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[ Clos ] [Mission] Le prince du désert [Molly & White]

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Message par Anthere Osarian Lun 13 Mar 2017 - 14:23


   
   
   

Aladdin - Nuit d’Arabie


Dans la nuit, les étoiles et la lune étaient les seules lumières qui illuminaient un paysage désolé, comme suspendu dans le temps et sur des kilomètres à la ronde. Dans le Désert de Lamakan, un être vivant dérangeait le silence qui possédait les lieux. L’animal, car c’était un Pokémon, projetait des nuages de poussière et de sable sur son passage. De longues flammes éclairaient son sillage et derrière lui, on ne voyait plus que des traces de sabots, jusqu’à ce que le vent du désert souffle à nouveau et efface ses traces. Un Ponyta galopait depuis des heures, les rênes flottant au vent, mais sans cavalier. Pour un poney de feu, il était grand, mais surtout, ce n’était pas un Pokémon ordinaire. En galopant au loin, on pouvait le prendre pour un Ponyta sauvage, mais ce n’était pas le cas, son harnachement pouvait en témoigner. Il tenait dans sa bouche un mors en cuir relié à des rênes savamment attachées autour de son encolure, nouée de manière à ce qu’il  ne risque pas de se prendre les pieds dedans et de les rompre. Il devait être le poney d’un cavalier expérimenté.

Mais il se trouvait dans l’un des endroits au monde le moins probable d’accueillir un cavalier et il se trouvait beaucoup trop éloigné de toute civilisation pour être un simple Pokémon égaré. Le soleil se levait lentement et le poney ralentit son allure, puis repassa dans un grand trot. Au petit matin, il trouva une oasis où il alla se désaltérer et profita de la luxuriance de la végétation pour brouter un peu. Mais il n’avait pas l’intention de s’arrêter longtemps. Il se dirigeait vers le Nord et dès qu’il aurait pris un peu de repos, il reprendrait sa route. En réalité, Ourasi, car c’était son nom, ne fuyait ni un danger, ni son cavalier. C’était même tout le contraire. Plusieurs semaines auparavant, alors qu’il était dans sa Pokéball et qu’il était brusquement sortit pour venir en aide à sa maitresse, qui l’avait minutieusement préparé en vu de le monter un peu plus tard, il s’était soudainement fait agresser d’un trait de glace qui, heureusement, n’avait pas pu le blesser. Mais le problème, c’était surtout qu’il avait été téléporté. Mal disposé lorsqu’il s’était retrouvé en face de personnes, assez nombreuses, dans un endroit exigu, quand l’un de ses compagnon l’avait téléporté, il avait réagit comme tous les Ponyta du monde : il avait pris la fuite.

Après avoir galopé pendant de longues minutes, en l’absence de danger, il s’était finalement retourné pour se rendre compte de la catastrophe. Seulement après s’être calmé, Ourasi avait pu réfléchir à la situation. Il avait reconnu le pouvoir de son ami, mais malheureusement, il se retrouvait seul dans un endroit inconnu. S’il y avait bien quelque chose qu’un cheval détestait, c’était précisément de se retrouver seul dans un endroit inconnu. Les chevaux n’aimaient que la vie en troupeau. Puis, un peu plus tard, il avait cependant croisé des Pokémon, dans ce qui ressemblait à un grand parc (ayant vécu dans une ferme, il connaissait le principe). Mais dès qu’il avait su, par les Pokémon du fameux parc, qu’au Nord se trouvait le désert, puis des villes d’humains, il avait quitté les lieux. Voir des humains de loin avait aussi motivé le poney à partir tout de suite. Pour ne plus être seul et vulnérable, il devait retrouver son troupeau. Sa maitresse et le reste de l’équipe Pokémon, donc.

Ce qu’Ourasi était très loin de savoir ou de s’imaginer, par contre, c’est qu’il n’était pas le seul ! A des kilomètres et des kilomètres de lui, des personnes, des humains recherchaient également sa maitresse. Leur problème, c’est que celle-ci semblait s’être volatilisée dans la nature. Recherchée dans son pays natal, la « sorcière du nord » comme elle avait été surnommée, n’avait laissé aucune trace. Par dépit, les autorités recherchaient ses Pokémon, certains qu’ils pourraient les mettre sur sa trace, lorsqu'ils seraient capturés. Deux de ses Pokémon se trouvaient à Fla’or, trop mal en point pour délivrer la moindre information. Une Coalition Pokémon semblait se dresser entre eux et la Sorcière ! Finalement, un témoignage improbable les avait mis sur la piste du Ponyta : un Dresseur de passage au Parc Safari aurait vu un Ponyta avec des rênes s’enfuir dans le Désert de Lamakan. Revenu dans son pays, à Arkan et tombant sur les avis de recherches, il avait pu ainsi donner la seule piste menant peut-être à la Sorcière.

C’était maigre, mais le Dresseur était sûr de lui, le portrait dressé du Pokémon de la Sorcière et le Ponyta harnaché qu’il avait vu lui ressemblait trait pour trait. Enfin, c’était plus une expression, car c’était un portrait parlé. Mais Ourasi l’ignorait. Il ignorait que cette recherche existait, qu’elle avait passé les frontières et que des volontaires s’étaient lancés à sa poursuite. De son côté, alors que le soleil atteignait son zénith, désaltéré, nourrit et reposé, Ourasi reprit sa route au pas dans le Désert de Lamakan. Originaire de ce pays, il ne craignait pas la chaleur. Né du souffle du vent dans le sable du désert et du soleil, il se sentait parfaitement à son aise dans les dunes de sable brûlant. Son ombre s’étendit devant lui, ressemblant à un autre cheval, à un grand étalon noir. Les oreilles droites, le poney blanc avançait sans crainte. Le climat était trop aride pour la plupart des prédateurs et les seuls de la région seraient bien trop bruyants pour qu’il ne les entende pas venir !


**********************************************
[Et bienvenue dans cette longue et périlleuse mission !
Je vous ai indirectement donné tous les éléments pour débuter votre post, vous êtes donc totalement libre sur la manière dont vous vous êtes lancés dans cette mission !

Comme vous l’aurez compris, Ourasi à quitté le Parc Safari et se dirige vers le Nord ! Les Dresseurs ont leur objectif, Ourasi le sien. Comme il s’agit d’un Pokémon de PJ, ses réactions resteront fidèles à son vécu, son caractère et la manière dont il a été dressé.]


Dernière édition par Anthere Osarian le Dim 19 Mar 2017 - 12:01, édité 1 fois

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Message par Elvira Greyhunt Ven 17 Mar 2017 - 16:12

Déjà une année s'était écoulée depuis qu'elle s'était fait brusquement téléporter à Nalcia par le Natu de Médérick. Un an qu'elle avait quitté la pension de Miku, un an à vagabonder les terres de l'air pour revenir ici à Flamen. Elle aurait très bien pu prendre une monture ailée pour faire le voyage plus rapidement, mais elle n'en avait pas ressenti le besoin et surtout, elle avait décidé de prendre ce temps pour elle-même et son équipe. Sören avait été remis sur pied grâce à la prêtresse Miku, Axill lui avait semblé plus ‘'sage " après leur rencontre tortueuse avec l'Altaria, elle avait appris à mieux connaître Bélen et ils avaient accueilli un nouveau membre dans l'équipe, Sitara. Un membre qui avait énormément surpris une partie de l'équipe et qui semblait s'être prise d'affection pour le grand insecte vert. Elle lui démontrait un étrange amour, amour qui semblait laisser d'inconfort le monstre qui ignorait complètement comment réagir à tout ceci. De ce fait, des situations cocasses arrivaient et offraient des moments de détente. Cependant, la présence de Sitara semblait avoir un effet positif sur l'insecte géant.

Tout ce temps de voyage, lui avait permis de mieux se connaître, de mieux appréhender sa situation et la menace qui planait au-dessus d'elle. Elle avait découvert que sa mère biologique était toujours en vie, que celle qui l'avait élevée n'était nulle autre que la sœur jumelle de sa mère. Que son père biologique fût un parfait inconnu, que sa famille était maudite à périr sous la main d'un assassin, le père de Médérick. Qui pour des raisons encore inconnues, lui en voulaient énormément. Médérick lui avait avoué qu'il avait trouvé plusieurs documents – des contrats – avec les noms de ses jeunes frères, qui était en fait ses cousins. Durant son voyage du retour, elle avait eu la chance de revoir M, ils avaient passé un peu de temps ensemble, où il lui avait partagé le plus d'informations qu'il avait. Ce n'était qu'à ce moment-là qu'Elvira reconnue le Natu et le Zoroark chromatique qui les avaient aidés à Omatsu. Elle apprenait une partie de la vérité sur sa famille et d'autres informations qui pourraient lui être utile dans un futur proche et finalement, pour leurs protections respectives, ils décidèrent de se séparer pour éviter que Saramis – le père de Médérick – ne les retrouve trop facilement.

Elle ne pouvait pas dire que la séparation n'avait pas été difficile, mais M lui avait donné de bonnes raisons de le faire pour le moment. Ainsi donc, elle était descendue à pied le pays de l'air en méditant et cogitant sur tout ce qu'elle avait appris. Cette longue, mais nécessaire période, lui permit de mieux connaître son équipe, de s'habituer à elle, d'en connaître chaque force et chaque faiblesse et de renforcer leur lien. Pourtant, malgré la jovialité et la détermination de la demoiselle, il y avait toujours l'ombre de l'incertitude qui planait au-dessus d'elle. Allait elle pouvoir revoir Médérick. Et sa vraie mère ? Qu'allait-il arriver avec la famille Tertia ? Et Saramis, quels étaient ces motivations ? Comment pouvait-on autant détester une famille pour en tuer chacun de ces membres ? Pourquoi de questions sans réponses. Cependant, avant de la quitter M lui avait conseillé de retourner là où elle avait vécu sa jeunesse. Elle allait lui donner le lieu quand il l'avait brusquement arrêté, il ne voulait pas savoir, elle serait plus en sécurité de la sorte.

Une fois qu'elle était arrivée à la frontière entre Flamen et Nalcia, elle s'était permis un petit répit et avait pris une monture pour le restant du voyage. Un voyage monté à dos de Girafarig s'était révélé intéressant et lui avait donné la chance de s'habituer un peu à une chevauchée de longue durée. Dans le début de sa chevauchée, elle avait eue droit à des courbatures et un mal indésirable au niveau de l'intérieur des cuisses, mais elle avait survécu. Maintenant, la douleur n'était plus qu'un vieux souvenir.

Enfin arrivée à sa destination, elle sautait en bas de sa monture pour ensuite s'étirer un peu. Elle soupirait, appréciant au passage l'étouffante chaleur du désert. Certaine personne ne toléraient pas la chaleur des lieux, mais Elvira y trouvait un certain réconfort, elle était tout de même originaire d'Ôtai. Vivre dans le désert ne l'avait jamais dérangée, elle était habituée à ce mode de vie et y trouvait un certain apaisement. Le désert de Lamakan était la dernière étape pour son épreuve personnelle. Elle voulait renouveler avec une partie d'elle-même qu'elle avait presque oubliée, renouveler avec des souvenirs quelles n'avaient aucun droit d'oublier. Après la traversée du désert, elle retrouverait enfin le dojo de maître Vito, son lieu d'enfance. Elle se doutait énormément de l'état pitoyable que devait avoir l'endroit, mais ce serait une autre méditation et épreuve qu'elle devrait surpasser.

Elle se tourna vers la Girafarig qui lui avait tenu compagnie ces derniers jours. Elle lui offrait une caresse, ainsi que la dernière sucrerie qu'elle possédait avant de détacher le sac de cuir qui contenait suffisamment des vivres et d'eau pour le voyage. Elle attrapait également la deuxième gourde de cuir rempli d'eau et la glissa à sa ceinture. Elle attrapait lentement le visage de la girafe, l'approchait du sien avant d'appuyer son propre front contre ce dernier.

* Merci mon ami, ce fut un agréable voyage en ta compagnie. * Déclara-t-elle mentalement au Pokémon
* Moi de même humaine, au plaisir de te revoir. * Lui répondit la Girafarig avec un large sourire.

Une fois l’adieu fait, la monture du type normal et psy tournait les talons et reprit la course dans la direction de sa maison. Elvira l’observait un instant s’éloigner avant de réajuster sa tunique adaptée au désert. Ce fut à ce moment que prenait Sitara pour sortir de sa Noigrume et faire quelques pas dans le sable chaud. L’Évoli avait bien vieilli en un an et s’était révélé être une paume guérisseur sur les cœurs de plusieurs.

‘’ Sitara… ‘’ Murmura paisiblement Elvira
‘’ Évo ? Evoliiiii liiiiii ?! ‘’ Déclarait la petite avant de s’affaisser sous l’étouffante chaleur.
‘’ Haha… Tu devrais rester bien aux frais dans ta Noigrume. ‘’ Déclara Elvira
‘’ Évo ! Évo évoé évoliiiii ‘’ S’exclamait la petite en faisant quelques pas dans la direction de l’humain.

Elvira laissait échapper un rire et attraper le petit chien et le porter sur ses épaules. Quand Sören n'était pas présent, la petite avait pris l'habitude de venir s'installer sur les épaules de la guerrière, confortablement installée contre le sac, elle si affaissait en poussant un soupir de satisfaction. Sous sa tunique, Elvira sent Axill bouger, mais il ne soufflait aucun mot avant de retourner à sa sieste. Le Monorpale était toujours aussi silencieux, rien de bien différent à l'accoutumée, mais il avait trouvé place au niveau des hanches, combattant avec elle. Elle avait perdu les Jumelles pendant sa première rencontre avec Saramis. Pourtant, il y avait une tout autre raison qui l'avait poussé à circuler par ici. Le dernier village qu'elle avait visité avait démontré une annonce, une affiche de recherche. Un Ponyta aurait été dans le désert de Lamakan et sur l'affiche on déclarait que c'était l'un des Pokémon de la Sorcière. Elle trouvait abérant qu'on chasse un Pokémon pour les crimes de son dresseur. Elle ne savait pas pourquoi elle cherchait à rentrer en contact avec lui, mais elle voulait l'avertir qu'elle avait rencontré deux des siens, l'avertir que sa présence avait été découverte et qu'il était maintenant en danger.

‘' Il est temps de reprendre le chemin. ‘' Murmurait pour elle-même Elvira avant de reprendre la route.

Ce qu'un peu après midi qu'elle tombait sur des traces de sabots dans le sable. Sur un coup de tête, elle avait pris le chemin de l'oasis la plus proche. Étant une originaire de l'endroit, elle connaissait assez les environs pour connaître les meilleurs endroits pour trouver refuge le temps d'une nuit. Il n'y avait aucune autre traces dans le sable, la piste avait partiellement été effacée par le vent, mais elle comprend que l'animal – si c'était bien lui – était venu se reposer ici. Au moins, elle n'aurait pas à vagabonder toute la région pour trouver des signes de lui. À son tour, elle prend quelques minutes pour se reposer et remplit les gourdes d'eaux. Elle prenait la peine de trouver des baies comestibles en évitant ceux des cactus et les partagea avec Sitara qui prend elle-même le temps de se dégourdir un peu les jambes durant cet interlude.

‘' Maintenant que nous avons une piste, nous pourrons convenablement avancer. ‘' Déclara Elvira à voix haute.
* Je ne comprends pas très bien pourquoi tu cherches autant à aider cette femme ou même ces Pokémon ? * Déclara télépathiquement Axill.
* Tout simplement, parce que si ça venait à m'arriver, j'aimerais que quelqu'un aide mes propres Pokémon. Et même si ce qu'on raconte sur cette femme est vraie, ils n'ont aucun droit de s'attaquer à ces Pokémon de la sorte. Surtout que j'ai l'impression qu'ils ne sont pas au courant de cette situation… * Soufflait à son tour Elvira qui tendit un morceau de fruit à Sitara.

Oui, elle aimerait que quelqu'un avertisse ses Pokémon d'un potentiel danger s'ils se retrouvaient séparés… Maintenan, plus déterminée que jamais, elle décida qu'ils reprendraient le voyage après qu'ils soient tous un peu reposé ici à l'oasis.


Dernière édition par Elvira Greyhunt le Mer 30 Jan 2019 - 13:45, édité 1 fois

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[ Clos ] [Mission] Le prince du désert [Molly & White] Empty Re: [ Clos ] [Mission] Le prince du désert [Molly & White]

Message par Molly Hale Dim 19 Mar 2017 - 1:16

Lorsque le rayon coupable vint danser avec la lame, un éclat aveugla brièvement le Galvaran un peu trop curieux. Jugeant que c’était déjà trop d’émotions en une journée, la créature s’enfuit entre les dunes, laissant la propriétaire de Chante-Acier à ses déambulations dans le désert.

Juchée sur sa monture, Molly promenait son regard autour d’elle, cherchant un quelconque indice sur l’une des deux missions qu’on lui avait plus ou moins confiées. Enroulée d’un long tissu traditionnel de Flamen, la jeune femme, dont seuls les yeux étaient visibles, faisait avancer son Galopa d’argent et d’azur au pas, tentant tant bien que mal de repérer quelque chose.


« Arrête-toi, il y en a un là-bas. »

Docile, l’étalon interrompit sa progression et tourna la tête vers sa cavalière, qui avait posé doucement ses pieds sur le sable brûlant. Le tapis moelleux avala le bruit qu’elle produisit en atterrissant comme s’il n’avait jamais existé.

« Regarde, ça correspond à la description de Papa. »

Le Galopa hocha la tête, alors que Molly, avec des mouvements discrets mais rapides, sortait son matériel de recherche de prédilection, à savoir son carnet noir et son crayon. S’accroupissant avec lenteur, elle commença à dessiner la silhouette de la créature qui, plus loin, était fort occupée à creuser un énorme trou dans la dune. L’œil brillant, l’humaine chuchota :

« Trop mignon ! Tu as vu ? Sa mâchoire est énorme ! On va éviter de le contrarier. »

Croquant le Pokémon en un temps record, la Flamenoise échangea un regard avec Tamekyn. S’ils savaient tous deux qu’ils n’auraient aucun problème à gérer un éventuel accès de colère d’un Pokémon sauvage, ils préféraient néanmoins s’épargner la peine d’un effort inutile, surtout dans un tel environnement. Molly peaufina son dessin, puis ajouta quelques observations, avant de refermer son carnet pour observer le Ptyranidur à loisir.

« J’aimerais bien en avoir un, il semble intéressant à côtoyer, et il doit vraiment être top en combat, non ? »

Un peu dubitatif à l’idée de faire équipe avec un tel spécimen, Tamekyn fit une moue qui, sur un tel Pokémon, donnait un résultat assez comique manquant de faire éclater de rire sa maîtresse. La rousse parvint malgré tout à garder son sérieux et à tourner à nouveau son regard vers la bête antique.

« En tout cas, vu son comportement, celui-ci n’est pas tout seul. J’ignore le mode de vie de ces Pokémon, mais je parierais Chante-Acier qu’il a des compagnons. Un, peut-être deux. »

L’arrivée soudaine d’un énorme bipède ressemblant à une version améliorée du petit donna raison à Molly. Le Rexilius, surgissant d’une dune voisine, fixa l’humaine et sa monture pendant de longues secondes, avant de juger qu’ils ne représentaient ni une menace, ni un dîner potentiel. Incapable de détacher son regard de la bête, la Meneuse ne bougea pas d’un iota, laissant le duo s’en aller au pas de course. Le cœur battant, elle s’empressa de dessiner le modèle géant avant que son souvenir ne lui échappe.

« Terrible ! Pas étonnant que Papa ait voulu en savoir plus à son sujet, c’est un véritable monstre, ce Pokémon ! Dire qu’il vivait il y a des centaines de millions d’années... Il ne devait pas y avoir grand-monde pour lui tenir tête. Enfin... Maintenant qu’on a pu s’occuper de ça... »

Comprenant que la jeune femme voulait désormais se consacrer à la recherche de « l’autre Pokémon », Tamekyn souffla bruyamment dans ses naseaux. Lorsqu’en se promenant en ville, faisant son marché et discutant avec certaines de ses connaissances, elle avait aperçu l’affiche, elle s’était arrêtée et avait pris le temps de lire l’avis de recherche. Au début, la « Sorcière » qui y était mentionnée ne l’avait pas plus inquiétée que ça, mais en lisant la composition de l’équipe de la supposée criminelle, elle avait froncé les sourcils. Un Ponyta appartenant à une Dresseuse originaire de Mizuhan... Cela lui avait rappelé sa rencontre avec une fille un peu plus jeune qu’elle, au Donjon de Celosia, plusieurs années en arrière. Pourtant, elle avait gardé en mémoire le souvenir d’une personne inoffensive, bien qu’intéressée par l’exploration, au même titre que Molly. Elles avaient visité ensemble le Donjon, et affronté des dangers aussi variés que loufoques, pour se séparer finalement en toute simplicité. Depuis, elle avait eu le temps de l’oublier, au moins momentanément, jusqu’à se retrouver devant cette affiche. Des doutes et des questions s’étaient alors bousculés dans son esprit : était-ce bien elle ? Si c’était le cas, que lui était-il arrivé pour que sa tête soit mise à prix ? Pourquoi avait-elle utilisé ses pouvoirs de la sorte ? Et, surtout... Était-elle en danger, quelque part ?

Figée devant cet avis de recherche, elle avait entendu des gens discuter de leur départ imminent pour se lancer à la poursuite du Ponyta, seule piste valable pour l’heure. Affirmant qu’ils étaient prêts à tout pour « avoir la peau de celle sale Mizuhanienne » et que la récompense, même intéressante, ne valait pas « le plaisir de la zigouiller », ils étaient partis de leur côté, laissant une Molly pâle et mortifiée. Si c’était bien Anthere qu’on nommait « la Sorcière du Nord », elle avait refusé de rester là sans rien faire. Elle ignorait si la jeune femme était coupable, mais son instinct lui avait crié de se mettre en route, et vite. Avec une certaine fébrilité, elle s’était hâtée de rentrer chez elle, de préparer son voyage et de quitter le manoir familial. Elle avait seulement averti ses parents qu’elle partait pour Lamakan, notamment pour s’occuper de la requête de son père, sans préciser qu’elle avait autre chose en tête.

Le duo marcha encore un moment avant d’atteindre l’Oasis, où ils se reposèrent et burent. Une fois les réserves refaites, ils se remirent en route, avant de tomber sur des traces de sabot. La piste était récente, et effacée par endroits. Une bourrasque balaya la dune sur laquelle ils venaient de s’arrêter, et la rousse échangea un regard avec sa monture. Il fallait se dépêcher...

Après quelques minutes de marche, néanmoins, ils aperçurent une silhouette au loin. L’Alchimiste se raidit et, une flamme dans la paume, intima à Tamekyn de se diriger vers elle au pas. Lorsqu’elle fut suffisamment près, Molly reconnut le brun qu'elle avait sauvé dans la Pampa et invité chez elle plusieurs mois auparavant. Réfléchissant à toute vitesse, la Flamenoise hésita. Devait-elle lui parler d’Anthere ? Une fois de plus, elle décida d’écouter son instinct. Elle sentait qu’elle pouvait lui faire confiance à ce sujet, et puis, en cas de problème, elle n’était pas seule pour éviter à la « Sorcière » ou à son Pokémon d’être attaqués. Éteignant la flamme dans sa main, elle découvrit son visage pour révéler son identité.


« Je n’aurais jamais cru te retrouver ici ! Il faut avouer qu’une rencontre en plein désert, ce n’est pas commun. Toi aussi, tu cherches le Ponyta de la « Sorcière du Nord », enfin, d’Anthere ? Si je me souviens bien, il s’appelle Ourasi... Et il est en danger. »

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[ Clos ] [Mission] Le prince du désert [Molly & White] Empty Re: [ Clos ] [Mission] Le prince du désert [Molly & White]

Message par Anthere Osarian Jeu 23 Mar 2017 - 14:56


   
   
   

Sunset Prism - FF 13

Le grand poney était planté sur une grande colline. Il avait quitté le sentier invisible, dur et craquelé, que connaissaient tous les Pokémon. Le sable dont les grains s’envolaient à la moindre brise avalait ses traces. Perché sur la montagne de sable jaune, l’entier réfléchissait. Ses yeux sombres se perdaient entre la ligne jaune et bleu que formait le désert et le ciel, l’air était sec, il ne pleuvrait pas avant des jours. Ses oreilles se tournaient dans toutes les directions, essayant de saisir ce qui le dérangeait et ce qui l’avait poussé à se percher sur la colline. L’air était sans tension dans le désert, pourtant, il sentait que quelque chose se tramait, comme s’il sentait l’impulsion d’un mouvement, quelque part. Instinctivement, Ourasi en chercha l’origine, un prédateur ? Un étalon et sa bande de juments ? Sur son promontoire, le Ponyta ne vit rien d’inquiétant, ni chevaux, ni prédateur, même pas les Pokémon de la région. Le vent souffla dans ses crins enflammé et il changea d’avis. Il fit demi-tour et redescendit de la montagne, glissant et dérapant dans le sable profond. Cinquante mètre plus bas, quasiment assis, il se jeta en avant, sauta et prit le galop, dérangeant, un peu plus loin, l’un des rares habitants du coin. Intéressé par la créature qui l’avait piétiné, le Pokémon se montra étrangement amical et interrogea le poney. Les deux Pokémon conversèrent un moment, puis se turent. Ourasi regarda une autre direction, les oreilles pointées et partit au galop. Drôle de Pokémon, il l’avait à moitié écrasé et en retour, il lui confiait des informations utiles. Il lui avait confirmé que son instinct ne le trompait pas ; il y avait du mouvement dans le désert.

Dans un autre endroit de Lamakan, on se pressait. Montés sur leurs chevaux, des hommes avaient rejoint le reste de leur bande. La peau brune, presque noircie par le soleil pour certains, ils s’habillaient d’un takakat bleu et d’un chèche. Ils offraient une vision surprenante, en sortant de la ville, flottant entre la férocité et le mystique. Leurs chevaux donnaient également cette impression, c’était des Galopa, mais qui ne ressemblaient à aucun autre. Ils étaient gigantesques, bien plus grands que les Galopa courants, leurs flammes se dressaient comme des crêtes désordonnées et retombait sur leur encolure fortement arquée, mince et longue. Ils avaient une petite tête, d’une grande beauté et de longues jambes fines. Les chevaux piaffaient, nerveux et  quelques uns se cabrèrent, mais les hommes tinrent bon, sans effort et attendirent simplement qu’ils se calment d’eux-même. Ils échangèrent quelques mots et la moitié de la bande partit soudainement au galop. L’autre moitié resta sur place. L’un des hommes se pencha sur le sol et étudia quelques traces. D’après leur netteté, ils étaient partis après que le vent du sud se soit levé, ils avaient, au minimum, plusieurs heures d’avance. Il se gratta le menton, sur une barbe naissante. Toutes ces empreintes étaient très chaotiques, en les regardant, il pouvait sentir toute la tension nerveuse et l’excitation. Rajat eut un sourire en coin. Ils n’étaient pas prêts d’obtenir le moindre résultat, il n’y avait aucune méthode et cela, il n’avait pas besoin de les observer de près pour le comprendre. La seule femme du groupe s’avança, tenant deux Galopa par la bride. Elle ressemblait aux autres, la peau brune, les cheveux noirs, qu’elle portait courts. Elle souriait. Rajat se leva et saisit la bride de son Galopa, rendit son sourire à la femme et monta sur son cheval. Rajat était clairvoyant.

En quittant la ville, les mercenaires aperçus quelques heures plus tôt par Molly, avaient filé en direction du désert de Lamakan. Ils avaient occupé bruyamment la place, criant et plaisantant sur ce qu’il ferait du Ponyta lorsqu’ils l’auraient rattrapé et de quelle manière ils comptaient retrouver et capturer (quand cette éventualité avait été partagée) sa propriétaire. Ils avaient fait le plein de provisions pour eux et leurs chevaux et emmenés un certain nombre de paquets et d’outils. Puis ils avaient laissés un vide surprit en ville, derrière un immense nuage de poussière. Galopant en trombe, lançant leur chevaux à un train d’enfer jusque dans les collines, efflanqués, essoufflés, les chevaux s’arrêtèrent d’un seul mouvement en sentant les rênes tirer sur leur mors. Quelques uns lancèrent un cri ronflant en se cabrant, les yeux exorbités. De bonne humeur et riants, les hommes descendirent de leurs montures, fixèrent des piquets là où le sol était le plus stable et les y attachèrent. Certains étaient restés juchés à cheval et partirent dans des directions différentes. Les autres débarquèrent leurs outils des chevaux de bâts et se mirent au travail. Les coups de marteaux, les hennissements et leurs cris se perdaient dans l’air, comme avalés par le désert. Les Pokémon des environs avaient déjà déserté les lieux, mais à quelques collines de là, on n’entendait que le silence. Ces hommes-là étaient moins des mercenaires que des éleveurs de chevaux ou de bétails, mais la chasse organisée les avaient détournés avec plaisir de leur routine quotidienne.

Ils étaient heureux de ce rassemblement, c’était si rare dans cette partie du pays ! Attraper une sorcière maléfique et sa monture sauvage ! Ils s’étaient déjà mis d’accord : chacun d’eux aurait le droit d’essayer de l’attraper et de mater cette bête pour la gloire de son propre élevage. Ils avaient l’habitude des chevaux sauvages. On pouvait voir qu’ils avaient tous prévu le coup, emportant une bride, des lasso, des selles, des entraves et d’autres choses destinée à dresser la bête. Pour la sorcière ils verraient plus tard et puis, l’avis de recherche  ne parlait que de son Pokémon. De temps en temps, les hommes se lançaient quelques plaisanteries sur la manière de la capturer, mais il y avait fort à parier qu’aucun d’entre-eux n’avait jamais affronté un tel adversaire. Cela leur était égal, pour l’instant, seul le Ponyta comptait. Ils avaient envoyés des hommes plusieurs jours auparavant, pour prendre quelques renseignements dans le Parc Safari et les dresseurs qui l’avaient aperçu en avait fait un portrait plaisant, un grand animal musculeux, farouche et terriblement endurant pour pouvoir traverser le Désert seul. Nul doute qu’il ferait un excellent étalon, lorsqu’il aurait évolué. Et chacune des personnes présentes y comptait bien, quitte à l’y contraindre. Rien de mieux qu’un excellent étalon pour avoir de meilleurs poulains qui feraient la renommée et la fortune d’un élevage !




**********************************************
[Mesdemoiselles, vous vous trouvez là où le sable est dur comme de la pierre, le sol est craquelé, mais facile à pratiquer.
Bientôt, vous verrez d’immenses collines de sable très profonds s’étendre devant vous. Les traces d’Ourasi se perdent…

Les mercenaires et Ourasi ne sont pourtant pas si loin. Une partie des hommes sont partis en éclaireur dans les environs pour le repérer et n’ont pas conscience de votre présence, pour eux, ils sont seuls à sa recherche. Ourasi est resté perché un moment sur une colline, sans voir ces hommes, ni vous-même, avant d’en dévaler la pente, vers le Nord, il a senti un changement, qui lui a été confirmé par un Pokémon autochtone.

Les hommes en takakat sont hors de votre portée et de votre conscience, pour l’instant, mais ils ont déjà repérés la présence des mercenaires.

Dans le désert, tout semble paisible…]

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Message par White Tama Lun 1 Mai 2017 - 12:25

Etant donné qu’il n’avait reçu aucune directive de la part de son maître de Terros, White s’était octroyé un moment de répit dans son pays natal. Cependant, comme il était plus ou moins lié à Vajra et à la personne que l’organisation recherchait, le jeune homme était en étroite surveillance notamment par Oracion, le maître du Feu résidant à Omatsu. Mais visiblement, cela ne semblait guère le déranger puisqu’il n’avait aucun droit sur le garçon et ça, c’était le pied mine de rien. Située en plein centre de la capitale de Flamen, la résidence était spacieuse et présentait un jardin central avec un bassin où il faisait bon. White aurait très bien pu séjourner chez les Hale mais il préférait les laisser en famille plutôt que de s’imposer. Et bien qu’il apprécie Molly, il n’arrivait toujours pas à accepter ce sentiment de jalousie qui l’envahissait à la vue de tout ce bonheur. Le Flamenois avait tout simplement peur de briser cette amitié naissante avec la jeune femme. Par ailleurs, il avait revu Frajeel, le protégé et disciple d’Oracion avec qui il avait participé à la mission à Tarouga, dont il s’entraînait tous les jours pour parfaire sa maîtrise et sa vitesse.

Et puis un jour, en fin d’après midi, le Flamenois prit la peine de laisser les armes de côté pour se promener dans les rues de la ville, découvrant alors un univers totalement différent des citées Terrosiennes. Il repensait à sa petite excursion à I’maï et les bières mais se retint d’entrer dans un bar. C’est alors qu’au coin d’une rue, il tomba sur un groupe de mercenaires ricanant devant une affiche. Pour quelles raisons d’ailleurs ? Parce que bon, quelqu’un de rechercher ou une mission proposée, ça n’avait rien de drôle en principe… Plusieurs affiches étaient placardées par chance puisque ces idiots étaient plantés devant. Il se détacha du groupe et put lire l’annonce. La « Sorcière du Nord » ? Mais qu’est-ce que c‘étaient que ces inepties ? Des fanatiques recherchés par la milice de Mizuhan parce qu’ils vouaient un culte différent ? Mais au fil de sa lecture, il eut une brève image de son passage sur Tenkei, il y a de cela des années. Il se souvint alors d’un visage, légèrement brouillé par le temps mais cette fille recherchée… elle ne lui semblait pas inconnue.

Les rires des trois mercenaires effacèrent cette seule « piste » et le garçon posa un regard noir dans leur direction. Vu leurs ricanements, ils ne comptaient pas spécialement recevoir LA récompense mais aussi toucher un petit bonus. Que c’était dégoutant d’avoir ce genre de pensées… White s’empara de l’affiche et l’enroula avant de la glisser dans sa poche et quitter les lieux. Malheureusement, un des mercenaires l’avait vu et s’empressa de l’interpeller :

« Oh le jeunot ! On t’a vu prendre l’affiche. » commença le plus grand qui passa son bras par-dessus l’épaule du garçon, comme s’ils se connaissaient. « Tu es intéressé par la Sorcière ? Mais saches qu’on a été les premiers dessus alors trouve-toi une autre mission… »

White n’aimait pas cette familiarité dans sa façon de parler mais aussi de se comporter. Il hésita une seconde à se servir de sa maîtrise du feu pour lui laisser une petite marque d’affection mais il se retint étant donné qu’à cette heure-ci, des gardes patrouillaient. Inutile d’aggraver son cas pour des idiots pareils.

« Ok, je te rends l’affiche. » répondit White en sortant le papier de sa poche. « Vous avez raison, premier arrivé, premier servi. »

Voyant que le brun coopérait, le mercenaire le lâcha en prenant le papier. Ils le laissèrent partir. A quelques mètres plus loin, White prit un chemin de marches entre des maisons, très peu fréquenté et sourit. Des idiots, franchement. Comme s’il avait besoin d’un bout de papier pour se souvenir des informations nécessaires à la mission.


Le soleil tapait fort en ce début de journée. Malgré le fait qu’il était originaire du pays du Feu, le garçon avait bien du mal à supporter la chaleur. Caché sous une tunique rouge dont la capuche protégeait sa tête du soleil, il peinait à voir aussi loin. Le vent sec soufflait à en faire danser le sable fin, piquant les yeux. Le Feurisson à ses côté ne semblait guère gênait par ses contraintes climatiques et flaira les environs pour guider son dresseur.

« Donc on recherche un Ponyta en cavale avec des rênes. » dit-il à son compagnon. Le Feurisson se demanda alors pourquoi son dresseur s’était pris d’une soudaine envie de s’aventurer dans le désert, sous cette chaleur pour un simple Pokémon. « Il s’agit sûrement d’un Pokémon d’une vague connaissance. » continua-t-il, remettant en place les lunettes du désert qu’on lui avait prêté.

Le duo progressa entre les dunes de sable, essayant d’apercevoir ne serait-ce qu’une silhouette galopant. Malheureusement, ils ne trouvaient rien et forcément, le désert de Lamakan n’était pas un bac à sable… C’est alors que Samovar redressa son museau, sentant une présence au loin. Alarmé, le Flamenois se rapprocha de son ami et vit en effet une silhouette plus loin. Cette dernière se rapprocha d’eux et l’espace d’un instant, il se demanda si ce n’était pas l’un des mercenaires de la veille… Mais non. Bon Samovar n’avait pas eu totalement tord en flairant sa présence puisqu’il s’agissait d’un Galopa. Aux flammes grises certes mais c’était un équidé et rapidement, White comprit de qui il s’agissait pour arborer un sourire.

« Je pensais à la même chose ! » lui répondit-il, retirant ses lunettes pour les poser sur son front. « Disons que je suis tombé sur l’annonce un peu par hasard et que bon, vu les types qui étaient plantés devant, j’ai préféré prendre les devants et me mettre à sa recherche. »

Le monde était petit finalement ; d’une pour que les deux amis se retrouvent dans un tel désert mais aussi qu’ils connaissent Anthere… Mais ensemble, ils pourraient mettre la main dessus avant d’autres aux projets plus sombres concernant la demoiselle recherchée… Surtout que White n’avait rien à reprocher à Anthere, dans ses souvenirs…  

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Message par Anthere Osarian Lun 1 Mai 2017 - 17:07


   
   
   

Sunset Prism - FF 13


Le grand poney était planté sur une grande colline. Il avait quitté le sentier invisible, dur et craquelé, que connaissaient tous les Pokémon. Le sable dont les grains s’envolaient à la moindre brise avalait ses traces. Perché sur la montagne de sable jaune, l’entier réfléchissait. Ses yeux sombres se perdaient entre la ligne jaune et bleu que formait le désert et le ciel, l’air était sec, il ne pleuvrait pas avant des jours. Ses oreilles se tournaient dans toutes les directions, essayant de saisir ce qui le dérangeait et ce qui l’avait poussé à se percher sur la colline. L’air était sans tension dans le désert, pourtant, il sentait que quelque chose se tramait, comme s’il sentait l’impulsion d’un mouvement, quelque part. Instinctivement, Ourasi en chercha l’origine, un prédateur ? Un étalon et sa bande de juments ? Sur son promontoire, le Ponyta ne vit rien d’inquiétant, ni chevaux, ni prédateur, même pas les Pokémon de la région. Le vent souffla dans ses crins enflammé et il changea d’avis. Il fit demi-tour et redescendit de la montagne, glissant et dérapant dans le sable profond. Cinquante mètre plus bas, quasiment assis, il se jeta en avant, sauta et prit le galop, dérangeant, un peu plus loin, l’un des rares habitants du coin. Intéressé par la créature qui l’avait piétiné, le Pokémon se montra étrangement amical et interrogea le poney. Les deux Pokémon conversèrent un moment, puis se turent. Ourasi regarda une autre direction, les oreilles pointées et partit au galop. Drôle de Pokémon, il l’avait à moitié écrasé et en retour, il lui confiait des informations utiles. Il lui avait confirmé que son instinct ne le trompait pas ; il y avait du mouvement dans le désert. Certain d’entre-eux, les plus faibles, s’étaient concentrés en groupe assez importants. Une bande de Kraknoix avait commencé à creuser, plusieurs mètres sous la surface. Très occupés, ils n’avaient pas pris garde à la présence d’un être vivant à la surface. L’un des tunnels, creusé avec trop d’entrain et de frénésie, s’effondra. A la surface, le sable se mit à tournoyer comme un vortex, emportant en son centre, la jeune femme et son fantôme. Mais elle n'avait rien à craindre, ils n'étaient pas belliqueux et la reconduirait à la surface en dehors du désert, suivant l'un de leurs nombreux tunnels, mis aussi, le plus sûr.

Dans un autre endroit de Lamakan, on se pressait. Montés sur leurs chevaux, des hommes avaient rejoint le reste de leur bande. La peau brune, presque noircie par le soleil pour certains, ils s’habillaient d’un takakat bleu et d’un chèche. Ils offraient une vision surprenante, en sortant de la ville, flottant entre la férocité et le mystique. Leurs chevaux donnaient également cette impression, c’était des Galopa, mais qui ne ressemblaient à aucun autre. Ils étaient gigantesques, bien plus grands que les Galopa courants, leurs flammes se dressaient comme des crêtes désordonnées et retombait sur leur encolure fortement arquée, mince et longue. Ils avaient une petite tête, d’une grande beauté et de longues jambes fines. Les chevaux piaffaient, nerveux et  quelques uns se cabrèrent, mais les hommes tinrent bon, sans effort et attendirent simplement qu’ils se calment d’eux-même. Ils échangèrent quelques mots et la moitié de la bande partit soudainement au galop. L’autre moitié resta sur place. L’un des hommes se pencha sur le sol et étudia quelques traces. D’après leur netteté, ils étaient partis après que le vent du sud se soit levé, ils avaient, au minimum, plusieurs heures d’avance. Il se gratta le menton, sur une barbe naissante. Toutes ces empreintes étaient très chaotiques, en les regardant, il pouvait sentir toute la tension nerveuse et l’excitation. Rajat eut un sourire en coin. Ils n’étaient pas prêts d’obtenir le moindre résultat, il n’y avait aucune méthode et cela, il n’avait pas besoin de les observer de près pour le comprendre. La seule femme du groupe s’avança, tenant deux Galopa par la bride. Elle ressemblait aux autres, la peau brune, les cheveux noirs, qu’elle portait courts. Elle souriait. Rajat se leva et saisit la bride de son Galopa, rendit son sourire à la femme et monta sur son cheval. Rajat était clairvoyant.

En quittant la ville, les mercenaires aperçus quelques heures plus tôt par Molly, avaient filé en direction du désert de Lamakan. Ils avaient occupé bruyamment la place, criant et plaisantant sur ce qu’il ferait du Ponyta lorsqu’ils l’auraient rattrapé et de quelle manière ils comptaient retrouver et capturer (quand cette éventualité avait été partagée) sa propriétaire. Ils avaient fait le plein de provisions pour eux et leurs chevaux et emmenés un certain nombre de paquets et d’outils. Puis ils avaient laissés un vide surprit en ville, derrière un immense nuage de poussière. Galopant en trombe, lançant leur chevaux à un train d’enfer jusque dans les collines, efflanqués, essoufflés, les chevaux s’arrêtèrent d’un seul mouvement en sentant les rênes tirer sur leur mors. Quelques uns lancèrent un cri ronflant en se cabrant, les yeux exorbités. De bonne humeur et riants, les hommes descendirent de leurs montures, fixèrent des piquets là où le sol était le plus stable et les y attachèrent. Certains étaient restés juchés à cheval et partirent dans des directions différentes. Les autres débarquèrent leurs outils des chevaux de bâts et se mirent au travail. Les coups de marteaux, les hennissements et leurs cris se perdaient dans l’air, comme avalés par le désert. Les Pokémon des environs avaient déjà déserté les lieux, mais à quelques collines de là, on n’entendait que le silence. Ces hommes-là étaient moins des mercenaires que des éleveurs de chevaux ou de bétails, mais la chasse organisée les avaient détournés avec plaisir de leur routine quotidienne.

Ils étaient heureux de ce rassemblement, c’était si rare dans cette partie du pays ! Attraper une sorcière maléfique et sa monture sauvage ! Ils s’étaient déjà mis d’accord : chacun d’eux aurait le droit d’essayer de l’attraper et de mater cette bête pour la gloire de son propre élevage. Ils avaient l’habitude des chevaux sauvages. On pouvait voir qu’ils avaient tous prévu le coup, emportant une bride, des lasso, des selles, des entraves et d’autres choses destinée à dresser la bête. Pour la sorcière ils verraient plus tard et puis, l’avis de recherche  ne parlait que de son Pokémon. De temps en temps, les hommes se lançaient quelques plaisanteries sur la manière de la capturer, mais il y avait fort à parier qu’aucun d’entre-eux n’avait jamais affronté un tel adversaire. Cela leur était égal, pour l’instant, seul le Ponyta comptait. Ils avaient envoyés des hommes plusieurs jours auparavant, pour prendre quelques renseignements dans le Parc Safari et les dresseurs qui l’avaient aperçu en avait fait un portrait plaisant, un grand animal musculeux, farouche et terriblement endurant pour pouvoir traverser le Désert seul. Nul doute qu’il ferait un excellent étalon, lorsqu’il aurait évolué. Et chacune des personnes présentes y comptait bien, quitte à l’y contraindre. Rien de mieux qu’un excellent étalon pour avoir de meilleurs poulains qui feraient la renommée et la fortune d’un élevage !


**********************************************
[Mesdemoiselles, vous vous trouvez là où le sable est dur comme de la pierre, le sol est craquelé, mais facile à pratiquer.
Bientôt, vous verrez d’immenses collines de sable très profonds s’étendre devant vous. Les traces d’Ourasi se perdent…

Les mercenaires et Ourasi ne sont pourtant pas si loin. Une partie des hommes sont partis en éclaireur dans les environs pour le repérer et n’ont pas conscience de votre présence, pour eux, ils sont seuls à sa recherche. Ourasi est resté perché un moment sur une colline, sans voir ces hommes, ni vous-même, avant d’en dévaler la pente, vers le Nord, il a senti un changement, qui lui a été confirmé par un Pokémon autochtone.

Les hommes en takakat sont hors de votre portée et de votre conscience, pour l’instant, mais ils ont déjà repérés la présence des mercenaires.
Elvira quant à elle, a été prise dans un tourbillon de sable, provoqué par une bande de Kraknoix. Les Pokémon sont plutôt gentils et l'ont conduite un peu plus loin, en suivant leur tunnel, en dehors du désert. Elle est donc sortie de la zone de mission.

Dans le désert, tout semble paisible…]

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Message par Molly Hale Mer 3 Mai 2017 - 18:45

Avec un sourire, la rousse avisa White et sa tenue, contente qu’il ait été aussi prévoyant qu’elle. Pour sa part, ce n’était pas la première fois qu’elle s’aventurait en plein désert, et elle avait déjà vu des voyageurs imprudents se dessécher en plein soleil faute d’avoir prévu de quoi boire et se protéger de la canicule. Lorsqu’il évoqua les types mal intentionnés qui s’étaient mis à la recherche du Ponyta, elle se renfrogna quelque peu.

« Ah, toi aussi tu les as croisés, ceux-là... Quels malotrus. Je ne suis pas convaincue à cent pour cent qu’il s’agisse du Pokémon d’Anthere, mais même si ce n’est pas le cas, on ne peut pas le laisser tomber entre les mains d’individus pareils. »

L’étalon pivota doucement et fixa un point à l’horizon, attirant l’attention de sa maîtresse.

« Je pense qu’il a repéré quelque chose, si ce n’est pas son instinct qui le guide vers le nord... Mais j’y pense, tu n’as pas de monture ? C’est vrai qu’un Rhinocorne n’est pas très approprié pour un tel endroit... Et je ne peux pas te proposer de chevaucher Steers, il cuirait dans une fournaise pareille. »

Préoccupée, la jeune femme hésita un instant avant de libérer Zourika, qui leva immédiatement la trompe pour humer l’air.

« Je te la confie, elle ne craint rien dans un tel environnement. Si jamais ça tourne mal, garde-la avec toi, elle t’aidera, d’accord ? »

Molly ne connaissait pas vraiment la puissance des compagnons de White, et elle préférait s’assurer qu’un de ses Pokémon serait avec lui en cas de pépin. En se radoucissant, elle ajouta :

« Oh, et je suis contente que tu sois venu, et que ce soit toi qui aies décidé d’aider Ourasi. »

Faisant faire volte-face à sa monture, elle la fit trottiner aux alentours, dans un bruit sourd de sabots cognant contre un sol dur et craquelé. Finalement, Tamekyn se planta à nouveau en fixant le nord, achevant de convaincre la Meneuse.

« Je lui fais confiance, alors... Allons par là. »

Tamekyn gratta le sol du pied, avant de s’ébrouer rapidement.

« Ah, encore une chose. J’ignore combien sont ceux à la poursuite du Ponyta, mais le groupe dont nous avons pu surprendre la conversation n’est sans doute pas le seul à en avoir après lui. Certains sont motivés par l’appât du gain, d’autres par leur méchanceté et leur envie de faire du mal. Néanmoins, dans le désert, il existe des tribus d’autochtones qui élèvent des montures pour en faire des Pokémon de chasse ou de compétition pour leurs coutumes locales. Je connais bien les villageois d’Otaï, mais il est possible qu’ils aient changé depuis ma dernière visite ou que d’autres habitants de Lamakan cherchent à mettre la main sur Ourasi pour l’intégrer à leur cheptel. Quoi qu’il en soit, nous devons rester extrêmement prudents, car nous sommes sur leur territoire, et ils ne reculeront devant rien pour ajouter un Pokémon bien entraîné à leur collection. »

L’étalon à la crinière d’argent et d’azur jeta un regard sévère à sa cavalière, qui eut la sensation d’avoir un peu trop fait la morale à son compagnon.

« Désolée, je parle encore trop, et peut-être que tu sais déjà tout ça, en plus. »

Le Galopa argenté s’élança alors, prenant un peu d’avance et emmenant Molly avec lui sans lui demander son avis. Un peu fâchée, la Flamenoise se ravisa quand elle sentit son Pokémon ralentir. Le paysage changeait dans le coin, et de grandes collines sableuses s’étendaient à perte de vue, rendant la progression plus difficile et les pièges plus faciles à tendre. Elle rabattit son capuchon sur sa tête, puis replaça le tissu sur sa bouche, percevant une brise qui se levait doucement... Pour l’instant. Laissant White la rejoindre, elle mit pied à terre et rappela Tamekyn contre sa volonté. S’ils avaient affaire à des afficionados des équidés, mieux valait leur ôter un spécimen chromatique de la vue...

S’accroupissant derrière un talus de sable, elle chuchota à son compagnon en lui prenant la main pour l’inciter à l’imiter :


« Le terrain est propice aux embuscades et autres traquenards, soyons discrets. Dis-moi, hormis tes talents de Défenseur et de Maître des Lames, qu’as-tu pour te défendre ou pister quelqu’un ? Oh, attends... J’ai entendu quelque chose. »

Posant sa main libre sur le cuir épais de l’éléphante, la rousse se tendit, avant de laisser couler ses doigts vers son arme de prédilection. Si les traces d’Ourasi s’étaient dissipées dans le sable, rien n’indiquait qu’un autre groupe n’avait suivi la piste jusque-là.

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Message par White Tama Jeu 4 Mai 2017 - 21:37

Visiblement, Molly avait eu également à faire avec les mercenaires, un peu plus tôt. Comme quoi, le monde était vraiment petit. Ou alors tout tournait autour d’eux ? Nan quand même pas ! Comme son compagnon, la Flamenoise n’était pas sûre qu’il s’agisse bien du Pokémon d’Anthere mais la connaissant, elle ne serait passée à côté d’une mission de détresse. White observa la jeune femme chevauchant son étalon de feu ; Molly restait la même mais quand elle avait une idée derrière la tête, rien ne l’arrêtait. Le brun ne manqua pas de sourire discrètement, sous le regard inquiet de son Pokémon. Mais avant que le garçon ne réponde que le Galopa pointa son museau dans une direction qui attira l’attention aussi bien de sa dresseuse que de White.

« Alors allons-y, c’est peut-être le Ponyta recherché comme des Pokémon autochtones. Ou bien nos amis les mercenaires, ce que je n’espère pas. » puis la question suivante l’interpella et soudain, il se sentit un peu idiot. « J’ai oublié de prendre une monture du désert et… » répondit-il, gêné d’avoir eu la tête ailleurs pour ce genre de mission. « Surtout qu’Aconit risque de s’enfoncer dans le sable héhé... »

Samovar soupira. Son Rhinocorne était une monture certes, mais de guerre et pas forcément adaptée à tous les types de terrains. Et inutile de faire appel à Khamsin, il cramerait sur place. Mais White n’avait pas spécialement envie d’être une gêne pour son amie et de la freiner dans sa propre progression. Cependant, la rouquine ne lui laissa pas le choix et invoqua sa Domphan qui huma l’air dans un premier temps avant de se tourner vers le jeune homme. White hésita quelques secondes à prendre les rênes, espérant qu’elle l’accepte. Il tendit sa main et une fois l’entente effectuée, il put monter dessus en tout sécurité.

« Ok. Merci beaucoup. » lui répondit-il, prenant place sur la scelle. « Samovar, tu vas retourner dans ta sphère, je ferai sûrement appel à toi plus tard. »

La souris de feu fit un signe de la tête et disparut. C’était sûr que White le rappellerait étant donné que c’était sa seule créature capable de supporter une telle chaleur en pleine journée. En espérant par contre qu’ils trouvent le fameux fuyard avant la tombée de la nuit car dans le désert, il faisait un froid pas possible ! Avant qu’ils ne partent dans la direction que pointait Tamekyn, Molly lui avoua être contente de faire cette « mission » avec lui. Un peu gêné et rougissant, White lui répondit un petit « oui, moi aussi » très timide, presque inaudible. Faut dire que depuis leurs retrouvailles, leur relation avait nettement évolué…

Le duo trotta quelques mètres pour quitter le sable fin et poussiéreux du désert ; le sol devint plus dur et craquelé à plusieurs endroits, signe d’une sécheresse importante. Le Galopa, le meneur de la petite bande décida ensuite de la direction à prendre. Curieux où il pouvait les emmener, White regarda la monture aux flammes grisonnantes de son amie avant de poser son regard sur elle. Elle lui parla alors d’innombrables hypothèses concernant les lieux mais aussi des « gens » qu’ils pouvaient croiser. Ignorant, White s’attendait à trouver des étrangers comme eux et non des habitants du désert. Faut dire qu’il préférait éviter de se rendre dans de tels endroits sans l’équipement adéquat et ignorait totalement que des gens puissent vivre dans un tel climat…

« J’y veillerai. » et voyant que Molly s’excusait une nouvelle fois, il ne put s’empêcher de lâcher un petit rire. « Ne t’en fais pas, j’ignorais tout ça mais merci de me prévenir. Tu es plus douée dans ce genre de situation et on voit que tu as l’expérience contrairement à moi qui reste la plupart du temps enfermé, donc je compte sur toi pour la suite. » lui lança-t-il avec un clin d’œil.

Etait-elle gênée à son tour pour ce qu’il avait dit ou fait ? En tout cas, Molly prit les devants, laissant légèrement White et la Domphan en retrait. Il l’avait sûrement offensé bien que cela soit contre sa volonté… Cela dit, cette certaine distance entre eux lui permit de réfléchir et de constater qu’en effet, il était bien loin derrière la jeune femme niveau performances. Malheureusement pour lui, le guerrier s’était embarqué dans une histoire pas possible qui le contraignait grandement et il ne trouvera de fin que lorsqu’il ne sera plus de ce monde…

Molly s’arrêta quelques mètres plus loin, rappelant sa monture. Le garçon descendit alors de Zourika et ne manqua pas de la remercier de son aide avant de rejoindre la jeune femme qui l’incita à adopter la même posture qu’elle.

« Pour me défendre, j’ai mon pouvoir élémentaire mais je me suis plutôt orienté vers la guérison donc c’est assez limité… Ensuite, j’ai récemment développé des dons avec certains de mes Pokémon comme ma Magirêve ou mon Amphinobi. Lieur, il me semble. Est-ce que cela pourrait suffire ? »

Cependant, Molly instaura le silence et aussitôt le brun se tut. De ses souvenirs, avec Hime il pouvait envoûter quelqu’un en lui portant la poisse mais avec Aigual, il ne savait pas trop. Peut-être de la discrétion ? Ouais enfin là, ils se trouvaient dans le désert avec du sable à perte de vue et ses dunes et collines imposantes dont il était facile de repérer une silhouette à des kilomètres…

Le guerrier jeta des coups d’œil à gauche mais aussi derrière eux, des fois qu’ils auraient devancé les mercenaires. Ce silence pesant n’était pas rassurant et la chaleur pouvait très bien les faire divaguer au point de voir des choses qui n’étaient réelles… Enfin pour le moment, White voyait clairement. Oui, il voyait que du sable.

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Message par Anthere Osarian Ven 5 Mai 2017 - 12:32


   
   
   

The dead dunes - FF 13

Molly n’avait pas tord. Bien loin d’être dépeuplé, Lamakan possédait un bel échantillon de tribus. Dans le désert, des gens habitués à vivre dans ce milieu hostile. Un peu plus loin, dans les prairies, habitaient nombre d’éleveurs qui appréciaient la rusticité et l’endurance des créatures qui y vivaient, mais qui n’étaient pas prêts à vivre dans la sobriété extrême qu’obligeait le désert. Ils élevaient des Pokémon de toute sorte, mais aujourd’hui, la cible était un Ponyta et avait donc attiré les éleveurs de chevaux. Les éleveurs s’imaginaient déjà l’un des rares membres d’une lignée presque mythique de ces équidés du désert, si farouche et sauvage qu’on les disait indomptables, insaisissables… Un vent brûlant se leva, poussant un voile de sable sur le sommet des collines. Ourasi huma l’air étouffant. La chaleur extrême et asséchée lui rappelait des souvenirs. Il y avait longtemps qu’il n’avait pas foulé le désert, mais il s’en souvenait. Il s’en souvenait même très bien et instinctivement, il savait où se trouvaient les choses, il connaissait les cours d’eau secrets, dont l’existence étaient transmit de génération en génération. Né d’une jument dont le leadership guidait naturellement le troupeau, sa mère avait montré le chemin dans le désert, toute sa vie à son troupeau. Elle l’avait également appris à ses filles, ainsi qu’à lui-même. Il était encore un tout jeune yearling à l’époque. Déjà sur ses jambes frêles, il galopait aux côté de sa mère dans les sables profonds et brûlants du désert. Il suivait sa mère et le reste du troupeau également. Il se souvenait de son père aussi, galopant de ci de là, pour empêcher ses juments de s’éloigner ou parer à tout danger. Il se postait souvent sur une colline de sable, les naseaux frémissants, exactement comme Ourasi aujourd’hui. Les oreilles dressées, attentives, il se demanda s’il pourrait saisir leur présence aujourd’hui ? Il savait aussi qu’en tant que mâle adulte, il serait mal accueillit par son propre géniteur. Avec une idée en tête, le Ponyta poussa un long et puissant hennissement. Les oreilles pointées, il attendit une réponse.

A plusieurs collines de là, les mercenaires s’activaient. Ils avaient l’habitude de travailler comme des forçats (il y avait peut-être une chance d’ailleurs, que cette condition ne soit pas étrangère à certains d’entre-eux) sous un soleil ardent, mais le désert était tout de même bien pire que ce dont ils avaient l’habitude. Ruisselants de sueurs, ils criaient, hurlaient de rire. Lamakan n’arrivait pas à entamer leur bonne humeur. Dans ce brouhaha incessant le hennissement, étouffé par les dunes, ne leur parvinrent pas. Mais porté par le vent, dans une zone bien plus calme… Le sable, soufflé par le vent, découvrait de temps à autre des squelettes entiers et intacts de Pokémon ayant vécut dans là. C’est exactement ce genre de squelette, offrant un spectacle désolant et alarmant qui s’offrit à la vue de Molly et White, lorsqu’ils entrèrent dans les dunes. Leur chevauchée allaient être très compliquée, si le Galopa aux flammes d’argent n’avait pas l’habitude d’évoluer dans les terrains profonds, il serait vite épuisé et que dire du Donphan, qui s’enfoncerait jusqu’aux genoux ? C’était d’ailleurs plus ou moins le cas, jusqu’à ce que leur dresseur ne les rappelle, alors qu’il avait nettement capté un son. Une sage décision, peut-être, mais… Le bruit qui leur parvint était sourd, comme étouffé. Alors qu’ils tendirent l’oreille, le sol commença à s’ouvrir lentement sous eux, à former une espèce de tourbillon géant… En quelques instants, ils pouvaient en voir les bords, à plusieurs mètres devant eux. Cette situation improbable, leur offrait deux choix, si l’on pouvait parler de choix ! Avec de la chance, ils pouvaient réussir à courir dans le sable profond et s’extirper du tourbillon. A pied, ou sur le dos de Tamekyn. En prenant le risque que cette perte de temps, au lieu de les sauver, ne les condamne.

Ils leurs faudrait faire tous les efforts pour se sortir de ce mauvais pas et peut-être, tous les risques, puisqu’ils étaient visiblement et résolument décidés à sauver un Pokémon, même inconnu… Les éclaireurs des pseudos mercenaires s’étaient séparés pour couvrir plus de terrain. Installé depuis un moment sur des collines éloignées, deux d’entre-eux durent reprendre la main sur leur chevaux. Brusquement tendu, ils s’étaient mit à hennir et piaffer. Le troisième, posté plus  loin, ne perçut qu’un long son lointain. Ils étaient tous des hommes de chevaux, cependant, et ce cri ne pouvait pas laisser place au doute. C’était un cheval. Les deux éclaireurs les plus proches lancèrent leurs chevaux graciles au galop. Il ne servait pas à grand-chose de crier pour ramener leur collègue : il ne les entendrait jamais. Par contre, ils savaient que les chevaux étaient toujours attirés par les autres chevaux, aussi ils laissèrent volontiers leurs montures les guider. Ils avaient eu un bon coup de chance cette fois ! Ce cheval mythique n’était peut-être pas très loin et si le troisième éclaireur se dépêchaient un peu, ils pourraient certainement l’encercler. Mais ne mettons pas la charrue avant les Tauros : il fallait d’abord le trouver. Ils dévalèrent leur colline respective et poussaient leurs chevaux à grand renfort d’éperon et de cri. Ces derniers poussaient fort sur leurs jarrets, pour tenter de gravir les dunes de sable, s’enfonçant par moment, jusqu’aux jarrets. Ourasi avait entendu des cris. Son cœur bondit, il était toujours heureux d’entendre un congénère, mais il ne reconnut pas la voix de ses géniteurs, ni d’aucun membre de son troupeau, ce n’était donc pas ce qui l’intéressait. Il attendit un moment, le temps de se décider.

Est-ce qu’il devait aller à leur rencontre, en prenant le risque de croiser un étalon ? Ou continuer vers le nord ? Son instinct lui dictait une chose et son cœur une autre. Ourasi se tourna, indécis… Non, ce n’était pas son troupeau et il voulait retrouver Anthere. Il prit sa décision et reprit sa route vers le nord. Il marchait au pas, économisant ses forces, car il savait qu’un long voyage l’attendait encore.



**********************************************
[Mesdemoiselles…

Zourika a affaiblit les structures du sol et son poids cause votre fardeau ! Je vous propose un petit roll chacune pour vous sortir de ce mauvais pas. Sur un dé 100, un 80 ou plus est un échec, critique à 90. Molly peut faire appel à Tamekyn pour vous sauver tous les deux. Dans ce cas, vous subissez un malus de 10 (échec à 70, au lieu de 80), mais… Mais il a très nettement entendu quelque chose… Que faites-vous ?

Par ici pour un dé virtuel, je vous fait confiance sur le résultat.

Parallèlement, mes éclaireurs et Ourasi ont aussi eu leur jet de dé. Avec deux 41 et un 63 (sur la base de l’échec à 90, car ils ne sont pas en situation dangereuse), ils ont entendu Ourasi et se dirigent maintenant vers lui. De son côté, Ourasi, avec un 94, a décidé de ne pas porter attention aux chevaux qu’il a entendu, car il ne les connaît pas (sur la base de la rencontre à 50 ou moins.

Molly, parce que Tamekyn et Ourasi se connaissent, si tu l’utilise pour sortir des sables, il peut hennir à son tour pour lui répondre… Les éclaireurs sont entre vous et Ourasi.


Que le dieu Slasheroll soit avec vous !]

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Message par Molly Hale Ven 5 Mai 2017 - 16:24

Molly leva les yeux aux ciel quand White essaya de se justifier sur son léger oubli concernant la monture appropriée. Tous les hommes étaient-ils aussi distraits, ou bien était-ce propre au Flamenois que d’aller jusqu’à s’aventurer en plein désert sans être totalement préparé ? En y songeant, elle se remémora les disputes entre ses parents en arrivant sur les chantiers avec la moitié des outils, quand Spencer ne se pointait pas carrément sans rien, obnubilé par la découverte à venir. Peut-être que c’était un trait typiquement flamenois, après tout !

Elle l’entendit à peine répondre lorsqu’il chuchota, et elle choisit de ne pas en rajouter pour ne pas le gêner davantage. Ce fut alors à son tour de rougir légèrement devant les compliments du brun, qui ponctua son propos d’un clin d’œil complice. Elle se contenta donc de lever le pouce en l’air en affichant une mine assurée, l’air de dire « t’inquiète, je gère ! ». Quand ils remirent pied à terre pour se dissimuler derrière une énorme dune, la Meneuse rappela ses deux Pokémon, avant de dire doucement :


« Si tu es Lieur, tu pourras semer la confusion dans l’esprit d’un éventuel agresseur, par exemple. Quant à tes talents de guérison... Je compte sur eux pour me requinquer si je prends un mauvais coup, hein ! »

Préoccupée malgré tout par la tension ambiante qu’elle percevait, elle entendit soudain un bruit sourd, comme étouffé. Tournant la tête de tous les côtés, elle localisa enfin l’origine du vacarme et écarquilla les yeux quand elle comprit avec horreur qu’il venait d’en-dessous !

« White, ta main ! »

Voyant le sol se fissurer et se changer en un tourbillon sablonneux et mortel, la jeune femme ne prit que quelques secondes pour se décider. D’un geste rapide, elle avança sa main libre vers ses sphères, mais le Pokémon qu’elle libéra ne fut pas vraiment celui escompté. L’étalon refit son apparition et, constatant la situation critique dans laquelle ils se trouvaient, laissa ses flammes doubler de volume.

« Aide-nous à sortir de là, pas le temps de tergiverser !! »

Tenant fermement la main de White dans la sienne, Molly l’aida à se hisser sur Tamekyn, avant de sauter à son tour sur sa monture, enlaçant le brun pour éviter de perdre l’équilibre.

« Fais-moi confiance, il ne te brûlera pas. Nitrocharge ! »

S’embrasant comme une torche argentée, le Galopa sentit ses mouvements s’accélérer. Pataugeant initialement dans le sable, le Pokémon décolla ses sabots plus vite et avança avec une meilleure fluidité. Cela ne suffisait malheureusement pas, car le vortex traître essayait de les avaler sans aucune pitié.

« Recommence, essaye encore ! »

Tamekyn réitéra la manœuvre et s’enflamma davantage, mais plus il s’acharnait, plus il avait la terrible sensation d’être tiré en arrière et happé par le désert lui-même. Molly renforça sa poigne sur White.

« Accroche-toi, ça va secouer ! Rebond ! »

Bandant tous ses muscles, Tamekyn se raidit et, avec une détente formidable, se propulsa dans les airs, extirpant son corps de l’enfer de sable. Mais la joie fut de courte durée : s’il avait utilisé autant d’énergie que possible pour viser le bord sûr de la dépression, là où le sol était encore intact, il portait trop de poids pour retomber à l’endroit qu’il espérait rejoindre. La Meneuse relâcha alors son étreinte et se jeta sur le côté, dépliant Chante-Acier pour en planter l’extrémité au loin, dans le sol accidenté. En se débattant d’un coup de rein souple, elle parvint à tomber au bord du gouffre de sable et s’en éloigna d’une roulade, regardant vers le haut pour suivre la progression de son Pokémon. Ce dernier, dans un élan désespéré, utilisa une nouvelle Nitrocharge et atterrit à moins d’un mètre de la catastrophe, avec laquelle il s’empressa de prendre ses distances.

Le souffle court, Molly lança :


« Okay, rappelle-moi que sortir un Donphan sur un sol fragile était d’une connerie sans limites et qu’à l’avenir, je devrais éviter de penser à des trucs pareils. »

Le Galopa argenté, tremblant sur ses jambes, reprenait son souffle et retrouvait peu à peu son calme. Rangeant son arme, la rousse se releva et rejoignit les deux autres, passant sa main sur l’encolure de Tamekyn pour le rassurer et le féliciter.

« J’aurais dû appeler Steers, mais j’ai dérapé et c’est toi que j’ai libéré... En tout cas, tu n’as pas démérité, champion. Rien de cassé, tous les deux ? »

Des cris vinrent subitement rompre le silence, ainsi que des hennissements qui mirent Molly en alerte. À nouveau agité, Tamekyn hennit en retour, sous l’œil angoissé de sa maîtresse. Qu’est-ce qui lui avait pris de répondre ? S’il voulait se faire repérer, c’était le moyen idéal ! Mais peut-être que le chromatique avait de bonnes raisons de se comporter de la sorte... Elle allait devoir lui faire confiance, une fois de plus.


[Comme c’est si gentiment suggéré, Molly a « décidé » de faire appel à Tamekyn pour sortir du tourbillon. Smile
White étant au travail (et moi en vacances xD), elle m’a donné son accord pour faire son jet de dés. J’ai utilisé ce site qui donne directement 1d100 (oui, j’ai eu la flemme), et voici nos résultats : 22 pour moi, et 24 pour White. Pour cette fois on s’en sort, mais quelque chose me dit que ça va pas durer x)]

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Message par White Tama Ven 12 Mai 2017 - 21:30

Semer la confusion dans l’esprit d’une tierce personne ? White n’en avait jamais entendu parler. Sûrement parce qu’aucun membre de Vajra ne s’était adonné à cette classe si particulière. Ce serait donc à lui de se prendre en main ? Il voulait bien mais n’ayant jamais « touché » à ce nouveau pouvoir, il pourrait nuire à la mission… N’importe quoi ! Il n’arrivera à rien s’il partait sur des pensées négatives. Rapidement, le brun remit ses pensées en ordre et se rappela pourquoi il était ici : sauver un Ponyta poursuivi par des mercenaires, et sûrement par des éleveurs scrupuleux. Malheureusement, le garçon, perdu dans ses pensées n’entendit pas le bruit sourd qui venait du sol. C’est lorsque Molly cria qu’il s’alarma mais trop tard : le sol jusque là sec et craquelé se changea en un sable mouvant. Les deux jeunes gens virent avec effroi leurs jambes s’enfoncer dans le sable, impuissants, aspirés par le centre. La Meneuse prit la main du brun et invoqua son Galopa pour se sortir de ce merdier. Un choix… bien étrange car la jeune femme avait une autre monture plus approprié pour ce genre de problème. White aurait pu appeler Khamsin pour s’échapper de se bourbier mais il n’eut pas le temps de dire ouf qu’il se retrouva sur le dos de la monture.  

Le brûler ? Il ne s’en faisait pas trop vu ce qu’il les attendait s’ils ne se bougeaient pas rapidement ! Ainsi, le Galopa amplifia ses flammes pour se donner suffisamment de force pour accentuer sa vitesse. Dommage que White ne soit pas Amplificateur car il aurait pu lui fournir de l’énergie via sa maîtrise. Mais peut-être n’aurait-il fait que de le gêner ?

« On est trop lourds ! On s’enfonce ! »

Le Galopa avait beau enchaîner les Nitrocharge pour augmenter sa vitesse, le sable ne faisait qu’engloutir les nombreux coups de sabots prononcés. White voulut proposer de se débrouiller tout seul pour permettre à Molly mais aussi à Tamekyn de s’en sortir mais la jeune femme proposa une autre méthode. Un Rebond ? Sérieusement ?! White s’accrocha à l’encolure de la monture, essayant de ne pas crier pour effrayer le Galopa dans sa manœuvre. Malheureusement, Tamekyn semblait galérer à supporter deux poids sur son dos, surtout après tout ces efforts. Aussi la bête ne put viser le point qu’il espérait, si bien que Molly se détacha de White pour s’écraser un peu plus loin. Une nouvelle Nitrocharge permit au duo restant de s’éloigner suffisamment du sable mouvant. White, ne suivant plus le mouvement, bascula en avant et tomba sur le dos. Mais sur un sol dur !

Lorsqu’il rouvrit les yeux, il put voir le museau de Tamekyn, visiblement épuisé mais rassuré que tout le monde s’en soit sorti. Molly aussi était en sécurité et tant mieux. Toujours allongé sur le dos, White souffla fort comme pour calmer son rythme cardiaque qui s’était subitement accéléré, écoutant son amie. Puis il se mit sur le côté, toujours allongé pour la regarder :

« Et pourtant, tu m’avais déconseillé de sortir Aconit. » lança-t-il, en rigolant légèrement. Puis il se redressa à son tour, titubant un peu à cause de l’émotion provoquée. « Ça peut aller. Tu sais, j’aurais pu appeler Khamsin, tu as pris de gros risques. » dit-il à l’attention de Molly, tout en caressant à son tour le cheval de feu, le remerciant de leur avoir sauvé la vie. « Mais merci beaucoup de nous avoir sauvé, Tamekyn. »

Cependant, le cheval eut un étrange comportement. Plus loin, on pouvait entendre des cris que Tamekyn s’empressa de répondre. White se tourna subitement sur lui-même, essayant de voir d’où pouvaient provenir ses hennissements. Il avait beau plissé des yeux pour voir, rien que du sable et encore du sable.

« Ce n’était pas très loin mais vu ce qu’on vient d’entendre, ils étaient plusieurs. Est-ce que Ourasi se serait fait des copains ? J’en doute… ». White se tourna vers Molly, le regard inquiet. « Ce sont sûrement des mercenaires chevauchant des Ponyta. Normal qu’ils en chevauchent puisqu’ils peuvent se répondre entre eux et ainsi suivre la piste du fuyard… »

Et avec l’affaissement du sol, ils avaient perdu un temps précieux sur la poursuite de la mission. Mais au moins, ils s’en étaient bien tirés, avec pas trop de séquelles. Sauf que le Galopa était épuisé d’avoir fourni autant d’effort d’un coup.

« Mais l’hennissement de Tamekyn va peut-être les conduire vers nous. Je ne sais pas si c’est une bonne chose. On pourrait leur tendre une embuscade pour les ralentir mais cela nous ralentirait aussi. ». White croisa les bras tout en réfléchissant à un moyen de ralentir les mercenaires, si c’étaient bien eux qui se trouvaient pas loin. « Je pourrais faire diversion pendant que tu continues à chercher Ourasi… bien qu’on ait pas plus d’informations sur l’endroit où il peut être… »

[ Hrp : j’ai supposé que les hennissement que Tamekyn avait entendus (et répondus) étaient ceux des mercenaires à la poursuite d’Ourasi. Evidemment, je peux très bien me tromper x) (et il me semblait qu’Ourasi n’avait pas répondu à la fin du message PNJ/Anthere). Voilà, j’espère que ça ira ^^ ]

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Message par Anthere Osarian Lun 15 Mai 2017 - 15:10

Dans un effort désespéré pour se sortir du tourbillon de sable, Molly décida d’utiliser l’un de ses Pokémon. Tant bien que mal, White et elle se hissèrent sur le dos de l’animal.  Quand le Galopa projeta ses flammes, leur puissance se mélangea à la chaleur du désert et au sable. Dans une explosion soudaine, des cristaux semblèrent sortir du centre du tourbillon et se figer. Les cristaux de verre que Tamekyn venait involontairement de créer, lui donnèrent un sol solide sur quoi s’appuyer pour se sortir de l’étreinte de sable. Grâce au bond de Tamekyn, ils atterrirent à plusieurs mètres du tourbillon. Le tourbillon continua de tourner encore et le temps de descendre du cheval et de reprendre leur souffle, White et Molly eurent tout le temps de voir ce qui avait faillit provoquer leur chute. Les choses grouillaient dans le centre du tourbillon et des petites bêtes en sortirent, par dizaine. Des petits insectes à l’aspect robuste, aux élytres orange vif. Des dizaines de Kraknoix sortirent la tête du sable, grimpèrent sur les cristaux pour les inspecter, se grimpèrent les uns sur les autres, firent légèrement le tour du tourbillon, avant de se laisser engloutir par le sable en lançant des cris continus. Ces deux humains venaient de réduire en poussière leurs galeries, mais ils ne manquaient pas d’énergie pour recommencer.

Les Kraknoix disparurent sans rien faire de plus. Le tourbillon cessa lentement de tourner. Le sol ne serait sans doute pas encore très stable avant un moment. A la fin de ce petit intermède, le hennissement d’Ourasi eut enfin les effets escomptés, il avait été entendu par des congénères. Un autre cri lui répondit, la voix nerveuse de deux chevaux lui parvinrent et quelques secondes plus tard, celle d’un autre entier… Et connu, qui plus est. Ourasi reconnu la voix de Tamekyn, un autre Ponyta, à l’époque, rencontré de manière très passagère. Fébrile et intéressé, Ourasi dressa les oreilles et resta droit et tendu. Les mercenaires eux aussi, avaient entendu. Ils échangèrent quelques paroles enthousiastes : il y avait de grandes chances pour que ce soit le poney recherché. Ils laissèrent donc leurs propres chevaux les mener instinctivement vers lui. Au bout d’un moment, grimpant sur la moitié d’une colline, ils aperçurent un Ponyta, seul, sur un petit promontoire, tendu et attentif. Un sourire satisfait apparut sur leur visage. Ca y était. Le fameux poney était là. Maintenant, il suffisait de le pousser vers les autres… Ca ne serait pas trop difficile, il chercherait naturellement à rejoindre les autres chevaux. Ourasi prit sa décision. Parmi les cris qu’il avait entendu, il n’y en avait qu’un qu’il avait reconnu et faute de mieux, il préférait s’adresser à quelqu’un qu’il avait un jour rencontré.

Qui sait, il saurait peut-être lui donner des nouvelles d’Anthere et de ses amis… Le monde des dresseurs était petit en fin de compte. D’autres cris répondirent à Tamekyn. Ourasi les estima entre lui et Tamekyn, à une distance moyenne. Le poney de feu s’élança alors au trot, pour rejoindre sa connaissance. C’était exactement ce qu’ils attendaient : Ourasi leur fonçaient droit dessus. Ils n’avaient plus qu’à l’attraper au passage. Et c’est ce qu’ils firent. Les trois cavaliers se répartirent, de sorte à encercler Ourasi. Ce dernier tomba dans le galop pour rejoindre Tamekyn. Mais bien avant d’atteindre la colline, un cavalier surgit droit devant lui. Surprit, il fit un écart et s’enfuit. Mais un second cavalier apparut, le poussant dans la direction opposée. Prit en chasse, Ourasi sentait qu’il s’éloignait de Tamekyn (et probablement de son dresseur, aux dernières nouvelles, il n’était pas sauvage).  Le mors en bouche, les rênes frottant son encolure qui commençait à se couvrir d’écume blanche, Ourasi tenta plusieurs feintes pour échapper à ses poursuivants, mais ils contrecarrèrent ses plans sans difficulté. Alors que l’un des cavaliers l’approcha de près, Ourasi plaqua ses oreilles et tenta de mordre son cheval. Ce dernier fit un écart, reçu un coup sur les fesses et de grands coups de talons. Mais Ourasi n’avait pas l’intention de se laisser prendre. Malheureusement, il allait dans la direction que lui avaient choisi les cavaliers.

Le sable était toujours très profond et la course serait d’autant plus difficile. Quels chevaux seraient les plus endurants et les cavaliers les plus persuasifs ? Cette question, c’était un homme un takakat qui se la posait. Allongé sur le sable, le bleu de son habit se confondait avec le ciel. Les chevaux avaient tellement fait de raffut, qu’il ne lui avait pas été difficile de tous les localiser. La scène était d’ailleurs particulière. D’un côté le poney convoité, de l’autre, des chasseurs et enfin, un couple qui venaient d’échapper à un piège mortel du désert. Descendant d’une lignée mythique pour certains, les représentants de son espèce étaient convoités, mais personne jusqu’alors, n’avait réussi à le leur voler. Jusqu’à maintenant. Un rapace attira l’attention de l’autochtone, loin dans le ciel, au-dessus du désert et ne ressemblant qu’à un petit point, il volait en cercle. L’homme au teint basané remarqua autre chose, les Pokémon sauvages avaient désertés la zone où ces chasseurs de tête sévissaient. Un autre genre de cri fit dévier son regard de la chasse au poney. L’homme glissa en silence de la pente, disparaissant mystérieusement du paysage. Derrière elle, il fit quelques grandes enjambées pour sortir du sable un Balbuto enfoui. Lui aussi avait manqué d’être englouti par le tourbillon, de l’autre côté de la dune. Il relâcha le Pokémon et disparut.

A quelques dunes de tout ça le petit couple se retrouva cerné un moment par le silence. Les chevaux s’étaient tût. Le sable étouffait le bruit des sabots. Ils n’avaient effectivement plus qu’à faire confiance à Tamekyn pour sentir la présence des autres chevaux. Et se méfier d'où il posait ses pieds. Le sable lui remontant jusqu'aux boulets, il lui cachèrent la présence d'une créature qui en était recouverte et restait immobile. Le Pokémon se défendit de ce piétinement soudain en piquant le Galopa avec ses épines. En se secouant et se libérant du sable, le Cacnéa révéla son identité et son existence. Il n’avait, en outre, pas l’air content du tout.



**********************************************
[Mesdemoiselles,

Vous avez échappé au tourbillon provoqué par l’affaissement des galeries de Kraknoix ! En ayant choisi de vous en sortir avec Tamekyn, White, tu n’as pas pu entendre les appels de détresse du Balbuto, par contre, vous pouvez admirer la magnifique sculpture en verre de Tamekyn. Molly, ton cheval à répondu à Ourasi qui a donc décidé de le rejoindre. Ce faisant, un roll malchanceux le fait tomber droit dans le piège des mercenaires !

Tout ce remue-ménage a attiré l’un des hommes en bleu jusqu’à vous. Il est resté très discret et ne s’est pas montré, mais les mercenaires et vous, êtes désormais repérés. Pour l’instant, il ne vous assimile pas au regroupement des éleveurs.

De votre côté,  vous n’entendez plus rien d’autre que le chant du désert, les chevaux ne font plus de bruit et le son des sabots n’est pas audible. De plus, Tamekyn a marché sur un Cacnéa. Il n’est pas content et il faudra sûrement le convaincre que c’était un accident (c’est qu’il n’est peut-être pas seul…)]

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Message par Molly Hale Dim 28 Mai 2017 - 22:34

Le souffle court, Molly sourit à White quand il la taquina sur son conseil concernant Aconit. Quand il lui fit remarquer qu’il aurait pu appeler son Rapasdepic, la jeune femme répliqua :

« Et j’aurais pu appeler Steers, ce qui, en toute honnêteté, était le plan de base. Mais bon, j’ai glissé, chef... Enfin, l’essentiel, c’est qu’on soit tous en un seul morceau. »

Jetant un coup d’œil à la sinistre création en verre façon « art moderne » de son Pokémon, elle soupira, avant de se tendre en entendant l’échange équin dont le sens lui échappait. Elle posa une main rassurante sur l’encolure de son étalon, avant de murmurer :

« Tamekyn n’aurait pas pris le risque de se manifester sans raison. Il a reconnu la voix d’Ourasi et il lui a répondu, j’en suis persuadée. »

Les Kraknoix responsables de l’effondrement du sol ayant disparu, il ne restait que le silence, lourd et pesant. Molly fit un signe de tête négatif à la proposition du Flamenois.

« Mauvaise idée, pas sûr qu’ils ne connaissent pas mieux le terrain que nous, et nous serions naïfs de croire que les mercenaires sont les seuls à la poursuite d’Ourasi. Je suis certaine du contraire. »

Néanmoins, le silence fut rompu par un bruit singulier, un « pouf » suivi d’un écart du Galopa qui se cabra, piqué au vif (et à la peau). Un Cacnéa mécontent de s’être fait piétiner s’en était pris à la créature qui avait osé poser le sabot sur lui, et il préparait un Dard-Nuée qui finit par jaillir vers le Pokémon. D’un geste rapide, Molly carbonisa les missiles, avant de chuchoter :

« Pardon, pardon, il n’a pas fait exprès ! Il ne t’a pas v... Aïe ! »

Encaissant un Poing-Dard dans l’avant-bras, la Meneuse recula.

« On ne voulait pas déranger, on ne t’a réellement pas vu ! On cherche seulement à aider un Ponyta poursuivi par des humains qui ne lui veulent pas du bien. Alors arrête, s’il te plaît ! »

Suspendant son geste, le cactus se figea. Avait-il croisé Ourasi ? Les croyait-il, en fin de compte ? Jugeant sans doute que ces gêneurs disaient vrai, il cessa ses attaques, avant de pointer son bras dans une direction, celle dont étaient venus les cris des chevaux. Après avoir cramé les quelques épines qui s’étaient fichées dans son bras avec une grimace de douleur, la rousse sourit au Cacnéa.

« Merci. On ne te dérangera plus, promis. Fais attention à ces gens, je ne leur fais pas confiance. »

Tout autour, de nombreuses petites fleurs jaunes émergèrent du sable, avant de s’y engouffrer à nouveau. Une colonie de cactus itinérants... Heureusement que les négociations s’étaient soldées par un accord et leur avaient évité un feu nourri de dards et d’épines. D’un signe discret de la main, Molly invita son compagnon à la suivre en se mettant à plat ventre pour progresser. Tamekyn, lui, avançait avec précaution tout en dissimulant les humains.

La Flamenoise s’immobilisa soudain en calquant son comportement sur celui de sa monture qui, alerte, s’était arrêtée net. Suivant la direction du regard du Galopa, elle aperçut des hommes à cheval qui semblaient cerner quelque chose qu’elle ne voyait pas de sa position. Elle n’eut toutefois aucun mal à deviner la cible de la manœuvre... Tamekyn se coucha à même le sable, en faisant attention où il mettait les sabots, cette fois. La jeune femme, elle, réfléchissait à toute vitesse.


« White, je vais essayer de les détourner d’Ourasi, il est entre tous ces gens. Je vais lancer quelque chose par là, et les attirer de l’autre côté en même temps. Tu saurais les déboussoler avec tes pouvoirs psychiques (ou ceux de tes Pokémon) ? Le but est de créer une ouverture pour qu’Ourasi puisse leur échapper. Je te prendrai au passage avec Tamekyn, ne t’inquiète pas. »

Avisant un rocher gros comme un poing à côté d’elle, elle le saisit et en extirpa la charge élémentale de feu en quelques instants. Le caillou s’embrasa au moment où elle le lança comme une comète en direction des mercenaires en pleine opération d’encerclement. La Flamenoise commença alors à se déporter pour changer de position et, estimant la position de son projectile avec un calcul rapide, elle se concentra. Aussitôt, le rocher explosa, frappant les mercenaires les plus éloignés d’Ourasi et les déviant de leur trajectoire initiale. L’Alchimiste souffla :

« Tamekyn ! »

La Galopa d’argent et d’azur s’approcha de sa maîtresse, qui se colla à son flanc pour s’y accrocher et dissimuler sa présence aux assaillants. Son tissu rabattu et fermé, elle ne craignait pas d’être reconnue ou de laisser le moindre cheveu dépasser du flanc de sa monture, mais elle allait devoir mobiliser pas mal d’énergie pour monter ainsi ! D’un coup d’œil, en passant la tête tout près du cou de Tamekyn, elle vit un homme très près du Ponyta et sur le point de lui poser la main dessus. Malheur ! Non seulement il risquait de l’avoir, mais il ignorait que ce Pokémon détestait le contact avec l’Homme, dans les souvenirs de la Meneuse ! Pour le sortir de ce mauvais pas, Molly fit un effort considérable et fit jaillir un minuscule éclair qui frappa le sable près du pied du cheval du poursuivant. L’équidé fit un écart, abandonnant la chasse au Ponyta. Tamekyn hennit alors, appelant son camarade pour l’inviter à le suivre pour échapper à ceux qui ne rêvaient que d’une chose : ramener Ourasi comme un trophée dont ils pourraient être fiers.


[Bon ! Molly a gagné une jolie blessure de kipik au niveau du bras, elle a brûlé les épines pour éviter un carnage xD White, si tu veux utiliser tes talents de Défenseur, tu es le bienvenu 😉
J’ai choisi de rentrer en contact avec les mercenaires quand on tombe dessus, avec un projectile façon « cocktail Boumata » qui explose une fois près des méchants (Alchimie puis maîtrise de la combustion). Elle utilise ensuite sa maîtrise de la foudre (pas totalement complète, d’où l’éclair riquiqui) pour chasser un type trop près d’Ourasi à son goût.
J’ai volontairement laissé une fin ouverte pour laisser Anthere prendre la main sur la suite et orienter l’action ; White, je te laisse décider de la manière dont ça se joue de ton côté et de la façon dont tu rejoins Molly et Tamekyn à la fin de mon post.
Je reste disponible via Skype s’il y a un souci 😊]

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Message par White Tama Sam 10 Juin 2017 - 16:57

Malgré cette erreur qui semblait attristé la jeune femme, ils s’en étaient plutôt bien sortis. Avec quelques frayeurs certes mais maintenant, c’était fini. D’ailleurs, les jeunes gens pouvaient voir que le feu de Tamekyn avait modifié la composition du sable pour en faire une sculpture de verre. Cette œuvre d’art intrigua le brun mais il se rappela à l’ordre puisqu’ils étaient sur une mission et que le temps pressait. Par ailleurs, sa proposition n’enchanta pas sa camarade, aussi White n’insista pas puisqu’en effet il valait mieux rester en groupe. Pour le coup, il s’était senti idiot mais il avait l’impression de stagner et ça, White n’aimait pas trop. Suite à cela, un silence s’installa, invitant alors à la réflexion quant à la prochaine décision. Ou pas. Le Galopa fit un écart et adopta une attitude bien étrange. Molly vit rapidement le problème et tenta de calmer le Cacnéa que Tamekyn avait accidentellement piétiné.

Cependant, quand la jeune femme mentionna qu’ils étaient à la recherche d’un Ponyta, la bête sauvage s’était assagie et son comportement leur laissa supposer qu’elle l’avait « rencontré ». La plante des sables pointa alors une direction qui amena White à hausser un sourcil : après tout, est-ce que ce Cacnéa était bien sauvage ou appartenait-il à un dresseur également à la poursuite du Ponyta égaré ? Hein ? Non non, il devait arrêter de voir le mal partout ! C’était sûrement qu’une créature sauvage qu’Ourasi avait rencontré lors de sa cavale dans le désert. Bah oui tiens… Malgré ces réflexions personnelles, White préféra s’abstenir de répondre ou de se manifester, laissant Molly gérer cet entretien.

Suite à cela, une nuée de fleurs jaunes apparut du sable dévoilant une centaine de Pokémon sauvages. Par chance, aucun ne s’était retrouvé sous les pieds du jeune homme (un malheur n’arrive jamais seul la plupart du temps). Et tandis que Molly s’apprêtait à reprendre la route, White l’en dissuada en prenant son bras sain.

« Attends. » et voyant la réaction de sa compagne, il hésita puis se jeta, rougissant un peu. « Ton bras… Je vais l’examiner si tu veux bien. »

Fort heureusement, la blessure n’était pas si grave mais les Cacnéa savaient se servir du poison et qui sait, sa dernière attaque en possédait-elle ? White veilla à ce que les plaies soient bien nettoyées mais aussi cautérisées pour éviter qu’elles ne se rouvrent. De plus, comme ils se trouvaient dans le désert, des grains de sable pouvaient s’y engouffrer pouvant gêner la guérison, voire l’aggraver. Lorsque l’auscultation fut terminée, il était temps pour eux de reprendre leur chemin.

À plat ventre, ce n’était pas des plus faciles pour progresser mais ils étaient ainsi moins visibles. Faut dire que le sable était brûlant en cette période de journée mais pas insupportable pour des maîtres du feu. Soudain, le duo s’arrêta net sous le regard étonné de White. Il remarqua alors qu’un puissant lien s’était établi entre eux. Suivant le regard des deux acolytes, le brun vit alors une trainée de poussière glissant sur le sable. En plissant les yeux, il comprit alors qu’une course poursuite avait lieu un peu plus loin. Rapidement, Molly suggéra un plan d’action pour venir en aide au Ponyta poursuivi.

White acquiesça comme quoi il avait compris et tenterait de ne pas gêner sa camarade dans sa manœuvre, le but étant de permettre à Ourasi de s’enfuir. En accord tous les deux, la jeune femme commença par créer une sorte de petite bombe avec un roc avant que ce dernier n’explose non loin des poursuivants. Pendant ce temps, le garçon façonna une sorte de bouclier en verre en chauffant le sable. Puisqu’il n’avait aucun Ponyta ou une quelconque monture pouvant galoper sur le sable, il allait le surfait ! Une fois sa « monture » prête, il réajusta ses lunettes le protégeant du sable et son écharpe pour éviter de recevoir des grains dans la bouche. Une fois prêt, il invoqua Hime.

La créature spectrale n’apprécia pas trop le climat mais avait-elle réellement le choix ? Un dialogue mental s’échangea entre eux tandis que le brun glissait sur le sable. Leur but étant de mettre la pagaille dans leur rang, la Magirêve était la meilleure pour ça. Mais pour qu’ils puissent agir ensemble, ils allaient devoir se rapprocher. White glissa donc en direction d’un assaillant qui se tenait plutôt à une certaine distance d’Ourasi mais dont le but était de le coincer avec son collègue posté à l’opposé. Si le duo le mettait en déroute, leur plan serait momentanément mis en échec.

Ainsi, le Flamenois glissa perpendiculairement à son ennemi et lorsqu’il se jugea être assez proche de lui, White ordonna à Hime de lancer une attaque Onde Folie afin de plonger sa monture dans la confusion. Cela devrait l’occuper un petit moment, voire l’embarrasser surtout s’il venait à tomber de sa bête. Une fois cette affaire de faite, White glissa dans la direction de Molly et Tamekyn, en espérant que de leur côté, tout c’était bien passé.


[ Hrp : désolée pour la qualité du post. Du coup, White s'est occupé d'un des poursuivants en le déstabilisant pour que sa Magirêve puisse lancer une Onde Folie sur la monture ennemie. Voilà, mp si souci ^^ ]

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Message par Anthere Osarian Sam 10 Juin 2017 - 23:41

À vrai dire, la seule direction que donnait le Cacnéa en cet instant précis, c’était le chemin à suivre, de préférence en courant, s’ils ne voulaient pas attraper dix mille épines dans les fesses. Avec seulement deux malheureuse phrases prononcées du bout des lèvres et deux secondes d’attention pour un être qu’ils avaient failli tuer, non, le Cacnéa n’était pas convaincu du tout. Et ce que Molly avait pris pour un pardon accordé, était surtout une attitude blasée par le manque de manière des humains. Personne, humain ou non, n’aimait à être ignoré, surtout pas après une tentative de meurtre ?! Et quant à savoir à qui un assassin de Cacnéa du Désert de Lamakan accordait sa confiance, hein ! De mauvaise humeur, et vexé aussi, le petit Cacnéa donna l’assaut. Les forbans n’avaient plus qu’à courir ! Le désert s’anima soudain, comme une grande vague verte chargé de piquants et de fleurs. Dans ce qui promettait d’être une véritable bataille pour la liberté et le droit de ne pas mourir piétiné, la colonie avança vers les deux importuns. Au milieu de la masse de cactus, il y en avait un, toutefois, qui resta sur place un moment, avant de se séparer de sa colonie ; il partait dans une autre direction, pas opposée à celle du duo, mais traversait la colline…

Pendant ce temps, les fermiers encerclaient Ourasi. Ce dernier avait refermé sa mâchoire sur la croupe de son assaillant le plus proche, galopant quasiment à ses côtés. Pour le forcer à garder son allure et se fatiguer, tout en l’obligeant à galoper vers le piège tendu, Ourasi recevait des coups de rênes sur la croupe, le dos. Derrière lui,  le deuxième cavalier qui l’avait fait dévier les rattrapait et pour l’instant, il n’avait pas encore vu leur troisième éclaireur. La suite d’ailleurs ne fut pas plus joyeuse, du point de vue d’un cheval. Dans un fracas épouvantable, Ourasi vit passer au-dessus de sa tête un immense rocher enflammé et aller s’écraser en produisant une explosion terrible. Un cri déchirant se fit entendre, couvert par le vacarme. Terrorisé, Ourasi fit un écart violent, tombant et roulant sur lui-même, manquant d’entraîner avec lui le cheval qui le suivait de près, il se releva avec un violent sentiment de danger et se précipita droit devant lui. Talonné par le cavalier, un éclair leur explosa quasiment dans les jambes. Ourasi fit un nouvel écart, tournant désormais le dos à Tamekyn. Pour ne pas l’épargner, un objet horrifique dévala une pente vers le dernier cavalier, derrière lui. Les chevaux, surexcités, ne répondaient plus à leurs cavaliers. Ourasi lui-même était fou de terreur.

Une explosion qu’il n’avait jamais entendu avait déchiré la dune et probablement tué le Ponyta qu’il n’avait pas vu (mais entendu), alors qu’un éclair avait explosé à son tour dans les jambes avec une détonation comme il n’en avait jamais entendu et il était maintenant poursuivit par une créature galopant plus vite que lui sur le sable… C’est alors qu’Ourasi se révéla. Les oreilles plaquées dans sa crinière de flamme, il fit une prodigieuse accélération qui planta là tous les cavaliers. Deux mètres, puis  sept, quinze et il disparut rapidement dans un nuage de sable. Ourasi ne réfléchissait plus, terrifié comme jamais, seul mettre la plus grande distance entre ces explosions effrayantes et les prédateurs étranges lui importait. Pour la coalition en revanche… Le cavalier fut englouti par la comète et ne reparut pas, mais les deux autres éclaireurs avaient d’autres problèmes, l’éclair avait eut l’effet escompté et le Ponyta partait dans une direction au hasard, tandis que son cavalier essayait vainement de l’arrêter. Mais rien à faire, le cheval n’avait plus l’intention de répondre, quelque soit la force avec laquelle son cavalier lui tirait sur la bouche. Pour l’autre, ce n’était guère mieux, car le poney partit en sauts de mouton, en ruades et en cabrades, un véritable rodéo, qui envoya l’éclaireur au tas.

A l’abri d’une colline, une lueur d’inquiétude passa dans les yeux de l’homme basané. Ces gens faisaient preuve d’une agressivité comme il en était rare. Si au départ il n’avait pas trouvé tous ces fermiers très délicats, les deux autres n’en étaient pas moins rustres, la fille du moins. Un murmure mécontent s’échappa de ses lèvres. Il devait dès maintenant retrouver les autres, à l’allure où ils poursuivaient Sätan, celui-ci ne survivrait pas aux éventuelles blessures qu’ils pourraient lui faire. De plus, il savait déjà qu’avec la peur intense qu’ils lui infligeaient, ils allaient mettre des mois, si ce n’était des années, à le récupérer… Certes, il savait bien que tous les peuples ne naissaient pas sur le dos d’un cheval, mais il se serait attendu à ce qu’au moins, ils sachent qu’il n’était pas nécessaire de l’écraser avec un rocher ou le cingler d’éclair  et de cuir, pour le faire obéir… Et savoir qu’en dehors de lui faire peur et de le convaincre qu’ils étaient un danger pour lui, ces méthodes ne menaient à rien. L’homme du désert soupira. Il  contourna le gros rocher où il avait posté son Galopa, l’enfourcha et disparu. Il fallait sauver Sätan, maintenant. Un peu plus loin, il arrêta son cheval en pleine course et tendit le bras ; un grand oiseau de proie, aux ailes flamboyantes y prit appui. Le cavalier en takakat sortit un petit objet et un bout de parchemin, il griffonna, le roula et l’attacha à la patte du rapace. Il poussa son bras vers le ciel et le Flambusard s’envola.

Du côté d’Ourasi, malgré la tentative de Molly, les choses n’allaient pas mieux, loin de le rassurer, les attaques successives lui confirmaient que les humains restaient dangereux et qu’en dehors de ceux qu’ils connaissaient bien, il valait mieux qu’il se garde de les fréquenter. Au lieu de le rassurer, Molly avait provoqué tout le contraire et Ourasi galopait désormais à l’opposé de la jeune fille et de son compagnon. Ils s’étaient certes débarrassé des éclaireurs avec talent, mais les conséquences de cette violence soudaine sur Ourasi, n’avait pas été du tout prise en compte et à présent il se sauvait dans un galop furieux vers le Nord. A chaque foulée, il délaissait un peu plus Molly et Tamekyn. L’explosion de la comète et de l’éclair avait attiré l’attention des mercenaires. Ils avaient cessé toute activité et envoyé trois autres cavaliers. Ils sautèrent sur le dos de leurs Galopa et du haut de la colline, virent arriver un Ponyta, galopant presque aussi vite qu’un Dodrio, du moins, de ce qu’il croyait voir.

« Merveilleux… Allez ! » Murmura l’un.
« Attends, regarde ! »

Assez loin derrière le Ponyta, ils distinguèrent un autre cavalier… Dont e Galopa n’avait pas de flamme. Ils échangèrent un drôle de regard et se pressèrent. Les trois cavaliers se déployèrent et encerclèrent Ourasi, qui sans le savoir leur fonçaient dessus, bien qu’il préféra contourner la colline. Dans un premier temps, l’un des cavaliers le conforta dans cette décision, l’accompagnant de loin, à sa gauche, pour le canaliser. Ensuite, un autre se mit à sa droite, se mettant tranquillement au galop. Enfin, le dernier cavalier avait contourné Ourasi par la droite, dépassé son collègue et le poussait par derrière. Quand ils dépassèrent la colline, la surprise prit Ourasi de court. Surgissant de derrière la colline et de monticules de bois, de fer et une charrette, des cavaliers le poussèrent vers un passage. A la vitesse où il allait, Ourasi ne put éviter le piège. Derrière les pièges, les lassos volèrent soudain, sifflant à ses oreilles. Les fouets et les cordent claquèrent, volaient au-dessus de lui. Ourasi entra tout droit dans le corral. Il stoppa net, s’asseyant presque sur sa croupe et glissant dans le sable sur plusieurs mètres. Un bruit métallique claqua. Le corral était clos. Ourasi chargea, à droite, à gauche, mais il n’y avait plus d’issu. Il se cabrait et avançait sa tête pour mordre le premier imprudent qui passerait à côté, mais sa mâchoire se refermait dans le vide. Tremblant sur ses jambes, il tenta de défoncer la barrière en lui rentrant dedans. Ourasi s’écrasa dessus, légèrement sonné. Galvanisé par leur prise, les éleveurs allaient maintenant commencer leur tentative de capture, usant des fouets et des cordes pour matter la bête, l’enserrant de toute part, jusqu’à le faire tomber à genoux ou sur le flanc, s’il le fallait.


En arrivant vers Ourasi, le sable semble disparaître sur un terrain plus dur et plus sûr. Les trois cavaliers étaient en route pour rejoindre les trois autres éleveurs au corral. Entre Molly, White et les trois cavaliers, soudain, un Cacnéa surgit du sable ! Il s’avança vers White, en le fixant intensément…



**********************************************
[Mesdemoiselles,

Les Cacnéa ne sont pas convaincus de votre sincérité, les excuses de Molly, un peu trop expédiées à leur goût, d’autant plus que White, n’a rien manifesté du tout ! Ils vous poursuivent donc et sont trop nombreux pour être combattus. Néanmoins, ils avancent lentement, mais tant que vous ne vous retournez pas… =3

En utilisant la force et une certaine forme de violence,  vous avez incité Ourasi à fuir un danger mortel, vous-même ! Molly sait qu’il craint les humains, pourtant, elle a utilisé des méthodes qui ont de quoi faire peur.  Je vous félicite, vous avez réussi à rendre Ourasi fou de terreur xD. Néanmoins, vous vous êtes débarrassé de trois des mercenaires !

Pour finir, Ourasi se retrouve finalement prit au piège dans le corral, où il est harcelé par les éleveurs. Ils savent que vous êtes là, mais Ourasi est prit… Et premier arrivé, premier servit ! En un tour, vous devrez donc vous débrouiller pour qu’ils ne repartent pas avec ! Je vous rappelle par ailleurs, que ce sont des éleveurs de bétails et des ouvriers, pas des assassins, aussi rustres soient-ils… Je vous demande aussi de me laisser l’ouverture sur la réaction finale des PnJ. Ourasi est très agressif et n’hésitera pas à vous mordre, vous taper, vous arracher les bras et les oreilles s’il le faut pour réussir à se sauver. Il est dans un état de stress et de peur profonds dans ce corral…

Le Cacnéa qui s’est séparé de sa colonie vous a devancé ! Il vous retrouve donc avant de rejoindre le corral et vous propose son aide… Impressionné que vous osiez défier toute sa colonie pour sauver un Ponyta ! Il a déjà croisé Ourasi un peu plus tôt dans la journée et vous délivre les informations suivantes : Ourasi veut aller vers le Nord, puis à l’Est et trouver un moyen, s’il n’y trouve pas sa maitresse, d’aller au Sud. Ourasi a apprit de lui-même, que quelque chose se passe dans le désert, un grand mouvement, de plus, le Cacnéa sait qu’Ourasi est né dans ce désert.
Je vous laisse ce Cacnéa en PnJ, vous êtes libre de le faire agir comme bon vous semble ^^

La colonie vous suit toujours, a son rythme. Ils finiront par arriver sur le corral en mode « Pas content ! Pas content ! ». (Vous avez réussi à convaincre l’un d’entre eux, y’a peut-être encore de l’espoir ? ;p) Lisez-bien, il y a des choses sympa à faire pour vous en sortir ^^ ]

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