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[ Clos ] Pas de repos pour les braves... Ou les fous. [Trellia]

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Message par Elvira Greyhunt Mar 27 Mar 2018 - 0:02

Quelques semaines après la [Évent Bataille III] Bataille de la Forêt d'Agata.

Le serpent bleu étirait son long corps liquide, fendant gracieusement l'étendue verdâtre de la végétation. Son corps était tellement long qu'on ne pouvait même par apercevoir sa gueule béante qui se jetait dans l'océan. Les pieds dans le vide et les fesses assirent confortablement sur une corniche stable, Elvira observait silencieusement le serpent qui dévorait sans peur la végétation. La rouquine n'aurait jamais imaginé voir un lieu aussi animé, que ce soit par des êtres humanoïdes qui se baignent sans crainte dans le creux de ses courbes ou encore des Pokémon qui viennent s'y abreuver tranquillement. Étrangement, il semblait avoir une loi secrète entre les différentes espèces qui venaient ici, elles ne s'attaquaient pas entre elles. Elles prenaient ce donc elle avait besoin avant de retourner dans les entrailles de la forêt. Il était quand même fascinant de voir une telle harmonie vivre dans ce bas monde.

Elvira ferme les yeux, offrant son visage au soleil et au vent. Certaines de ces longues mèches rouges vinrent flotter au vent, dessinant un sillage couleur sanguin dans l'air. Ses doigts s'enfoncèrent dans la terre solide, mais molle à la fois, aucune terre ne semblait vouloir lui offrir une quelconque résistance depuis qu'elle s'était découverte enfant de la terre. Sa prothèse en pierre et en terre qui lui faisait maintenant office de bras. Distraite, elle fait bouger les doigts insensibles à la douceur de l'environnement. Assise aussi tranquillement, Elvira se demandait encore ce qu'elle faisait ici. Pourquoi avait elle acceptée l'invitation qu'Elrin lui avait fait et d'aller faire du tourisme dans le coin. Il était vrai que le lieu avait quelque chose d'enchanteur, mais de là à venir y perdre son temps... Et pourtant, elle avait bien besoin de ce temps pour elle-même.

La bataille pour la protection de la forêt d'Agata avait été un échec cuisant. Une cinglée y avait mis le feu et une partie de la forêt était partie en fumée avant même qu'elle ne le réalise. Là ou les combats avaient été... Déplorables. Deux de ses Pokémons avait été mit K. O et le dernier qui lui était resté avait passé à deux doigts d'y rester. Cette affreuse réalisation lui avait fait comprendre qu'ils n'étaient pas assez bien entrainer, ou simplement qu'elle manquait d'effectifs dans ses rangs. Il était vrai qu'elle désirait plus d'alliés, mais elle ne voulait pas non plus prendre la première venue qui lui tomberait sous la main. Elle y pensait depuis des jours, depuis son retour de la bataille. Elle n'avait même pas eu besoin d'expliquer ce qui s'était produit aux vieux couples, ils l'avaient immédiatement réalisé en la voyant faire la mine base. Elle avait pourtant été heureuse de leur présenter le nouveau membre de la famille, Bélen et Méleth.

En contrebas, un Linéon sortait brusquement de la forêt, tirant Elvira de sa rêverie. Elle focalisa son attention sur lui, l'observant bouger nerveusement. Tout en s'approchant de l'eau, il guettait le feuillage aux alentours. Prenant un peu plus de temps pour le regarder, elle remarquait que sa poitrine bougeait rapidement, signe qu'il avait couru ou qu'il avait peur. Ainsi donc, la loi de la nature était à l'oeuvre. Après avoir scruté les environs, les yeux bruns du chien au corps élancé tombèrent sur elle. Pendant une longue minute, il la jugea et une fois qu'il fut sûr qu'elle n'était pas un danger supplémentaire, il osa plonger le museau dans l'eau fraiche de la rivière. Sur ses épaules, Sitara s'agita quelque peu, sentant quelque chose tapis dans l'ombre des feuilles. L'ombre d'Axill s'étira menaçante autour d'elles, avalant la lumière. Et comme toujours, Bélen et Méleth semblaient totalement inconscients du monde qui les entourait. Par contre, Méleth s'était montré plus interactive avec elle, lui laissant entendre sa faible voix plus souvent. Les sons ressemblaient davantage à d'étranges chants funèbres, mais au moins elle avait droit à des fragments de mémoire qui lui permettait de la comprendre.

Ce qu'elle avait fini par comprendre, c'était que Méleth ne semblait pas avoir de ''voix'' ou plutôt la capacité à exprimer des mots, alors elle humait et offrait des ''visions'' d'objets, ou de paysages, à quelques rares occasions, elle avait même eu droit à des sons. C'était toute une expérience de décortiquer les messages, mais rien de bien déplaisant. *Il est là...* Murmura la voix ténébreuse d'Axill qui guettait toujours le Linéon.

Elvira porta plus attention au feuillage qui entourait le chien des prairies. Tout en s'abreuvant, la bête avait baissé ça garde et ceci semblait faire l'affaire un tout autre prédateur qui avait décidé qu'il serait ça proie. Le Séviper attaqua rapidement, trop rapide pour que le Linéon ai le temps de réagir. Les longues dents du serpent noir vinrent se planter dans la chair et la fourrure du chien et il injecta son poison. Une fois son attaque faite, il se rétracta, évitant les attaques désespérées de la pauvre bête qui ressentait déjà les effets du poison sur lui, puis dans une dernière attaque, le chien s'affaissa au sol, inerte et le serpent d'obsidienne pris son repas avant de disparaitre. Ce simple spectacle lui rappela à qu'elle point la nature pouvait être cruelle, mais en même temps équitable, parce qu'il fallait toujours garder un équilibre dans tout.

À cet instant précis, Elvira se leva, essuyant ses mains sur ses pantalons verts d'aventurier. Margaret lui refait des vêtements pour l'expédition actuelle et elle avait opté pour une tenue plus pratique et décontractée que celle qu'elle avait eue durant la bataille. Même si les tons ne changeaient pas beaucoup de la première tenue, elle affichait fièrement les tons verts et bruns de Terros. Ces couleurs lui permettait de passer plus inaperçue dans une forêt, malgré sa longue chevelure rouge orange qui faisait tâche dans le décor paradisiaque.

Tout en descendant de son perchoir, elle décida de prendre un chemin qui était moins utilisé et que si Elrin ne lui en aurait pas parlé, qui aurait surement passé inaperçu à ses yeux inexpérimentés. Il lui avait dit que si elle suivait ce chemin caché, qu'elle trouverait un lui serin qui lui permettrait de faire la paix avec elle-même. Il n'avait aucunement précisé ce qu'elle trouverait, une oasis perdue, des ruines anciennes ? Il s'était refusé de lui dire en déclarant que c'était à elle de trouver ce que son coeur avait le plus de besoin. C'était donc avec une certaine curiosité qu'elle suivait ce petit chemin à demi effacé par la végétation.

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Message par Trellia Farron Jeu 29 Mar 2018 - 1:12

e soleil dardait ses rayons sur la plaine. Une grande créature marchait placidement, une cavalière sur le dos, à l’allure plutôt décontractée, vers la rivière qui séparait le pays en quatre portions.  Sans se presser, elle arriva aux abords de la rivière et commença à fouiner sur le sol et à manger des pierres. Enfin, la femme qui se tenait sur son dos se laissa glisser à terre, regardant un instant vers la plaine. Tranquille et jaune, les hautes herbes dansaient comme des vagues sous la brise timide qui balayait le pays. C’était bizarre, de même que près de la rivière,  tout semblait étrangement calme, à tel point que rien ne lui paraissait normal. Comment ces quelques personnes, qui venaient profiter de la fraîcheur de la rivière et du soleil, pouvaient rester aussi insouciantes ? Puis, dans l’herbe, un mouvement qui n’avait rien à voir avec le vent, trahissant le passage d’un Pokémon. Giselle bondit hors de la prairie et en quelques bonds  sinueux, elle rejoignit à son tour les eaux claires pour se désaltérer.  Agenouillée sur les galets, les mains en coupe, Trellia avait bu longuement et se mouilla le visage, rejetant en arrière ses longs cheveux noirs.

Le contact frais, et même froid de l’eau sur sa peau, lui fit un grand bien. Rougit par endroits, elle était encore marquées des résidus des blessures de sa longue expédition. Cela faisait quelques semaines maintenant. Alors qu’ils avaient été appelés à défendre la Forêt d’Agata contre les envahisseurs Flamenois, la Guilde des Explorateurs lui envoya une missive, lui demandant son aide.  Trellia s’était concertée avec Abigaël, inutile sr un champs de bataille qui lui demanderait de connaître ses ennemis et leurs Pokémon, elle avait consentit à la laisser partir pour l’expédition, qui réunissait des aventuriers de tous  les horizons. Trellia avait eu de la chance, car elle était tombée sur deux Dyrinnois, deux habitants de Tenkei, qui avaient eu aussi entendu parler du conflit qui opposait les nations d’Erasia. Réunissant leurs efforts dans un même but, retrouver le Pokémon mystérieux capable de faire cesser les combats, ils s’étaient alors enfoncés dans les entrailles de la terre pour trouver un Légendaire et le traquer jusqu’à l’une des entités les plus puissantes du monde. C’était là que les choses s’étaient corsées. Sous terre, groudon avait déclanché un raz-de-marée de lave et ils avaient bien faillit ne pas en réchapper.

Après plusieurs semaines de soins, à cause de la chaleur ardente qui lui avait brûlé la peau et fait presqu’autant à ses voies respiratoires, Trellia était de nouveau sur pied. Mais pendant tout ce temps, elle avait eu le temps de réfléchir.  Dans la cave de Groudon (comme celle d’Heatran d’ailleurs), ses Pokémon comme ses talents n’avaient pas été très utiles. Leur aid s’était cantonnée à creuser les galeries et maintenir la piste entre les Pokémon des Dyrinnois et eux-même. En soi, ce n’était pas si mal, mais elle mesurait à présent la faiblesse de sa petite équipe. Giselle avait un flair hors pair, mais s’il y avait eu un combat, elle n’aurait pas fait long feu, sans jeux de mots douteux et Sara n’en parlons pas, elle n’aurait pas tenu dix secondes dans cette ambiance magmatique. Et quand bien même, Trellia en connaissait trop peu sur les Pokémon en général pour se révéler efficace... Trellia regarda les gens jouer dans l’eau, ou se prélasser sur le rivage. Même en imaginant qu’elle croiserait les Pokémon les plus badasses et utiles du monde, elle ne le remarquerait même pas.

Trellia soupira, ces gens n’avaient pas l’air de se rendre compte du problème titanesque, et ce n’était pas qu’une expression, qui  les  menaçaient. Et sans parler de la Forêt… Qu’elle tête elle avait fait en arrivant sur un champ de cendres ! Trellia sortit du lit de la rivière et s’étira, provoquant le craquement de quelques vertèbres ; Sara n’était pas toujours très confortable. Abigaël n’était pas très bavarde, non pas qu’elle-même l’était, mais on ne parlait pas de grand-chose avec elle. Les derniers mots qu’elle avait prononcés à son égard se tenaient à quelque chose d’aussi concis que « entraine-toi, entraine tes Pokémon ». Facile à dire, Trellia ne s’était pas tellement intéressée au mode d’emploi des Pokémon, Giselle zigzaguait toujours, littéralement à droite et à gauche, au point qu’elle était difficile à suivre et Sara refusait tout net de se battre. Sachant que Sara était un Pokémon très sensible, Trellia s’était gardée de la confier à son mentor, en assurant qu’elle le ferait bien elle-même. Malgré sa nature de Galegon, elle ne résisterait pas aux traitements de la terrosienne.

Trellia passa un moment à jouer avec l’eau, lançant des galets plats pur les faire rebondir à la surface de la rivière, quand elle remarqua l’absence de Giselle. Elle l’appela plusieurs fois, mais sans succès. La Zigzaton s’était faufilée entre des buissons, après avoir saisir une piste intrigante. Elle serpenta sur les traces du Linéon, s’en désintéressa pour s’accrocher à l’odeur d’une femme. Remuant les broussailles et les fougères sur son passage, elle retrouva sans problème la concernée, une femme à l’apparence banale, si ce n’était cette odeur intéressante à mi-chemin entre la terre et la chair. Quand Giselle fut certaine que l’humaine ne représentait pas de danger,  elle s’élança sur elle, grimpant le long de la jambe pour atteindre son bras. D’un air décidé et concentré, elle flaira ce drôle d’appendice et tenta même de la gruger -des fois que-.

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Message par Elvira Greyhunt Sam 7 Avr 2018 - 17:18

Le chemin semi-caché l'avait pour une première fois, l'avait guidée vers une petite plaine fleurie. C'était plutôt un endroit dégagé où les rayons du soleil passaient facilement au travers le feuillage presque absent. Les fleurs, aux couleurs de l'arc-en-ciel, dégageaient une agréable odeur qui avait gentiment invité Elvira à prendre une petite pause. Sitara avait sauté des épaules de sa maitresse pour aller jouer dans les fleurs. Un doux vent s'élevait, caressant le corps de l'humaine et faisant danser les petits danseurs fleuris. La guerrière était loin d'être insensible à cette bleutée sauvage. Elle sentait que son voyage n'était pas terminé et qu'il y avait autre chose au bout de ce chemin, mais pour le moment, elle savourait l'instant présent. Malgré le silence de ses compagnons, elles les sentaient là, guettant chaque pensée, chaque mouvement qu'elle pouvait faire. Elvira était habituée à ce genre de sentiment de la part d'Axill, il semblait la guetter, voir si quelque chose en elle était sur le bord de craquer. Bélen était surement celui qui se faisait le plus discret de tous, sommeillant toujours dans un coin de son esprit. Sitara et Méleth étaient celles qui prenaient le plus de place dans son esprit. Sitara parce qu'elle était faite ainsi, envahissante avec sa joie contagieuse. Méleth c'était plutôt une curiosité grandissante, elle cherchait à comprendre Elvira et elle semblait confuse par l'esprit contradictoire de sa détentrice. Plusieurs fois elle avait cherché à poser des questions sur Sören et elle avait toujours été détournée par Axill.

Le sautillement ou encore le frémissement de l'inconnu qui approchait passa presque inaperçue aux oreilles de l'humaine ou même de la petite renarde brune. Pourtant, Axill qui était toujours alerte envers son environnement, surtout depuis la trahison de Sören, avait remarqué l'approche du Zigzaton, mais n'avait vu aucun danger en lui. Quand ledit animal c'était faufilée jusqu'à elle, les yeux de la rouquine c'est posé sur lui. Elle avait été curieuse de voir un tel animal par ici, du moins aussi proche d'elle et être aussi familière. Elle n'effectua aucun mouvement de recul, quand celui-ci monta sur sa jambe puis le long de son corps pour venir découvrir ce qu'était sa prothèse. Pour un animal sauvage ", il lui sembla bien à l'aise et en conclus qu'il devait avoir un maitre tout proche. La guerrière ne s'offusqua pas de la curiosité de l'animal, mais restait tout de même, surprise devant son attitude. Comment l'avait-il trouvé ? Elle se souvient que la bête avait le nez collé au plancher, avait-il détecté son odeur ? Non, elle ne croit pas qu'il ou elle, est détectée son odeur à elle, mais plutôt celle de l'objet qui lui servait de bras. Elle supposa que c'était la toute première fois qu'il sentait ceci. À son tour, elle se demanda quelle odeur devait avoir sa prothèse, surement un mélange de terre, de cuir et de chair. '' Je suppose que ton maître te cherche ? Est-il proche d'ici ? Il n'est pas bon d'être séparé de ceux qui nous chérit... '' Demanda-t-elle à l'animal. Son don de lieur, lui permettait de pouvoir communiquer de manière basique avec les autres Pokémon, peut-être d'avec un peu de chance, elle en tirait quelque chose.

Sitara, qui était non loin à jouer dans les fleurs, releva la tête pour remarquer la tierce présence qui s'était faufilée jusqu'à eux. Elle fut surprise de voir cet animal pendu ainsi sa maitresse et dans un élan de course, elle venait les rejoindre. À son tour, elle sauta sur la hanche de sa compagne puis sur les épaules de l'humaine avant de venir poser son petit visage sur l'épaule de la prothèse. Elle laissa échapper un faible jappement en direction du nouveau venu et demanda : " Bonjour, je peux t'aider ? ''

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Message par Trellia Farron Sam 14 Avr 2018 - 11:58

iselle reniflait cette chose étrange, où aurait dû se trouver une patte humaine. Elle le savait, Trellia avait la même. Au bout d’un moment, elle saisit la main avec ses dents pointues et tira, mais la chose restait bien accrochée. Ses oreilles frémirent quand l’Évoli lui parla, dans leur langage propre, mais la bouche pleine, Giselle ne chercha pas à lui répondre, trop occupée à essayer de chaparder la prothèse élémentale.

Trellia arriva quelques instants plus tard, cherchant hasardeusement le Zigzaton qu’elle avait vu filer entre la végétation. Ce fut la voix qu’elle entendit qui lui fit tourner la tête dans la bonne direction. Une voix féminine et humaine. Apercevant alors son Pokémon essayer de chiper le gant de la femme, Trellia s’avança résolument vers Giselle et l’attrapa par la peau du cou et la tourna vers elle.

« Giselle ! Tu es censée retrouver les choses, pas les voler ! » sermona t-elle. Pour un Zigzaton policier, c’était quand même le comble ! Elle la secoua doucement et la relâcha un peu au-dessus du sol. « Désolée. » dit-elle à l’intention de la jeune femme. « D’habitude, elle ne vole pas les gens. »

Retombant dans l’herbe, Giselle gratta le sol en soulevant un nuage de poussière, éternua et se faufila ailleurs.

« Trellia Farron. » Se présenta t-elle.

Pendant que Trellia discutait avec l’autre humaine, Giselle invita l’Évoli à la suivre, elle pensait avoir trouvé une piste et chercher des objets et des choses était un jeu amusant et aussi, très utile parfois. Trellia était toujours contente quand elle lui ramenait un objet utile ou qu’elle trouvait la piste d’un voleur, lorsqu’elles étaient au travail. Laisant les deux femmes parler ensemble, la Zigzaton se faufila sous des fougèrent, flairant le sol, allant un coup à droite, un coup à gauche. De temps en temps, elle s’arrêtait pour gratter le sol et poser sa truffe au ras de la terre.

Elle en était certaine, quelqu’un était passé par ici, mais pas un quelqu’un tout seul, un quelqu’un nombreux ! Et ce qui rendait la piste odorante qu’elle suivait si intéressante, c’est parce que toutes ces odeurs étaient à peine perceptible, tout en étant récente et loin du cours d’eau : elle s’enfonçait dans cette espèce de jungle (à taille Zigzaton), assez loin hors de la piste que les humains empruntaient de préférence pour se rendre d’un point à un autre. Pour finir, après plusieurs minutes de recherches hyperactives, Giselle tomba sur un contre-haut. Un arbre poussait au sommet et ses racines ressortaient hors de la terre. Mais les odeurs continuaient tout droit, dans la terre.

Trop curieuse pour en démordre, Giselle se mit à creuser. A sa surprise, la terre se défit très facilement sous ses griffes et elle l’envoya un peu partout autour d’elle, salissant sa fourrure au passage. Derrière la terre, ses griffes et son museau rencontrèrent du bois. Giselle se mit à gratter de plus belle. Était-ce une porte ? Ça sentait l’arbre… Finalement, la Zigzaton parvint, à force de gratter et de mordre, à arracher un bout du bois, faire un trou juste assez grand pour permettre a son corps longiligne de passer.
Et elle disparut à l’intérieur.

« … Après les derniers évènements, je pensais qu’elle resterait tranquille. » disait Trellia.

Un peu méfiante, car Giselle avait la capacité de se volatiliser en un clin d’oeil, Trellia lui jeta un regard. Mais pas de Giselle. La jeune femme soupira.

« Je vais finir par l’attacher. » Grommela t-elle. « Giselle ! » Pas de réponse. « Excuse-moi, faut que j’aille la chercher. »

N’ayant pas fait très attention aux propres Pokémon de la jeune femme –Giselle était aussi difficile à surveiller qu’une équipe complète-, Trellia se tourna et commença à chercher. Il y avait des traces de pattes, par terre, les siennes, mais aussi celles d’un autre Pokémon. Super, Giselle s’était fait une copine… Mais c’était un peu bizarre, car les autres empreintes étaient proches et Trellia n’avait rien vu. En tout cas, ce n’était pas un autre Zigzaton, vu leur forme. Et d’après l’écartement des empreintes… Il n’était pas très gros. C’était déjà ça de prit !

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Message par Elvira Greyhunt Ven 20 Avr 2018 - 3:58

La Zigzaton était rapidement rejointe par sa maitresse qui s'exclamait d'indignation. La femme de grandeur moyenne possédait des longs cheveux noirs qui brillaient sous les rayons paresseux du soleil. Les lèvres de la rouquine esquivèrent un sourire en coin devant les paroles de la femme qui se précipite vers eux pour pratiquement venir arracher le chien fouineur. De son côté, Sitara était quelque peu déçue et même insulté de se faire ignorer de la sorte. Cependant, la petite renarde n'avait pas la rancune dans l'âme et très rapidement le tout fut remplacé par la curiosité sur la complexité de ce potentiel nouvel ami. Quand la nouvelle venue commença la conversation avec Elvira, Sitara sautait au sol, s'approchant du chien fouineur. Elle lui tournait un peu autour telle une joyeuse observatrice. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas eu un compagnon de jeu, du moins quelqu'un qui semblait beaucoup plus réactif que le fantôme et l'épée vivante qui les accompagnait. Même si Elvira prenait un point d'honneur à prendre soin d'elle, Sitara désirait avoir un ou une amie qui pourrait satisfaire sa soif de jouer.

Si cette Trellia aurait moindrement connu Elvira, elle l'aurait trouvée beaucoup trop calme. La demoiselle avait toujours été reconnue pour son caractère explosif, mais dans cet endroit, quelque chose semblait apaiser l'âme de la guerrière. Peut-être que c'était le parfait mélange d'harmonie, ou simplement cette envie soudaine de prendre du repos après les derniers évènements. La rousse secouait doucement la tête, un faible sourire aux lèvres avant de tendre la main gauche -celle de chair- à l'autre et de dire : '' Ne vous en fait pas, je fais toujours un étrange effet au Pokémon, la réaction varie d'un à l'autre. Elvira Greyhunt. Enchanté de faire votre connaissance.'' Le fait que le bébé de la famille saute au sol lui tira un pincement au cœur, mais en même temps, si elle pouvait avoir quelques minutes avec un Pokémon de son âge, elle ne pouvait pas lui refuser. Tout en offrant son attention a son interlocutrice et entamant la conversation, la renarde délaissa sa maitresse pour suivre insouciamment la Zigzaton. À son tour, Sitara chercha à imiter sa compagne en fourrant son nez au sol et à zigzaguer dans tous les sens à son tour.

Pour la toute première fois, Sitara prenait conscience de l'odeur de la terre, de celle de la mousse, celle des champignons, de l'écorce rêche d'un tronc tombé au sol et pourrissant. L'odeur douce est sucrée des fleurs, celle plus amère de la roche ou celle plus particulière des feuilles vertes. Chacune de ses odeurs différentes enivrent la petite au point qu'elle faillit perdre sa compagne de course. Tout en revenant proche de Giselle, l'Évoli faillit lui rentrer dedans tellement elle débordait de joie et tout en sautant autour d'elle, elle lui demandait : '' Alors !? Tu fais ça depuis combien de temps ? Tu as toujours le nez coller au planchée, qu'est-ce que tu cherches !? '' La petite parlait rapidement, posant des questions sans prendre le temps d'attendre les réponses et sans le réaliser, elle s'éloigna de sa maitresse pour s'enfoncer dans la jungle au côté de Giselle et ce même quand elle se faufila dans ce trou au travers les racines.

'' Je suppose que la guerre affecte différemment les gens et les Pokémon. Certains se tranquillisent d'autres ne semblent simplement pas affectés. '' Déclarait Elvira en effectuant un haussement d'épaules. Au même instant, Axil faisait un signe mental à Elvira. * Elvira, c'est à propos de Sitara... * * Que ce passe-t-il Axil ? * Déclare l'humaine donc il avait maintenant toute l'attention. * Elle vient de quitter mon champ de ''vision ". Soit elle c'est trop éloigner ou soit elle a trouvé une cachette qui a des murs trop épais. Il en va de même pour cette Giselle. Je peux vous guider jusqu'à l'endroit où j'ai perdu leurs traces. * * D'accord... * soupire Elvira. Elle portait ensuite son attention vers l'autre femme qui avait repéré des traces plus petites qui suivaient sa Giselle, et Elvira s'exprime en s'approchant. '' Je crois avoir une vague idée de l'emplacement où elles se trouvent. Il semblerait que mon Évoli ait décidé de suivre votre Pokémon pour s'amuser un peu. '' Tout en s'exprimant, elle emboitait le pas dans une direction, guider par son ombre qui s'était mise en marche. En fait, c'était Axill qui s'amusait à faire ce tour de passe-passe, mais Elvira trouvait ceci plutôt utile. '' J'ai un compagnon qui les a gardés à l'oeil un temps, mais il semblerait qu'elle ait trouvé une manière de disparaitre à sa surveillance. Je suis sûre que tout ira bien, elles ne peuvent pas avoir été bien loin et de toute façon, que pourraient-elles avoir trouvées ? Des ruines anciennes perdues sous terre . '' Termina Elvira en se frayant un chemin au travers la végétation.

Quand ils arrivèrent sur les lieux, Elvira s'arrêtait un instant, prenant le temps de bien observer le nouveau lieu. '' Tu es sûre que c'est ici Axill ? '' Demanda-t-elle à voir haute pour partager l'information. Cependant, le Spectre ne semblait pas partager cette même politesse et répondit mentalement. * Oui, je l'ai et perdue ici, ou exactement je l'ignore, mais elles ne sont pas loin.* '' Mon Spectrum déclare qu'elles sont dans le coin, nous sommes mieux de commencer à faire des recherches. '' Déclare Elvira en cherchant la piste de Sitara et de Giselle. Son regard vert se posait un instant sur l'arbre qui trônait plus haut. Il était clair qu'il devait être centenaire, voire davantage s'il avait autant grandi. De voir ainsi ses racines sortirent de la terre semblait démontrer une force de la nature indomptable, on pouvait presque croire qu'il les narguait en montrant qu'il n'avait pas besoin de toute cette terre pour vivre dans cette forêt. Ce fut à cet instant qu'elle remarquait les petites traces qui menaient vers les racines de l'arbre et elle vient poser un genou au sol. Elle posa ensuite sa main gauche -celle de chair- contre la terre et ferma les yeux, sentant ce qu'avait à lui offrir la terre. Ce qu'elle découvrit lui donna la chair de poule au point qu'elle blêmit quelque peu.

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Message par Trellia Farron Jeu 26 Avr 2018 - 16:32

ssaillie de questions par l’Évoli, quand Giselle put en placer une ce fut pour lui dire qu’aussi loin qu’elle se souvienne, elle avait toujours fait ça, chercher des choses pour le compte de Trellia. Mais comme le Pokémon se montra très bavarde, et Giselle, très concentrée, elles s’enfoncèrent dans la galerie. C’était une odeur intéressante et pas trop naturelle, du moins, elle semblait complètement déplacée parmi les odeurs de terres, de chaleur et d’herbes. En plus, elle était très linéaire, comme si elle était allée directement d’un endroit à un droite, sans flâner et très sûre d’elle. Qu’était-ce donc ? Des humains ? Giselle était très curieuse et ne pouvait s’en détacher.


« Sans doute. »  acquiesçait Trellia. « Pour ma part, nous avons eu de la chance pour ne pas nous trouver sur les lieux de bataille. » soulignait t-elle.

Quoique ! Ils avaient failli tous griller ! Puis, alors qu’elle signalait la disparition de Giselle, Elvira eut soudain l’air bizarre, statique, semblant totalement ailleurs. Trellia grimaça, sans trop comprendre. Il lui arrivait quoi là ? Trellia jeta un coup d’œil à droite et à gauche, mais Elvira semblait n’avoir aucune réaction. Trellia était prête à la laisser en plan pour retrouver son Pokémon, mais c’était un peu flippant là non quand même ? Finalement, Elvira se débloqua. Et la terrosienne se demanda comment, en fixant le vide, elle pouvait deviner où se trouvait Giselle et son propre Pokémon. Trellia arqua un sourcil sans comprendre. Elle eut droit à quelques explications, mais l’épéiste n’était pas certaine d’avoir mieux comprit pour autant.

Trellia lâcha un murmure et pour sa part, chercha les traces du passage de la Zigzaton. Ce n’était pas très difficile, il faisait très sec et les empreintes de pattes étaient faciles à voir dans la terre. Que ce soit par hasard ou non, les traces de pattes allaient là où Elvira semblait vouloir l’emmener, mais ce fut Trellia qui lui répondit, bien qu’elle ne put entendre le Spectre.

« C’est là, il y a de nombreuses empreintes de pattes. Celles de Giselle et, celle de ton Pokémon, j’imagine. »

Trellia n’était pas trappeur, elle aurait été incapable de reconnaître un Pokémon à sa trace, mais elle connaissait celle de Giselle. La jeune femme s’agenouilla, toucha l’une des empreintes, suivant avec difficultés le cheminement de Giselle ; elle n’allait jamais droit ! Elle perdit plusieurs fois sa trace avant de la retrouver, mais dès qu’il y eut un peu de mousse, terminé. Trellia se releva, en ayant perdu sa piste. Elle n’avait plus qu’à se fier à son sens de l’observation maintenant. Ce qui attira son attention se trouvait près de l’arbre vers lequel s’était tourné Elvira. Aurait-elle grimpé ? Elle leva le nez vers les branches. Non, Giselle ne grimpait pas aux arbres… Trop haut, pas assez de plateformes… En tournant autour, elle décida de grimper sur le contre-haut, s’aidant en s’accrochant aux racines. Il y avait de légères traces de griffes… Par inspiration, elle tira sur les lierres accumulés et poussa une exclamation.

« Ah ! Regarde ! »

Derrière les lianes, une porte bloquait l’accès à une entrée. Une porte faite en écorce, pas étonnant qu’elle ne l’ait pas remarqué plus tôt ! Mais surtout, elle vit tout de suite, une petite cassure, non parce que c’était évident, mais parce que Giselle, en s’y engouffrant, avait laissé une touffe de poils bruns. Trellia les enleva de l’écorce et les montra à Elvira.

« Elles sont entrées. »

Elle tenta alors d‘ouvrir cette porte improvisée, mais celle-ci tenait bon. Tirer dessus se révéla inutile : Trellia remarqua qu’elle avait été posée de l’intérieur.

« Hmm… »

Cela signifiait qu’il y avait une autre entrée… Elles devaient être devant une sortie de secours. Elle tenta alors de la pousser, mais même problème, elle ne bougea pas. En dernier recours, elle essaya de l’enfoncer d’un coup d’épaule. A la deuxième tentative, l’écorce céda. Tant et si bien que Trellia bascula totalement : elle tomba sur la porte qui dévala alors une pente très raide, comme sur une luge.

« HAAAAAAAAAaaaaaaa… »

Sa voix se perdit.


Il faisait très sombre. Lorsqu’elle n’eut plus de souffle, Trellia cessa de crier, mais pas de dévaler ! Après un moment, une faible lueur lui parvint et elle vit avec horreur un mur se profiler devant elle, alors que le chemin bifurquait à droite. Impossible d’empêcher la porte de glisser !

Trellia s’écrasa contre le mur de terre et de racines. Le souffle coupé, sonnée, Trellia gisait par terre, la vue floue et légèrement grogui. Sans pouvoir se relever tout de suite, elle vit un long couloir s’enfoncer dans les ténèbres… Il y avait une torche plantée dans le sol qui éclairait un peu l’entrée, mais sa lumière n’allait pas très loin.

« Gaaaah. » Gémit-elle.

Elle avait mal à la tête, mais elle n’était pas blessée. Sentant ses forces revenir et sa vision  devenir un peu plus nette, elle se redressa sur son séant, avant de décider si oui ou non, elle était en état de se relever. Après une chute de ce genre, c’était un miracle de ne pas s’être fendu le crâne ou d’avoir une commotion cérébrale pour le moins ! Elle n’avait même rien de cassé.

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Message par Elvira Greyhunt Lun 30 Avr 2018 - 14:58

'' Une porte ? '' Murmure doucement Elvira. C'était étrange, complètement étrange et déplacé dans ce monde de végétations. Même pour des ruines qui semblaient assez anciennes pour avoir presque disparu sous une couche verte. Cependant, elle trouvait ceci fascinant de voir que quelqu'un ou quelque chose venait encore ici pour quelconque travail. '' C'est très intéressant de voir ceci. Vous croyez que c'est encore ''habité ". '' Elvira ne savait pas quoi utiliser comme mot pour décrire la situation. Que ce soit une maison -elle doutait que ce soit exactement ceci- ou encore un lieu de culte. Il pouvait y avoir beaucoup d'option face à cette entrée secrète et la seule manière de le savoir était de trouver une manière de pénétrer. Elvira se pencha doucement, observant à son tour le trou et le poil brun que tenait Trellia. Effectivement, le poil appartenait à Giselle et non à Sitara. Le poil était un peu plus foncé et rêche que celui de la renarde et cette dernière était plus petite et elle avait passé dans le trou sans difficulté. Une pointe d'inquiétude corrompue le coeur de la rouquine.

Mentalement, elle sent, qu'Axill soupire et cette sensation lui tire un sourire. Les foulards de Bélen et Méleth vinrent s'enrouler autour de ses bras, leur montrant leur soutien. Tous savaient que Sitara était le petit point faible d'Elvira, elle était la partie d'âme qui gardait Elvira de sombrer dans la folie. Après la perte de Sören, celle de son bras et de Médérick, elle avait sombré dans les ''ténèbres'' et elle y était presque resté. Sitara et Margaret l'avaient beaucoup aidé, mais surtout Sitara.

Secouant la tête, elle revient à Trellia qui jouait avec la porte à coup d'épaule. '' Tu as besoin d'aide ? '' Au même moment, la rouquine s'avançait pour lui apporter son aide quand elle entendit la craque sonore de l'écorce. Elle tendait sa main pour rattraper le corps de Trellia qui basculait vers l'avant, mais elle ne fut pas assez rapide. Le cri de l'aventurière résonna dans le trou et Elvira se précipita dans la nouvelle ouverture offerte. * Je n'ai pas eu le temps de vous avertir, mais pente descendante...* déclara la voie d'Axill avant de laisser échapper son petit rire de maniaque. '' Par Arceus Axill ! '' Résonna la voix d'Elvira dans le tunnel. '' Axill je vais avoir besoin de tes yeux, je ne vois pas dans le noir. '' * Oui, madame *. En moins de deux, elle se mit à dévaler la pente, n'entendant plus le cri de Trellia. Elle s'attendait au pire sous ce silence de mort. Ce qu'elle ne savait pas et ne s'attendait pas, était la longueur de la chute, surtout qu'elle n'entendait pas non plus la porte glisser. Était-elle rendue si basse dans la terre ? Tout en courant, plutôt dévalant dangereusement la place en s'aidant de sa maitrise de la terre pour ne pas se retrouver face contre terre, elle tend l'oreille.

Elle arriva finalement à un tournant, qu'elle prit assez rapidement, glissant sur la terre comme si elle surfait la mer. Au début, elle avait eu peur de son don, il était incontrôlable et aussi impulsif que ses émotions. Au tout début, sa maitrise de la terre partait en vrille dès qu'elle essayait, mais à l'époque elle avait été blessée. Maintenant, elle maîtrisait bien la terre et pouvait l'utiliser pour des applications simples et brutes, comme surfer sur la terre. Puis au loin, elle remarqua une faible lumière qui -malgré la distance l'aveugla à cause de l'habilité d'Axill- éclairait faiblement une entrée. Après qu'Axill ce soit adapté à la lueur, elle remarqua les débris d'écorces au sol. Ses yeux cherchèrent immédiatement le corps de Trellia. Ralentissant sa descente, elle remarque du mouvement et elle reconnaît Trellia qui se relève. Elle s'arrêta doucement, tendant la main à la femme en soufflant : '' La prochaine fois, permettez-moi de nous faire descendre. '' Termine-t-elle avec un petit sourire en coin. '' Vous allez bien au moins. Rien de briser ? '' Reprend-elle.

Après l'avoir aidé, elle lui laisse un peu de temps, l'observant pour s'assurer qu'elle ne retombe pas et se tient même prête à la retenir si ses jambes ne la supportent pas. '' C'est fascinant... '' Dit-elle En observant les murs et le toit de terre et de racines. Sur certain endroit du couloir, il y avait de la pierre et sur ses fresques des vieilles gravures. Les gravures avaient presque disparu dues au temps, mais un détail sauta aux yeux de la rouquine. '' Regardez... '' dit-elle en pointant une fresque et une grosse racine. Elle attrape la torche et la soulève vers sa cible pointée. '' Quelqu'un semble avoir repris le dessin des gravures sur les racines même. On dirait qu'il a continué les fresques, leur redonnant une nouvelle vie.'' Par contre, il était difficile de savoir exactement ce que racontes les gravures, parce qu'elles étaient descendues basses dans la terre et que ce soit sur les deux murs ou même le plafond, rien ne concordait. C'était comme si on avait écrit trois histoires différentes et qu'on essayait de les faire concorder en une. '' Vous voulez les étudier un peu où on continue notre chemin ? '' Demande-t-elle doucement, les yeux rivés sur les dessins.

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Message par Trellia Farron Mar 8 Mai 2018 - 22:20

e sentant bancale et peu fière, Trellia attendit un peu avant de se relever pour de bon. Ces temps-ci, ses performances n’étaient pas géniales… Elle se savait plus adroite que ça, qu’elle pouvait faire beaucoup mieux… mais seule dans le noir, Trellia commençait à douter de ses capacités. Depuis qu’elle s’était réveillée, il y avait six ans de ça maintenant, elle avait dû tout recommencer à zéro. Sa mémoire, ses habitudes… Ses compétences semblaient intactes, du moins celles qui s’étaient révélés à chaque fois dans une situation précise et sans qu’elle s’en rende compte. Elle savait donc se battre, mais sans se souvenir d’avoir de s’être entraînée un jour. Elle avait une bonne connaissance du terrain, au sens combattif du terme, était capable de se faufiler n’importe où pour mener un raid propre, mais toujours sans aucun souvenir d’avoir appris ça un jour. Elle connaissait Giselle, avec la seule certitude de savoir qu’elle n’était pas dans un état normal, un état « d’avant », faute de trouver un meilleur terme.

Trellia trouvait toujours un air de monstres aux Pokémon, mais aujourd’hui ils étaient familiers. Mais c’était comme Giselle, en dehors de Sara, Sennen et Hagane qui lui paraissait à peu près normaux, les Pokémon ne semblaient pas avoir leur forme normale. Elle en savait un peu plus sur les Pokémon, mais un comme un gamin de dix ans en savait un peu plus qu’un de huit… Mais la terrosienne d’adoption savait que c’était précisément pour ça qu’Abigaël avait consentit à la laisser aller à cette fichue mission d’exploration. Les gens ici étaient incapables de se passer de leurs bestioles, Trellia aurait été embêtée pour les neutraliser, mais elle n’aurait pas été en danger comme elle l’avait été devant ce Groudon, d’une certaine manière. Mais c’était la façon de faire de son mentor, sans aucune finesse, elle l’avait volontairement mise en face de ses faiblesses devant le truc le plus mortel qu’elle avait trouvé. Enfin… Abigaël ne savait pas, bien sûr, qu’elle tomberait sur Groudon… Mais en lui mettant ses lacunes sous le nez et dans la mélasse par la même occasion, peut-être avait-elle espéré créer un.. Choc ? Ou un déclic. C’était plutôt ça. En même temps que d’avoir des yeux sous ses ordres directement sur place. Elle avait peut-être jugé du même coup, que ce serait plus sûr ou plus pratique. D’une pierre deux coups en somme.

Dans ce monde, elle était obligée de les connaître pour s’en sortir. Il n’était question que de ces bestioles du matin au soir. Même en dormant, certains d’entre-eux ne laissaient pas les humains tranquilles. Tout passait par les Pokémon, ce qui commençait à l’agacer, elle qui avait une patience d’ange et ne s’ennervait de rien ! Elle se souvenait d’avoir utilisé, quelque part dans le passé, des monstres d’acier, mai pas vivantes, au sens propre. De ces monstres, elle n’avait retrouvé que Giselle. Dans ses pensées désordonnées, elle songea de l’effet que lui avait fait le Lion Blanc. Il avait déchiré la réalité pour partir il ne savait où d’où elle-même venait, si elle en jugeait par certains de ses souvenirs… Sa vue redevenait normale et elle s’habituait à la pénombre. Il faisait noir, mais quelques trous de lumière perçaient la roche. Comme Giselle, elle devrait peut-être essayer de retrouver ses mechanics. Ce mot lui vont à l’esprit comme une évidence. Les retrouver… Comment retrouver des machines qui n’existaient pas en tant que telles, alors qu’elle ne gardait aucun souvenir d’eux ?

Trellia fut distraite de ses pensées quand Elvira arriva. Elle lui tendit la main. Trellia accepta son aide.

« Non ça va. »

Mais déjà, Elvira, qui avait l’air très à l’aise dans le noir, s’intéressait déjà à autre chose qu’elle venait de trouver. Des fresques. Debout et solide sur ses jambes, Trellia essaya de suivre son regard, plissant les yeux pour mieux y voir, mais sans grand succès… Jusqu’à ce qu’elle n’allume une torche, ce qui, tout de suite, rendit l’endroit plus agréable. Quoique… Trellia apprécia moyennement de se retrouver encore sous terre… Pourvu qu’il n’y ait ni puits de lave, ni éboulement… Elvira lui proposa de les étudier, mais honnêtement, elle n’y connaissait pas grand-chose… Et en quoi ces dessins pouvaient-ils les aider ? Ou l’aider elle-même ? En l’occurrence, elle cherchait plutôt quelque chose qui n’était pas censé exister, que quelque chose de disparu… Les deux ne lui semblaient pas compatibles.

« Non, allons-y. »

En hésitant, Trellia se demanda si Sara serait utile ici. Puisque tout avait l’air de lui hurler de s’intéresser un peu aux Pokémon… Mais c’était vrai que la Galégon avait prouvé son utilité plusieurs fois dans un tel environnement. Avec son flair et son  instinct, elle leur trouveraient peut-être une sortie. Mais en cas de problème… La galerie n’était pas très large. Trellia jeta un dernier coup d’œil aux fresques, qu’elle n’était pas certaine d’apprécier. Les dessins étaient simplistes, représentant des petits bonhommes dans des poses différentes, des traces de mains, des flammes –détail glauque- avec ce qui ressemblait a d’autres bons hommes dedans. Et la couleur, pas brune ou noire ou beige ou blanche. Une espèce de rouge… Qui laissa une impression désagréable à l’épéiste. Les galeries continuaient dans le même style assez longtemps. Pendant qu’Elvira les éclairaient avec sa torche, Trellia repéra des traces de pattes. Elle donna un coup de coude à Elvira.

« Elles sont passées par là. »

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Message par Elvira Greyhunt Lun 14 Mai 2018 - 15:01

Contrainte : n’1 : Insister sur la description des lieux et des personnages.

Malgré la fascination que ressent Elvira à l'encontre des fresques ancestrales, l'humaine hoche doucement la tête. Tout en cherchant des traces, elle examina un peu plus son environnement. Les murs de terre et de pierre étaient assez larges pour laisser passer trois personnes et aussi haut qu'un homme de six pieds et demi. Alors, pour le moment, elles n'avaient pas besoin de se pencher dans des positions inconfortables pour naviguer. Il y avait beaucoup de racines qui semblaient retenir les fresques et surement une partie de la structure, parce qu'Elvira n'était pas sûre de la solidité concrète du lieu. Et surtout, Elvira trouvait qu'il y avait beaucoup trop de racines pour que ce soit moindrement naturel. Tout en laissant la torche à sa compagne, elle-même avait Axill pour s'aider, elle commence à chercher le sol. Ce fut à ce moment qu'elle en vient à une réalisation...

Elles n'étaient pas seules.

Tout en plies les genoux, elle vient caresser du bout des doigts la surface dure et taper de la terre. Il y avait eu beaucoup de passage. De ce côté-ci du couloir, on remarquait à peine les traces d'empreintes de pieds, non pas de semelle, mais bien de plante de pieds nus et d'orteils. Les traces étaient presque effacées par les répétitions de passage. Elvira n'était pas une fine connaisseuse de la traque, mais une chose était sûre il y avait plus qu'un individu ici-bas. '' Trellia ? Je crois que le lieu est habité... Le sol est trop bien battu pour être sans vie et surtout à quelques rares endroits on peut détecter des traces de pas... '' Souffle-t-elle tout bas. Maintenant qu'elle avait un doute sur le lieu, l'inquiétude qu'elle avait réussie à garder enfouit au fond d'elle revient à la charge en défonçant la porte d'entrée à grand coup d'épaule. Tout en plissant les sourcils, une lueur d'inquiétude se dessinait dans son regardé et elle porte machinalement la main au pommeau de son arme sans pour autant la sortir.

* Elvira ? J'ai un mauvais pressentiment, vous devriez vous dépêcher...* Murmure la voix d'Axill à son oreille. Même dans sa voix, elle pouvait ressentir la tension qu'il essayait de cacher. Tout à coup, les lieux lui semblèrent plus lugubres et étroits. Quand elle regarda mieux le tunnel, elle eut l'étrange sensation que les racines se tendaient subtilement vers elles dans le but de les retenir. La rouquine laisse un claquement de langue sonore s'échapper de sa bouche et elle se tourne au même moment vers Trellia pour recevoir son coup de coude. '' Parfait ! Dépêchons-nous, ce lieu commence à me donner la chair de poule... '' Laisse-t-elle échapper en ouvrant la marche.

Tout en marchant d'un pas rapide, elles finirent par apercevoir au fond d'un long couloir silencieux un peu de lumière. Des effluves de différentes odeurs semblaient s'échapper de la pièce où se trouvait la lumière et plus elles approchaient, les odeurs devenaient plus présentes et fortes. Celle de la sueur et de la saleté furent le plus prononcé, agressant les narines des jeunes femmes. Ensuite, vient celle du bois brûler, de la chaleur d'un feu et celle de la viande cuite. Il y avait également une autre odeur qui taquinait les narines de la guerrière sans qu'elle réussisse à mettre le doigt dessus. La peur serra dans un étau de fer le cœur d'Elvira, puis un couinement s'échappa dans l'air. Le foulard de Bélen vient s'enrouler autour de son bras, s'accrochant à elle, presque de manière désespérer et la voix d'Axill n'était qu'un faible murmure dans sa tête...* C'est elle... *

Immédiatement, Elvira accéléra le pas, faisant signe à sa compagne d'en faire de même. Quand elle pénétra dans la pièce éclairée par des dizaines voient des centaines de chandelles. Sans parler du feu qui trône au centre de la pièce. Elvira fut stoppée net par la surprise et la colère. Ladite pièce était dans des dimensions moyennes, assez pour qu'une dizaine de personnes puissent y vivre calmement. Elle était décorée de plusieurs effigies et de totems faire de bois et de pierre. Quelques meubles en bois retenus par des racines combles le décorent de tribal. Il y avait trois personnes qui attendaient autour d'un feu, deux autres qui s'activaient proche d'une grande table et une dernière semblait vagabonder ici et là pour faire ce qui ressemblait à du ménage. Elvira le regarde ramasser un fragment de bois blanchit, puis réalisa, que ce n'était pas du bois, mais un os. Les deux personnes armées de couteaux grossiers abattaient leurs lames de boucher presque en même temps, laissant entendre un bruit mat gluant et une giclée foncée éclater sur le mur devant eux.

Les odeurs qu'elles sentaient dans le couloir, étaient deux fois plus forte ici, comme si elle avait mijoté pendant des mois dans ce cocon de chaleur infecte et l'odeur qu'elle n'avait pas reconnue était celle de la chair brûlée. C'était collant sur la peau comme une maladie infecte. Les êtres de chairs qui étaient présentes étaient presque méconnaissables, la peau brune ou salie par la crasse, les cheveux épais gras et entremêler, sans parler des haillons végétales qui recouvraient à peine leurs corps secs et maigres. Puis lentement, elle la vie, attacher à un poteau, saucissonner comme un vulgaire morceau de viande pour être mise sur le feu. Sara le Pokémon de Trellia subissait le même sort, allant rejoindre Sitara sur l'une des plus hautes branches, parce qu'elles n'étaient pas seules sur le tourniquet de l'enfer. Elvira pouvait détecter un autre morceau de viande qui grillait depuis un bon moment, le poil avait disparu et on pouvait à peine distinguer la forme Argouste. Un autre coup s'abattit sur la table de boucher et une tête d'Abo roula au sol...

Le sang d'Elvira ne fit qu'un tour dans ses veines et elle vit rouge quand elle entendit Sitara couiner pour la deuxième fois. * Axill, va chercher Sitara et Giselle pendant que je m'occupe d'eux. * '' Trellia, personne une survie. '' Déclara la voix froide de la rouquine qui venait tout juste d'attirer l'attention des indigènes, mais avant même que le premier, armés d'un couteau de boucher se jette sur elle en criant, elle le transperça avec un pique tout droit sortir du sol. Elle tira brusquement Bélen de son fourreau et elle déclare : '' Occupez-vous des trois proches du feu et moi je m'occupe du reste. Mon Spectrum s'occupe de récupérer Sitara et Giselle...'' Termine-t-elle en bloquant la femme qui tenait le deuxième couteau de boucher. Elle la repoussa brusquement pour recevoir le jeune homme qui s'occupait plutôt du ménage et qui la menaçait maintenant qu'un os pointu.

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Message par Trellia Farron Mar 15 Mai 2018 - 19:30

Contrainte n°5 : Faire intervenir un objet particulier.

e pouvant détacher son regard des fresque, elle attrapa mécaniquement la torche que lui tendit Elvira. Mais elle en arracha son regard, quand cette dernière l’appela. Au sol, il y avait effectivement des traces de pieds. Trellia s’accroupit et observa les traces, silencieusement, elle en venait à la même conclusion qu’Elvira. C’était plutôt bizarre. A part des paysans particulièrement pauvres, qui pouvait se balader pieds nus dans u tel endroit ? Trellia écarta la théorie de voleurs : ils auraient sûrement prit la peine de voler des chaussures et elle ne voyait pas ce que des paysans feraient ici. Ni même des mendiants, ils étaient trop loin d‘un village ou d’une ville. Des vagabonds peut-être ? Ou des évadés. Ce n’était pas spécialement une bonne nouvelle, surtout s’ils étaient plus nombreux et vu les différentes traces qui allaient et venaient, non seulement cela semblait être le cas, mais ils étaient aussi très actifs.

« Oui. Ça aurait pu être des Pokémon, mais pas avec ses traces de pieds. » dit Trellia « Il vaut mieux rester discrètes, ils ont l’air d’être plus nombreux. »

Peine perdue, au lieu de chercher un mécanisme ou une à défaut une idée pour ouvrir la porte qui se présenta à elles rapidement, Elvira entreprit de la défoncer. C’était discret comme entrée… Ouvrant de grands yeux, Trellia porta la main, non pas sur Vorpaline, mais sur les deux chakrams qu’elle portait à sa ceinture. Comme elles étaient déjà deux dans ce couloir, elle craignait de ne pas avoir la place de se battre sans risquer de blesser Elvira ou elle-même et les deux cercles de métal ne l’avaient jamais trahie chaque fois qu’elle les avaient utilisés. Trellia aimait ces deux armes, elles étaient originales, utiles et terriblement efficaces. Par affection,  elle leur avait donné des noms, comme pour la gunblade. L’un était gris et doré, gravé d’un symbole tout autour de son centre, ressemblant aux rayons du soleil. Léger et tranchant, c’était le chakram que Trellia lançait en général le premier ou le plus volontiers. Sa trajectoire prenant presque toujours une courbe. Pour cette raison, et en clin d’œil à la forme même du chakram, elle l’avait nommé Lamelune

Son second chakram était son préféré. Nommé Devanion, la lame plate était noire et la poignée cuivre. Poignée que ne possédait pas l’autre. Mais le bord intérieur de la lame cerclée était plus claire, peut-être en bronze et il était en réalité une arme fabuleuse. Trellia les avait découverts, abandonnés dans les plaines de Mizuhan. Contrairement à son jumeau, le Devanion cachait un mécanisme particulièrement ingénieux. Car suivant les endroits dissimulés que l’on pouvait appuyer, il changeait alors de fonction. C’est ainsi et par hasard des confrontations que Trellia avait découvert qu’il pouvait se scinder en deux par la poignée, formant alors deux lames courbes, parfaitement symétriques. Sur un autre endroit, il restait un cercle mais une lame dissimulée sortait soudainement, longue, en forme de croissant de lune, du front du chakram. Le Devanion était une arme merveilleuse. C‘était peut-être idiot, mais Trellia s’était attachée à chacune de ses armes. De corps à corps ou de jet, chacune d’elle avait prouvé sa valeur et son utilité et Trellia ne s’en séparerait pour rien au monde.

« Inutile de nous précipiter. » Assura Trellia.

Franchissant un nouveau couloir, Trellia elle aussi une mauvaise odeur persistante. Trellia fronça le nez de dégoût, se demandant dans quoi Giselle les avaient embarquées… Rapidement, l’odeur de brûlé lui arriva aux narines, du bois d’abord… Il devait y avoir une ouverture quelque part dans ce cas, sans quoi, la fumée aurait asphyxié les occupants… Mais surtout, une vieille odeur de graillon… Acre et envahissante. Trellia grimaça.

« Je sais pas ce qu’ils font griller, mais ça pue… » Commenta Trellia.

Elvira accéléra le pas en lui faisant signe, la terrosienne ne put s’empêcher de noter son air inquiet et tendu. Bien sûr, Trellia aussi s’inquiétait pour Giselle, mais elle savait le raton assez malin et débrouillard pour savoir s’en sortir sans son aide. Mais peut-être n’était-ce pas le cas de Sitara. Trellia, qui s’apprêtait à calmer Elvira, lui rentra dedans quand elle pila. Regardant par-dessus ‘épaule de la jeune femme, elle vit comme elle une grande pièce habitée et aménagée d’une étrange façon. Mais surtout, son regard s’arrêta sur le grand feu qui brûlait au centre. Et au-dessus, pendues par les pattes, comme deux Gruikui, Giselle et Sitara. La première se tortillait pour ronger ses liens et l’autre hurlait à la mort. Elles venait d’arriver à point nommé ! Avisant tout de suite les six personnes qui avaient apparemment pour projet de manger leurs Pokémon, Trellia s’accroupit.

« A terre ! Non, non ! »

Mais trop tard. Voyant Elvira se jeter dans le tas, alors qu’elle aurait apprécié une approche discrète, elle n’avait pas pu la retenir par un pan de ses vêtements. Tant pis, elle était bien obligée de faire avec maintenant ! Car immédiatement, les six sauvages se retournèrent vers elle. Comme elle attaquait de front, elle espérait que les sauvages ne prêtent pas trop attention à ses paroles. Une fois qu’Elvira ne fut plus dans sa ligne de mire, Trellia, qui avait gardé ses chakrams en main, visa en premier lieu de libérer Giselle et Sitara des flammes. Si elle visait bien, elle couperait la branche tout en faisant passer le chakram devant l’un des types. Trellia se concentra, visa et lança Lamelune. Le cercle gris et doré sembla soudain voir ses gravures s’animer comme un feu, il décrivit une courbe, passant derrière le premier type, qui s’était retourné vers Elvira et entailla le second, juste derrière lui. Brillant à la lueur du feu, Trellia put suivre sa courbe et voir la Lamelune trancher net la branche qui retenait les Pokémon. Ils étaient certes toujours attachés, mais au moins, leurs poils ne brûleraient plus.

D’un même mouvement, les deux hommes se tournèrent vers Trellia. Ayant abandonné sa torche un peu plus tôt, elle était restée dans la pénombre. Mais maintenant, elle ne pouvait plus y couper. D’un geste, elle brandit le Devanion tout en appuyant sur le mécanisme qui faisait sortir la Demi-Lune. Dans un petit déclic, la large lame courbée apparut sur le front du chakram noir. Trellia entailla son adversaire, qui recula en lâchant un cri. Trellia le fit tomber en lui donnant un coup de pied, le dirigeant vers ses deux autres acolytes. L’un tomba à la renverse, mais l’autre se précipita sur elle en esquivant le coup de lame. Dans sa posture, l’homme se glissant de son côté désarmé, elle fit disparaître la Demi-Lune et saisit rapidement le chakram à deux mains. Il se scinda alors en deux et d’un geste précis et entraîné, Trellia blessa son assaillant avec la Lame-Double, tenant un morceau dans chaque main. L’homme hurla, portant une main sur sa gorge. Ce pauvre type n’avait pas eu de chance… Elle ne lui avait pas tranché la gorge, mais en essayant de la saisir, c’était tout comme.

Trellia vit alors le premier sauvage se diriger vers Elvira, pendant que le second, toujours vivant, pensait l’occuper. Il sortait un poignard et le porta haut, ayant l’intention de poignarder fort. En un instant, Trellia analysa du mieux possible. Agrippant le Devanion, elle visa… Et vit arriver sur elle dans un éclair argenté Lamelune, droit sur elle. Précipitant son geste, ses doigts glissèrent sur la poignée en bronze du chakram noir, sentant la longue rainure sur la face plate. clic. Un scintillement blanc jaillit au même moment où Trellia lança le Devanion. Quatre petites lames venaient de sortir, asymétriques, sur la face externe du cercle noir. Le côté droit des nouveaux tranchants étaient longues et effilées, le côté gauche, presque inexistants, mais coupants comme un rasoir tout de même. Le Devanion eut alors un drôle de comportement. Au lieu de décrire la trajectoire habituelle, dans un sifflement caractéristique, il frappa et trancha la main de sa cible et revint vers Trellia, suivant une courbe invisible. Voyant l’objet revenir à grande vitesse, le sauvage qui venait de lui lancer le chakram se jeta par terre.

Trellia elle, ouvrait des yeux anxieux, se demandant comment arrêter sa propre arme qui lui revenait comme un boomerang. Qui serait le nom de cette nouvelle fonction inédite. Percutant la Lamelune, le Devanion le fit dévier de sa trajectoire, évitant à Trellia le tir croisé… Mais pas de finir hachée menue ! S’apprêtant à se jeter elle aussi hors de sa portée un autre clic se fit entendre et c’est avec tellement de soulagement que Trellia accueillit le retrait des quatre petites lames platines. Bien que le chakram noir soit toujours redoutablement tranchant. Trellia saisit Lamelune et frappa le chakram noir avec le gris. Le cling et le petit choc qu’elle ressentit, lui indiqua qu’il avait cogné contre ses gants cloutés. Et stoppé sa course sans la blesser. Quelques entraînement de plus ne feraient pas de mal…

Dans un éclair de franc soulagement, Trellia pensa à l’heureux premier possesseur de cette arme. Il avait forcément trouvé un moyen de rattraper son arme sans se blesser. Brisant ses pensées, elle voyait l’homme à la main tranchée hurler en tenant son moignon sanglant de son unique main valide, désormais.  

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Message par Elvira Greyhunt Sam 19 Mai 2018 - 3:24

Telle une furie, Elvira s'était jetée dans la mêler en ignorant complètement les paroles de Trellia. La vision de Sitara attachée sur une branche comme un vulgaire bout de viande, l'avait simplement rendue mauvaise. Sa première cible avait tout simplement péri empalé par un pic de terre. Le deuxième avait été rejeté au sol pendant que le troisième était bloqué par l'épée. Le bruit de l'acier résonnait dans l'air, que ce soit sa lame qui résonnait contre celle de son ennemi ou encore celle de Trellia qui vibrait dans l'air. L'éclat argenté de l'étrange lame de sa compagne n'avait pas passé inaperçu aux yeux de la rouquine, mais Elvira se posta une note mentale pour plus tard. Le sauvage qui se trouvait devant elle, était d'apparence robuste et le jeune homme poussa un cri de rage en lui crachant presque au visage. L'odeur putride de son haleine combinée à celle de ses dents pourrîtes. Elvira offrit une grimace face à tout ceci en repoussant l'homme qui tituba vers l'arrière. Elvira réalisa immédiatement que malgré son apparence solide, n'était pas taillée pour le combat. Il était clairement inexpérimenté et ceci jouait en faveur d'Elvira. Pendant qu'elle donnait un violent coup dans le ventre du jeune homme pour le faire reculer, la femme se relevait pour se jeter sur elle.

À la façon dont la femme tenait la lame, elle était un peu plus habile. Elvira grogna devant la charge de la femme et la réceptionna sans trop de difficultés. L'acier de leurs lames respectives résonna dans l'air. De sa main libre, Elvira vient donner un puissant coup de poing dans le visage de la femme. La rouquine sent le nez et l'une des dents brisées. La sauvage laisse échapper un cri de douleur, mais ne sembla pas lâcher prise sur elle. La saleté qui recouvrait le corps de la femme était tout simplement immonde et déjà une telle odeur qu'Elvira avait l'impression que les larmes allaient lui couler des yeux. Sans attendre, Elvira frappa une deuxième fois le visage et une giclée de sang éclaboussa son visage. Sur sa droite, elle capta un mouvement et eue tout juste le temps d'esquiver le jeune homme qui revenait à la charge avec son balai. Avec un petit cri de rage, Elvira vient couper plusieurs fois le vieux bois. Le jeune poussa un cri de frustration et décida finalement de se jeter sur elle avec ses mains tendues dans le but de l'étrangler. Elvira intercepta les doigts d'une des mains avec sa lame et le petit se jeta contre le sol en se tenant la main.

Au moins, elle était temporairement débarrassée de lui. La femme en profita à son tour pour revenir à la charge en frappant plusieurs fois dans la direction d'Elvira. La guerrière évita de peine et misère les attaques avant de perdre patience et de venir donner un coup de pied sur les genoux de la femme et l'obligea à tomber à genoux devant elle. Un sourire narquois se dessina sur son visage pendant qu'elle regarde de haut la femme. Elle lève haut le bras et vient effectuer un coup à l'horizontale pour venir décapiter la tête qui vient rouler au sol. La guerrière se tourne vers le jeune homme qui est terrifié au sol et fait un pas vers lui pour terminer le travail.

De son côté, Axill se faufilait au sol telle une ombre agile. Se faufilant sans peur entre les combats, il n'avait qu'une seule chose en tête et c'était de sauver Sitara. Bon il allait également prendre cette Giselle qui était prise dans le même panier que sa renarde. Quand il arriva proche des flammes, il immergea du sol en jetant un regard dégoûté à la pauvre forme transpercé. Il vola jusqu'à la bonne hauteur et vient rassurer Sitara donc le regard s'illumina devant un regard familier. Le Spectrum lui tira la langue et la petite sourie malgré la chaleur des flammes qui rendaient le tout inconfortable. Il tendit ses grandes mains vers les deux chiens avant de faire une rapide attaque sur le bout de bois qui les retenaient en place. Les branches de bois tombèrent dans les flammes dans un crépitement sonore. Le Spectrum se détourna des flammes pour venir voler derrière les femmes occuper à combattre. Il déposa son fardeau par terre pour entreprendre de libérer les deux petites choses qui commençaient à gigoter comme le diable. * Doucement petite chose, arrête de bouger de la sorte.*


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Message par Trellia Farron Mer 23 Mai 2018 - 14:13

uis, laissant glisser son regard sur le côté en voyant son agresseur stopper net, Trellia vit alors Elvira. Estomaquée par la montée en violence soudaine et somme toute gratuite de la jeune femme, Trellia se releva prestement. En réalité et même si elle le savait déjà, la chose tait flagrante maintenant, elle n’avait aucune idée à qui elle avait à faire exactement ! Son visage s’assombrit. Elle n’aimait pas ce qu’elle voyait. N’oubliant pas qu’elle était une cible, Trellia se tourna vers le sauvage. Il était évident qu’il ne faisait pas le poids contre elle, c’était juste un individu lambda d’une tribu inconnue, du moins pour Trellia. En tant que soldat gradé entraîné, il ne lui faudrait guère plus qu’un geste pour l’achever. Mais hésitant comme il était, il semblait comprendre qu’il n’avait pas à faire à n’importe qui ! Si Elvira n’avait pas foncé dans le tas sans réfléchir, tout ça n’aurait peut-être pas été aussi violent. L’homme sembla faire un pas en avant et une grosse masse apparut soudain.

Tout-à-coup, l’homme ne faisait plus face à Trellia, mais à Sara. La Galegon se tourna ver lui de front et poussa un cri. La Galegon avança, la tête basse, prête à charger. Elle n’avait certes pas de corne, mais la solidité de son crâne valait toutes les cornes du monde. Il avait fallut que cette démonstration l’irrite hautement, pour que Sara sorte d’elle-même pour la faire cesser. Elle détestait la violence et les combats.

« Dégage. Dégage. » Répéta t-elle, tout en ramassant ses chakrams.

Le type ne se le fit pas dire deux fois, il recula et se sauva, laissant les autres à leur sort. L’homme à la main tranchée trébucha, en s’éloignant d’Elvira, tant qu’il le pouvait encore et suivit l’autre. Ils disparurent rapidement, Trellia pensa qu’il devait y avoir une sortie, cachée dans l’ombre au fond de la pièce. Trellia attendit quelques secondes, rattachant ses chakrams à sa taille, le temps de s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’une feinte pour mieux la frapper dans le dos, et se tourna ensuite vers Elvira. Elle arriva trop tard pour l’empêcher de tuer la femme. Son expression se durcit, en revanche, en un éclair, elle dégaina Vorpaline et opposa sa gunblade à Elvira. D’un geste, elle barra la route à Elvira. Ce n’était qu’un gosse, il était déjà probablement orphelin, mais dans le fond, ils n’avaient réagit qu’en se défendant à une attaque directe et violente.

« Ca suffit. » Ordonna t-elle à la rousse. « J’te laisserai pas tuer un gosse. »

Trellia glissa un regard vers le gamin, qui devait avoir la moitié de son âge, mais c’était difficile à estimer.

« Toi, dit-elle en le désignant du menton, tu dégages aussi. »

Droite et tendue, prête à réagir, Trellia avait le bras tendu parfaitement aligné avec sa lame. Elle avait coupé Elvira dans son élan, mais elle était prête à se battre contre elle s’il le fallait. Elle ne manquerait pas en tout cas, de signaler l’incident et surtout, se renseigner un peu sur cette Elvira. L’expression sérieuse et décidée de Trellia tranchait avec son air habituel, plutôt décontracté. Elle ne plaisantait plus. La Galegon la rejoignit. Menaçante, elle poussa le jeune garçon du museau. Il n’était peut-être pas « civilisé », mais peut-être était-il assez intelligent pour ne pas vouloir s’opposer à elle. Sara n’était pas violente et ne se battait jamais, mais si en dernier recours elle devait s’interposer pour faire cesser tous ces combats inutiles, elle était assez décidée pour le faire ! Pour l’instant, elle soutenait Trellia.

De son côté, Giselle gesticulait depuis un moment. Insensible par nature aux pouvoirs du spectre, elle parvint à se libérer des cordes tout en se trémoussant. Les pattes libres, elle lâcha un cri satisfait et se glissa sur la structure en bois, en cassa une branche qui avait commencé à brûlée et resta accrochée à son perchoir, jusqu’à ce que celui-ci ne tombe au sol. Au bon moment, Giselle décida de sauter. Elle tomba en souplesse, se  leva sur ses pattes arrière. Les hommes mangeur de Zigzaton n’étaient plus. Il restait quelques corps au sol, d’autres manquaient, enfuis, probablement –elle avait été trop occupée à éviter de brûler pour se soucier de ses bourreaux prit en charge par Trellia- ennuis. Le museau frémissant, Giselle se secoua, une odeur de Groret brûlé lui collant au poil. Sa fourrure avait un peu roussi par endroit, mais elle était entière. Et vivante. Laissant le spectre et le renard de leur côté, Giselle fila rejoindre Trellia en ondulant à travers la salle.

« On a ce qu’on voulait, on peut s’en aller. » Dit Trellia. Pour autant, elle ne bougea pas et faisait toujours barrage, attendant d’abord de voir la réaction d’Elvira.

Le garçon lui, désormais seul, soit parce qu’une partie des siens étaient morts, soit parce qu’ils avaient fuit et face à deux guerrière et leurs Pokémon, préféra prendre la poudre d’escampette. Il aurait fallut être complètement déconnecté de la réalité, ou débile, pour s’entêter dans un combat vain et perdu d’avance. Songea Trellia.

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Message par Elvira Greyhunt Jeu 7 Juin 2018 - 14:07

Elvira ne voyait quand ces gens des êtres de malveillance. Même si de base ils avaient été éduqués ainsi, elle voyait dans l'acte du cannibalisme, une action impardonnable. Manger les Pokémons pouvaient passer, ils étaient l'une des plus grandes sources de nourriture du pays, mais la rousse avait également remarqué des restes humains. Malgré la faible intensité lumineuse, elle avait vu les doigts dépassés ou encore le pied d'un jeune enfant accrocher à la corde avec d'autres morceaux de ''viande". Déjà irritée par la scène de Sitara sur le feu, elle l'était encore plus face au cannibalisme et le tout monta d'un cran quand Trellia s'interposait brusquement pour arrêter son geste. Elvira se raidit, la lame toujours levée. Elle la fixa un instant, laissant échapper un grognement dans l'air épais de l'endroit.

Sans attendre son reste, le gamin prenait la fuite sans même regarder en arrière. Trellia venait de faire deux erreurs, la première était de l'arrêter brusquement et la seconde était de lui donner un ordre. La femme n'était rien d'autre d'une rapide compagne de circonstance et elle se permettait de lui donner des ordres comme si elles étaient dans l'armer. Cette simple pensée la fit tiquer et elle observa un peu mieux la femme devant elle en abaissant Bélen. Le foulard rosé qui s'était faufilé sous la manche s'enroulait davantage autour de son poignet. Dans son dos, elle sent Méleth légèrement bouger dans le sac à dos, signe qu'elle était alerte. Elle ferme le poing, enfonçant ses doigts prothétiques dans sa paume artificielle. À la voir prendre cette pause, Elvira réalisa que son adversaire était beaucoup plus qu'une simple aventurière, elle avait certainement des bases militaires ou encore une expérience plus poussée dans l'art du combat.

* Elvira, ce n'est pas le moment de faire des vagues, Sitara va bien, nous pouvons quitter...* Déclara la voix mentale d'Axill. Elvira prend une grande respiration en jetant derrière elle Bélen qui se mit à flotter dans l'air. Il ouvrit son unique oeil sanguin et le posa sur Trellia. Méleth vient rejoindre son compagnon, flottant à son tour dans le dos de l'humaine avant de venir s'installer contre Bélen. Ensemble, ils flottèrent quelques secondes supplémentaires avant de revenir se glisser dans leurs fourreaux. '' Tu veux peut-être protéger des cannibales, mais pas moi, encore moins quand eux-mêmes s'attaque à des enfants. '' Termine-t-elle en pointant les membres qui se trouvaient dans le ''garde-manger". '' Je suis peut-être trop extrême pour toi, mais je n'ai pas peur de me salir les mains pour m'assurer que des vies soient sauvées dans un futur proche. C'est un peu comme la guerre, mais a plus petite échelle, on le fait pour protéger notre futur.''

Au même moment, Axill glissa telle une ombre volatile vers elle, disparaissant sous ses vêtements. * Évitons de faire un bain de sang, d'ordinaire de serait avec toi, mais Sitara a besoin de se reposer un peu.* Murmure-t-il à son oreille. Presque au même instant, elle sent la présence de Sitara qui se rapproche doucement. Elle se détourne de Trellia pour se pencher et prendre la petite renarde dans ses bras et la cajola un peu. Elle la serra contre elle et la petite vient cacher son visage dans son cou. '' Tout va bien ma puce, s'est terminée...'' Tout en se détournant de Trellia en se rapprochant du chemin qui menait vers l'extérieur, elle laissa échapper. '' Tu ne me connais pas et je ne te connais pas, on a tous une histoire qui nous a forgé pour être ce qu'on est maintenant, alors j'espère simplement que notre prochaine rencontre se passera mieux...''

Sur ce, elle s'éloigna doucement sans faire plus attention au gamin et à Trellia. Il ne servait rien de s'entêter plus sur le sujet. Il était vrai qu'elles avaient tout ce qu'elles désiraient, Sitara et Giselle allaient bien et elles n'avaient rien. Tout en marchant vers la sortie, les yeux sanguins de Bélen & Méleth fixaient Trellia et ses Pokémons, ne les quittant pas un instant. Si Trellia trouvait qu'Elvira était violente, elle ne connaissait pas l'histoire des deux âmes qui habitaient Dimoclès. Mais la question n'était pas là, il ne servait à rien de comparer leurs histoires et surtout Elvira n'avait que faire que tout ceci, tant que Sitara allait bien, le reste n'avait que peu d'importance.

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Message par Trellia Farron Jeu 7 Juin 2018 - 19:14

rellia plissa les yeux et ancra son regard dans celle de la femme. Celle-ci la dévisageait avec hargne, mais Trellia ne se laissa nullement impressionner. Telle qu’elle la voyait, elle avait l’air de peser le pour et le contre, entre répliquer et ne rien dire. Trellia ne craignait pas de se battre, mais elle se méfiait d’avantage de quelqu’un qui tuait gratuitement, plutôt que par nécessité. Elvira venait de lui prouver qu’elle pouvait tuer gratuitement. Après tout, ces pauvres bougres n’avaient peut-être rien d’autre à manger que les premiers Pokémon qu’ils avaient croisés. Étant domestiqués, ils avaient eu moins de mal qu’avec des Pokémon tout à fait sauvage. Mais en entendant Elvira lui grogner quelques paroles, Trellia ne lui rendit qu’un visage inflexible. Trellia n’avait pas l’intention de discutailler, mais Elvira n’avait aune preuve tangible de ce qu’elle prétendait. Ces soit-disant « cannibales » avaient pu trouver cet endroit en l’état, et rien n’indiquait que ces ossements, prétendument humains (ils auraient pu appartenir à des Pokémon primates…) devaient leur présence et leur mort à ces personnes.

Trellia regrettait seulement de ne pas avoir pensé qu’un homme non-initié au combat ou à tout forme d’arme, puisse essayer de lui arracher des mains. Elle s’était défendue, mais elle avait le sentiment d’avoir manqué de prudence. Sara lança un grognement rauque, gardant Elvira à l’œil. L’épéiste traîna un peu dans la salle, laissant Elvira quitter les lieux. Il n’y avait pas grand-chose à voir, c’était une salle commune, servant peut-être de pièce de vie. Abandonnant les cadavres, elle prit soin de rappeler Giselle, qui ne semblait pas trop mal vivre cet enlèvement. Dans un recoin, caché par une étagère, ce qui lui laissait définitivement penser que cet endroit n’avait pas servit qu’une seule génération d’opportuniste, elle vit un très étroit passage plongé dans l’ombre. Trellia jeta un regard en arrière, ne se sentant pas très rassurée à l’idée d’emprunter un chemin par lequel s’étaient potentiellement enfuis les vagabonds. Mais après ce qu’ils venaient de vivre, ils ne se sentiraient probablement as très enthousiastes à l’idée de se battre à nouveau contre elle. Même s’ils étaient trois, l’un n’avait plus de main (mais au moins, il était toujours vivant), un autre avait fuit très vite et le dernier n’était qu’un gamin.

« Ca va aller. » assura t-elle à Sara, qui ne cessait de flairer l’air.

La Galegon avait l’air inquiète. Par quoi ? Trois vagabonds dont un enfant, ou une tueuse en liberté ? Une bouffée d’air frais lui parvint, s’exprimant d’un mugissement. Par nature optimiste, Trellia rappela Sara qui n’aurait jamais la place de passer, elle-même ayant un peu de mal à faire passer sa poitrine, et se contorsionna un peu pour se glisser par le sentier. Il avait été creusé à même la terre et ne portait aucun arrangement, pas une torche, aucune lumière. Mais l’air, moins nauséabond que dans la pièce principale, motiva Trellia à le suivre jusqu’au bout. Longeant longuement les tunnel étroit, le terrain remonta enfin en pente douce, jusqu’à ce que des broussailles lui barre la route. Gardant son entrain, Trellia attrapa le rideau de lierres et elle se retrouva brusquement dehors, dans un bosquet, sous un soleil éclatant. La lumière du soleil l’aveugla, mais elle sentait sa chaleur sur sa peau avec un bonheur tout particulier. Trellia sortit du bosquet et retrouva la rivière un peu plus loin. Elle fit sortir Sara, se lava un peu de la terre qui lui maculait les mains, se rafraîchit le visage et grimpa sur sa monture qui la ramena à Seian.

Dès qu’elle arriva en ville, elle alla faire une déposition. Donnant à la garde de la ville un récit détaillé, emplacement de la grotte, le nombre des vagabonds qu’ils avaient croisés, non sans noter chez les gardes une surprise non feinte. Ils devaient se demander si elle ne leur faisait pas une grosse plaisanterie… Mais elle n’était pas d’humeur à plaisanter et n’oublia pas non plus de signaler Elvira et ses penchants quelques peu sanglants. Ce fut le silence qui accompagna ce signalement. Puis, Trellia prit congé et rentra à la caserne. Elle croisa Abigaël et la salua, les vêtements maculés de terre, les cheveux passablement décoiffés et l’air las de quelqu’un qui a eu une mauvaise journée. Rejoignant ses appartements, elle prit une douche, se recoiffa et changea de vêtements, après quoi, elle rejoignit son mentor et ne manqua pas de parler un peu de sa journée, sous son œil interrogateur. Elle n’oublia rien, le pistage de Giselle, la cache et surtout, l’attaque directe sans aucune tentative de discussion de la part d’Elvira et le meurtre de personnes désarmées. En leur sautant à la gorge, et ce n’était pas une image, ces pauvres malandrins n’avaient pu qu’essayer de se défendre, Trellia ne trouvait rien d’étrange dans leur réaction. Et enfin, les accusations sans fondement de cannibalisme… Le pompon !

« J’ai déjà signalé tout ça à la garde, on ne sait jamais. » Conclut Trellia.

Trellia passa les mains sur le visage. Elle avait passé une mauvaise journée.


[Merci pour le rp, à la prochaine !]

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