Re: [ Clos ] [Event 5G] Un monde mystérieux ? [Lilanthe / Daisuke]

[PNJ]

Décidément, les humains étaient des créatures bien fragiles et peu endurantes. Les griffes du dragon azur étaient meurtrières, et personne ne semblait en réchapper. Bizarrement, il y avait un étrange mouvement dans les rangs. Comme quelqu'un qui était en train de les détruire de l'intérieur. Il trouva ça plutôt étrange mais n'en tint pas compte et continua son massacre en poussant des grondements furieux. Il n'avait guère besoin d'aide, et n'était pas responsable des dégâts infligés. Ces stupides créatures n'avaient qu'à aller s'abriter, et ne pas se croire tout puissant, si elles voulaient être sauves. Au bout de quelques minutes, il se releva, convaincu d'en avoir fini. Pourtant, c'était loin d'être le cas. Une fille sembla l'appeler, lui demandant de faire attention. Il la jugea bien présomptueuse, d'oser ainsi s'adresser à lui, mais n'en dit pas plus et jeta quand même un vague coup d'oeil dans la direction indiquée. Puis, en voyant la construction se dresser, il eut un rire, semblable à un coup de tonnerre, et il plongea vers le sol. Il zigzagua un peu, afin de ne pas pouvoir être correctement visé, et se retrouva en quelques secondes face à l'arme. Une fois devant, il se redressa, leva son poing et l'abattit avec force sur la structure, qui se brisa, des morceaux de bois tombant au sol, écrasant certains humains. Il ne s'éloigna pas pour autant et fit crépiter son corps, avant de projeter une centaine d'éclairs aux alentours, tuant à coup sûr la plupart des humains présents et hostiles à son égard. Il se redressa, vaguement songeur, et une idée folle lui traversa l'esprit. Sans un regard pour la blonde qui l'avait aidé -il n'avait pas franchement eu besoin d'aide, en réalité- il fila sur les traces des deux fuyards. Ce trio n'avait pas voulu l'affronter. Il pourrait donc tenter d'obtenir des réponses sur l'objectif qu'ils poursuivaient tous en venant ici. Et une fois qu'il avait ses réponses, rien ne l'empêchait de les griller un bon coup, pour être certain de leur silence.

Il zigzagua à travers les arbres à une vitesse folle, en brisant quelques-uns de mouvement de queue maladroit. Puis il retrouva leur trace. Il les devança, se plaça face à eux, et les prit chacun entre ses griffes, avant de les jeter sur le lieu du combat. Ils allaient tous avoir une petite discussion. Il jeta tout le monde dans l'eau, avant de poser sa propre patte dans la rivière. Il les tenait, tout était bon, normalement...

« PUISQUE VOUS AVEZ EU L'INTELLIGENCE DE NE PAS VOUS EN PRENDRE A MOI, JE NE VOUS TUERAI PAS TOUT DE SUITE... QU'EST-CE QUE DES HUMAINS, ETRANGERS DE CES TERRES, FONT ICI ?! POURQUOI ÊTES-VOUS LA ?! QUEL EST VOTRE BUT ? JE VOUS CONSEILLE DE REPONDRE, ET DE NE PAS TENTER DE FUIR, SINON, VOUS ME SERVIREZ D'ENTREE POUR MON DEJEUNER ! JE PEUX VOUS GRILLER SUR PLACE, PUISQUE VOUS AVEZ TOUS LES PIEDS DANS L'EAU, ET QUE JE SUIS L'UN DES DIEUX DE FOUDRE... ALORS REPONDEZ-MOI, POURQUOI VOUS NE RETOURNEZ PAS CHEZ VOUS, QUE VENEZ VOUS FAIRE ICI, QUE CHERCHEZ-VOUS?! »

La bête semblait furieuse, et elle sentait qu'elle ne posait pas les bonnes questions comme il fallait. Décidément, elle était loin d'être aussi calme que ses frères, et pour une fois, elle enviait légèrement leur sang-froid. Obtenir des informations sur les intentions de ces hommes pouvait être une bonne chose. Ainsi, ils pourraient tous mieux évaluer la menace exacte qu'ils étaient pour ces terres paisibles. Et ils pourraient bien plus facilement contrecarrer leurs plans, si besoin était.

[Bon, eh bien j'espère que vous vous en sortirez jeunes gens, je vous souhaite bon courage ! Et bon sang, qu'est-ce que l'image a mal rendu au post précédent TT]

[Daisuke Nianfeng]

Le garçon se sentit soudainement voler, et pourtant, il n'était pas sur le Drattak de son père. Non ! Ses pieds battaient dans les airs et il ne pus s’empêcher de se dire qu'il allait s'écraser et mourir ici. Il se vit soudainement lancer en arrière, atterrissant assez violemment dans l'eau, faisant une à deux pirouettes totalement inattendue et non voulue avant de s'étaler de tout son long dans le fond de rivière.
Recouvert de boue, de saleté et surtout particulièrement mouillé, il hésitait à bouger, se demandant simplement si tous les os de son corps ne s'étaient pas briser avec cet impact. Il ne pouvait pas rester la tête dans ce fond d'eau sinon il allait se noyer dans même pas une dizaine de centimètres d'élément aqueux. Mais son corps le faisait souffrir de partout et ne semblait plus répondre. Il devait avoir des membres avec des angles intéressant et peu commun certainement.
Il fut quand même tiré hors de l'eau, pris encore par le col de sa tunique, mais cette fois, ce n'était pas le dieu, il s'agissait de Granbbul. L'Arcanin vint soutenir le jeune homme, passant sa tête sous une de ses aisselles avant de s'accroupir. Bully finit de poser le garçon en travers du dos du chien tigre, s'assurant qu'il pouvait tenir ainsi. Son corps souffrait quelques peu le martyr mais ne semblait pas en mauvais état, sauf peut être son bras gauche qui commençait à gonfler. La souffrance signifiait qu'il était toujours en vie, et après une sorte de déclic, revenant à la réalité, les doigts de sa main droite tressaillirent légèrement. C'était moins grave que ce qu'il croyait... enfin...
Il n'y avait qu'à voir le Démolosse ayant retroussé tellement les babines qu'il y aurait de la place pour une seconde rangé de dent sur le côté. Son corps fumé de toutes parts et ses yeux laissait s'échapper une fumée rouge sombre. Sa queue fourchue battait violemment l'air, comme si elle s'attendait à découper tout et n'importe quoi. Les parties osseuses qui ressortaient de son corps, le plexus, des côtés et certains métacarpiens, semblaient luire et appeler le reste des os à devenir externe pour faire une armure complète en os. Les cornes de l'animal se recourbèrent soudainement, formant deux S particulièrement long. Des pointes poussèrent sur les protubérances osseuses et le poil de la bête s'étoffa. Sifaer montrait sa réelle personnalité. Son type Ténèbres primant sur le type feu.
Cependant, il n'y avait pas que lui qui tendait à protéger et à faire face, peu importe la puissance de l'adversaire, non, il y avait aussi le dragon qui s'était positionné sur le sol, protégeant tout le monde de son corps, ses longues pattes et son ventre formant un plafond de 1.8 mètres de hauteurs pour un corps épais de 2 et un coup suivis d'une tête aux arrêtes bourdonnantes de 1.5m, pour un total de 5.3 mètres de hauteur.
La bouche ouverte, un feu nourrissant des flammes bleu jaunes en son sein. Les excroissances de sa tête s'était déployé, révélant trois paires de piques aussi acérés que des lames de rasoirs, les ailes épaisse s’écartèrent et triplèrent d'envergure, jusqu'alors toujours presque replié, même pour voler. D'une seule longueur d'os, les doigts allongés pour devenir des tuteurs à une toile extensible, les ailes découvrirent ainsi une paire d'aile composé de cinq longs et fin tendeurs en os recouvert de la toile de peau. Des ailes de dragons.
La queue battit l'air et sembla entourer le jeune homme alors que les pattes griffues de l'animal écrasèrent un peu plus le sol, le faisant éclater aux quatre appuis.

— Sifaer... Drudru... ne faites rien d'idiot...

La queue du Démolosse battit tout autour de lui l'eau, il n'attendait qu’une chose, c'était que ce dieu attaque pour se lancer à l'assaut. Il n'était pas en position pour écouter qui que ce soit, il n'avait qu'un désir de mener à bien sa mission : protéger le petit homme, rien de plus. Tel un fouet, son appendice caudale frapper l'eau avec violence et avec vitesse. S'il tentait ne serait-ce que de faire une décharge, il ferait s'élever, par simple fouettement, des trombes d'eau et se lancerait à l'attaque sauvage de ce dieu afin de le déchoir de son statut. Son corps était en train de faire ressortir ses os, et son crane s'était déjà recouvert d'une plaque d'os alors que de nouvelles côtes commençait à crée une armure articulé sur le dos de la bête. Le pelage de son corps, ébouriffé et doublé, ses épaules et son cou était les plus velus, lui donnant l'apparence d'un démon satire, un faune ou quand bien même d'une créature possédant un bustier de chèvre. Il n'était pas apte à écouter ce qui l'entourait, tout ce qui voulait, c'était défouler sa colère sur quelque chose, et notamment ce dieu. Il ne pensait même pas à vaincre ou gagner, juste à se battre, sans vouloir une véritable issue, il voulait simplement détruire sans état d'âme.

[Jiyuu]

Lilianthe semblait avoir prit son parti, prenant un malin plaisir à servir de prêtre au monstre qui avait débarqué au-dessus de leur tête et qui avait déjà presque tué toute créature vivante des environs. Jiyuu ne chercha pas à en savoir plus. Si elle ne voulait pas venir avec elle et Daisuke, c’était son choix. La jeune chevaucheuse du vent allait sauter pour prendre son envol jusqu’au moment où elle sentit un changement dans les courants d’air qui l’entouraient.

Elle n’eut pas le temps de réagir que soudain, le diable qu’ils voulaient laissé derrière eux se retrouva devant. La demoiselle eut un haut le cœur, prise d’une brusque peur, et n’eut pas le temps de se ressaisir qu’elle sentit des pinces la saisir et la serrer. Instinctivement, elle essaya de défaire l’étreinte qui la tenait de ses mains, paniquant plus à chaque dixième de secondes qui s’écoulait. Le monde autour d’elle devenait noir, il n’y avait rien d’autre qu’elle et que ces griffes qui la retenaient prisonnière. En réalité, elle ne savait même plus à qui appartenait cette patte, et elle n’en avait que faire. Elle se débattait, complétement terrorisée, ses membres tremblant et son angoisse la faisant plonger dans une transe et plus en plus sordide.

Heureusement pour elle, l’étau la relâcha vite, à peine quelques secondes plus tard, même si Jiyuu aurait juré que son emprisonnement avait duré des années. Encore sous le choc, elle ne chercha même pas à comprendre ce qui se passait et pourquoi elle avait été projetée si violemment sur la rivière. Quand elle recommença à reprendre ses esprits, que le monde regagnait ses couleurs, elle était plongée dans l’eau à quelques pas du Gyrados que Lilianthe avait si crûment maltraitée. Elle se redressa sur ses fesses, assise, ses membres tremblant encore. Ce fut les courants de l’eau qui la ressaisirent, quand elle sentit un mouvement tout proche d’elle. Juste à côté, un des gardiens du garçon l’aidait à se sortir de là. Visiblement, il avait eu droit au même traitement qu’elle.

Puis le dragon de malheur se planta devant les deux personnes qu’il avait heurtées, et prit la parole en leur hurlant dessus. Le son de sa voix était si violent que Jiyuu se protégea les oreilles grâce aux paumes de ses mains, fermant les yeux, et sentait le ton résonner en elle comme si elle était une grosse cloche creuse. Quand il se tut, la demoiselle tenta de se redresser d’avantage, mais sans grand succès. Comprenant que ses muscles refusaient de lui répondre, elle abandonna la tentative, cherchant ce qu’elle pouvait faire d’autre.

Sur la berge, le Herugaa du petit garçon avait perdu patience avec cette bête, et était en train de subir un transformation lente et inquiétante. Il devenait terrifiant physiquement, développant une aura sombre qui alarma Jiyuu. Daisuke essaya de stopper la procédure, mais sa tentative tomba à l’eau avant même qu’il n’eut prononcé les premiers mots. Le chien ne l’écouterait pas.

De ce que Jiyuu avait pu observer jusqu’à présent, ces quatre grandes bêtes étaient là pour défendre le garçon, sans pour autant se laisser guider pas lui. Le pokémon sombre voulait sans doute le protéger du monstre, mais même s’il se lançait dans cet état dans la bataille, il risquait fort de la perdre, et de mettre le garçon en danger aussi, le dragon ne laisserait sans doute pas une attaque contre lui rester impunie.

Pour éviter ce scénario désastreux, il fallait protéger le garçon. Il ne fallait pas que l’autre pokémon devenu démon attaque. Ne suivant que son courage, la Nalcienne se leva pour se poser devant Daisuke, le protégeant de son propre corps. Elle tremblait de partout, avait le souffle lourd mais ne se laissa pas démonter pour autant. En tout cas, pas tout de suite. Elle avait du pain sur la planche. Pour détourner l’attention du monstre vers elle, elle ne voyait pas de meilleure solution que de répondre aux questions qu’avait posé la bête. Et si le chien attaquait quand même, elle était prête à lui lancer une violente bourrasque pour l’en empêcher ; elle préférait que le chien s’en prenne à elle qu’au monstre, car dans le premier cas, la garçon avait beaucoup plus de chance de s’en sortir.

D’abord, il leur avait promis de les épargner pour l’instant, s’ils répondaient. Ensuite, il leur demanda qui ils étaient, d’où il venait, et ce qu’ils faisaient ici. En soit, toutes ses demandes étaient parfaitement légitimes, et Jiyuu comprenait d’avantage la haine et colère qui l’envahissait. L’ignorance était une grande torture, et il était vrai que c’était eux les intrus de ce monde, pas le contraire.

La fille leva les yeux vers le monstre, ouvrit la bouche à plusieurs reprises sans réussir à en faire sortir le moindre son. Serrant les dents, elle maudit son infirmité, et tenta de se concentrer. Finalement, elle réussit à prendre la parole, ses mots prenant de plus en plus de force et de confiance au fur et à mesure qu’elle parlait.

« Grand dragon, nous sommes certes des étrangers à votre terre, mais c’est votre continent qui est étrangers au notre ! Il a apparu il y a quelques temps au-dessus de nos têtes, et ce n’est rien de plus que la curiosité qui nous a poussé à venir ici. Notre but est simplement de comprendre et apprendre, nous ne voulons aucun mal à ce pays que nous trouvons déjà extraordinaire et grandiose. Si nous avons empiété sur vos territoires par mégardes, nous en sommes profondément désolée, et ne cherchions aucunement à vous manquer de respect. Nos intentions sont entièrement pacifiques, soyez en assuré, personne ici ne cherche à faire du mal à votre contrée ! »

Elle parlait en son nom et en celui de Daisuke, même si elle ignorait totalement dans le fond pourquoi le garçon voyageait sur cette terre. Pour l’instant, ce n’était pas le plus important. Ils devaient d’abord se dépatouiller de cette situation, et ce n’était pas une partie gagnée d’avance, au contraire. Elle n'avait pas cherché à défendre Lilianthe, qui semblait déjà avoir une sorte de protection de la part du dragon d'une certaine manière ; s'il l’ignorait, il ne lui ferait rien, par définition.

La fille fixa le monstre de ses grands yeux perlés, essayant de traduire par leur biais toute la sincérité et véracité de son discours. On lui avait souvent dit qu’elle avait le don d’apaiser les mœurs les plus violentes, mais elle ne s’était jamais retrouvé dans une telle situation, et doutait de sa capacité à résoudre l’affaire. Déjà, son corps la trahissait encore, elle manqua à plusieurs reprises de perdre son équilibre et de plonger à nouveau dans l’eau. Restant haute du mieux qu’elle pouvait sans chercher à défier le dragon, se voulant humble, elle attendit la réponse de son interlocuteur, sentant qu’à chaque seconde qui s’écoulait, leurs chances d’en sortir indemne diminuaient.

[Konari]

Elle avait prévenu le légendaire à temps qui se tourna pour détruire l’arme en question. Mais bizarrement, Lilanthe trouvait que cela sentait le roussi, sans mauvais jeu de mot… Que dire, c’était plus du ressentit qu’autre chose, n’allait-elle pas avoir du mal à le convaincre, bien qu’elle ait essayé de le défendre et de prendre son partit, qu’ils n’étaient pas là pour envahir ? La situation tournait mal et le coup de museau que lui donna le Feunard la décida. Après tout, tout cela n’était pas sa bataille, elle n’était pas là pour ça. Lilanthe n’attendit donc pas et se laissa glisser derrière le rocher qu’elle avait prit en bouclier, la légère pente l’emmena assez loin et elle se laissa tomber en bas, puis dans un fossé, se releva, et se mit à courir, à moitié courbée, utilisant autant la discrétion que la vitesse.. Elle ne jeta aucunement un regard vers les deux autres et accéléra l’allure quand elle entendit la bête crier. Si il y avait bien une chose qui donnait des ailes, c’était la perspective de finir en croquette pour Pokémon et devenir une croquette n’était pas le statut le plus facile pour retrouver ce qu’elle avait perdu et retourner chez elle… Lilanthe était rapide, assez pour être déjà loin quand l’étrange Pokémon se retourna sur les deux autres, c’est du moins ce qu’elle en conclut, quand elle l’entendit hurler après eux. Un DES dieux de la foudre ? C’était intéressant ça non ? Un autre après Electhor, ou un autre après ceux que personne ne connaissait encore ? Dans tous les cas, la seule chose que retint Lilanthe était que rien sur cette terre ne semblait vraiment hospitalière et surtout pas leur dieu. Certes à Flamen on aimait combattre et on possédait d’ailleurs un magnifique Colisée, mais quand même… On savait aussi se tenir. Mal élevé ! Pour ce qui était des deux autres, tout ce qu’ils purent voir, c’était qu’après l’attaque de la créature sur eux, Lilanthe ne semblait plus présente et soit avait mystérieusement disparu, soit avait été tuée avec les autres. Mais non, la jeune fille avait joué les esprits fugaces, fuyant la bataille avec une rapidité et invisibilité –on pouvait le dire ça- hors norme. Quand il fallait sauver sa vie, on n’était prêt a faire tout ce qu’il fallait et elle n’avait pas la puissance magique nécessaire pour tomber le monstre et d’ailleurs, sa mana était à sec.

Dans un grand bond, elle tomba trois secondes plus tard dans un tas de feuille et de mousse et fut rejointe par le Feunard, qui ne l’avait pas quittée d’une semelle. Ce n’était pas de la lâcheté de fuir, c’était juste de l’intelligence de se garder en vie quand on n’en avait l’occasion que de se perdre dans un combat inutile. Et sans issu. Lilanthe se releva et continua sa course, car si elle était o.u.m, en revanche elle avait encore toute son endurance et ne comptait pas rester juste là. Elle avait attérit dans une forêt et emprunta tout bêtement le sentier. Ce n’était certes pas facile de courir sur un sentier forestier mais c’était encore le meilleur moyen de ne pas se perdre un peu plus. Bien oui à la base, elle ne savait pas où elle était alors… Dans tous les cas, on voyait bien que la jeune demoiselle avait subit l’entrainement rude des randonnées et des courses folles dans les montagnes, pour les mission ou fuir les éboulements elle ne perdait ni son souffle ni son agilité. Elle croisa quelques Pokémon qui dégagèrent de son chemin en un écart alors qu’elle ne leur prêtait pas la moindre attention, pas plus que le Feunard qui était passé devant et dont les neuf queues ondulaient gracieusement derrière lui. Pour se donner plus d’entrain, elle se prit au jeu de le rattraper et gagner quelques mètres, mais guère plus : il était trop rapide et avait quatre pattes lui. Mais ça n’avait aucune importance pour l’instant, tout ce qui comptait était de mettre le plus de distance possible entre eux et le monstre et cela, avec une rapidité et une intelligence de survie incroyable. Lilanthe eut rapidement chaud, mais sa tenue fine quoique complète ne l’entrava pas, elle avait son petit débardeur noir et vert et son short noire, sa ceinture verte volant derrière elle. A la rigueur, seules ses chaussettes hautes et ses bottes la gênait, mais dans d’autres circonstances, elles étaient bien utile. Le Feunard sauta et deux mètres derrière Lilanthe l’imita sans se poser de question puis s’arrêta brusquement.

« Attend ! Regarde la rivière, si on suit son courant, on arrivera sûrement près d’une ville. Viens ! »

Le Feunard bifurqua à 90° et la suivit, Lilanthe avait probablement raison… Les humains ne s’établissaient jamais loin d’un point d’eau. Comme les abords de la rivière devenaient moussus et glissant, la jeune fille préféra courir dans l’eau, ignorant les galets et les cailloux qui menaçaient son équilibre à chaque instant et d’ailleurs, elle tomba plusieurs fois et s’écorcha mains et genoux, mais se releva à chaque fois pour reprendre sa course. C’était une véritable épreuve d’endurance et de volonté, car elle ne devait ni freiner son allure, ni se laisser avoir par la fatigue, elle n’avait pas le choix… Elle devait être très loin maintenant et protégée par cette immense forêt car même si le dieu s’était rendu compte de son absence, il n’avait aucune idée ni aucun moyen de la retrouver. Pas dans une forêt si grande… Et puis il ne fallait pas charier, ce n’était qu’un Pokémon et les animaux ne comprenaient pas vraiment les humains, à moins de vivre avec. Et le contraire était aussi vrai. Dans tous les cas, cela faisait deux heures que la jeune fille fuyait aussi vite que l’ombre de son Feunard lorsque la forêt prit fin, qu’un ravin se dessina devant elle et qu’elle vit une ville, nichée près d’une falaise, d’une cascade et au dessus d’un lac. Pour y aller, des ponts avaient été reliés sur des petits îlots flottants. Lilanthe n’avait aucun remords d’avoir planté là les deux autres et elle ne ferait pas demi-tour maintenant qu’elle avait une ville. Lilanthe s’était arrêtée et reprenait son souffle. Maintenant que l’adrénaline ne faisait plus son office, la jeune fille commença à ressentir une grande fatigue et la douleur dans les jambes et un peu partout.

« Attend… On sait jamais… SI on a été suivis… On va rester là un peu. » Dit Lilanthe en cherchant son souffle. « On ira ensuite. » Dit-elle en une seule fois après avoir déglutit.

Le Feunard lui aussi était à bout de souffle et il se coucha. Pour Lilanthe, elle resta assise un moment, et lorsqu’ils furent reposés et certains de ne pas avoir été suivit, elle s’engagea sur le pont, vers cette ville si bizarre, mais qui pourtant les abriterait. Il n’y avait plus qu’à espérer que les humains étaient plus accueillants que les Pokémon…


[Clos pour moi et merci pour ce rp ^^ *saute sur celui de Trellia pour tout finir a temps*]

[PNJ]

Le dragon de foudre écouta leurs propos, sans rien dire. Il regarda les deux Pokémon du jeune homme prendre une forme plus inquiétante et gronda dans leurs directions. Il était une divinité, un Dieu, un être qui ne pouvait être déchu que par ses semblables et ces créatures ne lui feraient rien. Il capta les sons, les intentions qui résidaient dans la demoiselle aux cheveux clairs. Elle semblait sincère et vraiment inoffensive. Peut-être devait il les croire... Il allait attendre la réponse de la blonde lorsqu'il constata qu'elle lui avait filé sous le museau. Aussitôt, sa fureur remonta en lui et il poussa un autre hurlement de large, libérant des éclairs vers le ciel, qui s'assombrit. Il posa des yeux furibonds sur les deux humains qui étaient restés devant lui.

« VOUS !... VOUS N'ÊTES DONC QUE DES LÂCHES JUSTE BON A IMPLORER POUR VOTRE SURVIE SANS SE SOUCIER DES AUTRES ?! C'EST BIEN CELA ! VOUS NE MERITEZ PAS DE VIVRE, NI MÊME D'EXPLORER CES TERRES ! QUI VOUS DIT QUE CA N'EST PAS VOTRE PAYS QUI S'EST DEPLACE DANS NOTRE MONDE, HEIN ?! QUI ME DIT QUE CE NE SONT PAS VOUS LES ETRANGERS ?! JE VAIS VOUS FAIRE LA PEAU ! »

Il se pencha vers eux, les crocs découverts, prêt à les boulotter sans plus de cérémonie...

« FULGURIS, ATTENDS ! »

Le dragon se retourna, pour voir apparaître un fauve à la fourrure orangée. La créature volante l'observa, l'air furieux.

« DEMETEROS ! POURQUOI VIENS-TU M'INTERROMPRE ?! »
« JE NE PENSE PAS QUE TUER CES HUMAINS SOIENT LA SOLUTION... NOUS DEVONS CERTES NOUS DEFENDRE, MAIS S'ILS SONT INOFFENSIFS, IL NE SERT A RIEN DE LES TUER, CA NE FERA QU'ENGENDRER DES CONFLITS. NOUS AVONS DECOUVERT D'AUTRES CONTREES, IL NE FAUT PAS CREER DES GUERRES... »

Le fauve s'approcha des deux humains, ses yeux d'or les fixant. Il esquissa un petit sourire et leur dit, avec sa voix puissante, mais douce.

« VOUS POUVEZ RENTRER CHEZ VOUS. JE VEILLERAI A CE QU'IL NE VOUS SOIT FAIT AUCUN MAL... JE M'EXCUSE POUR L'ATTITUDE AGRESSIVE A VOTRE EGARD, CONTRAIREMENT A CERTAINS DE VOS SEMBLABLES, VOUS SEMBLEZ PLUTOT PACIFIQUES... »

Il se retourna vers son confrère dragon, et lui fit signe. Il était temps de partir et de les laisser tranquille. Le dragon poussa un grondement.

« DEMETEROS, TA CROYANCE EN L'ÊTRE HUMAIN NOUS PERDRA TOUS UN JOUR... »
« PEUT-ÊTRE... ET DANS CE CAS LA, ESPERONS QUE CE JOUR VIENNE LE PLUS TARD POSSIBLE... »

[Daisuke Nianfeng]

Le dieu venait de partir en compagnie d'un de ses frères... ce qui n’empêcha pas le gamin de tomber par terre, à moitié apeuré. Il devait avoir au moins deux côtes brisé et le bras brisé... ou au moins luxé, il n'en savait rien, il avait mal, c'était tout ce qu'il pouvait dire. Tel des poignards s'enfonçant dans ses chairs, le jeune homme devait se relever quand même, il ne pouvait pas rester les pieds dans l'eau, bêtement.
Quand à ses protecteurs, tous se calmèrent et reprirent une allure plus conventionnelle. Cette fille avait failli causer leurs morts, ils lui avaient proposaient de s'en aller pour survivre, elle ne les avait pas suivis. Au contraire, elle les a abandonnées sans avoir demandé s'ils souhaitaient la suivre. Il y avait un monde entre sa mentalité et celle des deux jeunes gens, ils pensaient au groupe et à la vie de tous avant de penser à eux.
Il se laissa tirer en direction de l'autre demoiselle, un œil fermé, le sang qui coulait d'une simple coupure sur son front suffisait à l'aveugler d'un de ses globes oculaires. Les blessures à la tête sont vraiment trop abondantes en liquide vital, surtout quand il s'agit du front.
Il devait paraitre bien mal en point, se tenant les côtes du bras qui commençaient déjà légèrement à gonfler. L'autre enserrait le coup du chien de son père, avançant d'un pas légèrement claudiquant, ses côtes brisé lui défouraillant un peu plus les entrailles.

— Merci... euh... je me souviens pas de ton prénom... désolé

Lui avait-elle seulement donné ? Dans tout les cas, qu'elle le lui ais dit ou pas, le choc d'avoir failli mourir lui avait fait légèrement oublier le monde et tous les évènements alentours dans laps de temps de 5 à 10 minute. Il s'étonna un instant de voir le Granbull avec une boule de coton en bouche et un Leviator sur la berge.
Tout revins assez vite, mais il lui fallut un temps pour accorder que tout cela ce soit réellement déroulé. Décidément, il ne revenait pas d'avoir survécu de situation critique en situation critique. Il était entier, juste un peu cassé à l'intérieur.
Il ne savait pas quoi faire, pas question de redescendre sur Erasia dans cet état, il devait au moins guérir avant de retourner à sa terre natale. Comment allait-il survivre. Surtout que la jeune fille allait très certainement retourner elle aussi dans les terres basse, enfin, peut-être.

— Pardon... mais... est-ce que... tu comptes repartir en bas ?

[Hrp : Petit merdique mais je te laisse enchainer et après, qui commence le rp ?]

[Jiyuu]

Dans un premier temps, le dragon sembla assimiler ses informations et se calmer ne serait-ce qu’un peu, avant de tomber dans une colère encore plus effroyable que précédemment. Jiyuu se préparait à courir sur le garçon pour le tirer de là avant de le trainer pour tenter de s’enfuir, comprenant que cette fois-ci, elle ne pouvait rien tenter pour apaiser sa colère. Elle n’était pas sûre d’arriver à le semer, et pensait même que ses chances, accompagnée du garçon, étaient très réduite, mais à causes désespérées actes désespérés, elle pourrait au moins partir l’esprit plus tranquille, consciente qu’elle aurait fait ce qu’elle pouvait pour tirer tout le monde d’affaire.
Même si… elle ne voulait pas partir… il lui restait tant de chose à faire…

Elle s’était approchée de Daisuke et allait le saisir fermement par le poignet sans lui demander son avis quand une autre voix gronda, interrompant le dieu qui les avait attaqué. Se figeant, la jeune femme observa les monstres alors qu’elles débattaient sur le sort des humains, celle à la fourrure orange semblant avoir le dessus sur l’autre. La chevaucheuse du vent tremblait encore, sa respiration irrégulière et assez faible. Finalement, la bête orange se tourna vers eux, et d’un calme rassurant, il leur certifia qu’ils étaient libres de partir. Jiyuu, la gorge encore trop nouée pour parler, s’inclina respectueusement devant la créature, essayant de faire passer sa reconnaissance par un autre biais que celui du langage. Ils s’éloignèrent enfin, laissant derrière eux un paysage dévasté et deux humains traumatisés.

Le garçon perdit équilibre et tomba à nouveau dans l’eau, arrachant un petit cri à la demoiselle qui avait esquissé trop tard un mouvement pour tenter de l’empêcher de s’écrouler. Cette expérience l’avait énormément fatiguée, et elle en avait perdu ses réflexes les plus élémentaires. Jiyuu l’aida à se relever, avant de l’entrainer vers la berge et la « terre ferme ». Ses chiens s’étaient rassemblés autour d’eux, le Herugaa ayant reprit son apparence d’auparavant.

Quand il l’a remercia, Jiyuu lui esquissa un sourire, et sentit une soudaine envie de se jeter dans ses bras. Cela avait toujours été ainsi après une passe difficile ; après l’épreuve, elle allait voir son grand frère qui la réconfortait toujours d’une longue embrassade. Cette présence lui manquait gravement à l’heure actuelle, mais elle ne pouvait se permettre de se laisser aller. Cette fois, c’était elle l’ainée en charge, et c’était son tour de s’occuper du plus jeune qu’elle. D’autant plus que le garçon avait l’air très mal en point, contrairement à elle qui s’en tirait qu’avec quelques écorchures, sa maitrise l’ayant sauvée du pire. Elle se sentait coupable de ne pas avoir réussi à le protéger d’avantage, et voulait maintenant se rattraper de cette erreur et l’aider à se sentir mieux, à guérir même si elle le pouvait.

« Je m’appelle Jiyuu, » énonça-t-elle simplement avec son petit accent, « et je suis ravie de te rencontrer, toi, Daisuke, et tes amis. »

Elle ajouta un petit sourire pour soutenir sa phrase, qui pouvait paraître presque déplacer à la suite des récents évènements. Mais elle voulait reprendre un départ neuf et poser des bases saines avec ce jeune garçon, et reprendre les présentations là où ils les avaient laissé était la meilleure des solutions. Elle commençait à se remettre de ce qui s’était passé, ses muscles ne tremblant plus et son souffle étant harmonieux à nouveau, mais ce n’était que la surface ; elle tombait de fatigue aussi bien physique que morale, et une blessure psychique s’était ouverte en elle, sans qu’elle ne s’en rende encore vraiment compte.

Le garçon lui répondit avec une phrase qui surprit un peu la demoiselle. Elle devait avouer ne pas avoir réfléchit à la question, ce n’était pas son principal souci du moment. De plus, la manière dont il la regardait la faisait craquer, le trouvant trop mignon le petit bout de chou.

« J’avais normalement donné rendez-vous à quelqu’un qui doit m’attendre en bas, » commença-t-elle à expliquer, « mais ce n’est pas urgent d’une part et il pourra attendre de l’autre. De plus, je ne sais même pas par où se trouve le bord de ce continent ! Pour l’instant, nous devons nous occuper de te soigner. »

Pour la première fois depuis l’apparition du Gyrados, la jeune femme regarda autour d’elle pour contempler le lieu qui avant avait été paradisiaque. L’Eden dans lequel elle était arrivée avait été réduit en miettes, il n’en restait plus grand chose. La demoiselle sentit son cœur se serrer, et quelques larmes montrèrent à ses yeux, mais elle les ravala bien vite, se tournant à nouveau vers le garçon.

« Nous devons nous éloigner d’ici et espérer trouver de l’aide. Je connais un peu la forêt, je pourrais peut-être trouver quelques baies et plantes qui aideront. De plus, si nous suivons la rivière, nous avons peut-être une chance de rencontrer un village dans qui pourrait te soigner mieux que cela. »

Joignant le geste à la parole, elle s’enfonça un peu dans le bois, après avoir demander à Daisuke de l’attendre à l’orée le temps qu’elle trouve quelques petites choses. Elle ne fut pas très longue et revint peu après avec quelques baies qui ressemblaient à celles qui aidaient à atténuer la douleur sur le continent au sol, des feuilles et des lianes. Grâce à un de ses tissus, elle épongea et nettoya les plaies du garçon, avant d’utiliser la verdure comme pansement. C’était austère comme méthode, mais elle n’avait pas trouvé des ingrédients nécessaires pour faire une bonne paume. Ne voulant pas se risquait avec des baies qu’elle ne connaissait pas, elle avait préféré abandonner l’idée.

Elle voulait se remettre en route tout de suite, confiant le garçon à ses protecteurs pour qu’il n’ait pas à marcher, avant de laisser sortir Fuusen de sa pokéball. Elle avait longtemps réfléchit à la question, et si elle n’aimait pas qu’il la voit dans cet état, elle avait besoin de son aide pour guider Daisuke vers des secours. Dés qu’il fut libre, le ballon enroula ses deux tiges autour du ventre de la demoiselle, se collant contre elle. Touchée, elle le prit dans ses bras et le serra fort, recevant ainsi presque son câlin de réconfort. Au bout de quelques minutes, elle finit par relâcher son étreinte, présenter le pokémon peureux au garçon, avant de lui demander de la guider vers la ville la plus proche.

Le ballon s’envola, mais revint bien vite. À cause de la forêt avoisinante, il n’y voyait pas assez bien pour l’aider plus que cela. Comprenant la situation, Jiyuu guida la petite bande en suivant la rivière, espérant sortir rapidement de la forêt pour que Fuusen puisse se repérer.


[Clos pour Jiyuu également, cela fini le topic je pense ^^]

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