[ Clos ] Souvenir d'un jeune enfant nostalgique. [Contrainte / Solo]

[Invité]

Contrainte n’8 Retourner dans son passé. (Passage dans la jeunesse de Kahlida)

À cette époque, tout lui semblait si facile. La routine était plus simple, une journée, elle étudiait avec sa mère au temple et l’autre journée, il s’entraînait avec son père sur le terrain d’entraînement avec les autres garçons et les rares demoiselles qui s’étaient montrées dignes de l’entraînement, mais elle, elle devait rester un il. Malgré les différences dans son éducation parentale, elle et il s’en était bien sorti dans chacun des domaines de ses parents. Elle se souvient encore des journées avec sa mère comme si c’était hier, c’étaient ses moments préférés. Quel âge devait-elle avoir à cette époque ? Dix ans ? Dans tous les cas, maximum de douze ans.

« Dis-moi ma chérie, » Commence la voix de Bellina. Sa mère brosse lentement la longue chevelure pâle de sa fille pendant que cette dernière lit cérémonieusement le livret religieux. « Que penses-tu de Reshiram ? » Kahlida interrompt sa lecture et soulève la tête pour poser les yeux sur la large statue qui représentait le dieu Pokémon. « Il est le roi blanc… » Elle s’arrête un instant avant de se mettre à réciter un passage du livre qu’elle connaît par cœur. « … Tel un guide, il transmet la sagesse qu'il a accumulée au cours des milliers d'années de vie, puis comme le protecteur qu’il est, il nuira les ennemis qui iront contre lui ou le héros. » Toutefois, elle est interrompue par la douce voix de sa mère. « Chérie, je t’ai demandé ton opinion à toi et non un passage du texte sacré. » « Je le sais bien mère, mais pourquoi utiliser de nouveaux mots quand certains sont déjà utilisé pour le d’écrire. Ne serait-il pas simplement hypocrite de ma part que de faire à croire que ses mots viennent de moi ? » Le rire cristallin de sa mère s’élève dans l’air tranquille de la chapelle. « Toujours aussi véridique. » « Pourquoi mentir quand il est plus facile de dire la vérité ? Reshiram, ne dit-il pas lui-même qu’il est mieux de chercher et trouver la vérité ? »

Tout en continuant de brosser les cheveux de sa fille, Bellina sourit tendrement. Quand cette dernière n’avait pas la tâche de s’occuper de cérémonies ou d'événements particuliers, son visage affichait de la bonté ainsi que de la douceur. Toutefois, si était le cas, elle devenait un être comme son père, recherchant la perfection en affichant un air neutre ou sévère, mais aujourd’hui, la situation était différente. « Reshiram s'est rangé du côté du héros qui cherchait la vérité. En conséquence, il croit fermement en la vérité et il sera prêt à brûler des royaumes qui ignorent la vérité par ce qu’ils sont consumés par la cupidité et le pouvoir. » Kahlida hoche doucement la tête, brisant pendant un instant son expression neutre avec de la satisfaction. Dire qu’à cet âge-là, elle était l'image parfaite que ses parents désiraient, elle était si jeune et naïve à cette époque.

« Aller, j’ai terminé, allons commencer les préparations pour la cérémonie du matin, le soleil commence à se pointer. » Lui annonce sa mère qui se soulève. Telle la grande prêtresse qu’elle est, Bellina lisse sa robe blanche et tend la main à sa fille. Kahlida la prend doucement et accepte l’aide avant d’observer sa mère s’éloigner vers l’autel ou repose les écrits sacrés. La jeune fille se tourne vers l’un des vitraux colorés à l’effigie de Reshiram. En silence, elle observe la boule solaire ce lever et traverser le vitrail qui décrit l’image la plus pure du dragon légendaire. Les ailes grandes écartées, il avait l’air majestueux. Quand le soleil arrive au niveau de son dos, il semble pendant un instant illuminer de mille feux, explosant d’une radiance surnaturelle qui la touche au plus profond de son âme. C’est à cet instant que la voix de sa mère la fait sursauter, la tirant de sa fascination.

« Magnifique… N’est-ce pas ? » Sans pouvoir quitter des yeux la silhouette de Reshiram, Kahlida trouve la force de hocher lentement la tête. « Kahlida, n’oublie jamais que tu es spéciale… Ou que tu ailles, quoi que tu fasses, il aura toujours confiance en toi… Sache que vous êtes liée pour la vie et les vies à venir… » Souffle lentement sa mère. Sa voix est basse, comme si elle souffle un secret que seules elles doivent connaître. Quand enfin le soleil quitte la forme et disparaît derrière le mur, Kahlida trouve enfin la force de se détourner et de suivre sa mère. « Aujourd’hui, tu prononceras l’introduction de la cérémonie, aujourd’hui, tu seras la prêtresse qui ouvrit la cérémonie de Reshiram, alors rends-moi fière. Pour lui et pour moi. » Lui annonce sa mère d’une voix sévère et déterminée.