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Message par Ayme Jeu 25 Juin 2015 - 11:38

Une ambiance lourde et étrange émanait de se lieu malsain. Ayme retournait sa carte encore et encore. Non. Elle ne comprenait pas comment ils était arrivé ici et surtout, comment s'en sortir. Des kilomètres de marais puant, gluant et inquiétant s'étendait de part et d'autre du couple. Chaque pas devais être calculer pour ne pas finir engloutit dans l'eau boueuse. Nox était perché sur l'épaule de la flamenoise depuis que des sangsues cachées dans l'eau avait attaqué sa pauvre fourrure maintenant sale et mal brossée.

Pourtant jusqu’ici, le voyage depuis les ruines c’était plutôt bien déroulé. La traversé des Steppes Embrassés, plaine rouge de Flamen, avait même était plutôt agréable. Quelque tempêtes de pluie les avait surpris, mais rien avoir avec cette environnement brumeux et humide des marais. Le couple de bandits chercher un port pour quitter le pays, la ville sympathique de Tarouga semblait être la seule à posséder un port. En tout cas, c’est là qu’un vieux brigand leur avait conseillé d’aller. Mais il n’avait jamais parlé du Marais Brumeux qu’il fallait traverser pour y arriver. Quelle arnaque.

Ayme n’avait aucune de l’heure, elle savait qu’ils était rentrait dans ce lieu maudit au petit matin, mais voilà maintenant des heures qu’ils tournait en rond à chercher une sortie quelconque. Rien à faire, ils étaient perdus et encerclés. Encore heureux, ils n’avaient pas encore fait de mauvaise rencontre… Même si parfois, des grondements, sifflements et  hululements émanaient des buissons voisins et des coins sombres environnants. Nox n’y faisait même pas attention, en soit, les rues délaissées d’Omatsu sont plus bruyante et plus effrayante selon lui.  
Pour se frayer un chemin, la rouquine devait souvent jouer de ses épées volées pour couper les plantes, racines et branches, qui les bloquaient dans leur avancé. En soit, Ayme se disait que s’ils avançaient tout droit tête baisser, ils finiraient bien par sortir de se calvaire. Il était hors de question de camper dans les environs.

Jouant de son épée de gauche à droite, tranchante comme une lame de samouraï, le couple avançait difficilement et inconsciemment.
Et alors qu’Ayme trancha une branche d’un cou sec, un Pokemon en forme de cocon tomba a c’est pied. Envelopper d’un feuillage vert, la bestiole semblait inoffensif. Le couple et le Pokémon insecte se regardèrent quelques secondes. Puis Ayme bougea légèrement et la bête paniqua et attaqua !
La rouquine pris peur et recula brutalement. L’insecte utilisa piqure et fonça dans la jambe de la jeune femme. Ayme pesta de douleur au contacte de l’aiguille, mais n’eut pas le temps de contre attaquer, perdit son équilibre et tomba fesse la première dans une grosse flaque. Recouvrant Nox et elle-même de boue mal odorante et gluante. La piqure n’était pas grave et la douleur s’atténua doucement, mais l’infâme créature eut le temps de s’échapper avant qu’Ayme le coupe en deux de ses lames.

« Bordel j’en ai marre ! », s’écria-t-elle a voix haute.

Il est vrais qu’en temps normale, la flamenoise peut s’avérer être maladroite. Mais la trop c’était trop. Elle n’avait pas fait exprès de déranger ce Pokémon quand même.
Elle se releva avec difficulté, jurant et pesant, cette endroit était vraiment maudit. Nox secoua son pelage comme il pouvait pour essayer de dégager un maximum de saleté. Mais rien à faire. Enervé et de très mauvaise humeur, il ne fallait surtout pas lui adresser la parole maintenant. Sa patience avait peu de limite, et cet accident ne rendait le voyage que plus désagréable encore.  
Ils voulaient juste sortir de se cauchemar boueux et puant, peu important le coût.
[Et voilà ! ^^ J'ai mis ma chérie dans une position bien délicate, ça va être marrant ^^]

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Message par Konari Sam 27 Juin 2015 - 17:34

Au final, le couple de lions l'avait retrouvé, elle et Phobos. L'ennui, c'est que si leurs petits étaient probablement en sureté, le reste de la troupe les accompagnait. Avec une telle puissance de feu, sans jouer sur les mots, Éris ne pouvait y faire grand-chose, même avec l'aide de Phobos… Quand aux deux autres, ils n'étaient de toute façon d'aucun secours. Aliénation avait pris cher contre un seul d'entre-eux et de toute évidence, rien ne servait se s'entêter, cette fois. Mieux valait ne pas penser à Crépuscule, son caractère imprévisible en faisait une créature instable à qui il valait mieux ne pas faire confiance… Et c'est bien ce qu'Éris ne faisait pas, surtout depuis qu'elle avait expérimenté ou plutôt, subit, ce trait de caractère. Depuis l'épisode, que les gens appelaient « Méga-Pokémon », l'Élecsprint avait perdu la raison. Cette folie durait chez le Pokémon, avec une amélioration sensible : il avait perdu sa forme monstrueuse. C'était quand même un peu dommage, pensait Éris, d'avoir perdu autant de puissance… Si le chien de foudre était apte à obéir, elle aurait pu l'utiliser, il devait y avoir un moyen, mais pour l'heure, elle ne savait comment.

Mais bref, retrouvée et poursuivie par la troupe de lions, Éris, contrainte, fuyait. Ces sales bêtes ne lâchaient pas prise facilement, mais il fallait préciser qu'elle marchait en plein milieu de leur territoire, vaste. Sans aucun doute ce clan était puissant et le faisait savoir. Fuyant dons les Steppes Embrasées et ne voulant surtout pas se faire remarquer près de la Chaîne Efferos –c'était déjà bien beau qu'elle soit de nouveau dans la région-, Éris se précipitait tout droit vers l'immonde Marais Brumeux… Au bout d'un moment, les lions stoppèrent leur poursuite et rugirent. De rage ou de défi, en tout cas, elle n'était pas suffisamment stupide pour y répondre ! Rapidement, la plaine disparut sous un sol spongieux, nauséabond. Des touffes d'herbes gluantes poussaient et les arbres semblaient surgir du sol soudainement, dénudés, aux branches sans feuille. L'eau stagnait un peu partout et il n'y avait pas endroit où Éris pouvait éviter de marcher dans le marécage. Tant pis, un peu de boue valait peut-être mieux qu'un bûcher… Une brume épaisse flottait lourdement, s'insinuant entre les arbres et plongeant leurs racines et le sol dans une ambiance incertaine.

Magnifique ! Éris était réellement ravie ! En maugréant, elle tentait de retrouver son chemin. Elle savait qu'une ville se trouvait aux abords du marais, le problème serait de le trouver en fait… Elle connaissait aussi les rumeurs du coin… Et la réputation de Tarouga. Autant elle se targuait d'être une puissante mercenaire, autant Éris n'avait jamais fréquenté les bas-fonds de la société, elle qui venait plutôt des étages les plus supérieurs ! Mais trop fière, elle ne fit aucunement demi-tour et s'entêta à traverser ce maudit marais ! De toute façon, elle dégagerait de son chemin tous ceux qui seraient assez bêtes pour essayer de lui mettre des bâtons dans les roues ! Un peu comme les branches mortes de ces arbres pourrit, un coup de flamme et c'était réglé ! Mais l'atmosphère imbibée d'eau croupie ne permettait pas à un incendie de se déclarer, ce qui de toute façon, lui était profondément égal. Un peu plus loin, Éris tendit l'oreille et ralentit. Elle venait d'entendre crier. Fantôme, Pokémon ou autre chose ?

Quoi que ce soit, ça c'était tut. Jusqu'à ce que la jeune fille entende une nuée de quelque chose. Ce qui n'était pas vraiment bon signe. Un nuage de Papilord, elle entendait vrombir leurs ailes, voletait à quelques mètres de là, très nerveux. Éris perdit l‘équilibre sur une racine cachée dans l'eau, mais parvint à se rattraper à un tronc creux. Elle n'avait aucune envie de s'étaler dans la boue putride. Habillée de sa jupe aux couleurs apocalyptiques et du reste de sa tenue noire, seules ses hautes bottes lui permettaient pour l'instant de ne pas se salir. La seule chose qui égayait cette tenue surprenante était une grosse pierrerie rouge sang qu'elle portait à la poitrine, surmontant un nœud rouge plus sombre. Le bruit, le mouvement attirèrent l'attention des Papilord qui fusèrent alors vers elle. Allons bon ! Pour une fois qu'elle n'avait rien fait… Éris se redressa prête à recevoir dignement cette attaque soudaine. Droite, elle leva la main assez théâtralement vers son visage et dès que les insectes furent à portée, très calme, elle envoya un formidable cône de flamme. On aurait dit qu'elle venait de souffler ce feu. La blonde se mit en mouvement et traversa le nuage. Elle prit quelques attaques, mais les insectes n'étaient pas très fort, quoique très agaçants, en groupe. Dans un gracieux mouvement, elle tourna sur elle-même pour se retourner et d'un geste vers l'arrière elle fit naître une longue langue de feu. Les Papilord, encerclés, se rentrèrent les uns derrière les autres pour ne pas brûler, du moins… Ceux qui restaient, qui n'avaient pas pu éviter le jet de flamme…


[… C'est ta faute ça !!! =____= lol Tu viens jouer à Feu Perché ? :p ]

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Message par Ayme Mar 7 Juil 2015 - 17:33

Des nuages de fumée se dressaient au dessus du marais, à quelque lieu de notre couple de voleur. Le vent portait une odeur plus âcre et une chaleur intense. Ayme regarda les colonnes noires d’un œil mauvais. Un Pokémon ? Un humain ? Une bête de flamme sanguinaire ? Qu’importe, ils n’allaient pas rester plantés là pour vérifier.
Et elle s’élança loin du danger, Nox sur l’épaule.

Son apparence était déplorable : ses cheveux roux, symbole ardent à l’origine, goutaient d’eau sale et collaient sur ses pommettes roses salis par la poussière, ses vêtements déchiraient par les ronces étaient recouvrèrent de boues sèches et sa peau, si blanche il y a quelques heures à peine, noircissait sous l’accumulation de la crasse. Seul son regard rester noble et fière, d’un vert émeraude profond, tel un joyau des mers. Ils brillaient d’éclat et s’instillait d’intelligence.
Nox, quant à lui, réussit à sauver les meubles. Seul ses pates et son ventre furent touchés par l’eau polluée des marais, salissant son poile soyeux. Mais le petit Evoli se moquait bien de son apparence, après tout, dans les rues mal famée de la capital, il n’avait jamais était des plus radieux.

Le couple avançait difficilement. Souvent le calme régnait entre les arbres sinueux et sombre, mais parfois, ils entendaient au loin comme une détonation qui se rapprochée. Rien de plus rassurant. Inquiets, ils tentèrent d’accélérer le pas.
Mais dans leur course effrénée, Ayme faisait de moins en moins attention où elle mettait les pieds. Et comme il fallait le prévoir, le drame arriva alors qu’elle sauta sur une plante rouge au milieu d’une flaque qui ressemblait à un nénuphar.

Il n’en était pas moins qu’un Pokémon…
Dérangé dans sa sieste et écrasé par une inconnue, le Florizarre roi sorti de sa cachette pour faire face à son ennemie. Le crapaud géant fixa sa proie avec fureur, puis retenti avec force un cri qui plongea le reste du marais dans un calme inquiétant. Petit à petit, d’autre créature des étangs sorti autour de la flamenoise et de son Pokémon. Des Florizarre et des Herbizzare poussaient dans tous les coins. La rouquine avait parfaitement bien visé leur territoire et méchant énervé l’un d’eux.

Paniquée, elle pris ses jambes à son coup et tenta un percer. Mais les Pokémon globuleux contre attaqua, la mettant au sol avec son ami. En position de combat, Nox et Ayme tenta t’en bien que mal à chercher une issue. Mais leur ennemi, guidaient par la rage, chargèrent plus tôt.
Paniquait, la flamenoise tenta une riposte mal calculé et enflamma sans le faire express la moitié de son entourage grâce une explosion non maitriser. La confusion régnait au milieu du champ de bataille, et elle cherche Nox du regarde sans succès. Elle du se relever vite pour éviter plusieurs attaques fouet liane. L’une d’elle la toucha à la joue, taillant sa pommette d’une trainer de sang. Une autre attrapa sa cheville et l’envoya de l’autre côté. Ayme s’envola et dégringola quelques mètres.

La flamenoise se retrouva face au sol, épuisée et mutilée. Les cris des créatures s’éloignaient. Elle leur avait échappé mais à quel prix.
Nox avait disparut.
Ayme se releva, inquiète et paniqué. Elle cria désespérément le nom de son ami plusieurs fois, mais seul le silence des marais maudit répondait à son appel. Elle se retrouva seule, pour la première fois depuis des années…
Elle se releva déterminée. Il ne fallait pas perdre espoir, elle n’allait pas baisser les bras. De toute maniére, elle ne sortirait pas de cet endroit sans son ami.

Ainsi, elle reparti vers le danger pour essayer de retrouver son ami.

------------------------------------------------------------------

Nox c’était retrouver projeter sur le sol. Et alors qu’il s’apprêtait à contre attaquer tout se passa extrêmement vite. Une détonation retenti derrière lui, et il eut à peine le temps de se mettre à couvert avant que les flammes de son amie viennent le rôtir. Il se retrouva au milieu des crapauds haineux géants.
Il n’eut pas le temps de réfléchir que des lianes fouettèrent non loin de lui. L’Evoli agile en esquiva une bonne partit, mais lorsqu’une plante vint s’enrouler autour de sa patte, il n’eut rien pu faire et se retrouva projeter dans les airs.

La boule de poile atterris dans un buisson à quelques lieux de la bataille. Le feuillage avait amorti une très grande partie de sa chute mais il était encore sonnait et il lui fallut quelques minutes pour reprendre ses esprits et de quitter sa planque.
Mais lorsqu’il sortit la tête des buissons, il se retrouva nez à nez avec une jeune femme.

Ce n’est pas Ayme, celle-ci avait des longs cheveux blond et un joyaux rouge étinceler sur sa poitrine. Propre et un peu hautaine, Nox se demandait comment cette demoiselle était arrivée ici.
Il aperçus un trait de flamme qui jaillissait de derrière elle, c’était donc la responsable de la fumée noire et des détonation. Nox cacha sa haine, mais selon lui elle était la cause de ses soucis. Point de vu entièrement objectif et fondé sur aucune raison logique, mais les sentiments sont souvent complexe. Il venait de perdre son amie la plus cher, mais au lieu d’être triste il préférer être haineux et trouver un coupable. C’est souvent plus simple ainsi.

Néanmoins, cette dernière pouvant maitriser le feu, et avec puissance. Elle lui sera peut-être utile pour trouver son chemin et avec cela, la rouquine perdue.
Il fallait tenter une approche pour la manipuler à l’aider…
Mais avant cela, il devait observer et en apprendre plus sur l’inconnue qui lui faisait face.

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Message par Konari Jeu 23 Juil 2015 - 19:29

La jeune fille n'avait pas de temps à perdre avec des bestioles sans intérêt et la langue de feu flottant autour des Pokémon, elle pouvait partir sans craindre une attaque par derrière. À travers les maigres branches et les racines décharnées du marais nauséabond, dans la brume et l'incertitude et l'ambiance étrange des lieux, Éris, s'attendait presque à tomber sur les vestiges d'un temple ancien. Pourquoi dans un tel lieu ? Le mysticisme flottant dans l'air l'y prêtait peut-être bien, tout simplement. Bien que les obstacles ne soient pas aussi nombreux, ou peut-être parce que l'eau putride les cachaient à ses yeux, la pyromancienne trouva que ce marais avait des airs de labyrinthe. L'on pouvait facilement tourner en rond ici, pensait-elle. Inutile de demander son aide à Phobos, son flair aiguisé ne servirait à rien ici, il lui impossible de discerner autre chose que la profonde puanteur de la décomposition, de ce qui pouvait encore vivre dans cet endroit.  A pas prudent, la jeune fille s'éloignait de l'essaim en colère. La lueur des flammes perçait difficilement le brouillard, si bien que rapidement, l'Élémancienne la perdit de vue. Tout aussi rapidement, la lourdeur des lieux étouffa complètement les vrombissements furieux des insectes, qui la perdirent de vue également, ce qui lui alla plutôt bien, elle n'avait aucune envie de perdre son temps avec l'essaim.

● ● ●

Plus tard, en ayant l'impression de ne pas avoir réellement avancé, la blonde se démenait toujours pour avancer dans la boue qui se  faisait de plus en plus lourde. Si elle avait su qu'à une centaine de mètres à peine, une autre jeune femme faisait la même chose, tout en cherchant le même chemin et s'attirant les mêmes ennuis, aurait-elle changé de chemin pour ne pas y être mêlée ! Mais l'air était si épais que rien ne parvint jusqu'à 1ris, qui vit soudainement l'eau se confondre en vagues de plus en plus grosses. Imaginant une espèce de tsunami se déverser vers elle, la jeune fille essaya, tant bien que mal, de courir pour se mettre à l'abri. À plusieurs reprises elle glissa et se rattrapa finalement à une sorte de gros rocher. Mal lui en prit, le rocher se présenta en fait comme une créature horrible, pourvue d'une nageoire sur la tête et de deux protubérances bizarres sur les joues, de chaque côté de sa tête. L'animal effrayé de se voir ainsi agrippé essaya de mordre la main qui l'avait touché, Éris, surprise de voir une pierre brusquement animée, envoya une décharge électrique, qui, quoique simple et sans réelle douleur, plongea sa cible dans l'aveuglement. La cible, se sentit alors remplit de terreur et poussa des hurlements stridents de bête égorgée.

Rapidement, les vagues cessèrent et le calme revint… Éris en était sûre, le calme avant la tempête. Et elle avait raison, il lui sembla alors que le marais s'anima tout entier, des lianes visqueuses sortaient de sous terre, plus loin et tout près d'elle, s'était la Terre elle-même qui prenait vie, alors qu'une vague immense allait se déverser sur elle et Phobos ! Éris ne paniquait jamais. Mais la situation sentait suffisamment mauvais, et cette fois le marécage n'y était pour rien, pour qu'elle n'ait la présence d'esprit de s'enfuir immédiatement. Derrière elle, plusieurs Laggron sortirent de sous l'eau pour attaquer et défendre le jeune Gobou contre le prédateur. L'ennui et la pyromancienne l'avait très bien observé, c'est qu'elle ne valait rien contre les Pokémon eau et ceux-là se trouvaient insensible à la foudre qu'elle savait manier. Elle n'était pas lâche, mais elle n'était pas stupide et se retira aussi vite que possible, atteignant la berge et s'arrachant aux banches et aux racines mortes qui essayèrent de la saisir en espérant retenir sa fuite, sautant par-dessus les obstacles terrestres avec une agilité féline, talonnant Phobos. Plus vif, plus rapide, il ouvrait la marche et guidait sa jeune amie.

Combien de temps ces monstres la poursuivrait-elle ? Éris n'avait pas l'intention de le leur demander et continua sa course. Ce n'est qu'après un long moment, essoufflée, les joues rougies par cette échappée, les deux compagnons s'arrêtèrent. Phobos se retourna, les oreilles aux aguets et bien que son ouïe ne soit pas aussi fine, Éris fit de même. D'ici, ils ne discernaient aucun bruit et aucun mouvement. Si ce n'était qu'à quelques pas, un bruissement les saisit. Phobos arqua le dos, grondant, tandis que la jeune fille généra une lumière dans sa main. Cette chose ne pouvait pas être très grosse et les crépitements entre ses doigts grossirent, craquelant comme un petit orage entre ses mains. Mais la chose qui apparut n'était pas du tout un Gobou. En fait, ce n'était rien d'autre qu'un Evoli. L'affaire lui sembla étrange, elle ne savait pas que les renards vivaient par ici, à moins qu'il ne se soit perdu… Mais elle avait d'autres préoccupations fit taire la balle de foudre en refermant la main, qui se dissipa comme un orage d'été. Elle préféra revenir sur ses pas et vérifier que les Laggron avaient abandonné la poursuite.

Mais Phobos lui, n'avait pas le cœur sec et au contraire, se montrait sensible aux êtres abandonnés et touchés par la solitude. Lui-même l'était, même en compagnie d'Éris, qui l'était elle-même. Ainsi, il abandonna sa posture agressive en voyant le jeune renard devant lui. Comme le petit Evoli pourrait le comprendre, le Feunard était âgé de pas mal d'année, faisant de lui un aîné, presque un sage. Un sage, Phobos ne se serait pas décrit comme tel. Il se dirigea vers lui avec l'attitude bienveillante des Pokémon adulte de sa race et lui parla dans la langue que seuls les Pokémon peuvent comprendre. Ainsi, il lui demanda avec des paroles douces ce qu'il faisait ici, car il savait que les Evoli ne vivaient pas dans les marais. S'il était tout à fait perdu ou si quelque chose l'avait séparé de sa famille ou de son maître. Avec esprit, il lui demanda également s'il avait aperçu les Laggron qui les avaient attaqués, lui-même et son amie humaine, quelques minutes plus tôt. Le Feunard savait s'y prendre avec les Pokémon, particulièrement les tout jeune et avec les réponses de l'Evoli, il pourrait en savoir un peu plus long. Notamment sur ce qui avait peut-être envoyé l'essaim sur eux, en le réveillant.

« Aller on s'en va, avant qu'ils… » Commença Éris.

Mais en regardant Phobos et son visage interdit, elle pencha la tête légèrement sur le côté.  Il lui fit comprendre d'un simple regard que si elle n'avait pas l'intention de s'occuper du petit renard, lui n'avait pas dans l'idée de le laisser là, tout seul. À ce moment, la jeune fille se demanda si cela signifiait qu'elle devrait compter un nouveau Pokémon à sa charge.

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Message par Ayme Sam 8 Aoû 2015 - 17:03

Ayme s'avança prudemment, elle cherchait, cherchait et cherchait. Criait et hurlait le nom de son ami, mais pas de réponse. Ce marais était un vrais labyrinthe, il était presque impossible de le retrouver ici. Son ventre était noué mais elle ne perdait pas espoir : Nox était un Pokémon très malin et ingénieux, il sera s'en sortir malgré tous les dangers de ce lieux hostile. Il sera trouver un camarde, un autre Pokémon, il arrivera à le convaincre qu'il est son ami, et se dernier l'amènera à Torouga, le village par-delà la forêt. Elle essaya de s'en convaincre, de toute façon elle ne lui donner pas d'autre choix. Il était vivant, cela elle le sentait, ces lieux étrange et magique renforcer leur lien. Il était vivant... Il était vivant...

Lorsque la nuit tomba, au bout de six à sept bonnes heures de recherche, Ayme abandonna, il n'y avait aucun moyen pour trouver son ami entre les arbres et les racines. Elle s'installa donc dans un arbre, en hauteur pour éviter les mauvais rencontres nocturnes. Elle s'installa entre deux branches noueuses, et ferma les yeux, épuisée. Mais elle ne trouva pas le sommeille. trop de bruit, trop de silence, trop anxieuse...
Ce fut la nuit la plus longue qu'elle n'avait jamais vécu... Et la plus seule.

Elle se réveilla de bonne heure, on aurait put dire à l’aube mais les rayons faibles du soleil levant ne passé pas l’épais feuillage gras des arbres. Prête à en découdre, elle changea de tactique. Si elle ne pouvait trouver Nox ici elle le rejoindra ailleurs, là où il devait aller. Torouga devient alors soit principal objectif, mais elle n’était pas plus avancée, car le chemin vers le village n’était pas tracé. Pour éviter de se perdre ou de tourner en rond, et également pour donner une piste à Nox si par chance il passé par là, la rouquine attrapa une de ses deux épées jumelles volées, et marqua un arbre d’un profonde croix entailler dans l’écosse. Elle marqua ainsi un arbre sur deux, si ce n’était plus parfois. Certes elle laisser un chemin propre qui pouvais la mettre en danger si quelqu’un décida de la suivre, mais elle s’en fichait et préférer donner une chance à son camarde.
La boule au ventre mais l’espoir au cœur, la flamenoise avança droit devant elle, sans un regard en arrière. Déterminée.


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Le Pokémon qui lui faisait face faisait au moins trois fois sa taille, son pelage beige et soyeux semblait parfaitement brosser et propre malgré le milieu boueux. Ses yeux Ruby reflété une sagesse qu’on acquière seulement aux files des âges. Nox était impressionner et rassurer, le Pokémon, qui se présenta comme Phobos, semblait soucieux et préoccupé par le jeune Evolie. Une fois les présentations faites, Nox lui expliqua ce qu’il c’était passé. L’attaque des Pokémon crapaud, la séparation avec sa dresseuse. Il lui expliqua qu’ils étaient en route pour Torouga, et qu’il y avait de forte chance que sa dresseur aille là-bas, que cela peut faire office de rendez-vous.
Le Fenard lui posa une question sur un essaim de Pokémon qui les aurais attaqué à leur arrivée. Nox lui dit qu’ils n’avaient jamais provoqué un essaim, mais que ça dresseuse, sous le coup de la colère, avait en effet poussé un cris. Il s’excuse pour un sourire en coin mal alaise. Comme quoi, ces marais n’étaient peut-être pas si grand que cela.

Phobos se tourna un moment vers sa propre dresseuse, apparemment, il y avait un petit conflit d’intérêt sur aider Nox ou pas. Mais le renard centenaire semblait déterminé, et Nox rassurer, sauta à terre et se cacha dans l’ombre du Pokémon à neuf queues et se fit petit pour être discret et ne pas attirer l’attention.
Il était prêt à reprendre la route pour retrouver sa camarde perdue. Il se sentait extrement seul sans elle... Et il s’inquiété. Maladroite comme elle est, il lui arrivera forcement malheur. Et il n’était pas là pour l’épaule.
Le cœur serrer, il se promis de retrouver sa dresseuse le plus rapidement possible.

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Marck avançait dans les marrais péniblement. Cet endroit de malheur, il le connaissais par cœur, à force de s’entrainer dans les environs ou de faire des allése et venues. Il venait tout juste de Torouga, il se diriger vers les plaines car il avait quelques courses à faire. Comme quoi, on ne trouve pas tout dans la ville des pirates.
C’était un homme mûr, d’une trentaine d’années, dont les batailles et les souffrances avaient marqué le visage. Ses cheveux mis-long et brun, lui tombé sur les yeux, décoiffé et sale. Sur sa mâchoire carré et puissante poussé une barbe de quelque jours en pagaille. Son regard de couleur noir avait perdu tout lueur, tout joies de vivre, comme-si ils avaient trop vu du malheur de ce monde. Ancien soldat du feu, ils avaient désertés après une fâcheuse mission, et errait maintenant dans le ville la plus mal famé, mais finalement la plus sûre, de son pays. Noyant ses problèmes dans de la liqueur et gagnant sa vie avec des affaire quoiqu’un peu louche, il n’avait plus l’étoffe d’un soldat royale.

Et alors qu’il avançait tranquillement, en faisant son chemin sans embêter personne, lorsqu’il dégagea un arbuste de sa main, il se retrouva nez-à-nez avec une princesse blonde à la poitrine flamboyant orné d’un cristal rouge qui attira le regard de Marck non contre son gré. Elle était accompagnée de deux Pokémon, dont un Evoli qui le fusiller d’un regard noir, comme-si il s’attendait à voir quelqu’un d’autre…

« Et bien y a du monde ici ! dit-il ironiquement Vous êtes perdus ? Enfin vous allé dire c’est pas trop mon problème »

Marck aurait pu les aider, peu importe où ils allaient il pouvait leur indiquer le chemin. Mais il n’aimait pas faire copain-copain et il évitait au maximum de se mêler des affaires des autres.
Il attrapa sa gourde de liqueur, non sans titubé, et pris une ou deux gorgé pour se désaltérer. Il regarda les jeunes gens et Pokémon qui lui faisaient face et leur proposa la bouteille, avant de dire toujours sur un ton ironique

« Vous en voulez ? Enfin en même temps je ne sais pas si vous êtes assez âgé pour en prendre, c'est dommage, bien dommage.. »



[HRP : Désolé pour le phénomène que je te fais rencontrer xD T'inquiète pas il est pas méchant :p Donc il va te croiser toi puis Ayme Wink Et ouais ça fait beaucoup de point de vu, désolé xD]

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Message par Konari Lun 31 Aoû 2015 - 19:55

Mais pourquoi il voulait s'encombrer de ça ? Parce qu'il était tout seul et perdu ? Il ne l'avait pas cherché un peu en entrant ici ? Éris soupira, mais ne rétorqua rien, ils avaient de toutes façons d'autres problèmes en cours. À commencer par: comment sortir d'ici ? Ce qui lui faisait penser qu'elle se posait beaucoup trop cette question ces derniers temps, il faudrait mettre fin à cette série noire, ça serait plutôt pas mal. L'Evoli, qui avait l'air de comprendre son manque d'empathie, alla se réfugier dans les pattes de Phobos. Éris leva les yeux au ciel et repris la route. Enfin, c'était un grand mot, elle se contenta de revenir prudemment sur ses pas, ceci afin de savoir si les Laggron étaient toujours derrière elle. C'était également la seconde fois en un laps de temps très cours qu'elle se retrouvait pour ainsi dire sans défense face à un Pokémon –une apparition il y avait quelques heures- et c'était un fait qu'elle n'aimait pas du tout. De plus, si elle se retrouver trempée, elle pouvait dire adieu à ses pouvoirs. Ah oui parce que c'était un détail particulièrement désagréable, même si cela ne s'appliquait, ou du moins il semblait que c'était le cas, qu'à ses pouvoirs ignés, manipuler la foudre était encore dans ses cordes, mais relativement risqué quand même, suivant la situation…

Elle se fit prudente à l'extrême, mais après cette course, les Laggron, visiblement très lents, avaient abandonné la poursuite. Tant mieux, Éris n'avait aucune envie de combattre toute la famille à main nue. Prenant soin de ne pas faire plus de bruit, Éris fit demi-tour et indiqua à son compagnon de continuer, ce qui était plus simple à dire, qu'à faire… La terre, complètement noyée sous une eau plus que croupie l'obligeait à faire de gros efforts physiques pour réussir ne serait-ce que pour lever un pied. Le paysage était en plus affreusement monotone et plus elle avançait, bien que patauger soit un terme plus adapté, le ciel se couvrait lentement, mais sûrement. Elle sentait la pluie venir, histoire de rendre tout ça plus amusant que ça ne l'était déjà… De son côté, Phobos marchait devant le petit Evoli prenant un soin tout particulier à trouver les troncs, les souches, les pierres qui permettraient au petit renard de passer sans s'embourber dans le marécage. Il faisait des détours, mais il ne voulait pas prendre le risque de mettre en danger le petit.

Éris ne prenait pas tant de précaution et avançait en ligne plus ou moins droite, du moment qu'elle ne risquait pas de s'enfoncer trop profondément. Prenant son mal en patience, comme si de toute façon elle avait le choix, elle tentait de garder son calme avec cette satanée plaine qui ne semblait pas du tout avoir envie de se montrer. Ce n'est qu'au bout d'un très long moment qui lui parurent des heures, peut-être était-ce même le cas…, que finalement le terrain changea, la terre devint plus ferme, moins embourbée. Mais ce n'était qu'une lande de terre au milieu du reste. La blonde balaya du regard les environs, mais on n'y voyait pas grand-chose en avant… La brume s'épaississait tellement, au terme de quelques dizaines de minutes supplémentaires que la jeune fille ne vit plus le bout de ses pieds. En fait, si elle tendait le bras, il y avait de grandes chances pour voir sa main disparaître dans le brouillard tant il était dense. Phobos lui collait à la jambe, qui avait lui-même conseillé au jeune Evoli de ne pas le quitter d'un coussinet. Toute cette humidité et cette boue accumulée rendait son flair inefficace, il lui serait alors difficile de pister si jamais il la perdait.

Ces dans ces conditions que subitement, elle vit surgir un homme d'un certain âge, au visage marqué, tout près d'elle. Éris sursauta et s'apprêtait déjà à lui envoyer une décharge, réflexe offensif. Il puait l'alcool et ce fut une confirmation immonde quand il lui adressa la parole. La blonde eut un rictus de dégoût et se décala de manière à ne pas se trouver beaucoup trop près et surtout pas dans sa ligne de mire. Elle fut assez prise au dépourvu pour ne pas lui envoyer sa boule foudre dans la main, qu'elle dissolvait tout de suite. Elle ne le considérait effectivement pas comme un danger. Par contre, elle ne put s'empêcher de penser qu'effectivement, ça ne le regardait absolument pas ce qu'elle faisait là. Tenant à peine sur ses jambes, il se soûla un peu plus avec la « délicatesse » de lui en proposer. Hautaine et indifférente à cet énergumène dégoûtant, Éris eut une moue dégoûtée et s'éloigna en secouant la tête. Non mais vraiment, sur quoi elle avait le chic de tomber elle… Elle passa son chemin, l'ignorant superbement, comme si elle avait envie d'entretenir la discussion avec ça et prit la direction de là d'où il venait. Car malgré tout, si c'était le genre de rencontre dont on ne pouvait être écoeuré, elle estima qu'il y avait peut-être un village pas loin ou du moins, un coin fréquenté.

Après une longue marche supplémentaire, ou sans doute parce que cela faisait des heures qu'elle en avait marre…, Éris ne fut pas mécontente de voir enfin le brouillard se lever un peu et eut l'impression de tomber presque nez-à-nez avec un village miteux. Enfin au moins, c'était un village et elle était sortie de cet horrible marais. L'endroit n'avait rien de fameux, mais elle s'y engouffra sans appréhension. Si elle se souvenait bien, c'était Tarouga ça non ? Une ville de pirate, pas très recommandé… Mais bon, elle ne craignait pas de se faire agresser et au pire, elle pouvait se défendre sans aucun problème, alors… Elle n'avait pas spécialement prévu de venir ici, mais maintenant qu'elle était là, elle se mit à la recherche d'un apothicaire. Dans ce taudis, il devait bien y en avoir au moins un… La ville était bruyante, des groupes tapageurs hurlaient ça et là, des filles tout sauf de bonne fille et au moins aussi soûles que le reste se pendaient au bras de quelques clochards, n'attirant qu'un mépris et une expression dégoûtée à Éris. Aussitôt qu'elle aurait ce qu'elle voulait, elle partirait de là. Elle re-fu-sait catégoriquement de traîner plus longtemps ses bottes par ici.

Heureusement, elle finit par dénicher la devanture crasseuse et passablement délabrée de la boutique d'un apothicaire. Elle poussa la porte, laissant filtrer un peu de lumière à travers un rideau de poussière. L'intérieur était encore plus sombre que le reste de la ville, les vitres étaient si sales qu'on ne voyait pas à travers. Les meubles en bois bruts et bancals accueillaient des tas d'instruments tous plus bizarres les uns que les autres, des bocaux remplis d'un peu de tout, sans doute de quoi fabriquer des potions et des choses dont on ne voudrait toucher pour rien au monde, flottant dans un liquide douteux. Dans tous ce bric-à-brac, il était difficile de trouver quelque chose… Mais ce que cherchait Éris n'était pas un objet, c'était plutôt une personne, qui finit par se montrer au grincement sinistre de la porte. Un vieillard voûté, édenté, caricature parfaite de l'apothicaire d'une ville plus que mal-famée, boitilla vers elle. Il grommela, plutôt qu'il ne lui demanda, ce qu'elle voulait. En même temps, à quoi elle s'attendait dans ce genre d'endroit ?

Elle lui donna un objet à expertiser et le vieux disparut longuement avec lui. Au final, Éris, déjà méfiante, commençait à s'inquiéter (elle ferait cramer le premier qui essaierait de lui voler !), lorsque le vieil édenté revint. Elle n'aima pas du tout le regard qu'il lui lança, suspicion, envie, elle ne savait pas trop quoi… Ça ne sentait pas très bon tout ça –et ça n'avait rien a voir avec l'odeur de moisi qui flottait dans l'air- et elle le paya rapidement, sortant de la boutique à grande enjambée. Elle ne saurait pas dire pourquoi, mais elle était absolument certaine qu'à partir de ce moment, quelqu'un chercherait à le lui prendre. Effectivement, elle sortait de la ville en parcourant des yeux les analyses de l'apothicaire et elle comprit rapidement qu'il y avait de quoi… Par expérience, elle savait que même la vieille note pouvait se vendre une fortune absolue au marché noir… Sans aucun doute, elle serait suivie par des pirates, des voleurs. Peut-être même des assassins, elle ne voulait pas se monter la tête, mais cette découverte avait de quoi tourner la tête à n'importe qui. C'était même tellement conséquent qu'elle n'hésitait clairement pas à s'y plonger toute entière.

Après une ou deux heures d'arrêt dans cette ville miteuse, Éris ressortait à grandes enjambées, Phobos à ses talons. Oh non, elle n'allait pas rester dans le coin et à vrai dire, elle avait plutôt envie de perdre ses éventuels poursuivants. Une lueur d'intelligence passa dans ses yeux. Marchant sur le sentier qui menait au temple, elle bifurqua tout à coup, bien décidée à retourner dans la pampa. Car elle le savait, si des rôdeurs la suivait, elle savait aussi qu'une troupe de lions de flammes n'attendaient que la joie de la revoir.

[Désolée pour cette mise en attente, je ménage mon pc en attendant de recevoir le nouveau :/ Histoire d’éviter qu’il me claque dans les mains ^^’’’]

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Message par Ayme Jeu 8 Oct 2015 - 17:22

La dresseuse avançait vite mais le Fenard prenait malgré tout la peine de faire des petites détoures pour facilité la traverser aux petites pates de l’Evolie. Nox lui en était très reconnaissant et suivait à son rythme.
Et alors que l'environnement commençait à changer, que le sol se durcissait enfin et que le brouillard s’épaississait,  flottant de manière nonchalante à travers les arbres, les bruits inquiétants des marais faisaient place au silence lugubre. Le tout formé une atmosphère inquiétante et mystique. Nox se cacha derrière le renard doré, si proche qu’il sentait ses poiles caresser ses oreilles. Son regard vif scrutait les environs mais dans ce nuage épais, difficile de différencier quelque chose.

C’est alors qu’un homme d’un certain âge croisa leur chemin. Gris, le visage creusé, mal rasé, et ivre, Nox fit rapidement le rapprochement avec la population mal famé d’Omatsu. Il ne lui faisait pas peur, dans tout les cas il ne devait pas être méchant ni très dangereux vu son degré d'alcoolémie. Mais la jeune femme ne semblait pas vouloir entamer la conversation. Dommage, cet entretient aurait pu être un bon divertissement. Nox s’imagina la grand blonde boire au goulot et esquissa un sourire face à cette image absurde.
Mais son sourire disparu alors que le regard de clochard le fixa intensément. Nox se tendit, et, retenant sa respiration, il  ne le lâcha pas du regard, craignant peut-être une attaque.
Ce n’est que lorsqu'il vit, au loin, les deux silhouettes amicales s’éloigner qu’il lâcha prise et galopa pour retrouver les pates réconfortantes du son ainé. Il lança un dernier regard en arrière. L’homme le regardait partir sans broncher.

Ils marchèrent dans la direction d’ou il était venu. Blondie, ne connaissant pas son nom il l’avait surnommé, semblait pensée qu’alcoolique ou non, il devait bien venir de quelque part, et l’Evolie était bien d’accord avec ce raisonnement.
Nox s’inquiétait un peu. Il suivait le renard au cousiné prêt mais ils semblaient tous s’éloigner du marais, alors qu’Ayme était surement encore à l’intérieur…
Au bout de poignées d’heures, ils arrivèrent au bord d’un village. Surement le Fameux Torouga ! Avant de s’engager à la suite de ses sauveurs, Nox lança un ultime regard désespéré en arrière. En sortant avait-il plus de chance de retrouver Ayme ? Il espérait, car l’espoir et tout ce qui lui restait. Et le cœur lourd, il rejoignit la joyeuse troupe dans le village mal famé des pirates.

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La jeune petite bourgeoise n’était pas restée longtemps discuter. Alors comme ça Monsieur n’est pas assez bien pour Madame la marquise ? Pensa-t-il ironiquement. Il ria intérieurement puis son attention se focalisa sur quelque chose de plus petit mais plus intéressant.

Un Evoli haut comme trois pomme qui se collait au ventre de son ainé. La petite blonde ne semblait pas faire attention à lui et lui même ne semblait pas très alaise. Un passager clandestin ? Plausible, plausible, mais d’où venait alors cette boule de poil si elle n’était pas à l'aristocrate ?
Le petit renard devait sentir son regard et se mis à le fixer également. Leur petite bataille dura une minute où deux, Marck aurait pu continuer des heures, de toute façon il n’avait rien de mieux à faire. Mais l’Evolie fini par s’éloigner pour rejoindre sa troupe. Marck le regarda filer, puis après avoir crié “Santé Madame”, il reprit une gorger et se remis en route, non sans manquer de trébucher sur une racine. Heureusement, il avait encore quelques reflexes de son passé de soldat, et se rattrapa avant de rencontrer le sol.

Il vagabonda dans les bois, il s’avait où il allait mais il prenait son temps. Pourquoi de toute façon fallait-il toujours être pressé ? Et c’est ainsi, après des grosses heures de balade, qu’il entendit des voix, plutôt une voix, une voix féminine et énervée. Il avança un peu, puis, alors qu’il dégagea d’une main une branche base qu’il le gênait, il se retrouva derrière une jeune femme rousse.

« Bonjours ! », s’exclama-t-il

Très grosse erreur de sa part. Le jeune rouquine, surprise, sursauta et dans son élan, créa une flammèche, qui au contacte de l’alcool s’amplifia et envoya les deux protagonistes au sol quelques mètres plus loin. Marck, bluffé et un peu sonné par l’explosion, fixa les yeux écarquillés la scène.
La jeune femme, elle,  se releva tranquillement, comme si la situation avait tout de naturelle. Elle remarqua son air débité et rétorqua

« Quoi ? Vous n’avez jamais vu de bombe humaine ? »

Alors là, il ne pouvait pas dire qu’elle n’avait pas de toupet celle-là.
Il dévisagea la jeune femme avec des yeux ronds abasourdis. Pas temps par l'explosion que parce qu’il voyait… Cheveux rouge flamboyant, yeux verts émeraudes, visage rond à pommettes roses et corps élégant tout en finesse… Il avait déjà vu cette femme, mais où ?

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Ayme se battait avec des branches, des lianes et des racines qui s’entremêlaient autour de son poignet ou de son cou pour l’empêcher d’avancer. Elle rouspétait toujours plus fort et coupait férocement avec ses lames tous ce qui se trouvait sur son passage. Elle avançait doucement en ligne droite, cherchant une sortie, cherchant son ami…
C’est à ce moment là qu’un étranger eut la bonne idée de  surgir de nul part en criant. Ayme se retourna brusquement, et de ses mains une étincelle surgit… Petite mais incontrôlable, elle frôla la gourde de l’étranger, et une explosion s’en suivit.

Au sol, Ayme était dépité mais pas surprise. Les explosions, elles avaient finis par s’y habituer, c’était au moins la troisième depuis qu’elle avait perdu Nox. L’anxiété et le stresse doit augmenter le débit. Débit de quoi ? Elle n’en sait rien, elle ne comprenait d’ailleurs toujours pas ce qui lui arrivait.
Vu que le vieil homme la regardait d’un air sonné et fou, elle entama  la conversation sur un ton ironique mais blasé.
L’homme la fixa encore quelques minutes, puis se relava sans prendre la peine de se dépoussiérer. Il avait les joues creuses  et mal rasées, ses yeux brillaient de folie et ses gestes étaient incertains. Il scruta le sol, à la recherche de quelques restes de sa gourde. Mais sans succès.

« Il ne reste pas une goûte ! Pas une goûte!  J’ai plus qu’à faire marche arrière… »

Il se retourna pour repartir sur ses pas, furieux et anxieux, mais Ayme avait vite compris qu’il devait connaître le chemin et ne lâcha donc pas prise.

« Vous savez comment sortir d’ici ? Chouette ! Je vous accompagne ! »

Il se retourna violemment, un rictus de colère sur les sourcils

« Et puis quoi encore ? Bruleuse d’alcool ! J’veux pas de quelqu’un qui gâche du beau nectar ! »

Ayme eut un rictus de dégout, vu l’odeur qui régnée après l'explosion, elle doutait fortement de la qualité de l'alcool… Mais après tout, un alcoolique n’a pas forcement les moins de se payer de la bonne liqueur, ou ne se rend juste pas compte de la différence.
Fréquenter les dépraver, ça elle avait l’habitude. Dans les bas quartiers d’Omatsu ils grouillaient dans les ruelles. Mais le plus important, c’est qu’elle savait comment s’y prendre. Acheter un homme déprimé alcoolique, y a rien de plus facile… et souvent de plus utile.

« Hmmm… Vous avez raison, bien raison… », marmonna Ayme. « Je sais ! », s’écria-t-elle tel un éclat de géni. « Je vous repaye votre tourner avec un intérêt en plus ! »

Le vieil homme s’arrêta net, l’offre semblait l’intéressé, mais la compagnie l’irrité. Cette femme avait trop de culot et de chache. Mais en même temps, elle émanait la chaleur d’une veille connaissance, tout cela l’intrigué...
Voyant l’étranger hésiter elle enchaina.

« Et je vous laisser le choix de la qualité de la boisson »

« Mmm… Mouais Très bien marché conclu », soupira-t-il

« Marché conclu ! Je m’appel Ayme, enchanté », dit-elle d’un ton enjôler en tendant sa main

L’inconnu regarda la main quelques minutes, méfiant, comme si cette coutume lui était étrangère, cela faisait bien longtemps que plus personne n’avait pris la peine de le saluer. Le respect se perd après une certaine décadence… Rien à faire, cette jeune femme l’interpellait
Il fini par céder et rendit le geste.

« Marck », dit-il simplement

Une fois la décision prise, il s’étira et soupira profondément, comme si le voyage le fatiguait déjà sans avoir commencé.

« Pfff… Entre les blondes qui parle pas et les rousses qui veulent me suivre, les marais sont bien plus fréquenté qu’à l’époque… »,  marmonna-t-il. « Allé, c’est par là ! »

« Vous avez croisé quelqu’un d’autre ? », tilt Ayme, intéressée

« Moui… Une petite bourgeoise blonde fort désagréable ! Avec son Fenard hautain et son Evolie riquiqui. »

« Comment était l’Evolie ? », s’écria la flamenoise, presque en lui sautant au cou.

« Euh… Petit, très poilu avec un regard mesquin… Mais il ne semblait pas être à la blondasse… Enfin ce n’était qu’une impression. »

« ... C’est parce que c’est le mien… », chuchota Ayme d’une petite voix étranglée

Marck observa la jeune femme, ses traits si gais c’étaient assombris et ses yeux fixaient le sol. Pensifs. Au moins il n’était pas seul, il ne mourra pas de faim ni de froid, cette idée la rassurait. Mais elle ne l’avait pas encore retrouvé et cela lui tordait le ventre minutes après minutes. Elle demanda vers ou ils étaient partis, et apparemment Marck l’amené au même endroit, vers Torouga. Drôle de coïncidence mais elle ne se plaina pas.
Il aurait presque eut de la peine pour elle mais il n’aimait pas s’occuper des affaires des autres.
Malgré tout, sans demander son avis, Ayme lui expliqua comment ils c’étaient retrouvés séparé. Marck, lassé, écoutait d’une oreille sourde. Cela ne l’intéressé guerre, cette fille était juste là pour lui payer sa boisson perdu… Rien de plus… Mais alors qu’elle parlait dans le vide, il la regardait du coin de l’œil… Où l’avait-il déjà vu ? Pourquoi émanait-elle cette sensation si familière et chaleureuse ?
Et elle continuait à parler, ou plutôt à poser des questions sur lui. Ayme cherchait à détendre l’atmosphère, Marck répondait toujours en mâchant ses mots, il n’aimait pas parler de sa vie privé.

Ils avançaient vite. Ayme était surprise par la connaissance de Marck sur le marais : il savait les lieux à éviter avec les Pokémon sauvage les plus agressifs, les endroits les plus profonds et les plus denses, mais le plus important, il connaissait le chemin vers le village. La rouquine ne comprenait pas comment on pouvait se retrouver ici, tous les recoins se ressemblaient. On peut parler d’habitude mais Ayme soupçonner cet homme à être plus que ce qu’il disait. Les cicatrices sur son visage, par exemple, n’étaient pas banales et ressemblaient bien à des marques de combat, voir de guerre, et son regard, même embué d’alcool, restait vif, tel un vieux reflex…
Mais la flamenoise respectait sa vie privé. Après tout, elle n’avait pas envie qu’il vienne fouiller dans la sienne. Tout le monde avait des cadavres et de son côté, c’était un vrai cimetière.

Le peu de lumière filtrée par les arbres commençait à s’éteindre. La journée fut longue, mais pas assez selon Ayme, car dormir dans un endroit pareil l’inquiétait un peu, sans oublier qu’en attendant son camarade perdu continuait sûrement la route et s’éloignait petit à petit d’elle. La flamenoise était donc bien déterminée à avancer coute que coute, malgré la nuit qui s’installait doucement.
Pourtant, Marck s’arrêta net.

« On va camper ici pour la nuit »

Ayme le dévisagea, mais quand elle remarqua qu’il était sérieux alors elle ne put se retenir.

« Euh… Ouais mais non. Je sais pas si t’as remarqué mais ce n’est pas tellement le genre d’endroit au j’aime trainer. Pourtant j’suis pas difficile ! »

Marck, sans écouter ce qu’elle disait, déposa son sac au sol. Il savait bien que voyager de nuit dans les marais était la meilleure façon de se perdre et de faire des mauvaises rencontres, malgré sa bonne connaissance des lieux, il avait lui aussi ses limites.

« Je vais rechercher du bois convenable pour faire un feu, toi tu reste ici »

Alors là, Ayme était stupéfaite. Premièrement il ignorait complètement ce qu’elle disait, deuxièmement il allait la laisser derrière comme une gamine à attendre.
Et alors qu’il commencait à partir, laissant Ayme bouche bé, elle s’écria :

« Et tu veux que j’aille où ?! M*biip*, c’est pas possible ! », se marmonna-t-elle en donnant un coup de pied dans un caillou.

Caillou qui percuta la tête d’un petit Pandespiègle qui, irrité par le coup et les bruits, se retourna doucement en grognant.
Ayme se fit toute petite.

« Calme, clame, tout va bien… »

Mais le Pokemon ne semblait pas comprendre ou ne voulait tout simplement pas se calmer. Et dans un crie sourd de colère, il charge sur la rouquine. Ayme eut à peine le temps de dégainer ses armes, qu’elle tenta l’esquive… Et une nouvelle explosion s’en suivit…

Marck, plus loin, ramasser des brindilles lorsqu’il entendit une détonation derrière lui. Une flopée de Papillosion s’envola de l’endroit où il avait laissé Ayme. Le veille homme rouspéta puis fit volte-face pour aller voir ce qu’il c’était passé. Quand il arriva sur les lieux, il ne vit que le flamenoise étalée sur le sol, une vilaine brûlure sur la cuisse. En effet, à force de tout faire exploser il fallait bien qu’elle finisse par se faire mal. Il roula des yeux avant de demander ce qu’il c’était passé. Ayme lui expliqua brièvement l’attaque féroce du Pokémon, et l’explosion incontrôlée qu’elle avait encore créée…
L’alcoolique souffla mais ne dit rien. Il déposa sur le sol son modeste tas de bois, attrapa son sac et commença les premiers soins sur la blessure de la jeune femme qui se plaignait de douleur dés qu’il la touchait un peu.

« Non mais faudrait que tu arrête un jour de tout faire pêter comme ça », rouspéta Marck

« Parce que tu crois que tu le fais exprès ? Crois moi quand je te dis que j’aimerai bien contrôler se truc mais je ne sais même pas si qui m’arrive! », dit-elle désespérément en levant les bars au ciel.

Marck fronça les sourcils. C’est étrange, cette jeune femme ne savait pas qu’elle était une élémentaliste  de feu ?
Il finit le bandage et Ayme lui murmura un merci discret. Il haussa les épaules en signe de réponse et commença à installer le reste du campement, utilisant des allumettes pour allumer le feu.

« Une petite explosion pour allumer le feu, ça aurait aider  ! », dit-il sur un ton ironique et noir.

« Haha, Très drôle ! N’empêche que si on ne s’était pas arrêter, il me serrer rien arrive, c’est ta faute ça! »

Choqué, le vieil homme répliqua :

« C’est pas tellement ma faute si je peux pas te laisser 5 minutes toutes seules sans que tu te face mal ! »

Ayme lui fit des grimaces en guise de réponse. Et après un déjeune bien calme, ils s'endormir chacun de leur côté, Marck d’un sommeil léger et gardant l’œil ouvert  pour éviter toute mauvaise situation.
Et, sans qu’ils le sachent, une grande amitié venait tout juste de commencer.

* * *

Ils se réveillèrent à l’aube. Enfin, Marck c’était réveillé tôt et avait violemment secoué Ayme pour la lever. Ils marchent depuis déjà un petit moment, mais ne pouvaient avancer trop vite à cause de la jambe brûlée de la veille. Les remarques, taquineries et autres illusions n’avaient pas arrêtées depuis qu’elle avait ouvert un œil. Marck prenait un malin plaisir à la taquiner, cela lui rappeler un peu Nox…
Son cœur se serra à la pensée de son ami perdu, le temps commençait à se faire long sans lui.

Et après quelques heures de marche…

« On est arrivé », s’exclama Marck

Ces mots raisonnèrent comme des sucreries aux oreilles de la jeune femme. Sortie de se cauchemar, enfin ? Elle leva les yeux pour regarder ce qu’il l’attendait. Un village grisonna à l’odeur infâme et à la fréquentation douteuse surplombé un port. Ayme eut un rictus de dégout. C’était ça son objectif ? Tout ça pour ça ? Pas très accueillant.
En voyant son expression peu engagent, Marck sourit de sadisme et dans l’élan lui confirma ses doutes, en lui tapant sur l’épaule

« Bienvenue dans la magnifique ville de pirates et de brigands, Tarouga ! »  


[HRP : Désoléééé pour toutes les remarques sur Eris ! C'est juste pour aller avec les personnages, rien de personnel ^^"
Donc là, soit c'est mon dernier message et on enchaîne sur un autre lieu, soit je fais une ellipse de se qui se passe à Tarouga (car il se passe vraiment trop de truc...) et on continue un peu ici Smile]

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