[ Clos ] Pandémonium et forces telluriques (Abigaël d'Alma)
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Re: [ Clos ] Pandémonium et forces telluriques (Abigaël d'Alma)
La Mizuhanienne était visiblement surprise de l’intérêt que portait Abby à son pouvoir, ainsi que de la nature de sa capacité à manier l’eau. Anthère n’était pas une guerrière, et cela se voyait à sa carrure, mais aussi à son ignorance des mécanismes de combat dans une armée. Abby entreprit alors de lui donner des explications un peu plus claires.
« Apparemment, manier un élément n’est pas à la portée de tout le monde. Mais en plus, beaucoup de gens sont capables de balancer leur pouvoir brut, sans chercher à travailler une forme ou une application particulières, alors que ceux qui s’efforcent de faire autre chose qu’une démonstration sans vouloir prouver quelque chose sont plus rares. En gros, ce que j’essaie de te dire, c’est que tu as un pouvoir compliqué mais qui, une fois bien géré, permettra de grandes choses. C’est à toi de voir ce que tu veux en faire, par contre. Si tu ne veux pas t’en servir pour défendre ta patrie, tu peux toujours chercher d’autres moyens de le mettre en valeur. »
La brune en face d’elle se désola de ne pas avoir de maître de l’Eau sous la main, mais Abigaël ne répondit rien, dans un premier temps. Elle non plus elle n’en connaissait pas... Et puis soudain, une image vint s’imposer brusquement à elle, s’imprimant avec force devant sa rétine. Oh que si, elle en connaissait un... Mais ce n’était pas exactement la personne la plus accessible qui soit...
« Euh... En fait, j’ai bien une idée, mais je suis pas certaine que ce soit l’idée du siècle. Je l’ai rencontrée sur le champ de bataille, lors de la dernière guerre, et elle maîtrise l’Eau à la perfection, sous toutes ses formes. Le seul problème, c’est que c’est la Reine de Mizuhan, et donc... Voilà. »
Abigaël n’avait pas besoin d’en dire plus, la seule évocation de la fonction de ladite personne suffisant bien assez pour faire comprendre le souci majeur qui se posait. Les conventions étaient multiples, et les barrières nombreuses, surtout lorsqu’on prétendait s’adresser à la femme la plus puissante du pays de la Glace. En gros, la proposition de la Terrosienne partait d’un bon sentiment, mais elle était difficile à concevoir, dans la mesure où elle impliquait quelqu’un de si haut placé.
Selon la Mizuhanienne, ses parents étaient de simples civils dénués de toute capacité ayant trait à un élément quelconque. C’était étrange, en un sens. Le pouvoir était généralement lié à l’hérédité, et il pouvait parfois sauter une génération ou deux, mais en l’absence d’informations supplémentaires, Abby ne pouvait rien dire de plus sur l’origine des talents de la manieuse d’eau. Pour sa part, elle était terrosienne, parce que son père l’était aussi, mais... Sa mère n’était pas exactement n’importe qui, et elle aurait pu hériter des pouvoirs aquatiques des Fran, vu que sa mère en était le membre le plus important à l’heure actuelle. Mais elle avait toujours considéré la terre comme son alliée de toujours, et elle n’en voulait à personne d’être étrangère aux subtilités de l’Eau. Peut-être qu’un jour, elle serait capable de la manier, elle aussi, mais elle avait d’autres préoccupations, en vérité. Retrouver Père, par exemple.
« Bizarre. Tu as peut-être hérité ta maîtrise d’un lointain parent, mais c’est étrange qu’elle ait mis tant de temps à ressurgir. »
La guerrière écouta avec calme (et une indifférence apparente, même si ce n’était pas le cas) le récit d’Anthère, qui lui expliqua dans quelles conditions elle avait obtenu ses deux dons particuliers. Finalement, elle commenta :
« Eh beh, Regirock, tu fais pas semblant, toi. Tu as eu beaucoup de chance, car c’est le légendaire Golem de notre pays, et même les Terrosiens sont pas super rassurés quand on parle de lui... Enfin, c’est ce que j’ai entendu un peu partout, dans les tavernes et les auberges, en tout cas. Et même si les créatures comme Persik ont l’avantage sur la plupart des Pokémon terrestres, contre un tel Pokémon, c’est de la folie. Et c’est bizarre, parce que j’ai eu un peu le même genre d’expérience avec Kuchimi. Elle ne m’a jamais dit son nom, mais c’est comme si je l’avais toujours su. Et c’est pas la seule dans ce cas : j’ai l’impression que je sais des choses sur eux alors qu’ils ne m’en ont jamais parlé... En même temps, comment ils pourraient ? Je parle pas le Pokémon, moi. »
Elle était loin de se douter qu’elle avait franchi un cap important dans sa relation avec sa Dream Team, dont les membres n’osaient rien dire tandis qu’ils se jetaient des regards fuyants et pas très représentatifs de leur courage ou de leur assurance. Seule l’Abo, qui faisait la fière parce que la patronne l’avait mentionnée, semblait un peu moins mal à l’aise que ses congénères.
« Oh, c’est stupéfiant... Parce que je ressens la même chose avec la terre, comme si elle respirait et se soulevait. Je l’entends même hurler sa colère, parfois. Mais c’est pratique, ce que tu me dis là, parce qu’un guerrier avec de tels pouvoirs pourrait suivre son adversaire en fuite pour en finir avec lui. C’est fabuleux, de ne pas laisser échapper sa proie... Je t’envie un peu, tu sais. »
Derrière elle, ses Pokémon lâchèrent un énorme soupir collectif. Certes, la patronne avait changé, mais au fond, elle était toujours une machine à tuer, un prédateur prêt à tuer pour sa patrie, qui n’hésiterait pas à ôter la vie aux ennemis de son pays si elle en trouvait sur son chemin. Elle avait néanmoins progressé : si elle avait croisé Anthère plusieurs mois plus tôt, jamais cette discussion, ce « cours » ou même ce dialogue tout simple n’aurait pu avoir lieu... Car Anthère était de l’autre côté, de la mauvaise alliance. Désormais, Abby faisait la distinction entre les guerriers et les civils, ce qui bridait quelque peu ses envies de meurtre et de sang. Puisque la Mizuhanienne n’avait rien d’un soldat, Abigaël n’avait aucune raison de s’en prendre à elle.
« ... Même si je ne vois pas trop ce que c’est le surf, j’imagine que ça devait être agréable, oui. Alors c’est comme ça que tu as découvert ton pouvoir. Enfin, c’est plutôt lui qui t’a découverte, vu la façon dont ça s’est fait, non ? Ce serait plus juste de dire ça comme ça. »
« Si tu ne vas pas à lui, il viendra à toi », c’était bien comme ça qu’on disait, non ? L’aventure décrite par la jeune femme ramena le souvenir de son père à elle, ainsi que celui de la joie qu’elle avait eue lorsqu’elle avait réussi à soulever son arme pour la première fois. Elle n’avait jamais mis de mots sur ce qu’il s’était passé ce jour-là, mais maintenant qu’elle était en contact avec le monde extérieur, elle avait compris, même vaguement, que c’était associé à un sentiment positif. Et puis, quelque chose d’inattendu, d’impossible se produisit. Les lèvres d’Abigaël, d’ordinaire sans expression particulière, s’étirèrent lentement, très lentement, illuminant son visage sévère et de marbre en un instant. Et tandis qu’elle fixait la lame de sa gigantesque claymore, elle sursauta, surprise par le reflet de quelqu’un qu’elle ne connaissait pas et qui la dévisageait, avec des yeux fauves.
« Je me souviens... C’était la même chose, quand j’ai eu ma toute première épée. Et que je l’ai eue, elle... C’était mieux encore. Je l’ai senti, ce pouvoir qui circulait à l’intérieur, et qui brûlait de se révéler. »
La jeune femme commençait à mélanger maîtrise élémentale et maniement des armes, mais au final, pour elle, c’était un peu la même sensation, cette chose vivante et sans visage qui l’envahissait à chaque fois qu’elle saisissait sa claymore pour faire chanter le fer, les pieds bien ancrés dans le sol, en contact avec la Gaïa rassurante qu’elle avait toujours connue.
« Je ne sais pas si c’est vraiment pareil, mais je crois... Que je comprends ce que tu veux dire. Un peu. C’est comme si l’eau apportait des réponses à des questions que tu n’avais jamais posées, non ? »
Malgré son trouble apparent, elle était plutôt calme, au fond d’elle, ce qui limitait les risques de répercussions sur sa camarade mizuhanienne, qui semblait très sensible à ce qui l’entourait, absorbant tout son environnement émotionnel comme une éponge. Mais Abby, dont l’éducation et l’enfance avaient été rythmées par les entraînements sans relâche, n’en avait pas vraiment conscience.
« Apparemment, manier un élément n’est pas à la portée de tout le monde. Mais en plus, beaucoup de gens sont capables de balancer leur pouvoir brut, sans chercher à travailler une forme ou une application particulières, alors que ceux qui s’efforcent de faire autre chose qu’une démonstration sans vouloir prouver quelque chose sont plus rares. En gros, ce que j’essaie de te dire, c’est que tu as un pouvoir compliqué mais qui, une fois bien géré, permettra de grandes choses. C’est à toi de voir ce que tu veux en faire, par contre. Si tu ne veux pas t’en servir pour défendre ta patrie, tu peux toujours chercher d’autres moyens de le mettre en valeur. »
La brune en face d’elle se désola de ne pas avoir de maître de l’Eau sous la main, mais Abigaël ne répondit rien, dans un premier temps. Elle non plus elle n’en connaissait pas... Et puis soudain, une image vint s’imposer brusquement à elle, s’imprimant avec force devant sa rétine. Oh que si, elle en connaissait un... Mais ce n’était pas exactement la personne la plus accessible qui soit...
« Euh... En fait, j’ai bien une idée, mais je suis pas certaine que ce soit l’idée du siècle. Je l’ai rencontrée sur le champ de bataille, lors de la dernière guerre, et elle maîtrise l’Eau à la perfection, sous toutes ses formes. Le seul problème, c’est que c’est la Reine de Mizuhan, et donc... Voilà. »
Abigaël n’avait pas besoin d’en dire plus, la seule évocation de la fonction de ladite personne suffisant bien assez pour faire comprendre le souci majeur qui se posait. Les conventions étaient multiples, et les barrières nombreuses, surtout lorsqu’on prétendait s’adresser à la femme la plus puissante du pays de la Glace. En gros, la proposition de la Terrosienne partait d’un bon sentiment, mais elle était difficile à concevoir, dans la mesure où elle impliquait quelqu’un de si haut placé.
Selon la Mizuhanienne, ses parents étaient de simples civils dénués de toute capacité ayant trait à un élément quelconque. C’était étrange, en un sens. Le pouvoir était généralement lié à l’hérédité, et il pouvait parfois sauter une génération ou deux, mais en l’absence d’informations supplémentaires, Abby ne pouvait rien dire de plus sur l’origine des talents de la manieuse d’eau. Pour sa part, elle était terrosienne, parce que son père l’était aussi, mais... Sa mère n’était pas exactement n’importe qui, et elle aurait pu hériter des pouvoirs aquatiques des Fran, vu que sa mère en était le membre le plus important à l’heure actuelle. Mais elle avait toujours considéré la terre comme son alliée de toujours, et elle n’en voulait à personne d’être étrangère aux subtilités de l’Eau. Peut-être qu’un jour, elle serait capable de la manier, elle aussi, mais elle avait d’autres préoccupations, en vérité. Retrouver Père, par exemple.
« Bizarre. Tu as peut-être hérité ta maîtrise d’un lointain parent, mais c’est étrange qu’elle ait mis tant de temps à ressurgir. »
La guerrière écouta avec calme (et une indifférence apparente, même si ce n’était pas le cas) le récit d’Anthère, qui lui expliqua dans quelles conditions elle avait obtenu ses deux dons particuliers. Finalement, elle commenta :
« Eh beh, Regirock, tu fais pas semblant, toi. Tu as eu beaucoup de chance, car c’est le légendaire Golem de notre pays, et même les Terrosiens sont pas super rassurés quand on parle de lui... Enfin, c’est ce que j’ai entendu un peu partout, dans les tavernes et les auberges, en tout cas. Et même si les créatures comme Persik ont l’avantage sur la plupart des Pokémon terrestres, contre un tel Pokémon, c’est de la folie. Et c’est bizarre, parce que j’ai eu un peu le même genre d’expérience avec Kuchimi. Elle ne m’a jamais dit son nom, mais c’est comme si je l’avais toujours su. Et c’est pas la seule dans ce cas : j’ai l’impression que je sais des choses sur eux alors qu’ils ne m’en ont jamais parlé... En même temps, comment ils pourraient ? Je parle pas le Pokémon, moi. »
Elle était loin de se douter qu’elle avait franchi un cap important dans sa relation avec sa Dream Team, dont les membres n’osaient rien dire tandis qu’ils se jetaient des regards fuyants et pas très représentatifs de leur courage ou de leur assurance. Seule l’Abo, qui faisait la fière parce que la patronne l’avait mentionnée, semblait un peu moins mal à l’aise que ses congénères.
« Oh, c’est stupéfiant... Parce que je ressens la même chose avec la terre, comme si elle respirait et se soulevait. Je l’entends même hurler sa colère, parfois. Mais c’est pratique, ce que tu me dis là, parce qu’un guerrier avec de tels pouvoirs pourrait suivre son adversaire en fuite pour en finir avec lui. C’est fabuleux, de ne pas laisser échapper sa proie... Je t’envie un peu, tu sais. »
Derrière elle, ses Pokémon lâchèrent un énorme soupir collectif. Certes, la patronne avait changé, mais au fond, elle était toujours une machine à tuer, un prédateur prêt à tuer pour sa patrie, qui n’hésiterait pas à ôter la vie aux ennemis de son pays si elle en trouvait sur son chemin. Elle avait néanmoins progressé : si elle avait croisé Anthère plusieurs mois plus tôt, jamais cette discussion, ce « cours » ou même ce dialogue tout simple n’aurait pu avoir lieu... Car Anthère était de l’autre côté, de la mauvaise alliance. Désormais, Abby faisait la distinction entre les guerriers et les civils, ce qui bridait quelque peu ses envies de meurtre et de sang. Puisque la Mizuhanienne n’avait rien d’un soldat, Abigaël n’avait aucune raison de s’en prendre à elle.
« ... Même si je ne vois pas trop ce que c’est le surf, j’imagine que ça devait être agréable, oui. Alors c’est comme ça que tu as découvert ton pouvoir. Enfin, c’est plutôt lui qui t’a découverte, vu la façon dont ça s’est fait, non ? Ce serait plus juste de dire ça comme ça. »
« Si tu ne vas pas à lui, il viendra à toi », c’était bien comme ça qu’on disait, non ? L’aventure décrite par la jeune femme ramena le souvenir de son père à elle, ainsi que celui de la joie qu’elle avait eue lorsqu’elle avait réussi à soulever son arme pour la première fois. Elle n’avait jamais mis de mots sur ce qu’il s’était passé ce jour-là, mais maintenant qu’elle était en contact avec le monde extérieur, elle avait compris, même vaguement, que c’était associé à un sentiment positif. Et puis, quelque chose d’inattendu, d’impossible se produisit. Les lèvres d’Abigaël, d’ordinaire sans expression particulière, s’étirèrent lentement, très lentement, illuminant son visage sévère et de marbre en un instant. Et tandis qu’elle fixait la lame de sa gigantesque claymore, elle sursauta, surprise par le reflet de quelqu’un qu’elle ne connaissait pas et qui la dévisageait, avec des yeux fauves.
« Je me souviens... C’était la même chose, quand j’ai eu ma toute première épée. Et que je l’ai eue, elle... C’était mieux encore. Je l’ai senti, ce pouvoir qui circulait à l’intérieur, et qui brûlait de se révéler. »
La jeune femme commençait à mélanger maîtrise élémentale et maniement des armes, mais au final, pour elle, c’était un peu la même sensation, cette chose vivante et sans visage qui l’envahissait à chaque fois qu’elle saisissait sa claymore pour faire chanter le fer, les pieds bien ancrés dans le sol, en contact avec la Gaïa rassurante qu’elle avait toujours connue.
« Je ne sais pas si c’est vraiment pareil, mais je crois... Que je comprends ce que tu veux dire. Un peu. C’est comme si l’eau apportait des réponses à des questions que tu n’avais jamais posées, non ? »
Malgré son trouble apparent, elle était plutôt calme, au fond d’elle, ce qui limitait les risques de répercussions sur sa camarade mizuhanienne, qui semblait très sensible à ce qui l’entourait, absorbant tout son environnement émotionnel comme une éponge. Mais Abby, dont l’éducation et l’enfance avaient été rythmées par les entraînements sans relâche, n’en avait pas vraiment conscience.
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† Cœur de soldat † | † Beauty of the Beast † |
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Abigaël d'Alma- Informations
Nombre de messages : 226
Fiche de personnage
Points: 18
Âge du personnage: 32 ans
Pokémon sur soi:
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Re: [ Clos ] Pandémonium et forces telluriques (Abigaël d'Alma)
La Mizuhanaise écoutait attentivement Abby, mais ce qu'elle aurait pu dire seule, c'est qu'effectivement, tout le monde ne pouvait pas manier les éléments, la preuve était qu'au final, ils étaient bien peu à le faire et encore plus à ne pas dépendre de l'armée... Mais pour le reste... Elle ne pouvait qu'acquiescer aux affirmations d'Abigaël. Anthère n'y connaissait rien, elle ne pouvait donc rien dire, si les uns étaient plus nombreux que les autres. Cela signifiait-il que la plupart des élémentalistes étaient seulement capables de lancer leur élément, comme elle avait lancé de l'eau tout à l'heure ? Cela semblait être un bien maigre pouvoir, si on le comparait à ceux des Pokémon. Apparemment, Anthère faisait partie de la seconde catégorie, celle des gens capables de faire autre chose de leurs dons. Défendre sa patrie...
« Heu... »
Anthère n'y avait jamais pensé, elle ne se sentait pas l'âme d'un soldat, n'aimait pas la violence et ne voulais jamais avoir à se battre. Difficile dans ses conditions d'entrer dans l'armée. Cela ne l'intéressait pas, même si elle avait toujours une pensée pour le merveilleux Chevalier qui avait défendu Yiling au péril de sa propre vie et ne l'attirait pas outre-mesure. C'était trop violent pour elle, Anthère n'aspirait qu'à vivre en paix dans son coin de campagne, elle faisait partie des gens peu exigeants... Elle aurait préféré ne pas reprendre forcément la serre de ses parents... Mais que pouvait-elle y faire ? Il serait dommage que tant d'années de labeur soit perdu au bout du compte. Quoi qu'il en soit, après cette réponse très pertinente, Anthère n'en dit pas plus et se contenta d'essayer de retenir tout ce qu'Abby lui disait.
« Quoi ? Mais heu... Je ne pourrais jamais rencontrer une Reine ! »
Comme si on allait laisser entrer une paysanne au palais pour lui donner des cours d'élémentalala... Des cours de magie ? Même pour une native de Mizuhan... En bref, c'était mort avant même de vérifier. Anthère n'était qu'une paysanne sans nom, jamais personne de haut placé ne lèverait les yeux vers elle, c'était certain. Anthère n'espérait pas, elle n'avait jamais vraiment cru à l'histoire du Prince Charmant (ou Chevalier Servant, ça marchait aussi). Il n'y avait que les Princesses et les Duchesses qui pouvaient y penser. Et comme Anthère ignorait tout de l'ascendance d'Abigaël, elle ne pouvait rien en dire. Mais bref, pour en revenir à la jeune fille, elle doutait un peu d'avoir hérité ce don d'un lointain ancêtre, cela ne faisait-il pas un peu trop romanesque comme idée ?
« Ben heu... Je sais pas trop, on n'en a jamais parlé dans ma famille... »
-Mais étrangement, il fallait dire que ses parents n'avaient ni frère, ni soeur et qu'on ne parlait jamais des grands-parents, d'un côté ou de l'autre et Anthère ne se connaissait aucun éventuel cousin... Elle n'avait pour ainsi dire, que ses parents. S'ils avaient eu un élémentaliste dans la famille et si cela se transmettait, alors pourquoi n'y en avait-il aucune trace ? Pourquoi Anthère était-elle la seule à manier l'eau ? À moins d'être adoptée, il n'y avait aucune raison. Et non, Anthère était certaine de ne jamais avoir été adoptée. Ses parents étaient bien les siens, elle leur ressemblait trop pour que ne puisse avoir le moindre doute. Mais quand même, c'était vrai qu'elle n'avait jamais entendu parler de ses grands-parents... Mais après tout, ses parents étaient paysans, les leurs l'avaient probablement été également et avec la guerre... Anthère ne voulait pas commettre l'indélicatesse de blesser ses parents, devant un événement qui pouvait être douloureux. Et puis, elle avait été très heureuse jusqu'ici, pourquoi changer les choses quand cela n'était pas nécessaire ?
« Heu... Ah bon ? Je n'en sais rien, je me suis contentée de suivre Persik.
Il était immense tu sais et très en colère. Je sais bien que c'est de notre faute, mais nous ne l'avons pas fait exprès... » Ajouta Anthère, légèrement penaude.
En tout cas, son regard s'illumina lorsqu'Abigaël parla d'elle. C'était exactement ça ! Elle était tellement contente que quelqu'un d'autre ressente la même chose qu'elle ! Évidemment depuis le temps, Anthère savait qu'elle ne se faisait pas plus d'idée qu'elle hallucinait, mais c'était tout de même rassurant de ne pas se savoir seul au monde de ce point de vue là. Anthère venait donc de se faire une copine élémentaliste, tout à fait capable de comprendre ce qu'elle vivait, pour le vivre elle-même !
« Il y en a qui le peuvent, les Gijinka par exemple. Même ceux capable de se métamorphoser en Pokémon. »
Seul problème, Abigaël ne connaissait sûrement personne capable de le faire. Anthère en connaissait un, mais cela faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas revu qu'elle ne pouvait absolument pas préciser à la Terrosienne où le trouver... Mais dans le doute...
« En fait j'en connais un, il s'appelle Ninj, je l'ai croisé il y a longtemps à Mizuhan. Il est Flamenois, mais ça fait bien plus de deux ans maintenant. Je ne sais pas du tout où il peut être maintenant. Mais si tu croises un Libegon avec une armure noire, avec un Voltali et un Arcanin, c'est sûrement lui. »
Anthère voulait rendre la pareille à Abby, mais l'une comme l'autre finalement, en voulant aider, n'avait pu offrir aucune information vraiment utile. En revanche, Anthère ne sentait aucune colère dans l'eau, mais peut-être que les éléments représentaient un sentiment particulier ? Pour Anthère, l'eau était plutôt représentative du calme... À moins que cela vienne surtout de son manieur. Cela se pouvait également. En revanche...
« Où simplement pour retrouver quelqu'un... » Confia Anthère. Après tout, c'était bien pour retrouver ses deux compagnons de galère à Tenkei qu'elle avait utilisé son pouvoir. « C'est grâce à l'eau, que j'ai su que les deux autres Erasien n'étaient plus dans l'eau, parce que je ne voyais pas leur présence. » Dit-elle simplement en haussant les épaules, ignorant complètement les effets que cette petite confidence pourrait avoir sur Abby. Mais elle était vraiment surprise que quelqu'un comme la Terrosienne puisse l'envier.
« Le surf ? C'est facile, il suffit de glisser sur les vagues avec une planche, c'est tellement amusant et plus les vagues sont grosses, mieux c'est ! » Fit Anthère. « Mais oui, on peut dire ça. Je n'ai rien fait pour les trouver en tout cas. Tu crois que les choses ont pu se faire pour que ça m'amène à eux ? Je me sens liée à chacun de mes Pokémon, mais je n'ai jamais su pourquoi, sauf Ourasi bien sûr, parce que j'ai toujours monté à cheval... »
Et Anthère vit Abigaël sourire pour la première, en réponse, comme Anthère le faisait toujours. Instinctivement, elle répondit elle aussi, d'un sourire, mais bien plus franc et direct qu'Abigaël. Il fallait dire qu'elle était une personne souriante, avenante, sans jamais une arrière-pensée et d'une grande gentillesse. Qui sait, si Abigaël passait quelques temps à la serre, elle deviendrait comme elle ? Anthère y avait été élevée et soit c'était dans sa nature, soit les plantes rendaient aimables. La jeune fille comprenait. Pour sa part, c'était un autre sujet, la première fois qu'on lui avait confié un magnifique Galopa. C'était comme si elle avait fondu son corps dans le sien et ensemble, ils avaient arraché tous les prix. Mais Anthère ne pouvait nier que la réception de son pouvoir de l'eau était bien plus puissant que cette histoire de Galopa. Peut-être que sa vie l'appellerait plus vers l'eau que sur les terrains de concours... Le simple fait d'y repenser lui donnait l'envie de se jeter dans la première vague venue et de recommencer.
« Je suppose qu'on a pas tous la même façon de ressentir les choses...
Et si on bougeait un peu ? Rester inactive me donne des Apitrini dans les jambes ! »
Et il n'y avait rien de plus désagréable que cette impression d'avoir un essaim sur soi. Et oui, si Anthère ne bougeait pas physiquement, elle avait la sensation de ne pas bouger et pour le coup devait donner celle de quelqu'un pressé de sortir de classe... En entendant le mot « bouger », six paires d'oreilles se levèrent instantanément dans sa direction, cinq têtes se redressèrent, dont deux têtes de plumes. Il semblerait que le Natu ne soit pas si statufié que cela, en fin de compte.
[Aquaman : « heeeeuuuu ! » xD
Trop kiffant ce rp, vivement le prochain x) ]
« Heu... »
Anthère n'y avait jamais pensé, elle ne se sentait pas l'âme d'un soldat, n'aimait pas la violence et ne voulais jamais avoir à se battre. Difficile dans ses conditions d'entrer dans l'armée. Cela ne l'intéressait pas, même si elle avait toujours une pensée pour le merveilleux Chevalier qui avait défendu Yiling au péril de sa propre vie et ne l'attirait pas outre-mesure. C'était trop violent pour elle, Anthère n'aspirait qu'à vivre en paix dans son coin de campagne, elle faisait partie des gens peu exigeants... Elle aurait préféré ne pas reprendre forcément la serre de ses parents... Mais que pouvait-elle y faire ? Il serait dommage que tant d'années de labeur soit perdu au bout du compte. Quoi qu'il en soit, après cette réponse très pertinente, Anthère n'en dit pas plus et se contenta d'essayer de retenir tout ce qu'Abby lui disait.
« Quoi ? Mais heu... Je ne pourrais jamais rencontrer une Reine ! »
Comme si on allait laisser entrer une paysanne au palais pour lui donner des cours d'élémentalala... Des cours de magie ? Même pour une native de Mizuhan... En bref, c'était mort avant même de vérifier. Anthère n'était qu'une paysanne sans nom, jamais personne de haut placé ne lèverait les yeux vers elle, c'était certain. Anthère n'espérait pas, elle n'avait jamais vraiment cru à l'histoire du Prince Charmant (ou Chevalier Servant, ça marchait aussi). Il n'y avait que les Princesses et les Duchesses qui pouvaient y penser. Et comme Anthère ignorait tout de l'ascendance d'Abigaël, elle ne pouvait rien en dire. Mais bref, pour en revenir à la jeune fille, elle doutait un peu d'avoir hérité ce don d'un lointain ancêtre, cela ne faisait-il pas un peu trop romanesque comme idée ?
« Ben heu... Je sais pas trop, on n'en a jamais parlé dans ma famille... »
-Mais étrangement, il fallait dire que ses parents n'avaient ni frère, ni soeur et qu'on ne parlait jamais des grands-parents, d'un côté ou de l'autre et Anthère ne se connaissait aucun éventuel cousin... Elle n'avait pour ainsi dire, que ses parents. S'ils avaient eu un élémentaliste dans la famille et si cela se transmettait, alors pourquoi n'y en avait-il aucune trace ? Pourquoi Anthère était-elle la seule à manier l'eau ? À moins d'être adoptée, il n'y avait aucune raison. Et non, Anthère était certaine de ne jamais avoir été adoptée. Ses parents étaient bien les siens, elle leur ressemblait trop pour que ne puisse avoir le moindre doute. Mais quand même, c'était vrai qu'elle n'avait jamais entendu parler de ses grands-parents... Mais après tout, ses parents étaient paysans, les leurs l'avaient probablement été également et avec la guerre... Anthère ne voulait pas commettre l'indélicatesse de blesser ses parents, devant un événement qui pouvait être douloureux. Et puis, elle avait été très heureuse jusqu'ici, pourquoi changer les choses quand cela n'était pas nécessaire ?
« Heu... Ah bon ? Je n'en sais rien, je me suis contentée de suivre Persik.
Il était immense tu sais et très en colère. Je sais bien que c'est de notre faute, mais nous ne l'avons pas fait exprès... » Ajouta Anthère, légèrement penaude.
En tout cas, son regard s'illumina lorsqu'Abigaël parla d'elle. C'était exactement ça ! Elle était tellement contente que quelqu'un d'autre ressente la même chose qu'elle ! Évidemment depuis le temps, Anthère savait qu'elle ne se faisait pas plus d'idée qu'elle hallucinait, mais c'était tout de même rassurant de ne pas se savoir seul au monde de ce point de vue là. Anthère venait donc de se faire une copine élémentaliste, tout à fait capable de comprendre ce qu'elle vivait, pour le vivre elle-même !
« Il y en a qui le peuvent, les Gijinka par exemple. Même ceux capable de se métamorphoser en Pokémon. »
Seul problème, Abigaël ne connaissait sûrement personne capable de le faire. Anthère en connaissait un, mais cela faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas revu qu'elle ne pouvait absolument pas préciser à la Terrosienne où le trouver... Mais dans le doute...
« En fait j'en connais un, il s'appelle Ninj, je l'ai croisé il y a longtemps à Mizuhan. Il est Flamenois, mais ça fait bien plus de deux ans maintenant. Je ne sais pas du tout où il peut être maintenant. Mais si tu croises un Libegon avec une armure noire, avec un Voltali et un Arcanin, c'est sûrement lui. »
Anthère voulait rendre la pareille à Abby, mais l'une comme l'autre finalement, en voulant aider, n'avait pu offrir aucune information vraiment utile. En revanche, Anthère ne sentait aucune colère dans l'eau, mais peut-être que les éléments représentaient un sentiment particulier ? Pour Anthère, l'eau était plutôt représentative du calme... À moins que cela vienne surtout de son manieur. Cela se pouvait également. En revanche...
« Où simplement pour retrouver quelqu'un... » Confia Anthère. Après tout, c'était bien pour retrouver ses deux compagnons de galère à Tenkei qu'elle avait utilisé son pouvoir. « C'est grâce à l'eau, que j'ai su que les deux autres Erasien n'étaient plus dans l'eau, parce que je ne voyais pas leur présence. » Dit-elle simplement en haussant les épaules, ignorant complètement les effets que cette petite confidence pourrait avoir sur Abby. Mais elle était vraiment surprise que quelqu'un comme la Terrosienne puisse l'envier.
« Le surf ? C'est facile, il suffit de glisser sur les vagues avec une planche, c'est tellement amusant et plus les vagues sont grosses, mieux c'est ! » Fit Anthère. « Mais oui, on peut dire ça. Je n'ai rien fait pour les trouver en tout cas. Tu crois que les choses ont pu se faire pour que ça m'amène à eux ? Je me sens liée à chacun de mes Pokémon, mais je n'ai jamais su pourquoi, sauf Ourasi bien sûr, parce que j'ai toujours monté à cheval... »
Et Anthère vit Abigaël sourire pour la première, en réponse, comme Anthère le faisait toujours. Instinctivement, elle répondit elle aussi, d'un sourire, mais bien plus franc et direct qu'Abigaël. Il fallait dire qu'elle était une personne souriante, avenante, sans jamais une arrière-pensée et d'une grande gentillesse. Qui sait, si Abigaël passait quelques temps à la serre, elle deviendrait comme elle ? Anthère y avait été élevée et soit c'était dans sa nature, soit les plantes rendaient aimables. La jeune fille comprenait. Pour sa part, c'était un autre sujet, la première fois qu'on lui avait confié un magnifique Galopa. C'était comme si elle avait fondu son corps dans le sien et ensemble, ils avaient arraché tous les prix. Mais Anthère ne pouvait nier que la réception de son pouvoir de l'eau était bien plus puissant que cette histoire de Galopa. Peut-être que sa vie l'appellerait plus vers l'eau que sur les terrains de concours... Le simple fait d'y repenser lui donnait l'envie de se jeter dans la première vague venue et de recommencer.
« Je suppose qu'on a pas tous la même façon de ressentir les choses...
Et si on bougeait un peu ? Rester inactive me donne des Apitrini dans les jambes ! »
Et il n'y avait rien de plus désagréable que cette impression d'avoir un essaim sur soi. Et oui, si Anthère ne bougeait pas physiquement, elle avait la sensation de ne pas bouger et pour le coup devait donner celle de quelqu'un pressé de sortir de classe... En entendant le mot « bouger », six paires d'oreilles se levèrent instantanément dans sa direction, cinq têtes se redressèrent, dont deux têtes de plumes. Il semblerait que le Natu ne soit pas si statufié que cela, en fin de compte.
[Aquaman : « heeeeuuuu ! » xD
Trop kiffant ce rp, vivement le prochain x) ]
Anthere Osarian- Staff • Noteuse • Respo PNJ & Nalcia
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Âge du personnage: 27 ans
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Re: [ Clos ] Pandémonium et forces telluriques (Abigaël d'Alma)
Devant la moue plutôt dubitative d’Anthère, Abby se demanda si en fait, la Mizuhanienne avait bien saisi la portée de ce qu’elle venait d’entendre. Après réflexion, la Terrosienne comprit qu’en fait, elle n’y connaissait rien, et que tout ce qu’elle venait de lui dire n’était probablement qu’un énorme charabia pour elle. Après l’avoir fixée quelques secondes, Abigaël lâcha un énorme soupir, qui en disait long sur sa lassitude.
« ... Bon, laisse tomber. C’est pas grave. »
Le ton employé semblait indiquer qu’elle préférait abandonner devant l’ignorance de son interlocutrice, et c’était un peu le cas : Abby n’avait aucune envie de faire un cours sur l’art de la guerre, venant déjà d’en donner un, tant bien que mal, sur la maîtrise élémentaire. Elle avait eu son lot de pédagogie pour la journée...
« Oui, pour la Reine, c’est vrai que ça paraît compliqué. En fait, elle est liée à moi par le sang, mais je ne l’ai vue qu’une fois, et la rencontre a été... Bizarre, en gros. Mais Père me parle souvent d’elle, il la connaît un peu mieux que moi. Si tu veux, je pourrai essayer de lui demander de t’arranger ça... Quand je l’aurai retrouvé. »
Le regard d’ambre de la guerrière se voila un instant, tandis que son expression s’assombrissait légèrement à la pensée qu’elle n’avait eu aucune nouvelle de lui depuis un an. Pas de lettre, pas de signe, pas de visite, rien... Cela ne présageait rien de bon, et si Abby l’avait d’abord cherché pour retrouver ses repères, ses motivations changeaient lentement, l’inquiétude prenant le pas sur le désarroi et le vide qu’elle avait ressentis en l’absence de contact avec lui. Avec une certaine amertume, elle se dit alors qu’elle aurait désormais une raison supplémentaire pour vouloir le retrouver. Elle entendit alors la réponse d’Anthère au sujet de la famille, qui faisait écho à ses propres pensées.
« D’accord... Je suppose que tu es une exception alors, c’est une chance. »
La guerrière vit bien qu’Anthère se sentait coupable d’avoir réveillé Regirock et troublé son sommeil, ce à quoi Abby haussa légèrement les épaules.
« Bah, pas de quoi s’en inquiéter, s’il ne vous a pas poursuivis par la suite, c’est qu’il a dû se rendormir tranquillement. Il vous a déjà probablement oubliés... Et c’est pas plus mal. Il vaut mieux être dans les bonnes grâces d’un tel truc que dans son collimateur, c’est net. »
En voyant la jeune femme s’illuminer devant ses propos, Abigaël se sentit gênée, parce qu’elle n’avait jamais rien suscité de tel chez qui que ce soit, même chez son père, et parce que, de fait, elle ne savait pas trop comment elle devait réagir à ça. Ses joues se teintèrent légèrement de rose, ce qui appela une sorte de sifflement admiratif venant de son équipe, dans son dos. Mais trop absorbée par la lueur d’Anthère, elle n’y prêta aucune attention. Se reconcentrant sur les propos de la brune, elle répondit :
« Je m’en doute bien, mais... Je n’ai pas de Gijinka, alors je ne peux pas réellement savoir comment ça se passe. Kuchimi n’a pas ce pouvoir, alors je ne sais pas comment j’ai fait pour savoir ça. Enfin, c’est pas forcément le plus important. »
En fait si, ça l’était, mais Abigaël n’avait pas exactement le même sens des priorités que les gens lambda...
« Je ne connais pas de Ninj, mais j’essaierai d’y penser si jamais je le croise. »
Anthère expliqua ensuite sa vision des choses sur l’utilité d’un pouvoir tel que le sien, en affirmant qu’il pouvait également être utile pour simplement retrouver quelqu’un. Pour Abby, c’était la même chose que de le pister, mais elle raisonnait en guerrière entraînée à la survie et encouragée à toujours finir le travail qu’elle avait commencé ; sur un champ de bataille, ledit travail était souvent synonyme de tuerie pure et dure, et propre (ou pas). Mais soudain, elle eut une idée.
« Dis, je cherche mon père... Je pense que tu n’y arriveras pas, vu que tu ne l’as jamais rencontré, mais peut-être que quand tu auras pu maîtriser un peu mieux ton pouvoir, tu pourras m’aider à le retrouver... Enfin, j’en sais rien. »
La jeune femme ne voulait pas s’imposer, d’une part, et elle ne savait rien non plus des possibilités peut-être étendues des talents de la Mizuhanienne. Elle tenta donc de répondre, tant bien que mal, à sa question.
« Je ne sais pas trop, peut-être que tu peux les retrouver avec tes liens. Je sais que moi, si jamais je perdais de vue l’un de mes Pokémon (sauf peut-être Hagane, mais c’est un cas à part, lui), je serais certaine de pouvoir le retrouver, soit par la terre, soit par... Par je sais pas quoi exactement, mais je pourrais leur remettre la main dessus, c’est sûr. »
Pas très rassurant, comme discours, connaissant Abby, car à en croire ses paroles, elle ne laissait à aucun d’entre eux la possibilité de s’échapper ou de s’éloigner d’elle. Là encore, elle apparaissait comme un prédateur plus qu’un leader ou un dresseur... Mais en la voyant sourire, et surtout en constatant que la Mizuhanienne répondait en souriant à son tour, les Pokémon de la guerrière ne se sentirent pas plus inquiets que ça. Si elle avait voulu leur faire la peau, elle aurait eu tout le temps nécessaire pour passer à l’acte.
Finalement, sa camarade lui proposa de bouger, ce à quoi elle acquiesça en hochant la tête. Rappelant toutes ses créatures une à une, elle emboîta le pas à Anthère, préférant se laisser porter sur le flux que la manieuse d’Eau était encore loin de contrôler, mais qu’elle empruntait déjà avec ravissement.
[Mais trop ça, j’ai imaginé la tête d’Anthère devant le discours « martial » d’Abby xD
Et oui je me suis bien amusée, et je me suis surprise sur ce topic, sur bien des points ]
« ... Bon, laisse tomber. C’est pas grave. »
Le ton employé semblait indiquer qu’elle préférait abandonner devant l’ignorance de son interlocutrice, et c’était un peu le cas : Abby n’avait aucune envie de faire un cours sur l’art de la guerre, venant déjà d’en donner un, tant bien que mal, sur la maîtrise élémentaire. Elle avait eu son lot de pédagogie pour la journée...
« Oui, pour la Reine, c’est vrai que ça paraît compliqué. En fait, elle est liée à moi par le sang, mais je ne l’ai vue qu’une fois, et la rencontre a été... Bizarre, en gros. Mais Père me parle souvent d’elle, il la connaît un peu mieux que moi. Si tu veux, je pourrai essayer de lui demander de t’arranger ça... Quand je l’aurai retrouvé. »
Le regard d’ambre de la guerrière se voila un instant, tandis que son expression s’assombrissait légèrement à la pensée qu’elle n’avait eu aucune nouvelle de lui depuis un an. Pas de lettre, pas de signe, pas de visite, rien... Cela ne présageait rien de bon, et si Abby l’avait d’abord cherché pour retrouver ses repères, ses motivations changeaient lentement, l’inquiétude prenant le pas sur le désarroi et le vide qu’elle avait ressentis en l’absence de contact avec lui. Avec une certaine amertume, elle se dit alors qu’elle aurait désormais une raison supplémentaire pour vouloir le retrouver. Elle entendit alors la réponse d’Anthère au sujet de la famille, qui faisait écho à ses propres pensées.
« D’accord... Je suppose que tu es une exception alors, c’est une chance. »
La guerrière vit bien qu’Anthère se sentait coupable d’avoir réveillé Regirock et troublé son sommeil, ce à quoi Abby haussa légèrement les épaules.
« Bah, pas de quoi s’en inquiéter, s’il ne vous a pas poursuivis par la suite, c’est qu’il a dû se rendormir tranquillement. Il vous a déjà probablement oubliés... Et c’est pas plus mal. Il vaut mieux être dans les bonnes grâces d’un tel truc que dans son collimateur, c’est net. »
En voyant la jeune femme s’illuminer devant ses propos, Abigaël se sentit gênée, parce qu’elle n’avait jamais rien suscité de tel chez qui que ce soit, même chez son père, et parce que, de fait, elle ne savait pas trop comment elle devait réagir à ça. Ses joues se teintèrent légèrement de rose, ce qui appela une sorte de sifflement admiratif venant de son équipe, dans son dos. Mais trop absorbée par la lueur d’Anthère, elle n’y prêta aucune attention. Se reconcentrant sur les propos de la brune, elle répondit :
« Je m’en doute bien, mais... Je n’ai pas de Gijinka, alors je ne peux pas réellement savoir comment ça se passe. Kuchimi n’a pas ce pouvoir, alors je ne sais pas comment j’ai fait pour savoir ça. Enfin, c’est pas forcément le plus important. »
En fait si, ça l’était, mais Abigaël n’avait pas exactement le même sens des priorités que les gens lambda...
« Je ne connais pas de Ninj, mais j’essaierai d’y penser si jamais je le croise. »
Anthère expliqua ensuite sa vision des choses sur l’utilité d’un pouvoir tel que le sien, en affirmant qu’il pouvait également être utile pour simplement retrouver quelqu’un. Pour Abby, c’était la même chose que de le pister, mais elle raisonnait en guerrière entraînée à la survie et encouragée à toujours finir le travail qu’elle avait commencé ; sur un champ de bataille, ledit travail était souvent synonyme de tuerie pure et dure, et propre (ou pas). Mais soudain, elle eut une idée.
« Dis, je cherche mon père... Je pense que tu n’y arriveras pas, vu que tu ne l’as jamais rencontré, mais peut-être que quand tu auras pu maîtriser un peu mieux ton pouvoir, tu pourras m’aider à le retrouver... Enfin, j’en sais rien. »
La jeune femme ne voulait pas s’imposer, d’une part, et elle ne savait rien non plus des possibilités peut-être étendues des talents de la Mizuhanienne. Elle tenta donc de répondre, tant bien que mal, à sa question.
« Je ne sais pas trop, peut-être que tu peux les retrouver avec tes liens. Je sais que moi, si jamais je perdais de vue l’un de mes Pokémon (sauf peut-être Hagane, mais c’est un cas à part, lui), je serais certaine de pouvoir le retrouver, soit par la terre, soit par... Par je sais pas quoi exactement, mais je pourrais leur remettre la main dessus, c’est sûr. »
Pas très rassurant, comme discours, connaissant Abby, car à en croire ses paroles, elle ne laissait à aucun d’entre eux la possibilité de s’échapper ou de s’éloigner d’elle. Là encore, elle apparaissait comme un prédateur plus qu’un leader ou un dresseur... Mais en la voyant sourire, et surtout en constatant que la Mizuhanienne répondait en souriant à son tour, les Pokémon de la guerrière ne se sentirent pas plus inquiets que ça. Si elle avait voulu leur faire la peau, elle aurait eu tout le temps nécessaire pour passer à l’acte.
Finalement, sa camarade lui proposa de bouger, ce à quoi elle acquiesça en hochant la tête. Rappelant toutes ses créatures une à une, elle emboîta le pas à Anthère, préférant se laisser porter sur le flux que la manieuse d’Eau était encore loin de contrôler, mais qu’elle empruntait déjà avec ravissement.
[Mais trop ça, j’ai imaginé la tête d’Anthère devant le discours « martial » d’Abby xD
Et oui je me suis bien amusée, et je me suis surprise sur ce topic, sur bien des points ]
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