[ Clos ] Un retour en arrière brusque... [Solo explicatif]

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*Do not sleep, my starling. Sleep, my doe. She is wrapped in curtains. Laid in snow.
Se will bury you. Inside her fur. Do not sleep. She waits for you to sleep.
Do not sleep. She waits for you to sleep. My breath you breathe.
It will carry you. My breath you breathe. It carries you.*

Le monde dans lequel elle s’était retrouvée était loin d’être le plus amical. Cet Érasia apocalyptique avait péri sous la main des légendaires devenus fous par une étrange maladie. Le virus ou la malédiction, elle avait plusieurs noms, les avait happés les uns après les autres, ne laissant aucune chance de résistance. Ils avaient donc fini par ravager la terre, anéantissant presque toutes traces de vies humaines et de Pokémons. Vers la fin, où les rares survivants avaient fini par trouver refuge loin des yeux et des oreilles des légendaires, ces derniers avaient fini par se retourner les uns contre les autres et de s’entre-tuer. Les rares survivants comme Necrozma qui avait assimilé Solgaleo et Lunala, devenant Ultra-Necrozma, une créature si forte et destructive qu’il avait surprise beaucoup de Légendaires qui avaient malheureusement péri sous sa coupe. Elle avait atterri dans un monde détruit, désorientée par la vision étrange et par l’absence flagrante de vies. Elle avait eu la chance d’avoir ses compagnons de route, ils lui avaient permis de survivre dans cet enfer. Les premières semaines avaient été très difficiles, entre la recherche de nourriture et survive face aux ennemis qui c’étaient montrer très violent.

Ils avaient vécu sept dans cet enfer, sept ans de peur, d’incertitude et de douleur. Ils n’avaient fait aucun ami, aucun allié autres qu’eux-mêmes. Ils avaient vécu de nombreuses expériences qui avaient changé leur vie à jamais et qui avaient modifié la mentalité de la dame. Willow est une créature brisée par les événements de la vie, encore plus depuis son passage dans la faille vers cet univers. Elle est fragile et peureuse, sans parler de sa peur du combat. On pourrait facilement la comparer à une biche qui se redresse et qui devient anxieuse en entend un son étranger. Elle prendrait la fuite dès que l’incertitude s’attaque à son cœur. Faerus est devenu une créature très intelligente et sournoise pour parvenir à protéger Willow, sans parler de Fargus qui était devenu son fidèle protecteur en ne la quittant presque plus. Toutefois, quelque chose chez elle avait changé dans ce monde. Même si elle restait toujours la douce petite créature, une partie d’elle, plus sombre avait pris racine pour lui permettre de survivre en cas de stress extrême, ce qui était souvent lier avec des situations dangereuses.

Tous avaient conscience de ce changement qui était survenu après leur rencontre avec un couple de Pokémon spectre malade ou simplement devenues foux. Le Magirêve et la Banette l’avaient longtemps tourmentée, lui offrant des cauchemars en lui faisant revivre ses malheurs ou en mangeant leurs rêves. Ils l’avaient épuisée mentalement pour essayer de la récupérer pour en faire une marionnette qui leur serait utile, toutefois, quelque chose d’étrange s’était produit. Au lieu de devenir la fragile et malléable créature qu’ils désiraient, ils avaient réveillé où créer une autre personnalité qui avait une forte envie de survie. C’était comme si son instinct de survie avait été si puissant qu’il avait pris vie pour protéger le corps qui lui appartenait. Le combat avait été violent, toutefois, c’était Willow et ses Pokémons qui en étaient sorties vivants… Après ce combat, plus rien n’avait été pareil pour Willow et sa meute.

Faerus et Fargus avaient été les premiers à voir le changement flagrant dans la personnalité de Willow. Même si Faerus avait pleinement accepté cette deuxième personne, Fargus avait une tout autre opinion, restant toujours très loin de cette femme qui appréciait le combat en brûlant tout ce qui passait trop proche d’elle. Willow après plusieurs apparitions, elle avait fini par remarquer la différence, parce qu'au début, elle perdait "conscience" temporairement oubliant les souvenirs du combat qui venait après la grande peur, puis lentement, les souvenirs qui avaient été enfermés revenaient lentement par vagues, lui offrant des visions d’elle-même. Au départ, elle avait eu peur, mais avec elle tend, elle avait fini par accepter puis louer sa présence, lui offrant plus de "pouvoir" face au moindre danger, elle se réfugiant dans les bras de cette entité qui lui susurrait des promesses de sécurité aux creux dès l’oreille. Cependant, aucune des deux n’était prête pour ce qui allait arriver.

Ils étaient en train de chasser leur repas du jour quand une vision d’horreur l’avait frappée. Sous la surprise d’un ancien traumatisme, elle s’était figée sur place face à ce tourbillon vert aux lignes jaunes brillantes. « Non… Non-non… » Le son de sa voix est faible et pourtant suffisamment fort pour alerter Faerus le Feurisson qui arrête brusquement sa course tout comme Fargus l’Insécateur. Tous deux avaient échangé un regard en voyant l’étrange écran vert et jaune. Ils s’étaient précipités, abandonnant le gibier pour essayer de rejoindre. Ils avaient eux à peine le temps de la rejoindre, qu’ils avaient été absorbés à la suite, comme aspirer par une magie puissante. Willow avait tout juste eu le temps de s’accrocher de toutes ses forces à Faerus qu’elle voyait avec horreur Fargus disparaître, entraînée vers un autre endroit à une autre époque. Ils furent recrachés en pleine forêt durant une tempête hivernale.

Malgré la chaleur extérieure du Feurisson, elle avait été par la froideur de la neige, il y avait bien longtemps qu’elle n’en avait pas vu et touchée. D’où elle venait, il n’y avait presque plus de saisons, tous changer par les combats climatiques de certains Légendaires. Encore une fois désorientés par ce nouvel environnement, ils avaient erré dans le blizzard jusqu’à ce qu’elle tombe face au sol d’épuisement dû à la fin, la peur et la température glaciale. Cependant, où elle s’était échouée en compagnie de son compagnon donc les flammes s’éclaircissaient. Dans leur malchance, une chance s'était offerte. Ils étaient tombés non loin d’un village bien caché au creux des arbres et quelques éclaireurs. Tous deux inconscients, ils avaient été amener dans l’une des maisons pour être pris en charge et ce ne sera que plusieurs jours plus tard qu’elle se réveillera…

À suivre... (1)

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Contrainte n’Insister sur la psychologie du personnage.

Comme si elle se réveillait d’un long coma, elle prend une grande respiration. "Revenir" des morts n’est jamais une agréable sensation. Cependant, au lieu de sa réveillée dans un lieu familier, elle sent que l’ambiance est différente. Il n’y a aucun son, aucun vent qui siffle à travers des fenêtres brisées encore moins le grattement familier de ses Pokémons qui fouille et surveille leur abri temporaire. Ce n’est pas non plus le froid mordant du sol dû l’accueillit, mais plutôt quelque chose de plus confortable et chaud. Quelque chose de chaud et de doux semble même recouvrir son corps, ce qui la rend immédiatement nerveuse.

Pour elle, tout ce confort ne dit rien de bon. C’est encore le produit qu’un Pokémon qui brouille ses rêves et ses sens. Elle est couchée sur le dos, n’osant aucunement bouger. Silencieuse et très alerte de son environnement, elle avale de travers, s’attendant à voir un Pokémon ennemi surgir et pourtant rien ne vient. Elle bouge lentement, testant les membres de son corps pour voir s’il y a une quelconque douleur ou si elle est entravée, mais rien, elle est libre. Elle tourne lentement la tête sur le côté et trouve la force d’ouvrir les yeux. Elle est frappée par la surprise, elle n’est pas dans sa maison, elle est… C’est à ce moment que les souvenirs la frappent. Elle a encore été avalée par un portal de Celebi. Elle se crispe dans son lit, où avait-elle encore atterrit ?

Sa respiration s’accélère tandis qu’elle détaille la petite chambre. Le tout ressemble à une petite cabine en rondin de bois et par l’une des fenêtres une poudre blanche tombe. « De la neige… » Murmure faiblement Willow. Le propre son de sa voix la faire sursauter, elle l’avait si peuvent utiliser ces dernières années, qu’elle sursaute à chaque fois qu’elle s’exprimait. Il n’y avait pas que ceci, même si sa tête a l’impression de bien s’exprimer, elle sent qu’elle perd ses mots, qu’elle en oublie d'autres et parfois, elle entend sa voix être brisée par le manque d’exercice. Elle avale une nouvelle fois de travers, sentant la peur qu’elle avait au ventre lui dévorer les entrailles.

Elle réalise à cet instant l’absence de Faerus et de Nelvoll et cette fois-ci, c’est la terreur qui s’attaque à son corps. L’anxiété lui coupe la respiration et l’insécurité qu’elle avait plus ou moins appris à gérer quand elle se retrouve seule lui revient d’un coup. Où étaient-ils ? Qu’est-ce qu’ils leur étaient arrivés ? Et puis Vulgren ? Elle l’avait perdu de vu dans le portail… Est-ce qu’il allait bien ? La peur est si grande, qu’une étrange paralysie s’attaque à son corps et elle se fige sur la plage, incapable de bouger ou de faire le moindre son. Des larmes se mirent à couler au coin de ses yeux. Venait-elle encore de tout perdre ? Tandis que les idées noires recommencent à venir la hanter, quelqu’un ouvre la porte.

Un vent glacial s’infiltre dans la petite pendant que quelqu’un pénètre. Une deuxième personne suit de près la première et referme la pièce. Les deux personnes déposent des paniers sur une table et retirent leur manteau d’hiver pour dévoiler une vieille femme et un homme grisonnant. Ils ne semblent pas réaliser l’état immédiat de Willow, loin de s’imaginer que le cœur de la petite battait si fort et si vite qu’il frappe contre la paroi de son petit corps, loin de s’imaginer qu’elle est sur le point de faire une crise de cœur tellement la peur la frappe. « Comment va-t-elle ? » Demande l’homme. « Elle ne sait toujours pas réveiller, malnutrition, ce qui explique son corps frêle, cependant elle démontre une musculature étonnante, signe qu’elle a dû beaucoup bouger ou combattre. » Résume calmement la femme. « Et ces Pokémon ? » « Deux vrais petits monstres, je n’ai jamais vu deux Pokémon aussi sauvages et pourtant si actifs à la retrouver. Leurs pensées sont si désorganisées que j’ai peine à les lire… Nous avons dû les endormit de force… » Explique-t-elle.

L’homme hoche la tête, observant les deux Noigrume dans le panier. Au même moment, Willow trouve la force de pousser un petit cri après avoir entendu les paroles à propos de ses Pokémons. La femme se retourne immédiatement, comme si elle venait de sentir la détresse qui étouffe la jeune femme. Elle se rapproche et pose ses yeux clairs dans ceux de la gamine. « Ne résiste pas d’accord, laisse-toi faire… » Souffle-t-elle. Cependant Willow, trop apeurer résiste fortement à l’intrusion mental et la femme est surprise de découvrir une deuxième personne qui lui cri fortement au visage. La vieille femme se reculer, observant avec stupeur le visage paralyser et pourtant apeurer de la demoiselle. Elle se retourne et attrape les Noigrume qui repose dans le panier. Elle les pose ensuite sur le torse de Willow.

« Écoute, nous ne sommes pas des ennemis, calme-toi, tes amis sont présents, je te les redonne, mais il faut ce calme où tu ne pourras plus profiter de leur présence. » Souligne-la guérisseuse. Willow essaye de hocher la tête, mais le mouvement est si faible dû à la paralysie que la guérisseuse n’est pas sûre de comprendre. Elle pose une nouvelle fois la main sur le torse de la gamine et essaye de pénétrer. Même si la chose est plus facile, elle ressent qu’elle n’Est pas la bienvenue, qu’elle est surveillée par une entité qui attend une seule raison pour la rejeter. L’esprit de la gamine est étrange tordu par la peur et les mauvaises expériences. Elle est frappée par l’insanité et pourtant, quelque chose tient encore la gamine debout. Tout en cherchant à apaiser l’esprit tourmenté de la jeune femme, elle entrevoit les souvenirs d’un Érasia détruit, d’un monde qui n’est pas le sien et ensuite le portail qui les avale encore. Elle aperçoit le Feurisson et l’Insécateur, pourtant l’un d'eux est absent.

Au même moment, elle est aveuglée par un rayon rouge et le Feurisson explose de la Noigrume. Le furet noir pousse un grognement et les flammes de son corps s’alimentent brusquement. Sans briser le lien, la vieille femme se recule lentement et intercepte l’homme qui voulut à s'interposer. Elle secoue lentement la tête et observe le Feurisson se désintéresser d’eux et venir s’écraser contre la poitrine de la gamine. « Il va l’étouffer… » Murmure l’homme. Elle secoue la tête, comprenant ce qu’il est en train de faire. « Non… Il essaye de contrôler sa crise de panique et de lui sauver la vie… Ce que cette petite à endurer… Est inimaginable… » Souffle la femme qui avait encore accès aux souvenirs qui défilaient toujours dans son esprit. « Regarde bien ce qu’elle a enduré, voit ce qu’elle est devenue et ce qu’elle a fait… » Souffle une voix dans l’esprit de la vieille femme.

Tandis que la peur diminue doucement et que la paralysie semble lentement diminuer sans pour autant quitter, on aurait dit un parasite qui s’accroche à son repas, Willow trouve la force de s’accrocher au corps de son compagnon et d’enfouir son visage dans son cou. Le Feurisson souffle par les narines et secoue un peu son pelage. Une fois sûre que sa petite protégée soit mieux, il se redresse un peu, aidant la demoiselle à s’asseoir sur le lit. La guérisseuse l’observe toujours, incertaine et attriste de sentir ce que ressent la demoiselle en permanence. La peur, l’angoisse du lendemain, la crainte de l’incertitude, tout ceci dans un même et si petit corps qui n’avait que pour but de survivre.

À suivre... (2)

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Contrainte n’1 Insister sur la description des lieux et des personnages.

Une fois assis sur le rebord du lit, elle pose le bout de ses orteils au sol. Elle est surprise par la froideur et retraite immédiatement les pieds, mais les reposes immédiatement, ignorant la morsure du bois froid. C’était déjà beaucoup moins pire que celle de la pierre, et elle avait souvent dormi sur de la pierre froide. Tout le monde dans la pièce est silencieux. Willow attend que la femme parle, l’homme attend aussi que la guérisseuse et la guérisseuse attendent elle-même que Willow parle. Dans ce mutisme général, la blanche en profite donc pour observer un peu mieux son environnement. La petite cabane où elle se trouve, est plutôt coquette sans pour autant déborder de décoration, on aurait plutôt dit une maison vacante qui lui avait été temporairement prêter. Il y avait qu’une seule porte, derrière le couple de résidents, trois fenêtres, unes pour chacun des murs et une cheminée où quelques braises étaient encore vivantes. Devant le regard observateur de Willow, la vieille femme fait signe à l’homme d’aller mettre des bûches dans le feu. Sans prononcer un son, l’homme s’exécute, s’éloignant un peu.

L’œil de la flamoinienne revient sur la guérisseuse. La vieille femme porte un chignon poivre-sel et est enveloppée de bleu et de noir. Son style est digne d’une femme de son âge, mais avec la classe de son rang. En observant l’homme qui suit la femme et le respect silencieux qu’il offre à son aîné, Willow se dit que son rang doit être élevé. Sous les pieds de la femme, se trouve un vieux tapis aux couleurs ternies par le temps. Après que les flammes ont été ravivées, l’homme revient vers elle et l’aide à retirer son épais manteau de laine et de fourrure. Sous son manteau, la femme mûre dévoile un corps svelte avec les signes d’un corps entraîner. Elle porte une tunique manche longue qui est serrée au niveau du ventre par une bande de tissu, un pantalon sarouel serrer au niveau des mollets. Le tout dans des tons de bleu et de noir, comme son manteau. Après avoir retiré ces épaisses bottes, elle enfile des mocassins pâles qui jurent avec son ensemble. L’homme suit rapidement sa compagne en venant accrocher les manteaux et placer les bottes non loin de la porte. Il vient ensuite tirer deux chaises pour permettre à la vieille femme et lui-même de s’installer en face d’eux.

Tout en amenant une petite table, la femme attrape le panier ou est son matériel. Au même instant, Willow tend la main vers la femme, attendant quelque chose. Son unique œil visible fixait sur elle. Son Feurisson vient se placer dans son dos, lui offrant un appui pour lui permettre de se tenir droit. Connaissant pertinemment ce qu’elle veut, la vieille femme lui donne la deuxième Noigrume, celle de l’Embrylex. Elle hoche silencieusement de la tête, signe vague remercient avant que son œil unique retourne observer ce qui l’entoure. Tandis que le couple s’installe, elle découvre une commode ou repose un bol vide ainsi qu’une statuette en bois qu’elle ne reconnaît pas. Il y a le lit sur lequel elle est assise ou les draps et la couette son vert avec des losanges orange. Plusieurs épaisseurs sont visibles et pourtant, Willow ne s’en souvient pas. De l’autre côté, se trouve un long comptoir avec ce qui ressemble à un évier, probablement pour servir à faire ses repas. Dans le coin, gauche, à l’opposer de la cuisinette, se trouve un rideau qui cache sûrement une petite salle de bain.

Elle peut imaginer la petite cuve en bois et la toilette qui se déverse dans le sol même. Qu’il serait bien de posséder un petit lieu à soi. Un lieu où il n’y a pas de danger autre que soi-même. Elle baisse le visage vers ses mains, observant ses mains qui tiennent les Noigrumes de ses compagnons. Le Feurisson pousse un peu sur son coude, la tirant de ses idées noires. La vieille femme s’approche lentement et lui tend un de pain tiède et une tasse chaude. Pendant ce temps, l’homme tire un chaudron moyen de sous le comptoir avec son support et vient l’installer sur le feu pour y réchauffer le ragoût qu’il sort d’un vase. Même si la nourriture n’est pas encore chaude, une odeur agréable s'y dégage.

« Mange un peu, tu auras besoin de force. » Lui souffle d’une voix calme la vieille femme. Elle prend ensuite la chaise qui lui est destinée et s’installe confortablement. « Tu peux m’appeler Chie et lui, c’est Hajime. Il est mon partenaire de travail et… » « Protecteur. » Souffle Willow d’une voix rouillée. Les deux autres s’observent un instant, réalisant l'état verbal de la gamine. « Il y aura beaucoup de travail à faire… » Déclare l’homme sans subtilité. « Et nous avons du temps. » « Pour… Quoi ? » Demande-t-elle. « Pourquoi nous t’aidons ? Parce que nous ne sommes pas des gens qui cherchent inutilement la mort des autres, surtout quand ils cognent à notre porte… » Explique calmement la guérisseuse. « Nous sommes aussi curieux de savoir comment tu nous as trouvées dans un blizzard ? » Réplique l’homme sans subtilité. Willow l’observe, réfléchissant au dernier souvenir. Elle se souvient vaguement de la morsure du froid, de la présence rassurante de Faerus puis… Le noir total… « Je… » Puis les mots se perdent, elle ne trouve pas ce qu’elle veut dire. La guérisseuse lui pointe sa tête et répond à sa place. « Elle ne sait pas… Elle a vaguement marché après son apparition. » « Son apparition ? Que veux-tu dire ? » Réplique brusquement l’homme qui s’était retourné vers eux, maintenant sur ces gardes.

Willow se rétracte, échappant son pain qu’elle n’avait toujours pas touché. Faerus se redresse en grognant en direction de l’homme, ayant senti son hostilité. « Hajima, c’est une survivante des failles de Celebi… Elle a été avalée il y a plusieurs années et elle vient d’en être recrachée… Surement un coup de chance qu’elle nous est trouvée... » Explique calmement la guérisseuse. L’homme finit par chasser la surprise de son visage et arrête de dévisager la gamine qui s’était recroqueviller sur elle-même. « De toute façon, vu sa silhouette frêle, elle n’est sûrement pas un danger pour nous. » marmonne-t-il. Presque au même instant, Willow et Chie échangent un regard et la guérisseuse entrevoir les souvenirs sur les faits d’armes de ladite gamine. Toutes deux savaient que si sa vie en dépendait, qu’elle serait une nuisance sauvage pour l’homme. « Nous ne sommes pas ici pour combattre, simplement pour ton rétablissement… Tant que tu restes ici dans la maison, tu pourras vivre avec nous. » Explique Chie en reprenant le pain. Elle s’assure qu’il n’y a pas de poussière et le tend à nouveau. « Allez, mange maintenant. Nous avons beaucoup à faire et à parler… »

-FIN (3)- (Suite dans un nouveau topic.)

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