Présentation -- Kanzaki Reito --
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Présentation -- Kanzaki Reito --
par Invité Dim 27 Sep 2009 - 8:48
VOUS
- Pseudo : Shio. Yoruneko Shio.
- Âge : 20 ans.
- Loisirs : RPG (forum, jeux vidéos, etc...), jdrGN (accro jusqu'au bout, oui xD), Airsoft, Arts Martiaux, Parkour, Warhammer, guitare, chant, blablater, etc... = geek.
- Autres : Lire la fiche de Nina m'a donné envie de faire un new perso bien particulier, je commence à franchement accrocher à l'ambiance et au contexte de ce forum, et ça faisait un moment que j'avais plus créé de perso masculin... allez hop ! xD
- Comment avez-vous connu le forum ? De la même manière que Shiki, envie de RP et Nina qui a l'adresse d'Erasia en message perso sur msn.
- Quelle est la couleur du chat ? Oké par Kyarah
VOTRE PERSONNAGE
- Prénom :
Reito.
- Nom (optionnel) :
Kanzaki.
- Sexe :
Masculin.
- Âge :
20 ans.
- Pays d'origine :
Nalcia.
- Job de base :
Guerrier & Elémental.
(Vu que je fais un perso de Nalcia, selon l'annonce du portail, je commence avec 10pts au lieu de 5, et comme un job de niv1 fait 5pts...)
- Biographie, histoire du personnage :
Reito est originaire de Nalcia, et plus précisément de la très modeste petite ville d'Iriléa, non loin d'Alfen, dans les Collines du centre du pays. Ses parents, un guérisseur élémentaliste du vent nommé Allen et sa femme, Lyr, tenaient une modeste auberge en bordure extérieure de la ville, offrant toit et soins aux voyageurs. Reito naquit en plein hiver, alors qu'une violente tempête soufflait au-dehors de la maison. Il était le fils tant attendu par les deux jeunes parents, et il fut donc élevé avec amour et attention, loin du besoin. Jusqu'à ses quatre ans.
Une nouvelle nuit d'hiver, alors que les quelques clients de l'auberge familiale commençaient à sombrer dans les limbes du sommeil, la porte de l'établissement fut soudainement enfoncée, laissant la place à une petite dizaine d'hommes en armes qui investirent aussitôt le bâtiment, menaçant de leurs lames les deux aubergistes et les clients pris au dépourvus. Visiblement organisés et expérimentés, ils réunirent rapidement tous les enfants présents dans l'auberge et, cinq minutes plus tard, ils décampaient sans autre forme de procès. Reito, alors âgé de quatre ans tout juste, fut ainsi séparé de ses parents en même temps que les enfants de tous les clients de l'auberge. Sans un mot, sans même avoir eu le temps de comprendre ce qui se passait.
Il ne sut jamais ce qui était arrivé à ses parents, ce soir-là, après que les hommes en arme l'aient fait sortir de l'auberge. Ces hommes s'étaient avérés être des trafiquants d'enfants, voyageant à travers le monde pour les vendre comme esclave ou autres destins peu enviables. Il était impossible de savoir combien ils étaient : les enfants étaient toujours mis ensembles et gardés par trois ou quatre hommes, le reste de la bande restant à part. Ils restaient rarement plus de deux ou trois jours au même endroit, bougeant dès qu'ils avaient vendu ou volé suffisamment d'enfants à leur gout. De fait, Reito n'eut pas souvent l'occasion de se lier avec ses compagnons d'infortune : rares étaient ceux qui restaient aussi longtemps que lui avec la bande de trafiquants sans être vendus rapidement comme esclave à telle ou telle famille riche ou autre propriétaire peu scrupuleux. Il n'y avait que deux ou trois enfants, tous arrivés après lui, qui ne "trouvaient" pas de nouveaux propriétaires.
Il fut délivré de sa situation lamentable à l'âge de 8 ans, alors que le groupe de trafiquants et la demi-douzaine d'enfants qu'ils trimballaient traversaient les plaines du Mizuhan. Du moins Reito crut-il qu'il allait être délivré, lorsque ses geôliers virent le chercher en lui apprenant qu'il venait d'être acheté. Alors qu'il se levait pour aller à la rencontre de son nouveau destin, il eut un regard pour la fillette aux nattes d'un bleu sombre, qui l'avait attrapé par la manche. Elle avait un an de moins que lui et, depuis qu'elle avait été enlevée par le groupe de trafiquants, un an après lui, elle n'avait cessé d'être vendue à diverses personnes et de revenir inexplicablement au sein de la bande de bandits. "Désolé", dit Reito à la fillette, luttant pour garder en lui tout ce qu'il aurait voulu lui dire, "on dirait que c'est mon tour...".
Mais sa délivrance ne fut par ce qu'il croyait être. Certes, Reito ne s'attendait pas à obtenir la liberté, en étant vendu comme esclave, mais après quatre ans de détention, il pensait qu'être au service d'une famille ou d'un homme riche, même sans être bien traité, serait forcément moins pire que la vie avec la bande de trafiquants. Lourde fut sa désillusion, lorsqu'il s'avéra qu'il avait été acheté par un groupe de bandits de grands chemin, et que ces derniers lui firent savoir qu'ils allaient l'utiliser comme leurre ou appât pour faciliter leurs embuscades et autres truanderies. Dès lors, et pendant les deux années qui suivirent, il fut non seulement séquestré, mais également maltraité, et les rares fois où il pouvait voir la lumière du jour étaient les moments qu'il passait avec une lame sous la gorge, le bandit qui la tenait menaçant un groupe de voyageurs de l'égorger simplement si ils ne déposaient pas tous leurs biens sans faire d'histoire. Ou d'autres utilisations de sa personnes plus ou moins sordides mais toujours dans le même ordre d'idée. Ses nuits étaient hantées par des cauchemars interminables, qui le laissaient tremblant et couvert de sueur, marmonnant comme une litanie les noms de ses anciens camarades d'infortune.
Sa véritable délivrance ne survint que deux ans après avoir été acheté par le groupe de coupe-jarrets. Dans les yeux de mercure de Reito, l'étincelle de son âme était sur le point de s'éteindre, lorsqu'il fut placé au beau milieu d'une route, au milieu d'un bois au Nord-Est de la Forêt Enneigée, avec pour seule consigne de ne pas bouger. Consigne inutile, Reito n'avait de toutes façons même plus la force de volonté suffisante pour prononcer un mot... Mais lorsque la cible de l'embuscade tendue par les bandits, un chariot sensé transporter une livraison d'armes pour l'ordre de chevalerie d'Arkan, apparut devant le jeune garçon, une lueur d'espoir naquit en lui. Le convoi était gardé par plusieurs soldats en armure, et des pokeball étaient accrochées à leur ceintures. Peut-être qu'ils pouvaient battre les bandits ! Puis la raison, déprimante, revint en lui : les bandits avaient forcément prévu cette escorte, et ils étaient de toutes façons beaucoup plus nombreux.
Seulement, alors que le chariot se rapprochait de lui petit à petit, un semblant de raisonnement logique lui traversa l'esprit. Pourquoi était-il là ? Pour faire diversion. A quoi servait une diversion ? A prendre l'ennemi par surprise. Mais si les bandits avaient besoin de prendre l'ennemi par surprise, ça voulait dire que sans l'effet de surprise, il ne seraient pas avantagés...?
Reito avait du mal à réfléchir autant, il n'y était plus habitué, et ce fut plus le désespoir que n'importe quoi d'autre qui lui fit prendre sa décision. Qui le poussa à agir, impulsivement. Courant vers le convoi, il se mit à hurler :
- Attention ! C'est un piège, ne venez pas !!!
Une ou deux secondes plus tard, une flèche jaillie des buissons vint se planter dans son dos. Affaiblit par deux années de mauvais traitements, il fut instantanément tétanisé par la douleur qui lui traversa le corps, et sombra aussitôt dans l'inconscience.
Il se réveilla de son coma près de deux semaine plus tard, dans la grande maison (ou le petit château, du point de vue de Reito) du chevalier Sigfried d'Arkan. La première personne qu'il vit en ouvrant les yeux fut une jeune fille, visiblement plus jeune que lui, qui se présenta comme étant sa nouvelle soeur, Sharon. Abasourdi, Reito apprit alors que Sigfried, père de Sharon et Chevalier de Mizuhan, était à la tête du convoi d'armement que les bandits avaient attaqué, et que grâce à l'intervention de Reito, l'embuscade avait pu être déjouée et les bandits repoussés (et pour certains, capturés pour interrogatoire). Sigfried avait alors recueilli Reito à moitié mort, abattu dans le dos par une flèche, l'avait fait soigner et enfin avait décidé de l'adopter, en faisant son troisième enfant et l'aîné de la famille. En effet, outre Sharon, âgée de 7 ans, la maisonnée comptait également Léon, désormais le benjamin, âgé de 9 ans. Leur mère, Saiya, était également au service de Mizuhan en tant que Maître de Lames et Guerrière Elémentaliste de feu (étant née en Flamen).
Jamais Reito n'aurait pu espérer pareil miracle. Non seulement il avait bel et bien atterrit dans une famille riche (qui possédait de surcroit des quartiers de noblesse !), mais en plus il y était en tant que membre et non en tant qu'esclave ! Certes, en tant qu'enfant illégitime, il ne pouvait prétendre à la succession de la famille, qui irait à Léon, mais il n'en demandait de toutes façon pas tant. Le simple fait d'être libre était déjà un don des cieux.
Le premier présent que lui fit sa famille, pour fêter son entrée dans la maisonnée et son rétablissement (la flèche n'avait touché aucun point vital et s'était contentée de le traverser), fut une pokeball, qui avait servit peu de temps auparavant à capturer un Rinocorne, le pokemon emblématique de la famille Kanzaki. Reito fut également sidéré par la facilité avec laquelle la famille toute entière l'accepta parmi elle. Ce fut Saiya qui s'expliqua : sans son intervention, l'embuscade aurait fonctionné, et Sigfried en serait probablement mort. Sigfried avait donc une dette de vie envers Reito, et lorsqu'il avait entendu ce que les bandits capturés avaient à dire à son sujet, il s'était empresser de rendre la pareille au jeune garçon en l'acceptant dans la famille. Et si Sigfried décidait cela, alors le reste de la famille l'acceptait également, car ici, ce qui concernait un membre de la famille concernait également tous les autres.
C'est ainsi que Reito grandit en Mizuhan, apprit l'art du combat à l'épée et à la lance - toute la famille s'entraînant quotidiennement, même les deux plus jeunes -, les codes de chevalerie, l'honneur, la loyauté, l'amitié, et tellement d'autres valeurs que toutes les citer serait impossible. A l'âge de 19 ans, il était devenu un jeune homme grand et fort, à la volonté d'acier et aux manières dignes de sa nouvelle famille. A force d'entraînement, il était devenu capable d'affronter même son Rhinocorne sans reculer, et était parvint même finalement, à l'âge de 20 ans, à se servir du pouvoir élémentaire de vent qui sommeillait jusque là en lui. Ce fut à ce moment-là qu'il réalisa qu'il avait quelque chose d'important à faire. Quelque chose qui l'empêcherait d'être ce qu'il voulait être si il ne la faisait pas.
Lorsqu'il fit part à son père adoptif de son besoin de partir en voyage en Nalcia, il s'expliqua avec ces mots :
- Tôsan (=père), depuis que vous m'avez recueilli, je suis un membre de la famille Kanzaki de Mizuhan. Pourtant, je ne serais pas digne de ce nom si j'étais homme à oublier d'où je viens. Avant d'être Reito Kanzaki, j'ai été Reito Ikusahime, fils d'Allen et Lyr Ikusahime, et je leur ai été enlevé sans qu'un au-revoir ou un adieu ai été échangé. Il est possible que mes premiers parents soient toujours en vie, auquel je me dois, en tant que leur fils, d'aller les trouver.
- Quelle est exactement la raison pour laquelle tu vas aller les voir ?demanda Sigfried, le regard braqué dans celui de son fils aîné.
- Ils sont ceux qui m'ont donné la vie. Je me dois de leur montrer ma gratitude pour cela, et la moindre des choses est de leur faire savoir que le fils qui leur a été enlevé voilà plus de dix ans est en vie et bien portant. Père, serais-je un homme et pourrais-je avancer en tant que tel, si je me dérobais à ce devoir ? Cela n'irait-il pas à l'encontre des valeur de la famille Kanzaki que de laisser ces personnes dans l'ignorance et le doute plus longtemps ?
Sigfried, son éternel regard dur ne lâchant pas Reito, avait tenu le silence pendant quelques secondes, avant que sa voix vibrante ne résonne à nouveau entre les murs du hall de la grande maison Kanzaki.
- Tu parles bien, Reito. Jamais je n'ai regretté de t'avoir pris pour fils, mais jamais encore je n'avais été aussi fier que de tels mots sortent de ta bouche. Soit, je vais faire venir de quoi t'équiper pour ton voyage. Y a-t-il quelque chose dont tu auras besoin en particulier ?
- Tant que Namida et Kaimetsu sont à mes côtés, je ne crains rien en chemin. Je me débrouillerais en chemin avec mes propres fonds, votre autorisation est déjà un présent de grande valeur. Je saurais vous en remercier dignement lorsque l'occasion se présentera.
- Nul besoin de me remercier pour cela, il eu été inacceptable pour un chevalier que de te refuser cette requête. De même, en gage de ma gratitude envers la famille Ikusahime, je te laisse tout pouvoir, au nom de la famille Kanzaki, pour t'assurer que tes parents légitimes ne manquent de rien. Si cela est nécessaire, ils peuvent même venir vivre ici avec nous : ils sont de ta famille, tu es de notre famille, ils sont donc également de notre famille. Libre à toi de leur offrir ce que tu veux.
- Tôsan ! c'est trop, je ne puis accepter ! S'exclama Reito.
- Ce n'est point un présent que je te fais, Reito, c'est le pouvoir qui te revient en tant que fils de la famille Kanzaki. Tu n'es certes pas l'héritier légitime de la famille, mais tu n'en es pas moins l'aîné. Comprends-tu cela ?
- Oui, Père. Merci infiniment. Je partiras demain à l'aube.
- Puisse-tu faire bon voyage, et en revenir grandi.
- N'ayez crainte, je ferais honneur au nom des Kanzaki.
Ainsi, le lendemain, aux première lueurs de l'aube, Reito quitta-t-il le petit château de la famille Kanzaki, chevauchant son Rinocorne Kaimetsu et sa lance Namida fixée dans le dos de son armure personnelle. Il avait beaucoup de chemin à faire avant même d'arriver en Nalcia...
Une nouvelle nuit d'hiver, alors que les quelques clients de l'auberge familiale commençaient à sombrer dans les limbes du sommeil, la porte de l'établissement fut soudainement enfoncée, laissant la place à une petite dizaine d'hommes en armes qui investirent aussitôt le bâtiment, menaçant de leurs lames les deux aubergistes et les clients pris au dépourvus. Visiblement organisés et expérimentés, ils réunirent rapidement tous les enfants présents dans l'auberge et, cinq minutes plus tard, ils décampaient sans autre forme de procès. Reito, alors âgé de quatre ans tout juste, fut ainsi séparé de ses parents en même temps que les enfants de tous les clients de l'auberge. Sans un mot, sans même avoir eu le temps de comprendre ce qui se passait.
Il ne sut jamais ce qui était arrivé à ses parents, ce soir-là, après que les hommes en arme l'aient fait sortir de l'auberge. Ces hommes s'étaient avérés être des trafiquants d'enfants, voyageant à travers le monde pour les vendre comme esclave ou autres destins peu enviables. Il était impossible de savoir combien ils étaient : les enfants étaient toujours mis ensembles et gardés par trois ou quatre hommes, le reste de la bande restant à part. Ils restaient rarement plus de deux ou trois jours au même endroit, bougeant dès qu'ils avaient vendu ou volé suffisamment d'enfants à leur gout. De fait, Reito n'eut pas souvent l'occasion de se lier avec ses compagnons d'infortune : rares étaient ceux qui restaient aussi longtemps que lui avec la bande de trafiquants sans être vendus rapidement comme esclave à telle ou telle famille riche ou autre propriétaire peu scrupuleux. Il n'y avait que deux ou trois enfants, tous arrivés après lui, qui ne "trouvaient" pas de nouveaux propriétaires.
Il fut délivré de sa situation lamentable à l'âge de 8 ans, alors que le groupe de trafiquants et la demi-douzaine d'enfants qu'ils trimballaient traversaient les plaines du Mizuhan. Du moins Reito crut-il qu'il allait être délivré, lorsque ses geôliers virent le chercher en lui apprenant qu'il venait d'être acheté. Alors qu'il se levait pour aller à la rencontre de son nouveau destin, il eut un regard pour la fillette aux nattes d'un bleu sombre, qui l'avait attrapé par la manche. Elle avait un an de moins que lui et, depuis qu'elle avait été enlevée par le groupe de trafiquants, un an après lui, elle n'avait cessé d'être vendue à diverses personnes et de revenir inexplicablement au sein de la bande de bandits. "Désolé", dit Reito à la fillette, luttant pour garder en lui tout ce qu'il aurait voulu lui dire, "on dirait que c'est mon tour...".
Mais sa délivrance ne fut par ce qu'il croyait être. Certes, Reito ne s'attendait pas à obtenir la liberté, en étant vendu comme esclave, mais après quatre ans de détention, il pensait qu'être au service d'une famille ou d'un homme riche, même sans être bien traité, serait forcément moins pire que la vie avec la bande de trafiquants. Lourde fut sa désillusion, lorsqu'il s'avéra qu'il avait été acheté par un groupe de bandits de grands chemin, et que ces derniers lui firent savoir qu'ils allaient l'utiliser comme leurre ou appât pour faciliter leurs embuscades et autres truanderies. Dès lors, et pendant les deux années qui suivirent, il fut non seulement séquestré, mais également maltraité, et les rares fois où il pouvait voir la lumière du jour étaient les moments qu'il passait avec une lame sous la gorge, le bandit qui la tenait menaçant un groupe de voyageurs de l'égorger simplement si ils ne déposaient pas tous leurs biens sans faire d'histoire. Ou d'autres utilisations de sa personnes plus ou moins sordides mais toujours dans le même ordre d'idée. Ses nuits étaient hantées par des cauchemars interminables, qui le laissaient tremblant et couvert de sueur, marmonnant comme une litanie les noms de ses anciens camarades d'infortune.
Sa véritable délivrance ne survint que deux ans après avoir été acheté par le groupe de coupe-jarrets. Dans les yeux de mercure de Reito, l'étincelle de son âme était sur le point de s'éteindre, lorsqu'il fut placé au beau milieu d'une route, au milieu d'un bois au Nord-Est de la Forêt Enneigée, avec pour seule consigne de ne pas bouger. Consigne inutile, Reito n'avait de toutes façons même plus la force de volonté suffisante pour prononcer un mot... Mais lorsque la cible de l'embuscade tendue par les bandits, un chariot sensé transporter une livraison d'armes pour l'ordre de chevalerie d'Arkan, apparut devant le jeune garçon, une lueur d'espoir naquit en lui. Le convoi était gardé par plusieurs soldats en armure, et des pokeball étaient accrochées à leur ceintures. Peut-être qu'ils pouvaient battre les bandits ! Puis la raison, déprimante, revint en lui : les bandits avaient forcément prévu cette escorte, et ils étaient de toutes façons beaucoup plus nombreux.
Seulement, alors que le chariot se rapprochait de lui petit à petit, un semblant de raisonnement logique lui traversa l'esprit. Pourquoi était-il là ? Pour faire diversion. A quoi servait une diversion ? A prendre l'ennemi par surprise. Mais si les bandits avaient besoin de prendre l'ennemi par surprise, ça voulait dire que sans l'effet de surprise, il ne seraient pas avantagés...?
Reito avait du mal à réfléchir autant, il n'y était plus habitué, et ce fut plus le désespoir que n'importe quoi d'autre qui lui fit prendre sa décision. Qui le poussa à agir, impulsivement. Courant vers le convoi, il se mit à hurler :
- Attention ! C'est un piège, ne venez pas !!!
Une ou deux secondes plus tard, une flèche jaillie des buissons vint se planter dans son dos. Affaiblit par deux années de mauvais traitements, il fut instantanément tétanisé par la douleur qui lui traversa le corps, et sombra aussitôt dans l'inconscience.
Il se réveilla de son coma près de deux semaine plus tard, dans la grande maison (ou le petit château, du point de vue de Reito) du chevalier Sigfried d'Arkan. La première personne qu'il vit en ouvrant les yeux fut une jeune fille, visiblement plus jeune que lui, qui se présenta comme étant sa nouvelle soeur, Sharon. Abasourdi, Reito apprit alors que Sigfried, père de Sharon et Chevalier de Mizuhan, était à la tête du convoi d'armement que les bandits avaient attaqué, et que grâce à l'intervention de Reito, l'embuscade avait pu être déjouée et les bandits repoussés (et pour certains, capturés pour interrogatoire). Sigfried avait alors recueilli Reito à moitié mort, abattu dans le dos par une flèche, l'avait fait soigner et enfin avait décidé de l'adopter, en faisant son troisième enfant et l'aîné de la famille. En effet, outre Sharon, âgée de 7 ans, la maisonnée comptait également Léon, désormais le benjamin, âgé de 9 ans. Leur mère, Saiya, était également au service de Mizuhan en tant que Maître de Lames et Guerrière Elémentaliste de feu (étant née en Flamen).
Jamais Reito n'aurait pu espérer pareil miracle. Non seulement il avait bel et bien atterrit dans une famille riche (qui possédait de surcroit des quartiers de noblesse !), mais en plus il y était en tant que membre et non en tant qu'esclave ! Certes, en tant qu'enfant illégitime, il ne pouvait prétendre à la succession de la famille, qui irait à Léon, mais il n'en demandait de toutes façon pas tant. Le simple fait d'être libre était déjà un don des cieux.
Le premier présent que lui fit sa famille, pour fêter son entrée dans la maisonnée et son rétablissement (la flèche n'avait touché aucun point vital et s'était contentée de le traverser), fut une pokeball, qui avait servit peu de temps auparavant à capturer un Rinocorne, le pokemon emblématique de la famille Kanzaki. Reito fut également sidéré par la facilité avec laquelle la famille toute entière l'accepta parmi elle. Ce fut Saiya qui s'expliqua : sans son intervention, l'embuscade aurait fonctionné, et Sigfried en serait probablement mort. Sigfried avait donc une dette de vie envers Reito, et lorsqu'il avait entendu ce que les bandits capturés avaient à dire à son sujet, il s'était empresser de rendre la pareille au jeune garçon en l'acceptant dans la famille. Et si Sigfried décidait cela, alors le reste de la famille l'acceptait également, car ici, ce qui concernait un membre de la famille concernait également tous les autres.
C'est ainsi que Reito grandit en Mizuhan, apprit l'art du combat à l'épée et à la lance - toute la famille s'entraînant quotidiennement, même les deux plus jeunes -, les codes de chevalerie, l'honneur, la loyauté, l'amitié, et tellement d'autres valeurs que toutes les citer serait impossible. A l'âge de 19 ans, il était devenu un jeune homme grand et fort, à la volonté d'acier et aux manières dignes de sa nouvelle famille. A force d'entraînement, il était devenu capable d'affronter même son Rhinocorne sans reculer, et était parvint même finalement, à l'âge de 20 ans, à se servir du pouvoir élémentaire de vent qui sommeillait jusque là en lui. Ce fut à ce moment-là qu'il réalisa qu'il avait quelque chose d'important à faire. Quelque chose qui l'empêcherait d'être ce qu'il voulait être si il ne la faisait pas.
Lorsqu'il fit part à son père adoptif de son besoin de partir en voyage en Nalcia, il s'expliqua avec ces mots :
- Tôsan (=père), depuis que vous m'avez recueilli, je suis un membre de la famille Kanzaki de Mizuhan. Pourtant, je ne serais pas digne de ce nom si j'étais homme à oublier d'où je viens. Avant d'être Reito Kanzaki, j'ai été Reito Ikusahime, fils d'Allen et Lyr Ikusahime, et je leur ai été enlevé sans qu'un au-revoir ou un adieu ai été échangé. Il est possible que mes premiers parents soient toujours en vie, auquel je me dois, en tant que leur fils, d'aller les trouver.
- Quelle est exactement la raison pour laquelle tu vas aller les voir ?demanda Sigfried, le regard braqué dans celui de son fils aîné.
- Ils sont ceux qui m'ont donné la vie. Je me dois de leur montrer ma gratitude pour cela, et la moindre des choses est de leur faire savoir que le fils qui leur a été enlevé voilà plus de dix ans est en vie et bien portant. Père, serais-je un homme et pourrais-je avancer en tant que tel, si je me dérobais à ce devoir ? Cela n'irait-il pas à l'encontre des valeur de la famille Kanzaki que de laisser ces personnes dans l'ignorance et le doute plus longtemps ?
Sigfried, son éternel regard dur ne lâchant pas Reito, avait tenu le silence pendant quelques secondes, avant que sa voix vibrante ne résonne à nouveau entre les murs du hall de la grande maison Kanzaki.
- Tu parles bien, Reito. Jamais je n'ai regretté de t'avoir pris pour fils, mais jamais encore je n'avais été aussi fier que de tels mots sortent de ta bouche. Soit, je vais faire venir de quoi t'équiper pour ton voyage. Y a-t-il quelque chose dont tu auras besoin en particulier ?
- Tant que Namida et Kaimetsu sont à mes côtés, je ne crains rien en chemin. Je me débrouillerais en chemin avec mes propres fonds, votre autorisation est déjà un présent de grande valeur. Je saurais vous en remercier dignement lorsque l'occasion se présentera.
- Nul besoin de me remercier pour cela, il eu été inacceptable pour un chevalier que de te refuser cette requête. De même, en gage de ma gratitude envers la famille Ikusahime, je te laisse tout pouvoir, au nom de la famille Kanzaki, pour t'assurer que tes parents légitimes ne manquent de rien. Si cela est nécessaire, ils peuvent même venir vivre ici avec nous : ils sont de ta famille, tu es de notre famille, ils sont donc également de notre famille. Libre à toi de leur offrir ce que tu veux.
- Tôsan ! c'est trop, je ne puis accepter ! S'exclama Reito.
- Ce n'est point un présent que je te fais, Reito, c'est le pouvoir qui te revient en tant que fils de la famille Kanzaki. Tu n'es certes pas l'héritier légitime de la famille, mais tu n'en es pas moins l'aîné. Comprends-tu cela ?
- Oui, Père. Merci infiniment. Je partiras demain à l'aube.
- Puisse-tu faire bon voyage, et en revenir grandi.
- N'ayez crainte, je ferais honneur au nom des Kanzaki.
Ainsi, le lendemain, aux première lueurs de l'aube, Reito quitta-t-il le petit château de la famille Kanzaki, chevauchant son Rinocorne Kaimetsu et sa lance Namida fixée dans le dos de son armure personnelle. Il avait beaucoup de chemin à faire avant même d'arriver en Nalcia...
- Caractère :
L'on pourrait presque intégralement résumer le caractère de Reito dans le seul mot "chevaleresque".
Droit et digne, il est extrêmement loyal envers qui gagne sa confiance, et à l'inverse, son courroux est inébranlable envers les lâches. Loin d'être impétueux, cependant, il est d'un naturel extrêmement posé et observateur, et pèse toujours le pour et le contre de chaque décision avant d'agir. Il est également doté d'un sens de la psychologie inçoupsonnablement aiguisé.
Très généreux, Reito offre son aide à chaque dois qu'il le peut, pourvus de surcroit d'un sens de la justice et du devoir très développé, et il s'investit à fond dans tout ce qu'il entreprend. Pas question de faire les choses à moité ! Ce qui a parfois pour effet de l'amener à se mêler de ce qui ne le regarde pas...
Bien qu'il s'entraîne au combat tous les jours depuis des années, il préfère en général tenter de résoudre un problème par les mots, et ne sort son arme que lorsqu'il n'a plus d'autres choix. Galant et serviable, il est rare de le voir de mauvaise humeur ou colérique, d'autant qu'il est généralement celui à qui l'on confie ses problèmes plutôt que l'inverse : il dégage en effet un petit quelque chose d'indéfinissable qui a tendance à mettre en confiance. Peut-être sa silhouette forte mais décontractée ou sa façon de parler d'une voix tranquille et étonnamment douce.
Dans l'ensemble, il est le type de personnage sur lequel on peut à peu près toujours compter, et qui n'hésitera pas à tout faire pour ceux qu'il aime.
- Description physique :
Reito est quelqu'un d'assez grande stature, mesurant 1m87 pour 76Kg. Ses cheveux gris-noirs, entre courts et mi-longs, sont si légers qu'ils ont tendance à s'éparpiller au moindre courant d'air, et encadrent des yeux d'un gris acier, qui semble presque liquide. Son visage à la mine généralement ouverte est souvent orné d'un petit sourire, surmontant une mâchoire bien dessinée et un menton volontaire. Ses larges épaules, un peu carrées, portent sans problème une armure lourde, mais à part ça, Reito est bien musclé sans pour autant tourner au Terminator (xD). Il a tout de même une relativement forte carrure, qui contraste avec ses manières et ses gestes tranquilles et calculés, presque doux.
Il s'habille généralement de vêtement de bonne qualité, mais de coupe sobre, il ne cherche pas dans le clinquant. Privilégiant les teintes sombres, il aime pouvoir marcher simplement dans la rue sans attirer tous les regards. Chose déjà bien difficile lorsqu'on fait 1m90, et l'armure du jeune homme ne facilite pas non plus la tâche : constituée d'un plastron renforcé de mailles doubles, d'épaulières, d'une tassette, de jambières et de gantelets hauts, Reito la laisse le plus souvent dans un grand sac, attaché sur le dos de Kaimetsu, son Rinocorne. Il ne la mets que rarement, lorsqu'il sait qu'il va en avoir besoin. Il faut dire que s'équiper seul d'une armure complète, c'est long et TRÈS chiant.
- Particularités :
Namida, lance. Longueur : 2m de long environ. Poids : 5Kg environ.
- Spoiler:
- Futur envisagé (job supérieur visé) :
==> Maître des lames (priorité n°1)
==> Guerrier Élémentaire (priorité N°2)
- Premier Pokémon (optionnel) :
Kaimetsu (Rhinocorne).
- Image ou dessin (optionnel) :
- Spoiler:
- Autres (détails ne figurant pas au dessus) :
- La famille Kanzaki : Sigfried, Saiya, Sharon, Léon.
- Spoiler:
- Statistiques globales de Reito : combattant relativement équilibré et polyvalent. Graphique n'incluant pas les capacités magiques (mises à jour qui viendra lorsque Reito se servira de ses capacités élémentales en combat).
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Re: Présentation -- Kanzaki Reito --
par Ninj Dim 27 Sep 2009 - 12:07
Bienvenue 
en voila un qui n'a pas eu de chance dans son enfance ^^
Je te valide tu peux commencer à jouer
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Re: Présentation -- Kanzaki Reito --
par Invité Dim 27 Sep 2009 - 12:59
Atcha ! Voilà que est aussi rapide que direct ! xD
Et bien, merci \o/
Et bien, merci \o/
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Re: Présentation -- Kanzaki Reito --
par Ishizu Yggdrasil Dim 27 Sep 2009 - 20:30
Dis moi pas que Nina à osé te passer cette image, on c'était mis d'accord sur les armes à que l'on aurait chacun XD
Bah OSEF
Sinon bienvenu parmi nous ^^
Au plaisir de te voir rp ^^
Bah OSEF
Sinon bienvenu parmi nous ^^
Au plaisir de te voir rp ^^
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Re: Présentation -- Kanzaki Reito --
par Nina Wang Lun 28 Sep 2009 - 20:22
J'ai rien fait !!! J'avais pas d'internet pendant trois jours xD
Et celle-là c'pas grave, tant que c'est pas "mes" armes je dis rien xD
Sinon re-bienvenue, contente que l'ambiance du fofo te plaise =D
Et celle-là c'pas grave, tant que c'est pas "mes" armes je dis rien xD
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Re: Présentation -- Kanzaki Reito --
par Invité Mer 30 Sep 2009 - 17:53
C'est quoi cette histoire d'arme et d'images ?
L'image du perso, c'est du Deviant Art, j'ai déjà utilsé cette image pour d'anciens persos depuis un moment (même si, comme vous pouvez le voir par rapport à la full, l'avatar est plus travaillé, vive toshop ! xD).
L'arme, c'est du Anima, j'ai un dossier avec les sets et des kits d'armes à la pelle, c'est pas le choix qui manque. Si tu veux voilà l'image d'origine de la lance, dans son kit. Y en a peut-être une autre qui te plaira ? ^^
https://i.servimg.com/u/f84/11/14/25/85/spears10.jpg
Désolé quand même si celle qui correspondait à mon idée t'en a volé une, j'étais pas du tout au courant, et Nina a rien fait ! ^^'
Elle était même pas au courant que je faisais un deuxième perso, en fait...
L'image du perso, c'est du Deviant Art, j'ai déjà utilsé cette image pour d'anciens persos depuis un moment (même si, comme vous pouvez le voir par rapport à la full, l'avatar est plus travaillé, vive toshop ! xD).
L'arme, c'est du Anima, j'ai un dossier avec les sets et des kits d'armes à la pelle, c'est pas le choix qui manque. Si tu veux voilà l'image d'origine de la lance, dans son kit. Y en a peut-être une autre qui te plaira ? ^^
https://i.servimg.com/u/f84/11/14/25/85/spears10.jpg
Désolé quand même si celle qui correspondait à mon idée t'en a volé une, j'étais pas du tout au courant, et Nina a rien fait ! ^^'
Elle était même pas au courant que je faisais un deuxième perso, en fait...
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Re: Présentation -- Kanzaki Reito --
par Ishizu Yggdrasil Mer 30 Sep 2009 - 18:44
Nan mais XD
Je plaisantais, et à vrai dire, tu n'est pas le seul à avoir trouver ces images XD
Non c'était juste que je croyais que y avait que Nina et moi %)
C'tout XD
Je plaisantais, et à vrai dire, tu n'est pas le seul à avoir trouver ces images XD
Non c'était juste que je croyais que y avait que Nina et moi %)
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Re: Présentation -- Kanzaki Reito --
par Invité Mer 30 Sep 2009 - 19:28
Bah si ça peut te donenr une idée, mon dossier d'images nommé "Armes" compte 137 images, le plus souvent des sets ou des kits. Donc au total j'dois avoir dans les 300 ou 400 images d'arme...
En fait, mon dossier "mes images" fais 2,6 Go, et ça augmente tous les jours xD
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