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Message par Yugo Mer 5 Fév 2014 - 20:17

Me voilà enfin rendu à l'endroit que l'on m'a conseillé. Je doute encore énormément que dans ce pays brutal jusqu'au nom, un endroit aussi paradisiaque que ce qu'on m'a dit existe. J'ordonne à Keiba d'avancer encore un peu, et j'aperçois alors une vision incroyable. C'est en accélérant l'allure de la pouliche que je m'approche de ce lieu féérique.



C'est exactement comme on me l'avais décrit. Une plaine infini de fleurs de toutes les couleurs emplies de vie d'un bout à l'autre. Je contemple ce spectacle innatendu. Là-bas, le balais volant d'un groupe d'abeille, de ce côté, des fleurs jaunes tournent en rond, restant face au soleil. Le ciel lui aussi empli de granivol et de tylton.

Mais alors que je suis aux abords de ce tapis multicolore, les créatures proches se cachent sous les plantes, les autres un peu plus loin, m'observent avec crainte. Revenant à l'origine de ma présence en ces lieux, je sors deux balles et expulse les deux Mystherbe qui, après quelques secondes d'hésitations, se jettent dans la mer de pétales.

Et dire qu'il y a quelques jours, Yukito et Yukiko étaient vidés, fatigués, voire légèrement dépressifs... J'ai rencontré quelqu'un à ce moment là qui m'avait conseillé de venir leur faire prendre des vacances à cet endroit. Quelques secondes a suffit pour qu'ils retrouvent leur énergie.

Pour ma part, je m'allonge et réfléchit à ce qui se passe. Quand j'aurai ma propre pension, c'est une chose à laquelle je dois faire attention. Pour le moral de chaque espèce de Pokémon, je dois être attentionné sur le terrain où ils vivront. Je les regardent encore un peu jouer avec un groupe d'Ortide un peu plus loin. Je m'assois à proximité du champ de fleur, laissant Kimi et la Ponyta se crêper le chignon encore une fois. Arrêteront elles un jour?

La plaine est vraiment agréable sous ce chaud soleil, bercé d'une douce brise, accompagné par les doux bourdonnements et autres signes auditifs de vie paisibles. Je me rend compte que les créatures restent quand même à une bonne distance de moi, mais peux m'importe, je ne suis pas là pour une quelconque capture. Seule la santé de mes Mystherbe me préoccupe. Je m'allonge un peu sur l'herbe, et peu à peu, le sommeil me gagne.

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Message par Sylver Belister Jeu 6 Fév 2014 - 18:41

Après trois jours de marche, je touchai enfin au but. Les fameuses plaines de Geffen. Certes, le cadre était tout simplement magnifique : un parterre verdoyant, sous un ciel d’azur, sans nuage, qui s’étendait à perte de vue… Pourtant, contrairement à ce que je m’étais imaginé avant d’arriver, dans la plaine ne régnait pas un calme absolu. Certes, on ne pouvait pas parler de boucan ininterrompu, mais il y avait toujours, en bruit de fond, les cris de petits Pokémon plante : des Tournegrin, des Ortide, des Granivol… qui s’amusaient gaiment. Devant toute cette agitation, ma petite Yuko, comme à son habitude, ne put rester impassible et se joignit bruyamment à eux. Au début, les autres Pokémon eurent un peu peur de cette boule de poils rouge qui jappait de joie, mais une fois le 1er contact passé, ils l’acceptèrent bien vite dans leurs jeux, au grand plaisir de ma Caninos ! Vu que l’endroit était calme et à priori sans danger, je relâchais la vigilance que je portais habituellement à mon Pokémon et m’assis dans l‘herbe. J’avais besoin de réfléchir aux raisons de ma présence ici. Avais-je fais le bon choix en faisant confiance à Mister T ? Son aide justifiait-elle vraiment ce voyage qui m’éloignait de mon itinéraire ? Peut-être pas, mais je devais me rendre à l’évidence : je ne disposais d’aucune autre piste. Je réfléchis une nouvelle fois à ce que lui et ses camarades m’avaient révélé au sujet de ma quête : mes recherches dépassaient le simple cadre d’une chasse à l’homme, et de loin. Qu’étais-ce donc que cette histoire de malédiction ? Et en quoi était-elle liée à mon enquête ? Et à ce lieu précis ?

Fallait-il voir ce lieu enchanteur comme une immense métaphore ? Un indice qui m’indiquait que c’était uniquement dans le calme que je trouverai ce que recherche ? Qu’il me fallait renoncer à la vengeance pour obtenir justice ? Mais je ne désirai nullement me venger. Pour preuve, je n’avais même pas encore décidé exactement de ce que je ferai quand je retrouverai l’assassin de ma famille. Sans doute commencerais-je par lui demander la raison de son geste… Ces pensées sombres réveillèrent la colère tapie en moi. Mais comme la dernière fois, dans l’auberge, je saisis la poignée de ma canne, qui reposait à côté de moi. Ce vecteur suffit à me faire me concentrer sur autre chose, ce qui me permit de dominer mon feu intérieur. Humm, maintenant que j’avais appris à libérer mon feu, j’allais devoir apprendre à le retenir. Bah, cela ne devrait pas être trop difficile. Du moins je l’espérais…

J’observai ensuite attentivement ce qui se trouvait autour de moi : de l’herbe. Quelques arbres. Des Pokémon sauvages, essentiellement de type plante. Et Yuko qui jouait avec eux. Rien de mystérieux, rien de suspect. Rien qui n’expliquait ma présence ici… Que m’avait dit Mister T déjà ? Qu’il n’accepterait jamais de voyager en ma compagnie à moins que je n’acceptasse de me rendre sur ces plaines et de « faire ce qui devait y être fait pour le bien de la Multitude ». Avec des propos aussi sibyllins, impossible de s’orienter sur le début d’une piste ! Toutes ces réflexions au sujet d’une obscure énigme dictée par un Pokémon, tout cela me rendait nerveux. Pourtant, cette tension disparut presque instantanément, tandis que dans l’air se répandait une odeur exquise. Levant les yeux, je vis qu’un groupe d’Ortide avec lequel Yuko jouait venait de lancer un Doux-Parfum combiné. Curieusement, dans le petit groupe se trouvaient deux Mystherbe. Ce détail me surprit : en effet, cela faisait un petit moment que j’étais sur la plaine et ces deux individus étaient les premiers de leur espèce que j’apercevais. Sans doute des bébés…

Ce spectacle ramena mes pensées vers Yuko. Maintes fois, elle avait fait montre de sa grande intelligence et pourtant, elle ne résistait jamais à la tentation de s’amuser. Une nouvelle fois, je ne pus m’empêcher de faire la comparaison entre elle et son père. Et une nouvelle fois, j’en arrivai à la même conclusion : chaque Pokémon, comme les humains, avait sa propre psychologie… La psychologie… Je ne m’y prenais pas de la bonne façon ! La vraie question que je devais me poser était : Que craignait Mister T, pour m’avoir entraîné ici ? Ce Pokémon n’était pas difficile à percer à jour : sous ses airs importants, c’était un vrai gamin effrayé. Oui, cela lui correspondait parfaitement : un petit effrayé et pompeux, mais un petit avant tout. Et malgré son désir d’indépendance, il ne ferait jamais de mal à sa famille, « la Multitude »… Pas plus qu’il ne laisserait quiconque lui faire du mal. Mais malgré ses grands discours, il se savait trop faible pour les protéger. Alors, pourquoi m’avoir envoyé ici ? Si tant est qu’il m’avait cru capable de les défendre, pourquoi m’éloigner du temple ? De deux choses l’une : soit il voulait que j’éradique une menace qui se trouvait ici, ce qui m’aurait fort étonné, vu l’atmosphère du lieu, soit ce que je pouvais apprendre ici me permettrait de mieux défendre la Multitude. Après tout, j’avais juré de le faire sur mon honneur et un gentleman ne revient jamais sur sa parole…

Soudain, un aboiement me tira de mes pensées : Yuko était en train de courir vers un objet assez grand qui semblait étendu sur le sol, à proximité des deux Mystherbe. Un Pokémon ? Me relevant je distinguai mieux ce vers quoi ma Caninos se dirigeait à toute allure. Hélas, j’aurais dû m’en douter. Il s’agissait d’un homme d’une vingtaine d’année qui semblait endormi. Pour Yuko, le trouver était une énorme aubaine : elle tenait là un camarade de jeu potentiel ! Je l’avais décidément bien mal habituée en jouant avec elle… à moins que je ne lui prêtasse pas assez attention ? J’allais devoir tirer cela au clair. Hors de question qu’elle continue à importuner les gens de cette manière. Mais pour l’instant, j’avais hélas plus urgent à faire. Malgré mes rappels, Yuko n’en faisait qu’à sa tête et elle commença à lécher le visage de l’homme endormi. Inquiet, je m’avançai en soupirant vers le jeune homme afin de réfréner autant que possible les ardeurs de ma Caninos et de lui présenter les excuses que les circonstances exigeaient.
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Message par Yugo Mer 12 Fév 2014 - 18:13

Alors qu'un sommeil léger me prend depuis peu, je pense, je suis réveillé par de grand coups de langue sur tout le visage. Sans ouvrir les yeux pour éviter des coups de langues dangereux, je repousse la créature:

"Keiba, arrête-ça tout de suite!"

Puis me relevant sur les fesses, je vois la pouliche en face de moi, qui me regarde innocemment, Kimi dégringolant de son crâne. Apparemment, elle aussi avait profiter de la chaleur de la journée pour faire une petite sieste. Si ce n'est elle... Je me retourne pour me retrouver nez à nez avec un caninos, aux cotés de Yukito et Yukiko.

"Salut, toi. Tu viens d'où comme ça?"

Je tend la main en avant, et le chien, ne montrant aucun signe d'agressivité, se laisse caresser sous le menton. J'entend alors un bruit dans mon dos, suivi d'un "PIIIIII".  Je n'ai pas besoin de me retourner pour comprendre que l'équidé profite de cet instant de caresse pour en demander son lot aussi, au grand damne de Kimi qui essaie tant bien que mal de la repousser. Je m'assois en tailleur, pour que mon Pokémon pose sa tête sur mes genoux avec un énorme plaisir, et faire face à ce nouveau Pokémon de feu, Kimi, grimpant ici et là pour se positionner sur mon épaule et regarder ce nouvel imposteur potable. Je ne peux m'empêcher de sourire à la réaction de ces deux-là, puis regarde autour de moi, pour savoir d'où viens le nouvel arrivant, qui s'est remis à jouer avec mes deux Pokémon de type plante.

Je n'ai pas à attendre longtemps avant d'avoir des réponses. Je vois arriver un homme d'âge mûr, sûrement le propriétaire de se lécheur. Je lui lance alors à haute voix :

"Bonjour! Il est à vous, ce chien?" Le laissant venir près de moi, je continue pour montrer à l'homme mon innagressivité. "Je m'appelle Yugo." Puis montrant mes pokémon à tour de rôle, "Elle c'est Kimi, et sous mon bras Keiba. Et les deux Mystherbes s'appellent Yukiko et Yukito. Votre Pokémon a l'air adorable" Finis-je en souriant.

Je ne m'attends absolument pas à voir quelqu'un venir ici, mais j'essaie de faire de mon mieux, à peine réveillé en sursaut, pour paraître le plus sympathique possible, aidé de Kimi qui se met à lisser mes cheveux blancs à l'arrière du crâne et enlever quelques brins d'herbes accrochées dedans. Mais je ne peux m'empêcher de lâcher malgré moi un bâillement, qui me dit que la sieste était quand même trop courte.

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Message par Sylver Belister Ven 14 Fév 2014 - 14:19

Apparemment, ma petite Yuko venait de déclencher une véritable réaction en chaîne : en effet, ses démonstrations de joies ne semblaient pas avoir offensé le jeune homme, qui avait accueilli mon Pokémon avec un grand sourire. En revanche, son acte avait déclenché la jalousie d’une Ponyta que j’avais aperçue en même temps que son dresseur, elle-même ayant provoqué des cris de protestation de la part d’une jeune Togépi qui se trouvait non loin de là et que je n’avais pas vue jusqu’ici en raison de sa petite taille. Comme bien d’autre avant lui, le jeune homme s’était laissé séduire par le charme enfantin de ma Caninos. Finalement, il m’aperçut et se présenta courtoisement, en premier, avant de faire de même pour ses Pokémon. Ainsi donc, il s’appelait Yugo.

Une fois son introduction terminée, je déclinai à mon tour mon identité :

Je vous donne le bonjour, Monsieur. Cette matinée est vraiment magnifique, n’est-ce pas ? Mais je manque à toutes mes obligations, dis-je tout en m’inclinant et en me découvrant  selon l’usage en vigueur, je me nomme Kiplinger, Sylver Kiplinger, conteur itinérant, pour vous servir. Ma Caninos se nomme Yuko. Avant tout, veuillez accepter mes plus sincères excuses pour sa conduite inqualifiable. Je vous prie de bien vouloir lui pardonner. Voyez-vous, elle est encore très jeune, elle vient tout juste de fêter son premier mois.

Mais apparemment, je me faisais du mauvais sang pour rien, puisqu’il alla même jusqu’à complimenter mon Pokémon. Même si elle dérogeait assez souvent aux bonnes manières, force m’était de constater une fois de plus que la conduite de Yuko était perçue favorablement par ceux qu’elle choisissait comme camarades de jeux, qu’ils fussent humain ou Pokémon ! Et je devais avouer que cela n’était pas pour me déplaire. Sans son aide, son soutien et sa propension à chercher de la compagnie en permanence, je n’aurais sans doute pas eu la volonté d’entreprendre ma quête…
En un mois de voyage, elle avait grandi de 10 bons centimètres et surtout, elle avait déjà participé à plusieurs combats Pokémon… Oui, ce périple était aussi formateur pour elle qu’il l’était pour moi. Rassuré, je repris:

Je vous remercie infiniment pour votre compliment. Nul doute que Yuko l’appréciera aussi à sa juste valeur… Une fois qu’elle aura fini de s’amuser !! Mais vous n’êtes pas en reste. Tous vos Pokémon me semblent très charmants. Kimi et Keiba ont l’air de vraiment vous aimer. Oserais-je vous demander si je peux caresser votre Ponyta ? Elle a l’air particulièrement friande de ce type d’affections et il se trouve que j’ai été pendant un certain temps l’heureux dresseur d’un Galopa, et je dois bien avouer que bien que Yuko soit le Pokémon qui m’est le plus cher, la compagnie de mes autres Pokémon me manque… Mais je ne veux en aucun cas vous indisposer, et je comprendrai tout à fait si vous-ou elle- refusez. Après tout, nous venons à peine de faire connaissance !


Soudain, en plein milieu de mon discours, une pensée me frappa : et si cet homme était la menace tant redoutée par Mister T ? Non, impossible. Je me fiais autant voir d’avantage à l’instinct de Yuko concernant les gens qu’aux prédictions des Pokémon Psy. Et si ma Caninos avait jugé que Yugo serait assez gentil pour bien vouloir jouer avec elle, alors je n’avais aucune raison de me méfier de lui, à priori. A moins que le jeune homme ne menaçât pas volontairement la Multitude mais que ses actes futurs, quels qu’ils soient, risquaient de La conduire à sa perte ? C’est peu probable. Aucun être sur Erasia mis à part les dieux eux-mêmes pouvait avoir une telle préscience. Cependant, je ne pouvais m’empêcher de me remémorer la troublante facilité avec laquelle les Pokémon mystiques avaient lu en moi. Après tout, ils avaient peut-être raison…

Perdu dans mes réflexions, j’eus soudain honte de moi. Voilà que je mésestimais un homme non pas sur ses actes passés ou présents mais sur ses hypothétiques actes futurs ! Si je commençai, même si ce n’était qu’intérieurement, à médire des honnêtes gens, alors mieux valait rentrer directement chez moi et verrouiller le huis à triple tour ! Après tout, ce jeune homme m’avait fait très bonne impression, ses manières n’étaient certes pas parfaites mais par rapport à ce qui m’avait été donné de rencontrer durant mes voyages, elles étaient plus que correctes, ce qui était d’ailleurs assez surprenant, mais dans le bon sens du terme, pour un homme qui ressemblait de prime abord à vulgaire vagabond. Mais un voleur de grand chemin ne se serait jamais laissé surprendre comme il l’avait été et il aurait immédiatement aperçu mon entrée dans les plaines, puisqu’en compagnie de Yuko, je n’étais pas spécialement discret, et se serait bien gardé de se montrer ainsi, à découvert et endormi de surcroît. Non, au vu des nombreux Pokémon qui l’accompagnait, je penchai plutôt pour un dresseur errant, allant de ville en ville, pour défier toutes sortes d’adversaires... A moins qu’il ne fût un coordinateur voyageant de ville en ville pour offrir ses spectacles aux curieux ?

Ma foi, il n’y avait qu’un seul moyen de dissiper ce doute :

Veuillez excuser ma curiosité mais… êtes-vous un dresseur ou un coordinateur ? Vos Pokémon et l’état usé de vos chaussures et de vos vêtements montre clairement que vous avez parcouru une longue distance à leurs côtés et j’apprécierai énormément que vous me racontiez quelques anecdotes concernant vos aventures. Par pur intérêt professionnel, bien sûr !
Le moment était venu de rajouter sans y toucher quelques arguments commerciaux. Décidément, mes vieilles habitudes de négoces étaient tenaces !

En fait, il se trouve que je suis en ce moment à la recherche de nouvelles sources d’inspiration pour mes récits. Bien sûr je pourrais me contenter de narrer jusqu’à plus soif les histoires que je connais déjà mais quoi ! La vie ne se construit pas en regardant sans cesse le passé. Le passé est certes important, il nous montre les embuches dans lesquelles d’autres sont tombés pour que nous ne reproduisions pas leurs erreurs. C’est d’ailleurs en partie pour cela que j’ai choisi ce métier. J’estime avoir commis trop d’erreurs de jeunesse, et je me devais d’en faire profiter autrui ! Oublier le passé revient à renoncer volontairement à l’usage d’un œil : on perçoit toujours les événements mais on a quelques difficultés à juger de leur profondeur. A prendre du recul, pour le dire autrement. Mais vivre dans le passé… Cela revient à se passer de sa vue, purement et simplement, à avancer à l’aveugle, complètement inconscient des troubles qui affectent le monde. Et mon intuition me dit que vous pourriez être un de ces troubles. N’y voyez aucune méchanceté de ma part, je n’entends pas par-là que vous me semblez être un fauteur de trouble mais simplement que vous me semblez avoir une certaine… influence sur les événements actuels. Pourrais-je vous demander de m’en dire un peu plus à votre sujet ? Il se pourrait en effet que je tienne là un sujet de conte très intéressant… Oui… Qu’en dites-vous ? Acceptez-vous que j’immortalise votre histoire dans l’une des miennes ?

Etant donné que je venais de tirer le vin en justifiant ma présence ici, autant le boire jusqu’à la lie :

Pour ne rien vous cacher, je me suis rendu dans ces plaines guidé par certaines rumeurs qui parlaient d’une menace dissimulée ici, quelque part et de fait, j’ai pensé qu’il y avait peut-être ici matière à faire un récit. Mais jusqu’ici, je n’ai trouvé que calme et volupté, aussi vous me seriez d’un grand secours si vous pouviez éclaircir pour moi cette chape de mystère qui me torture l’esprit depuis plusieurs heures. J’ai beau regarder autour de moi, je ne vois que de l’herbe et des Pokémon paisibles… Auriez-vous par le plus grand des hasards repéré un quelconque détail inhabituel ? Il va sans dire que vous recevrez une récompense pour votre aide, en plus de mes plus chaleureux remerciements.

Et pour appuyer ma sincérité, j’inclinai courtoisement la tête, mon regard captant par la même occasion le spectacle attendrissant de Yuko jouant avec les deux jeunes Mystherbes, Yukiko et Yukito.

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Message par Yugo Ven 2 Mai 2014 - 9:46

J'écoute l'homme qui me parle poliment, tout en caressant la corne centrale de mon togepi, qui se met à glousser de plaisir. Celui-ci commence par complimenter, mes pokemon, et demande même à caresser la pouliche. Durant un petit moment de silence, je lui réponds franchement.

-Je ne vous y interdis pas, mais je ne suis pas sûr que Kei à accepte aussi facilement. Quand je l'ai trouvé, elle était blessée et fiévreuse. Elle était même trop faible pour se défendre elle-même. J'ai passé plusieurs jours à la soignee , c'est comme ça qu'elle m'a acceptée. Mais pour ce qui est des autres humains, elle en a peur à leur approche. Je crains qu'elle ne veuillle se défendre si vous y essayer.

Puis il me posa une question quelque peu etrange. Je prit un air le plus sérieux possible avant de lui répondre sur un ton légèrement amusé :

-Euh... non. Je suis venu en ce lieu pour ressourcer mes deux mystherbes qui se sentaient quelque peu las de mes voyages, et depuis mon arrivee , le calme règne tellement que je me suis endormi. Du moins jusqu'à l'arrivée de votre Caninos. Et je ne penses pas que votre présence est le genre de phénomènes étranges que vous espérez ?

Je ne peux pas l'empêche r de taquiner un peux l'homme. Bien qu'il me paraisse effectivement bien étrange, il ne l'est pas assez pour que je m'en inquiète vraiment. Puis En me levant, je lui demandais, sur un ton toujours amical:

- Ce n'est pas tout ça mais je commence a avoir une petite faim. Voulez vous vous joindre à moi ? Je n'ai pas grand chose, juste des onigiri et quelques fruits pour les pokémon, mais si cela vous va, vous êtes le bien venu.

A peine ai-je prononcé ces mots, que la ponyta se lève d'un bond et à cours près de moi. Apparemment je n'étais pas le seul à être affamé. C'est donc avec un petit rire que je prend mon sac et en sors une tomato et la donne à la pouliche enflammée. Je prends quelques autres baies plus douce et en donne au pokémon oeuf et au rondoudou, qui sont venus s'asseoir à quelques pas de moi. Le taupiqueur, lui préférant chercher sa propre nourriture et Yukiko et Yukito étant dans leurs éléments, je décide les laisser tranquille encore un moment. Je sors alors les boules de riz, cinq au total,  et en tend une au vieil homme.

Comme à son habitude, Kimi mange comme une groret, contrairement au pokémon rose, qui prend le temps d'arracher des bouts, morceau par morceau, du fruit entre ses mains. Quand à la ponyta, elle n'a fait qu'une bouchée de son fruit préféré, et me regarde avec insistance pour que je lui en tends un autre.

Je me décide alors à lui poser la question qui me brûle les lèvres depuis tout à l'heure, en essayant de paraitre naturel, au mieux:

- Quel genre de danger craingez-vous, pour vous obliger à venir en ce lieu déserté de toute vie humaine ?

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[ Clos ] Un matin de mai fleuri [Sylver Belister] Empty Re: [ Clos ] Un matin de mai fleuri [Sylver Belister]

Message par Sylver Belister Ven 2 Mai 2014 - 23:18

-Eh bien, ma foi, j’accepte votre invitation avec plaisir. Mais permettez-moi tout de même d’apporter ma modeste contribution à notre repas, et bien sûr, je vous souhaite un bon appétit !
Dis-je tout en sortant de ma besace quelques lambeaux de viandes séchés, que je proposai au jeune homme, avant que nous entamions notre repas. A ce sujet, d’ailleurs, il ne me restait plus beaucoup de vivres … J’allais devoir me réapprovisionner dans un village proche avant de poursuivre mon périple. Tout comme Yugo, je possédai quelques baies que j’offris à Yuko en guise de friandise. Comme la Ponyta l’avait démontré quelques instants plus tôt, les Pokémon de feu adoraient les baies Tamato. Ces baies étaient d’ailleurs forts répandues dans ma région natale. En revanche, je fus quelque peu surpris lorsque je vis le jeune Terrosien sortir de sa sacoche des boules de riz. Cette céréale était plutôt rare dans les monts Efferos, à cause d’un climat trop rude et trop sec. Mais après tout, Yugo était terrosien, pas flaminois.

Dès que Yuko aperçut les baies, sa queue se mit à frétiller. Tout comme le cheval feu, elle en raffolait. Je lui donnai de bon cœur les quelques baies que j’avais extrait de mon sac, tout en la caressant tandis qu’elle mangeait. Ces moments de complicité entre elles et moi étaient assez fréquents mais surtout, ils comptaient énormément pour moi, car ils me prouvaient que malgré les apparences, je n’étais jamais seul dans mon périple. Et cela, Yuko était déterminée à ne jamais me le faire oublier !
Une fois sa baie avalée, elle s’empressa de me lécher le visage, sa manière à elle de me remercier pour le repas. Ceci me rappela que j’avais encore dans ma besace une dernière baie sur moi. Peut-être essaierais-je de la donner à la Ponyta, pour l’amadouer, mais pour l’instant, mieux valait la laisser manger en paix.
Après quelques bouchées, je décidai de reprendre la conversation avec le dénommé Yugo là où nous l’avions laissée :

-Pour être tout à fait franc avec vous, je ne crains moi-même aucun danger ici. Mais une de mes connaissances m’assuré que ce lieu serait bientôt le théâtre de terribles événements. Elle avait l’air tellement bouleversée que, alors que j’étais de passage dans la région, j’ai décidé de venir ici voir par moi-même de quoi il en retournait. Et je dois avouer que jusqu’à présent, mon analyse rejoint la vôtre, il n’y a absolument rien d’alarmant en ce lieu, et pour répondre à votre question, je ne pense pas, en effet, être la source de ce mal ! »

Dis-je en affichant un léger sourire.
La plaisanterie du jeune Terrosien résumait parfaitement la situation, dans toute son absurdité : depuis le début de notre conversation, absolument rein n’avait changé sur les plaines, qui étaient toujours aussi paisibles que verdoyantes. L’harmonie qui régnait ici était telle qu’elle en paraissait presque irréelle, comme si Arceus lui-même avait décidé que ce lieu serait à jamais un bastion placé sous le signe de la paix et de la plénitude… Et pourtant, d’après Tétrocruchamoule, ce bastion état menacé ! Mais, diantre, par qui ? Par quoi ? Qui serait assez cruel pour dévaster une plaine aussi belle, sur laquelle vivaient sans doute des milliers de Pokémon innocents ? La sombre réponse s’imposa bien vite à mon esprit : des gens comme celui ou ceux qui avaient assassiné ma famille n’auraient aucun scrupule à commettre ce type de massacre…
Etait-ce là le sens de l’avertissement du Zarbi ? Le danger tant redouté par la Multitude était-il un simple être humain maléfique dont le chemin allait croiser le mien sur ces plaines, bientôt ? Et si tel était le cas, qu’étais-je censé faire ? A force de question, la colère, née de l’impuissance, commença à sourdre en moi telle la lave qui s’échappe des fissures d’un volcan sur le pont d’entrer en éruption. C’est finalement un bref jappement de Yuko suivi d’une léchouille sur la joue qui me rappela à l’ordre. En retour, pour la remercier, je lui caressai gaîment les oreilles, sachant qu’elle adorait cela. Sa réaction ne se fit pas attendre : elle se roula par terre de plaisir ! Ma colère envolée, je réfléchis de nouveau froidement à cette hypothèse. Mais un détail ne tenait pas : un homme, un simple mortel, aussi talentueux fût-il, n’aurait pas pu effrayer la puissante Multitude. Mon ennemi invisible devait être autrement plus terrifiant que cela.

Hélas, j’en revenais toujours au même point : je n’avais aucune idée de ce dont il s’agissait, et Yugo non plus apparemment. Le jeune homme me paraissait sincère, et je n’avais aucune raison valable de douter de sa réponse. Il n’avait pas répondu à ma demande concernant l’écriture d’un conte dont il serait le héros mais je décidai de ne pas le brusquer à ce sujet : je lui en avais déjà demandé beaucoup en posant toutes ces questions et il eût été fort grossier d’insister. Si d’aventure il était intéressé, il n’aurait qu’à me le faire savoir.

« Encore une fois, je vous remercie pour ce repas. Cela fait un moment maintenant t qu’il ne m’avait été donné de partager mon repas avec quelqu’un. Puis-je vous demander ce que vous avez prévu de faire pour la suite de votre voyage ?"

La suite de mon voyage… Et si… Et si je m’étais tout simplement trompé d’endroit ? Après tout, le Zarbi n’avait jamais exclusivement mentionné ces plaines, il avait simplement parlé de « La grande étendue d’un vert luxuriant »… Mais parlait-il seulement des plaines fleuries ? Mais de quoi aurait-il pu s’agir d’autre ? Ces plaines étaient le seul lieu réputé verdoyant en Flamen et vu que les Pokémon mystérieux craignaient pour la sécurité de leur temple, cette « étendue » ne devait pas se trouver trop loin. En tout cas, j’excluais d’office tous les lieux qui se trouvaient en dehors de Flamen. Cela aurait pu être une plaine fleurie, comme ici, ou encore une forêt, mais cela pouvait tout aussi ben être le parc d’un château…. Il y avait beaucoup trop de possibilités ! A tout hasard, je demandais à mon interlocuteur :

« Excusez-moi si je vous importune avec mes questions mes auriez-vous, par le plus grand des hard, entendu parler d’une grande étendue d’un vert luxuriant ? »

Soudain, un aboiement interrompit la discussion. Yuko, qui se trouvait encore dans mes bras et que je caressais toujours, fixait un objet dans le ciel. Un objet mobile, qui se dirigeait vers nous. Un objet que je connaissais très bien… Le Roucarnage de ma sœur…

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[ Clos ] Un matin de mai fleuri [Sylver Belister] Empty Re: [ Clos ] Un matin de mai fleuri [Sylver Belister]

Message par Yugo Jeu 8 Mai 2014 - 16:57

J'écoute les paroles de l'homme avec une semi-attention.

-La suite de mon voyage ? Pour tout vous dire, je l'ai commencé en mettant un pas devant l'autre, et l'ai continué où le destin semble vouloir me promené. Mon seul but est d'ouvrir ma pension, mais pour l'instant, je ne me sens pas encore prêt à affronter des champions, pour prouver que je suis digne de devenir un éleveur  de confiance. Donc je suis ici aujourd'hui, et peut-être à l'autre bout du monde demain.

Je mange le morceau de viande que mon interlocuteur me donnais un peux plus tôt, et continue, entrecoupé par des bouchées, mon regard perdu dans les nuages.

-Par contre... Une grande étendue verte, c'est vague. Les plaine de Terris et de Nalcia sont vertes et remplissent presque les deux pays en question... Il y a aussi la forêt qui sépare Terris et Flamen, qui est grande... Mais je ne suis jamais allé dans la forêt d'Émeraude, donc je ne sais pas pour cet endroit.

Et alors que je terminaisons ma phrases, Kimi se posa sur mes genoux pour sa sieste de l'après-midi. Je me mis, comme à mon habitude, à lui caresser sa corne centrale pour l'aider à dormir.

-De toute façon, je ne suis pas homme à me prendre la tête pour des projets compliqué. Je vous souhaite juste bonne chance pour trouver ce que vous cherchez.

Je prend alors une baie Oran comme dessert et en fait rouler une autre vers mon compagnon de repas.

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Message par Sylver Belister Lun 12 Mai 2014 - 0:14

J’écoutais les réponses du jeune Terrosien. Les Plaines… Trop évident… ET beaucoup trop vaste. La forêt d’Agata ? Oui, c’était possible. Mais la forêt était tellement grande ! Il me faudrait plusieurs semaines pour trouver ce qui inquiétait tant les Zarbi, si toutefois, ce quelque chose se trouvait bien en ce lieu. Restait la forêt d’émeraude…Le vert luxuriant… L’émeraude… Etais-ce un jeu de mot ?

Tout en réfléchissant et en hochant poliment la tête à la déclaration de mon compagnon, je m’affairais à détacher la lettre ficelée à la patte du Roucarnage de ma sœur. Celle-ci semblait anormalement épaisse. Ayant enfin réussi à l’ouvrir, je m’excusai auprès de Yugo et commençai ma lecture silencieuse, tout en caressant distraitement d’une main Yuko qui était revenue se blottir sur mes genoux.
La lettre disait ceci :

Mon cher Sylver
J’ai appris il y a maintenant 3 jours qu’une auberge avait pris feu dans la ville du Cosmo Canyon. C’est Nils, le palefrenier qui, en allant chez le maréchal-ferrant, en ville, pour récupérer une commande, a eu vent de cette histoire, qu’il m’a aussitôt rapportée. J’ose espérer que tu n’es pour RIEN dans cet incident malgré le fait que certains témoins affirment que l’incendie s’est déclaré dans un box qui avait été loué par un vieil homme et une jeune femme, vieil homme qui était accompagné d’une jeune Caninos ! Je te connais trop pour savoir que ce n’était certainement pas les charmes de la demoiselle qui t’ont convaincu de louer cette salle privée, et je n’ai aucun doute sur la pureté de tes intentions.


Comme à son habitude, ma chère sœur était fervente partisane de l’ironie puisqu’elle venait, en y mettant les forme, me traiter de vieil imbécile naïf. Et je l’avais été en quelque sorte pour avoir cru mon anonymat parfait… Voire pour avoir débuté un voyage aussi fou ! Je poursuivis ma lecture :

Au niveau de la compagnie, tout va bien, excepté en ce qui concerne nos livraisons dans les villes du Sud Flaman. Pour une raison inconnue, tous nos convois du dernier mois ont été attaqués à proximité de la Jungle par des Pokémon fous furieux. Apparemment, ces phénomènes auraient débuté il y a quelques mois à causes de mystérieuses météorites venues de l’espace… Si je te demande ça, c’est uniquement pour savoir si tes voyages t’ont appris quelque chose à ce sujet qui pourrait m’être utile et certainement pas pour que tu ailles risquer ta vie toi-même. Mais je fais appel à ta sagacité naturelle pour avoir déjà deviné mon intention et à notre lien fraternel pour la respecter, puisque malheureusement, j’ai déjà pu constater que dans de telles situations, l’instinct de survie et le bon sens te font cruellement défaut.

Encore une fois, Yuu avait parfaitement raison. Depuis tout petit, je nourrissais une véritable fascination pour les mystères et les légendes en tout genre. Cette histoire de Pokémon fous en était un très beau spécimen. Et en m’écrivant cette lettre, Yuu savait très bien que je m’y intéresserais. Depuis le temps que je la connaissais, je savais comment elle fonctionnait. C’était sa manière à elle de me suggérer une piste pour mon enquête, sans avoir l’air d’y toucher, tout en me recommandant la plus grande prudence… Et mille mort si jamais il m’arrivait quelque chose ! Le paragraphe suivant trait d’ailleurs de ce sujet :

Si d’aventure j’apprends que tu t’es rendu là où se trouvent ces météorites, je te promets que je viendrai te récupérer moi-même et je te bouclerai dans ton lit, là où tu es censé être !

La suite était un peu plus mesurée :

Je t’en prie, fais attention à toi. Je sais que c’est important pour toi de trouver qui a fait ça. Ça l’est pour moi aussi et je te soutiens. Mais n’oublie pas que tu n’as plus 20 ans. L’expérience compense peut-être le manque de vigueur physique, comme on dit mais uniquement si l’expérience te sert à rester loin du danger, ce que tu ne sembles pas être prêt à faire. Dans tous les cas, que les étoiles veillent sur toi… Et Yuko aussi ! Veillez bien l’un sur l’autre !
Ta sœur qui t’aime
Yuu Belister


Je ne pus m’empêcher de sourire en terminant ma lecture. Yuu avait toujours caché ses sentiments par une froideur glaciale. Beaucoup de ceux qui ne la connaissaient pas la pensaient aussi dénuée d’émotion que du métal. Mais elle ne s’était jamais comportée comme cela avec moi : dès le premier jour de notre rencontre, elle avait manifesté à la fois son intérêt et son sentiment de défi à mon égard. Elle avait toujours voulu me montrer qu’elle était au moins aussi forte que moi. Chose que j’avais d’ailleurs aisément reconnue et assez vite. Mais il avait fallu cette tragédie et mon départ pour qu’elle laissât librement éclater ses sentiments…
Et puis il y avait cette formule,au sujet des étoiles. Yuu ne priait aucun dieu, ça j’en avais la certitude. Mais même sans cela, lorsqu’elle voulait prier pour quelqu’un, elle le recommandait alors aux étoiles… Ce choix m’avait toujours semblé curieux mais la décence m’avait toujours interdit de faire une remarque à ce sujet.

« Je m’excuse pour cet interruption, Monsieur, mais ce courrier m’était extrêmement important. Je crois en effet que j’ai fait fausse route jusqu’à présent. Je suis de plus en plus convaincu que le lieu que je cherche est la fameuse forêt d’émeraude que vous avez mentionnée tantôt. Je vous remercie chaleureusement pour ce repas. Il est temps pour moi de me remettre en route. Ce fut un plaisir de le déguster en votre compagnie ! Puisse notre prochaine rencontre être placée sous d’aussi bon hospice, et que la chance vous accompagne dans votre voyage. Au revoir ! »

Et après une ultime révérence, je fis signe à Yuko : il était temps de repartir !

[RP fini pour moi Wink ]

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Message par Yugo Mar 24 Juin 2014 - 22:12

Alors qu'un splendide Roucarnage atterrit près du vieil homme, voilà que celui-ci se précipite dessus, malgré son grand âge, et détache une lettre attachée à la patte. Puis il met un petit moment à lire la missive du Pokémon volant. Apparemment le sujet à l'air grave, vu la tête que fait le vieil homme. A peine finit-il la lettre qu'il me dit:

« Je m’excuse pour cet interruption, Monsieur, mais ce courrier m’était extrêmement important. Je crois en effet que j’ai fait fausse route jusqu’à présent. Je suis de plus en plus convaincu que le lieu que je cherche est la fameuse forêt d’émeraude que vous avez mentionnée tantôt. Je vous remercie chaleureusement pour ce repas. Il est temps pour moi de me remettre en route. Ce fut un plaisir de le déguster en votre compagnie ! Puisse notre prochaine rencontre être placée sous d’aussi bon hospice, et que la chance vous accompagne dans votre voyage. Au revoir ! »

Et sur un signe à son chien, il part aussi vite qu'il a déboulé, me laissant de nouveau seul parmi le champ de fleur. Un regard à l'oiseau et celui-ci aussi s'envole, sûrement pour aller retrouver sa maîtresse. Un homme bien étrange que voilà. Je me remet alors dans ma position initiale, me préparant alors à une sieste, après ce repas si bonnement partagé.

Le somme me gagne très vite, mais les songes, eux, ne viennent pas. c'est donc avec l'impression d'avoir cligné des yeux que le ciel passe d'une couleur azur, à une couleur orangée, tel un ciel embrasé. Je me lève d'un coup. Keiba et Kimi dorment paisiblement côte à côte. Il y a que quand elles dorment où elles sont adorable. Mes autres compagnons jouent encore avec des Pokémon sauvages, à quelques distances. Mais dès qu'ils me voient, ils accourent alors.

-Bon, on devrais peut-être y aller, nous aussi. Vous avez l'air d'avoir regagné votre peps, vous. Fini-je en regardant Yukiko et Yukito.

Et voilà que j'entend des cris. La pouliche vient de se réveiller, bousculant l'oeuf au passage. Kimi, n'ayant pas aimé ça, est venu lui donner un coup de pied. Je commence sérieusement à en avoir marre de ces deux-là. Et je leur fait clairement comprendre.

Après avoir allumé un feu à bonne distance des fleurs, selon le désir des deux Mystherbes, nous mangeons en exigeant le silence plusieurs fois auprès des deux raleuses. Puis, c'est dans le silence enfin revenu que je m'allonge, attendant à nouveau le sommeil, en vain. Les heures sont longues, très longues sans que je ne réussisse à m'endormir, pourtant bercé par le bruit des Pokémon nocturne. Je me relève pourtant plusieurs fois pour m'asperger le visage et boire un peu, mais rien n'y fait.

Le ciel commence lentement à s'éclaircir quand je finit par être emporté au pays des songes. Le somme fut court mais profond. Mais je je me réveille, je ne me sens pas reposé pour autant. C'est donc dans un état de fatigue prononcé que je chevauche la pouliche, espérant que la prochaine nuit sera meilleure.

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