[ Clos ] Seian Kaki, demandez je vous prie ! [Luce // Elena]

[Rafael Velazquez]

Il est des fois où vous avez l’impression que le ciel vous sourit, d’autres moins. Pour le coup vu le magnifique temps et la calme volupté qui parcouraient les lieux, on pouvait clairement penser que oui, le ciel souriait à cet imbécile heureux de Rafael.

En effet, notre homme se trouvait sur les berges d’un lac qu’il n’avait vu, mais dont il avait appris lors de son voyage qu’on le nommait ‘’Seian‘’. La brise était douce et portait aux narines les odeurs parfumées de plusieurs plantes et arbres. Ainsi, on pouvait sentir une odeur mêlant le coté sucré de l’érable coupée avec les saveurs florales de toutes les plantes qui baignaient les lieux. A ces odeurs s’en mêlaient bien entendu énormément d’autres, néanmoins essayer de toutes vous les décrire prendrait une éternité. Aussi je laisse à votre esprit le soin de vous imaginer toutes ses fragrances enchanteresses.

Poursuivons donc la description des lieux. Les berges étaient baignées par le clapotis des vaguelettes d’un lac ô combien clair. De l’extérieur on avait l’impression qu’on aurait put voir jusqu’au fond si l’on se trouvait dedans sans la moindre difficulté. Un lit de galet servait de plage à ce lac surnaturel où tout le monde semblait vouloir tremper les pieds ne serais-ce que pour se rafraichir. Quand aux environs ? On pourrait décrire la verdure comme luxuriante, mais cela ne serait pas lui rendre hommage. En fonds, on pouvait voir de vastes montagnes dont les monts enneigés semblaient garder un regard bienveillant sur les passants.

Néanmoins, tout ne pouvait pas être aussi rose et il y avait quelque chose qui faisait tâche dans ce décor paradisiaque. Il s’agissait, comme vous vous en doutez peut-être, d’une carriole aux couleurs si chatoyante qu’elle pourrait en faire pallir un arlequin. Bon, certes, ce n’est pas là l’élément qui perturbe le plus, mais bien le vendeur qui à l’air totalement déplacé, la faute en partie à son accent alors que vous l’entendez crier afin d’haranguer la foule…

« KAKIS ! KAKIS ! ILS SONT FRAIS ILS SONT BEAUX MES KAKIS ! DEMANDEZ VOTRE KAKI !!!

Oui, il cri vraiment ça… et avec un horrible accent hispanique en plus, des fois que vous ne trouviez pas ça suffisamment casse-pied. Et oui, il s’agit bien de Rafael Velazquez que vous pouvez voir. Et que vous le connaissiez ou non, il a l’air motivé pour vendre des kakis dans ce nouveau ‘’spot‘’ qu’il vient de trouver, comme il aime à dire. Dans tous les cas il est facilement discernable même sans la voix. Il faut dire que qui d’autre se baladerais avec un kimono vert sombre et un bob blanc et vert par ici ? Personne… Enfin, reconnaissons au moins que les kakis ont l’air attirant avec cette belle couleur orangée si distinctive et rayonnant le soleil et le bonheur.

Néanmoins, l’élément le plus mignon est aussi présent dans cette scène, et il s’agit d’Esméralda, la jeune Tarsal qui aide à tenir la boutique. Vous doutez cela possible ? Et bien c’est simple, imaginez une petite créature monter sur un tabouret et qui tient la moitié de la charrette, peinant tant bien que mal à soulever par télékinésie les kakis pour les donner aux consommateurs après que ces derniers aient payés. Et il faut l’avouer, ça marche vue le nombre de personne qui viennent voir l’attraction et acheter des kakis ! Ou sinon c’est qu’ils n’ont jamais vu de kakis de leurs vie…

Toujours est-il qu’après quelques temps, la petite foule s’amassant autour des deux vendeurs commença à diminuer et que ces derniers purent ainsi avoir un peu d’air pour respirer. Passant un tissu sur un visage humide, l’individu se tourna alors vers son pokémon, un léger sourire aux lèvres. Faisant ce qui pourrait sembler être un léger high five à Esméralda pour le féliciter, l’homme était tout sourire. La journée commençait plutôt bien et l’heure de la sieste approchait à grand pas tandis que le soleil dépasser son zénith.

« Et bien, beau travail ma belle. Heureusement que j’ai envoyé Elena faire des courses, sinon on n’aurait pas vendu la moitié de tous ces kakis !

Si on ne peut pas vraiment être certains que le pokémon ait compris les dires de son dresseur, en tout cas, cette dernière souriait allègrement et faisait des petits geste confiant bien que malhabile. La joie semblait régner chez les vendeurs de kakis et c’était un spectacle qui faisait chaud à voir… ou sinon c’est la température.

[Luce]

[Ce post est un concentré de Luce. Oui, elle est TOUJOURS comme ça ]

« Mooooooooooooooooooooh t’as vu Pyxor, on est de retour à Seian ! Bon, on est pas parti depuis longtemps, mais j’ai bien envie de dire au revoir à maman avant de quitter Terros. T’en penses quoi ?"

Et mon Pyxor, il me répond avec un « Bzz bzz » qui veut dire « oui, c’est une bonne idée ». Enfin je crois !
Mademoiselle elle, elle est toute excitée dans cette ville et elle court partout autour de moi. Moooooh elle est cro belle avec tous ses piquants ! Et elle est rigolote aussi ! De temps en temps, elle revient vers moi pour que je la caresse§ Mooooh, j’adore la caresser ! Ses pointes, elles me chatouillent, c’est rigolo ! Pyxor, lui, il vole au-dessus de moi, comme d’habitude.

En allant vers chez ma maman, on passe devant la ruelle où j’avais rencontré m’dame Eileen, mais elle est plus là… J’espère qu’elle va bien ! Elle était super gentille m’dame Eileen !
Et on continue notre chemin pour arriver devant une petite place, et là, je vois, qu’il y a pas mal de gens rassemblés. Et ya aussi une drôle de voix qui crie :

« KAKIS ! KAKIS ! ILS SONT FRAIS ILS SONT BEAUX MES KAKIS ! DEMANDEZ VOTRE KAKI !!! »
-Dis Pyxor, je demande, tu sais ce que c’est un Kaki ?

Mais il me répond pas. Bon, bah il sait pas lui non plus… Mooooooooh, moi je veux savoir c’que c’est mais chuis trop petite et ya trop de monde devant moi ! Même en sautant, j’arrive pas à voir les kakis ! Je sais, il me faudrait des ailes, comme Pyxor ! Et mais j’y pense, s’il faut c’est ça qu’il vend le monsieur ! Ou alors c’est des Pokémon ? Moooooh, si c’est des Pokémon, j’voudrais bien que ce soit des quipiquent ! Doivent être trop poulous !

Ah oui, mais Lia elle m’a expliqué que c’était interdit de vendre des Pokémon comme ça… Il fallait avoir une autorisation spéciale, un long-sens ou un truc comme ça… Donc ya peut de chance qu’il vende des quipiquent, le monsieur qui crie.

La seule chose que j’arrive à voir depuis là ou je suis, c’est une carriole vraiment très jolie, avec plein de couleurs partout ! C’est là qu’il range ses Kakis le monsieur, je suppose…
Ah mais oui, c’est vrai !

Dis Pyxor, toi qui peux voler, tu veux bien aller voir ce qu’il se passe et me raconter, s’il te plaît ?
Et mon Pyxor il y va ! Mooooh l’est trop gentil, mon Pyxor ! Et puis je veux savoir ce que c’est un Kaki ! Mooooooooh, je veux savoir, je veux savoir, je veux savoir et je saurai !
Ah, le voilà qui revient !

« Alors Pyxor, c’est un Pokémon, le kaki?
-Bzzzz
-Non… C’est un habit ?
-Bzzzzz
-Non ? Bon… Ca se mange ?
-Bzzzz Bzzzz
-Ah ! C’est de la viande ?
-Bzzz
-Un fruit alors ?
-Bzzz bzzz

Ah, d’accord, le monsieur avec l’accent bizarre et la jolie carriole, il vend des fruits… Mais… Mais alors… Peut-être qu’il vend des FRAISES !!! Moooooooooooooooooooooooh, ce serait trop bien !

-Dis Pyxor, t’as vu des fraises en plus des kakis ?
-Bzzz
-Non… bah tant pis… Et ça ressemble aux fraises les kakis ?
-Bzzz
-Pas trop… Mais c’est quoi alors ? Moooooooh, j’veux savoir, j’veux savoir, j’veux savoir, j’veux savoir ! J’vais attendre qu’il y ait moins de monde et j’irai poser la question moi-même au monsieur à la voix bizarre !

Alors pour passer le temps, je joue avec Mademoiselle et avec Pyxor. C’est dans ces moments-là que j’aimerais avoir un arc pour m’entraîner au tir, mais quand je suis retournée à la cabane, le mien, il était cassé… Faut que j’en trouve un autre ! Et pis, peut-être que le monsieur, comme il est marchand, il connaît un vendeur d’arc ? Faudra que je lui demande !
Et finalement, les gens, il s’éloignent de son stand.
Et c’est là que je la vois. Une toute petite Pokémon blanche avec une robe blanche, un casque vert et une pointe rouge… UNE POINTE ! UNE QUIPIQUE ! MOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOH C’TROP BIEN !!! Faut absolument que j’aille me présenter au monsieur !

« Bonjour monsieur ! Moi c’est Luce, j’ai 12 ans et plus tard, je veux avoir tous les badges, parce que les badges, ils sont tooooooooooooooooop jolis, vous trouvez pas ? Et j’adore les Pokémon quipiquent aussi, mais j’aime beaucoup les Pokémon en général ! Là c’est Pyxor, mon Dardargnan, et sur mon épaule, c’est mademoiselle, ma Nidoran Sont poulous, hein ? Dites, c’est vous qui vendez les Kaki ? C’est ces gros fruits oranges, là ? Dites, ça a quel goût ? Ca ressemble aux fraises ? Si je ds ça, c’est parce que moi j’adooooooooooooooooooore les fraises alors si ça y ressemble, ben je veux bien vous en acheter trois ! Ah et j’aime beaucoup votre roulotte m’sieur, elle est super jolie avec toutes ces couleurs !

Ah et j’ai vu aussi que vous avez un Pokémon avec vous, une quipique avec une corne rouge… Dites m’sieur, j’peux la caresser ? Alllez, siouplé, siouplé, siouplé ! Et en échange je peux…. Euuuuh… Vous faire visiter la ville ! D’ailleurs, vous venez d’où m’sieur ? Vous avez un accent que j’avais jamais entendu avant… Ya des quipiquent là d’où vous venez ? Moi, mes parents habitent ici, mais je suis née dans la forêt ! Et plus tard, je serai une super archère et une super dresseuse… Enfin j’espère… D’ailleurs m’sieur, vous connaîtriez pas un bon vendeur d’arc par ici ? Parce que le mien s’est cassé…
-Bzzzzzzzzzzzzzzz

C’est Pyxor qui interrompt mon monologue… Et zut, je me suis laissée emportée… Bah, c’pas gave, je vais m’excuser…

-Chuis désolé M’sieur si je vous dérange avec toutes mes questions. C’est juste que ben ya encore plein de choses que je comprends pas alors chuis très curieuse. Si j’vous ennuie, z’avez qu’à le dire, et promis, j’arrête avec mes questions, promis ! Et si vous avez besoin de mon aide, n’hésitez pas à demander !

Et je lui fais un grand sourire, qui est très beau d’après ma maman.

[Rafael Velazquez]

[HRP : Contrainte : Retourner dans son passé.]

Esméralda et Rafael était encore en train de se féliciter mutuellement quand une nouvelle personne arriva au stand, et pas que pour demander des kakis… Il s’agissait d’une jeune fille aux cheveux platines et aux yeux verrons qui disait se prénommait Luce. Drôle de nom mais bon, qui était-il pour jugé ? Du haut de son mètre et quelques, la jeune fille le regardait droit dans les yeux, un sourire innocent peint sur les lèvres. Quand à ce Dardargnan, il ne l’avait pas déjà vue quelque part ? Dans tous les cas, cette jeune enfant était d’une curiosité maladive, et ce n’était pas sans lui rappeler quelqu’un.

Oui, cela lui rappelait lui-même, il y a quelques années de cela. Tellement de choses s’étaient passées, de bonnes choses pour la plupart, mais tellement nombreuse. Il n’était qu’un enfant à l’époque, un enfant aux cheveux blonds bouclés qui retombait en pagaille sur un visage au sourire chaleureux. Et étrangement, lui aussi quand il avait l’âge de cette tendre enfant était également d’une curiosité maladive. Enfin, il s’avait peut-être un peu mieux tenir sa langue… comme quoi négocier tout et n’importe quoi ça aide… ou alors il se faisait des idées.

Dans tous les cas il ne pouvait pas refuser de répondre à une jeune fille aussi mignonne que cela qui lui demandait de savoir. Aussi, sortant un éventail de Reshiram seul sait où, notre vendeur se fit un peu d’air avant d’éclater d’un rire enthousiaste aux excuses de la jeune fille.

« Ne t’en fais pas va, c’est normal d’être curieuse à ton âge. A tout âge même…

Où est-ce qu’il avait déjà entendu ça ? Cela le ramenait encore une fois bien en arrière, à l’époque où il foulait les sables chauds de Torcan à la recherche d’une fleure du désert. Et oui, il était amoureux à l’époque, et il avait alors posé énormément de question à l’un des anciens pour savoir où il pourrait en trouver… avant de s’excuser pour l’ensemble des questions. De mémoire, l’ancien lui avait répondu quelque chose du même genre. Et si aujourd’hui il était capable d’en comprendre le sens, peut-être avait-il lui-même avancé sur son chemin.

- … La question est maintenant par où commencer pour te répondre.

Pertinent, n’est-ce pas ? Cela semblerait presque étonnant venant de lui. Surtout quand on sait qu’avant il était du genre à se ruer tête baisser dans le moindre soucis ou guet-apens que la vie pouvait mettre sur son chemin. Et quand on lui demandait pourquoi il faisait ça, il répondait avec un grand sourire « Au moins maintenant je sais ce que c’est. » avant de repartir comme une fusée pour faire d’autres bêtises. Que voulez-vous, les enfants adoooorent faire des bêtises.

- Sans doute par ce à quoi je ne peux pas répondre. Déjà, je n’ai pas la moindre idée de ce que sont ces badges dont tu me parles. Donc savoir si ils me plaisent… De même que je ne sais pas ce qu’est une fraise ni le gout que ça a. Mais oui, les kakis sont bien ces fruits oranges. Tu peux en prendre un si tu veux, pour gouter, cadeau de la maison !

Disant cela, il éclata d’un léger rire jovial. Ca aussi, c’est une chose dont il avait beaucoup de mal avant. Reconnaitre qu’il ne savait pas : on a beau être curieux, on n’aime pas toujours être mis en défaut. Enfin, au moins pour le coup il pouvait reconnaitre à une gamine dans un monde qu’il ne connaissait encore pas bien ne pas savoir ce qu’étaient deux ou trois petites choses, ce n’est pas comme si ça allait lui couter cher…

- Et merci pour le compliment sur ma roulotte, quand à caresser Esméralda, c’est à elle qu’il faut le demander, pas à moi. D’ailleurs j’ai oublié de me présenter c’est vrai, je m’appelle Rafael Velazquez, vendeur de kakis itinérants. Esméralda, ajouta-t-il en se tournant vers le Tarsal qui l’accompagnait, est-ce que tu accepterais que cette demoiselle te caresse ?

L’enthousiasme d’Esméralda à cette idée était en réalité plutôt surprenant. Elle fit un ou deux grands gestes, ainsi que de petits sauts qui manquèrent de la faire tomber de son tabouret. Puis ses deux cornes rouges commencèrent à luire d’une étrange lueur avant que cette dernière ne disparaisse… pour réapparaitre juste en face de la jeune fille, bras ouvert pour avoir un câlin. L’image que donnait la scène à voir deux enfants voulant des câlins arracha un autre rire amusé au vendeur de kakis. Peut-être que ça serait là sa meilleure vente de la journée, ou du moins la plus intéressante, pensa-t-il en agitant son éventail.

- Pour répondre à ton autre question, je viens de Tenkei, ce que vous semblez appeler le continent volant. Ne connaissant pas bien la ville, je ne saurais pas trop où te dire de chercher pour trouver un arc, mais j’aimerais bien que tu me la face visiter à l’occasion. Sinon, j’espère que t’aimes les kakis, c’est doux et sucré, tu devrais aimer, non ?

Ah, son amour des kakis, encore une chose qui remontait à il y a bien bien longtemps. Peut-être même trop longtemps pour que lui-même s’en souvienne vraiment. C’était quelque chose qu’il avait toujours particulièrement apprécié, savourer un kaki bien sucré durant l’automne en regardant les étoiles. Enfin, ce n’était pas comme si il ne pouvait plus le faire actuellement, et au contraire, il avait même fait de cet amour du kaki son travail. Et quel travail plus gratifiant que de vouloir transmettre l’amour des bonnes choses à d’autres personnes ?

Néanmoins, c’est en voyant la jeunesse actuelle comme cette petite Luce, toute fraiche et débordante de vitalité qu’il regrettait presque d’avoir grandit depuis le temps. Mais avait-il vraiment grandit au final ? Car après tout, à part la taille et le bob, il restait toujours une petite tête blonde avec une âme d’enfant. Et comme tout le monde le sait, l’âme d’enfant, c’est quelque chose qui réside en chacun de nous, attendant qu’on l’écoute. Non, il n’avait en effet peut-être pas grandit, simplement gagner en longueur…

[Luce]

-Ben les badges, c’est des sortes de bijoux qu’on gagne quand on combat les champions qui sont dans les arènes. Les champions, c’est des dresseurs très très doués, elle m’a expliqué ma maman.

Doit pas y avoir d’arènes là d’où il vient… Pendant que je réfléchis à tout ça, le monsieur, qui s’appelle Rafael, il demande à sa Tarsal si elle veut me faire un câlin… Ah oui, c’est vrai, c’est comme ça qu’on les appelle les kipiquent avec les casques verts ! Les Tarsal ! Et là, elle fait un truc bizarre : elle commence à avoir sa corne qui brille, et tout à coup, pouf ! Elle est dans mes bras en train de me faire un câlin…

Mais.. Mais… Mais… C’trop bien ce truc ! Un transporteur à câlin !!! Moooooh j’voudrais pouvoir faire pareil moi aussi et pouvoir toujours me déplacer vers quelqu’un qui veut un câlin !

Mais en attendant, je lui fais un gros câlin, et elle me le rend ! Sa robe blanche, elle est super jolie et super douce quand elle me touche ! Même si je préfère quand même le vert !
Une fois, le câlin fini, m’sieur Rafael il m’explique ce que c’est les kakis et il m’en offre un !

-Merci m’sieur, c’est super sympa ! Je lui dit ! T’en veux Pyxor ? Et toi, Mademoiselle ?

Je le partage en trois et je mords dedans. Hummm, chest doux, chest sucré, chest cro booooon ! Bon, c’est pas aussi bon que les fraises, mais quand même !

-Encore merci m’sieur, ils sont délicieux vos kakis ! Pas vrai, Pyxor !

Et mon Pyxor, il acquiesce en hochant la tête ! Il a l’air d’aimer ça, lui aussi ! Et mademoiselle, elle, préfère manger les graines. Moi je les trouve amères, mais bon…

-Merci M’sieur Rafael pour les fruits ! Si vous voulez, j’vous aide à ranger, puis j’vous fais visiter la ville, comme promis !

Et je l’aide à ranger son stand et à préparer sa carriole. En fait, ça va plutôt vite… Ca doit être plus pratique pour voyager et vendre des kakis. Je l’emmène dans tout un dédale de rues et je lui montre tous les lieux importants que je connais :

Visite de Seian

[Oui, parce que ça va bien à Luceje trouve^^]


-Ca c’est l’arène de Seian. C’est là qu’on peut obtenir un badge. Ma maman elle m’a dit que le champion de l’arène il était spécialisé dans tous les types liés à la maîtrise de la terre : la Roche, le Sol, l’Acier et même le Combat, en plus. C’est sans doute lui que j’irai voir pour mon premier badge, mais il faut que j’entraîne encore mes Pokémon. Pour l’instant, Mademoiselle elle est un peu petite pour se battre et j’aimerais bien avoir deux Pokémon qui savent combattre avant d’y aller. En tout cas, c’est ce qu’elle m’a conseillé, ma maman ! Et elle s’y connait en combat de Pokémon, elle a déjà gagné trois badges !
-Ca, c’est le palais de la Lady, c’est la dame qui dirige tout Terros. On dit qu’elle est très belle et très forte. J’aimerais bien la rencontrer une fois pour voir si c’est vrai, pas vous m’sieur Rafael ?
-Ca c’est la place du marché ! Le marché, il est là tous les jourset on trouve tout ce qu’on veut ! Mais ya plein d’autres petits marchés dans la ville
-Ah et là euuuuuuuuuuuuuh… C’est la place aux exécutions. Ma maman elle aime pas que j’y aille et j’y vais jamais quand ya beaucoup de monde, parce que ça veut dire que ben… que quelqu’un va se faire exécuter et je l’ai déjà vu une fois, c’est pas très joli, même si ça me fait rien de spécial. Oui, parce que ben les gens, ils ressentent pleins de choses que j’ai jamais ressenties. Par exemple, la dernière fois que je suis passé par ici, j’ai demandé à une dame ce qu’elle ressentait en voyant ça et elle m’a dit qu’elle ressentait du dégout. Ben le dégout, par exemple, je sais pas ce que c’est comme sentiment, alors j’essaie de deviner en regardant les autres mais c’est pas toujours facile ! je lui dis avec un sourire pour pas lui faire peur. Oui parce que bon, on parle quand même de morts et apparemment, ben les gens ils aiment pas trop ça, même si je sais pas pourquoi puisque je sais pas ce que c’est, le dégoût et la peur.

Après, j’aime quand même venir ici quand il se passe rien, parce que c’est là que j’ai vu ma maman pour la première fois, et du coup, ca me rappelle plein de bon souvenirs ! Moooooh, c’trop bien d’avoir une maman ! La mienne, je l’ai rencontrée il y a quelque mois et jusqu’ici, ben je pensais que j’en avais pas ! Du coup, c’pour ça que j’ai été aussi contente de la retrouver !

Oui, je lui explique un peu ce qu’il c’est passé, parce que sinon, il comprendra rien à ce que je dis.
Pyxor, il me regarde et il hoche la tête. Apparemment, il est d’accord avec ce que j’ai fait !
Et alors que j’allais faire demi-tour pour montrer à M’sieur Rafael un joli petit temple fabriqué pour Groudon, je vois trois messieurs qui se dirigent vers nous. Au milieu, ya un gros monsieur avec des cheveux marrons et bouclés qui porte un tablier blanc et un chapeau tous propres. Et autour de lui, ya deux messieurs chauves avec des dents jaunes et mal habillés qui ont chacun un gros bâton dans la main.
Les trois messieurs, ils attendent qu’on sorte de la place, puis le gros monsieur en blanc, il nous dit :

« Dis donc, étranger, c’est toi qui vend des fruits exotiques ?
-Mais non, je dis, m’sieur Raf, il vend pas des fruits hexapiques, il vend des Kakis, c’est des gros fruits oranges super bons !
-Des kakis hein, il répond sans me regarder, en fixant le dresseur d’Esmeralda. Eh bien tu sais qu’à cause de tes foutus fruits et de ta carriole immonde, j’ai perdu pas mal de mes clients aujourd’hui ? Je suis un marchand honnête, moi. Je vends des fruits et des légumes d’ici, moi. Alors quand une femme a débarqué dans mon échoppe en beuglant qu’elle venait de goûter une « exquise merveille » qui provenait du continent céleste et que ça a fait partir tous mes clients vers ton tas de boue multicolore… Vois-tu, ça a le don de m’énerver, ainsi que mes deux assistants. Quand les temps sont durs, il le sont pour tout le monde mon cher, et encore plus pour les voleurs de clients comme toi. Capidextre, il dit en lançant une PokéBall à sa ceinture, attaque cette charrette de malheur. Et vous deux, corrigez-moi cet abruti et réduisez-moi ce machin en morceaux, il dit un pointant la jolie carriole avec son gros doigt.

Mais… Mais pourquoi il veut tout caser ? Il a rien fait de mal M’sieur Raf ! C’quand même pas sa faute si les gens, ils aiment ses fruits. Et puis, il a quand même le droit de les vendre, non ?
Je regarde Pyxor qui me fait un signe avec ses dards.

« Tu vas essayer de les retenir le singe ? Merci Pyxor ! Alors on y va ! Faut pas rester ici ! Vous v'nez M'sieur Raf? »

Et je détale à toute vitesse, et en me retournant, je remarque que Rafael qui me suit :il est juste derrière moi. Wouah, l’est trop fort à courir aussi vite avec sa charrette ! Ah oui, faut pas que je me trompe, comme il a sa carriole avec lui, je peux pas passer par les toits… Zut, avec ça, j’aurais pu les semer tout de suite ! Mais bon, on va faire autrement. J’emprunte un dédale de petites rues que je connais bien… Je me retourne et les messieurs ils sont plus là. Ya plus que M’sieur Raf.

-Dites M’sieur, vous pensez qu’on les a semés ? Je lui demande.

[Rafael Velazquez]

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Bon, voilà que la jeune fille après avoir gouté son kaki et trouvé que c’était super bon, ainsi qu’avoir câliné la petite Esméralda, aida notre pauvre ère à ranger ses affaires dans son étale pour se préparer à une petite visite guidée de la ville. Enfin, petite, ça c’est ce que se disait Rafael Avant que la visite ne commence. En effet, dans la réalité des fait ce fut une bien autre histoire et la visite de la ville dura légèrement plus de dix minutes, donc je vous recommande de mettre vos ceintures et de vous installez confortablement dans votre fauteuil car…

… ça commence.

Et c’est partit pour le tour de la ville mesdames messieurs dans le bus magique. Aujourd’hui nous commençons par l’arène de Seian sur notre droite où se déroule toute sorte de combats de pokémon. Suivie de près par le palais de la Lady, ne me demandez pas qui c’est je n’en ai pas la moindre fichue idée si ce n’est qu’apparemment c’est elle la chef par ici. Viennent ensuite respectivement la place du marché et la place aux exécutions où on exécute les femmes Et les enfants (car oui séparer les familles, ça faut pas faire hein ?). Le tout sera suivit en bouquer final par le marchand mécontent et les deux gros loubards pas futés…

Le marchand mécontent et les deux gros loubards pas futés ?

Hola ça sent pas bon ça, ça doit même être aussi malodorant que l’haleine de Rafael au réveil après avoir mangé une pizza triple pepperoni avec supplément oignon la veille. Le vendeur de kaki se préparait à protester à l’allégation du commerçant, mais Luce s’en chargea à sa place, lui arrachant un grand sourire beta. Elle est mignonne hein ? Cependant, cela ne semble pas amusé le grand gaillard qui se lance dans une grande tirade pour expliquer le pourquoi du comment il allait lui casser la gueule à lui et à sa marchandise.

Bah, ça ne serait pas le premier qui essayerai et… Mais merde, Luce se barre en courant ! Vite suivons là ! Et voilà donc Rafael en train de poursuivre la gamine dans les rue de Seian à grande vitesse. Bien entendue, autant vous dire que pour la discrétion on repassera vue qu’un chariot avec des roues en bois qui roule sur des galets… Pour faire simple, disons qu’un Brouhabam trouverait la performance de Rafael très pertinente autant sur un plan artistique que sur le volume sonore que débitait son stand.

« Dites M’sieur, vous pensez qu’on les a semés ?
- Avec le boucan que je fais ? Continue de courir !

Et c’est repartit pour un tour. Faisons donc un petit crochet pour voir ce que fait Esméralda dans la boutique… Et bien elle regarde les poursuivants avec une curiosité et un sourire mauvais. Est-ce moi ou ce petit pokémon tout mignon est en train de se frotter les mains comme le ferait tout bon génie du mal dans un film de série B ?... Ah non, elle se frotte bien les mains. Et tiens, voilà ses petites cornes qui luisent de nouveau. Ca doit pas être pour un calin cette fois…

Choc Mental

L’un des trois poursuivant s’écroula, se tenant la tête entre les mains. Quelques secondes après il se releva mais il avait perdu du temps, et il en avait fait perdre à ses camarades. De toute évidence, que l’on soit de cet univers ou d’un autre cela n’avait rien d’agréable. Si je voulais entrer dans les détails avec vous je vous dirais que son estomac n’avait fait qu’un tour et qu’il avait dut se retenir de rendre (et ravaler) son repas du midi, mais étrangement je doute que ce genre de détails vous intéresse…

Bref, ne nous attardons donc pas sur cette douce et mignonne Tarsal (ne brisez pas mes rêves) et revenons en à la course poursuite dans son ensemble. Passant d’une ruelle à une autre, notre duo continua les slaloms pour espérer perdre ses poursuivant, mais il fallait l’avouer, c’était peine perdue avec ce qu’ils transportaient et un tel boucan. Leur meilleur espoir était donc encore d’essayer de distancer ces derniers à l’endurances. Et pour ça, il avait beau être fort, il trainer quand même plusieurs kilos notre cher Rafael. Cependant, au détour d’un tournant…

« Ah bah te voilà ! Ca tombe bien on te cherchait…

Dit Rafael en s’arrêtant d’un seul coup. De toute évidence il ne s’adressait pas à Luce…

[Elena Vicente]

"C'est fou, ça, je me disais justement la même chose..."

La voix, ferme avec néanmoins une pointe d'amusement, s'éleva devant les deux compagnons en pleine fuite. Face à eux, les dominant depuis la hauteur d'un portique sous lequel ils allaient s’engouffrer, une jeune femme se trouvait là. Du genre plutôt mignonne et apprêtée, elle avait même trouvée une iris azurée à se mettre dans les cheveux, il y avait néanmoins un "petit" détail qui attirait on ne peut plus l'attention sur elle, à savoir qu'elle portait littéralement à bout de bras un banc entier. Où était-elle allée le trouver, ça, mieux valait ne pas le savoir. Peut-être auprès d'une ombre à la forme un peu étrange derrière elle. En tout cas, c'est en fixant les présents en contre-bas d'un petit sourire enjoué que la fine demoiselle balança son encombrant projectile. Lequel passa au dessus de la carriole de Rafael pour aller se fracasser sur les poursuivants de ce dernier dans un tonnerre de bois brisé, cris de surprise douloureux et de poussière soulevée. Contemplant un instant la scène avec satisfaction, la jeune femme descendit ensuite d'un bon de son perchoir pour atterrir aux cotés des deux fugitifs. Elle avait un sac en bandoulière qu'elle brandit en direction de Rafael, sans visiblement plus se préoccuper du sort des énergumènes derrière. Pour l'instant, elle avait un air partagé entre l'agacement et une envie de rire un bon coup. Elle reprit ainsi la parole d'un ton posé, comme si rien de bien inhabituel venait de se passer, s'adressant directement à Rafael dans un premier temps.

"La prochaine fois que tu m’envoie quelque part plus d'une heure, je ne sais pas moi, enterre toi quelque part dans un coin, ça t’évitera peut-être d'attirer les ennuis, pour une fois. En tout cas tout y est."

Puis elle se retourna vers la petite fille aux cotés du grand dégingandé de marchand, se penchant sur elle avec un sourire d'autant plus large et affectueux.

"Merci d'avoir prit soin de lui entre temps. Il ne t'a pas trop embêté au moins? Ah, et ne t'en fait pas pour ces andouilles derrière, si jamais ils repointent le bout de leur nez, je m'en occuperais pour de bon..."

Elena remit alors en place une de ses mèches de cheveux comme si tout allait bien, jetant distraitement un regard aux alentours. La poussière n'était pas encore retombée sur l'endroit de ses cibles mais elle allait bientôt être fixée. Il n'y avait en tout pour l'instant personne d'autre de présent dans la ruelle, ce qui n'était pas plus mal vu le raffut causé. La pensée que le coup du banc était peut être allé un peu fort effleura bien à un instant l'esprit de la demoiselle...avant d'en disparaître aussi promptement qu'elle y était survenue. Elle avait fait avec ce qu'elle avait eu sous la main après tout! C'était ça ou s'en occuper directement à mains nues mais elle avait préférée pouvoir régler tout cela d'un seul coup. De toute façon ce tas de bois ne manquerait à personne, il devait à peine tenir debout vu la facilité avec laquelle Lasombras l'avait découpé de ses fixations. Comment, un rapport avec le fait qu'il aiguisait toujours ses mains plus intensement que des lames de rasoir? Elle ne voyait pas le rapport allons! De toute façon, on appelait cela de la légitime défense non, même un représentant de l'ordre n'y trouverait rien à redire s'il passait par là, non? En tout cas, elle s'était toujours défendue avec ce genre de choses...

[Luce]

[Désolé pour le retard^^]

Alors qu’on courrait et que les deux messieurs et le singe, ils nous poursuivaient, ya une mam’zelle qui saute droit devant nous en portant un banc, et elle leur lance le banc droit dessus ! Moooooooh elle est trop forte ! Comment elle a fait ça ? Faut absolument que je lui demande !
Apparemment, ça ralentit pas mal ceux qui nous poursuivaient. Puis la mam’zelle, elle saute au sol et elle atterrit juste à côté de nous ! Pendant qu’elle parle un peu à Rafael, je remarque que derrière elle ya un… truc-machin noir, avec une tête en forme de triangle, des petites dents pointues et… deux longues lames terminées par… des POINNNNNNNNNNNNTEEEEEEEEEES ! Mooooooooooooooooooooooooooooooh, un quipique ! Faut absolument que je le caresse ! Mais d’abord…

« Dis Pyxor, tu sais ce que c’est comme Pokémon ça ? C’est un insecte, non ? Hein ?Hein ?
-Bzzzzz Bzzzz, il me répond. Ca doit vouloir dire oui ! Mooooooh, c’trop bien , j’en avais jamais vu des comme ça avant ! Faut absolument que je demande à la mamzelle comment il s’appelle, et si je peux le caresser ! C’est que j’en ai trooooooop envie, moi !
Finalement, elle se tourne vers moi, et elle me dit :

"Merci d'avoir prit soin de lui entre temps. Il ne t'a pas trop embêté au moins? Ah, et ne t'en fait pas pour ces andouilles derrière, si jamais ils repointent le bout de leur nez, je m'en occuperais pour de bon...
-Oh non, non pas du tout, je réponds en souriant ! Il a été très gentil M’sieur Raf, il m’a même offert un Kaki ! C’est super bon, les Kakis, hein ? Mais moi je préfère les fraises ! Et vous, vous préférez quel fruit ? Ah mais j’ai oublié de me présenter, désolée, Mam’zelle ! Je m’appelle Luce, j’ai 12 ans et quand je s’rai grande, j’voudrai être une super archère, et une super dresseuse, pour gagner plein de badges, parce que les badges, sont trop beaux, vous trouvez pas ? Ah, et le Dardardargnan au-dessus de moi, c’est Pyxor, et là, sur mon épaule, c’est Mademoiselle, ma Nidoran… Dites, dites, l’est à vous le Pokémon noir ? C’est quoi son nom ? C’est un Insecte ? Je peux le caresser, hein, hein ? Allez siouplé, siouplé, siouplé !
-Bzzzzzzzzzzzzz !
-Ah oui euh chuis désolée si je vous embête avec toutes mes questions, je suis un peu trop curieuse parfois… Au fait Mam’zelle, c’est trop super incroyable comment vous avez jeté ce banc et tout tout à l’heure ! Vous êtes vachement forte ! Comment vous faites ? Vous vous entraînez tous les jours ? Au fait, c’est quoi votre nom ?...

Mais alors que j’allais lui poser pleeeeiiiiiiinnnnn d’autre question et tant pis pour l’avertissement de Pyxor, j’entends un cri bizarre. Tiens, on dirait un Pokémon… Ah d’accord, c’est le singe de tout à l’heure qui s’est relevé et qui crie en directions des deux messieurs qui nous ont couru après, tout en nous montrant avec ses queues en forme de main. Il est rigolo lui ! C’dommage qu’il en veuille à M’sieur Raf, sinon je serais bien allé lui faire un câlin… C’doit être super d’enlacer quelqu’un quand on a autant de mains ! Faudra que je lui demande comment ça fait, aussi, au singe…

« Hey, hey, du calme, le Capidextre. T’as entendu ce qu’elle a dit la nana ? Elle a l’air sérieuse, et j’ai pas envie de me prendre un autre banc par la gueule, ça fait mal !
-Pareil pour moi, il ajoute l’autre, t’as qu’à les attraper toi-même ! »

Alors le Capidextre, comme ils l’appellent, il s’énerve encore plus et il fait un drôle de geste vers les deux bonhomme : il braque ses deux mains-queues et il baisse les deux doigts de chaque mains qui sont sur les côtés pour laisser que celui du milieu dressé. Hé, mais je le connais ce geste ! Elvis le faisait parfois lorsqu’une dame refusait de passer la nuit avec lui. Mais il m’avait dit que c’était pas bien, que c’était pire qu’un gros mot, alors je l’avais jamais fait.

Et le Capidextre, il avance vers nous en grognant. Apparemment, il est pas content.. ; Bon, bah je crois que je peux oublier mon câlin pour cette fois… Mais c’est pas grave, j’en trouverai un autre, de singe à deux queues-mains ! Mais en attendant, je fais quoi ? Il a pas l’air de vouloir jouer…. Mooooooooooh mais pourquoi il veut nous attaquer ? On a rien fait de mal nous ! Ilest sûr de pas vouloir un câlin à la place ? C’est bien meilleur pour la santé que le combat, chuis sûre !
Si j’avais été toute seule, je l’aurais probablement distrait avec une attaque de Pyxor avant de prendre la suite. Sauf que là, je suis pas toute seule…

« Dites, M’sieur Raf, Mam’zelle, on fait quoi ? On s’en va ou vous voulez vraiment vous battre ? Je l’ai vu faire tout à l’heure, il est rapide et agile, mais pas super super fort. Je pense pas qu’il pourrait détruire votre jolie carriole à lui tout seul, et… Ben j’ai pas envie de lui faire du mal. Je veux dire, il a pas été méchant, pour le moment, il a juste fait ce que son dresseur lui demandait de faire. C’est lui qui agit mal. Mais bon, je dis en souriant, faites ce que vous voulez et dans tous les cas, je vous aiderai ! »

Bon, c’est vrai, chuis un peu déçue, parce que quoi qu’il aarrive, je pourrai pas faire de câlins au singe… Mais bon, il reste toujours l’insecte bizarre de la Mam’zelle qui connaît M’sieur Raf ! Et dès qu’on aura fini ça, j’espère que je pourrai le caresser ! Mooooooooooooooooooooooooooooooooh, caresser un zinsecte ! Et un quipique en plus ! Moooooooooh ce s’rait trop super si sa dresseuse, elle disait oui ! Mais chuis sûre qu’elle va dire oui !

[Rafael Velazquez]

[ Après un passage dans le passé, nous voici de retour vers le futur avec cette contrainte n°7 ! ]

88 mph!!!

Ah, bah c’est sur, y aller à grand coup de bancs dans la gueule… ça calme hein ?

En même temps, il fallait dire que c’était plutôt facile pour un gorille… Bon, d’accord, ce gorille là a l’apparence d’une jeune fille innocente. Mais il ne faut pas s’y tromper, il s’agit en fait bien d’un gorille déguisé en humain afin de mieux nous espionner et pouvoir prendre le contrôle du monde puis de l’univers !... Bon, d’accord, tout ce que j’ai dit là n’est peut-être pas tout à fait exact, mais il n’y à aucun doute sur la force extraordinaire de la jeune femme qui se dressait désormais aux cotés de Rafael et de Luce.

D’ailleurs en parlant de Luce, la voici repartie dans sa série de questions habituelles (et potentiellement sans fin). D’un coté il la comprenait, c’est vrai qu’Elena était une personne assez impressionnante quand on la voit en action pour la première fois. Il n’est donc pas étonnant qu’elle attise la curiosité de tout un chacun… ou leurs craintes dans le cas de deux des loubards qui les poursuivaient. Bon, mais ça c’était sans doute à cause d’une mauvaise mise en relation avec ces derniers, il faut dire que la salutation était peut-être quelque peut banc-cale si vous me permettez…

Dans tous les cas cette série de questions toutes plus éparses les unes que les autres sur qui était Elena et comment elle faisait pour être aussi belle, forte, intelligente, avec un quipique, tout ça tout ça, amenèrent Rafael à se demander ce qu’allait devenir la jeune femme à l’avenir et ce à quoi elle pourrait ressembler. Après tout, elle restait malgré tout une personne relativement douée dans son domaine, et à sa façon, on pouvait dire qu’elle avait de quoi se débrouiller dans la vie.

Laissant alors son esprit divagué pendant que l’attention se reportait sur Luce, notre homme se vit en train de s’imaginer une Elena plus âgée. Peut-être serait elle une femme aux courbures des plus attirantes et à la plastique telle qu’elle ferait tourner les têtes de tous les hommes et rendraient toutes les femmes jalouses d’un tel succès. Bon, en y réfléchissant bien, elle a vingt-quatre ans et toujours le corps d’une jeune fille de seize ans, peut-être qu’elle n’a pas fait sa croissance ou peut-être qu’elle ne la fera jamais après tout…

Enfin, vue sa force elle pourrait également changer et laisser apparaitre ses muscles au fil du temps, devenant peut-être alors une sorte de catcheuse bodybuildé aux anabolisants avec des couettes et un uniforme scolaire gagnant sa vie dans les combats de rues et la boxe contre pokémon… Enfin, la partie sur les anabolisants n’était peut-être pas si réaliste que ça au final. De manière étrange elle avait en effet toujours réussit à vivre sa vie en ayant une force de taureau et une allure des plus sveltes, donc bon.

Non, la solution la plus probable serait encore qu’elle reste comme elle est : stupidement forte et avec une grâce naturelle qui semblerait presque enfantine quand on ne la connaissait pas. Elle gagnerait peut-être encore quelques centimètres remarques, ce serait toujours ça de pris vue la personne dont on parlait. Non pas qu’elle était petite – elle ne supporterait de toute façon pas qu’on le lui dise – mais disons que sa carrure n’était pas encore à la hauteur de sa force.

Alors que ses pensées allaient et venaient d’une possibilité à une autre, il était une fois une petite tarsal qui observant son dresseur était quelque peut intriguée par ses questions. En même temps notre homme ne le savait pas encore mais certains pokémon psy avaient eux la possibilité de voir l’avenir des possibles plutôt que de devoir l’imaginer. Alors voir ainsi Rafael était pour Esméralda une énigme. De toute évidence ce dernier voulait savoir, et alors pourquoi ne pas lui montrer ? ...

Et la voilà l’instant suivant, perchée sur le bob de Rafael suite à une téléportation des plus fortuites. L’instants d’après voilà que ses petites cornes brillent d’une lumière rosacée, chaleureuse et enveloppante. Ce qu’il vit alors… et bien disons qu’il ne risquait pas de l’oublier de si tôt et que l’on ne pouvait pas le retranscrire de manière franche avec des mots. Mais Rafael se contenta d’avoir un petit sourire en coin alors qu’il répondait à la personne concernée.

« Hey ! J’y suis pour rien si par ici les commerçants s’occupent de la concurrence à grands renforts d’argument physique ! Je n’ai rien fait de particulier pour une fois ! Juré !

Disant cela, l’individu éclate alors d’un rire sonore. Etrangement, il n’avait pas envie de la taquiner plus avant alors qu’il sortait un éventail d’une de ses manches. Plaçant ce dernier devant son visage il cacha alors le sourire amusé qui l’animait. Enfin, sur quelqu’un d’autre cela aurait put paraitre anormal, mais nous parlons là de Rafael Velazquez, pour lui rire de n’importe quelle situation était aussi commun que de respirer. Pas vraiment de quoi être surpris donc par cette attitude joviale et frivole…

- Et pour ce qui est du macaque… même si il n’arriera pas à casser la carriole, il pourrait endommager la cargaison, ce qui serait regrettable…

Il avait dit ça d’un air presque contrit, comme si cela le dérangeait mais en même temps pas tant que ça. En fait on ne savait pas trop pour être honnête, comme d’habitude quoi. Peut-être que voir l’avenir lui avait fait envisager de nouvelle possibilités sur le monde qui l’entourait et… ouais non, même moi je n’arrive pas à croire ce que je dis donc on va arrêter là. De toute façon, ce n’est pas comme si les pensées de Rafael pouvaient être si développée que ça sur un cadre métaphysique, scientologique ou même ne serais ce que contemplatif (vous avez tout compris ? Félicitation, même moi je me suis paumé en chemin…).

Bref, tout cela pour dire que Rafael laissait plutôt les autres voir à sa place et contentait de brasser de l’air encore une fois, que ce soit avec son éventail comme avec ce qui lui sert de bouche. Un conseil les amis, ne faites jamais confiance à quelqu’un portant un bob : c’est des fourbes ces mecs là… et encore plus si ils vous proposent d’entrer dans leur van pour avoir des bonbons !

[Elena Vicente]

Souriante devant le flot de paroles de la petit fille, Elena ne semblait pas le moindre du monde dérangée par toutes les remarques et interrogations de Luce. Les écoutant même attentivement, elle y répondit tranquillement dans l'ordre tout en ayant passé un instant le nez en l'air, l'air pensive, ayant visiblement réfléchie sérieusement à ces questions.

"Hé bien, j'aime bien les kakis aussi, pareil pour les fraises, mais je préfère les framboises pour ma part. Par contre c'est quoi ces badges, ça se mange?"

Non non, elle ne plaisantait pas, elle n'avait vraiment aucune idée de ce que pouvait bien être ces badges. Aprés tout pour elle les pokemons étaient des êtres comme les autres, elle n'aurait jamais pensé qu'on pourrait en faire des combats d’arène et tout le tintouin. En tout cas en attendant sa propre réponse, la jeune femme n'en continua pas moins de répondre à celle de Luce sans sembler se lasser.

"En tout cas beaux noms que tu leur a trouvé là. Quand à lui, il s’appelle Lasombras. Tu y étais presque en tout cas, c'est pas un insecte mais un insecateur.  Et si tu veux le caresser, je dirais qu'il n'y a qu'à lui demander..."

Elena se retourna alors vers son pokemon, lequel était resté figé derrière elle avec la discipline d'un soldat, tel une statue. Quand sa maîtresse l'apella, il tourna tout juste un œil dans la direction des deux femmes puis après avoir étudié la situation durant une seconde, signala son accord par un court hochement de tête, sans bouger plus que cela. Le sourire toujours aux lèvres devant cette grande preuve d'épanchement de a part de son pokemon, Elena revint ensuite à la petite avec une mine désormais plus pensive, semblant désormais hésiter sur la réponse à donner.

"Comment je suis devenue forte? Je ne sais pas trop, je n'ai pas fait grand chose à part passer beaucoup de temps dehors avec des pokemons. Je ne m'entraîne pas vraiment, je m'amuse juste quand j'en ai l'occasion..."

C'est alors que le capudextre vint chambouler toute la conversation, en ayant visiblement encore à revendre. La demoiselle à la chevelure rosée se tourna alors vers lui avec un large sourire. Tappant du poing dans sa main ouverte comme pour s'échauffer, elle s'avança alors dans la direction du pokemon sans la moindre hésitation, marchant directement sur lui. Elle lâcha néanmoins quelques propos au passage, d'un ton qui était cette fois encore plus enthousiaste.

"Ah, mais je vois que peut-importe les ordres, on est partant pour se la donner? Excellent, c'est ça l'idée, peut-importe le reste, ce qui compte est ce qui va se passer entre nous, maintenant. Pas de regrets comme ça hein?"

La demoiselle arborait désormais un large sourire qui en devenait presque carnassier alors qu'elle se plaçait en garde au fur et à mesure qu'elle se rapprochait de son adversaire. On pouvait ainsi avoir un bon aperçu de ce à quoi la jeune femme pensait lorsqu'elle avait parlé de s'amuser. Lasombras n'avait pour sa part absolument pas bronché, sachant très bien ce que sa compagne désirait à ce moment précis, à savoir qu'il n'intervienne pas. Il restait en plus comme cela entièrement disponible aux caresses de la petite demoiselle qui le lui avait demandé.

A ce moment, Elena se fendit d'un nouveau pas en avant et décoché une frappe fulgurante de son poing, cherchant sans le moindre doute à atteindre la face du simiesque pokemon. Néanmoins ce dernier parvint à esquiver le coup de par son incroyable agilité, passant sur le coté de la jeune femme et en profitant pour la frapper au passage d'une de ses étranges queue. Cela donna l'impression à Elena de recevoir une grande baffe en plein dans la figure, mais elle encaissa sans broncher et continua ses efforts pour atteindre son adversaire. La chose s’avéra néanmoins loin d'être aisée et les coups s'accumulèrent sur la demoiselle alors que le pokemon s'en sortait pour l'instant sans la moindre égratignure. On aurait alors pu penser que la torcanienne se serait alors résignée ou énervée alors que le singe continuait de lui tourner autour tout en la harcelant de coups, pourtant rien de cela. A la place elle n'en avait qu'un sourire plus brillant encore qu'auparavant, alors que dans son regard brillant se lisait sans peine le plaisir qu'elle avait à ainsi devoir autant lutter pour affronter son ennemi. Les deux marchands semblèrent alors reprendre confiance devant l'impuissance de la guerrière, ravançant vers les groupe avec des mines goguenardes. C'est alors qu'Elena changea de stratégie. Plutôt que d'essayer d'attaquer la première, elle attendit patiemment l’assaut de son adversaire. Ainsi lorsqu'il frappa, la claquant de ses deux larges mains, comme s'il s'agissait d'une grande tapette à mouche, elle encaissa en grimaçant, l'accumulation des coups faisant désormais ressentir leurs effets. Néanmoins il en fallait plus que ça pour la figer et c'est en surpassant la douleur ressentie qu'elle bondit en direction du singe désormais temporairement immobilisé le temps de sa propre attaque. Et c'est un magistral coup de poing qu'elle envoya de toute sa force directement dans l'estomac du pokemon. Le soulevant de terre sous le choc, ce dernier s'effondra ensuite au sol, inconscient.

Sourire aux lèvres, Elena se retourna alors vers les maîtres de son désormais ex-adversaire, les jaugeant du regard tout en les défiant de faire un pas de plus, fermement prête à enchainer sur un combat de plus, contre les deux à la fois même s'il le faudrait. La résolution de son regard, son sourire inquiétant et la démonstration une fois de plus de sa force suffirent à faire encore flancher les désormais peu confiants ladres. Qui préférèrent ainsi plutôt prendre pour de bon leurs jambes à leur coup sans demander leurs restes. Poussant un soupir de regret devant cette opportunité de combat qui s'échappait à elle, Elena ne se lança néanmoins pas à leur poursuite, ne leur trouvant désormais plus d’intérêt.  Elle revint alors vers ses proches, néanmoins contente de son petit moment de détente. Elle jeta au passage un regard en coin à Raphael, avec un petit sourire amusé en prime, alors qu'elle chassait la poussière accumulée sur ses habits pendant l'échange.

"Tu te préoccupes de quelque chose maintenant? C'est nouveau ça!"

[Luce]

Bon bah apparemment, les badges, elle connaissait pas la mam’zelle…

« Ah vous connaissez pas les badges ? Dites mamzelle, vous avez des euuuuuuuuh, des bidules comme les arènes dans votre continent dans le ciel ? Parce qu’ici, ben une arène, c’est un endroit où ya un dresseur super balèze, qui est souvent spécialisé dans une catégorie de Pokémon et ben euuuuuuh si on le bat, on reçoit un badge pour prouver qu’on l’a bien battu en fait ! Et les combattre, ben ça sert à euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh… chais pas trop en fait ! Mais les badges sont troooooooop jolis et c’pour ça que je les veux ! je dis en souriant.
Par exemple, le champion de l’arène de Seian, ben c’est un monsieur qui est spécialisé dans les Pokémon cailloux ! Et il a même des quipiquent ! Pour ça que je voudrais bien le rencontrer en premier ! Enfin s’il est d’accord bien sûr ! »

Et ensuite, la Mam’zelle, elle me parla de son Pokémon. Non… c’tait vraiment un Insécateur ? Les Insécateur, je les connais, yen avait plein dans la forêt où j’ai grandi. Mais c’est la première fois que j’en vois un noir…

« Dites mam’zelle, commet ça se fait que votre Insécateur il est tout noir ? Il est resté trop longtemps au soleil ? En tout cas, il est très joli et ça lui va super bien, je trouve ! »

Alors comme ça il s’appelle Lasombras… Bon ben ya plus qu’à lui demander alors ! Et après je pourrais lui faire un câlin ! Chic, chic chic !

« Dis, Lasombras, je peux venir te faire un câlin ? » Et avant même qu’il ait donné sa réponse, je m’avance vers lui avec un grand sourire et les bras grands ouverts pour lui montrer que je veux être gentille avec lui. J’comprends pas pourquoi il me fait toujours les gros yeux Pyxor, quand je fais ça… C’est bien de faire des câlins, non ?

Mais j’ai pas le temps de le prendre dans mes bras que j’entends un gros bruis. Apparemment, c’est le singe violet avec une queue main qui attaque la Mam’zelle ! Mooooooooooooooooh pourquoi il fait ça, c’pas gentil ! Et même que les eux messieurs de tout à l’heure, ils reviennent pour l’embêter aussi. Mais à trois contre un, c’pas du jeu, non, non, non !

« Dis Pyxor, tu veux bien aller l’aider, s'il te plaît ? »

Et mon Pyxor, ll hoche et il se rapproche de la guerrière. Mademoiselle, elle, elle a peur, enfin encore plus que d’habitude, alors elle rentre carrément sa tête dans le col de ma robe.

« N’aie pas peur, je lui dis, en la caressant sur ses piquants, là où elle préfère. Ca va bien se passer ! La Mam’zelle, elle est super forte, et Pyxor il peut l’aider en cas de besoin. »

Bon en fait, c’pas si facile que ça, et la dame, elle se fait toucher deux ou trois fois avant de contre attaquer et d’expédier le singe au loin avec un grand coup de poing. Et apparemment, ça décourage les deux autres messieurs, parce que j’ai l’impression qu’ils ont bien moins envie de se battre du coup et ils préfèrent s’enfuir. Bon, ben au moins y’aura pas eu trop de combat… Oui parce que bon, les luttes amicales c’est super mais bon, se battre en risquant sa vie, c’est pas vraiment quelque chose que j’apprécie… Même si ça me fait pas vraiment peur, puisque chais pas c’que c’est la peur !

« Waouh, z’êtes vraiment trop forte, mam’zelle, je dis, impressionnée. En fait, c’est un peu comme moi quand je tire à l’arc. Moi non plus j’ai pas vraiment suivi des cours. C’est juste qu’en m’amusant à viser Pyxor, ben j’ai remarqué que je devenais de plus en plus adroite. Et pareil pour Pyxor lorsque c’est lui qui me visait ! C’comme ça qu’on est devenu assez fort au tir à l’arc. Hein Pyxor ? Même si bon, mon arc, ben il est resté dans la cabane dans la forêt… Mais je vais bientôt aller le chercher ! »

Soudain, ya un truc qui attire mon attention : une Poké Ball tombe de la veste d’un monsieur pas loin de nous. Alors moi, ben je l’attrape et je la tends au monsieur, qui me remercie, mais avant qu’il ait pu la prendre, la Ball ben elle s’ouvre et là, ya un Pokémon que j’avais vraiment jamais vu qui sort : un espèce de bonhomme tout orange avec des yeux noir et un chapeau rigolo sur la tête… Et des pointes partout sur son corps !
MOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOH Un Pokémon pointu ! L’est trop mignon !!!
Comment il s’appelle ? Et surtout, est-ce que je peux le caresser ?

« Ah non, ça suffit ! Tu rentres dans ta PokéBall, maintenant ! Tu ne vas pas recommencer, il dit le monsieur !
-Cac, cac, il répond le quipique
-T’as vu ça Pyxor, je m’écrie, le quipique c’est un Kaki géant doré quipique ! Ah mais j’ai compriiiiiiiiiiiiiis, c’est le roi de Kakis ! Hein que c’est ça Monsieur Raf, hein ?

Mais Pyxor il me regarde en faisant les gros yeux… Bah je comprends pas pourquoi moi ! C’est super qu’on ait trouvé le roi des kakis quipique, non ? Sauf que ben le Pokémon, il a pas l’air de vouloir que je lui fasse un câlin, et il veut pas non plus rentrer dans sa sphère, puisqu’il part en courant !

-Hé mais… Reviens ! Il crie son dresseur
-Bougez pas M’sieur, je lui dis, j’avais vous le ramener votre Kaki ! Allez viens Pyxor, on y va ! Vous v’nez m’aider M’sieur Raf ? Mam’zelle ?
Et je me mets à courir dans la direction qu’il a prise, tandis que Pyxor vole juste au-dessus de moi.
-Si tu le vois, de là-haut, tu me le dis, hein Pyxor ?
-Bzzz bzzzz, il répond


Ben vi, si je je le retrouve, chuis sûre que son dresseur, il me laissera le caresser ! Moooooooooooooooooooooooooooooooh, ce serait trop super génial ça ! Faut que j’le retrouve ! C’est parti !

[Rafael Velazquez]

Voyons voir…

« Hey ! Je ne te permets pas de dire ça Elena !

Rafael avait répondu presque du tac au tac à la moquerie qu’Elena avait fait suite à son combat. Souriant, il ne semblait pas gêné outre mesure, se contentant de rigoler à la plaisanterie et de se prendre au jeu. C’est ainsi qu’avec un air faussement outré il commença sa petite tirade à l’attention de sa vieille amie. Enfin, vieille, elle n’en avait pas l’air et ne l’était pas vraiment, surtout avec son corps de jeune fille mais… bref, vous avez très bien compris ce que je voulais dire.

- Toi plus que toute autre devrait savoir à quel point je me préoccupe de la qualité et de la vente de mes kakis ! Ce sont de petites choses délicates tu sais, qui nécessitent beaucoup d’attention et de tendresse pour pousser correctement et être des produits de qualités. Quand à la vente, le prix doit être adapté au produit en lui-même et non uniquement en son poids ou à sa couleur, c’est un travail d’orfèvre que d’évaluer la qualité d’un kaki de manière précise et…

Et c’est ce moment qu’un… truc… orange… remplis d’épines… à forme humaine… choisit pour faire son apparition contre toute attente. Et autant dire que cette étrangeté laissa Rafael pour le moins… sans voix. Et ce n’était pas les propos de Luce qui l’aidèrent à retrouver la parole quand elle prit le pokémon pour le roi des kakis. Si à cet instant les bras du vendeur aurait put se détacher de son corps pour tomber au sol, ces derniers l’auraient fait sans la moindre hésitation, néanmoins cela n’étant pas possible il resta juste là, interdit, avec un air de débile profond imprimé sur le visage.

Enfin, ce genre d’état de stupeur ne durant généralement, et heureusement, pas bien longtemps, notre homme reprit ses esprits lorsqu’il vit partir droit devant lui le Cacturne orange ensuite suivit par Luce dans un élan de générosité envers leurs agresseurs. Il fallait dire qu’à eux deux, il y avait bien de quoi transformer n’importe quelle scène en numéro comique. Alors que Luce dit à tout le monde de la suivre pour aller chercher le pokemon « roi des kakis », Rafael finit alors par réagir, prenant sa boutique en main…

- HEY ! MAIS ATTENDS-MOI ! J’FAIS QUOI MOI PERDU ICI SANS GUIDE ?!?

Voilà les derniers dires de Rafael avant de courir après Luce. Peut-être avait-il oublié que si Elena était venue jusqu’ici, elle saurait sans doute en repartir. On allait cependant pas trop lui en vouloir, après tout il m’a habitué à pire (et ne vous inquiétez pas, pour vous ça va venir aussi). Aussi voilà donc dans l’ordre de la poursuite un cacturne orange poursuivit par une gamine poursuivit par un homme étrange avec un bob sur la tête et tirant une charrette derrière lui. Pour votre culture nous tenons à vous rappeler que la charrette est l’ancêtre du van, à bon entendeur…

Pour ce qui est d’Elena, et bien elle et Lasombras bénéficient désormais d’un magnifique camouflage actif dû à un nuage de poussière. Autant vous dire que ce n’est pas tout à fait respirable et que même si ils en avaient probablement l’habitude, cela n’était ni très agréable, ni des plus esthétiques. Au moins il n’est pas difficile de suivre Rafael…

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