[ Clos ] Petit entraînement en prairie [Gareth/Trellia/Hugo/Violette]
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Re: [ Clos ] Petit entraînement en prairie [Gareth/Trellia/Hugo/Violette]
Les yeux embués d’Hugo fixaient Violette sans la voir. Il était dans un tel état de choc qu’il ne reconnut pas sa fiancée quand cette dernière s’était téléportée à l’aide de sa fée auprès de lui. Il resta inerte quelques instants, fixant Violette, incapable de répondre quand cette dernière lui demande ce qu’il s’était passé. Les yeux rouges, il reporta son attention sur le seul être qui importait en ce moment, son Persian.
Le jeune homme passait ses doigts dans la fourrure sale de son compagnon. La scène qu’il avait découvert précédemment était la preuve que le Persian ne s’était pas laissé faire. Le combat avait été rude, mais il avait perdu. « Comme je suis désolé » ne cessait de répéter le blond dans son esprit, serrant contre lui son compagnon, oscillant d’avant en arrière.
Contrairement à son compagnon, Violette ne s'était pas laissé dévorée par ses émotions. De ce fait, elle s’était déjà affairée à la préparation d’une mixture revigorante pour le blessé. Observant la Nalcienne du coin de l’œil, la militaire intervint après avoir été farfouillé dans la sacoche que portait sa monture autour de son cou.
« Vous devriez incorporer cette baie pécha à votre remède. Je connais les agresseurs, ils ont tendance à attaquer avec des Pokémon de type poison. Je ne serais pas étonné si le Persian de votre ami était empoisonné. »
La blonde se détourna alors du couple afin de vérifier l’état de santé des autres Pokémon blessés. Quand Violette revint pour la deuxième fois auprès d’Hugo, ce dernier la reconnut. Depuis combien de temps était-elle arrivée ? Déboussolé, les oreilles sifflantes, Hugo fixa de ses grands yeux vert la lieuse.
« Violette… Il… Fais quelque chose pour lui s’il te plait… »
Le blond se mit alors à obéir automatiquement, tel un robot aux directives de Violette. L’élémancien cala le corps presque inanimé de son compagnon contre le sien, passa son bras sous le crâne de Sophos et lui maintint la gueule ouverte en l’air. Hugo fixa les mains de Violette qui tremblaient légèrement au fur et à mesure qu’elles approchaient de la gueule du Persian. Le Terrosien était interloqué… Habituellement, l’herboriste était toujours sûre d’elle et directe quand elle était sous pression…
Ce n’est qu’après quelques secondes qu’il comprit qu’il était la cause des tremblements… En effet, la terre sous le jeune homme s’agitait au même rythme que sa respiration. Il prit alors une profonde inspiration tandis qu’il prenait enfin conscience de ce qui venait de se dérouler.
Hugo se mit à détailler chaque soldat présent, avant de s’arrêter sur la plus jeune de la troupe… Le blond fut cependant interrompu par Violette qui lui demanda de tenir les bords de la blessure pour qu’elle puisse la recoudre… Comprenant là où elle voulait en venir, le Terrosien eut une bouffée de chaleur au moment où Violette dévoila ses instruments. Il n’était pas certain d’y arriver, mais se ressaisit rapidement. De toute façon, il n’avait pas le choix. Frottant ses mains moites contre son pantalon, il prit une profonde inspiration et rapprocha les deux bords de l’entaille tout en faisant un effort surhumain pour ne pas trembler.
Le même trouble habitait Violette, et Hugo le ressentait. Mais il n’avait pas d’autre choix que de lui faire confiance… Puis après tout… Elle était douée. Hugo préféra se concentrer sur un point fixe plutôt que de regarder les mains de Violette à l’œuvre. Une fois la blessure fermée, Hugo expira un bon coup avant de remercier Violette du plus profond de son cœur. Elle était un être humain exceptionnel, mais également une soigneuse hors-pair.
C’est une fois l’opération que la soldate blonde se rapprocha à nouveau du coup. Violette, qui ne semblait pas l’avoir remarqué en arrivant, se présenta comme étant… Une bonne amie ? Hugo laissa passer cette dénomination, il n’avait pas vraiment la force de s’en vexer, et laissa répondre la militaire lorsque sa fiancée leur demanda s’ils se connaissaient.
« Se connaître est un bien grand mot. J’ai rencontré votre ami lors du festival de la lune. Deux de ses Pokémon avaient échappé à sa surveillance et étaient tombés sur ma troupe. Quant à ce qui s’est passé ici… »
La soldate Vhagar allait continuer quand elle fut interpellé par une voix familière. En effet, le champion de Seian venait d’arriver sur place, pour la plus grande surprise de la blonde.
« Mister Ivanoé, quelle surprise de vous voir ici ! Une envie de vous mettre au frais ? Plus sérieusement, quant à ce qui se passe ici… Rien qui ne soit de votre ressort, j’en ai bien peur. Il s’agit d’un groupe de braconniers qui sévit dans la région depuis un petit bout de temps. Nous les traquons depuis maintenant une semaine mais ils réussissent toujours à nous échapper. Ils sont de bons maître des ombres. Avec ma troupe, nous avons réussi à arrêter leur cargaison par contre. Les civils sont indemnes, par contre le Pokémon du jeune homme fait partie des malchanceux. »
Hugo suivait l’échange entre la militaire et la soldate avec des yeux ronds. Alors comme ça, eux aussi ils se connaissaient ? Terros était si petit ? Et puis, ce nom… Ivanoé, comme le champion ? Connaissant les projets de Violette, le blond l’attira doucement dans contre lui et lui chuchota à l’oreille la véritable identité de son adversaire.
« Je pense que c’est Gareth Ivanoé, champion de Seian… C’est vrai qu’il correspond assez bien à la description qu’on en fait habituellement… Sophos va bien, grâce à toi d’ailleurs, merci. » fit-il avant de claquer un petit bisou sur la joue de sa fiancée. « Quand il aura fini de discuter avec la soldate, tu devrais… je sais pas, lui parler, de ton projet des arènes, il aura peut-être des conseils à te donner… »
Le ramasseur relâcha Violette avant de resserrer l’étreinte qu’il entretenait sur son Pokémon. En retrait, il observa Trellia qui elle aussi semblait un peu plus effacée. Quel secret pouvait-elle bien cacher… ?
Le jeune homme passait ses doigts dans la fourrure sale de son compagnon. La scène qu’il avait découvert précédemment était la preuve que le Persian ne s’était pas laissé faire. Le combat avait été rude, mais il avait perdu. « Comme je suis désolé » ne cessait de répéter le blond dans son esprit, serrant contre lui son compagnon, oscillant d’avant en arrière.
Contrairement à son compagnon, Violette ne s'était pas laissé dévorée par ses émotions. De ce fait, elle s’était déjà affairée à la préparation d’une mixture revigorante pour le blessé. Observant la Nalcienne du coin de l’œil, la militaire intervint après avoir été farfouillé dans la sacoche que portait sa monture autour de son cou.
« Vous devriez incorporer cette baie pécha à votre remède. Je connais les agresseurs, ils ont tendance à attaquer avec des Pokémon de type poison. Je ne serais pas étonné si le Persian de votre ami était empoisonné. »
La blonde se détourna alors du couple afin de vérifier l’état de santé des autres Pokémon blessés. Quand Violette revint pour la deuxième fois auprès d’Hugo, ce dernier la reconnut. Depuis combien de temps était-elle arrivée ? Déboussolé, les oreilles sifflantes, Hugo fixa de ses grands yeux vert la lieuse.
« Violette… Il… Fais quelque chose pour lui s’il te plait… »
Le blond se mit alors à obéir automatiquement, tel un robot aux directives de Violette. L’élémancien cala le corps presque inanimé de son compagnon contre le sien, passa son bras sous le crâne de Sophos et lui maintint la gueule ouverte en l’air. Hugo fixa les mains de Violette qui tremblaient légèrement au fur et à mesure qu’elles approchaient de la gueule du Persian. Le Terrosien était interloqué… Habituellement, l’herboriste était toujours sûre d’elle et directe quand elle était sous pression…
Ce n’est qu’après quelques secondes qu’il comprit qu’il était la cause des tremblements… En effet, la terre sous le jeune homme s’agitait au même rythme que sa respiration. Il prit alors une profonde inspiration tandis qu’il prenait enfin conscience de ce qui venait de se dérouler.
Hugo se mit à détailler chaque soldat présent, avant de s’arrêter sur la plus jeune de la troupe… Le blond fut cependant interrompu par Violette qui lui demanda de tenir les bords de la blessure pour qu’elle puisse la recoudre… Comprenant là où elle voulait en venir, le Terrosien eut une bouffée de chaleur au moment où Violette dévoila ses instruments. Il n’était pas certain d’y arriver, mais se ressaisit rapidement. De toute façon, il n’avait pas le choix. Frottant ses mains moites contre son pantalon, il prit une profonde inspiration et rapprocha les deux bords de l’entaille tout en faisant un effort surhumain pour ne pas trembler.
Le même trouble habitait Violette, et Hugo le ressentait. Mais il n’avait pas d’autre choix que de lui faire confiance… Puis après tout… Elle était douée. Hugo préféra se concentrer sur un point fixe plutôt que de regarder les mains de Violette à l’œuvre. Une fois la blessure fermée, Hugo expira un bon coup avant de remercier Violette du plus profond de son cœur. Elle était un être humain exceptionnel, mais également une soigneuse hors-pair.
C’est une fois l’opération que la soldate blonde se rapprocha à nouveau du coup. Violette, qui ne semblait pas l’avoir remarqué en arrivant, se présenta comme étant… Une bonne amie ? Hugo laissa passer cette dénomination, il n’avait pas vraiment la force de s’en vexer, et laissa répondre la militaire lorsque sa fiancée leur demanda s’ils se connaissaient.
« Se connaître est un bien grand mot. J’ai rencontré votre ami lors du festival de la lune. Deux de ses Pokémon avaient échappé à sa surveillance et étaient tombés sur ma troupe. Quant à ce qui s’est passé ici… »
La soldate Vhagar allait continuer quand elle fut interpellé par une voix familière. En effet, le champion de Seian venait d’arriver sur place, pour la plus grande surprise de la blonde.
« Mister Ivanoé, quelle surprise de vous voir ici ! Une envie de vous mettre au frais ? Plus sérieusement, quant à ce qui se passe ici… Rien qui ne soit de votre ressort, j’en ai bien peur. Il s’agit d’un groupe de braconniers qui sévit dans la région depuis un petit bout de temps. Nous les traquons depuis maintenant une semaine mais ils réussissent toujours à nous échapper. Ils sont de bons maître des ombres. Avec ma troupe, nous avons réussi à arrêter leur cargaison par contre. Les civils sont indemnes, par contre le Pokémon du jeune homme fait partie des malchanceux. »
Hugo suivait l’échange entre la militaire et la soldate avec des yeux ronds. Alors comme ça, eux aussi ils se connaissaient ? Terros était si petit ? Et puis, ce nom… Ivanoé, comme le champion ? Connaissant les projets de Violette, le blond l’attira doucement dans contre lui et lui chuchota à l’oreille la véritable identité de son adversaire.
« Je pense que c’est Gareth Ivanoé, champion de Seian… C’est vrai qu’il correspond assez bien à la description qu’on en fait habituellement… Sophos va bien, grâce à toi d’ailleurs, merci. » fit-il avant de claquer un petit bisou sur la joue de sa fiancée. « Quand il aura fini de discuter avec la soldate, tu devrais… je sais pas, lui parler, de ton projet des arènes, il aura peut-être des conseils à te donner… »
Le ramasseur relâcha Violette avant de resserrer l’étreinte qu’il entretenait sur son Pokémon. En retrait, il observa Trellia qui elle aussi semblait un peu plus effacée. Quel secret pouvait-elle bien cacher… ?
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Re: [ Clos ] Petit entraînement en prairie [Gareth/Trellia/Hugo/Violette]
Bien, maintenant que Sophos était tiré d’affaire, le mieux à faire était de le laisser se reposer… Une fois son Pokémon hors de danger, Hugo m’attira vers lui. Je m’attendais à un baiser dont il avait le secret, mais à ma grande surprise il commença par me chuchoter quelques mots à l’oreille.
« Un champion d’arène ? Tu en es sûr ? »
Cette nouvelle me laissa sans voix pendant une bonne minute. Je n’étais jamais sortie de chez moi jusqu’à il y a un an, aussi je ne connaissais aucun champion d’arène de vue. Mais quand j’avais appris à mon frère mon souhait de remporter des badges, il m’avait aussitôt parlé des champions d’arènes et de leur spécialité et de leur nom. Mais c’était il y a une dizaine d’années, et de ce que j’avais compris, il y avait eu pas mal de changements à la direction des arènes durant ce laps de temps.
Cet homme était champion de Seian, il était un des hommes que je voulais absolument affronter dans un match Pokémon, je m’étais même entrainée avec lui… Et je ne m’en étais pas rendu compte !
Il faut dire que jusqu’à il y a peu, je me pensais trop faible pour songer aux arènes. De fait, je ne m’étais pas renseignée sur les champions. Ensuite, j’avais rencontré Hugo et nous avions passé notre temps à voyager, si bien que cette préoccupation m’était sortie de l’esprit… Le seul champion dont j’étais à peu près sûr de l’identité était, Peter, le champion aux dragons, qui dirigeait l’arène du temple boréal. Mon frère m’avait déjà parlé de lui à l’époque et j’avais déjà entendu son nom lors de mes pérégrinations à Nalcia, signe qu’il était toujours à la tête de l’arène. Mais pour les autres, mes connaissances étaient très lacunaires.
Cette négligence me fit rougir : si je voulais affronter tous les champions, je devais absolument en apprendre plus sur eux, à commencer par leur identité ! Hugo m’embrassa alors puis me proposa de discuter de mes ambitions avec le champion…
« Mais … Mais… Il risque de me trouver ridicule si je lui dis que je veux partir en quête des arènes sans même être capable de reconnaître un champion quand j’ai un sous le nez, non ? » Objectai-je d’une toute petite voix.
Et puis, et puis… C’était trop tôt, je n’étais pas prête, mes Pokémon avaient encore besoin de s’entraîner et moi aussi et… Comme j’étais à court d’arguments, je rougis encore plus ?
« Tu es ridicule, me morigéna Flèche, il ne te propose pas de faire un match avec cet homme, mais simplement de lui demander des conseils.
-Ah… Oui…
-Je ne suis pas experte en culture humaine, continua la chatte, mais de ce que j’ai compris, ces « champions » sont et reste des hommes ! Ce ne sont pas des divinités que nul n’est censé ignorer ! Et puis franchement, tu lui as déjà parlé. Tu penses vraiment qu’il est du genre à te descendre en flamme, cet Ivanoé.
-Oui, tu dois avoir raison !
-Bien sûr que j’ai raison !
-Et maintenant tu vas aller le voir et discuter avec lui !
-Oui, enfin pas tout de suite, il discute avec soldat Vaghar et… »
Pour toute réponse, je sentis une forte énergie invisible me pousser vers les deux Terrosiens en train de converser. Doc dut intervenir pour demander à Flèche de se calmer. Cette discussion avait déjà été reportée à cause de l’accident de Sophos, elle pouvait bien attendre quelques minutes de plus, non ?
Finalement, après s’être entretenue avec le champion, Amélia retourna auprès de ses hommes. C’était l’occasion d’engager la conversation.
« Excusez-moi, osai-je lui demander, mais j’ai entendu le soldat Vaghar prononcer votre nom et … Vous êtes vraiment Gareth Ivanoé, le champion de Seian ? Je… Je suis désolé, je ne vous avais pas reconnue, autrement j’aurais été plus sérieuse pendant notre entraînement. »
Machinalement, je me mis à faire des moulinets avec mes index. C’était un moyen simple mais relativement efficace que j’avais trouvé pour contenir un peu mon stress et m’empêcher de bégayer au point d’en devenir incompréhensible. Mais tout de même, m’excuser était une chose mais lui poser des questions…
« Vas-y ! « m’ordonna mentalement Flèche !
« Excusez-moi, dis-je enfin, mais… Est-ce que vous auriez des conseils à donner à une jeune dresseuse comme moi qui veut se lancer à la conquête des arènes ? Je n’ai encore aucun badge mais… Je pense que j’ai pas mal progressé depuis le début de mon voyage et si vous avez un conseil à me donner par rapport à ce que vous avez vu pendant notre entraînement, je vous en serais infiniment reconnaissante… D’ailleurs, on peut reprendre l’entraînement si vous le souhaitez ! »
Et voilà, c’était dit. J’espérais simplement qu’il n’allait pas s’offusquer qu’une néophyte comme moi ose demander des conseils à un champion comme lui… Pourvu que je ne me sois pas couvert de ridicule en faisant ma demande aussi ! Mais d’un autre côté, Flèche avait raison, si je voulais accomplir mon objectif, il faudrait bien que je me confronte à ces champions à un moment où à un autre… Et puis, je ne l’avais pas non plus défié en match officiel ! Pas encore… Finalement, je me retournai vers mon cher et tendre et lui fit un grand sourire. C’était sans doute idiot pour une fille de mon âge, mais j’étais déjà très contente d’avoir réussi à maîtriser suffisamment ma timidité pour oser poser ces questions, et je remerciai Hugo de m’en avoir donné l’idée et l’envie.
« Un champion d’arène ? Tu en es sûr ? »
Cette nouvelle me laissa sans voix pendant une bonne minute. Je n’étais jamais sortie de chez moi jusqu’à il y a un an, aussi je ne connaissais aucun champion d’arène de vue. Mais quand j’avais appris à mon frère mon souhait de remporter des badges, il m’avait aussitôt parlé des champions d’arènes et de leur spécialité et de leur nom. Mais c’était il y a une dizaine d’années, et de ce que j’avais compris, il y avait eu pas mal de changements à la direction des arènes durant ce laps de temps.
Cet homme était champion de Seian, il était un des hommes que je voulais absolument affronter dans un match Pokémon, je m’étais même entrainée avec lui… Et je ne m’en étais pas rendu compte !
Il faut dire que jusqu’à il y a peu, je me pensais trop faible pour songer aux arènes. De fait, je ne m’étais pas renseignée sur les champions. Ensuite, j’avais rencontré Hugo et nous avions passé notre temps à voyager, si bien que cette préoccupation m’était sortie de l’esprit… Le seul champion dont j’étais à peu près sûr de l’identité était, Peter, le champion aux dragons, qui dirigeait l’arène du temple boréal. Mon frère m’avait déjà parlé de lui à l’époque et j’avais déjà entendu son nom lors de mes pérégrinations à Nalcia, signe qu’il était toujours à la tête de l’arène. Mais pour les autres, mes connaissances étaient très lacunaires.
Cette négligence me fit rougir : si je voulais affronter tous les champions, je devais absolument en apprendre plus sur eux, à commencer par leur identité ! Hugo m’embrassa alors puis me proposa de discuter de mes ambitions avec le champion…
« Mais … Mais… Il risque de me trouver ridicule si je lui dis que je veux partir en quête des arènes sans même être capable de reconnaître un champion quand j’ai un sous le nez, non ? » Objectai-je d’une toute petite voix.
Et puis, et puis… C’était trop tôt, je n’étais pas prête, mes Pokémon avaient encore besoin de s’entraîner et moi aussi et… Comme j’étais à court d’arguments, je rougis encore plus ?
« Tu es ridicule, me morigéna Flèche, il ne te propose pas de faire un match avec cet homme, mais simplement de lui demander des conseils.
-Ah… Oui…
-Je ne suis pas experte en culture humaine, continua la chatte, mais de ce que j’ai compris, ces « champions » sont et reste des hommes ! Ce ne sont pas des divinités que nul n’est censé ignorer ! Et puis franchement, tu lui as déjà parlé. Tu penses vraiment qu’il est du genre à te descendre en flamme, cet Ivanoé.
-Oui, tu dois avoir raison !
-Bien sûr que j’ai raison !
-Et maintenant tu vas aller le voir et discuter avec lui !
-Oui, enfin pas tout de suite, il discute avec soldat Vaghar et… »
Pour toute réponse, je sentis une forte énergie invisible me pousser vers les deux Terrosiens en train de converser. Doc dut intervenir pour demander à Flèche de se calmer. Cette discussion avait déjà été reportée à cause de l’accident de Sophos, elle pouvait bien attendre quelques minutes de plus, non ?
Finalement, après s’être entretenue avec le champion, Amélia retourna auprès de ses hommes. C’était l’occasion d’engager la conversation.
« Excusez-moi, osai-je lui demander, mais j’ai entendu le soldat Vaghar prononcer votre nom et … Vous êtes vraiment Gareth Ivanoé, le champion de Seian ? Je… Je suis désolé, je ne vous avais pas reconnue, autrement j’aurais été plus sérieuse pendant notre entraînement. »
Machinalement, je me mis à faire des moulinets avec mes index. C’était un moyen simple mais relativement efficace que j’avais trouvé pour contenir un peu mon stress et m’empêcher de bégayer au point d’en devenir incompréhensible. Mais tout de même, m’excuser était une chose mais lui poser des questions…
« Vas-y ! « m’ordonna mentalement Flèche !
« Excusez-moi, dis-je enfin, mais… Est-ce que vous auriez des conseils à donner à une jeune dresseuse comme moi qui veut se lancer à la conquête des arènes ? Je n’ai encore aucun badge mais… Je pense que j’ai pas mal progressé depuis le début de mon voyage et si vous avez un conseil à me donner par rapport à ce que vous avez vu pendant notre entraînement, je vous en serais infiniment reconnaissante… D’ailleurs, on peut reprendre l’entraînement si vous le souhaitez ! »
Et voilà, c’était dit. J’espérais simplement qu’il n’allait pas s’offusquer qu’une néophyte comme moi ose demander des conseils à un champion comme lui… Pourvu que je ne me sois pas couvert de ridicule en faisant ma demande aussi ! Mais d’un autre côté, Flèche avait raison, si je voulais accomplir mon objectif, il faudrait bien que je me confronte à ces champions à un moment où à un autre… Et puis, je ne l’avais pas non plus défié en match officiel ! Pas encore… Finalement, je me retournai vers mon cher et tendre et lui fit un grand sourire. C’était sans doute idiot pour une fille de mon âge, mais j’étais déjà très contente d’avoir réussi à maîtriser suffisamment ma timidité pour oser poser ces questions, et je remerciai Hugo de m’en avoir donné l’idée et l’envie.
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Re: [ Clos ] Petit entraînement en prairie [Gareth/Trellia/Hugo/Violette]
aintenant fermement les rênes dans ses mains, Trellia se replongeait dans l’enquête de son équipe, elle n’avait pas été mise seule sur cette affaire bien sûr… Repensant à tout ce qui les avaient conduits dans la région et surtout au profil de ce tueur. C’était même pire que ça, ils avaient découverts au fil des scènes de crimes, qu’ils avaient affaire à un sociopathe, malheureusement aussi dangereux qu’intelligent. C’étaient ces pensées qui laissèrent Trellia de marbre quand Gareth s’offusqua de ce qu’il venait d’apprendre. Elle n’avait de toute façon aucune raison de se justifier, mais il ne pouvait pas comprendre, il ne savait pas de quel genre de personne il s’agissait et cela, Trellia le savait. Même si elle s’était lancée à la poursuite de Violette, elle savait que le sociopathe n’était pas coupable de ce qui venait d’arriver et qu’il était déjà loin. Et qu’il se ferait discret pendant un moment. C’était surtout ce silence assez pesant de sa part, où Trellia se demandait combien de temps il durerait… Et quelle serait sa prochaine manifestation.
Avec ce qu’elle avait appris aujourd’hui, elle espérait que les spécialistes puissent déterminer ses prochains mouvements. Le mieux qu’elle avait à faire pour l’instant, serait de le conforter dans l’idée qu’il l’avait semée. En naviguant dans les prairies, il suffirait peut-être de peu de choses, pour les mettre dans la bonne direction. Il n’y avait pas beaucoup de choix de toute façon. Comme souvent dans ce genre d’affaire, les autorités arrivaient toujours après la bataille. Jusqu’à ce qu’elles en sachent assez pour coincer les coupables. Mais la jeune femme le savait, ce n’était pas encore le moment. C’était un sentiment assez particulier, lorsque les deux parties savaient qu’elles rentraient dans un bras de fer. Ce jeu du chat et de la souris où chacun attendait une hésitation, une erreur de la part de l’autre ou tout simplement, jouait de sa meilleure intelligence ou de son habileté. Pour sa part, l’épéiste ne connaissait pas de cas semblable jusqu’à maintenant, une grande première donc… Et qui sait, les chemins détournés se montraient parfois plus productifs que les courses effrénées.
« Confidentiel. » dit simplement Trellia sur le ton de l’évidence.
Il devait bien s’en douter… On savait de toute façon, en ville, qu’un meurtre avait été commis, mais pour le reste… Ils arrivèrent finalement, là où tout le monde s’était réuni. Il y avait des cages et ils retrouvèrent Violette qui finissaient de soigner le Pokémon d’Hugo. Gareth interpella le chef du groupe et Trellia ne perdit pas une miette de leur conversation. Juchée sur son Galegon, elle resta discrète, légèrement en retrait. Cependant, la scène, les cages et plus simplement la conversation, lui confirmèrent que cette affaire là n’avait rien à voir avec la sienne. Non pas qu’elle soit inquiète, mais on n’était jamais assez prudent. Et au pire, cela aurait fait une piste de plus et de quoi le rattraper. Une triste perspective pour ses futures victimes, mais la réalité. Il ne s’agissait que de braconniers, rien de bien grave donc, même si le chat avait été salement amoché. La situation n’était donc pas aussi grave que ce que Violette leur avait laissé croire avec son coup de panique.
Enfin, Trellia réfléchissait à ce qu’elle voyait comme un futur conflit. Devait-elle ignorer ce problème en particulier pour ne s’intéresser qu’au sien ? Assise sur le dos de Sara, elle réfléchissait. D’un côté, ce n’était pas son problème, surtout que quelqu’un d’autres était déjà sur l’affaire, mais d’un autre… Elle ne se sentait pas obligée d’aller sauver la veuve et l’orphelin non plus. Puis son regard croisa celui d’Hugo. Il avait l’air pensif et Trellia elle, pensait qu’il avait peut-être vu quelque chose, mais vu dans l’état de choc où il était, pas sûr qu’il soit d’un quelconque secours. Elle rendait son regard à Hugo, sans savoir quoi décider. En attendant, elle salua les autres soldats, avant de s’intéresser vaguement aux Pokémon dans les cages. Pour ce faire, elle consentit à descendre du dos de la Galegon. Si Trellia avait l’air préoccupée, c’était moins parce qu’elle comprenait mal l’idée de voler un Pokémon, alors qu’il était si simple d’en attraper soi-même que par les braconniers en eux-mêmes.
Mais quand même… Sans mot dire, Trellia lança un regard en arrière et regardait Giselle. La Zigzaton lui était utile pour toutes sortes de choses, elle savait fureter mieux que n’importe quoi, si on la lui volait… Elle savait se défendre, ce n’était pas le problème, mais à présent, l’épéiste se demandait jusqu’à quel point ce type de personne qui lui était jusque là inconnues, pouvaient se montrer méchantes ? En sachant qu’il y avait des braconniers dans le coin et que Giselle n’était pas dressée au combat, elle ne pouvait pas tellement l’envoyer fureter pour sa mission… Toutes a ses pensées, Trellia n’écoutait plus vraiment la conversation entre Gareth et Vahgar. Il fallait en plus, espérer que Gareth soit assez malin pour ne pas révéler le pot-au-roses… Inutile de semer la panique partout. Et Trellia savait bien qu’elle serait une cible maintenant, mais bon, ça encore… « Son » tueur ne lui inspirait aucune crainte. Orientant la discussion bien loin de ce qui les avaient menés jusque là, la terrosienne entendit Violette demander des conseils pour l’entraînement de ses Pokémon.
Avec ce qu’elle avait appris aujourd’hui, elle espérait que les spécialistes puissent déterminer ses prochains mouvements. Le mieux qu’elle avait à faire pour l’instant, serait de le conforter dans l’idée qu’il l’avait semée. En naviguant dans les prairies, il suffirait peut-être de peu de choses, pour les mettre dans la bonne direction. Il n’y avait pas beaucoup de choix de toute façon. Comme souvent dans ce genre d’affaire, les autorités arrivaient toujours après la bataille. Jusqu’à ce qu’elles en sachent assez pour coincer les coupables. Mais la jeune femme le savait, ce n’était pas encore le moment. C’était un sentiment assez particulier, lorsque les deux parties savaient qu’elles rentraient dans un bras de fer. Ce jeu du chat et de la souris où chacun attendait une hésitation, une erreur de la part de l’autre ou tout simplement, jouait de sa meilleure intelligence ou de son habileté. Pour sa part, l’épéiste ne connaissait pas de cas semblable jusqu’à maintenant, une grande première donc… Et qui sait, les chemins détournés se montraient parfois plus productifs que les courses effrénées.
« Confidentiel. » dit simplement Trellia sur le ton de l’évidence.
Il devait bien s’en douter… On savait de toute façon, en ville, qu’un meurtre avait été commis, mais pour le reste… Ils arrivèrent finalement, là où tout le monde s’était réuni. Il y avait des cages et ils retrouvèrent Violette qui finissaient de soigner le Pokémon d’Hugo. Gareth interpella le chef du groupe et Trellia ne perdit pas une miette de leur conversation. Juchée sur son Galegon, elle resta discrète, légèrement en retrait. Cependant, la scène, les cages et plus simplement la conversation, lui confirmèrent que cette affaire là n’avait rien à voir avec la sienne. Non pas qu’elle soit inquiète, mais on n’était jamais assez prudent. Et au pire, cela aurait fait une piste de plus et de quoi le rattraper. Une triste perspective pour ses futures victimes, mais la réalité. Il ne s’agissait que de braconniers, rien de bien grave donc, même si le chat avait été salement amoché. La situation n’était donc pas aussi grave que ce que Violette leur avait laissé croire avec son coup de panique.
Enfin, Trellia réfléchissait à ce qu’elle voyait comme un futur conflit. Devait-elle ignorer ce problème en particulier pour ne s’intéresser qu’au sien ? Assise sur le dos de Sara, elle réfléchissait. D’un côté, ce n’était pas son problème, surtout que quelqu’un d’autres était déjà sur l’affaire, mais d’un autre… Elle ne se sentait pas obligée d’aller sauver la veuve et l’orphelin non plus. Puis son regard croisa celui d’Hugo. Il avait l’air pensif et Trellia elle, pensait qu’il avait peut-être vu quelque chose, mais vu dans l’état de choc où il était, pas sûr qu’il soit d’un quelconque secours. Elle rendait son regard à Hugo, sans savoir quoi décider. En attendant, elle salua les autres soldats, avant de s’intéresser vaguement aux Pokémon dans les cages. Pour ce faire, elle consentit à descendre du dos de la Galegon. Si Trellia avait l’air préoccupée, c’était moins parce qu’elle comprenait mal l’idée de voler un Pokémon, alors qu’il était si simple d’en attraper soi-même que par les braconniers en eux-mêmes.
Mais quand même… Sans mot dire, Trellia lança un regard en arrière et regardait Giselle. La Zigzaton lui était utile pour toutes sortes de choses, elle savait fureter mieux que n’importe quoi, si on la lui volait… Elle savait se défendre, ce n’était pas le problème, mais à présent, l’épéiste se demandait jusqu’à quel point ce type de personne qui lui était jusque là inconnues, pouvaient se montrer méchantes ? En sachant qu’il y avait des braconniers dans le coin et que Giselle n’était pas dressée au combat, elle ne pouvait pas tellement l’envoyer fureter pour sa mission… Toutes a ses pensées, Trellia n’écoutait plus vraiment la conversation entre Gareth et Vahgar. Il fallait en plus, espérer que Gareth soit assez malin pour ne pas révéler le pot-au-roses… Inutile de semer la panique partout. Et Trellia savait bien qu’elle serait une cible maintenant, mais bon, ça encore… « Son » tueur ne lui inspirait aucune crainte. Orientant la discussion bien loin de ce qui les avaient menés jusque là, la terrosienne entendit Violette demander des conseils pour l’entraînement de ses Pokémon.
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Re: [ Clos ] Petit entraînement en prairie [Gareth/Trellia/Hugo/Violette]
La soldate Vhagar semblait particulièrement surprise de le voir. Il fallait dire que la Consule de l’île n’avait pas tendance à beaucoup avoir de temps pour se promener, mais pour Gareth cela faisait aussi partie de son métier de Champion. En tout cas, il était soulagé d’apprendre que ni Hugo ni Violette n’avaient eu d’ennuis, et rassuré de voir que l’armée de Terros, et un bon élément comme Amélia, étaient sur cette affaire de braconnage. La question demeurait, cependant, concernant l’autre affaire que Trellia avait mentionnée… Il faudrait lui demander d’abord avant d’en parler, vu qu’elle avait parlé de confidentialité.
“Je vois… J’espère que vous parviendrez à mettre la main dessus. Nous avons eu des problèmes du même genre à Seian il y a quelques années. Sinon, je suis en fait en entraînement ! Mes Pokémon (et moi aussi) ont besoin de voir autre chose que les quatre murs de l’arène pour se développer correctement, et il m’arrive assez souvent de venir en randonnée à Io Maï.”
Vhagar semblait intéressée, mais devait malgré tout assurer ses fonctions, et rejoignit ses collègues pour s’occuper des Pokémon capturés. Gareth réalisa que Violette s’était approchée, et semblait vouloir lui poser une question.
"Excusez-moi, mais j’ai entendu le soldat Vaghar prononcer votre nom et … Vous êtes vraiment Gareth Ivanoé, le champion de Seian ? Je… Je suis désolée, je ne vous avais pas reconnue, autrement j’aurais été plus sérieuse pendant notre entraînement."
Le Champion ouvrit de grands yeux, surtout en voyant le malaise manifeste de la jeune femme. Bon sang, il était celui qui devait se sentir mal et présenter des excuses !
“C’est à moi de vous demander pardon, je ne me suis même pas présenté ! Je… J’ai un peu trop pris l’habitude d’être reconnu partout, à Seian, et comme vous êtes venue me voir pour me demander un entraînement, j’ai pensé… Je suis confus. Oui, je suis bien Gareth Ivanoé.”
Ils avaient l’air fins, rouges l’un comme l’autre et baragouinant des excuses. D’ailleurs, la Nalcienne semblait en avoir encore un peu. Apprendre la nouvelle du rang de son interlocuteur semblait avoir draîné toute son assurane : elle bafouillait, se tordait les doigts et regardait ses pieds. Pourtant, elle ne demandait pas quelque chose de ridicule ou d’improbable, puisqu’elle souhaitait des conseils de dressage. Cela faisait autant partie de son travail de Champion de guider les débutants que de distribuer des badges.
“Eh bien, pour commencer je vous conseille très fortement de prendre confiance en vous. Il faut que vous puissiez être naturelle en combat, même en match officiel, comme vous l’étiez tout à l’heure. Vous vous débrouillez très bien, avec votre Kirlia. Et je ne vous dis pas cela pour vous flatter. J’ai vu pas mal de bons dresseurs potentiels perdre leurs moyens (et leur match) à cause du stress.”
C’était une recommandation un peu bateau, mais elle s’appliquait pour un bon nombre de dresseurs qu’il avait croisés… Et c’était souvent beaucoup plus problèmatique que le cas inverse, où le dresseur faisait preuve d’un excès de confiance. Parce que dans un cas, une défaite permettait d’apprendre un peu l’humilité, dans l’autre elle avait un effet dévastateur sur une confiance en soi déjà faiblarde. En tout cas, il espérait avoir aidé un peu la jeune femme.
“Et j’espère bien que nous pourrons poursuivre notre entraînement une fois que tout cela sera… hm ?”
Intrigué, Gareth s’interrompit et se pencha vers l’une des cages. À l’intérieur, l’Etourmi en état de choc lui était familier. Il l’observa afin de déterminer l’origine de ce sentiment… Et réalisa, avec un sentiment d’horreur, qu’il connaissait ce Pokémon.
“Soldat Vhagar ! Est-ce que vous m’autorisez à voir cet oiseau ?”
Le Champion ouvrit la cage et en sortit la petite boule de plume terrorisée.
“Je connais ce Pokémon. Il a passé plusieurs mois dans ma pension, on l’a confié à un dresseur il y a quelques semaines. Je suis formel. Est-ce qu’il serait possible que je le récupère ?”
Il n’avait aucune garantie de retrouver le propriétaire de la créature, mais il était le mieux placé pour le faire. Tandis qu’il y pensait, en voyant Trellia descendre de sa monture, il s’approcha de la jeune femme pour lui demander discrètement :
“Est-ce que Vhagar est dans la confidence concernant notre discussion de tout à l’heure ? Je la connais, et je vous la recommande si vous avez besoin d’un soutien à I’Maï. Elle sait être discrète et efficace.”
“Je vois… J’espère que vous parviendrez à mettre la main dessus. Nous avons eu des problèmes du même genre à Seian il y a quelques années. Sinon, je suis en fait en entraînement ! Mes Pokémon (et moi aussi) ont besoin de voir autre chose que les quatre murs de l’arène pour se développer correctement, et il m’arrive assez souvent de venir en randonnée à Io Maï.”
Vhagar semblait intéressée, mais devait malgré tout assurer ses fonctions, et rejoignit ses collègues pour s’occuper des Pokémon capturés. Gareth réalisa que Violette s’était approchée, et semblait vouloir lui poser une question.
"Excusez-moi, mais j’ai entendu le soldat Vaghar prononcer votre nom et … Vous êtes vraiment Gareth Ivanoé, le champion de Seian ? Je… Je suis désolée, je ne vous avais pas reconnue, autrement j’aurais été plus sérieuse pendant notre entraînement."
Le Champion ouvrit de grands yeux, surtout en voyant le malaise manifeste de la jeune femme. Bon sang, il était celui qui devait se sentir mal et présenter des excuses !
“C’est à moi de vous demander pardon, je ne me suis même pas présenté ! Je… J’ai un peu trop pris l’habitude d’être reconnu partout, à Seian, et comme vous êtes venue me voir pour me demander un entraînement, j’ai pensé… Je suis confus. Oui, je suis bien Gareth Ivanoé.”
Ils avaient l’air fins, rouges l’un comme l’autre et baragouinant des excuses. D’ailleurs, la Nalcienne semblait en avoir encore un peu. Apprendre la nouvelle du rang de son interlocuteur semblait avoir draîné toute son assurane : elle bafouillait, se tordait les doigts et regardait ses pieds. Pourtant, elle ne demandait pas quelque chose de ridicule ou d’improbable, puisqu’elle souhaitait des conseils de dressage. Cela faisait autant partie de son travail de Champion de guider les débutants que de distribuer des badges.
“Eh bien, pour commencer je vous conseille très fortement de prendre confiance en vous. Il faut que vous puissiez être naturelle en combat, même en match officiel, comme vous l’étiez tout à l’heure. Vous vous débrouillez très bien, avec votre Kirlia. Et je ne vous dis pas cela pour vous flatter. J’ai vu pas mal de bons dresseurs potentiels perdre leurs moyens (et leur match) à cause du stress.”
C’était une recommandation un peu bateau, mais elle s’appliquait pour un bon nombre de dresseurs qu’il avait croisés… Et c’était souvent beaucoup plus problèmatique que le cas inverse, où le dresseur faisait preuve d’un excès de confiance. Parce que dans un cas, une défaite permettait d’apprendre un peu l’humilité, dans l’autre elle avait un effet dévastateur sur une confiance en soi déjà faiblarde. En tout cas, il espérait avoir aidé un peu la jeune femme.
“Et j’espère bien que nous pourrons poursuivre notre entraînement une fois que tout cela sera… hm ?”
Intrigué, Gareth s’interrompit et se pencha vers l’une des cages. À l’intérieur, l’Etourmi en état de choc lui était familier. Il l’observa afin de déterminer l’origine de ce sentiment… Et réalisa, avec un sentiment d’horreur, qu’il connaissait ce Pokémon.
“Soldat Vhagar ! Est-ce que vous m’autorisez à voir cet oiseau ?”
Le Champion ouvrit la cage et en sortit la petite boule de plume terrorisée.
“Je connais ce Pokémon. Il a passé plusieurs mois dans ma pension, on l’a confié à un dresseur il y a quelques semaines. Je suis formel. Est-ce qu’il serait possible que je le récupère ?”
Il n’avait aucune garantie de retrouver le propriétaire de la créature, mais il était le mieux placé pour le faire. Tandis qu’il y pensait, en voyant Trellia descendre de sa monture, il s’approcha de la jeune femme pour lui demander discrètement :
“Est-ce que Vhagar est dans la confidence concernant notre discussion de tout à l’heure ? Je la connais, et je vous la recommande si vous avez besoin d’un soutien à I’Maï. Elle sait être discrète et efficace.”
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Re: [ Clos ] Petit entraînement en prairie [Gareth/Trellia/Hugo/Violette]
Hugo observait de loin la discussion entre Violette et le champion de Seian. Ce dernier conseilla à la Nalcienne de prendre confiance en elle, mais Hugo savait que ce conseil n’était pas utile. Le blond connaissait Violette, c’était la personne qu’il connaissait le mieux dans ce monde, et il savait que sa petite amie avait cette prédisposition innée pour les combats d’arène. Ce don qui la transformait une fois qu’elle entrait sur un terrain, qui lui permettait de devenir une fantastique dresseuse.
Quand celle aux cheveux violets et ses Pokémon font équipe, rien ni personne n’est certain de leur résister. Oh bien sûr, ils n’étaient pas les plus forts, ni les plus puissants, mais Violette avait réussi à se lier profondément avec chacun de ses Pokémon, et c’était ce lien qui pouvait se révéler dangereux. Ce lien qui permettait aux Pokémon psychiques de la jeune femme à accéder une forme de pouvoir latent, redoutable. Hugo le savait, tout ça.
« Enfin… » pensa Hugo. « Parler au champion ne peut que lui faire du bien. »
Le blond n’accorda que peu d’intention au reste de la conversation et préféra rappeler son Persian dans sa sphère. La bête venait de s’endormir contre son dresseur, et mine de rien, son poids commençait à se faire ressentir. En se relevant, Hugo profita pour jeter un coup d’œil circulaire. La troupe militaire était toujours présente sur les lieux, de même que Trellia qui restait toujours en retrait.
La brune, très mystérieuse, semblait préoccupée… Ou bien était-elle toujours ainsi ? Peut-être était-elle juste une personne avec un caractère discret, presque effacé ? Hugo décida de la laisser dans son coin et de se diriger vers celle qui ne cessait de croiser son chemin.
« Mmmh… » bredouilla le blond en se grattant légèrement l’avant-bras. « Soldat Vhagar ? J’aimerai vous remercier pour ce que vous avez fait pour moi, et pour mon Pokémon… Je n’ai pas vraiment eu l’occasion de le faire avant, donc voilà… merci. »
Amélia sourit poliment en retour. Elle avait toujours eu du mal avec ce genre de situation qu’elle trouvait… Pour le moins gênante. Toute cette gratitude dégoulinante de bon sentiment provenant de gens la plupart du temps sous le choc ou désespéré... Ew. De plus, à ses yeux, elle n’avait fait que son devoir… Encore plus dans ce cas-ci, où les criminels étaient de sa famille. Détail qu’elle garda bien pour elle, bien évidemment. Hors de question de prendre le risque de salir le nom des Vhagar.
« Je n’ai fait que mon devoir. Vous avez eu de la chance que je tombe sur les braconniers rapidement, Arceus seul sait dans quel état vous auriez retrouvé votre Pokémon, dans ce cas. Mais maintenant que vous êtes là, venez ici quelques instants, j’aurais besoin d’une paire de main supplémentaire. »
La blonde entraîna l’élémancien avec elle et ce dernier la suivit devant une des nombreuses cages désormais déverrouillées. À l’intérieur de la prison faîte de barreaux métalliques se trouvait un Pokémon élancé à la fourrure beige et marron. Un Linéon était presque en boule sur lui-même.
« Patterson, prends-le et allonge le par terre. »
Le jeune homme sous les ordres directs du bras droit de la consule s’exécuta et saisis la bête qui se débattait férocement. Tout en se débattant, la bête se mit cependant à gémir de plus en plus bruyamment. Amélia tomba sur ses genoux et se pencha un peu plus vers l’animal avant de lui caresser le haut du crâne.
« Chuuuut, on est là pour te remettre sur pattes. » fit-elle à l’adresse de la belette. « Regardez sa patte. » fit-elle à Hugo en désignant son membre antérieure droit. « Elle est démise. Je peux la remettre en place, on m’a appris comment faire, mais j’aurais besoin que vous aidiez Patterson pour maintenir le Linéon en place. Vous êtes de Terros, à ce que j’ai compris ? Vous maîtrisez la terre ? »
Hugo se contenta de hocher la tête de haut en bas.
« Bien. Ma troupe est essentiellement composée de guerriers, je n’ai qu’un élémental parmi nous et il maîtrise l’acier. J’aurais besoin qu’une fois la patte remise dans son articulation, vous créez un plâtre de terre qui immobiliserait la patte. Vous pensez en être capable ? »
Encore une fois, Hugo hocha la tête bien sagement.
« Ok. Un… Deux… » compta calmement la soldate tout en plaçant une main sur la patte démise et l’autre sur l’articulation.
« Attendez, attendez ! » fit le blond, prit d’un léger sentiment de panique.
Ce dernier se leva rapidement et appela Violette qui le rejoignit.
« Ce Linéon a besoin de se faire remettre sa patte en place. Je pense qu’il faut qu’il reste éveillé pour s’assurer que tout aille bien mais Doc ne pourrait pas faire quelque chose pour éventuellement atténuer la douleur ? Le pauvre, il souffre déjà depuis plusieurs heures je crois. » expliqua le blond à sa fiancée.
Une fois l’accord de la lieuse acquis, Hugo se repositionna et compta en même temps que la soldate. Une fois arrivée à trois, l'épéiste saisit fermement la patte blessée et lui donna une impulsion mesurée. Un « clac » se fit entendre tandis que le Linéon semblait bien supporter la douleur grâce aux efforts de la ballerine féerique. Amélia s’assura que l’os avait bien retrouvé sa place avant de demander à l’élémancien de mouler un plâtre de terre qui recouvre tout le membre.
« Merci pour votre aide, elle est appréciée, monsieur. » fit Amélia.
« Appelez-moi Hugo, soldate Vhagar ! »
« Bien, Hugo. Je pense que j’aurais une dernière fois besoin de vous. Avec mon équipe, et même avec l’aide de nos montures, je pense que nous n’aurons pas assez de place pour rapatrier tous les Pokémon blessés jusqu’à I’maï. La ville est à quarante minutes de marche d’ici, accepteriez-vous de nous aider à transporter les blessés jusque là-bas ? La branche militaire d’I’maï vous en serait très reconnaissante. »
Sachant que la soldate Vhagar et sa troupe étaient les raisons pour lesquelles son Persian était désormais en sécurité, Hugo n’envisagea même pas une seconde de refuser la demande de la militaire. Le blond faisant part de sa décision, Amélia fit surgir un énorme Dracaufeu d’une Pokéball, et commença à faire grimper sur le dos du dragon les Pokémon les plus blessés tandis qu’elle accueillit dans le creux de ses bras le Linéon qu’elle venait de soigner.
L’élémental fit le tour des cages encore habitée et finit par prendre contre lui un Kécleon qui avait été aspergé d’un liquide poisseux qui semblait entraver ses pouvoirs naturels de camouflage. Le blond se retourna vers sa fiancée, le regard désolé.
« Je sais qu’on avait dit qu’on se baladerait hors de la ville aujourd’hui… Donc si tu ne veux pas m’accompagner et rester avec le champion, c’est comme tu veux, ça ne me dérange pas. Tu as entendu la soldate Vhagar, d’ici une heure, je serai de retour. Je ne peux pas leur dire non, ils ont sauvé Sophos, quand même… Qu’est-ce que tu décides de faire ? »
[HRP: Un petit retour à I’maï pour terminer le sujet tranquillement ? Vous pouvez très bien accompagner Amélia et la troupe ou bien rester et finir dans la prairie ! Je pense qu’on va entamer le dernier tour. ^^]
Quand celle aux cheveux violets et ses Pokémon font équipe, rien ni personne n’est certain de leur résister. Oh bien sûr, ils n’étaient pas les plus forts, ni les plus puissants, mais Violette avait réussi à se lier profondément avec chacun de ses Pokémon, et c’était ce lien qui pouvait se révéler dangereux. Ce lien qui permettait aux Pokémon psychiques de la jeune femme à accéder une forme de pouvoir latent, redoutable. Hugo le savait, tout ça.
« Enfin… » pensa Hugo. « Parler au champion ne peut que lui faire du bien. »
Le blond n’accorda que peu d’intention au reste de la conversation et préféra rappeler son Persian dans sa sphère. La bête venait de s’endormir contre son dresseur, et mine de rien, son poids commençait à se faire ressentir. En se relevant, Hugo profita pour jeter un coup d’œil circulaire. La troupe militaire était toujours présente sur les lieux, de même que Trellia qui restait toujours en retrait.
La brune, très mystérieuse, semblait préoccupée… Ou bien était-elle toujours ainsi ? Peut-être était-elle juste une personne avec un caractère discret, presque effacé ? Hugo décida de la laisser dans son coin et de se diriger vers celle qui ne cessait de croiser son chemin.
« Mmmh… » bredouilla le blond en se grattant légèrement l’avant-bras. « Soldat Vhagar ? J’aimerai vous remercier pour ce que vous avez fait pour moi, et pour mon Pokémon… Je n’ai pas vraiment eu l’occasion de le faire avant, donc voilà… merci. »
Amélia sourit poliment en retour. Elle avait toujours eu du mal avec ce genre de situation qu’elle trouvait… Pour le moins gênante. Toute cette gratitude dégoulinante de bon sentiment provenant de gens la plupart du temps sous le choc ou désespéré... Ew. De plus, à ses yeux, elle n’avait fait que son devoir… Encore plus dans ce cas-ci, où les criminels étaient de sa famille. Détail qu’elle garda bien pour elle, bien évidemment. Hors de question de prendre le risque de salir le nom des Vhagar.
« Je n’ai fait que mon devoir. Vous avez eu de la chance que je tombe sur les braconniers rapidement, Arceus seul sait dans quel état vous auriez retrouvé votre Pokémon, dans ce cas. Mais maintenant que vous êtes là, venez ici quelques instants, j’aurais besoin d’une paire de main supplémentaire. »
La blonde entraîna l’élémancien avec elle et ce dernier la suivit devant une des nombreuses cages désormais déverrouillées. À l’intérieur de la prison faîte de barreaux métalliques se trouvait un Pokémon élancé à la fourrure beige et marron. Un Linéon était presque en boule sur lui-même.
« Patterson, prends-le et allonge le par terre. »
Le jeune homme sous les ordres directs du bras droit de la consule s’exécuta et saisis la bête qui se débattait férocement. Tout en se débattant, la bête se mit cependant à gémir de plus en plus bruyamment. Amélia tomba sur ses genoux et se pencha un peu plus vers l’animal avant de lui caresser le haut du crâne.
« Chuuuut, on est là pour te remettre sur pattes. » fit-elle à l’adresse de la belette. « Regardez sa patte. » fit-elle à Hugo en désignant son membre antérieure droit. « Elle est démise. Je peux la remettre en place, on m’a appris comment faire, mais j’aurais besoin que vous aidiez Patterson pour maintenir le Linéon en place. Vous êtes de Terros, à ce que j’ai compris ? Vous maîtrisez la terre ? »
Hugo se contenta de hocher la tête de haut en bas.
« Bien. Ma troupe est essentiellement composée de guerriers, je n’ai qu’un élémental parmi nous et il maîtrise l’acier. J’aurais besoin qu’une fois la patte remise dans son articulation, vous créez un plâtre de terre qui immobiliserait la patte. Vous pensez en être capable ? »
Encore une fois, Hugo hocha la tête bien sagement.
« Ok. Un… Deux… » compta calmement la soldate tout en plaçant une main sur la patte démise et l’autre sur l’articulation.
« Attendez, attendez ! » fit le blond, prit d’un léger sentiment de panique.
Ce dernier se leva rapidement et appela Violette qui le rejoignit.
« Ce Linéon a besoin de se faire remettre sa patte en place. Je pense qu’il faut qu’il reste éveillé pour s’assurer que tout aille bien mais Doc ne pourrait pas faire quelque chose pour éventuellement atténuer la douleur ? Le pauvre, il souffre déjà depuis plusieurs heures je crois. » expliqua le blond à sa fiancée.
Une fois l’accord de la lieuse acquis, Hugo se repositionna et compta en même temps que la soldate. Une fois arrivée à trois, l'épéiste saisit fermement la patte blessée et lui donna une impulsion mesurée. Un « clac » se fit entendre tandis que le Linéon semblait bien supporter la douleur grâce aux efforts de la ballerine féerique. Amélia s’assura que l’os avait bien retrouvé sa place avant de demander à l’élémancien de mouler un plâtre de terre qui recouvre tout le membre.
« Merci pour votre aide, elle est appréciée, monsieur. » fit Amélia.
« Appelez-moi Hugo, soldate Vhagar ! »
« Bien, Hugo. Je pense que j’aurais une dernière fois besoin de vous. Avec mon équipe, et même avec l’aide de nos montures, je pense que nous n’aurons pas assez de place pour rapatrier tous les Pokémon blessés jusqu’à I’maï. La ville est à quarante minutes de marche d’ici, accepteriez-vous de nous aider à transporter les blessés jusque là-bas ? La branche militaire d’I’maï vous en serait très reconnaissante. »
Sachant que la soldate Vhagar et sa troupe étaient les raisons pour lesquelles son Persian était désormais en sécurité, Hugo n’envisagea même pas une seconde de refuser la demande de la militaire. Le blond faisant part de sa décision, Amélia fit surgir un énorme Dracaufeu d’une Pokéball, et commença à faire grimper sur le dos du dragon les Pokémon les plus blessés tandis qu’elle accueillit dans le creux de ses bras le Linéon qu’elle venait de soigner.
L’élémental fit le tour des cages encore habitée et finit par prendre contre lui un Kécleon qui avait été aspergé d’un liquide poisseux qui semblait entraver ses pouvoirs naturels de camouflage. Le blond se retourna vers sa fiancée, le regard désolé.
« Je sais qu’on avait dit qu’on se baladerait hors de la ville aujourd’hui… Donc si tu ne veux pas m’accompagner et rester avec le champion, c’est comme tu veux, ça ne me dérange pas. Tu as entendu la soldate Vhagar, d’ici une heure, je serai de retour. Je ne peux pas leur dire non, ils ont sauvé Sophos, quand même… Qu’est-ce que tu décides de faire ? »
[HRP: Un petit retour à I’maï pour terminer le sujet tranquillement ? Vous pouvez très bien accompagner Amélia et la troupe ou bien rester et finir dans la prairie ! Je pense qu’on va entamer le dernier tour. ^^]
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Re: [ Clos ] Petit entraînement en prairie [Gareth/Trellia/Hugo/Violette]
Puisque Gareth… Enfin puisque le Champion de Seian avait mis fin à notre entraînement et que cette histoire de braconniers semblait être résolue, je supposai que nous n’allions pas tarder à rentrer…
C’est alors qu’Hugo me demanda de venir pour m’emprunter Doc. Ecoutant ce qu’il voulait, ma fée accepta aussitôt de l’aider et elle lança des Vibra-Soin sur le pauvre Pokémon blessé afin d’atténuer la douleur. Ceux qui avaient fait ça étaient des monstres mais mon émoi fut encore pire lorsque je découvris toutes les autres cages.
Mon cœur me dictait d’aller tous les soigner, mais rien qu’en jetant un coup d’œil, je savais que je n’avais ni les connaissances nécessaires ni le matériel pour les guérir tous. C’est alors que le soldat Vaghar demanda de l’aide à Hugo pour ramener tous les Pokémon jusqu’à la ville. Mon petit ami s’excusa alors auprès de moi de ne pas pouvoir m’emmener en balade comme il l’avait promis. Le pauvre ! Il mettait la survie de pauvres Pokémon blessé au-dessus d’une petite activité que nous pouvions faire plus tard et je le comprenais parfaitement. Et puis en tant qu’herboriste, je ne pouvais pas moi non plus rester les bras croisés à ne rien faire. Je lui fis donc un baiser pour lui faire comprendre que je comprenais son choix et je ne lui en voulais pas puis je déclarai à la femme soldat d’un ton que je priai pour rendre plein de détermination :
« Je… Je vais vous aider ! Je vais porter un de ses Pokémon jusqu’à l’I’maï ! »
Le soldat Vaghar me regarda un instant sans rien dire comme si elle me jaugeait. Elle jeta ensuite un coup d’œil à Doc puis hocha la tête sans rien ajouter. Ouf. Je dois avouer que je n’étais pas à l’aise en compagnie de cette femme. Elle paraissait si forte, si fière… Je faisais pâle figure en comparaison. Pour un peu, j’aurais été jalouse de l’attention que lui portait Hugo.
Et maintenant, quel Pokémon allais-je raccompagner ? Avec ma force de Chenipan, il était hors de question que je me charge de ce Machoc… Mais ce Parecool, dans cette cage, je pense que je pourrai m’en occuper !
J’attrapai donc délicatement le paresseux et le plaçai au niveau de la taille, comme on porte un jeune enfant pour le bercer. Instinctivement, le jeune Pokémon accrocha ses deux longs bras griffus autour de mon cou. On aurait maintenant dit que je portais une très étrange écharpe !
Mais malgré l’étrangeté de la situation je n’avais pas le cœur à rire. En effet, les Parcool étaient connus pour leur flegme légendaire et leur paresse inégalée. Par contraste, celui qui je portais me semblait donc extrêmement nerveux : il tremblait de tous ses membres, comme s’il avait une forte fièvre. Je posai donc une de ses mains sur son front, ne le tenant plus que de mon bras gauche… Tout semblait normal… Etrange.
Hugo ayant découvert une drôle de substance sur le corps du Kécléon dont il avait la charge, j’inspectai à mon tour mon petit protégé. Mais son pelage semblait tout à fait normal. Si les braconniers étaient responsables de son état, alors ils lui avaient probablement fait avaler une quelconque drogue énergisante, et je pensais savoir pourquoi.
Sous leur forme de Monaflémit, ces Pokémon paresseux développaient une puissance inimaginable… Mais qui était réfrénée à cause de leur forte tendance à l’Absentéisme. Il ne s’agissait pas simplement de fainéantise de leur part mais aussi d’un système de survie, ou d’une soupape de sécurité. En effet, le corps de ces Pokémon n’était pas adapté pour contenir une telle puissance, digne d’un légendaire. Aussi, la nature avait équilibré tout cela en forçant cette espèce à garder son calme en toutes circonstances… Pour ne pas dire à s’endormir à tout bout de champ !
Enfin pour être honnête, cette explication, quoique plausible, n’était qu’une théorie qu’avait avancé u chercheur Nalcien il y a environ vingt ans. Mais si les braconniers en avaient eu vent alors il était tout à fait possible qu’ils aient capturé de jeunes Parecool pour les exciter, leur faire perdre leur Absentéisme et en faire de véritables machines de guerre une fois leur évolution finale atteinte… C’était tout simplement horrible ! Comment pouvait-on faire cela à de pauvres bébés innocents ?
« Calme-toi ! M’ordonna alors Flèche, qui avait perçu mon trouble. Pour le moment, le plus important c’est d’amener ce Pokémon dans un endroit où il pourra être soigné, et le plus tôt sera le mieux. Je te conseille aussi d’utiliser tes pouvoirs pour le calmer. Vu comme il tremble, il risque de tomber
-Oui, tu as raison Flèche ».
Hélas, mes pouvoirs se révélèrent insuffisant pour calmer le petit Pokémon. J’avais beau essayer de lui envoyer des pensées rassurantes comme Doc savait si bien le faire, il ne m’écoutait pas. Il était ans doute trop nerveux ? A moins que je ne sois pas assez…
Mais je n’avais pas le temps de douter ! Pour gagner du temps, je demandai à Doc d’utiliser son Hypnose, une attaque qu’elle avait apprise récemment. L’effet ne se fit pas attendre et le petit paresseux s’endormit, tout en restant solidement accroché à mon cou. Il était tellement mignon lorsqu’il était calme, endormi, que je ne pus retenir un sourire.
Par bonheur, il était également bien plus mince que le standard de son espèce, sinon je n’aurais jamais réussi à le porter sans aide jusqu’à la ville. Mais je ne pouvais m’empêchait de frissonner en imaginant les raisons de cette maigreur…
Mais avant de partir, il me restait une dernière chose à faire :
« Gareth… Enfin, monsieur Ivannoé, Trellia, vous voulez bien nous aider à ramener ces Poémon blessés en ville ? Ils ont besoin de soin… »
Avec son puissant Galegon, Trellia nous serait sans doute d’une grande aide, sans compter que contrairement à moi, elle n’était pas en sucre. Quant à Gareth, il était tellement musclé qu’il ne semblait pas avoir besoin d’aide pour ramener un des blessés.
Soudain, Flèche me demanda :
« Dis Violette, j’ai regardé mais je veux en être sûre… Parmi ces Pokémon… Il n’y a pas de Psystigri, n’est-ce pas ? »
Comprenant aussitôt où elle voulait en venir, je lui répondis sur un ton rassurant :
« Non, non Flèche, rassure-toi, Félicie n’est pas dans ces cages. »
La chatte poussa un soupir de soulagement mental puis lança
« Viens Lily, on s’en va ! »
La Chovsourir obtempéra et finalement, je me mis en marche avec mes Pokémon et derrière mon bien aimé, tout en berçant le pauvre paresseux comme un bébé pour éviter qu’il ne se réveille. Il avait bien mérité un peu de repos…
C’est alors qu’Hugo me demanda de venir pour m’emprunter Doc. Ecoutant ce qu’il voulait, ma fée accepta aussitôt de l’aider et elle lança des Vibra-Soin sur le pauvre Pokémon blessé afin d’atténuer la douleur. Ceux qui avaient fait ça étaient des monstres mais mon émoi fut encore pire lorsque je découvris toutes les autres cages.
Mon cœur me dictait d’aller tous les soigner, mais rien qu’en jetant un coup d’œil, je savais que je n’avais ni les connaissances nécessaires ni le matériel pour les guérir tous. C’est alors que le soldat Vaghar demanda de l’aide à Hugo pour ramener tous les Pokémon jusqu’à la ville. Mon petit ami s’excusa alors auprès de moi de ne pas pouvoir m’emmener en balade comme il l’avait promis. Le pauvre ! Il mettait la survie de pauvres Pokémon blessé au-dessus d’une petite activité que nous pouvions faire plus tard et je le comprenais parfaitement. Et puis en tant qu’herboriste, je ne pouvais pas moi non plus rester les bras croisés à ne rien faire. Je lui fis donc un baiser pour lui faire comprendre que je comprenais son choix et je ne lui en voulais pas puis je déclarai à la femme soldat d’un ton que je priai pour rendre plein de détermination :
« Je… Je vais vous aider ! Je vais porter un de ses Pokémon jusqu’à l’I’maï ! »
Le soldat Vaghar me regarda un instant sans rien dire comme si elle me jaugeait. Elle jeta ensuite un coup d’œil à Doc puis hocha la tête sans rien ajouter. Ouf. Je dois avouer que je n’étais pas à l’aise en compagnie de cette femme. Elle paraissait si forte, si fière… Je faisais pâle figure en comparaison. Pour un peu, j’aurais été jalouse de l’attention que lui portait Hugo.
Et maintenant, quel Pokémon allais-je raccompagner ? Avec ma force de Chenipan, il était hors de question que je me charge de ce Machoc… Mais ce Parecool, dans cette cage, je pense que je pourrai m’en occuper !
J’attrapai donc délicatement le paresseux et le plaçai au niveau de la taille, comme on porte un jeune enfant pour le bercer. Instinctivement, le jeune Pokémon accrocha ses deux longs bras griffus autour de mon cou. On aurait maintenant dit que je portais une très étrange écharpe !
Mais malgré l’étrangeté de la situation je n’avais pas le cœur à rire. En effet, les Parcool étaient connus pour leur flegme légendaire et leur paresse inégalée. Par contraste, celui qui je portais me semblait donc extrêmement nerveux : il tremblait de tous ses membres, comme s’il avait une forte fièvre. Je posai donc une de ses mains sur son front, ne le tenant plus que de mon bras gauche… Tout semblait normal… Etrange.
Hugo ayant découvert une drôle de substance sur le corps du Kécléon dont il avait la charge, j’inspectai à mon tour mon petit protégé. Mais son pelage semblait tout à fait normal. Si les braconniers étaient responsables de son état, alors ils lui avaient probablement fait avaler une quelconque drogue énergisante, et je pensais savoir pourquoi.
Sous leur forme de Monaflémit, ces Pokémon paresseux développaient une puissance inimaginable… Mais qui était réfrénée à cause de leur forte tendance à l’Absentéisme. Il ne s’agissait pas simplement de fainéantise de leur part mais aussi d’un système de survie, ou d’une soupape de sécurité. En effet, le corps de ces Pokémon n’était pas adapté pour contenir une telle puissance, digne d’un légendaire. Aussi, la nature avait équilibré tout cela en forçant cette espèce à garder son calme en toutes circonstances… Pour ne pas dire à s’endormir à tout bout de champ !
Enfin pour être honnête, cette explication, quoique plausible, n’était qu’une théorie qu’avait avancé u chercheur Nalcien il y a environ vingt ans. Mais si les braconniers en avaient eu vent alors il était tout à fait possible qu’ils aient capturé de jeunes Parecool pour les exciter, leur faire perdre leur Absentéisme et en faire de véritables machines de guerre une fois leur évolution finale atteinte… C’était tout simplement horrible ! Comment pouvait-on faire cela à de pauvres bébés innocents ?
« Calme-toi ! M’ordonna alors Flèche, qui avait perçu mon trouble. Pour le moment, le plus important c’est d’amener ce Pokémon dans un endroit où il pourra être soigné, et le plus tôt sera le mieux. Je te conseille aussi d’utiliser tes pouvoirs pour le calmer. Vu comme il tremble, il risque de tomber
-Oui, tu as raison Flèche ».
Hélas, mes pouvoirs se révélèrent insuffisant pour calmer le petit Pokémon. J’avais beau essayer de lui envoyer des pensées rassurantes comme Doc savait si bien le faire, il ne m’écoutait pas. Il était ans doute trop nerveux ? A moins que je ne sois pas assez…
Mais je n’avais pas le temps de douter ! Pour gagner du temps, je demandai à Doc d’utiliser son Hypnose, une attaque qu’elle avait apprise récemment. L’effet ne se fit pas attendre et le petit paresseux s’endormit, tout en restant solidement accroché à mon cou. Il était tellement mignon lorsqu’il était calme, endormi, que je ne pus retenir un sourire.
Par bonheur, il était également bien plus mince que le standard de son espèce, sinon je n’aurais jamais réussi à le porter sans aide jusqu’à la ville. Mais je ne pouvais m’empêchait de frissonner en imaginant les raisons de cette maigreur…
Mais avant de partir, il me restait une dernière chose à faire :
« Gareth… Enfin, monsieur Ivannoé, Trellia, vous voulez bien nous aider à ramener ces Poémon blessés en ville ? Ils ont besoin de soin… »
Avec son puissant Galegon, Trellia nous serait sans doute d’une grande aide, sans compter que contrairement à moi, elle n’était pas en sucre. Quant à Gareth, il était tellement musclé qu’il ne semblait pas avoir besoin d’aide pour ramener un des blessés.
Soudain, Flèche me demanda :
« Dis Violette, j’ai regardé mais je veux en être sûre… Parmi ces Pokémon… Il n’y a pas de Psystigri, n’est-ce pas ? »
Comprenant aussitôt où elle voulait en venir, je lui répondis sur un ton rassurant :
« Non, non Flèche, rassure-toi, Félicie n’est pas dans ces cages. »
La chatte poussa un soupir de soulagement mental puis lança
« Viens Lily, on s’en va ! »
La Chovsourir obtempéra et finalement, je me mis en marche avec mes Pokémon et derrière mon bien aimé, tout en berçant le pauvre paresseux comme un bébé pour éviter qu’il ne se réveille. Il avait bien mérité un peu de repos…
_________________
Violette- Informations
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Re: [ Clos ] Petit entraînement en prairie [Gareth/Trellia/Hugo/Violette]
egardant le Champion, l’épéiste ne parla pas tout de suite. Les plaines étaient immenses, il y avait peu de chance de retrouver ses traces, en vérité. Pas avant un autre meurtre signé en tout cas. Pourtant, elle doutait qu’il décide à se terrer et a attendre son heure, en fait, Trellia pensait même qu’il ferait tout le contraire. C’était un comportement irrésistible de sa part et son équipe le savait, il avait un besoin de les narguer, quitte à se retrouver tout juste sous leur nez… C’est aussi pour cela que de ce point de vue, elle se sentait confiante, son comportement était totalement déviant et il ne pouvait pas s’empêcher d’agir comme il le faisait et de fil en aiguille, l’étau se resserrait. Pour la narguer donc, il n’était sans doute pas très loin d’elle-même. Il y avait aussi des chances pour qu’elle soit sa victime suivante. Elle ne comprit pas très bien ce que le Champion proposait ou bien où il voulait en venir. Trellia fit un geste de la main, signalant par là qu’elle avait compris, mais n’ajouta rien de plus.
Pendant que les autres discutaient et s’affairaient autour des Pokémon, en retrait depuis un bon moment, Trellia n’était pas totalement spectatrice, elle dévisageait chacun des hommes derrière Vhagar. Comme elle ne savait pas si elle les avait trouvés « en chemin » en ville, où s’ils étaient sortis de la caserne, ou si l’un d’eux avait pu les rejoindre subrepticement en route… Parce que si c’était le cas, cela pouvait être n’importe qui. Heureusement, elle ne reconnut aucun d’eux. Le reste du temps, elle fouinait, regardant ça et là, les Pokémon, les cages et le reste. Oh elle ne s’attendait pas à trouver quelque chose ici, elle ne croyait ni à la chance, ni au « comme par hasard ». Pendant ce temps, elle n’avait pas écouté toute la conversation et fini par retrouver le couple, le Champion et ses collègues après un moment. Elle jeta un regard alentour, avisant l’état déplorable de certains Pokémon. Ils n’y étaient pas allés de main morte…
Violette l’interpella alors. Aller jusqu’à I m’aï ? C’était bien fâcheux, elle n’était pas là pour se promener, même s’il n’y avait plus aucune urgence dans sa mission… Avec un cri, Giselle revint, bondissant par-dessus les hautes herbes. Trellia ne l’avait même pas vue s’éclipser. Elle tourna trois fois autour d’elle et lui agrippa une jambe avec ses pattes griffues. Était-ce le grand air qui la mettait à ce point en joie ? Trellia eut un sourire en coin, jusqu’à ce qu’elle remarque sa gueule entr’ouverte et à la fois refermée sur quelque chose. Elle s’agenouilla, mais eu du mal à arracher à la Zigzaton sa prise. L’objet en question était petit, de forme allongé. Ca ressemblait aux bagues que l’on attachait aux pattes des Pokémon. En le manipulant, Trellia parvint à le dévisser. Il y avait un message à l’intérieur. Trellia déplia le rouleau et son regard se figea soudain. Un sourire satisfait se peignit un instant sur son visage. Elle retourna la capsule entre ses doigts.
« Où as-tu trouvé ça ? » demanda t-elle à l’intention de Giselle.
La furette semblait surexcitée, son pelage bouffit, complètement dressé le long de son échine. Le papier, tâché de sang était à la fois une nouvelle terrible et très bonne. Mais elle referma sa main sur la trouvaille de Giselle et se redressa, laissant s’échapper son sourire, pour reprendre d’un ton toujours très calme.
« Non je regrette, je suis en service, I’maï n’est pas sur ma route. » Elle se tut un instant et reprit : « Je rentre à Seian, mais je vais prévenir le premier poste de garde, que certains de nos collègues et le Champion ont besoin de renforts. On vous enverra peut-être quelques Airmure pour le transport.
Bonne chance ! »
Sur ses paroles, elle fit un signe de tête à Hugo et Violette et un salut plus officiel à ses collègues, Gareth comprit. Elle fit volte-face et rappela Sara, quelques mètres en arrière, saisit une Pokéball, fit sortir un Airmure et l’apostropha. Aussitôt, le Airmure s'envola à une allure rapide, après que Trellia lui ait fouetté l’encolure avec ses rênes. C'était un Airmure emprunté à la caserne. La raison de son départ brusque venait de la capsule. Un message qui lui était personnellement adressé. Comme ça, la personne qu’elle recherchait ne supportait pas de la voir si proche et jouer avec lui. Elle avait failli le coincer et il se sentait menacé. Au lieu de faire profil bas, comme elle avait pensé qu’il ferait, il avait préféré prendre une nouvelle victime pour l’attirer jusqu’à lui. Cette nouvelle était excellente ; il commençait à faire des erreurs. Mais elle était aussi le signe qu’une autre personne allait mourir. Pendant que ses collègues et elles allaient enquêter pour trouver son identité et tenter de la sauver, Trellia se doutait, s’attendait même, à trouver un cadavre. Elle savait aussi ce qu’il voulait et il était temps d’arrêter ce petit jeu.
Trellia et sa monture arrivèrent en trombe aux portes de la ville, ne prenant pas la peine de descendre du dos deu Pokémon, elle interpella la garde et fit sa commission au sujet des Pokémon blessé et de leurs collègues qui attendaient dans les plaines de l'île. Puis elle retourna dans les bureaux et y retrouva son équipe. Il se trouvait que Giselle avait trouvé la capsule non loin de l’endroit où le tueur avait semé Trellia. Cela voulait dire plusieurs choses, d’abord, ce geste n’était pas réfléchi, ce qui signifiait peut-être le début d’une série d’erreur, ensuite, il avait déjà choisi sa victime, mais l’équipe l’avait surprit. Ils se rapprochaient de lui et il commençait à paniquer. Ils auraient peut-être une chance de sauver quelqu’un, finalement. Et puis, la capsule était gravée, en tout petit, ils eurent besoin d‘une loupe pour le voir, mais maintenant, ils avaient une bonne piste… Dans les jours qui suivirent, Trellia insista pour jouer le rôle de l’appât… C’était évidemment un piège, dans lequel elle se retrouvait d’elle-même, mais elle avait confiance en ses coéquipiers.
[Je crois qu’on arrive tous au bout lol
J’espère que ça vous va et à bientôt ^o^]
Pendant que les autres discutaient et s’affairaient autour des Pokémon, en retrait depuis un bon moment, Trellia n’était pas totalement spectatrice, elle dévisageait chacun des hommes derrière Vhagar. Comme elle ne savait pas si elle les avait trouvés « en chemin » en ville, où s’ils étaient sortis de la caserne, ou si l’un d’eux avait pu les rejoindre subrepticement en route… Parce que si c’était le cas, cela pouvait être n’importe qui. Heureusement, elle ne reconnut aucun d’eux. Le reste du temps, elle fouinait, regardant ça et là, les Pokémon, les cages et le reste. Oh elle ne s’attendait pas à trouver quelque chose ici, elle ne croyait ni à la chance, ni au « comme par hasard ». Pendant ce temps, elle n’avait pas écouté toute la conversation et fini par retrouver le couple, le Champion et ses collègues après un moment. Elle jeta un regard alentour, avisant l’état déplorable de certains Pokémon. Ils n’y étaient pas allés de main morte…
Violette l’interpella alors. Aller jusqu’à I m’aï ? C’était bien fâcheux, elle n’était pas là pour se promener, même s’il n’y avait plus aucune urgence dans sa mission… Avec un cri, Giselle revint, bondissant par-dessus les hautes herbes. Trellia ne l’avait même pas vue s’éclipser. Elle tourna trois fois autour d’elle et lui agrippa une jambe avec ses pattes griffues. Était-ce le grand air qui la mettait à ce point en joie ? Trellia eut un sourire en coin, jusqu’à ce qu’elle remarque sa gueule entr’ouverte et à la fois refermée sur quelque chose. Elle s’agenouilla, mais eu du mal à arracher à la Zigzaton sa prise. L’objet en question était petit, de forme allongé. Ca ressemblait aux bagues que l’on attachait aux pattes des Pokémon. En le manipulant, Trellia parvint à le dévisser. Il y avait un message à l’intérieur. Trellia déplia le rouleau et son regard se figea soudain. Un sourire satisfait se peignit un instant sur son visage. Elle retourna la capsule entre ses doigts.
« Où as-tu trouvé ça ? » demanda t-elle à l’intention de Giselle.
La furette semblait surexcitée, son pelage bouffit, complètement dressé le long de son échine. Le papier, tâché de sang était à la fois une nouvelle terrible et très bonne. Mais elle referma sa main sur la trouvaille de Giselle et se redressa, laissant s’échapper son sourire, pour reprendre d’un ton toujours très calme.
« Non je regrette, je suis en service, I’maï n’est pas sur ma route. » Elle se tut un instant et reprit : « Je rentre à Seian, mais je vais prévenir le premier poste de garde, que certains de nos collègues et le Champion ont besoin de renforts. On vous enverra peut-être quelques Airmure pour le transport.
Bonne chance ! »
Sur ses paroles, elle fit un signe de tête à Hugo et Violette et un salut plus officiel à ses collègues, Gareth comprit. Elle fit volte-face et rappela Sara, quelques mètres en arrière, saisit une Pokéball, fit sortir un Airmure et l’apostropha. Aussitôt, le Airmure s'envola à une allure rapide, après que Trellia lui ait fouetté l’encolure avec ses rênes. C'était un Airmure emprunté à la caserne. La raison de son départ brusque venait de la capsule. Un message qui lui était personnellement adressé. Comme ça, la personne qu’elle recherchait ne supportait pas de la voir si proche et jouer avec lui. Elle avait failli le coincer et il se sentait menacé. Au lieu de faire profil bas, comme elle avait pensé qu’il ferait, il avait préféré prendre une nouvelle victime pour l’attirer jusqu’à lui. Cette nouvelle était excellente ; il commençait à faire des erreurs. Mais elle était aussi le signe qu’une autre personne allait mourir. Pendant que ses collègues et elles allaient enquêter pour trouver son identité et tenter de la sauver, Trellia se doutait, s’attendait même, à trouver un cadavre. Elle savait aussi ce qu’il voulait et il était temps d’arrêter ce petit jeu.
Trellia et sa monture arrivèrent en trombe aux portes de la ville, ne prenant pas la peine de descendre du dos deu Pokémon, elle interpella la garde et fit sa commission au sujet des Pokémon blessé et de leurs collègues qui attendaient dans les plaines de l'île. Puis elle retourna dans les bureaux et y retrouva son équipe. Il se trouvait que Giselle avait trouvé la capsule non loin de l’endroit où le tueur avait semé Trellia. Cela voulait dire plusieurs choses, d’abord, ce geste n’était pas réfléchi, ce qui signifiait peut-être le début d’une série d’erreur, ensuite, il avait déjà choisi sa victime, mais l’équipe l’avait surprit. Ils se rapprochaient de lui et il commençait à paniquer. Ils auraient peut-être une chance de sauver quelqu’un, finalement. Et puis, la capsule était gravée, en tout petit, ils eurent besoin d‘une loupe pour le voir, mais maintenant, ils avaient une bonne piste… Dans les jours qui suivirent, Trellia insista pour jouer le rôle de l’appât… C’était évidemment un piège, dans lequel elle se retrouvait d’elle-même, mais elle avait confiance en ses coéquipiers.
[Je crois qu’on arrive tous au bout lol
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Trellia Farron- Informations
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Re: [ Clos ] Petit entraînement en prairie [Gareth/Trellia/Hugo/Violette]
Gareth hésita un peu en entendant que tout le monde, sauf Trellia, se mettait en route vers Imaï pour rapatrier les blessés. Évidemment, il se sentait mal pour ces pauvres Pokémon, et souhaitait qu’ils soient vus par des Guérisseurs, et placés dans des familles d’accueil, des pensions, ou remis en liberté le plus tôt possible. D’un autre côté, c’était aussi son premier jour de congé depuis assez longtemps, et son dernier avant au moins autant de temps. Si on excluait la soirée qu’il avait passé sur l’île de la Lune, bien entendu. Le Champion aurait préféré en profiter un maximum en continuant sa randonnée et son entraînement de dresseur.
Évidemment, comme tout le monde le regardait en ayant l’air d’attendre sa réponse, et avec Violette qui demanda si gentiment et avec une telle détresse dans la voix qu’il les aide, l’homme ne put pas refuser. Il acquiesça, tentant de cacher son somme toute léger agacement, et se mit au travail.
“Je vais aider… Malheureusement, j’ai laissé quelques uns de mes Pokémon costauds à l’arène, donc ça ne sera que moi et Mysdibule !”
Il allait être difficile de compter sur la frêle Kungfouine pour porter quoi que ce soit de plus lourd qu’un Chenipan. D’ailleurs, où étaient ses Pokémon ?! Gareth réalisa que, dans la précipitation, il était parti en oubliant de les rappeler. Se maudissant de son inconscience, il se tourna par réflexe dans la direction d’où Trellia et lui étaient arrivés, avant de voir avec soulagement que les petites créatures étaient en train de courir vers eux. La créature originaire du continent céleste était devant, bien que jetant régulièrement des coups d’oeil en arrière pour surveiller sa camarade, tandis que l’animal d’acier peinait loin derrière, fulminant, la corne tendue en l’air en train de pleurer des Croco Larmes. Son poids et son manque d’agilité rendaient la poursuite de son dresseur extrêmement inconfortable et douloureuse, et Gareth savait qu’elle lui en tiendrait rigueur très, très longtemps. Faisant signe au groupe de l’attendre, il s’avança pour venir à sa rencontre, se confondant en excuse pendant que la bestiole piaillait dans tous les sens des choses qui voulaient sans doute dire à quel point elle pensait qu’il était un dresseur indigne.
Le Champion rappela ses collègues, désormais bien fatiguées, et rejoint la troupe de la private Vhagar.
“Je suis désolé, ça ne sera finalement que moi…”
Gareth était bien penaud. On avait connu mieux pour un Champion d’oublier ses alliés, comme ça ! Cela le motiva au moins à se donner à fond dans sa tâche, en espérant remonter un peu dans les estimes des gens présents. Il n’allait pas pouvoir gérer de gros soins, mais il pouvait au moins porter des créatures plus lourdes. Le Terrosien s’approcha d’un Hypnomade qui venait d’ingérer un antidote et semblait épuisé mais conscient, et le prit sur son dos pour le porter. Hmpf… Il faisait son poids ! Mais Gareth ne se permit pas de faire le difficile, espérant simplement qu’Imaï n’était pas trop loin. Enfin, le temps que Trellia ne parvienne à Seian et envoie des renforts volants, peut-être qu’ils pourraient faire une partie du trajet sur des montures.
Évidemment, comme tout le monde le regardait en ayant l’air d’attendre sa réponse, et avec Violette qui demanda si gentiment et avec une telle détresse dans la voix qu’il les aide, l’homme ne put pas refuser. Il acquiesça, tentant de cacher son somme toute léger agacement, et se mit au travail.
“Je vais aider… Malheureusement, j’ai laissé quelques uns de mes Pokémon costauds à l’arène, donc ça ne sera que moi et Mysdibule !”
Il allait être difficile de compter sur la frêle Kungfouine pour porter quoi que ce soit de plus lourd qu’un Chenipan. D’ailleurs, où étaient ses Pokémon ?! Gareth réalisa que, dans la précipitation, il était parti en oubliant de les rappeler. Se maudissant de son inconscience, il se tourna par réflexe dans la direction d’où Trellia et lui étaient arrivés, avant de voir avec soulagement que les petites créatures étaient en train de courir vers eux. La créature originaire du continent céleste était devant, bien que jetant régulièrement des coups d’oeil en arrière pour surveiller sa camarade, tandis que l’animal d’acier peinait loin derrière, fulminant, la corne tendue en l’air en train de pleurer des Croco Larmes. Son poids et son manque d’agilité rendaient la poursuite de son dresseur extrêmement inconfortable et douloureuse, et Gareth savait qu’elle lui en tiendrait rigueur très, très longtemps. Faisant signe au groupe de l’attendre, il s’avança pour venir à sa rencontre, se confondant en excuse pendant que la bestiole piaillait dans tous les sens des choses qui voulaient sans doute dire à quel point elle pensait qu’il était un dresseur indigne.
Le Champion rappela ses collègues, désormais bien fatiguées, et rejoint la troupe de la private Vhagar.
“Je suis désolé, ça ne sera finalement que moi…”
Gareth était bien penaud. On avait connu mieux pour un Champion d’oublier ses alliés, comme ça ! Cela le motiva au moins à se donner à fond dans sa tâche, en espérant remonter un peu dans les estimes des gens présents. Il n’allait pas pouvoir gérer de gros soins, mais il pouvait au moins porter des créatures plus lourdes. Le Terrosien s’approcha d’un Hypnomade qui venait d’ingérer un antidote et semblait épuisé mais conscient, et le prit sur son dos pour le porter. Hmpf… Il faisait son poids ! Mais Gareth ne se permit pas de faire le difficile, espérant simplement qu’Imaï n’était pas trop loin. Enfin, le temps que Trellia ne parvienne à Seian et envoie des renforts volants, peut-être qu’ils pourraient faire une partie du trajet sur des montures.
Gareth Ivanoé- Informations
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Re: [ Clos ] Petit entraînement en prairie [Gareth/Trellia/Hugo/Violette]
Finalement, Violette accepta d’accompagner Hugo. Cela n’étonnait pas vraiment le blond qui savait que sa moitié n’aurait pas le cœur de refuser de venir en aide à des Pokémon qui en avaient vraiment besoin. Le couple salua Trellia qui estima avoir mieux à faire que d’aller jusqu’à I’maï… Mieux à faire que venir en aide à des Pokémon dans le besoin ? Ça devait vraiment être une question de vie ou de mort… Ou bien avait-elle un sens de l’honneur quelque peu défaillant ? Le blond n’en savait rien, mais toujours est-il qu’il ne trouva pas ce choix très… Classe.
Une fois la mystérieuse brune repartie sur son Galégon, Hugo se retourna et sourit timidement à Violette. Elle était si jolie, là, à cet instant. Et pour la centième fois, Hugo tomba amoureux de la Nalcienne. Ses yeux débordant d’inquiétude pour ce Parecool qu’elle venait à peine de rencontrer, son sourire qui se voulait rassurant, ses mains qui se resserraient autour du corps du petite paresseux, ses cheveux virevoltant dans le vent. Tout était parfait chez elle.
« Merci. » fit-le blond avant d’embrasser sa petite-amie sur le front.
Merci pour l’aider à transporter un Pokémon alors qu’il lui avait promis une chouette ballade dans les plaines, rien qu’à deux. Merci pour avoir aidé Sophos et pour l’avoir apaisé. Merci d’être là, à ses côtés, qu’importe les épreuves. Merci d’exister, tout simplement.
Le couple prit alors la route vers I’maï, suivant la troupe militaire qui ouvrait le chemin. Le champion semblait un peu plus à son aise avec ses collègues militaires qu’avec le jeune couple, ce qui permit à Hugo et Violette de rester un peu en retrait et de discuter de tout et de rien. Les tourtereaux prévoyaient leurs futurs voyages, les endroits de Terros qui leur restaient à visiter, et les plans pour après. Le blond essayait également de convaincre Violette pour que cette dernière demande un match officiel à Gareth. Elle avait, selon celui l’élémancien, toutes ses chances pour l’emporter face au consul.
« Tu devrais vraiment y penser, je ne pense pas que tu doives attendre plus longtemps. Si tu veux, je m’entraînerai avec toi, Sophos prendra un peu de temps pour récupérer mais je suis sûr qu’Irémia sera partante pour être un partenaire de combat. » fit le blond qui se voulait encourageant.
Après un long moment de marche, une escouade militaire provenant de la ville arriva au niveau du petit groupe. Le soldat Vhagar leur expliqua brièvement la situation, utilisa un tas de terme technique que le ramasseur ne comprenait pas forcément et ordonna finalement à quelques-uns de se rendre sur les lieux où se trouvait encore la charrette des braconniers afin de rapatrier les quelques Pokémon qui y étaient restés. La chef de brigade demanda ensuite au reste de transporter les civils, à savoir Violette, Hugo et Gareth, ce dernier n’étant pas affilié à I’maï, jusqu’à la ville.
Un homme d’une trentaine d’années s’avança alors vers le couple et fit surgir un énorme Drattak de sa Pokéball. Le dragon était bien plus imposant que celui qu’avait Abigaël, la jeune femme rencontrée lors du festival des lumières. De par sa taille gigantesque, le dragon aux ailes de sang pouvait aisément transporter les trois personnes et les deux Pokémon blessés.
En quelques minutes de vol à peine, le couple arriva au pied de la caserne militaire d’I’maï. Des guérisseurs les y attendaient et ces derniers prirent directement en charge les deux blessés qu’ils transportaient, leur assurant que leur état était stable. Rassurés, Hugo et Violette remercièrent le chevaucheur de dragon de les avoir ramené tandis que celui-ci repartait déjà afin de s’assurer qu’ils n’aient plus besoin de lui.
Le couple le salua alors et décida ensuite de passer le reste de l’après-midi à se balader, mais cette fois-ci dans le centre-ville de la cité insulaire.
[HRP; Dernier post de HugoxViolette ToT Merci à vous 3 pour le RP!]
Une fois la mystérieuse brune repartie sur son Galégon, Hugo se retourna et sourit timidement à Violette. Elle était si jolie, là, à cet instant. Et pour la centième fois, Hugo tomba amoureux de la Nalcienne. Ses yeux débordant d’inquiétude pour ce Parecool qu’elle venait à peine de rencontrer, son sourire qui se voulait rassurant, ses mains qui se resserraient autour du corps du petite paresseux, ses cheveux virevoltant dans le vent. Tout était parfait chez elle.
« Merci. » fit-le blond avant d’embrasser sa petite-amie sur le front.
Merci pour l’aider à transporter un Pokémon alors qu’il lui avait promis une chouette ballade dans les plaines, rien qu’à deux. Merci pour avoir aidé Sophos et pour l’avoir apaisé. Merci d’être là, à ses côtés, qu’importe les épreuves. Merci d’exister, tout simplement.
Le couple prit alors la route vers I’maï, suivant la troupe militaire qui ouvrait le chemin. Le champion semblait un peu plus à son aise avec ses collègues militaires qu’avec le jeune couple, ce qui permit à Hugo et Violette de rester un peu en retrait et de discuter de tout et de rien. Les tourtereaux prévoyaient leurs futurs voyages, les endroits de Terros qui leur restaient à visiter, et les plans pour après. Le blond essayait également de convaincre Violette pour que cette dernière demande un match officiel à Gareth. Elle avait, selon celui l’élémancien, toutes ses chances pour l’emporter face au consul.
« Tu devrais vraiment y penser, je ne pense pas que tu doives attendre plus longtemps. Si tu veux, je m’entraînerai avec toi, Sophos prendra un peu de temps pour récupérer mais je suis sûr qu’Irémia sera partante pour être un partenaire de combat. » fit le blond qui se voulait encourageant.
Après un long moment de marche, une escouade militaire provenant de la ville arriva au niveau du petit groupe. Le soldat Vhagar leur expliqua brièvement la situation, utilisa un tas de terme technique que le ramasseur ne comprenait pas forcément et ordonna finalement à quelques-uns de se rendre sur les lieux où se trouvait encore la charrette des braconniers afin de rapatrier les quelques Pokémon qui y étaient restés. La chef de brigade demanda ensuite au reste de transporter les civils, à savoir Violette, Hugo et Gareth, ce dernier n’étant pas affilié à I’maï, jusqu’à la ville.
Un homme d’une trentaine d’années s’avança alors vers le couple et fit surgir un énorme Drattak de sa Pokéball. Le dragon était bien plus imposant que celui qu’avait Abigaël, la jeune femme rencontrée lors du festival des lumières. De par sa taille gigantesque, le dragon aux ailes de sang pouvait aisément transporter les trois personnes et les deux Pokémon blessés.
En quelques minutes de vol à peine, le couple arriva au pied de la caserne militaire d’I’maï. Des guérisseurs les y attendaient et ces derniers prirent directement en charge les deux blessés qu’ils transportaient, leur assurant que leur état était stable. Rassurés, Hugo et Violette remercièrent le chevaucheur de dragon de les avoir ramené tandis que celui-ci repartait déjà afin de s’assurer qu’ils n’aient plus besoin de lui.
Le couple le salua alors et décida ensuite de passer le reste de l’après-midi à se balader, mais cette fois-ci dans le centre-ville de la cité insulaire.
[HRP; Dernier post de HugoxViolette ToT Merci à vous 3 pour le RP!]
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