[ Clos ] Rencontre entre membre de la famille Kitasato [Contrainte / Solo]

[Invité]

Contraint n’6 Faire intervenir un PNJ (un personnage tiers).
Pnj principal ; Hikage & Kazutoshi, la soeur et le frère ainé d'Hideaki le père de Morrigan.

Plusieurs journées plus tard…

Elle avait voyagé sans s’arrêter. Sans la moindre pitié, elle avait épuisé la pauvre monture qui avait chevauché jour et nuit pour revenir le plus rapidement vers sa famille. Elle avait une nouvelle, une importante nouvelle à annoncer. Leur héritage était en vie. Toutes ces années ou Hikage avaient cru, non ou ILS avaient cru qu’ils avaient tout perdu, mais elle était là, vivant dans son monde. Comment est-ce que c’était tout simplement possible pour Moriko de survivre aussi longtemps ? Cette question lui avait tourné tout au long de son voyage. Une fois arrivée à Mizuhan, elle avait pris une monture volante pour arriver les plus rapidement possibles au manoir ou l’attendait le restant de la famille, pourtant, tandis qu’elle défonçait pratiquement la porte d’entrée, elle fut interceptée par la vieille servante. « Madame… Que nous vos votre visite ? » Il faut savoir que Hikage avait quitté la maison principale depuis un bon moment pour un coin perdu. Après la perte d’Hideaki, beaucoup de choses avaient changé et il avait toujours été difficile pour elle de revenir ici, trop de souvenirs. « Je veux voir Kazutoshi, c’est très important ! » Annonce la femme tout en commençant à se diriger vers la bibliothèque de la maison, elle savait que son frère aîné se trouvait toujours là. « Le maître de la maison n’est pas ici, il a pris la journée pour aller à la grande bibliothèque de Fla 'or. Et puis vous êtes sale et fatiguée, vous devriez prendre un bain avant son retour, peut-être même vous reposez un peu... »

Hikage se retourne brusquement, obligeant la vieille servante qui la suivait à s’arrêter aussi rapidement. Elle l’observe un instant puis pousse un grand rire méprisant. « Miss Tokochi, c’est exactement pour ce genre d’attitude que j’ai quitté le manoir ET la famille… De plus, vous semblez avoir oublié que je n’aique faire des étiquettes, surtout quand c’est très important. Alors si vous voulez bien m’excuser, j’ai autre chose à faire que jouer à la poupée pour le plaisir de mon frère ainé. » Réplique le chasseur d’antiquité. Sur ses dernières paroles, elle quitte le manoir pour sa prochaine destination. Retrouver la bibliothèque n’est pas le plus difficile, un des lieux les plus reconnus de Fla'or. Avec agilité, elle se faufile avec vitesse le long des rues, pour finalement apercevoir le grand escalier qui mène au lieu de culture. Quelques minutes, plus tard, elle se retrouve à l’intérieur, signant, plutôt gribouillant son nom et dévoilant le sceau de sa famille, ce qui lui permet de passer malgré son apparence de vagabonde. Après avoir posé quelques questions sur la position de son frère, elle se dirige vers le fond, un coin bien reculé où seul un érudit ermite ne pourrait trouver refuge. Au détour d’une des tours de livres, elle le voir enfin, installé confortablement dans l’un des sièges, il lit tranquillement un bouquin qui semble trop vieux pour simplement reposer sur les étages du public.

« Kazutoshi ? On doit… » Le dénommé Kazutoshi, lève la main, la faisant taire un instant. Il lui faut toute sa patience pour ne pas lui lancer la première chose à la tête. L’homme aux traits fins, où quelques petites pattes d’oie commencent à s’étirer au coin de ces yeux sombres, réajuste lentement la monture de son monocle, visiblement bien concentrer dans le passage qu’il étudie. « Kazutoshi… C’est important. » L’homme soupire, referme rapidement, mais douceur ne le livre qu’il dépose ensuite sur la table basse. Il retire son monocle et vient le nettoyer avec un tissu sorti de son kimono chic. « Toujours aussi impatience… Moi qui aurais cru que le temps t’aurait adoucie. » Marmonne l’homme d’une voix clair et ennuyé. Il lève enfin les yeux sur elle et le détail de la tête aux pieds. L’exaspération apparaît sur son visage et il replace sa lunette unique sur son nez fin. « Tu n’as même pas la décence d’être présentable pour nos retrouvailles.» « Kazutoshi, tais-toi, je n’ai que faire de ton étiquette. Elle est en vie ! Moriko est en vie ! » Annonce-t-elle. Zazutoshi plisse les yeux d’incompréhension. « Qui ? » Cette fois-ci, c’est elle qui l’observe ébahi par sa réponse.

« Pardon ? » Demande-t-elle la voix glaciale. « Tu n’es même pas capable de te souvenir de ta propre petite-nièce… » Souffle-t-elle à deux doigts de lui jeter le bouquin qu’elle a attaqué sur une étagère. « Oh… » « Oh ? C’est ça ta réaction… Tu apprends qu’elle est en vie, un vrai miracle et ta réaction est Oh ? » Un nouveau lourd silence s’installe entre eux. Les bras croisés, la femme le dévisage, attendant des mots de sa part. « Si c’est vraiment vrai… » Commence-t-il, mais il est coupé par ses paroles. « Kazutoshi, je l’ai vu de mes propres yeux quand je suis allée là-bas. » « Il suffit ! » S’exclame-t-il en se levant. « Nous retournons au manoir, tu vas prend un bain et te reposer… » « Nous n’avons pas le temps pour ceci ! » « Hikage, tais-toi ! Je vais appeler Hibiki et nous allons faire une réunion, tu pourras m’en parler plus en détail. D’ici là, tais-toi et va au manoir. » Lui ordonne Kazutoshi. Surprise, elle se tait, puis elle soupire en le voyant se refermer. Elle soupire puis se détourne, elle sait que quand il tombe dans ces reflétions, que plus rien ne peut le déranger. Elle retourne donc au manoir, attendant avec impatience cette fameuse rencontre en famille.

1/2, suite à venir.
Suite de Rencontre furtive et Réalisations.

[Invité]

Contrainte n’1 Insister sur la description des lieux et des personnages.

La salle de réunion dans laquelle ils, c’étaient donner rendez-vous est considéré comme richement décoré pour la classe moyenne et plutôt banalement par la classe riche. Hikage est assise, les jambes croisées et observe avec un dégoût à peine voilé une statuette en or. Même si le dragon avait été fait par la main d’un artiste, Hikage ne comprend pas cet étalage gratuit. Tout en continuant son observation de la salle de réunion, un lieu peut utiliser par les membres de la famille Kitasato. Elle pose nonchalamment les mains croisée sur la table en acajou qui s’étire sur plusieurs mètres pour accueillir plusieurs chaises. Les murs, typiquement origine Mizuhanienne regorge de décorations, que ce soit des peintures ou des tapisseries qui semblent décrire de vieilles légendes oublier.

Hikage soupire une nouvelle fois pendant que son regard foncé glisse sur les larges et épaisses bibliothèques. Chaque étagère est remplie par des livres, tous classer de manière alphabet. La demoiselle, c’est toujours demander pourquoi son frère gardait autant de livres à la maison, elle connaît sa passion et encore plus son travail. Librairien depuis bien des années, elle connaît la partie cachée de leur fortune, l’importation illégale de marchandises antiques. Son grand frère avait beau afficher un visage pur et sans tache, il avait toujours été le premier avec sa femme de pencher du côté sombre des affaires. Sa femme… Cette démone des affaires est la raison principale de son retrait de la maison.

Son regard continue de glisser sur la décoration, elle arrive finalement sur un petit meuble ou repose une sculpture. Le buste en marbre et en jade représente l’effigie parfaite d’un homme. Les traits dans la trentaine, il aborde un doux sourire et sur sa nuque de marbre semble être sculpté une longue chevelure qui est retenue par un ruban. Sur le devant du buste aux traits remarquablement réalistes, se trouve une petite claque où on peut lire ; ‘'En l'honneur d’Hideaki, qui a quitté de monde trop tôt.’’ Hikage soupire et finit par se lever. Sous la table, son fidèle compagnon à poil Hayao lève la tête et l’observe. Il est le Grahyène le plus vieux et puissant de sa meute, il a été le premier à faire partie de son équipe et à ses yeux, il est le meilleur.

Sans faire le moindre son, elle se dirige vers l’unique fenêtre de la pièce. Elle si poste et tire doucement le rideau translucide pour jeter un coup d’œil au grand jardin. Au même moment, la porte s’ouvre doucement et elle peut entendre le pas lourd de son frère plus vieux. De ce simple pas et par le manque de délicatesse que la personne fait quand elle referme la porte, que ce n’est pas Kazutoshi l’ainée de la famille, mais plutôt Hibiki, le frère jumeau d’Hideaki. « Frangine ! Quel plaisir de te revoir. » S’exclame la voix bruyante dans le dos de la femme. Sans se retourner immédiatement Hikage se force à sourire. Non pas qu’elle n’apprécie pas son frère plutôt le fait de revoir un visage qu’elle essaye d’oublier la rend très triste. « Hibiki ! Quel plaisir de te revoir… » Elle est sincèrement heureuse de revoir Hibiki, mais triste de revoir le visage de leur défunt frère décédé.

Elle a, à peine le temps de se retourner que de puissants bras l’entourent et la soulève de terre. Elle dans ce câlin d’ours, elle peut sentir tout l'amour du monde. « Il fait bon de te revoir en vie Hikage. » Elle hoche doucement la tête avant d’oser se poser les yeux sur lui. Depuis les années, même si le visage restait le même, il avait changé, il avait mûri et pour le mieux. « À ce que je vois, Kazu se fait encore à attendre. » Marmonne Hibiki en relâchant sa jeune sœur. « Tu es surpris. Il a toujours agi de la sorte. » Ils échangent un regard et éclatent dans un rire franc et sonore. C’est pratiquement à cet instant que la porte s’ouvre subtilement pour laisser passer le chef de famille. Hibiki et Hikage se retournent, observant l’air vaniteux de leur ainée. L’homme est enroulé dans de riches étoffes rouges, or et noir, jurant avec les décors aux couleurs froides de la salle.

« Ah ce que je vois tout le monde est là… Et si nous commencions immédiatement. » Annonce-t-il. Sans plus attendre, il prend place au bout de la table, dos à la porte. Il observe ensuite Hikage qui secoua la tête. Elle fait quelques pas, s’éloignant d’Hibiki qui prend place à son tour à la table d’acajou. Il griffonne silencieusement, loin d’être intéressé par tout ceci. « Moriko est toujours en vie. » Annonce brutalement la femme. À nouveau, un lourd silence s’installe et Hibiki tourne la tête vers elle. Son visage est surpris et dans ses yeux elle peut lire l’incompréhension. « Je l’ai croisée à la forêt d’Agata, sur le site de recherche d'Hideaki, le jour même de leur mort. » « Es-tu sûre que ce soit elle ? As-tu échangé des mots ? A-t-elle elle-même dit son nom ? » Commence déjà Kazutoshi. Toujours sous le choc, Hibiki reste silencieux, la tête envahie par de vieux souvenirs. « Je n’ai pas eu la chance, elle a pris peur et c’est enfoui… Mais elle est le portrait craché de son père, même toi, tu n’aurais pas pu en douter si tu l’avais vu ! » « Il suffit, tu n’as aucune preuve que c’est elle ! Moriko est décédée cette journée-là, tout comme Hideaki, arrête de ressasser le passer. Et puis comment un bébé aurait pu survivre aussi longtemps ? Elle était seule et elle avait à peine quelques années… » « Les Pokémons… » Coupe-t-elle. « Oh, arrête avec ceci ! Les Pokémons ne sont pas assez intelligents pour élever un bébé humain ! » Déclare Kazu en osant la voix.

De sous la table, un grognement sourd, ce fait entendent et Kazutoshi se tait avec surprise. Tandis qu’Hibiki sort de sa transe personnelle et qu’il laisse oser un sourcil, Hikage croise les bras sous sa poitrine. De sous, la table, Kazu peut sentir la respiration chaude d’Hayao contre ces jambes et un long frisson le parcourt. Ses doigts se crispent sur la belle table d’acajou et Hikage se dit que tout son étalage d’arrogance ne le sauverait pas si quelque chose arrivait. Après un silence intense de peur, elle siffle et Hayao vient rejoindre sa compagne. « Tu devrais arrêter d’insulter les Pokémons… Ils sont beaucoup plus intelligents qu’il n’y paraît. » Souffle la femme avec moquerie. Le chef de famille se soulève et se recule jusqu’à la porte. « Cette réunion est terminée, je ne veux plus entendre parler de cette "gamine" morte depuis longtemps. » Annonce-t-il avant de claquer la porte et de s’éloigner furieusement.

Hikage observe la porte magnifiquement gravée en silence. Hibiki se tourne vers elle et reprend. « Alors… Tu crois vraiment que Moriko est en vie. » « Sûre et certaine, si seulement tu l’avais vu… » « Je te crois sur parole, alors comment on fait pour la retrouver ? » « Je crois avoir une petite idée… Si seulement je pouvais juste placer un Pokémon avec elle… Ça me permettrait de la suivre plus facilement… » « Tu veux implanter un Pokémon ? » « Oui, j’ai fait l’acquisition d’un jeune Stalgamin, mais je crois que je vais le lâche lousse près du temple et avec un peu de chance, sa différence attirera l’œil de Moriko. Après ça, je pourrais toujours le traquer lui avec ma meute… » « Bonne idée, je vais t’aider, alors demande ce que tu veux. » « Laisse-moi juste mettre ceci en place et après, tu pourras m’aider » « Parfait, en attendant, ça te dirait d’aller manger un morceau chez Shen ? » « Bonne idée » souffle la femme qui quitte la pièce avec son frère.

2/2