[ Clos ] Le mystérieux Pokémon [ Pv Velusia ]

[Invité]

[ Contrainte : 8. Retourner dans son passé. ]

Orika arpentait la rue principale d'Alfen, jetant de bref coup d'oeil à ce qui l'entourait. Il n'était pas intéressé par les magasins de souvenirs, les restaurants chics et les ateliers d'initiation aux instruments de bois qui s'étalaient un peu partout. Non, il voulait juste visiter le "grand centre spirituel" afin d'étudier une relique bien précise. Cette fameuse relique, symbole de son héritage. Il se rapellait encore des mots de son père :

{ Un grand homme se tenait sur le plus haut des rochers surplombant la rivière qui s'écoulait paisiblement, son nez était cassé, ses joues sale, sa bouche recouverte de cicatrises étrange. C'était un Jerkoff, communément appelé : Tueur de Grayena. La petit village qu'abritait une petite centaine d'habitants n'avait pour seule crainte ces Pokémons, chaque décennie, un Jerkoff était nommé et devait partir tout les samedis à la chasse autour du village, éliminer les nuisibles qui volaient la nourriture la nuit et pouvait se révéler dangereux le jour.
Orika, huit ans, regardait son père avec admiration. Situé sur un rocher un peu plus bas, il voyait son père comme une masse, un géant bienfaiteur dont le soleil éclairait tous les traits tant ceux-ci étaient magnifiques. Le père et le fils, regardant en silence l'eau s'écoulait à travers le paysage, ne disait point de phrases philosophiques ou, au contraire, anodine et banale. Ils se contentaient de fixer l'horizon, rêvant de nouveaux espaces. Hiroma, car tel était le nom du père d'Orika, fit un mouvement imperceptible à l'oeil de ce dernier. Puis, en continuant de regarder au loin, et sans un regards à son fils, il dit d'une voix assurée, trahissant un léger tremblement :

- Je m'en vais Orika.

Le garçon tourna vivement la tête vers son père, apeuré. Il lui demanda, sans comprendre toutefois, pourquoi il devrais s'en aller.

- Je n'en suis pas contraint mon fils, seulement j'ai besoin d'un air nouveau, j'ai soif de connaissance et de bataille. Soif d'une nouvelle vie, j'aimerais que l'étreinte du vent qui souffle sur Nalcia  m'enveloppe de ses chaines, me fasse goûter à sa douce violence. Ici, tout n'est que rochers et rochers, le vent y ricoche sans pouvoir nous atteindre. Est-ce là le rôle d'un homme que de ne pas goûter à l'air vivifiant, à la pomme du plaisir, de son pays ? Je ne crois pas que je sois destiné à te regarder grandir, à aimer ta mère et à éduquer les jeunes Jerkoffs. J'ai d'autres projets Orika, et je ne laisserais rien ni personne m'en dissuader. Le liquide pourpre coulant dans mes veines n'en finit plus de coaguler toujours plus rapidement. Il s'excite, il s'ébranle, il veut être bouleversé par la couleur chatoyantes de nouveaux horizons.  Ainsi, ma décision est prise depuis déjà fort longtemps, je m'en irais demain matin.

Le jeune garçon ne dit rien, une larme coula sur sa joue, puis une seconde, pour finir par une véritable avalanche de sanglots. Son père sauta sur le rocher qu'occupait son fils, lui déposa un baiser sur son front en lui susurrant "Sois fort" et il regagna leur foyer. Orika continua à fixer l'horizon toute la nuit, même quand il fut  incapable de le voir, enveloppé par la cape de la nuit. }


L'homme et son Okéoké arrivèrent devant l'immense centre culturel qui s'étalait devant leurs yeux. D'énormes statues y avaient étaient érigées en l'honneur de Pokémon, de dresseurs ou chercheurs célèbres. Okéoké s'agita, la cinquième statue à droite en partant de la grande porte en chêne représentait un majestueux Qulbutoké. Ce dernier était sculpté avec une précision extrême. L'air fier, il dégageait une sorte d'aura de puissance imprégnée d'une force inégalable. Le pokémon d'Orika en eut le coeur retourné, ses yeux couleurs ambre s'éclairèrent de milles feux. Il sautilla joyeusement vers la statue et commença à y grimper péniblement mais avec enthousiasme.

- Ce n'est pas le moment Okéoké, ce pokémon est très beau, peut-être en deviendras-tu un, mais pour le moment nous avons d'autres choses à faire.

Le pokémon rejoignit son maître et ils franchirent la porte. L'endroit était tel que son père lui avait décrit à son retour au village, quand Orika avait 11ans.  
Devant lui se trouvait un couloir central de 10m de large où fourmillait des centaines de personnes aux bras chargés. Un immense dôme de verre surplombait la toiture, laissant entrer la lumière tel une fine aiguille dans de la soie. Cette dernière transperçait les présentoirs en verres où étaient protégées d'anciennes reliques. A droite de l'allée centrale s'étendait une collection de livres tout bonnement incroyable. Orika avait déjà du mal à voir l'autre bout du couloir central, il fut étonné de voir toutes ces étagères multicolores s'étendant à perte de vue. Comment une telle collection de livres étaient possible ? C’était incroyable !  A sa gauche, des reliques par milliers reposaient dans des vitres en verre, des petites salles entourées de verre translucide permettait aux chercheurs de les étudier dans un environnement sain pour les précieux trésors du centre. L'homme se laissa aller à travers les reliques, il essayait de se rapeller exactement les paroles de son père, après que ce dernier lui ait décrit le centre culturel qu'il avait visité un an auparavant.

{ Hiroma semblait plus jeune, son teint était éclatant et ses vêtements plus beaux que d'ordinaire. Il se dégageait de lui une béatitude contagieuse. Après avoir contait les merveilles du centre culturel d'Alfen, il prit une voix grave et expliqua à son fils un secret que lui seul aurait le privilège d'entendre.

- Dans ce centre, j'ai laissé une relique que j'ai trouvé lors de mes voyages. Elle représente une glyphe que je n'ai pu, sur le moment, comprendre. Mais, à sa découverte, je l'ai gardée un petit moment et j'ai trouvé sur une fresque, sa place. Ce n'était pas une glyphe proprement dites, mais un morceau de gravure. Cette gravure était magnifique, elle représentait un troupeau de Pokémon à trois têtes. Et, plus étonnant encore, à leur tête se trouvait un pokémon plus petit, à seulement deux tête, mais illuminé d'une couleur que je n'ai pu deviner. Et, pour en revenir à la relique, une fois cette gravure complétée, on peut lire un texte qui dit que "La nuit et la resplendissance lunaire n'as pour sens que celui qui la comprend, elles sont toutes deux indomptables et guerrières, comme "lui" : la douce représailles d'un coeur insolent. Pour convoquer des astres sa meute, il faut d'abords prouver son habilité en défiant la lune."

- Qu'est-ce que ça veut dire papa ? Orika était absorbé par ce récit qui éveillait en lui une curiosité sans limite.

- Je n'en sais pas plus que toi mon fils, mais je pense avoir ma petite idée sur le sujet. A l'aube de tes dix-huit ans, tu pourras entrer dans ce centre. Alors, cherche cette relique que je t'ai laissé en héritage. Le verre qui le protège n'est pas scellé à la même manière que les autres. Il te suffira de le soulever. Et, incrusté de manière minimaliste dans la roche, tu verras un message que je t'ai adressé. Cette relique est rectangulaire, aussi grande que ma tête, et la gyphle ressemble étrangement à un être volant alors que finalement, sur la grande fresque, elle complète le haut de la tête du pokémon à deux têtes.

Et il s'en alla le soir, laissant de nouveau Orika sans son père. }

Là, elle se trouvait là ! Un pincement au coeur, un souffle irrégulier, une montée d'adrénaline. L'homme souleva doucement le socle de verre, tout le monde était bien trop occupé pour faire attention à lui. Le bas de la relique s'illuminait de vert à la clarté de la lumière. Orika empoigna les deux côtés de l'objet et s'enferma avec dans une salle d'étude. Il était magnifique, cet héritage était tout ce qu'il lui restait de son père. Après sa première et unique visite qui suivirent son départ du village, le Jerkoff n'avait pas redonné signe de vie. Prenant une loupe qui lui tendait Okéoké, tout aussi excité, il entama la lecture du fameux message. Mais il ne le trouva pas. Il resta une heure et demi à essayer toute sorte de moyen pour trouver son indice, mais en vain. Dans un accès de rage, il brisa la relique au sol. Son père l'avait sur-estimé, Orika n'était qu'un bon à rien.
Et là, dans les débris de la roche, brillait d'une lumière verdoyante un petit objet. Il s'en empara. C'était une pokéball verte. Elle avait la bande du centre doré, et son contact était semblable à de la pierre. Le garçon la fit grossir et entreprit de faire sortir un pokémon de celle-ci. Mais, à la place d'un pokémon, une bande de roche se matérialisa. Elle faisait 2pieds de largeur et trois pieds de longueur. Et une gravure y avait était effectuée.
Le coeur d'Orika se mit à battre encore plus rapidement. Sans prendre le temps de se mettre sur la table d'étude, il s’agenouilla et entreprit la lecture :

"Mon fils, cette pokéball à pour particularité de "capturer" ce morceau de roche. Je n'ai jamais pu en déterminer la cause. Mais en tout cas, j'y ai gravé ce message, et toi seul aurait pour réaction, comme en fut la mienne, de briser cet artéfact. Alors, avec ma maîtrise élementale, j'ai reconstituer la relique pour y cacher de nouveau cette pokéball avec mon message. Je pense qu'elle sert à capturer un pokémon en particulier, le chef de ce fameux troupeau sur la fresque. Regarde maintenant au dos de cette roche, il y a une sorte de carte ancienne gravée dessus, qui mène à cette même fresque. Je l'ai suivit également, et j'y ai pu trouver ce fameux message que j'irais te dire, je l'espère, à notre unique retrouvailles. Je m'en vais pour un autre pays, je te souhaite tout le bonheur auxquels tu puisses jouir mon fils."

Orika était perdu dans ses pensées, des éclats de roches un peu partout dans la salle donnaient l'impression qu'un désastre s'y était produit. En effet dirait certains, Orika avait tout de même brisé un artefact.

[Velusia Varam]

La guerre… Comme le reste, elle laissait des traces indélébiles. Mais cette fois… Velusia… Que dire ? Velusia avait tout perdu. On ne pouvait dire les choses autrement, il s’agissait là des faits. De simples faits. Engagée dans l’armée, elle avait échappé à la première vague de violence : lorsqu’elle arrivait sur le champ de bataille, les troupes devaient se retirer. Une chance, aucune perte pour la jeune femme. La deuxième malheureusement… Elle le prit de plein fouet. Les entraînements, on avait beau dire, ne ressemblaient en rien à la réalité. Les soldats, les dresseurs… Même les pokémons s’étaient battus entre eux dans un combat à mort. Un vaste combat. La jeune femme savait bien que sans ses pokémons, elle ne serait plus là pour y penser… Ils avaient tous donné leur vie pour elle et son frère. Arcanin, Nidorino, Grahyena, Démolosse et Gardevoir… Et son frère, qui jamais n’alimentait aucun conflit. Tous avaient faits preuves d’un courage sans nom, mais cela n’avait pas suffit. Les soldats ennemis n’avaient pas hésité à abattre ses pokémons pour l’atteindre. Velusia, encore aujourd’hui, ne pouvait expliquer comment elle avait trouvé la force de garder ses positions. Probablement parce qu’elle n’avait pas eu le choix. Oui, cela devait venir de là. Il n’avait fallut qu’une seule journée pour anéantir toute sa vie. Une seule, une poignée d’heures. Pourtant, même après l’apparition de Mew, la jeune femme était quand même restée. Elle avait tenu une position défensive jusqu’à ce qu’il n’y ait plus un seul soldat ennemi. Mais tout ça ne ramenait pas sa vie. Tout s’était envolé. Velusia avait changé. Ce n’était pas qu’elle avait perdu son entrain, non… Mais elle s’était endurcit. Comme pas mal de soldats sans doute. Enfin, ceux qui avaient la chance d’être encore en vie. Velusia, de retour à la caserne avait vu le changement chez certains de ses frères d’arme. Quelqu’un étaient devenus violents, d’autres traumatisés au point de devoir démissionner. Elle s’estima heureuse de ne faire partit d’aucun de ceux là. Dans les temps qui suivirent, les combattants retournèrent chez eux et Velusia put s’occuper de son frère. Jusqu’à sa mort. Cela faisait quelques temps maintenant qu’elle était revenue à la caserne. Elle passait son temps à l’entrainement maintenant, quand elle n’effectuait pas quelques missions pour le royaume. Enfin, le royaume… La région. Disons qu’on osait pas vraiment l’envoyer dans de grosses missions, au moins le temps qu’elle récupère, parce qu’on était pas sûr de son état de santé. Velusia l’avait très bien comprit. Mais pour sa part, la jeune femme ne considérait pas être la seule à avoir souffert. Et puis, il y avait aussi les familles des soldats. Ceux là devaient souffrir de voir les bouleversements dont étaient victimes leurs maris, frères ou pères… Dans sa peine, Velusia n’était peut-être pas si mal lotie. De son côté, personne ne souffrait de ce qui était arrivée, sauf elle. Mais cela… Elle arrivait à le gérer. Enfin… Même si elle se reprochait souvent de ne pas avoir pu défendre son frère comme lui l’avait défendu tout au long de sa vie. Ou d’avoir fait son devoir de soldat et de dresseur en protégeant des vies humaines et pokémons. Pourtant, en la regardant, on aurait pu croire qu’elle était passée au travers de tout cela. Visuellement, Velusia était une jeune femme dévouée, droite qui avait à cœur d’accomplir son devoir. Sa loyauté sans faille lui avait valut bien des compliments, mais ce n’était pas ce qui la motivait. Mais peu importe…

Ces derniers temps, le taux de criminalité augmentait. Les missions consistant à attraper divers malfrats se multipliaient. D’habitude, c’était plutôt à la garde et non à l’armée de faire régner l’ordre, mais avec les derniers chambardements… Velusia considérait que la tranquillité du royaume concernait autant les uns que les autres, après tout, ils avaient luttés contre une armée ennemie pour leur royaume. Ils devaient en faire autant en pourchassant la nouvelle criminalité. De même que Mew leur avait demandé de prendre soin des pokémons, autant les leurs que les animaux sauvages, il n’était pas rares d’arrêter quelques trafiquants et autres voleurs de pokémons. La jeune femme ne se consacrait qu’à protéger sa patrie et cela passait par la protection des plus faibles… Et des pokémons. Il n’était donc pas rare que Velusia accepte ce genre de mission. Et puis de toute façon, que ferait-elle d’autre ? Elle était à la caserne et on vint réunir quelques soldats comme elle. Dans une salle particulière, son supérieur et mentor commença à parler.

« Vous avez été appelés pour une autre mission, disait-il, je sais que vous revenez a peine d’une précédente… Mais nous sommes débordés. » Devant les soldats, il étala des plans et plusieurs avis de recherche accompagnés d’autres documents plus officiels. « Cela fait plusieurs semaines que des reliques importantes dans divers centres de recherches pokémons disparaissent. Récemment, des documents se sont envolés… Nous craignons que cela ne cache des vols plus importants, pas seulement des reliques, mais peut-être des fossiles ou d’autres découvertes plus importantes. C’est pourquoi cette équipe spéciale vient d’être formée. » Il s’arrêta un instant, laissant les soldats se remettre de leur surprise. Seule Velusia ne bougea pas d’un cil, ses yeux sombres rivés sur son supérieur. « Voilà votre ordre de mission. » Dit-il en distribuant d’autres documents.

« Le centre d’Alfen ? » Demanda Velusia.
« Oui… Je sais que cela ne vous enchante guère, mais nous avons besoin de vous Varam. »
« Bien. » Répondit simplement Velusia.

En effet, cela ne l’enchantait pas vraiment. Depuis que… Mais la jeune femme ignora ses sentiments. On avait besoin de ses compétences, elle ne pouvait déroger à son devoir. Chacun des soldats avait une mission bien précise et après ce briefing, chacun partit avec son ordre de mission. Velusia rangea le sien. Elle prit la route de son appartement pour se préparer. A quoi pouvait ressembler un voleur de pokémon ? Elle n’en savait rien. Probablement à n’importe quel autre voleur. Elle soupira. Elle qui ne voulait plus rien avoir a faire avec les pokémons… Mais elle se prépara en pensant à sa mission. Elle sortit plus tard de la caserne et prit une diligence tirée par un ponyta et arriva enfin en ville. Elle trouva sans problème le grand bâtiment. Le lieu était magnifique, mais elle n’était pas là pour visiter. Et en parlant de visite, le fait que cette bâtisse ne soit ouverte au public risquait de compliquer sa tâche… A moins que cela ne la facilite en l’incitant à oser un vol en plein jour. Elle regarda passer un garçon accompagné de son pokémon. Elle n’y fit pas plus attention et se contenta de marcher dans les couloirs, observant imperceptiblement et attentivement chacun des visiteurs. En repassant non loin du garçon et de son okéoké elle le vit toucher l’une des reliques et l’emporter. Velusia réagit immédiatement. Malheureusement, lorsqu’elle arriva dans la salle, il était trop tard : il avait brisé la relique. Il s’agissait peut-être là de son voleur. D’après ce qu’elle comprit en discutant quelques instants avec la sécurité du centre, il s’agissait là d’une des reliques les plus importantes. Velusia était arrivée rapidement, mais sans courir pour ne pas ameuter les autres visiteurs… Et un éventuel malfrat si elle se trompait de cible. Elle entreprit de retourner le garçon face à elle en le saisissant par l’épaule.

« J’imagine que tu as de quoi réparer ce que tu viens de faire ? » Le ton était incisif, sans être agressif. Velusia ne plaisantait pas. Sûre d’elle, mais parfaitement calme, elle regardait le jeune homme droit dans les yeux. La suite serait probablement décisive. Elle espérait avoir mit la main sur la bonne personne. Ce garçon venait de briser sciemment une précieuse relique. Cela ne pouvait passer sans qu’il ne le paye, d’une façon ou d’une autre. Sans attendre de réponse, Velusia s’empara de la fresque. C’était donc cela qu’il avait volé quelques instants auparavant ? La jeune femme, s’interposant entre la porte et le jeune homme regarda un instant la fresque en pierre.

« Je crois que nous allons avoir beaucoup de choses à nous dire. » Vélusia n’était pas un chercheur, mais cette plaque de pierre était une pièce à conviction désormais. Et ce jeune voleur allait devoir la suivre pour le poste de garde.

Sur ces mots, empoignant et menaçant le jeune voleur de sa lance, Velusia l'entraina avec elle. Sur son passage, les visiteurs et les curieux ne bougèrent pas. Il était rare de voir des démonstrations de force par les militaires du coin. Encore que Velusia n'avait pas tellement eu besoin d'utiliser la force avec celui-ci... Quoiqu'il en soit, ils disparurent des lieux, sous les regards interrogateurs et légèrement inquiets des passants.


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