[ Clos ] [7G] Emily wants to play [Dark, Jiyuu]

[PNJ]

« Retrouve ma poupée mademoiselle, s’il te plaît. Emily s’est sauvée dans le marais.  »

C’était la dernière parole qu’avait prononcé l’enfant. Mais avant de les laisser partir, un adulte du village avait arrêté les deux jeunes filles. Les adultes cependant, étaient plus terre à terre.

« Nous sommes certains qu’il ne s’agit que de Pokémon Spectre, mais nous ne pouvons pas partir les chasser dans le marais et laisser les enfants seuls. On dirait qu’ils essayent de les y attirer. » Avait-il dit avec certitude. Le villageois dévisagea les deux femmes, comme s’il n’était pas vraiment convaincu qu’une femme, ou même deux, puisse régler le problème.

Une femme aux courbes généreuses arriva à la hauteur du bonhomme et surprit son regard et fronça les sourcils. Il était évident qu’elle devinait parfaitement ce à quoi il pensait. Se sentant observé, l’homme releva la tête et vit le regard de sa femme.

« Excusez mon mari, il ne croit pas que les femmes sachent faire quoi que ce soit en dehors d’une maison. » Affirma t-elle, bien que l’homme eut l’air soudain légèrement penaud. « Mais on a déjà eu quelques aventuriers qui n’en sont pas venus à bout ou qui n’ont pas  osé y aller, alors je ne peux pas lui donner complètement tord… Vous… Vous êtes certaines de vouloir vous aventurer dans le marais ? »


Les villageois avaient donc laissé partir les étrangères, sans grand espoir. On leur avait déjà joué le tour de leur promettre de régler le problème, en revenant deux jours plus tard pour leur dire de se débrouiller, comme leur avait dit la villageoise. Pour le cas où cette fois serait sérieuse, ils avaient laissés à disposition des remèdes, car les émanations des marais restaient dangereuses.  La vieille ville dont avait parlé l’enfant se trouvait justement dans les marais… Mais si on ne s’y éternisait pas, il n’y avait, a priori, aucune raison que ça se passe mal, non ? La petite fille avait donc indiqué le chemin le plus court vers l’ancienne cité.

C’était une drôle de piste, faite de tout petits pieds, comme les traces de pieds d’une poupée. La piste continuait à travers les marais, pendant un bon moment. La seule difficulté était de parvenir à suivre cette piste, parfois les traces disparaissait dans la boue, la mousse, ou sous l’eau. C’était aussi sans compter sur la brume, très épaisse par endroit, mais au moins, il faisait beau, le soleil filtrait à travers les arbres, donnant un charme particulier à cet endroit un peu à part.

Lorsqu’on est assez avancé ver le marais, la terre s’assèche à un certains endroit, la terre devient plus grise, plus poussiereuse, presque comme de la cendre… Les arbres se dénudent, l’herbe disparaît, la brume s’épaissit et l’endroit devient moins agréable subitement. Il faut aussi prendre garde à la crevasse, mais elle est surmontée d’un vieux pont de bois. Les planches craquent… En face, les ruines de la vieille ville. Même de loin, on comprend facilement que les lieux sont abandonnés depuis longtemps. Un petit coup d’œil sur les premières planches du pont montre des traces de pas mouillées, encore des tout petits pieds. Non loin de l’entrée du village, c’est un énorme crâne de Donphan qui accueille les très rares visiteurs et dont la grande défense barre la route.

Il y a dans ce cimetière (vu les nombreux ossements blanchit par les temps) un silence pensant et omniprésent. La poussière habille le sol, une odeur rance et de pourriture flotte dans l’air… Et des traînées sont nettement visibles dans la terre cendreuse. Menant droit vers le village mort Dans ce coin des marais, le soleil a du mal à percer la lourde brume. . La poupée Emily se trouve t-elle vraiment par ici ? Les traces de pas auraient pu être celle d’un quelconque Pokémon de petite taille et puis, aucun adulte n’a jamais parlé de ce vieux village…

Allez… Tout va bien se passer.



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Mesdemoiselles, bienvenue dans cette chasse à la poupée !

Une entrée en matière assez directe puisque je vous jette un peu directement dans l’eau du bain marais. Je vous emmène donc vers le cimetière assez rapidement via une ellipse ^^ Je vous laisse arriver cependant à votre guise, accepter ou même refuser de retrouver la joulie poupée. Pour l’instant, votre seule difficulté sera de ne pas perdre la piste de la poupée, si vous décidez de la suivre.

[Jiyuu]

Jiyuu s’arrêta au milieu de la route, essayant de comprendre les indications que lui avait donné quelques fermiers croisés plus tôt. Elle retourna son plan, incertaine que cela aide, avant de soupirer et se rendre à l’évidence qu’elle avait dû se tromper quelque part. Elle n’avait jamais été particulièrement douée pour suivre des instructions, étant plutôt du genre à n’en faire qu’à sa tête ; ce n’était pas un souci en temps normal, mais lorsque sa tête avait un but précis à accomplir, cela compliquait d’un coup beaucoup la tâche en question. Déployant ses deux éventails, elle s’élança dans les airs en spiralant, espérant pouvoir trouver un indice qui permettrait de se remettre sur le bon chemin. Elle repéra ce qui semblait être un petit village, et décida que la meilleure chose à faire était probablement de s’y rendre.

Il ne lui fallut pas longtemps pour rejoindre la bourgade, et sitôt sur place elle se mit à demander de l’aide à un marchant, qui proposait fruits et légumes dans l’avenue principale du lieu-dit. Elle lui expliqua qu’elle cherchait à se rendre à l’ancien village de Karima, ce à quoi l’homme lui répondit que peu importe ses motifs, il ne fallait pas qu’elle y aille, que le lieu était maudit. Elle insista tout de même, justifiant qu’elle n’avait guère le choix, mais son interlocuteur refusa catégoriquement de l’aider. Elle le remercia pour son temps et s’éloigna avec un soupir, cherchant quelqu’un d’autre de plus coopératif lorsqu’une voix d’enfant l’interpela.

Tu vas aller au marais ?

L'adulte se retourna, surprise, puis se baissa pour se mettre au niveau de la jeune fille qui l’avait interpelée. Pardon ? demanda-t-elle avec son petit accent.

Emily s’est sauvée dans le marais, détailla platement l’interrogée. La Nalcienne, confuse, allait insister quand ce qui semblait être les parents de la petite la sommèrent. Jiyuu, ne voulant pas lâcher l’affaire et trop curieuse de nature pour son propre bien, questionna les adultes jusqu’à ce qu’ils prennent le temps de lui expliquer que la poupée de leur enfant, qu’elle avait nommée Emily, s’était supposément enfui selon dans les Marécages de Gen’ei, selon les dires de la gamine. Ils détaillèrent qu’ils étaient certains qu’il s’agissait de Spectres qui manipulaient les bambins pour les attirer sur le territoire, mais que ceux qui avait déjà tenté de résoudre le souci avait fini par jeter l’éponge.

Ne vous inquiétez pas pour moi, je m’y connais un peu en Spectre, conta-t-elle avec un sourire un peu trop innocent pour quelqu’un qui clamait avoir des notions de sciences occultes. Je dois me rendre au cimetière de toute façon, donc je te promets de chercher ta poupée et que si je trouve ta poupée, je te la ramènerais. Si vous pouviez juste m’indiquer le chemin à suivre…

***
Un peu plus tard, l’Élémental de vent se retrouva donc à entrer dans le marais, en compagnie d’une autre dame qui se rendait aussi dans cette direction-là. Elle s’était poliment présentée, indiquant son prénom et nom, mais ne cherchait pas à faire la conversation plus que cela. En moyenne, elle ne se forçait jamais à parler, si discussion il y avait, elle préférait qu’elle vienne naturellement, sans être contrainte ; de plus, l’ambiance et l’atmosphère n’invitaient pas vraiment au bavardage…

Elles avaient trouvé une piste à suivre, faite de toutes petites traces de pieds. N’étant pas une très bonne traqueuse, Jiyuu avait demandé l’aide de Boshi, son Skélénox, qui lui arrivait sans mal à filer les indices et à guider les femmes. Plus elles s’avançaient, et plus la brume était épaisse et l’environnement oppressant. Jiyuu n’était pas à l’aise du tout, ne supportant pas se sentir étouffée de la sorte, et hésita à plusieurs reprises à laisser tomber. Elle se forçait à continuer en se rappelant son père d’une part et la petite fille de l’autre, mais du finalement demander l’aide de Grodrive pour persévérer. L’animal accrocha un de ses fils autour de son bras, lui offrant un point de repère familier auquel se rattacher lorsque son anxiété devenait trop forte.

Finalement, le drôle de groupe arriva devant un pont, avec de l’autre côté un large crâne de Donphan pour les accueillir. La respiration de la jeune fille se coupa lorsqu’elle l’aperçut, puis elle se dépêcha de fouiller son sac pour en sorti un vieux morceau de papier rouler en boule. Quand elle le déplia, elle reconnut, dessiné dessus, le crâne qui se trouvait maintenant à quelques mètres d’elle ; pas de doute possible, elle avait trouvé le bon endroit… Toutefois, elle ne pouvait pas laisser cette révélation lui faire oublier son autre motif de venue, et elle se concentra à nouveau sur suive son Pokémon Requiem.

Ils continuèrent à avancer jusqu’à arriver à ce qui semblait être l’entrée de l’ancienne Karima. Jiyuu était toujours aussi nerveuse de se sentir si à l’étroit dans un endroit pourtant vaste et désert, et pour y remédier elle se força à rester concentrée sur la piste qui les avait permis d’arriver jusqu’ici.


J’espère que cela conviendra comme entrée en matière ^-^

[Dark]

Une pension Pokémon, logiquement cela se trouve facilement n'est ce pas ? Et bien figurez vous que pas forcément et surtout quand on passe son temps à se disputer avec ses amis. Ce qui était le cas de notre Mizuhanienne qui n'en menait pas large, en terrain inconnu, voire peut être hostile, la jeune femme s'efforçait de poursuivre, de toute façon faire demi-tour n'était pas permis. Elle avait assuré à sa nouvelle connaissance qu'elle la retrouverait rapidement, qu'elle faisait qu'un léger détour pour voir une pension, et voir si la personne qu'elle cherchait y avait posé un Pokemon qu'elle reconnaîtrait. Et voila qu'elle avait malgré la carte réussit à se perdre, ce n'était pas possible, les Dieux étaient contre elle, cela ne se pouvait pas en être autrement. Elle s'était résigné à conserver le dragon dans sa sphère, préférant largement avoir le dragon près d'elle pour la rassurer et surtout lui donner le courage de continuer. Pourtant les longs frissons qui remontaient sans fin dans son dos lui disait que ses déconvenues n'étaient pas terminées.

En effet, d'une part le Pokemon vol loué pour la pension s'était fait prendre dans une tempête qui était tout sauf naturelle à ses yeux, mais en plus il l'avait largué dans les airs sans crier gare. Heureusement qu'il y avait eu ce lac, qui lui avait permis de ne pas s'écraser au sol, et de rejoindre la terre ferme dans un toboggan créé de toute pièce par son pouvoir. Seulement elle avait été épuisée par l'effort, et surtout, elle avait eu un mal fou à rejoindre la rive une fois dans le lac. Sans le Lokhlass elle ne s'en serait pas sortie, cette fois, et le requin avait fait la tête qu'elle n'ait pas pensé à lui. Mais depuis leurs libérations à tous, elle avait du mal à établir le lien avec le requin qui n'était que colère condensé en éclats de rage. Elle avait ensuite erré dans la forêt, bien que son pouvoir lui avait permit de drainer l'eau de ses vêtements, elle n'avait pas pu garder ses amis près d'elle. Aussi, elle devait à tour de rôle leur permettre de sortir, et trouver suffisamment de point d'eau pour nourrir ses deux voraces. et là cela faisait maintenant plusieurs heures qu'elle avait croisé cette caravane qui avait quitté un village.

Soupirant elle gagna finalement les lieux, les frissons dans son dos augmentant elle avait rappelé tous ses amis aquatique, ne restait à ses côtés que la renarde. S'ils ne savaient pas la diriger ici, elle ne savait pas trop ce qu'elle allait faire. Elle était arrivée au milieu d'une scène étrange avec une jeune fille qui rassurait une petite qu'elle lui ramènerait sa poupée. Elle ne s'était pas attardé mais quand elle avait voulut s'enquérir des services de la ville, les prix lui firent peur, c'était bien plus que ce qu'elle pouvait se permettre de dépenser après la location de l'oiseau qui l'avait abandonnée. Restait qu'elle n'avait pas vraiment le choix, quand elle revint vers la place, les parents de la petite semblait dubitatif sur les capacités de l'aventurière précédemment avec eux de régler leurs problèmes. Dark s'arrêta, le choix n'était pas vraiment là, elle posa une main sur Chairo toujours sur ses épaules et s'avança pour les interpeller. Une fois qu'elle eut toutes les données, elle fixa d'un regard sombre les gens avant de demander le prix lié à la résolution de l'affaire. Matérielle pas vraiment, juste prévoyante, elle avait été dupée trop de fois pour faire confiance. Une fois sa décision prise elle alla attendre à l'entrée du village l'autre jeune femme. Elle se présenta, présenta la renarde et ne pipa plus un mot après cela.

La conversation face à quelqu'un qui n'avait pas envie d'en avoir n'était pas son fort, et le silence lui allait très bien. De plus elle avait besoin de tous ses sens dans ces lieux peu amicaux. Et le terrain était à son complet désavantage, elle aurait bien demandé son aide à Chairo, mais ses bottes s'enfonçaient dans la boue profondément, et elle ne voulait pas qu'elle soit en difficulté et la gardait donc sur ses épaules. Elle avait examiné les traces, mais semblait indécise sur le fait que ce soit des pas de tissu ou de Pokemon, elle gardait ses autres amis dans leurs sphères, les lieux étaient pleins d'ombres et de putréfaction, comme tout marais qui se respecte. Ce qui ne l'aidait pas, si elle devait faire appel à son pouvoir l'eau ne répondrait que mollement à son appel, et elle ne pouvait pas vu l'état du liquide faire de sphères aquatique pour avoir le requin près d'elle. Pourtant c'était l'occasion rêvé pour lui de montrer ses liens avec les ombres. Dark elle se sentait étrangère à la situation, et si elle n'avait pas eu de soucis d'argent elle n'aurait certainement pas aidé une gamine qui se faisait des films. Pourtant... Des Pokemon ténèbres qui attirent les enfants... Quelque part cela l'intriguait, est ce que c'était courant ? La curiosité l'emportait sur ses propres peurs qui restaient pourtant bien présentes en frissons qui se répétait dans son épine dorsale. Elle serra la main sur la sphère dans sa paume moite. Elle ne voulait pas se faire surprendre mais les lieux lui semblaient malsain, emprunt de mauvaises pensées qui faisaient resurgir ses propres cauchemars....

[PNJ]

Les traces de petits pieds emmenèrent finalement les deux aventurières jusque dans le cimetière, car il n’avait plus rien d’une ville, à présent. Dans l’ancien village, le marais reprenait ses droits et cela se voyait principalement à l’eau croupie qui s’étalait comme de longues mares, certes peu profondes, mais tout à fait malodorantes. Il y avait des touffes d’herbes, à l’aspect un peu visqueux, mais vertes et robustes. Lorsque l’on marchait dans ces mares, quand on n’avait pas le choix, par exemple, juste devant le pont côté village, quelque chose sembla s’accrocher aux jambes des deux filles, comme une main s’agrippant soudainement à leurs chevilles… De longs doigts verts et souples, puants, s’emmêlant à elle mollement… Des algues, seulement des algues, un peu gluantes… Mais rien de méchant. Enfin pour l’instant, car l’endroit semblait de plus en plus menaçant : il commençait à faire très chaud avec ce soleil tapant à travers la brume, dont l’humidité alourdissait l’atmosphère en un temps record ; en quelques minutes, on se retrouvait tout collant de sueur.

Heureusement, après avoir trempé ses chaussures dans une boue liquide, le terrain avait l’air de remonter, car la terre était plus sèche et même complètement poussiéreuse. Les maisons étaient sinistres, délabrées, sale, sombres et dans le coin des fenêtres, on voyait parfois une énorme toile d’araignée, flottant dans un vent… Inexistant. Les toiles bougeaient toutes seules… Il y avait même des trous, dans certains toits et de temps en temps, une épaisse et horrible toile reliait deux maisons entre elles. Et des petites traces de pas, de tous petits pieds… La piste avait donc été retrouvée ! L’ennuie, c’est que des traces de petits pieds, il y en avait partout, allant vers toutes les maisons, entre les ruelles… Et pas toutes les même. Certaines étaient un peu plus longues, ou un peu plus larges. Il y en avait qu’on voyait à peine et d’autres qui avaient laissés ou lourde empreinte, s’enfonçant dans le sol de presque plusieurs centimètres ! Pour l’observateur avertis, des traces revenaient, comme si on avait passé le balai, dans la rue, dans la poussière. Curieux ?

Il y avait, dans les ruelles, des respirations. Et puis la dérangeante sensation d’être observé. Comme si des dizaines de paires d’yeux les observaient, les deux jeunes femmes, depuis les ruelles. Il y eu alors une pulsation, très nette dans le village. Comme un battement, unique, mais rien de réellement effrayant. En revanche, une onde psychique moins… « vivante » traversa le village, à l’insu des vivants qui s’aventuraient ici. Quand les deux femmes s’enfoncèrent suffisamment dans le village… Le brouillard rendit la ruelle principale totalement opaque… Et fit disparaître Jiyuu et Dark de la vue de l’une et de l’autre. Le brouillard disparut comme on souffle sur du sable, mais… Chacune se retrouva seule, tout en n’ayant pas bougé d’un centimètre. Un autre battement, plus profond, comme un arrière plan… Puis un autre… Et un autre … Audible de tous, on aurait dit un battement de cœur. C’est sur ce fond sonore que des rires d’enfants, joyeux et innocents fusèrent d’un peu partout. Ou alors est-ce que « ça » résonnait ?

Du côté de la jeune Dark, des milliers de paires d’yeux apparurent sur les murs, les fenêtres, le sol et toute surface un peu solide, même le sol. Il y avait effectivement de quoi se sentir légèrement épié. Les yeux clignaient, de temps en temps. Sur sa gauche une porte était ouverte, dans une habitation relativement épargnée, mais les fenêtres étaient condamnées et l’intérieur très sombre. Un petit éclat de lumière, laissait entrevoir un peu de mouvement dans la bâtisse… Un corps difforme, très large, avec une tête pendant sur le côté, dans un angle aussi inquiétant que peu naturel… l’ombre grandissait, pas comme s’il grossissait, mais plutôt comme s’il avançait. Quatre yeux brillants, sans vie et immobiles furent rapidement visible. Ainsi qu’un sourire, peint en rouge, immense, jusqu’aux oreilles –et ce n’était pas une image), apparut sur un visage blanc, fait de travers. Le visage blafard était surmonté d’une espèce de choucroute crasseuse qui avait dû être verte, un jour. Mais ce qui causait sa difformité, c’était l’autre visage. Déformé et plus grimaçant que souriant, la tête qui l’affichait était figée et portait un costume vert. Leur tête pendait sur le côté, comme si on leur avait brisé le cou. La créature en vert ressemblait à un héro d’histoire pour enfant, car en avançant, il tenait à la main un petit bouclier en bois et une épée, en bois elle aussi. Les deux silhouettes moitié moins grandes que Dark, s’avançaient vers elle de manière désarticulée, le sourire figé sur le visage.

« Viens… Viens … » Répétait une voix sans âme, légèrement en écho, venant de tout autour de Dark.

Jiyuu de son côté, se retrouva également seule, ‘épais brouillard avait disparu, mais pas le battement de fond, très discret. Les rires continuaient de résonner, comme si des enfants invisibles jouaient autour d’elle. Mais il n’y avait personne… Mais si elle tendait l’oreille, il y avait un très léger son régulier. Comme un chiffon qu’on passerait sur une table… A ses pieds, si toutefois elle regardait, Jiyuu pouvait voir des traîner se dessiner sur le sol de cendre. Elles se dessinaient comme des rayons autour d’elle et progressaient lentement… Lentement… Mais sûrement… A sa droite, la maison n’avait ni fenêtre, ni porte et malgré le trou béant dans la toiture, il y faisait noir. D’un coup, ce fut comme si on avait littéralement éteint le soleil, fait disparaître le village et le sol. Sans consistance… De là où se trouvait avant une porte, une silhouette commença sortir, ressemblant presque à une personne. Mais si c’était un humain, il était particulièrement figé. Dans une robe à fleur, avec une masse de cheveux blonds sales. La silhouette avançait en glissant vers Jiyuu tendant les bras, quémandant un câlin. Puis, lentement, la masse de cheveux se mit à bouger. En fait, la petite tête d’enfant se mit à tourner, tourner… Se mettant à l’envers de son corps, pour regarder Jiyuu droit dans les yeux, des yeux bleus transparent et sans vie comme des vitres, sur un visage sans couleur. Seule la bouche, légèrement entr’ouverte, était rose.

« Joue avec moi… » Dit l’enfant à la tête retournée, à l’intention de Jiyuu.




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Mesdemoiselles…

Vous êtes entrées dans le village. Dès que vous aurez un peu avancé, un étrange brouillard va vous séparer : ce que vous voyez chacune de vôtre côté, l’autre ne le voit pas et ne l’entend pas non plus ; ce qui est vivant est pris dans ce… Petit tour.

[Jiyuu]

Pour se donner du courage avant d’entrer dans le village, Jiyuu prit une grande inspiration, qu’elle regretta aussitôt. La vapeur ambiante lui démangea la gorge, et elle du tousser pour s’en remettre. L’air du marais était de plus en plus lourd et chaud, rendant son odeur d’autant plus intolérable. La maîtresse du vent tenta de lancer quelques petites brises régulièrement pour lutter contre l’environnement, mais rien n’aidait. Elle essaya même d’utiliser son entrainement récent pour lever la brume ou dissimuler le Soleil derrière des nuages, mais les éléments ne lui répondirent pas. Ici, c’était le marais qui décidait du climat, et personne ne pouvait lutter contre lui.

Aaah !

La Nalcienne laissa échapper un cri de surprise lorsqu’elle sentit une chose visqueuse lui saisir la cheville, et par réflexe souffla une bourrasque pour se libérer. Quand elle jeta un coup d’œil en arrière à l’endroit où elle avait été touchée, elle ne remarqua rien d’anormal à part quelques plantes qui flottaient mollement sur les flaques d’eau. Elle lança un sourire gêné à sa collègue, s’excusant pour sa réaction apparemment disproportionnée, et reprit la route en surveillant nerveusement où elle mettait les pieds.

Petit à petit, le terrain finit par se dessécher alors que les exploratrices en herbe arrivaient dans ce qui semblait être le « centre-ville ». Il n’était guère plus accueillant que le reste de l’ancienne bourgade, mais Jiyuu essaya de se réconforter en supposant qu’il n’y avait pas d’algues-mangeuses-de-pieds par ici. Toutefois, sa consolation fut de courte durée quand elle vit Boshi s’arrêter au milieu de ce qui semblait être un carrefour de petits pieds. Le Spectre se tourna lentement vers sa dresseuse, sa lanterne bagottant entre ses deux yeux vides, faisant comprendre qu’il ne pourrait aller plus loin.

Soit on fait face à plusieurs poupées disparues, soit il n’y en a qu’une suffisamment maline pour couvrir ses traces… Dans les deux cas, c’est pas notre veine, détailla la demoiselle au cheveux blancs.

Avec Fuusen toujours accrochée autour de son bras, Jiyuu se mit à genou pour tenter de tirer quelques choses des empreintes. Elle approcha son visage des marques, faisant tout son possible pour se concentrer sur sa recherche et non les éléments perturbateurs autour d’elle. En observant de près, elle vit qu’une des traces étaient un peu différentes, semblant donner raison à sa première hypothèse.

Dis, ces pas-là ne serait-il pas un peu plus lourds ? demanda-t-elle à sa compagne de mésaventure. Ne recevant aucune réponse, elle leva les yeux de son étude, appelant la jeune femme. Sans réponse, elle commença à tourner sur elle-même, cherchant sa binôme. Dark ? répéta-t-elle, commençant lentement à s’inquiéter. Elle ne s’était tout de même pas éloignée sans rien dire ? Soudain, la fille se rendit compte que ses Pokémon avaient également disparu, la laissant complétement seule au milieu du village. Fuusen !? cria la demoiselle, de plus en plus paniquée.

Elle allait à nouveau héler ses camarades quand elle commença à entendre des rires. Se concentrant sur sa respiration pour se calmer, elle tendit l’oreille, présumant que les ricanements venaient peut-être de ses amis qui lui faisait une mauvaise blague. Elle perçut un battement de cœur, qu’elle se convainquit devait être le sien, et un autre son qu’elle n’arriva pas à identifier. Fermant les yeux pour se focaliser davantage dessus, elle ne vit pas les traces qui se tramaient sur le sol devant elle. Finalement, les rires, qui provenait de partout à la fois, devinrent si fort qu’elle perdit l’autre bruit, et laissa tomber son inspection, maudissant le fait qu’elle n’avait jamais pris le temps d’étudier la maîtrise du son lorsqu’elle en avait eu l’occasion.

Quand elle ouvrit les yeux, Jiyuu se retrouva face à face avec un patin, qui se tenait à quelques mètres d’elle. Avec une respiration saccadée, Jiyuu se releva très lentement, les yeux bloqués sur la forme, incapable de détourner son regard. L’apparition se mit à s’approcher d’elle en flottant, et, par réflexe, la fille fit un pas de recul. Devant ses yeux écarquillés, la tête de la chose se mit à pivoter, jusqu’à ce que leurs regards se croisent.

« Joue avec moi… »

La fille avala sa salive, tentant de trouver une idée pour la sortir de là. On peut jouer à cache-cache ? proposa timidement Jiyuu, avec une voix qui n’avait pas suffisamment d’assurance à son goût. Je peux commencer par compter jusqu’à vingt…

La Lieuse ne bougea pas, attendant la réaction du fantôme, espérant qu’il morde à l’hameçon. Pendant ce temps, elle essayait, assez mal, de se concentrer sur ses animaux et l’autre humaine disparut, d’élargir ses pensées pour capter celles des autres, et éventuellement lancer un S.O.S. dans le monde psychique.

Dark ? tenta-t-elle télépathiquement, incapable de savoir si elle s’y prenait bien ou pas. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas travaillé ses capacités-là ; autant qu’elle savait elle était seule avec cette créature, qui continuait de s’avancer, et était trop pétrifiée pour bouger.


Boudu ce RP tombe teeeeeeeellement bien autour de Halloween x) xD

[Dark]

En plus de l'atmosphère stressante et pesante, Dark tentait de composer avec une personne émotivement instable, du moins de son point de vue après que la jeune fille ait pousser un cri sans aucunes raisons. Dark sentait que la poupée qui s'était fait la malle n'était maintenant que le cadet de leurs soucis, elle n'avait rien dit quand l'autre dresseuse l'avait fait sursauter, mais les poils sur son échines restaient dressés en continue dans cet endroit. Seule la peluche sur ses épaules qui tremblait aussi par moment était le soutien de la dresseuse du pays de l'eau, et même cela, n'aidait pas. Les chemins se solidifiaient quelque peu, et cela rassura la jeune femme, elle n'était pas certaine de réussir à contrôler l'élément aquatique mélangé à autant de terre. L'ambiance ne pouvait pas être plus lugubre qu'elle ne l'était, ce n'était pas envisageable, le délabrement des habitations et les marquent flagrantes de l'abandon des lieux était net. Pourquoi est ce qu'elle était là déjà ? Parce qu'elle n'avait pas d'argent, c'est ça ... Et les traces qui au lieu de les conduire se dispersaient comme des millions d'insectes dans tous les sens. C'était flippant, les nerfs de la jeune femme montaient à vif lentement et surement, l'impression qu'elles étaient surveillées, observées et ... Dark se figea, ces horribles sensations remontaient trop de mauvaise souvenirs en elle, et elle n'était pas dans le bon lieu pour les laisser la submerger. Le brouillard subit monta encore la panique de la brune qui comprit pourquoi tant de personnes avaient échouées dans cette quête.

Un monstre, on peut le combattre, il est tangible, affiche de la fatigue, mais un spectre, on ne peut rien faire fasse aux spectres. Le temps d'un battement de cils et la jeune fille qui l'accompagnait disparu dans les airs... Est ce que c'était là le plan des créatures ? Mettre une illusion qui faisait semblant d'aider les aventuriers pour disparaître ensuite en les laissant à la merci de fantômes ? Dark sentit ses propres membres trembler lentement alors qu'elle ne pouvait rien faire ou dire à ce moment précis, surtout quand le battement résonna. La jeune femme savait déjà que ce n'était pas le sien, qui tambourinait dans la cage de son torse férocement comme s'il voulait partir. Suite à ces coups sourds des rires retentirent, d'enfants, des poupées pensa fugitivement la jeune femme ? Mais une poupée ne rit pas n'est ce pas ? Tout comme un volet ne vous regarde pas et pourtant... A la limite de perdre toute contenance Dark ne put qu'observer les yeux se révéler aux siens terrifiés. Quel était ce cauchemar éveillé ? Elle n'avait pas croisé de Pokemon qui ait cette puissance pour distordre la réalité, parce que ce n'était que cela c'était certain. Cela ne pouvait pas être vrai, elle ne pouvait pas marcher sur des yeux.... Rien que l'idée lui donna la nausée, c'était impossible, improbable, inadmissible ! La nature ne pouvait pas faire cela, pas....

Si les cheveux de Dark avaient eu une conscience propre, on les aurait vu s'enfuir à cet instant précis quand ils se dressèrent sur sa tête. Les yeux de la Mizuhanienne aussi auraient bien aimé suivre le mouvement des cheveux, mais ils se trouvaient tous pétrifiés par ce que la jeune femme venait de remarquer : une créature dans l'ombre. Si seulement elle y était resté, quand elle se dévoila le mental de la jeune femme décéda, simplement, c'était beaucoup trop d'horreur en une seule fois. Déjà l'apparence de la forme, qui n'avait ni tenant ni aboutissant, puis tout simplement trop dans tous les sens, cela ne se fait pas ! Enfin si la preuve mais c'était comme regarder quelque chose qui dérange et que le cerveau n'arrive pas à analyser. La forme approcha, avec un air tellement bancal que la seule réaction logique de Dark fut de gonfler ses poumons. Au moment où la créature s'avançait, et que résonnaient de toutes part un mot qui personnifiait à lui seul une grande part des terreurs de la jeune femme elle poussa un hurlement qui du percer la brume elle même. Un cri semblable à tant d'autres qu'elle avait poussé pendant cette période terrible de sa vie, où enfermée elle était face à une silhouette dérangeante comme celle là. Les voix... C'était terrifiant d'imaginer que c'était ses compagnons perdus... Devant un tel monstre Dark ne pu se retenir et libéra ses poumons de toute la tension qui l'accumulait en un seul son qui dépassa de loin les voix venant de toutes parts.

: HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Spoiler:

[PNJ]

Devant Jiyuu, paralysée par la peur, la poupée au visage sans âme la fixait de ses deux billes bleues qui lui tenaient lieu d’yeux. Son regard glacé s’anima soudain, comme un voile qu’on aurait secoué. La poupée tourna la tête, un rire s’échappant de ses lèvres figées. Dans l’ombre incertaine de la maison, la poupée tomba et un petit tas de chiffon se mit à bouger à ses pieds, comme si sa robe avait pris vie.

Derrière la jeune fille de nalcia, Dark poussa alors un hurlement strident. Les yeux disparurent dans un « pop », le battement de cœur s’arrêta. Le clown grotesque et le petit guerrier de bois furent saisit d’un frisson et tombèrent à la renverse. A l’abri de cette autre maison, un cri encore plus strident, à vous vriller les tympans se firent entendre, de tout le monde. Deux petits tas de vêtement, de tissus du moins, s’échappèrent des deux pantins pour s’enfuir dans la maison, visiblement, beaucoup plus terrifiés que Dark. Ils s’étaient enfuis si vite que leur mouvement n’était quasiment qu’une ombre. Du côté de Jiyuu, le cri strident fit frissonner le petit tas de chiffon qui partait gaiement se cacher, un rire ravi s’extrayant d’un quelconque endroit de son apparence. Un grand frisson le saisit, le fit sursauter et il s’enfuit à son tour.

« MIMIIIIIIIIIIIIIIIiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii... »

Tel est le cri qui résonna en écho dans cette partie du village… Si elles se retournaient au bon endroit, l’instant, d’après, Jiyuu et Dark pourraient voir s’enfuir, à travers le brouillard, le corps incertain de trois petits chiffons, plus profondément vers la ville. Mais aussi, des mouvements de panique, trop rapides et trop sombres pour être correctement vus (et interprétés), de toute part. Ils fuyaient des pieds des maisons, de derrière, sur les côtés, entre les planches, sur les toits… Entre les deux filles… Qui pouvaient à nouveau se voir. Les yeux, les rires, les battements avaient disparu, laissant la place à un silence lourd, après le long écho strident.

Des traces de pas un peu singulières, formaient une nouvelle piste, menant vers le centre du village. Trois traînées continues y menaient, se divisant un peu plus loin. L’un disparaissait totalement dans ce qui semblait être une inondation, les deux autres prenaient la même direction, dans une maison particulièrement délabrée. La lumière filtrait par des trous, petits ou béants, en des rayons bien visibles chargés de poussières. Pas un bruit dans le village. Ni un souffle de vent, ni un cri d’oiseau. Cependant, en s’approchant de la maison, des reniflements discrets se font entendre et des chuchotements, quelque part. Le parquet se met à grincer. Il y a du monde dans cette maison… L’ennui, c’est qu’il y a beaucoup de monde aussi dans tout le village, car des centaines de petits yeux, semblent émerger de la brume, mais sans qu’aucun corps ne soit clairement visible… Toutefois, aucun son autre que les chuchotements ne se faisaient entendre, plus de rire, plus de battements de cœur… Ni aucun œil là où ils ne devraient pas l’être. Les yeux attendaient-ils une quelconque réaction des deux jeunes filles ?




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Mesdemoiselles…

Jiyuu a ravi la poupée en acceptant de jouer avec elle, mais malheureusement, Dark l’a fait fuir, ainsi que le clown et le guerrier en vert ! Des « choses » se sont enfuis en laissant derrière elles leur marionnette !

Vous pouvez décider de suivre la nouvelle piste ou non, essayer de comprendre sur place ou mener l’enquête ! Vous avez, si vous le désirez, le même choix un peu plus loin, en entrant dans la maison délabrée.

Courage !

Jiyuu, je vois pas du tout de quoi tu parles ! Hi hi hi !

[Jiyuu]

La jeune fille continua à fixer l’apparition, en retenant sa respiration. Dans sa tête, elle continuait d’essayer d’envoyer des appels psychiques à ses Pokémon et à sa compagne de mésaventure, mais personne ne lui répondait. Elle se permit enfin d’expirer, lentement et de manière saccadée, lorsque l’objet possédé tomba sur le sol, sans vie. Dans l’ombre, Jiyuu crut voir une chose bouger sur le sol où moment où la poupée s’effondra, mais avant qu’elle ne puisse tenter d’analyser ce qu’il en était, un hurlement retentit derrière elle, la tirant de sa concentration et de la sorte de « trans » dans laquelle elle était tombée. Même si elle l’avait très peu entendu jusqu’ici, la Nalcienne supposa qu’il s’agissait de la voix de Dark, et pivota sur elle-même pour chercher sa coéquipière. Avant même qu’elle ne puisse tenter de l’appeler, un autre cri résonna dans la place, mais celui-là n’était pas humain et si infernal que Jiyuu du porter ses mains à ses oreilles pour les protéger en baissant sa tête contre son torse, par réflexe.

Le bruit n’avait probablement pas sonné plus de quelques secondes, mais la maîtresse de l’air eut l’impression d’en subir sa torture pour plusieurs longues minutes. Lorsqu’il s’éteignit enfin, elle relâcha doucement la pression qu’elle avait exercée sur ses oreilles, incertaine, comme si elle avait peur que le son revienne. Elle ouvrit les yeux et vit Boshi devant elle, toujours au même endroit, ne déclinant aucun signe d’inquiétude ou d’intérêt pour ce qui se passait, sa flamme pivotant tel un pendule. À côté de lui, la montgolfière, elle au contraire était parfaitement paniquée, et tremblait de tout son corps, commençant doucement à monter dans les airs, cherchant visiblement à s’échapper de cet endroit. Jiyuu se dépêcha d’attraper un de ses cordons qui flottaient, et le força à redescendre un peu.

Ne… ne t’inquiète pas, tout va bien, articula-t-elle difficilement, elle-même pas très convaincue de ses paroles.

Tenant fermement le ballon, elle observa un peu les alentours, et fut rassurée de voir sa binôme non loin d’elle.

Dark ! Tout va bien ? demanda-t-elle, Je t’ai entendu…

Elle s’interrompit lorsque, du coin de l’œil, elle put voir s’enfuir dans la brume des ombres, qui semblaient s’enfoncer dans le village. Le Skelénox avait l’air de les avoir repéré lui aussi, et pivota lentement sur lui-même, avant de continuer à avancer doucement dans la direction des formes.

Jiyuu fronça les sourcils, tentant de comprendre ce qui s’était passé. Elle lança à nouveau un regard à l’endroit où la poupée s’était effondrée, et s’avança – contre les protestations de Fuusen – pour l’observer de plus près ; sa curiosité avait pris le dessus sur sa peur. Elle s’agenouilla devant la chose, puis la ramassa doucement.

Emily ? murmura-t-elle. Elle se releva brusquement et se tourna vers la mizuhanienne. Qu’est-ce que tu as vu ? Qu’est-ce qu’ils t’ont demandé ? interrogea-t-elle rapidement avant de remarquer les deux autres peluches sur le sol. À nouveau, elle prit le temps de les récupérer.

C’était leurs trophées, leurs butins, et ils les ont abandonné ? questionna-t-elle à voix haute, confuse.

Non, pas abandonné, pensa-t-elle… Laissé derrière. Les spectres avaient fui lorsque les cris avaient retenti. Elles ont… plus peur de nous que nous d’elles… finit-elle par conclure, en dévisageant les trois jouets.

« Fuuuuuuu... »

Jiyuu leva la tête vers le ballon qui cherchait à attirer son attention, et il pointa de la tige Boshi, qui s’était avancé et arrêté devant une des baraques les plus délabrées de la ville – c’était dire. La Nalcienne s’approcha de l’endroit où se tenait son Pokémon, et contempla la bâtisse. Soudain, la sensation d’être épiée recommença à lui faire hisser ses cheveux blancs, alors qu’elle se rendit compte qu’elle n’avait pas encore résolu. Ou plutôt, qu’elle n’avait rien résolu. Ce cri strident… d’où avait-il bien pu venir ? Pourquoi avait-il retenti ? Tout cela n’était pas du tout rassurant. Et ces murmures qui ne voulaient cesser… Après tout, elles avaient récupéré ce qu’elles étaient venues chercher, pourquoi s’acharner ? Il était peut-être tant de rentrer...

Parce que ce n’était pas en mettant un pansement sur une plaie béante ouverte que tout allait s’arranger, se rendit compte la jeune femme. Même si elles ramenaient leurs trouvailles au village, tant qu’elles ne se débarrassaient pas de la cause des disparitions, les ennuis des habitants continueraient. Elle se tourna vers Dark, cherchant implicitement de l’aide. Que pensez-t-elle qu’il valait mieux faire ? Elle regarda ses deux animaux aussi : Boshi l’invitait à s’avancer, tandis que Fuusen la prévenait de reculer. Prenant deux grandes inspirations en fermant les yeux, la fille se décida enfin ; elle ne pouvait renoncer maintenant, mais au moindre petit geste suspect ou au moindre chuchotement déplacé, elle demanderait au ballon de tous les sortir d’ici.

Trois… Deux… Un… Prêts ou pas… j’arrive, prévint la Nalcienne, ramassant tout le courage qui lui restait pour appuyer contre la porte de la maison. Ce n’était probablement pas une bonne idée, mais son besoin de savoir et d’aider les jeunes enfants étaient plus forts que son instinct de survie. Elle avait promis une partie de cache-cache, et elle n’était pas du genre à revenir sur sa parole.

[Dark]

Plongée dans ses cauchemars, Dark cru que le cri qui retentit après le sien venait d'elle de nouveau. Ce n'était pourtant pas le cas, elle serra les dents et croisa le regard de l'autre marionnette des monstres. C'était cela, c'était des créatures qui vont font vivre un cauchemar atroce, un cauchemar sans fin, un cauchemar qui était bien trop éprouvant pour elle. Elle regarda la jeune femme s'éloigner vers la maison la plus délabrée des lieux, comme une invite à la suivre. Dark elle ne fit pas un mouvement, la renarde tremblait contre ses jambes, elle la ramassa dans ses bras qui ne se portaient pas tellement mieux. Elle était tombée dans des pièges grossiers, de toute sortes, aujourd'hui elle voyait clair dans le jeu des créatures, s'il fallait faire la route à pied, elle la ferait, jusqu’à un fleuve, puis elle partirait. Sa destination serait juste plus longue à atteindre sans argent c'est tout.

Elle fixa les Pokémon illusion de la fausse dresseuse et tourna simplement les talons, qu'ils continuent à s'imaginer qu'elle était dupe, elle refusait de se faire avoir une fois de plus. Elle ne voulait pas subir de nouveaux ce qu'elle avait déjà affronté dans le passé. Elle préférait encore mourir que cela, et la mort lui semblerait bien douce à cette torture physique que les créatures lui faisaient subir. Sans prendre le temps de réfléchir ni de pointer les failles dans son raisonnement, elle avança vers la sortie du village le plus rapidement qu'elle le put. Finit les partie de cache cache avec des bestioles stupides et effrayantes. Et si c'était une vraie dresseuse, elle n'avait qu'à se débrouiller, elle même n'avait finalement que faire de ces gens et de leurs problèmes. S'ils n'avaient même pas de dresseurs assez puissants pour contrer des spectres, ils n'avaient qu'à en référer à leurs dirigeants. Une fois sortie des lieux elle appela sa glace et lui demanda de geler un chemin dans les marais, se moquant de laisser une trace qu'on pouvait suivre, elle partait, point. Et que ces spectres ne l'approche plus sinon ils le sentirait passer !

Sentant la fureur de sa dresseuse, le dragon apparu à son tour, il se plaça sur la glace que la compagne de la jeune femme produisait et Dark monta sur son dos. Peu lui importait de revenir vers le village, elle ne devait rien à ces gens, et si la récompense intéressait l'autre, elle n'aurait qu'à tout prendre. Elle n'en avait que faire, sa seule résolution était de retrouver un cours d'eau. Une fois sortit de la vase ils se trouvèrent en présence de l'océan. Là le trio souffla et la dresseuse rentra la renarde dans sa noigrume pour laisser apparaître le requin. Moyen de transport plus chaotique mais nettement plus rapide que le Lohklass. Elle avait juste à se laisser guider par son instinct, elle le sentait elle n'avait qu'à laisser le requin avancer et elle trouverait ce qu'elle cherchait. Peu importe ce que ce serait, elle y arriverait !

Spoiler:

[PNJ]

Alors que la jeune fille et son Grodrive se remettait de ses émotions, toujours tremblants, les ombres s’étaient évanouies. Le hurlement qu’avait poussé la Mizuhanienne leur avait fait si peur ! Non mais c’est vrai, on n’avait pas idée de pousser un tel cri si soudainement ! Jiyuu avait bien vu, les poupées avaient été abandonnées, leurs petits ravisseurs terrifiés par la réaction de Dark. Pourquoi avait-elle hurlé comme ça ? Tout tremblant, les ombres attendaient dans le village, guettaient le moindre mouvement… Avec autant de curiosité que de timidité, ils attendaient… Quand enfin, un Pokémon-ballon apparut, aux côtés d’un autre et de l’une des deux humaines, tandis que la seconde, rebroussait chemin. Les ravisseurs ne pouvaient dire s’ils étaient déçus ou soulagés ! Avec des yeux ronds, les deux ombres qui s’étaient retrouvés nez-à-nez avec elle, ne pouvaient qu’il y avait quelqu’un d’un peu bizarre ici ! Après tout, ils ne faisaient que les inviter à jouer ! En fait, elle réagissait comme les gens de Payan… C’était peut-être un village de bi-polaire ?

Les paires d’yeux regardaient passer la jeune fille aux cheveux clairs avec ses Pokémon. Et puis, la petite phrase qu’elle prononça au moment d’entrer dans la maison changea tout. Oh ! Elle venait pour jouer ! Il y eut alors soudainement beaucoup de bruit dans ce recoin du village, une explosion de cris, ressemblant à des expressions joyeuses. Derrière Jiyuu, des silhouettes sortirent de tous les coins pour aller vite se cacher, c’est qu’elle les prenait de court, ils n’avaient que trois toute petite seconde pour se cacher ! Sortit alors de tous les endroits imaginables, derrière des buissons, des fenêtres, traversant des portes ou glissant sous des tuiles, des Pokémon de tous genres à l’allure un peu maladroite. De son point de vue, le Grodrive, s’il regardait dans la bonne direction, pouvait apercevoir de nombreuses Évolitions, des Arcanin, des Feunard, des Absol ! Pour tous les goûts ! Mais les silhouettes de Pokémon disparurent aussi vite qu’ils étaient apparut et seuls quelques gloussements se faisaient encore entendre de temps en temps.

Le bois grinça sous les pas de Jiyuu, quand elle entra dans la maison. Sous un faible rayon de lumière poussiéreux, un vieux chapeau se mit à traverser la pièce à toute allure. Il fonça  vers la droite de la pièce et lorsque le chapeau atteignit dans la pénombre, le seuil menant vers un escalier, quelque chose s’en échappa et disparut. Le chapeau resta là, inerte… Dans l’escalier, un bout de tissu violet et jaune pendait à un clou mal enfoncé dans les planches de bois pourries. A l’étage supérieur, une vieille porte effondrée, retenue par un seul de ses gongs séparait l’habitation du grenier. Comme Jiyuu avait pu le remarquer de l’extérieur, si elle osait monter, le toit était largement effondré, laissant filtrer la lumière. La pièce semblait vide… Mais derrière un bric-à-brac, deux petits yeux fixaient l’escalier. Il y avait à ses pieds, un bout un chiffon. Comme une version tissée d’un ballon dégonflé. Le tissu était mauve et jaune, avec des touches de rouge et bizarrement pour un ballon, quatre « pattes » et une houpette blanche.

Sniff… Sniff…

Derrière sa caisse, l’ombre  essayait, tant bien que mal, de raccorder deux parties du ballon dégonflé.

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Mesdemoiselles !
Dark quitte donc les lieux après un trop pleins d’émotions ! (merci de ta participation et j'espère, à bientôt )
Jiyuu, tu décides de continuer et de tenir ta parole. Autour de toi, les « habitants » du village réagissent à cette relance et semblent même plutôt contents ! A l’intérieur de la maison cependant, l’ambiance est un peu différente.

[Jiyuu]

Avant d’entrer dans la maison, Jiyuu lança un coup d’œil à la place où elle se tenait quelques instants plus tôt, et vit sa compagne de mésaventure tourner les talons et faire demi-tour, fuyant les lieux sans un regard en arrière. La Nalicienne avala sa salive, imaginant que Dark avait probablement raison de revenir sur ses pas ; mais elle avait fait une promesse, et il était temps pour elle de la tenir. Et puis elle n’était pas complétement seule, ses animaux de compagnie étaient toujours fidèlement à ses côtés, même celui qui ne cachait pas vraiment son anxiété à l’idée de passer plus de temps dans cet endroit maudit.

Elle ne vit pas l’agitation qu’elle avait engendré, contrairement à son ami ballon, mais sentit le faible revirement d’émotions qu’avait causé ses paroles. Les rires semblaient plus légers, l’ambiance un peu plus agréable – relativement parlant, elle était toujours dans un village hanté, décrépi et obscur. Finalement, elle entra dans la pièce, Boshi sur ses talons, et demanda à Fuusen de rester dehors pour tenir la garde ; il serait leur meilleur moyen de fuite si les choses tournaient mal.

Jiyuu essaya de s’avancer lentement, mais le parquet ne cessait de grincer à chaque de ses pas, la crispant. Il faisait encore plus sombre dans la baraque qu’à l’extérieur, et la chevaucheuse du vent du plisser des yeux pour distinguer les différents éléments de la pièce. Soudain, une forme traversa la salle juste devant elle, lui faisant faire instinctivement un pas de recul. La chose se déplaça jusqu’à heurter un escalier, et la fille s’approcha pour constater qu’il s’agissait d’un chapeau en tissu. Elle le ramassa, le plaça sur une des poupées qu’elle transportait toujours, et leva la tête pour apercevoir un autre habit coincé à mi-hauteur dans l’escalier, qui ressemblait plus à un châle. En haut, elle repéra une autre étoffe qui avait l’air très similaire, mais qui était hors de sa portée, presque au niveau du grenier. Elle posa un pied sur la marche la plus basse de l’escalier en espérant pouvoir le monter, toutefois la latte grimaça fort sous son poids, si bien que la fille dû reculer de peur que la planche de bois ne se brise et que toute l’infrastructure ne s’effondre. Elle prit une longue inspiration, puis utilisa sa maîtrise pour se soulever jusqu’à l’étage, où elle put ramasser le troisième vêtement.

Arrivé en haut, Boshi s’avança doucement vers un tas de débris, et s’y arrêta à quelques mètres. En regardant dans sa direction, la Lieuse put voir, dans l’ombre, ce qui ressemblait à deux petits yeux qui fixait le morceau de tissu qu’elle tenait. Sans pouvoir très bien l’expliquer, elle se sentit gagner par un sentiment de tristesse et d’isolement, et supposa que cela venait de cette petite chose. La fille s’assit en tailleur devant le bric-à-braque ; tout sentiment de peur avait fini par disparaître, seul un sentiment de grande empathie pour les créatures du lieu demeurait.

Tu as besoin d’aide ? Je ne suis pas très douée en art plastique, mais je peux essayer de te dépanner… proposa-t-elle doucement, ses grands yeux violets fixant le petit animal perdu.

***
Dehors, au même moment, le ballon flottait nerveusement. Il lançait des regards frénétiques à chaque recoin, comme s’il avait peur d’une attaque surprise. Il finit par repérer, derrière un buisson, ce qui ressemblait à une queue d’Évoli, et, soucieux de protéger sa maîtresse qui était toujours dans la bâtisse, ramassa tout son courage pour aller affronter la terrible bête qui se préparer sans aucun doute à le manger. Il s’approcha de la végétation brunie et dépéri et poussa une bourrasque, dévoilant le petit renard, qui bondit de surprise d’avoir été découvert.

À la surprise du Grodrive, le quadrupède ne passa pas à l’offensive contre lui, mais lui indiqua que maintenant qu’il avait été trouvé, il allait aider le chasseur à trouver les autres. Il s’élança dans le village, suivi du ballon penaud, et commença à fouiller les recoins de la place. Comme il n’aboutissait pas à grand chose, Fuusen finit par lui désigner l’emplacement d’un Goupix non loin, qu’il s’amusa à surprendre. De fil en aiguille, une grande partie de chasseurs et chassés se mit en place, le tout coordonné par une montgolfière confuse et porté par un renard hyperactif.


N’hésite pas si tu as des remarques à me faire, en particulier pour la partie « Grodrive », je me suis fait un peu plaisir, si c’est pas bon fait moi signe je reprendrais tout ça. À plus Dark, bon courage pour la suite ! ^-^

[PNJ]

Derrière ses caisses, la petite silhouette noire entendait la vieille maison craquer, comme elle le faisait toujours sous la houle du vent, mais à pas réguliers, comme elle ne l’avait plus jamais fait depuis une éternité au moins. Plus les pas se rapprochaient, plus la petite chose essayait de se recroqueviller, mais à moins de disparaître dans un petit nuage de fumée, elle ne pouvait pas se faire plus petite ! Le vent souffla soudain et elle n’entendit plus rien. Par contre, elle vit la jeune fille surgir du sol comme un fantôme. La créature inconnue ouvrit tout grand ses petits yeux noirs. Waaaaaaaaaaaow, elle savait voler, comme les spectres ! Elle en était presque toute retournée ! L’humaine tenait dans sa main un morceau de son déguisement… Quand elle s’approcha, cette fois, la créature ne disparut pas comme un souffle de vent. Elle était très calme, ne faisait pas de mouvement exagérés et effrayants et ne criait pas, ça aidait un peu !  En fait, elle avait la très nette impression qu’elle venait tout spécialement pour elle, pour lui rendre son tissu ? L’humaine vint s’asseoir en face d’elle, en croisant les pattes.

Elle avait les yeux tout violets et des cheveux blancs comme la lune, quand elle apparaissait, blafarde, presque toutes les nuits. Puis, quand elle parla, un frisson secoua la petite créature des pattes à la tête, comme un sapin qu’on aurait secoué trop fort et qui aurait perdu ses épines ; il y avait très longtemps qu’elle n’avait pas entendu une gentille voix humaine lui parler comme ça. Avec amitié. D’émotion, son petit costume sembla se gonfler, comme si elle avait hérissé une fourrure.

« Mimiqui ? »

Vraiment ? Elle venait vraiment l’aider à réparer son petit costume ? Tout en prenant garde de ne surtout pas exposer son corps aux yeux de la jeune femme, l’étrange Pokémon costumé accepta son aide. En sortant de l’ombre, il dévoila toutefois une petite taille et un costume de Grodrive, très différent de ceux qu’il avait pu emprunter ou hanter jusqu’à présent. Le faux ballon avait la tête qui traînait par terre et le Mimiqui n’arrivait pas à refaire la couture. Le Pokémon trainait dans ses pattes d’ombres une vieille corde poussiéreuse.

« Mimiqui. »

Le fantômasque déposa la corde près de Jiyuu.


Dans le village, les cris résonnaient de tous les côtés, des hurlements joyeux. Le village de Mimiqui, qui arboraient des dizaines de visage de Pokémon différents, plus ou moins réalistes, bondissaient et jaillissaient de tous les côtés. Enfin ! Enfin la partie de cache-cache qui avait débuté il y avait si longtemps de cela pouvait se poursuivre… Et se terminer.

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Mademoiselle Jiyuu !
Tu as découvert ce qui semble être, une nouvelle espèce de Pokémon, qui se déguise en prenant le visage d’autres et dans ce village, de préférence celui des Pokémon les plus appréciés ! Celui de la maison a choisi de ressembler à ton Grodrive
Dehors, le village semble revivre pour les Mimiqui, ils apprécient beaucoup de jouer avec ton Pokémon, ce qui semble leur voir énormément manqué depuis l’abandon du village !

C’est la fin de ce petit scénario de la 7G et j’espère que comme moi, vous avez aimé cette ambiance d’Halloween ^-^ Jiyuu, je te laisse conclure si tu le souhaites, poster la demande de notation et demander ta récompense, tout en rappelant d’attendre la notation si tu souhaites capturer un Mimiqui.

[Jiyuu]

Jiyuu laissa le Pokémon s’avancer quand il se sentit prêt à l’approcher, et comprit enfin, en le voyant clairement pour la première fois, ce qui avait l’air de se tramer ici et ce qui troublait le petit spectre. La fille saisit délicatement le costume abimé, retira une écharpe du plancher, enroula un fil autour puis utilisa son doigté pour rafistoler comme elle le pouvait l’habit. Le résultat était loin d’être parfait, mais il permettrait au moins au fantôme de pouvoir se promener la tête haute.

Voilà ! Maintenant, tu ressembles comme deux gouttes d’eau à l’original dehors !

Parlant de l’original, la demoiselle se rendit compte qu’elle l’avait négligé dehors tout seul dans le froid, et que pour un animal qui avait eu de soucis d’abandon dans son enfance, ce n’était probablement pas une bonne idée de le laisser poireauter longtemps.

On sort le rejoindre ? suggéra-t-elle gentiment.

Le groupe quitta la baraque, la fille utilisant la vieille corde proposée par son nouvel ami pour descendre du grenier. Dehors, la place n’avait rien à voir avec celle qu’elle avait laissé à peine une dizaine de minutes plus tôt, à la plus grande surprise de la Lieuse. Des animaux déguisés couraient dans tous les sens, se poursuivant, se rentrant dedans, s’amusant. L’ambiance était à la fête, aux jeux, et au milieu de toute cette agitation trônait un Grodrive complétement paumé. Jiyuu ne put s’empêcher d’étouffer un rire en le voyant dans cette situation. Il tournait sur lui-même, soufflait une cachette quand un animal venait lui demander « de l’aide », battait ses pans de tissus dans le vide quand certains s’approchaient trop près à son goût. Il n’était clairement pas à l’aise, mais les créatures autour ne semblait pas s’en soucier, appréciant sa compagnie et la fraîcheur qu’apportait sa présence dans les lieux.

Quand il aperçut sa maîtresse, il fonça à sa rencontre, manquant de la bousculer sur le sol. Il la gronda en lui demandant pourquoi Giratina avait-elle prit tant de temps, et elle lui présenta le petit lui qui les avait suivi dehors. Fuusen s’immobilisa en voyant le Pokémon, quel que peu troublé par le fait qu’il avait décidé de lui ressembler – ou si pas à lui en particulier, à un représentant de son espèce. Il s’approcha de lui-même de l’animal, chose que Jiyuu ne l’avait vu faire qu’à de très rares occasions, puis utilisa un de ses pans de tissus pendant pour récupérer un petit bout de sa touffe blanche sur le haut de son corps, qu’il plaça sur le déguisement du Pokémon. L’animal, joyeux, le remercia d’un petit cri de joie et se mit à pavaner devant les autres, sous le regard de la montgolfière. Le ballon avait du mal à comprendre pourquoi il l’avait choisi lui, parmi tous ceux qu’il aurait pu être, et ressentit une émotion qui ne l’avait jamais titillé auparavant : la fierté d’être soi-même.

Jiyuu caressa son ami pour le remercier et féliciter de son geste, puis sollicita l’aide du petit fantôme. Même si elle avait fini par trouver les poupées disparues et si elle était maintenant assez assurée que le village allait être laissé tranquille pendant au moins les semaines à venir, elle était entré dans la bourgade maudite avec ses propres objectifs en tête, et il était maintenant temps pour elle de reprendre sa quête là où elle l’avait laissée.


J’ai hésité à prendre le petit Mimiqui tout mignon, mais malheureusement je suis actuellement short en point. :-o Je vais donc juste mettre l’idée de côté pour le moment, même si je dois avouer être bien tentée. x) J’ai interprété la corde comme étant une Corde Sortie, j’ai eu bon ? x) En tout cas merci beaucoup pour le RP, j’ai vraiment aimé l’aspect Halloween, j’espère avoir l’occasion de renouveler l’expérience ! o/

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