[ Clos ] Rencontre furtive et Réalisations. [Contrainte / Solo]

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Contrainte n’6. Faire intervenir un PNJ (un personnage tiers).
Pnj principal ; Hikage, la soeur d'Hideaki le défunt père de Morrigan.

La femme qui approche maintenant de la trentaine, marche lentement dans l'épaisse végétation qu'est la forêt d'Agata. La Mizuhanienne de sang pur, retient un claquement de langue, chassant rapidement une mouche qui avait osé croiser son chemin. Pourtant, même si la femme est habillée pour l'aventure, il est très visible, qu'elle est très loin de son habitat naturel et qu'elle ne se sent pas le plus à l'aise. Un Grahyène marche silencieusement à côté d'elle, alerte à son environnement. À cause de la couleur très foncée de son pelage, il fait tâche dans cet environnement de verdure. La femme n'est pas très loin derrière son compagnon canin, habillée de plusieurs couches de yukata léger, elle porte une ceinture personnalisée qui lui serre de corset du ventre pour retenir en place ses vêtements sombres et de fourreau pour retenir son unique katana de visible. Toutefois, sous un œil expérimenté, on peut remarquer qu'à sa simple posture, la demoiselle doit posséder bien d'autres armes, camouflées dans les plis de ses vêtements brodés de fleurs blanches. Elle plisse un peu les yeux, en voyant qu'elle arrive enfin à sa destination, des ruines longtemps oubliées de tous.

Une ombre de tristesse passe sur ses traits asiatiques tandis qu'elle enjambe habilement de la pierre brisée. Comme si elle était enfin fatiguée de ce long voyage qu'elle avait fait depuis la capitale de Mizuhan, la femme a l'aura de noblesse s'approche de l'une des proches qui se trouvent non loin de l'entrée ensevelie. Tout en prenant place sur la roche plate qu'elle connaît, elle laisse échapper un large soupir avant de fermer un peu les yeux. Voilà maintenant seize ans qu'elle vient ici à une date bien précise. Ne connaissant pas la date exacte de leur décès, ils avaient choisi celle de l'annonce de leur disparition. Le Grahyène vient prendre place à côté d'elle et elle vient caresser sa tête doucement. « Tu peux y croire Hayao, déjà seize ans qu'ils ne sont plus… C'est quand même triste… La petite Moriko qui ne devait pas avoir quatre ans à l'époque. » Murmure doucement la voix féminine. Un léger sourire s'étire sur les lèvres pâles de la demoiselle, de la nostalgie pleine les yeux, quelques larmes commencent à couler librement sur ses joues sans faire le moindre bruit. La Grahyène pose lentement la tête sur les genoux de sa maîtresse qui doit offrir ce même spectacle désolant. Depuis la mort de son frère jumeau Hideaki, elle se sent vide de toute existence. Elle se sentait complète qu'en le savant en vie.

Il y a longtemps, quand Hideaki à rencontrer Aina, cette terrosienne, Hikage, c’était senti en danger. Elle savait très bien que leur rencontre était que pour le profit, un arrangement entre leurs deux familles, mais la Japonaise s’était sentie mise à l’écart. Comme si cette étrangère lui avait volé son frère, mais lentement, même elle, avait fini par aimer la femme à la forte personnalité. La Mizuhanienne avait toujours imaginé les Terrosiens comme de vulgaires brutes, mais cette Aina avait démontré que même eux, pouvaient être civilisés et remplirent de surprise. Avec du temps et de la patience, Aina, c’était faite une place dans la famille Nakajima en claquant des doigts, démontrant un fort potentiel et une utilité à tout cassé. Hikage soupire une nouvelle fois et dire qu’elle avait longtemps été jalouse de la demoiselle à l’apparence exotique. Le temps avait passé, et même elle, la femme de glace avait fini par fondre pour cette Terrosienne qui avait démontré une candeur contagieuse. Son amour pour la femme s’était encore plus renforcé quand Aina lui avait personnellement demandé d’être la tante de son premier enfant et deux ans après leur mariage, ils lui avaient annoncé qu’elle attendait un enfant.

Le bonheur qu'elle avait ressenti à cet instant présent. Elle allait être marraine d'une adorable petite-fille. Ce bonheur n'a malheureusement pas duré longtemps… À peine quatre ans après sa naissance, ils avaient tous disparu sur les terres de Terros. Encore aujourd'hui, la famille ignore ce qui s'est exactement passé. Tout ce qu'on a été capable de leur dire était que les ruines qu'ils avaient visitées s'étaient subitement effondrées, emportant toute la famille dans sa chute. Toutefois, l'espionne de la famille Nakajima, n'avait jamais compris pourquoi son frère et sa belle-sœur amèneraient la petite à l'intérieur des ruines… Il avait dû, arriver autre chose. Lentement, elle fouille dans l'une de ses grandes manches et en sorti un délicat bouquet de fleurs aux couleurs variées. Elle se lève à nouveau et s'approche de ce qui servait autrefois de l'entrée principale. Dans ce bouquet, il y avait une fleur d'un jaune délicat, une Tsubaki qui rappelait la nostalgie des choses. Deux petites fleurs bleues, des Wasurenagusa pour montrer son amour sincère qu'elle avait eu envers le couple et leur fille. Une Sagiso, une fleur en forme de Colombe qui étire ses ailes, pour leur transmettre qu'ils étaient toujours dans ses pensées et pour finir, une magnifique Amaririsu blanche qui était sa note personnelle. C'est la même fleur qui décore son ensemble foncé. Elle dépose le bouquet sur le sol avant de se reculer lentement.

Les larmes ont arrêté de couler et elle prend quelques secondes pour chasser les marques sur son visage. Si seulement elle avait été présente cette journée-là, peut-être qu'elle aurait pu faire quelque chose de différent. Pendant qu'elle essaye de se convaincre de ne pas se blâmer sur la situation, quand un jeune Bulbizarre débarque en trompe. Hayao réagit rapidement, s'interposant entre le potentiel danger et sa maîtresse. Toutefois, tandis que tous les deux dévisagent le jeune Pokémon avec un cœur sur le front, une autre personne débarque, suivant assez rapidement le saurien pâle. La silhouette frappe immédiatement Hikage qui ne peut pas quitter des yeux la gamine qui arrive en criant ce qui semble être le nom de sa compagne de jeu. Avec son esprit vif, il lui faut peu de temps pour remarquer les traits ressemblants de son frère et de sa belle-sœur, encore plus quand elle croise le regard brillant de la jeune demoiselle qui se fige sur place comme un animal surprit. Toutefois, ses retrouvailles que Hikage a si longtemps espérées ne se passent pas exactement comme elle se l'imaginait, surtout quand elle voit les yeux de Moriko qui se déforme et changer, prenant la couleur de l'or brûlant à la pupille élancée comme les félins. Le visage de sa jeune nièce se tord brusquement dans la peur.

Tout en poussant un grognement de défense, qui se voulait un avertissement, Moriko lui laisse entendre qu'elle est prête en découdre, mais Hikage ne bouge pas, figer sur place par la vision de la supposer morte. Malgré le temps qui s'était écoulé, il n'y avait aucun doute à ses yeux, c'était bien la fille de son jumeau, les traits métis ne pouvaient pas mentir. « Moriko… » Murmure Hikage d'une voix presque fantomatique tellement elle a de la misère à y croire. Elle voit, a cet instant une expression de surprise et de confusion apparaître sur le visage de la jeune femme et cette dernière au réflexe de regarder l'un de ses poignets où Hikage peut immédiatement reconnaître le bracelet qu'elle avait fait faire. « Moriko, c'est moi, Hikage. » Comme la Mizuhanienne en faisant un pas vers elle, mais telle une proie prise au piège, la gamine est vite à réagir et prend la fuite. C'était comme si elle est paralysée par la joie et l'incertitude si elle avait halluciné cet instant, elle laisse la gamine prendre la fuite suivie de son Bulbizarre en réfléchissant à ce qu'elle pouvait faire. Pour l'instant, elle ne pouvait pas courir après Moriko, elle était bien trop sauvage et trop peu civilisée pour comprendre la situation. Il fallait impérativement qu'elle envoie une lettre.

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Contrainte n’3 Faire intervenir des Pokémon étrangers.

Et tu cours dans la forêt d'Agata. Malgré l'a frayer qui remplit ton cœur face à cette étrangère qui a prononcé ton nom, ton vrai nom, selon Tyrande, tu restes complètement réveillée de ton environnement. La végétation fouette ton corps tandis que tu accélères toujours plus ta course effrénée. Brigit te suit de très proche, elle ne comprenant pas t'a frayée, mais elle te fait confiance. Elle se doute que ceci est lié à l'ombre qu'elle a remarquée, celle qui semble vous avoir interprété, mais tout s'est passé si vite qu'elle n'a pas plus d'informations. Elle est surtout un Pokémon qui ne comprend pas le langage, elle n'a donc pas entendu le nom que la femme a crié quand elle a vu Morrigan. Tu finis par t'arrêter contre un arbre, le visage contre l'écorce dure, mais rassurante. Ta poitrine qui se soulève rapidement dû à la rapidité de ta respiration, s'écrase contre la surface dure et gratte ta peau nue, mais la douleur ne te dérange pas, tu es trop concentrée sur l'odeur de la végétation pour ceci.

Oh ma belle Morrigan, si seulement tu savais à quel point je suis désolée pour ce qui va se passer pour la suite. Tu l'ignores encore, mais tu vivras de malheureux évènements. À partir de maintenant, ton monde sera bouleversé par tes émotions que tu ne comprends pas encore bien, mais tout ceci, tu apprendras à vivre avec toutes ses nouvelles émotions. Tu grandiras de toutes tes aventures futures. Je l'espère de tout mon cœur ma chérie. Une fois que tu sembles plus calme, Brigit vient chercher ton attention, en étirant l'une de ses lianes pour venir caresser ton visage. Tu tournes tes grands yeux sur elle et l'observes un instant. Il te faut quelques secondes pour prendre complètement conscience d'elle. Tu soupires et tu finis par te relever, indiquant à ta compagne que vous retournez auprès de votre meute. Même si tu es un peu plus calme, tu es nerveuse de ce qui va se passer par la suite… Toutefois, tu sais que tu ne peux plus rester ici et que ta décision de quitter est enfin prise. Après ce qui vient de se passer, tu refuses de mettre ta meute en danger et tu te dis, que tu dois retrouver Tyrande pour lui dire que quelqu'un t'a trouvé.

Il te prend peu de temps avant d’arrivée à la meute et tandis que tu pénètres le cercle de la clairière, plusieurs petits Bulbizarre viennent à ta rencontre pour jouer avec elle. Toutefois, ils réalisent rapidement que ton cœur n’y est pas aujourd’hui et dans une mignonne inquiétude, ils décident de te suivre dans ta recherche. Devant ta traine de Bulbizarre, Deux Herbizarre viennent à ta rencontre, tout aussi inquiète de ce qui se passe. Tu reconnais immédiatement deux des Gardiens de la meute juste après la grande cheffe. En t’arrêtant devant eux, tu réalises que tu ne sais pas comment leur expliquer ton problème. Tu restes donc interdite un instant, cherchant une manière de leur faire comprendre. Tu finis par signer le dessin d’un ennemi dans les environs, voulant éveiller leur vigilance. Avec le temps et surtout ta présence, vous avez appris à communiquer ensemble par petit geste qui pourrait ressembler à un langage des signes, sauf seulement connu de vous.

Immédiatement, tu vois l'expression des deux Herbizarre changés et ils se jettent un coup d'œil rapide et après avoir échangé un regard silencieux, ils te font signe de rester ici avant de s'éloigner dans deux directions différentes. Tu te doutes qu'ils vont avertir les autres gardiens, mais tu es trop nerveuse pour rester sur place et ne rien faire. Brigit s'approche de toi, venant chercher ton attention pour te calmer un peu. Elle réussit à te faire asseoir et vous rester là en silence. Les petits amphibiens qui te suivaient, viennent t'entourer pour essayer de te remonter le moral. Tout en t'entourant de leurs lianes, ils viennent faire un étrange cocon végétal où vous reposez tous sereinement. Tu finis par te calmer et te concentrer plus sur tes compagnons de meute que sur ta peur. Lentement, dans ce cocon protecteur, tu commences à entendre le battement régulier de chaque cœur, ils semblent tous battre dans un unisson grandiose et ce simple son fini par chasser tout le reste.

Tu finis par fermer les yeux, te réfugiant au centre de tous ses petits êtres verts. Brigit qui est sur tes cuisses et contre ta poitrine, écoute elle-même ton cœur se calmer. Elle finit même par vous envelopper de ses propres lianes, dans une caresse presque maternelle. Tu ignores combien de temps s'écoule, mais tu crois que tu t'es légèrement assoupie, parce que c'est la grande cheffe qui finit par te réveiller en t'extirpant des lianes endormies. Tes yeux se posent finalement dans les yeux de la mère ancestrale. Sans même échanger un mot ou un signe, vous vous comprenez très bien et c'est avec joie que la grande mère t'observe. Elle sait que tu es maintenant prête à quitter et à battre de tes propres ailes et elle en est fière. Elle est maintenant confiante de te laisser partir, parce qu'elle sait que tu as maintenant un but en tête. Tu peux voir sur son visage l'expression de fierté qu'elle a envers toi. Tu finis par sourire, avant de laisser couler des larmes sur tes joues. Malgré le fait que tu as maintenant le courage de quitter la meute et de tracer ton chemin, tu es triste de quitter ta meute, ta famille.

Tout en extirpant Brigit, elle te la place dans les bras. Telle la mère maternelle qu'elle a toujours été avec toi, elle chasse, encore une fois, les larmes de tes joues et te sourit tendrement. Elle vous place sur son dos. Elle fait exploser son pollen, laissant les myriades de boules duveteuses s'élever dans l'air, avertissant tout le monde que quelqu'un allait quitter la meute. Dans le rite habituel du départ, toute la meute se réunit au lieu spécial et vient souhaiter un bon voyage aux futures aventurières. C'est donc avec un cœur plus léger que tu quittes les tiens, bien décidée de retrouver Tyrande et de l'avertir.