[ Clos ] Rêve et Froideur Brillante ... [Libre]

[Invité]

Je suis là, assise à contempler les astres un par un, à dessiner virtuellement les constellations qu’ils représentent. Mon œil à peine habitué à l’obscurité et voilà que se découvrent à moi les objets célestes les plus facilement repérables tels que les amas globulaires, ces concentrations d’étoiles peu ou prou scintillante qui forment des taches laiteuses, ou bien encore ces quelques nébuleuses, là bas, sur l’horizon …
Mon Dieu, que la sombre immensité ici présente m’engloutisse toute entière si je dis que je n’ai jamais rêvé de les approcher. Sommes-nous donc si petits ? Si … rien … ? Les questions sont si nombreuses qu’elle m’étourdissent. C’est d’ailleurs à se demander si mon esprit n’est pas en train de dérailler. Pourquoi ? Parce qu’à cette seconde même, une lueur blanche se matérialisa devant mes yeux. C’était pâle, translucide, mais bien plus concret qu’un simple nuage. De cette lueur émanait un son cristallin et léger que jamais je n’avais entendu auparavant et qui ne cessait de me répéter :

« Ne sens-tu pas l’attirance causée par l’Astre du Feu qui t’appel … ? »

. :.

• Subtilement, je m’éveillai du doux rêve qui venait de troubler le profond sommeil dans lequel j’avais été plongée, peut-être quelques minutes ou bien quelques heures auparavant. Je reconsidérai cette phrase futile, que cette voix à la fois glaciale et fragile m’avait répété tout juste avant que je ne m’éveille sans pour autant en interpréter le sens ; après quelques tentatives qui se conclurent toutes par des échecs, je constatai alors non sans déception que plus j’essayait de trouver une signification à cette phrase, plus mon esprit s’embrouillait dans un chaos qui me laissait perplexe, épuisée.
  
  Une fois sortie de mes songes, je m’aperçu avec une certaine amertume que mes muscles me faisaient mal, et que le bout de chacune des extrémités de mes membres étaient gelés, et ce malgré les nombreux vêts en laine que j’avais enfilé le matin même, lorsque j’étais partie de la cité d’Arkan. Au fur et à mesure que je progressai vers le Sud à une allure plus que raisonnable, la fraîcheur s’était fait plus clémente, laissant place à une température beaucoup moins excessive pour le Pays des Glaces. Malgré cela, il faisait encore assez froid pour réussir à gelé les différentes parties de ma frêle silhouette qui, plus jeune, avait été habituée à de meilleurs conditions climatiques.
  
  En chemin, je me souvint d’avoir aperçu de nombreux spécimens Pokémons tous plus extraordinaires les uns que les autres. Ce fut d’ailleurs un vrai bonheur de pouvoir les observer gambader dans la poudreuse qui se collait à leurs délicates petites pattes sans pour autant les frigorifier sur place, les transformant ainsi en une espèce de glaçon vivant. C’était l’état dans lequel je me trouvais à présent, bien que cela ne fut pas de mon plein gré. En effet, le meilleur nom commun que l’on aurait pu trouver pour me qualifier à cet instant même était sans nul doute ce terme là : Glaçon Vivant.
  
  Soulevant avec un mal fou mes deux avants-bras afin de placer mes mains à hauteur de mes narines, j’inspirai une grande bouffée d’oxygène que je faisais chauffer dans mes poumons afin de l’expirer sous forme de vapeur chaude. Cette action bien que fébrile en vue du blizzard qui soufflait dans la forêt réussit à décongeler une petite partie de mon corps. Retrouvant un peu de la force qui avait été mienne avant que je ne fonce tête baissée dans cette tempête, je me mit à creuser un trou dans la neige assez profond et large pour contenir mon corps et me protéger de cet assassin qu’était le vent, comme on me l’avait si bien appris quelques années auparavant.
  
  Un fois cette action effectuée, j’observai en pivotant délicatement ma tête frigorifiée les alentours afin de trouver une quelconque source de bois mort, mais le blizzard et la neige m’empêchaient de discerner quoi que ce soit à plus d’un mètre devant moi. Epuisée, désespérée, je me glissai alors dans mon « terrier » de fortune et me roulai en boule en m’emmitouflant dans mes vêtements de laine, ce qui n’eut aucun effet particulier, ou du moins, je ne perçus pas la différence.
  
  Mes yeux me piquaient, mes mains me brûlaient et mes muscles frigorifiés me faisaient souffrir comme jamais auparavant. A présent, je n’espérai qu’une chose, une seule malheureuse petite chose : que le blizzard s’arrête, car ma vie ne dépendait que du bon vouloir de mère nature … J’attendis donc que la tempête cesse en m’endormant de fatigue et d’épuisement sans même savoir si un jour, je me réveillerai.
  

[Ishizu Yggdrasil]

*'Il fait froid'
... (Quoi ?)
'j'ai froid, même très froid'
... (Pourquoi ?)
'Je n'ai pas prévu qu'il y aurait une aussi grande différence de température entre Mizuhan et Flamen'
...(Ah bon ?)
'Je me sens mal mais il faut que j'avance'
...(Mais...)
'Je me dois de réussir'*

Une ombre noire avançait dans la neige blanche et immaculé, seule, solitaire à première vue, elle avançait avec un coté déterminé, ses pas s'enfonçait dans cette substance blanche qui ressemblait à de la poudre ou de la poussière de cristal, mais elle était bien plus froide, si vous attrapiez un de ses flocons en plain vol il venait à fondre presque instantanément, laissant juste une petite goutte sur votre gant en cuir noir, mais alors comment cette matière qu'est la neige peut s'amasser sur le sol, si elle se liquéfie dans vos mains et pas sur le sol, ni même vos épaules, ce genre de phénomènes lui était inconnue, l'adolescent avait mit sa capuche pour ne pas en recevoir sur la tête mais ses mèches de cheveux n'en restait pas moins glacées, son corps ressentait le froid comme une morsure, mais cela ne lui retirait pas son sourire, même si la neige avait des inconvénients, elle avait l'avantage d'être belle, même si la vie avait l'air de mourir à ses cotés, ou plutôt d'hiberner, mais sa ne manquait pas pourtant de mouvements et d'êtres vivant, c'était juste que les créatures environnantes était plus méfiante.

Ses pas s'enfonçait de plus en plus, la matière blanche était déjà à ses genoux, il ne pouvait plus qu'avancer que très lentement, mais il ne renoncerait pas, ainsi il parcourut quelques mètres seulement pour déjà cinq minutes.
Continuant à braver le blizzard, à repousser les trombes de neige, à se tenir face aux bourrasques, ce n'était pas sa qui allait le faire plier, sa volonté était de fer et même si les conditions paraissait extrême elle n'en était pas pour autant infranchissable, quelques formes furtives passaient de sapin en sapin, ces derniers était en sur poids avec celui de la poudreuse, ils allaient craquer à un moment ou à un autre, on ne pouvait voir le ciel, obstrué par des nuages gris qui laissaient derrière eux leur pluie de flocon, toute les extrémités du garçon souffrait de douleur par le froid mais il ne pouvait rien y faire, tout ce qu'il arrivait à faire c'était avancer, aucune solution ne s'offrait à lui, Treshan ne voudrait en aucun cas essayer de faire chauffer l'environnement autour de lui, il serait bien trop peureux du silence et des quelques bruit presque imperceptibles, et puis pourquoi ne pas lui faire profiter de cette magnifique étendue de neige, il serait sûrement heureux de pouvoir vagabonder, enfin le dresseur prit la décision de faire sortir son pokémon de sa pokéball, au moins cela lui ferait de la compagnie.

Un petit bruit d'ouverture résonna et le pokémon apparut, d'un instant à l'autre il se mit à grelotter, il s'approcha lentement de son dresseur et se colla à lui, puis grimpa dans la main ouverte de celui si, il essaya de rentrer dans le pull de son maître, avec un peu de mal malgré sa petite taille, puis il passa la tête à travers le col, en faite l'idée n'était pas mauvaise, la chaleur du petit Héricendre réchauffait lentement Ishizu, qui, soudainement, parut revigoré et repartit de plus belle, voila qu'ils continuèrent à marcher ainsi, le dresseur caressant la tête de son pokémon pour lui témoigner son affection.

En s'approchant de plus en plus du centre de la forêt les deux compères remarquèrent un trou dans une butte de neige, était-ce un terrier, un abri contre le blizzard, ou même un trou naturel, qu’allaient-ils y trouvaient ?

[Invité]

[Désolée pas trop d'inspiration et c'est très mal écrit =S]

Soupir d’éternité, pâle rose sur neige blanche qui se liquéfie à chacun de mes pas.
Petit flocon de neige insignifiant emporté par le blizzard tonitruant, torturé, brisé, tourmenté.
Ce sont ses mots qui me qualifient aujourd’hui.
Car je chemine pieds nus dans la neige, dans le froid, sans que la température de mon corps ne pusse le réchauffer lui-même.
Je ne suis rien, rien qu’un minuscule flocon de neige emporté par le vent.
Et pour cause, ce dernier est bien plus puissant.
Je me souviens des paroles de ma mère adoptive qui m’a élevée comme sa propre fille.
Elle me répétait sans cesse cela :

« Est-ce que nous voyons la cent millième partie de ce qui existe ? Tient, voici le vent, qui est la plus grande force de la nature, qui renverse les hommes, qui abat les édifices, déracine les arbres, soulève la mer en montagnes d’eau, détruit les falaises et jette aux brisants les grands navires, le vent qui tue, qui siffle, qui gémit, qui mugit – l’as-tu vu, et peux-tu le voir ?
Il existe, pourtant. »

Elle n’avait que trop raison, et je n’avais que trop tort de ne pas la croire. Car la plus puissante de mes flammes devenait blafarde devant cet élément qu’était le vent …

« Ô petit flocon de neige … ne meurt pas … »

. :.

• Cette voix, toujours cette voix. Et ce froid intense qui envahissait toutes les pores de ma peau ; il était tellement présent en moi que je n’arrivais plus à soulever mes paupières : elles étaient comme gelées. Je me doutais que je devais avoir une mine déconfite, le teint bleu, et que mon corps tout entier était recouvert d’une fine pellicule de neige, comme pour m’encourager à abandonner le défi que je m’étais lancer, celui de retrouver mon frère, qui gouvernait à cette heure-ci sur le royaume du Feu.
  
  Pourtant, j’avais conscience que je n’étais pas seule. Je sentais une présence, ou plutôt deux, là, à quelques mètres seulement de mon abri de fortune. J’étais certaine qu’ils l’avaient remarqués, ou du moins l’espérais-je, car si personne ne me venait en aide, la mort m’enlacerait de son étreinte putride et m’emporterait au plus profond des abysses, comme elle avait emporté ma mère adoptive quelques semaines plus tôt. Ma force m’avait quitté pour de bon ; je n’arrivais plus à effectuer ne serait-ce qu’un seule petit mouvement. La Vie me quittait comme elle quitte un jour chaque être de ce monde.
  
  « Ici … »
  
  Je ne sais où je sus trouver la force d’ouvrir la bouche et de murmurer ce son quasi inaudible, recouvert par le bruit intense du blizzard qui soufflait comme un vieillard asthmatique. Tout ce que j’espérais à ce moment là, c’était que cet individu, tout près de moi m’est entendu.
  

[Ishizu Yggdrasil]

*'Il fait froid, les flocons commencent à faire un peu plus mal'
...
'J'ai entendu un bruit'
...
'En faite, je n'en suis pas trop sur'
...
'Ce doit être le blizzard'*

Le jeune garçon allait passer son chemin, le blizzard devenait de plus en plus fort à chaque fois qu'il s'approchait, comme si la tempête voulait repousser les événements, et pourtant il n'y avait que quelques mètres à faire.
Il prit soudainement l'envie à Treshan de tâter la neige, de découvrir l'inconnu, il sortit du pull de son dresseur et atterrit tout en souplesse dans la poudreuse, il s'approcha lentement de la butte blanche, laissant derrière lui des petites traces de pas à peine visible, Ishizu avait renoncé mais son Pokémon non, pour une fois qu'il n'avait pas peur, il le suivrait, c'était déjà un pas vers son assurance et sa détermination, les Typhlosions sont réputés pour être impitoyables, Treshan devra grandir en conséquence de ce coté la.

Bientôt le petit Héricendre vint à passer l'entrer de l'abri, Ishizu arriva une dizaine de seconde après, un bras, pars devant les yeux pour ne pas obliger à les fermer à cause des flocons, sa capuche venait de se retourner par le vent, son long manteau claquait dans tout les sens, la sacoche étant se balancée lentement, plus que quelque pas, les derniers sont toujours les plus difficile, voila qu'il venait d'arriver prêt d'un tronc de conifères, les branches autour avait craqué, il y à, peu sous le poids de la neige et de la glace, en plus du vent violent, mais l'adolescent ne s'intéressa pas à cela, il était beaucoup plus occupé à regarder une fille, lové dans un petit trou fait dans la neige ressemblant à un terrier, elle avait l'air congelé, et pourtant en la regardant bien on pouvait toujours voir la flamme de son corps s'animer, mais elle était faible, elle allait tombé dans les vapes.

Il fouilla dans sa sacoche, une couverture, ni trop fine ni trop épaisse, vint à tomber sous sa main, il délogea la petite fille, enfin petite, assez grande pour son âge, il lui en donnait déjà plus de 11, mais au lieu de penser à ça il devait la réchauffer, il l'entoura dans la couverture, le mieux possible, formant ainsi un petit cocon assez douillet, il arracha quelque branches d'arbres déjà mortes et les rassembla en un petit tas de bois, chercha des épines de pins pour faciliter l'allumage d'un feu, il chercha des pierres aux alentours mais la neige cachait tout, tant pis, il devrait rester éveillé pour ne pas qu'il ne s'étendent et brûle la forêt, encore faudrait-il qu'il réussisse à l'allumer, il chercha encore dans sa sacoche, sortit des allumettes et en craqua quelques une, mais à peine s'allumait-elle, qu'elles venaient à mourir, comme ce que deviendrait cette fille s'il ne faisait rien, cherchant encore et toujours il sentit une petite pression sur son bras gauche, en tournant la tête il vit Treshan qui lui montrer le tas de bois, Ishizu ne comprit pas tout de suite, pourtant c'était logique, un Pokémon feu, crache du feu, le garçon ouvrit grand les yeux, mais le petit être avait l'air d'avoir prit les choses bien en main, il se frotta les pattes avant, souffla dessus, l'air autour devenait un peu flou, puis il se mit en position, dos arqué, des flammes sortirent de son dos et sa bouche s'ouvrit pour laisser échapper un petit tourbillon de flamme, enfin petit, proportionnelle au corps du Pokémon, donc normal pour sa taille.

Les épines prirent feu presque instantanément, s'ensuivit les branches sèches et les bout de bois, mais le blizzard venait à gêner tout sa, Ishizu prit la toile de tente qu’il sorti aussi de sa sacoche et la juxtaposa tout autour en la clouant au moignon des branches du conifères à l’aide des clous qu’il utilisaient pour la faire tenir au sol, bien sur il n'était pas assez bêtes pour en faire une tente hermétiques, il devait laisser une sortie pour la fumée, tant pis pour les flocons, avec la chaleur qui s'accumulera bientôt dans le petit espace et la fumée chaude qui sortira, ils ne tomberont bientôt plus sur leur tête, en rentrant dans la semi-tente il vit Treshan collé au corps de la rescapée, comme il avait fait il n'y à pas si longtemps, sa sacoche était posé dans un coin, avec la couverture en moins, la toile, il ne restait que des petit outils ou objet de tout les jours et quelque vivre, à deux ils en avait encore pour trois jours, à trois maintenant, un peu moins, surtout que si elle venait à tomber malade il faudrait la faire manger un peu plus, il faudra donc trouver des ressources dans cette forêt, mais avec le froid… en existe-t-il à cet période de l’année ?

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