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[ Clos ] Épreuve Maître des Lames [Velusia]

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Message par PNJ Lun 27 Déc 2010 - 21:03

Spoiler:


Sous ces allures de petit enfant modèle, se trouvait un incroyable guerrier. On lui disait souvent "Gamin, dégage d'ici, tu n'as rien à faire sur un champ de bataille" et c'était souvent les derniers instants de la personne ayant abordée ce sujet. Le jeune homme, du nom de Tsubasa n'aimait pas que l'on se fit aux apparences, surtout quand elles sont trompeuses. En effet, le jeune homme ressemblant plus à une personne très distingué était en fait, un véritable tueur, assoiffé de sang. Il était dans les rangs de l'armée nalcienne et faisait régner l'ordre dans ces rangs, tout en recrutant, sous demandes de ses supérieurs.

Pour l'épreuve de passage de cette certaine mademoiselle Varam, il fallait qu'il se déplace dans la forêt de l'île I'o Maï pour donner un peu d'adrénaline à cette épreuve, qui devait rester mythique pour la demoiselle souhaitant devenir plus gradée dans l'armée nalcienne. Toutes les épreuves dans le genre devait être un souvenir mémorable, quelque chose d'inoubliable et surtout d'utile pour la vie après tout cela. Tsubasa avait déjà vécu tout cela, et comme beaucoup d'autres, cette épreuve de grade avait été superbe et très enrichissante pour lui.

Finalement, il c'était pointé dans un arbre, à l'abri. La jeune femme avait reçu une carte et devait retrouver l'homme, sans trop de difficultés selon lui...

[Tu dois décrire ton arrivée dans la forêt et ta façon de te repérer pour trouver la personne te faisant l'épreuve.]

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Message par Velusia Varam Dim 2 Jan 2011 - 0:22

« Le jour J », comme le voulait l’expression était arrivée. Lors de son retour si l’on pouvait dire à la caserne, son supérieur l’avait guidée jusqu’à son bureau pour quelques discussions tout à fait personnelles. Il y avait eu un peu de professionnel, les deux étant liés, mais ils avaient surtout parlés d’elle. Et de ses ambitions, son devenir… Que voulait-elle devenir ? Que voulait-elle faire ? Son supérieur avait comprit depuis longtemps que Velusia ne demandait rien de plus que ce qu’elle n’avait déjà et c’était certainement pour cela, sans compter bien sûr son talent, qu’il lui avait donné cette promotion. Jugeait-il qu’elle la méritait ? Si c’était le cas, elle, ne le pensait pas. Non, elle ne méritait pas de promotion, mais cela venant de ses supérieurs, cela étant un ordre, Velusia ne pouvait y couper. Etrange façon de procéder… D’ordinaire, on pouvait refuser une promotion… Mais pas elle, pourquoi ? Elle avait ensuite été renvoyée « chez elle ». Dans la maison abandonnée depuis des lustres de son frère. Puis, on l’avait rappelée à la caserne. Velusia avait été prompt à y retourner et comme elle le soupçonnait, il s’agissait de son Epreuve. Car jamais une promotion n’était offerte réellement, elle était toujours accompagnée d’un fait d’arme. Et selon les instructions, le dit fait d’arme se passerait à Terros. La jeune femme était depuis suffisamment longtemps dans l’armée pour ne pas s’étonner de passer cette épreuve si loin de chez elle. Ils allaient mettre à l’épreuve toutes ses capacités, depuis celles du combat naturellement, a ses capacités d’adaptation, son sang-froid et de tout ce qui pouvait faire d’elle un soldat. Loin de se démonter, car après tout sous les grands mots ce n’était qu’une simple mission, elle écoutait attentivement son briefing. Elle allait donc devoir aller jusqu’à l’Île I’o Maï par ses propres moyens et… Et c’était tout. Alors que le Général lui remettait une carte, il se contenta d’un simple « Rompez. ». Un peu sec comme méthode, mais après tout, on était loin d’être choyé comme des gamins de trois ans dans l’armée. Ce n’était pas autre chose qu’une mission. Elle devait se rendre sur l’île I’o Maï. La jeune femme ne savait pas ce qu’on attendait d’elle, mais elle était suffisamment intelligente pour comprendre qu’elle y trouverait la suite dans ce fameux endroit. Néanmoins, elle pensa qu’on la surestimait un peu trop. Jamais, même pour un simple fait d’arme, on envoyait un soldat au combat à l’aveuglette… Velusia partit donc immédiatement, avec la hâte de finir. Elle se dirigea donc vers les « écuries » de la caserne. N’ayant pas l’intention d’y mettre des jours pour atteindre cette île, elle emprunta directement un Roucarnage. A quoi bon prendre un moyen de transport plus lent ? Le bateau, la marche ou la caravane, tout cela était bien trop lent… Non, un pokémon ailé ferait très bien l’affaire. D’autant plus qu’à vol d’oiseau, l’île était très proche et il fallait vraiment manquer de bon sens pour se borner à traverser tout Erasia. A vol d’oiseau, Velusia et son « moyen de transport » n’en avaient donc que pour quelques heures de vol, à haute vitesse. Mais rien d’insurmontable pour deux soldats de l’armée. Mais ils avaient été entraînés pour cela. Velusia lissa donc rapidement les plumes du Roucarnage. Comme elle ne savait à quoi s’attendre, elle habilla l’animal de l’armure règlementaire. Une fois le pokémon volant harnaché convenablement, elle l’emmena sur la piste et grimpa sur son dos, avant de lui commander leur envol. L’animal prit les airs, sans aucune difficulté et d’entrave à l’aisance de ses mouvements malgré la lourdeur apparente de son armure.

La traversée fut un peu longue, car le paysage monotone. Quand ils eurent quitté le survol du continent de Nalcia, en prenant l’est, ils survolèrent durant des heures la mer. Bien vite, toute trace de continents disparut, laissant un vide vertigineux malgré la présence de l’eau, laissant à penser à Velusia que les humains n’étaient pas faits pour cela. Mais Velusia ne s’en formalisa pas pour autant, il lui en fallait un peu plus que cela. Enfin, les contours de l’île se dessinèrent loin en dessous d’eux. Reprenant les guides de sa monture, la jeune femme lui commanda de perdre en altitude progressivement, puis d’atterrir. Le Roucarnage s’était donc posé non loin de la forêt. Lorsqu’ils furent à terre, Velusia hésita entre renvoyer l’animal, lui ordonner d’attendre et de se tenir à l’abri et ce qu’elle n’avait pas pensé de prime abord, a savoir : le renvoyer dans sa pokéball et le garder auprès d’elle. Cette mission aussi fictive qu’elle était se déroulait pourtant en condition réelle et donc, elle se devait de prendre soin de « sa » monture. Par conséquent, elle ne pouvait s’en séparer et le laisser se gérer seul en espérant que personne ne vienne l’attaquer. Bien que cette idée de devoir s’occuper d’un nouveau pokémon ne l’enchantait guère. Velusia ramena donc l’oiseau sans un mot. Elle défit les boucles des lanières de cuirs qui retenaient sa lance à deux lames et de son bouclier. Elle avait déjà apprise la carte par cœur, en ayant tout le loisir durant la traversée et s’engagea donc dans la forêt. L’endroit était à la calme et effrayant. Tout lui sembla bien trop calme alors qu’elle savait un danger latent. Son maitre d’arme pour cette épreuve ne lui ferait aucun présent et elle s’attendait à un assaut à chaque instant. La jeune femme se déplaçait prudemment, sans faire de bruit. Ou du moins, autant qu’il était possible de ne pas en faire dans une forêt. Quoiqu’il en soit, ce ne serait certainement pas le cri de ses armes qui la trahirait. Elle les tenait de part et d’autre d’elle et observait avec une certaine lenteur l’environnement qu’elle intégrait. La boue, l’herbe, les buissons, les feuillages denses… Il y avait bien trop de caches dans un tel endroit… A vrai dire, son maitre d’arme pouvait être n’importe où mais bien souvent les solutions étaient bien plus simples que les questions en elle-même. Si Velusia devait donner l’assaut, elle choisirait en fait l’orée du bois. Pas la limite même, mais juste assez près de cette dernière pour qu’on ne se méfie pas d’une telle proximité. Les gens pensaient trop aux cœurs des forêts et de leurs profondeurs, alors qu’il était si simple de surprendre un adversaire… Aux aguets, Velusia se retourna brusquement en levant les yeux aux feuillages : la fuite de quelques oiseaux l’avait alertée. Peut-être n’était-ce rien, mais la fuite subite des animaux étaient généralement révélatrices, ils fuyaient toujours devant le danger et l’inhabituel. La jeune femme était prête à recevoir son assaillant, si elle n’était elle-même pas vraiment camouflée-ce qui ne servait pas à grand-chose puisqu’elle était attendue de toute façon avec un grand intérêt-, elle était restée tout de même discrète. Mais elle se sentait observée et demeurait certaine que son maître d’arme pour cette leçon savait très bien où elle se trouvait. La jeune femme avait prit ses repères dans son avancée et même si elle ne connaissait pas cette forêt, elle n’en demeurait pas perdue pour autant.

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Message par PNJ Jeu 13 Jan 2011 - 23:03

Cette Varam semblait utiliser sa tête plus que sa force physique, ce qui est un atout principal dans l'apprentissage du maniement d'une arme. La femme n'avait pas foncé tête baissé dans le tas sans prendre conscience du danger. Elle à aussi montrer un signe de prudence et de vigilance en dégageant sa lance à double tranchant ainsi que son bouclier avant de pénétrer dans le bois inconnue. Cela montre aussi une certaine peur de se faire attaque par surprise, ce qui est une excellente chose. Car oui, la peur est un élément essentiel à la survie, un être humain sans aucune peur ne sais pas évaluer le danger et encore moins jauger les risques. La peur est indispensable, mais elle ne doit pas prendre le pas sur la raison, mais cette femme semble assez courageuse et alerte pour cela, elle est le type même d'un bon soldat et d'un futur chef.
Elle attendait que quelque chose se passe tout en marchant. Tsubasa la suivit ainsi d'un pas silencieux de branche en branche, tel un chat agile et gracieux. Ses mouvements fluides et légers le faisaient passer de branches en branches, préférant les plus solides car les moins garnis en feuilles et permettant de supporter son poids. Il dut parfois descendre et attendre qu'elle s'éloigne un peu pour marcher vers un autre arbre dans lequel il grimpait avec autant de facilité. Elle prit soudain la direction de l'orée, comme un retour en arrière. Elle réfléchissait, cela était vrai, un peu trop peut-être, cela pourrait peut-être lui faire défaut par la suite, mais il fallait d'abord la tester avant de ne pouvoir tirer un jugement. Elle se stoppa soudain. Il venait de faire craquer l'écorce d'un vieil arbre. Le bruit sourd fut camouflé par ceux de la forêt, mais elle avait du sentir un changement car elle fit un arrêt. Les muscles de son cou, très peu visible à cause de l'armure qui les camouflent, semblent se tendre et le muscle de son bras se contracte, elle doit certainement resserrer la poigne qu'elle à sur son arme, bien que cela puisse indiquer bien d'autre choses. Le jeune homme attendit un petit instant, caché derrière le tronc centenaire de l'arbre. Il était en train de sortir une petite bille de fer de sa bourse. Il vérifia l'attitude de la demoiselle et d'un simple lancer envoya la bille dans un silence léger, cette dernière traversa le feuillage des arbres, dérangeant des oiseaux qui s'envolèrent affolés par pur réaction de survie.

"- Puis-je vous aider ?" Souffla une voix à l'oreille de la guerrière.

Tsubasa était descendu de son arbre en un bond agile que l'herbe amortit à la fois choc et sons et s'était relevé assez vite pour se retrouver derrière la demoiselle et lui susurrer ses quelques mots au sens avenant et à la sonorité peu engageante. En tant qu'instructeur il connaissait plus ou moins les réactions humaines, en tant que jeune homme, il avait la souplesse et la rapidité de paire avec son mental joueur. La demoiselle ne s'était pas encore retourné qu'il avait déjà reculé suffisamment pour se trouver hors de portée d'un coup de lance ou d'une estocade. Si la jeune femme ne l’a pas entendu arriver cela est certainement dû à prime abord à ses capacités de discrétion mais aussi à son port de vêtements léger et serrés censé éviter le maximum les frottements de tissu. De plus, la majorité de son habillement étant en soie, sauf ses chaussures, des chaussons simple, la finesse de ses mouvements et rendue d'autant plus gracieuse que le tissu contraste avec la beauté de ses mouvements. Un manteau aux couleurs des feuilles les plus sombres recouvre ses épaules et enveloppe son corps, ne laissant voir que le devant du corps du jeune homme ainsi que la garde d'une lame dont le fourreau est ficelé à la ceinture de cuir du garçon. L'épreuve avait déjà commencé, mais à présent les choses sérieuse allait commencé.

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Message par Velusia Varam Lun 17 Jan 2011 - 15:35

Le danger ne semblait pas vouloir venir. Mais elle partait perdante dans cette histoire, le mieux qu’elle pouvait faire était de retourner la situation. Ce qui ne serait pas une mince affaire. Elle était certaine d’être suivie, ou au moins, d’être observée. Les oiseaux avaient filés, mais rien ne semblait en découler. Fausse alerte ? Alerte, mais pas crispée, Velusia attendait avec un certain calme. Mais le bruit qui avait fait filer les oiseaux était plus éloigné que le craquement qu’elle avait perçut, elle en déduisit donc qu’il s’agissait soit d’un leurre, soit de tout autre chose. Mais quoiqu’il en soit, elle se retourna au moment même ou son instructeur s’était visiblement décidé à sortir de sa cache. Dommage, son petit effet était pour moitié raté. Elle avait sentit également une présence derrière elle, comme un sixième sens qui l’avait convaincue de se retourner. Son très jeune instructeur avait prit ses dispositions en vue d’une réaction violente, mais il n’en fut rien. Velusia n’avait que soulevé son bouclier de quelques centimètres, mais aucun coup de lance ne fut donné. Elle fut un peu surprise de voir un si jeune garçon nommé instructeur ; rare étaient ceux qui avaient ce talent, mais cela ne voulait pas dire qu’elle le sous estimait. Elle était trop bien placée pour savoir qu’il ne fallait juger un livre à sa couverture. Elle était entrée au service du pays très jeune et il y avait très peu de femme soldat. Et de plus, elle connaissait déjà ce visage, que l’on redoutait généralement dans les rangs de soldats. Il n’était pas très apprécié et même si elle ne connaissait pas son nom, elle le connaissait de réputation. Sans doute bien plus que le jeune garçon pouvait se l’imaginer. Assez pour s’en méfier –même sans le montrer- lors d’une simple instruction. Il y avait des gens a qui l’on pouvait donner sa confiance aveuglément et d’autres à qui il ne fallait pas. Celui là, d’après ce que Velusia pouvait en juger, en faisait partit. Mais Velusia n’oubliait rien. Pas plus qu’elle était là pour son Epreuve que lui était un instructeur nommé par l’armée. Elle agirait donc en conséquence.

Elle appréciait tout de même avoir pu contrer cette approche peu habituelle, elle n’aurait pas non plus aimé être, d’entrée de jeu, à la merci de ce jeune garçon. Il pouvait bien porter tous les titres que l’on voulait, Velusia ne s’arrêtait pas à cela. Il avait sans doute un mental bien différent et éloigné de celui de Velusia, ce qui lui avait certainement valut d’être promu si jeune… Et certainement une ambition que n’avait pas la jeune femme, c’était plus cela, sans doute… Car elle était plus âgée et expérimentée que lui quand il était venu pour la première fois. Il avait peut-être même été pistonné, comme on le disait. Cela arrivait parfois. Mais la soldat n’en tirait aucun complexe, chaque homme avait sa valeur, elle avait la sienne et la place qu’elle occupait lui convenait parfaitement. Elle n’était certes, pas là de son plein gré, mais les promotions n’étaient pas accordées à tout le monde non plus. Velusia ne fut pas sensible au « charme » du garçon. Elle ne voyait en lui qu’un instructeur et rien d’autre. De toute façon, ce genre de choses ne l’intéressaient que peu. Elle avait bien d ‘autres choses à faire et à penser pour en plus avoir quelques histoires difficiles en prime… Elle n’avait vraiment pas besoin de ça, cela ne l’intéressait pas. Sans rien montrer de ses états d’âmes, qui ne regardait qu’elle au final, Velusia salua donc son instructeur, de militaire à militaire. Ce n’était que ça, un autre militaire.

« Velusia Varam. » Dit-elle, sans doute aucun inutilement, puisqu’il savait déjà à qui il avait à faire. « Je viens passer mon Epreuve de Maitre des Lames. » La jeune femme ne s’éternisa pas en présentation et en explications. Elle souhaitait, en vérité, en finir rapidement. Elle était déjà prête, mentalement, à réagir. Elle paraissait calme et détendue, mais le moindre geste de la part du garçon entrainerait une réaction, défensive ou offensive, se serait selon. Cela étant, elle ne perdait pas son sang-froid. Elle savait différencier un geste anodin d’un geste calculé. Elle avait déjà repéré l’arme qui serait celle de son adversaire et qui déjà lui causerait un handicap.

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Message par PNJ Jeu 20 Jan 2011 - 20:02

Qu'elle réactivité. Elle avait réagi au quart de tour. Décidément, elle avait un esprit vif et éclairé, peut-être un peu trop carré, ne laissant nulle place à la fantaisie ou au relâchement. Elle semble froide et frigide tel un bloc de glace, elle ne semble pas se dérider, toujours aux aguets. Et bien, voilà une femme qu'il faut savoir aborder avec des pinces. Mais Tsubasa ne ferait pas son tendre avec elle, a vraie dire, il n'a jamais était très laxistes dans ses combats ou ses altercations. Peu de personne osent le défier, la majorité savent que cela se finit bien souvent dans un bain de sang, à la fois le sien mais aussi celui de l'inconnu. Son manque de maturité, bien qu'il en possède assez, et d'expérience sont ses points noirs. Sa maîtrise et ses techniques à l'épée et aux armes de jets son sans aucun doute ses principales atout, ne possédant pas de lacunes dans ces matières, il n'a jamais eu d'écart à cause de cela. Enfin ! Le plus important reste à savoir comment il allait aborder cette fille. Il pouvait commencer fort dès le début et maintenir ce rythme de combat durant un temps ou passer par des niveaux de forces en commençant par le plus faibles. Dans le premier cas, elle serait peut-être surprise des assauts puissant mais s'adapteraient bien assez rapidement à un rythme constant, bien qu'un combat demandant beaucoup de forces ne dure pas bien longtemps. Dans le second cas, elle apprendrait bien vite qu'il montait de palier en palier et se s'apprêterait donc mieux à se protéger, bien qu'elle ne puisse pas deviner quand il augmenterait la puissance de ses attaques. Non, il n'allait effectuer ni l'un ni l'autre. Il venait de trouver un moyen bien plus attrayant, d'ailleurs c'est bien ce qui détermine sa férocité en combat. De sa main gauche il décacheta son manteau qu'il jeta contre un arbre, le laissant mollement s'écraser, dévoilant sa tunique de soie vert ornée de dessin couleurs cuivre attaché au col et s'étendant jusqu'à sa taille, le devant de l'habit descendant jusqu'à ses genoux et ses manches descendant elles aussi bien bas, le tout cerclé de cuivre et de couture de cette même couleur métallique. Son pantalon était d'ébène et ses chaussons comme les cordelettes au bout de ses chevilles pour garder son pantalon bien serré ou à ses poignets étaient orange, de même pour sa ceinture. Aucune trace de blanc n'était visible sur son corps, le blanc étant la couleur du deuil. Le vert émeraude du courage du tigre sauvage, le cuivre de l’intelligence du serpent sournois, ébène de l'ingéniosité du singe malin et l'orange de la passion du cheval fougueux.
Tel était les différents traits de caractère du garçon. Du courage, il n'en manquait pas, de même pour l'ingéniosité, ces deux couleurs étant prédominantes sur les deux autres. Mais son intelligence est aussi très aiguisé et sens affûté sans oublier sa passion pour les combats. Tsubasa est un être dangereux dont-il vaut mieux pour soi qu'on soit son ami plutôt que son ennemi. Enfin, qu'importe.

- "Nous pouvons commencer !"

Le garçon, en joignant le geste à la parole, dirigea son bras droit vers la garde de son épée.

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Message par Velusia Varam Sam 22 Jan 2011 - 0:00

Quand on était entrainé et surtout lorsque l’on dévouait sa vie au combat, il était évident que l’on était prêt à réagir en toute circonstances. En tout cas, Velusia l’était. Elle ne jugea pas aux apparences, mais à vrai dire, ce n’était pas un instructeur aux fausses allures innocentes et sans défenses qui lui feraient perdre des moyens… La jeune femme était loin d’être aussi glaciale qu’elle en avait l’air, elle n’était juste pas très expansive… Et elle était en service, car oui, malgré cette Epreuve, elle se considérait comme étant en service. Disons, un genre d’entraînement un peu plus conséquent que les autres, rien de plus… réussir ou échouer cette Epreuve n’avait pas trop d’importance à ses yeux, elle ne l’avait pas demandée et ne serait pas remerciée de l’armée de Nalcia pour autant. Il était peut-être doué, son adversaire du moment, mais Velusia savait que ce genre de personne se perdait eux-mêmes dans leur propre folie. Après tout, il était loin d’être infaillible et il suffisait bien souvent de tomber sur quelqu’un qui avait un peu plus de cran et de répondant. Pour autant, la soldat ne s’estimait pas au-dessus des autres. Ou du moins, pas d’avance, et pas avant d’être certaine de l’être. Velusia ne craignait pas ce garçon, pas comme la plupart des soldats. Velusia avait eu la même idée, mais bien avant le début de l’Epreuve. Analyser son adversaire et le cibler, elle était rôdée, elle faisait cela quasiment instinctivement maintenant. Elle savait déjà comment mettre à l’Epreuve son propre instructeur. Sans prétention aucune, mais elle devait bien commencer quelque part, à défaut de savoir quoi faire. Elle n’avait porté aucune attention à la tenue vestimentaire de son instructeur, elle était bien loin de cela. Elle, portait son habit habituel, le plus simplement pratique. Lentement, il dégaine sa petite épée de son fourreau, mais sans jamais prendre de posture agressive.

Mais en plus de n’être qu’un enfant, car tout « non-adulte » n’étaient que des enfants à ses yeux, Velusia savait qu’il n’avait pas la même force qu’un adulte, aussi entraîné soit-il. D’autant plus qu’elle était dans l’armée bien avant son arrivée. La jeune femme n’avait jamais eu grande ambition du côté de la hiérarchie. Elle se moquait bien d’avoir ce garçon comme ami ou comme ennemi, pour l’heure, il n’était qu’un instructeur parmi tant d’autres et n’était bien sûr pas impossible à vaincre. Il n’était qu’un humain… Tout comme elle. En voyant la passivité apparente du garçon, elle compris vite que ce serait à elle de faire la première passe et qu’il chercherait bien sûr à la percer à jour. C’était à vrai dire, la première chose à faire. Quoiqu’il en soit, a peine eut-il prononcé les paroles que Velusia chargea sans mot dire. Armée de sa lance, elle allait d’abord l’empêcher de dégainer et si cette passe était contrée, elle le désarmerait alors. Son visage restait impassible, concentré. Elle n’aimait pas engager les combats, mais elle n’avait pas hésité. Elle doutait que le combat ne prenne fin avant même d’avoir commencé, mais si c’était le cas… Elle verrait bien. Elle faisait tout simplement ce qu’elle avait dû faire pendant la guerre : mettre ses ennemis hors d’état de nuire, de la manière la plus simple et la plus directe. Et comme l’on entendait souvent dire : les choses les plus simples étaient les meilleures.


[Je poste, mais il me faut bien plus de réactivité de ta part pour pouvoir écrire, c'était limite! Que puis-je dire de 20 lignes de descriptions de vêtements?]

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Message par PNJ Sam 22 Jan 2011 - 0:48

Elle était donc si pressé que cela ? Elle venait tomber dans son piège sadique, bien qu'elle ait déjoué ce qu'il comptait faire. Dans les plans de Tsubasa, il y à toujours deux issues possible, plus ou moins possible. Il l'a laissa venir à lui. Il n'avait pas encore dégainé qu'elle était déjà à sa hauteur. Il se laissa tomber sur sa droite et fit quelques roulés boulés rapide sur le sol afin de se relever à quelques mètres de sa position initiale, il n'avait toujours pas dégainé mais sa main n'avait pas lâché la garde.

- "Qui te dit que cette épreuve est un combat ? Ce n'est pas parce qu'un homme s’apprête à dégainer qu'il compte se battre. Serais-tu nerveuse ? Mais soit ! Si c'est un combat que tu attends !"

Il avait eu une bien tout autre idée de cette épreuve mais elle venait, en un simple geste, d'ébouillanter son sang, le rendant bien plus apte pour un combat que pour quelques jeux cruel tout spécialement préparé. Malheureusement, elle à attaqué un homme sans protection, en soit, le jeune homme considère un être humain non dangereux tant qu'il n'a pas sortis la lame de son fourreau ou toutes autres armes de leurs aumônières. Il aimait jouer sur les nerfs des autres et créer des imprévus. En soit, elle n'aurait pas dû attaquer, mais passons, il n'en prendrait pas compte dans son analyse du personnage, sauf pour la réactivité, le caractère, ce genre de choses.

- "Épreuve modifié ! Nous pouvons reprendre !"

L'adolescent ne fit qu'un pas, et en un bond agile et puissant il se trouvait déjà au-dessus de la demoiselle. Il n'avait pas imposé de règles durant ce combat, tout étais donc permis, l'utilisation de la maîtrise des éléments comme les Pokémons même s'il ne ferait pas usage de ces deux là, du moins, tant qu'elle n'en montrerait pas l'envie de les utiliser elle aussi. Et puis, il valait mieux réglé ça par les armes. Ce bond bien qu'il sembla prodigieux fut un saut des plus normal, il ne se trouvait pas si loin que ça, il possédait un poids minime et une aisance dans les airs, rien d'anormal en somme. Mais il savait pertinemment qu'il devait éviter de se battre dans les airs, du moins faire de tel saut, le simple fait de sauter arrache tous appuis et au niveau de la défense cela est bien moindre. Il la regardait, droit dans les yeux, tant qu'il ne les détournerait pas il pourrait lire les mouvements de son adversaire, enfin, pas à l'avance, juste au moment ou elle les effectuerait. Tant qu'il ne regarderait pas l'arme de son adversaire et que ses orbites restés fixés vers un point, son bras s'occuperait du reste.

Un doux tintement se fit entendre, ça y est ! Il venait de faire sortir le prolongement de son corps. Il pouvait sentir au pommeau de celle si toute la rage et la fougue l'animant, tel une énergie malsaine s’échappant de cette arme. Une énergie puissante et agressive.
Il atterrit juste devant elle, fixant toujours la prunelle de ses yeux. Peut-être avait-elle réagi, tout ce qu'il savait c'était qu'il devait bloquer à sa droite avec son épée, ressentant un choc soudain qu'il réussit à encaisser, bien heureusement, il était au sol, ce n'était peut-être pas elle mais tout autre chose, il s'en fichait. La maîtrise de la lance à l'avantage de tenir les ennemis à distance, mais une fois que ce dernier se trouve assez près pour frapper, la lance, généralement lourde ou peu maniable pour des techniques rapproché, se trouve être une arme très déséquilibré sur ce plan. Tout comme l'épée se pratique au corps à corps et non en retrait. Tout arme se vaut, du moment qu'on sait s'en servir. Oh bien sûr, il est relativement difficile de traverser la défense d'un lancier ou hallebardier, et peu savent se défendre avec quand on est trop près d'eux. Il voulait savoir si elle savait réagir avec une personne aussi rapide que lui ou si elle finirait sous le plat de sa lame.
Il laissa son épée parcourir le long manche de la lance, si elle ne réagissait pas bien vite elle n'aurait plus de doigt, mais avait-elle vu le poignard incurvé qu'il venait de sortir en visant son poitrail ? Il s'était décidé à commencé fort au niveaux des technique mais pas au niveau de la force, tout cela n'était qu'une phase de test, encore et toujours. Il devait recueillir des informations, et pour cela il se mettait en danger. Elle avait plusieurs échappatoires possibles, l'attaque, la défense, le recul, la vitesse, avec plusieurs variantes, elle devait certainement avoir deviné qu'il était en train de lister toutes une série d'information sur ses réactions, sa manière de se battre, ses points forts et ses faiblesses. Cette dernière devait surement faire la même chose, en entendant, des yeux, oui, toujours ses globes de verres brun qui la fixait sans sourciller. Bienvenu dans le monde du carnaval et de l'horreur, ici, l'humour est noire et la mort est drôle.

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Message par Velusia Varam Lun 24 Jan 2011 - 16:53

Il ne fallait pas confondre empressement et prudence. S’il avait vraiment réfléchit à cela, il aurait effectivement comprit que la façon d’aborder les gens avait son importance. Velusia préférait devoir s’expliquer par la suite d’un désarmement, plutôt que de se retrouver une lame dans la gorge. C’était aussi simple que cela. Il n’avait visiblement pas non plus comprit que la jeune femme se battait en condition réelle. Pour éviter de se blesser le poignet, il dû rouler au sol. Elle aurait pu effectivement lui faire mal, mais après tout, c’était lui qui faisait passer l’épreuve et en cela, il était responsable de ce qu’il pouvait inciter a faire. Même si bien sûr, la jeune femme n’était pas exemptée de responsabilité non plus. Velusia ne répondit rien au gamin. Elle n’était pas bavarde… Mais elle n’était nerveuse en rien, au contraire, très calme. Velusia possédait un grand sens du contrôle de soi en combat et de toute façon, il ne fallait pas se faire d’illusion, une épreuve pour un guerrier ne pouvait pas être grand-chose d’autre qu’une épreuve de son habileté au combat. Mais elle ne s’inquiétait pas de l’issue de tout cela. Même si elle n’avait pas cherché à la passer, son supérieur ne l’aurait pas envoyer sur une mission qu’elle ne saurait accomplir. Elle avait pleinement confiance en lui et ce, depuis des années. Ce n’était aujourd’hui que cela changerait, même s’il l’avait un peu prit à revers sur ce coup là. Son instructeur, malgré se airs qu’il se donnait, ne la déstabilisa pas. Contrairement à ce qu’il pensait, il n’était pas sans protection. Tout homme armé était potentiellement dangereux. Il suffisait d’une seconde pour se mettre en danger mortel. Et c’est en cela qu’elle préférait désarmer. D’autant plus qu’il avait porté la main à la garde. Pour la tromper très certainement, mais mieux valait à la prudence, qu’à se croire au pays des Lovdisc. Velusia était prudente, peut-être excessivement par moment… Chacun avait sa vision des choses, celle-ci était celle de Velusia.

Entendre que l’épreuve était désormais modifié n’eut pas grande incidence sur ses émotions. Après tout, combien de fois en mission réelle, elle et ses compagnons d’armes avaient-ils dû changer leur plan pour se fourrer dans des situations desquels ils n’étaient pas sûr de revenir ? C’était courant et c’est pour cela que Velusia n’en tint pas rigueur ni ne s’émeut de cela. De toute façon, cette épreuve, les volontaires la subissait plus qu’autre chose. Le gamin fit un bond en l’air et dégaina, au même moment, Velusia fit tourner sa lance en se mettant dans une position réceptive. Sa lance n’était pas directement tournée vers lui, sans quoi, il se serait bêtement embroché dessus… ce qui n’était pas le but de cette mission là. Velusia ne bougeait pas, ou du moins, n’en donnait pas l’impression. Elle ne marchait pas, elle attendait, comme un Mentali à l’affût. Elle savait parfaitement ce qu’elle devait faire et le ferait à sa manière. Il la regardait droit dans les yeux, espérant sans doute pouvoir prédire ce qu’elle ferait. C’était facile à savoir… c’est ce qu’on apprenait à l’entrainement. Ce n’est que lorsqu’au moment éphémère où il arriva sur elle qu’elle lui donna un grand coup de bouclier. Il avait espéré l’atteindre, voilà qui était fait. Velusia connaissait les avantages et les inconvénients de ses armes depuis bien longtemps et ce n’était pas pour rien qu’elle avait eut tant de mal à les maîtriser. Elle savait déjà, instinctivement, ce qu’il allait faire. Car tout soldat qui étaient amenés à la combattre n’avaient que deux réactions : fuir le lancier ou arriver au corps à corps. Juste avant qu’il ne se jette sur elle, elle fit passer les fourches en arrière, la lance se trouvait donc le long de son bras et le contact avec la lame de l’épée provoquait presque quelques étincelles. Son bouclier protégeant son corps, elle n’avait pas à craindre le poignard vicieusement avancé. Elle profita d’un moment de calme relatif pour relâcher le bras de fer et faire basculer le garçon vers elle et dans l’instant même, l’affliger d’un coup de genou bien placé. Après quoi, Velusia reprendrait le plus simplement ses distances avec lui.

(Ca devient sérieux! ;) )

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Message par PNJ Jeu 27 Jan 2011 - 21:28

- "J'espère pour toi que tu as des genoux solides !"

Venait-il de lancer. Son genoux, il l'avait vu arriver et n'avait pas hésité à laisser son estomac prendre le choc. Pourtant un coup reçut dans cet organe digestif à tendance à sonner voir mettre K.O. n'importe qui. Il faudrait s'en référer à sa remarque. Pourquoi devait-elle avoir des genoux solides ? Dans un combat, il vaut mieux s'assurer une bottes secrètes voir quelques surprise, et les pièges et autres coups vicelard était bien entendu les spécialités du jeune homme. L'habit de soie au niveau de son ventre était partiellement déchiré, la violence du coup de genou avec son abdomen avait vraiment dû être violent, surtout lorsque l'on entendit un bruit sourd. Ses vêtements en lambeaux dans la zone du diaphragme laissèrent voire une matière grise et luisante, tel du vif-argent. Un guerrier sans armure est un guerrier mort. Cependant, une armure ne dois pas forcément passer par dessus les vêtements, bien que cela offre un côté molletonné qui amortirait la majorité des chocs. Enfin qu'importe, la plaque de métal recouvrant tout son torse et ses abdominaux était agencé en une série de plaques et de mailles qui ne s'était pas déformés à l'impact. A présent Vélusia pouvait parfaitement comprendre que les parties du corps recouvert de ses habits n'était qu'un leurre cachant une armure légère mais suffisante pour les coups directs sans armes.
Cependant, elle était trop gentille. Elle aurait put lui faire bien plus mal. Devait-elle penser qu'en tant qu'épreuve, lui et elle ne devait pas se faire trop mal ? C'est peut-être ainsi que certain instructeur font, mais Tsubasa faisait partie de ceux qui instruisait dans des conditions réelles. Elle comprendrait bien assez tôt cela, et jusque là, son regard n'en démordra pas. Il l'a regardera jusqu'au moment ou elle sentira ou tout est vraiment sérieux. Qu'il la tuerait si elle continuait à être trop gentille. Elle était certainement tombée sur le pire instructeur au niveau de la psychologie, le pire dans le sens du plus sadique d'entre eux. Il allait encore élever le niveau, il voulait voir ce qu'elle allait bien pouvoir faire face à deux adversaires.
D'ailleurs, lui n'allait pas tarder à être réellement sérieux. Il avait effectivement lancé une attaque vicieuse avec sa main gauche qui tenait auparavant un poignard et qui à présent n'en tenait plus. D'ailleurs, sa main avait un aspect bizarre, légèrement ensanglanté. Le bouclier de la demoiselle ne lui avait pas fait de cadeau et le poignard n'a fait que ripper dessus en lui arrachant quelques lambeaux de peau. Mais qu'importe, ce n'était pas une blessure grave, il n'avait qu'à la bander avec un pan de ses dessus déchiré lors du coup de genoux de Vélusia.

Le garçon fit faire un demi-cercle à son bras gauche, celui actuellement blessé, en visant sont côtés. Soudainement, l'être humain sembla se scinder en deux parties, un double venait de naître, une sorte de clones.

- "Voyons si durant un combat, tu sais faire la différence entre illusions et réel !"

Les deux Tsubasa venait de parler en même temps dans une parfaite harmonie, impossible à dissocier, de même, lors de la séparation des deux corps, personne n'aurait put dire si l'un était celui de gauche ou de droite. Chaque détail avait était reproduit aux millimètres prêt, la blessure, les habits et leurs états ainsi que l'arme.
Les deux jumeaux s’élancèrent ainsi de chaque côté de la jeune femme. Chacun avançant dans un même rythme, parfaitement coordonnée. Le but actuel était de préparé un guerrier à toutes illusions et pièges psychiques lancés par un adversaire afin d'en déjouer les plans. Tant est que, Tsubasa n'agit pas que sur la vues mais aussi sur les quatre autres sens, le bruit des pas, son odeur, tout est reproduit sans aucune imperfection. Les deux êtres sortirent ainsi deux couteau de lancés de leurs mains meurtris et les lancèrent en direction de Vélusia. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que l'illusion avait lancé de vrai couteau alors que le véritable Tsubasa n'avait envoyé que des illusions, par contre, seul l'épée de Tsubasa saura trancher alors que l'illusion se dissipera lors de l'impact. Mais même une fois dissipé, il régnera l'illusion de la douleur, le sens du toucher sera atteint, faisant croire à la jeune femme qu'elle venait effectivement de subir un coup alors qu'il n'en était rien.

A partir de cet instant, elle allait comprendre que c'était du sérieux et qu'elle avait besoin d'un esprit fort et en aucun point naïf, un jugement éclairé afin de décortiquer le vrai du faux. Le jeune homme savait qu'elle possédait un fort caractère et un mental qu'aucun être psychique suffisamment fort ne pourrait pénétrer, c'est une particularité qu'il faut absolument développer dans une armée si l'on ne veut pas que ses soldats croient à des choses qui n’existent pas. L'illusion, bien qu'elle puisse être différenciée, sera difficile à déjouer tout en sachant que la guerrière va se faire attaquer des deux côtés. Comme Tsubasa n'a rien évoqué en début de combat, il peut user de tous les enchantements qu'il veut bien qu'il n'utilisera ses charmes que durant ce laps de temps, il devait savoir si elle déjouerait son plan et arriverait à le repousser. Il était déjà en train d'imaginer plein de coups pervers et sadique dans son esprit tordu et les yeux du garçon ne la quittaient toujours pas. Il l'avait déjà jugé positive sur son agilité et sa rapidité d'action, bien que son jugement puisse être modifié lors du combat. A présent il jauger la puissance de son esprit. Par la suite il verrait comment elle réagirait contre une force soudaine au niveau de sa défense, il enchaînerais sur la puissance de ces coups avec la lance et finirais par l'endurance qui, comme la vitesse et l'agilité, se juge en partie sur le temps de combat.

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Message par Velusia Varam Lun 31 Jan 2011 - 21:56

Mais son instructeur avait oublié un détail : les bottes de Velusia, renforcée en métal, se prolongeait sur les genoux, de sorte à lui éviter des blessures graves à cet endroit. C’était une autre raison du coup violent. Quoiqu’il en soit, Velusia ne pouvait rien ressentir sur ses genoux, puisque ses bottes la protégeait. Quoiqu’il en soit, il avait bien caché son jeu, au moment du coup, un choc métallique s’était fait entendre. Il avait donc une armure sous ses vêtements, c’était toujours bon à savoir. Et heureusement pour lui sans quoi… Mais Velusia ne s’était pas attendu à moins. Elle ne le savait pas, mais n’en était pas surprise non plus. On ne pouvait pas s’attendre à tout, mais ne pas se laisser surprendre par ce qu’on ne savait pas, c’était un point important. Même si parfois, garder son sang-froid n’avait rien d’évident. Son armure était légère, tout comme la sienne. Evidement la jeune femme aurait pu taper plus fort… Mais les intentions et les but de Velusia n’étaient pas forcément ceux des autres. Quoiqu’il en soit, elle ne retenait pas ses coups parce que ce n’était qu’une épreuve plutôt qu’une vraie bataille, ni parce que c’était un enfant. Cela devait faire partie de sa personnalité. Alors le fait que ce garçon instruise en condition réelle ne la déstabiliserait pas, puisqu’elle se battait dans le même esprit. Mais celui-ci sous estimait peut-être un peu trop ses élèves… mais ça n’était pas son problème. Contre son bras gauche, Velusia sentit par le biais du fer l’attaque surprise. Elle ne vit pas le sang sur la main de son instructeur, trop concentrée sur le reste. Ce qui ne voulait pas dire qu’elle n’était pas attentive. Et puis il prit ses distances et effectua une manœuvre que jusqu’alors, Velusia n’avait jamais eu le loisir de combattre. Elle fut surprise, mais ne relâcha pas son sang-froid, sachant à l’avance que cela risquait de lui coûter. Elle n’avait plus un instructeur mais deux. Bien sûr, l’un deux n’était pas réel. L’un des deux. Et les armes ? Sans doute la même chose. Mais le vrai instructeur tenait-il l’arme véritable ? Autant de question qui trouverait bientôt une réponse, mais quant à savoir avec quelle condition… Velusia ne sut discerner les deux, mais plutôt que de se concentrer sur l’un potentiellement dangereux, elle préféra penser que les deux l’était. Ne serait-ce que pour la tromperie, si elle s’attaquait au mauvais, le vrai risquait de pouvoir la tuer. Elle se mit donc en tête qu’elle avait désormais deux ennemis et non plus un. Et comme deux ennemis indépendants, ils l’attaquèrent différemment. La jeune femme coupa leur élan, ou du moins, eut l’idée de le faire : elle laissa glisser la hampe de sa lance pour envoyer un coup circulaire. L’instructeur et son double était à portée, il devrait donc agir vite pour l’éviter. Malgré le poids, qui n’était pas aussi lourd que l’on pouvait le penser, les attaques de Velusia étaient rapides.

Elle prenait toujours tout au sérieux et elle pu bloquer l’un des projectiles en faisant un écart en arrière, le point d’impact –qui était sensé être elle- se retrouva être vers le centre du bouclier. Mais il n’y eut qu’un véritable impact. Son bouclier n’était pas très grand, aussi tout en se protégeant elle put voir d’où provenait le faux poignard. Il s’était dissipé, comme de la fumée qui se serait abattue sur son bouclier. Elle hésita un instant, mais chargea quand même le lanceur, et elle l’espérait, le vrai instructeur. Après tout les adversaires étaient parfois vicieux… Elle connaissait sa réputation… Ce qui pouvait être un handicap, comme un avantage, Velusia le prenait comme une mise en garde. Pendant sa charge, elle avait une fois de plus laisser glisser son emprise sur la hampe, mais cette fois, de façon à tenir la fouche comme une épée. Elle reprit son contact habituel avec son arme. Un esprit fort, Velusia l’avait déjà. Jeune mais déjà passée par tant d’épreuve… En réalité il ne pouvait en être autrement. Elle ne voulait laisser de répit à son adversaire, jouant avec son équilibre et son emprise avec son arme, qui devenait un instant une épée, un bâton ou une lance. Elle pouvait attaquer de façon circulaire, rapprochée, éloignée, ou entre-deux. Si elle ne pouvait l’utiliser à deux mains, son bouclier lui offrait un point d’appuie et une aide pour la parade. Elle pouvait même frapper avec, frappant de front sur des points douloureux. Le mélange des deux était redoutable, mais elle avait mit des années à pouvoir utiliser les deux et plus encore a être efficace. La jeune femme ne parlait pas, ni ne montrait d’émotion, ne voulant laisser aucun interstice dans ce duel.


[Pas d’accent à mon prénom ^^ Désolée pour l’armure des bottes ça ne se voit pas sur ma signature et mon avatar. Ha et a la base, j’avais visé… Plus bas XD Mais ça ne fait rien, je 'navais pas bien précisé.
J’ai pris un peu de liberté, histoire d’avancer un peu.]

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Message par PNJ Mer 2 Fév 2011 - 19:13

Elle s'était assuré sur les deux plans. Elle venait de parer les attaques doublés, les vraies, comme les fausses. Mais pour cela, elle avait du reculer. Que ferait-elle dans de telles circonstances si elle se retrouvait contre un ravin ou un obstacle imposant ? Il devait savoir. Après tout, c'était son rôle de voir de quoi elle était capable selon les situations.
Il détourna enfin le regard, elle devenait un poil plus sérieuse et elle n'avait pas hésité un instant à user de la lame de sa lance ou de son bouclier pour frapper. Il pouvait enfin relâcher sa pression sur ses yeux et se concentrer sur autres choses. Il n'était plus question de lire dans les mouvements de la demoiselle, à présent, il fallait les prédire et la bloquer dans ses mouvements. Elle ne l'avait peut-être pas remarqué, mais depuis le début de cette épreuve, il l'avait poussé petit à petit plus profondément dans la forêt jusqu'à ce que les arbres haut à tronc large laisse place à de long bambou s'élançant vers les cieux. Il fit deux pas en arrière lors de sa dernière attaque dont-elle n'eu aucun mal à riposter.

- "Bien ! J'ai beaucoup apprécié ta manière de te battre, à présent, suis-moi !"

Il s'avança ainsi vers cette forêt de lance vertes et imposantes bien plantés dans le sol en prenant garde de l'envergure qu'offrait l'arme de Velusia, évitant donc de la croiser, préférant la contourner par sécurité. Cela est une prudence, non une peur. On peut être l'un des hommes les plus redoutés, cela ne veut pas dire que l'on doit de s'accorder des moments de laisser aller, encore moins quand un combat n'est pas totalement terminé. Il s'enfonça ainsi entre les cousins proches des joncs, il ne tournait que de peu le dos à sa candidate à l'épreuve. Toujours avoir un œil sur son adversaire.

- "Ici ! Se devrait être bien !"

Il dit ça au centre de cette forêt étrange. Il attendait la réaction de Velusia, se demandant si elle allait entrer dans cette espace. C'est là qu'elle comprendrait certainement que sa lance avait cette grosse faiblesse : celle de devoir être maîtrisé dans un espace large et non restreints comme ici. La multiplicité des bambous permettent le passage de corps humain mais la distance entre eux est relativement faible, tout comme leurs positionnement parfaitement désorganisé et disparate. Elle ne pouvait que venir, même si le lieux lui était défavorable, il voulait savoir comment elle allait réagir. Elle aurait très bien pu couper les grandes herbes robustes, mais il faudrait donc débuter dès le début de cette forêt de peur de ne pouvoir le faire plus tard. En somme, ici les coups de taille ne sont guère utilisables, seul l'estoc compte. Les coups de la pointe d'une lame est plus perforant que tous les autres, et c'est bien ce genre d'attaque qu'il comptait faire subir à la demoiselle. Il se retourna, sans même savoir si elle était là, ses yeux était parfaitement clos. Il avait décidé de s'handicaper, ne pouvant se fier qu'aux bruits. Il se déplaça ainsi vers la possible position de la demoiselle, se servant du bout de son épée comme d'une canne. Un guerrier devait retenir son environnement en un coup d'œil au cas ou il devrait se battre de nuit ou qu'il ait une défaillance visuelle quelconque. Bien sur, on ne peut pas tout retenir du premier coup.
Il rejoignit donc la jeune femme, les yeux bien fermés et une fois à portée de lance, sentit qu'il devait attaquer. S'ensuivit un enchaînement de coups droit et précis visant à la faire tituber ou du moins à la faire réagir. La vitesse de ses coups semblait décupler, ainsi que la force de ses derniers. Il semblait puiser son énergie de ressource encore méconnues. Rien que par le son, il su éviter les coups, même de justesse, si elle en avait donné. Tant est que quelque chose lui érafla la joue. La lance ou un bois de bambou éclaté semblable à des lames acérés ? Il n'aurait su le dire, mais il savait qu'il se battait contre elle.

[Hrp : désolé pour l'accent %) et tu fais bien d'avancer les choses]

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Message par Velusia Varam Lun 7 Fév 2011 - 15:58

Et bien dans d’autres circonstances, Velusia aurait bien trouvé autre chose à faire… Elle n’avait certes pas réponse à tout et cela était impossible, aussi, il y avait une part d’improvisation. Improvisation où elle pouvait mettre les choses de son côté grâce à l’entrainement et l’expérience. QUoiqu’il en soit, pour le contexte présent, elle avait pris la bonne décision. Aucun des deux n’était facile à battre… Ce qui était normal, d’un côté pour les instructeurs qui se devaient d’avoir un certain niveau et d’un autre, les « élèves », le temps d’une épreuve, qui étaient bien sûr sensés êtres assez expérimentés pour prétendre à passer cette épreuve… Velusia n’était pas dupe, entrainée depuis de nombreuses années au combat, elle savait maintenant remarquer une foule de détail et dans l’armée, rien n’était plus normal. Elle ne montrait simplement aucune surprise, ne laissant aucune brèche psychologique face à un adversaire. Ce qui n’était pas toujours simple. Pourtant, la jeune femme se posait beaucoup de question. Elle ne savait pas où il l’emmenait de cette manière, mais de toute façon, elle devrait y aller. Mais ce n’est qu’en arrivant dans la forêt de bambou qu’elle comprit où il venait en venir. Effectivement, elle aurait un sérieux handicap avec sa lance dans un tel endroit… les bambous étaient bien trop résistants pour espérer les briser d’un simple coup de lance, il en faudrait bien plus que cela… Velusia n’avait pas ce qu’on appelait « la main verte », elle ne s’intéressait même que peu aux plantes. Pourtant, elle reconnaissait cette particularité aux bambous, celle d’êtres des plantes puissantes qui ne savaient se briser. On avait déjà vu de violentes tempêtes emporter les arbres les plus grands et les plus vigoureux… Mais jamais un bambou. Au fond, on pouvait dire que quelque part, elle leur enviait cette force. Quel humain pourrait jamais prétendre à ne pouvoir jamais se briser sous la tempête la plus puissante ?

Le duel s’arrêta là un instant. Velusia ne répondit rien, ni n’acquiessa, mais suivit son instructeur. S’il avait apprécié, cela présageait déjà un bon début. Mais maintenant, cela allait être un peu plus compliqué. Elle tenait sa lance la lame en avant, plutôt dirigée vers le sol, mais rien qui n’indiquait une posture agressive. Un port assez passif et sécuritaire, combien de fois n’avait-elle pas faillit blesser quelqu’un en portant la lame vers le haut ? Trop souvent, elle s’y était blessée elle-même plus d’une fois. Ils arrivèrent rapidement « là où se devait être bien », autrement, là où l’extrême rapprochement des bambous l’handicapait le plus. Elle entra dans le lieu, en sachant parfaitement que le prochain duel serait très compliqué. Par chance, la guerre a laquelle elle avait participé ne lui avait pas imposé ce genre d’endroit.
Mais vieux valait ne plus y penser.
Enfin, on n’entrainait pas n’importe comment les soldats de l’armée non plus et elle savait qu’elle devrait utiliser un genre d’attaque qu’elle n’utilisait que peu d’habitude. Ce qui était très bien en un sens ; on avait bien trop tendance à se reposer sur ses acquis et l’habitude et d’en oublier le reste. Et il était bien sûr exclu pour elle de détruire la bambouseraie. Il n’alla pas prévenir de son attaque, mais quelque part, elle s’y attendait. Mais a trop s’attendre, on est surprit. Dans un premier temps, elle para naturellement les attaques grâce à son bouclier, mais bien vite, elle dû prendre une décision : elle ne pouvait pas ici garder à la fois son bouclier et sa lance, il y avait trop peu d’espace pour cela et elle était de toute façon trop gênée des bambous pour conserver les deux. Elle profita d’une accalmie pour repousser son adversaire d’un coup de bouclier peu puissant. Son adversaire éloigné, elle lâcha sans délicatesse le seul objet faisant office de carapace qu’elle avait : son bouclier.

Il avait décidé de s’handicaper, tant mieux… Même s’il était entrainé comme cela, il n’aurait –lui ou aucun autre- les mêmes capacités accrues des autres sens que possédaient les aveugles. Elle alla se dire que pour lui, cela ne serait peut-être pas si handicapant que cela, mais il serait tout de même gêné et cela ne lui rendrait pas un bien grand service. Toujours est-il que pour l’empêcher d’attaquer, elle frappa en croix les bambous tout juste à côté d’eux. Deux jeunes pousses qu’elle avait aperçut rapidement et qui dégringolèrent, tombant de biais. Il était bloqué par une croix de bambous et Velusia put attaquer à l’estoc. Il s’ensuivit plusieurs attaques, où Velusia ne pouvait plus qu’attaquer de front ou de haut vers le bas. Pour ce qui était de parer, elle devait ramener rapidement sa lance jusqu’à elle et parer avec la hampe. Ou sinon, esquiver d’elle-même. Elle reçut plusieurs coups d’épée, dont une entaille à l’avant-bras et à l’épaule opposée. D’une prise en arrière, elle put néanmoins ne pas tomber au sol et se relever d’un tenant. Elle était souple et n’avait pas d’armure lourde. Elle reprit contenance et chargea la lance pointée sur son adversaire.
Pourtant, son instructeur pourrait sentir au dernier moment ou trop tard une anomalie dans cette attaque. Au moment du choc, Velusia avait bondit au dessus de son adversaire, laissant la lance s’écraser contre l’armure dissimulée du garçon. Elle était alors derrière lui, de dos et se retourna de biais juste assez pour donner un conséquent coup de pied dans le dos. Là où il était facile de couper la respiration de son adversaire, le plat du dos, entre les homoplates. Le deuxième coup survint moins d’une seconde plus tard, plus forts, un peu en dessous, au niveau des côtes, là où le dos se pliait le mieux et où il était plus facile de se faire mal. En équilibre un instant sur une main, elle avait lancé une seule attaque sur deux points différents

Trop handicapée, pas assez rapide au milieu de ces plantes... Velusia n’avait pas crainte de laisser sa lance ; elle savait aussi se battre sans arme. Comme tous les « bleus » de l’armée à leur début. Elle avait juste prit soin de toujours pouvoir compter sur ses poings et ses pieds et ce, même si elle était plus redoutable à la lance. Ses bras s'enflammaient, à cause de ses blessures, mais elle ne pouvait y penser maintenant...

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Message par PNJ Jeu 10 Fév 2011 - 23:02

L'épreuve arrivait à sa fin. Mais ce n'était pas pour autant qu'il fallait se relâcher. Comme avait pus le constater le jeune homme, elle pouvait abandonner son arme au profit du corps à corps. Elle ne semblait pas dénuée de tous talents, un bon point quand il s'agit de survivre. Et bien qu'elle arrivait à lui placer des coups, quel avait appliqué à l'aide de stratégie, il n'avait pas aussi mal que cela, il pouvait féliciter son armure légère. Oui ! Ces armures, généralement constitué de cuir et d'un peu de métal léger, servent principalement pour les combats à mains nues ou pour contrer des coups de poignard, voire d'épée courte, mais il ne valait mieux pas s'abandonner dans la suffisance en se disant simplement que cela suffira et qu'aucune lame basque ne pourra passer cette couche de protection. Un simple poignard peut tuer la femme ou l'homme ayant la plus épaisse des armures, il suffit de savoir frapper, viser les points faibles. Aucunes armures n'est sans failles, il y à toujours une zone peu encline à subir des coups, notamment les articulations.

Le jeune homme, après quelques assauts de la demoiselle, se recula de trois pas afin de se tenir à distance respective, les yeux toujours clos. Il retourna son épée bâtarde et la rangea dans son fourreau. L'épée qu'il avait utilisée ici jusqu'alors était une lame plus longue qu'un fauchon mais son envergure était bien moins importante qu'une claymore. De même, on appelle ce genre de lame une épée à une main et demie. Elle peut se maîtriser à une comme à deux mains selon les situations et les évènements qui exige une maîtrise différentes de la lame. Ce genre d'arme blanche, pas très courante en soit car demandant une maîtrise de différentes techniques de combat qui se veulent être adaptables et modifiables selon l'instant, ainsi qu'un pommeau en harmonie avec la poigne de son porteur, est assez redoutables en soit. Tant est que ce n'est pas non plus une arme ultime, comme le reste de ses amies arracheuses d'âme, elle est utilisé pour certaines maîtrises de combat, pas pour d'autre.

Donc ! Après avoir rengainé son outil de mort, le garçon rouvrit les yeux, regarda un peu l'état de la zone ou ils s'étaient battus. Il releva les yeux en fixant la cime des bâtons qui tiraient vers le ciel. Il semblait légèrement guilleret. En soit, il était satisfait. Cette guerrière n'était pas une incompétente et encore moins une incapable. Il reporta son attention sur la jeune femme. A présent qu'il avait testé un peu chacune des facettes de la demoiselle, il lui posa une question en se mettant en garde de combat, les poings légèrement desserré, prêts à attraper quoique ce soit qui puisse l'approcher.

- T-ais-je déjà demandé ce qui comptait le plus pour toi ? Après tout, cela t'est certainement personnel. Dans mon cas je me bats pour protéger un être qui m'est cher, lui offrir une vie simple et facile sans tracas. Qu'elles sont donc tes convictions ? Si tu n'en possèdes aucunes qui te permettent de rester en vie sur cette terre, alors tu ne survivras pas longtemps lors d'une bataille, et ceux, même si tu possède la plus profonde des sagesses et tout le savoir guerrier, quel qu'il fût.

Il n'attendit pas de réponse de la part de la femme. Il n'en voulait pas forcément. Il voulait simplement la faire réfléchir. Dans les premières années au sein de l'armée, on demande au jeunes recrues de ne pas penser, juste d'écouter, de ne pas réfléchir, juste exécuter les ordres. Là ! En ce moment même, il lui expliquait clairement que vivre par le simple fait de suivre les ordres militaires sans une bonne raison ne menait à rien, sauf à la mort. Et voilà comment l'armée crée de la chaire à canon toute fraiche pour la prochaine guerre. Il s'avança vers elle très rapidement. Il ne semblait pas courir, à vraie dire, il ne faisait que des pas simple, mais sa façon de faire le rendait vivace et très véloce, au point ou il semblait laisser derrière lui comme un clone légèrement transparent. Il n'usait d'aucune magie en cet instant actuel, il activait ses sens et usait des limites de son corps pour le pousser dans les profonds retranchements de ses ressources. Il n'était pas épuisé pour autant, mais il faisait cela pour dégager une incroyable source d'énergie qui sortait par tous les pores de sa peau. Ce que certain appellerait chi ou Ying et yang. Ce sont des capacités naturelles de l'homme qui lui permettent de dépasser ses limites, bien que ce genre de techniques à tendance à mettre le corps de l'utilisateur à rude épreuve. Cependant, l'effet de surprise était garantit. Car plus il approchait, plus l'énergie émanant de tout son corps semblait oppresser le monde autour de lui. Ce genre de capacité était la base des maîtrises élémentaires. C'est ainsi que certaines personnes sans don magiques peuvent lire dans l'avenir, déplacer des petites choses, brûler à distance par le déplacement de flux d'énergie, crée une dépression au centre de leurs paumes, comprendre les animaux, guérir une personne, mettre les mains dans le feu sans se brûler, ne ressentir presque aucune douleur ou ne jamais subir la faim jusqu'à la faim de sa vie. La majorité de ces phénomènes paranormaux ne se maîtrisent, pour la plupart, qu'au bout d'années d'entrainement à ressentir sa propre énergie et à l'utiliser comme bon le semble par la personne concerné.
Bien naturellement, Tsubasa n'était pas capable d'utiliser tous ses flux nerveux comme bon lui semblerait, mais suffisamment pour prendre de vitesse la demoiselle. Ses yeux se retrouvaient dans les prunelles de son adversaire, à quelques centimètres de cette dernière. Une lueur pale se profila sur l'œil gauche du garçon. L'avait-elle vu ? Allait-elle comprendre qu'il était aveugle d'un œil ? Il lui tourna autour bien aussi rapidement et envoya son pied au niveau du visage de la demoiselle. Voyons voir son jeu de jambes et ses mouvements. Une série d'assaut s'ensuivis, enchainant parade et coup profilés. Les mains du jeune homme dirigé tels des tranchants au cou, à la taille, au plexus, aux nerfs principaux et aux jugulaires. Il avait un peu de mal à se maintenir, auparavant, elle avait réussi à lui couper la respiration et à le prendre à revers, il avait réussi à surmonter cela mais il s'essoufflait, ne pouvant pas encore reprendre totalement de ce coup posé à ses poumons. Il haletait silencieusement, ne respirant pas assez pour s'oxygéner, cependant, il revenait en arrière parfois pour reprendre son souffle sans le faire transparaitre pour autant, ce qui en soit est très compliqué et épuise deux fois plus vite sa respiration. Cependant, il palliait cela avec sa soudaine vitesse. Bien plus rapide qu'auparavant, il faisait pleuvoir des douzaines de coups et de feintes sur Vélusia, visant les points vitaux, les points du cœur, des nerfs et des méridiens qui parcourent le corps, au nombre de sept. Son but n'était pas de la mettre hors d'état de nuire, bien que cela vienne à lui procurer une certaine satisfaction. Il voulait connaitre ses réactions, savoir comment elle allait réagir à sa vitesse si soudainement accrue et à ses attaques précises. L'issue de l'épreuve était déjà fixé, mais il était toujours bon de se renseigner, pour leurs prochaines rencontres.

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Message par Velusia Varam Lun 14 Fév 2011 - 16:30

Velusia elle, ne pouvait évidement se douter que la fin de l’épreuve approchait et c’était pour cela qu’elle ne relâchait pas l’attention. Il suffisait d’une seconde pour laisser une opportunité à son adversaire… Cela elle ne le savait que trop bien, un guerrier ne devait jamais hésiter. Plus facile à dire qu’à faire en certaines circonstances mais pour l’instant, elle n’était pas dans l’une de celle où les décisions étaient difficiles à prendre. D’ailleurs, elle ne s’était jamais tellement retrouvée dans l’une de ces situations là. Pour l’instant… Le bougre était rapide et Velusia parvenait à parer la plupart des coups. Pas tous cependant, mais elle tenait encore debout. Au moins, elle esquivait les coups les plus dangereux, c’était déjà ça. Hélas, ses brassards ne protégeaient aucunement ses mains et la douleur se fit rapidement sentir. Mais elle savait encaisser, depuis le temps, elle en avait eu pour l’apprendre. Puis son instructeur recula subitement et contrairement à toute attente, rangea son épée. Terminé ? Velusia en doutait… Elle ne baissa pas sa garde. Il semblait constater l’endroit et les éventuels dégâts sur la zone de combat. Velusia, lorsqu’il lui posa sa question, était assez surprise même si elle ne le montrait pas. Une drôle de question… Pourquoi se battait-elle ? Velusia ne pouvait rien répondre. Elle se battait pour sa nation, ça, c’était clair. Mais pour ce qui était de la question des êtres chers, cette question arrivait bien trop tard… Elle ne répondit pas à la question, comme il l’avait dit, c’était personnel et il venait de mettre les pieds dans le plat. La seule chose qu’elle n’avait pas perdue lors de la dernière guerre était sa vie et sa nation. Tout le reste… Son frère qui aurait mieux fait d’aller effectuer ses recherches ailleurs, Nidorino, Démolosse, Arcanin, Grahyena et Gardevoir… mais ça n’avait plus d’importance maintenant. Il lui restait Nalcia, c’était suffisant. Il s’approcha ensuite d’elle, mais elle ne se laissa pas impressionner et même si elle était toujours méfiante, elle n’en laissa rien paraître.

Velusia n’avait pas vu que son instructeur était borgne, elle s’en serait peut-être rendue compte dans d’autres circonstances, mais à vrai dire, était-ce réellement important maintenant ? D’autant qu’il n’avait pas l’air gêné plus que ça par son handicap. Le coup vicieux arriva, comme elle s’y attendait. Elle croisa les bras et coinça sa cheville avant de la saisir et de faire en sorte de le déséquilibrer, le mieux étant, de l’envoyer au sol. Elle remarqua cependant qu’il ne semblait pas donner de toute sa mesure, le coup de pied dans la colonne avait dû faire son effet, c’est que ça pouvait durer un petit moment… Autant en profiter ! Mais il restait rapide et elle ne devait pas se déconcentrer. Ses brassards lui servirent pour parer les coups violents qu’il lui portait. Mais la jeune femme n’y allait pas non plus de main morte. Elle-même pouvait viser les tempes, la nuque, l’estomac, ou autres points sensibles plus ou moins basses sur sa personne. Les chevilles étaient aussi une bonne cible, sans doute pas pour tuer, mais une fois amoindrit au sol, il serait hors d’état de nuire, comme on le disait si bien avec délicatesse. A une vitesse qu’elle n’avait pas, Velusia restait prudente et jouait sur sa prévoyance et sur le recul, elle ne craignait de reculer pour mieux le charger après éviter quelques coups. Mais elle n’avait pas beaucoup de marge d’action, car elle rencontrait ce cas de figure pour la première fois à vrai dire… Lorsque ce duel serait terminé, ou plutôt, cette épreuve, elle aurait le temps d’analyser tout cela calmement. Et la prochaine fois, s’en sortirait mieux que cela. La soldat prit de nombreux coups, essentiellement dans les côtes et les bras. Elle en reçut un en plein estomac qui lui coupa le souffle d’un trait. Mais elle pallia en résistant à la douleur et en retenant sa respiration. Velusia répliqua en frappant aux tempes.

Elle était plus à l’aise avec une arme à la main et son arme de prédilection était sa lance, c’était certain. En tout cas, elle savait d’ore et déjà ce qui lui restait à faire dans les jours suivants… Puisqu’elle se prenait de plein fouet ses points faibles, il n’était pas très difficile de les identifier. Elle n’avait plus qu’à remédier à cela…

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Message par PNJ Mer 23 Fév 2011 - 18:43

- "C'est bon !"

Le jeune homme mis fin à ses assauts, instantanément. Il recula de trois pas, toujours bien en face de la demoiselle. Ses yeux mordorés la fixaient comme pour la jauger, encore une fois. Il la repassait en revue. Il était satisfait de la prestance de la disciple. Elle lui avait offert un beau divertissement et une belle maîtrise à la fois d'elle-même et des armes. Il releva légèrement la tête et lui lança un dernier regard avant de marcher en sa direction, passant à côté d'elle. Il s’arrêta à la gauche de Vélusia, épaule à épaule.

- "Ton épreuve est validée ! Tu devrais recevoir un courrier sous peu, ainsi qu'une monture, tu peux la choisir ou bien l'avoir au hasard. Tant est que tu est libre de faire ce que tu veux à présent, tu est officiellement maître des lames. Dit-il sur son ton le plus simple qu'il soit.
Sur ce !"

Il reprit sa marche silencieuse et disparu bien assez tôt. Vélusia ne risquerait pas de le rencontrer une nouvelle fois, sauf si elle comptait trahir les nalciens. Cela étant, elle venait de passer l'épreuve avec brio et elle pouvait dès à présent réclamer les droits qui suivent son nouveau rang.

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