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[ Clos ] [Mission 4****] Souquez les artimuses ! [Pv Nina/Soriu/PNJ]

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Message par Velusia Varam Dim 3 Nov 2013 - 22:51

Dans une passe difficile, Velusia ne put répliquer et on la jeta au sol d'un coup d'épaule bien placé. Mettant une main au sol pour se tenir tandis que l'autre rattrapait la garde de son épée, elle entendit les pas précipités d'une charge. Elle releva la tête et vit une paire de bottes impeccables se jeter sur elle. S'appuyant sur ses deux bras, elle attendit que son assaillant arrive à sa portée et lui fit un balayage bien placé dans les chevilles. Son adversaire tomba, mais la main bien agrippée sur son épée la dirigea vers Velusia, qui répliqua aussitôt. Sa lame fendit l'air les deux lames s'entrechoquèrent. Dans l'impasse, Velusia ne pouvait que compter sur sa force pour faire céder son adversaire. Elle fit glisser sa lame vers la garde afin de forcer au plus près du poignet du jeune homme. Après plusieurs instants dans un bras de fer intense, Velusia donna un coup et parvint à tordre en arrière le poignet de l'épéiste, qui lâcha son épée. Velusia lui cala le tranchant de son épée sous la gorge. Pour asseoir sa domination, elle fit entrer en contact le froid de l'acier avec la peau de son adversaire vaincu. Un sourire satisfait aux lèvres, quoique fugace, Velusia se dégagea de ce rapprochement et se releva d'une simple acrobatie et rangea d'un petit air supérieur son arme. Le jeune homme, resté au sol et le visage tranquille, bascula sur son bras pour s'accouder. Il regardait Velusia renvoyer ses longs cheveux bruns dans son dos négligemment et rajuster sa tenue blanche. La jeune femme avait changé, sans aucun doute et il lui semblait qu'il la revoyait pour de vrai depuis de longues années. Et il savait de quoi il pensait, il l'a connaissait depuis qu'il s'était engagé, bien que déjà à cette époque, Velusia avait plus d'expérience que lui. Il se résolut à se lever et a récupérer son épée, la remettant dans son fourreau.

« Cela fait combien de temps que tu ne t’es pas entrainé ? » S’enquit Velusia, tournant son visage vers le jeune homme, alors qu’elle lui tournait le dos.
« Trop longtemps je le crains. » Dit-il, mais Velusia ne répondit rien. « Tu restes ? »
« Non, je repars pour Flamen. » Le jeune était déçu, mais ne dit rien et le garda pour lui. Il n’avait aucune chance de convaincre la jeune femme de rester. D’ailleurs, elle repartait déjà, disparaissant derrière la porte.

Il ne fallut pas longtemps à Velusia pour quitte Alfen et rejoindre le port. Lequel était très animé en ce jour de marché. Velusia eut un peu de mal à se frayer un chemin dans la foule, mais parvint tout de même jusqu'au quai. Mais une fois sur place, on lui annonça que son bateau avait du retard, pour cause de mauvais temps. La jeune s'apprêta à faire demi-tour et à trouver une auberge lorsqu'un raffut incroyable lui parvint. Intriguée, Velusia se retourna vers l'attroupement. Un homme en piteux état et un autre à moitié mort fut emmené par des Guérisseurs appelés en urgence. Interrogé par les marins du port, le jeune homme supplia l'assemblée de leur venir en aide : ils avaient été attaqués. Cet homme était un mizuhanais et son bateau avait subi les tensions qui régnaient encore avec Flamen et Terros. La nalcienne jugea qu'il avait eu beaucoup de chance de parvenir à s'enfuir et arriver en vie jusqu'à un port ami. À croire que le devoir rattrapait toujours les hommes de guerre... Immobile et jusque là sans réaction, Velusia se dit que son devoir passait avant tout pour son pays, mais Mizuhan était un allié... Son départ pour Flamen devrait attendre. De Mizuhan dépendrait peut-être un jour la survie de Nalcia, tout comme elle l'avait sauvé de Flamen. Velusia interrogea brièvement le jeune marin, ne lui demandant en fait que la position du navire. Elle apprit, ainsi que l'auditoire, que le navire avait coulé, mais faisait partit d'une caravane. Il craignait que ces vauriens ne s'en prennent au dernier bateau encore flottant. L'air sérieux et sans un mot de plus, Velusia lança une balle en l'air et fit sortir son immense dragon qui apparut dans le ciel en poussant un cri strident. Velusia attrapa la lanière de cuir accroché à la bête et bondit sur son dos. L'animal fila à une vitesse vertigineuse et en quelques heures, ils parvinrent à repérer le bateau, l'approcha et sauta du dos du dragon.

A bord, le malaise était palpable, mais les présentations faites, l'ambiance se détendit un peu... Certes, accoster le bateau à dos de dragons n'était pas des plus délicats, mais si elle avait choisi une embarcation, elle aurait mis des jours et n'aurait peut-être retrouvé qu'une épave... Velusia était presque certaine que ce bateau qui venait probablement de Comodo ne se rendait pas à Flamen. Enfin peu importe, elle était là pour secourir les alliés de son pays. Elle attendait maintenant que les ennemis se montrent, à peine arrivée soit. Velusia regarda l'horizon en quête d'un mouvement suspect, mais la mer était d'huile pour l'instant.

(L'entrée en matière manque un peu de finesse, un peu comme Velusia quoi Rolling Eyes)
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Message par Soriu Tiadramat Lun 4 Nov 2013 - 14:31

"HAHAHAHAHAHAHAHA ! Quel idiot ! Mais quel idiot ! Tu es le roi des idiots ! Non ! L'Empereur des imbéciles ! Le monarque de la stupidité ! Le dieu de la bêtise ! Comment est-ce que tu as pu te tromper autant en montant sur ce bateau ? HAHAHAHA ! Aie ... Je vais me faire une crampe avec toutes ces bêtises .. HAHAHAHA !"

Il était rare de voir la Cryptero s'exclamer autant de la sorte mais cela avait une bonne raison : est-ce qu'il était fatigué ? Comment est-ce qu'il avait pu commettre une erreur aussi grossière ? Et la Cryptero continuait de piailler, ses paroles et ses rires se faisant entendre dans le crâne de chacun à cause de ses pouvoirs psychiques. Bien qu'elle pouvait normalement, il fallait que tout le monde puisse l'entendre ! Ah mais elle n'allait pas arrêter ou quoi ? Bon ... Si tel était le cas, il lui fallait trouver un moyen de se moquer d'elle aussi. Hum ...

"PIJAKO ! PIJAKO !"

Il se tourna vers l'oiseau qui était sur l'épaule du commandant du navire. Lui tendant un biscuit pour lui faire plaisir, le commandant semblait bien s'amuser de la réaction de son pokémon. Parfait ! Il savait parfaitement ce qu'il devait faire ! Il fouilla dans son sac, un sourire aux lèvres avant que son oeil gauche ne devienne subitement rose. La Cryptero s'immobilisa sur le coup, arrêtant de rire avant de dire :

"Qu'est-ce que ..." "Bon bon bon ... Amusons-nous, qu'est-ce que tu en penses ?"

Elle ne comprenait pas où il voulait en venir mais lorsqu'elle fut forcée de déployer ses ailes avant de s'envoler pour aller se loger dans son dos, elle ne comprit pas. Les ailes sorties, l'envergure impressionnante, elle ne voyait pas en quoi cela était nécessaire de l'immobiliser. S'il voulait voler, il pouvait le lui demander et ... HEIN ?! Pourquoi est-ce que son bec s'ouvrait ?

"CRYPTERO ! CRYPTERO ! CRYPTERO VEUT UN GÂTEAU !"

Non ? Il n'avait pas osé ? Pourtant, le Cryyyyp Cryyyyp qui se fit entendre, elle eut une bouffée de chaleur et de gêne. IL L'AVAIT FAIT ! IL L'AVAIT ... ARGL ! Elle reçut un biscuit de la part de Soriu, son bec se refermant pour broyer le gâteau avant de l'avaler. Il la libéra mais la colère qui s'exprima en elle avait de quoi faire peur, terriblement peur même. En un autre piaillement de colère, elle s'était déjà prête à se jeter sur Soriu mais celui-ci courait sur le bâteau, criant en rigolant :

"Alors, Cryptero a si faim que ça ? Je ne te savais pas aussi gourmande, Cryptero !

"Reviens par ici, que je plante mes serres dans ta peau ! ET VITE !"

"Veuillez vous calmer sur ce bateau, je vous prie !" s'exclama une voix alors qu'il s'arrêtait. Sauf que la Cryptero continuait de foncer vers lui, le jeune homme aux cheveux blancs-argentés se téléportant pour arriver sur le dos de l'oiseau, lui chuchotant de bien vouloir garder son calme. Il ne fallait quand même pas trop se faire remarquer, n'est-ce pas ? Est-ce qu'elle n'était pas d'accord avec lui ? Visiblement non ... mais il lui expliqua que c'était une simple vengeance par rapport à ce qu'elle avait fait. Elle grogna un peu mais avait visiblement compris la leçon. Elle vint atterrir sur le bateau, correctement alors que Soriu se rapprochait pour prendre des dernières nouvelles au sujet de ce qui allait se passer. S'il avait compris, il y allait avoir une bande de pirates qui allait surement attaquer le vaisseau naval ? Humpf ... Bon ben, visiblement, il n'y avait pas cinquante solutions de toute façon. Il poussa un petit soupir avant de dire :

"J'ai bien un pokémon aqueux qui est parfait pour le combat naval et qui peut me servir de monture en plus de ma Cryptero. J'ai aussi un pokémon capable de geler la surface de l'océan ou autrui si nécessaire ... AH ! J'allais oublier ! J'ai aussi une pokémon qui est parfaite pour lancer un assaut surprise. Elle est capable de rebondir à une hauteur prodigieuse. J'ai aussi deux autres pokémon qui savent voler donc une dragonne. Enfin, bref, je tenais surtout à signaler que je pourrai lancer un assaut de tous les côtés si cela vous est utile. Est-ce que nous avons des informations sur ces pirates ?"

Car oui, le problème consistait quand même à essayer de connaître son ennemi. Il avait reprit son sérieux et son calme, attendant la réponse qu'il cherchait à obtenir. De toute façon, avec lui-même et ses six pokémon, il devait normalement pouvoir les aider. Il fallait juste savoir comment faire et quelle méthode il allait devoir employer. Il se voyait mal se téléporter au beau milieu du bateau ennemi, les saluer en leur demandant si ça va et repartir de suite. Manquerait plus qu'ils aient des pokémon capables de paralyser ses capacités de téléportation et il serait dans de beaux draps. Un claquement de bec se fit entendre à côté de lui, le forçant à se retourner pour avoir le visage de la Cryptero juste en face de lui. Il fit un petit bond en arrière alors qu'il entendait le ricanement de la pokémon. Ouais ouais ouais ... C'était marrant, très marrant. Pff ! Vraiment ... Bon ... Pfiou ... Il avait toutes ses noigrumes ? Parfait ! Il avait aussi son arme? Une simple lame tout ce qu'il y avait de plus basique ? C'était parfait aussi de son côté. Il fallait alors juste patienter maintenant et voir comment la situation allait évoluer.
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Message par Nina Wang Lun 11 Nov 2013 - 11:11

Profitant enfin d’un moment d’accalmie, Nina était confortablement installée sur le dos de sa monture, qui filait sans forcer vers le port de Comodo. Elle n’avait pas reçu, récemment, d’ordre d’examen de passage pour évaluer une nouvelle recrue, et il était visible qu’elle en était soulagée. Malgré son entraînement quotidien et ininterrompu depuis son entrée dans l’armée, elle avait un peu de mal à tout concilier, ces derniers temps... Entre sa quête pour améliorer ses armes déjà performantes, sa course dans les quatre pays pour obtenir des badges et les examens réguliers pour savoir si les guerriers qu’on lui envoyait méritaient d’être gradés... Le colonel n’avait plus une minute à elle. Sans compter la famille royale, qui était venue pour essayer de lui mettre des bâtons dans les roues, de manière plus ou moins subtile, d’ailleurs. Devoir affronter sa propre mère à travers le regard de sa cousine germaine, ce n’était pas exactement ce qu’il y avait de plus reposant, il fallait l’avouer. Finalement, Nina avait été ravie de la lettre qu’elle avait reçue après avoir découvert son contenu : une sommation de se rendre au port de Comodo afin de s’entretenir avec l’un de ses supérieurs. Chouette perspective, en définitive : même si elle craignait un peu la rencontre, et en se demandant bien ce qu’elle avait pu faire de mal (ou de bien), elle retournait à ses premières amours, à savoir l’armée, et l’ordre, aussi.

Lorsqu’elle atterrit enfin dans la ville portuaire, Nina rappela son rapace nocturne après une caresse sur le bec, avant de se diriger vers le quartier militaire, certes peu développé, mais tout de même implanté dans la cité. Après de nombreux saluts réglementaires, elle aperçut enfin son supérieur direct, le général de brigade aérienne Atsuji Guran, un homme droit, sérieux et intègre qui appartenait au clan des proches de la couronne. Nina se raidit un peu, puis le salua.


« Ohisashi buri desu*, mon général. Que me vaut cette convocation ? »

Avec un sourire, le général, qui devait déjà avoir dépassé la cinquantaine, expliqua à la jeune femme que les tensions entre les deux alliances étaient palpables à un point que des conflits éclataient encore, un peu partout sur Erasia. Nina hocha la tête d’un air grave, même si elle savait déjà tout cela ; elle prenait toujours des précautions quand elle devait aller à Flamen ou à Terros, et se faisait assez discrète, en portant des vêtements qui cachaient au mieux ses cheveux bleutés et ses yeux d’ambre. En écoutant attentivement ce qu’on attendait d’elle, elle sut que son repos avait été de courte durée, mais n’en dit pas plus, comprenant qu’on allait probablement lui confier la protection d’un groupe de marchands en déplacement...

Mais elle était loin d’imaginer qu’elle aurait à défendre un bateau, ou qu’elle devrait se mettre en mouvement aussi rapidement. En effet, des cris éclatèrent au-dehors, parvenant aux deux soldats perchés dans une tour de surveillance. Nina et le général se levèrent promptement, puis dévalèrent les marches pour rejoindre l’origine du grabuge, avant d’entendre des hommes hurler qu’ils avaient perdu une cargaison entière à cause de ces « fichus Flamenois ». En se regardant d’un air entendu, les deux guerriers s’approchèrent pour en savoir un peu plus.


« Bordel, ça m’avait coûté les yeux de la tête, et cet oiseau de malheur qui vient m’annoncer ça ! Ils ont besoin d’une leçon ! »

En levant un sourcil, Nina constata que le marchand était passablement énervé (et grossier, de surcroît). Si le pauvre Goélise annonciateur de la mauvaise nouvelle n’était pas spécialement épuisé... Le bateau dont il venait ne devait pas être bien loin.

Nina demanda quelques renseignements aux dockers et aux marchands furieux, puis se tourna vers son supérieur. Visiblement, elle allait se mettre au travail beaucoup plus vite que prévu... Et après un salut de rigueur, elle libéra son énorme rapace, avant de sauter sur son dos d’un bond.

Au bout d’une heure de vol, elle aperçut la voile d’un navire au loin, et elle fit signe à sa Noarfang de s’en rapprocher. Ses soupçons furent confirmés lorsqu’elle vit un marin lui faire de grands signes, l’invitant ainsi à rejoindre l’embarcation ; il avait probablement reconnu la tenue militaire, les armoiries du pays de l’Eau... Ou la guerrière elle-même, qui avait une petite notoriété dans sa patrie, grâce à ses faits d’armes, qui l’avaient fait connaître dans la nation de l’Air également. D’une pression des jambes, elle fit descendre Kashi, sauta prestement du dos de la créature et la rappela dans sa sphère frappée du sceau nalcien.


« Colonel Nina Wang, pour vous servir. On m’a prévenue, à Comodo, des problèmes rencontrés par votre flotte... Je suis là pour assurer votre protection. Mais j’espère de tout cœur que je ne suis pas le seul soldat à bord... »

Comme pour répondre à sa question à demi dissimulée, une jeune femme un peu plus âgée qu’elle, et qui lui était familière, entra dans son champ de vision. La gratifiant d’un salut militaire impeccable, se tenant bien droite, Nina interpela la Nalcienne.

« Chevalier Varam... C’est étrange de vous retrouver ici, même si, en fin de compte, ça ne m’étonne pas vraiment... »

En effet, le colonel songeait que Velusia avait été appelée par le devoir, appartenant à la même alliance que la guerrière de l’Eau. Il n’était donc pas tellement surprenant de la voir mettre sa lame au service de la protection d’autrui. Cependant, un drôle de raffut détourna brièvement l’attention de Nina, qui ouvrit des yeux ronds en apercevant un Pokémon qu’elle avait vu à Tenkei, lors de l’expédition. Un Cryptéro... Il lui avait servi d’interprète, avec Genki, car le langage d’au-delà des nuages lui était totalement étranger.

Sa surprise fut totale quand elle vit, à côté du Pokémon psychique, un Mizuhanien qu’elle connaissait bien, et qu’elle ne portait pas spécialement dans son cœur ; elle le considérait comme un piètre soldat, un fardeau pour sa patrie et, pour finir, un déserteur. Avec un soupir, elle regarda au loin, à quelques pas de Velusia, scrutant, comme elle, l’horizon qui s’étalait à l’infini. Elle paraissait calme... Mais elle était sur ses gardes.


[*Cela faisait longtemps.
Soriu, Nina a une « bête intérieure » qui empêche toute lecture de pensées. Mais je pense que tu n’as pas besoin de ça pour savoir que Nina n’aime pas vraiment Soriu, ça date pas d’hier leur inimitié xD]
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Message par PNJ Lun 11 Nov 2013 - 15:28

Le capitaine du navire militaire fronça les sourcils, en voyant les gamineries de Soriu et de sa Cryptéro. Bon sang, comme s’il avait besoin d’un cas pareil dans une telle situation !
Cependant, son agacement se vit amoindri lorsqu’il remarqua que le jeune homme venait de se téléporter. Voilà qui était intéressant. Peut-être n’était-il pas aussi inutile et immature que ce qu’il avait pensé de prime abord…

Il écouta d’une oreille attentive quels étaient les atouts que le Mizuhanien possédait. Apparemment, il était accompagné de plusieurs créatures puissantes. Mais, il n’avait pas précisé ce qui l’intéressait le plus pour le moment.


« J’ai vu que vous étiez capable de téléportation. Seriez-vous un Maître de l’Esprit, ou au moins doué de télépathie ? Si tel est le cas, je vous prierais de rester à proximité de moi durant toute la durée des opérations. Pour que vous transmettiez instantanément mes ordres à tout l’équipage. »

***

Un immense soulagement parcourut le navire marchand en comprenant que des renforts étaient arrivés, en la personne de Velusia et Nina. Mais, alors qu’ils exprimaient d’avance leur reconnaissance…

« Navire en vue ! » Hurla la vigie.

Aussitôt, l’équipage fut secoué de panique. Les marins se précipitèrent sur les quelques armes que possédait leur vaisseau, mais ils ne se faisaient pas d’illusion. S’ils étaient attaqués, ils ne pourraient pas riposter, ne disposant pas de canon…

C’est alors que la sentinelle leur fit part d’une bonne nouvelle.


« Pavillon mizuhanien ! C’est un des nôtres ! … Et même… C’est un navire militaire ! »

Un bref instant de silence suivit cette annonce… Avant qu’un cri de joie ne secoue tout l’équipage. Mizuhan avait décidé de ne pas se laisser faire ! Si un vaisseau de guerre les escortait jusqu’à leur destination, ils étaient sauvés !
L’imposant bateau accosta le véhicule marchand, laissant un homme d’une trentaine d’années, à l’apparence sévère et au visage encadré d’un fin collier de barbe noire s’avancer sur le pont d’un pas assuré et cadencé par les années au service de l’armée. Il s’arrêta en face de celui qui semblait être le commandant du navire, et effectua le salut militaire, imité comiquement par le Pijako sur son épaule.


« Amiral Kouha, de l’armée maritime de Mizuhan. Nous avons eu vent de l’attaque de la caravane de navires par des pirates. Mais, soyez sans crainte. Le Sharpedo va désormais vous escorter jusqu’à destination. »

L’homme cessa son salut, et remarqua alors les deux guerrières présentes sur le vaisseau. Une Nalcienne, d’après les armoiries sur sa lourde armure. Quant à la seconde… L’amiral fit un signe de tête à sa collègue de l’armée. Toute aide supplémentaire était la bienvenue. Cependant, il doutait que ces jeunes personnes se soient déjà battues en mer… Les combats n’avaient rien à voir avec ceux qui se déroulaient sur la terre ferme, elles risquaient d’être passablement déroutées.

Le militaire, le dos toujours bien droit, reporta son attention sur le capitaine du navire marchand.


« Pourriez-vous me décrire l’attaque, le navire et la tactique de vos assaillants, je vous prie ?
- Euh… Oui, oui. Après, je ne peux pas vous dire grand-chose, nous étions assez loin lorsque c’est arrivé… Je sais qu’ils ont commencé à attaquer l’arrière de notre caravane. Vu que nous nous trouvions devant, nous avons réussi à nous échapper avant que tout dégénère. Mais… »
Le marin gradé frissonna. « Quand je me suis retourné, pour essayer de voir si d’autres bateaux s’en étaient sortis, la plupart était en train de couler… Et les rares encore en état de flotter n’arrêtaient pas de se faire attaquer…
- Hum… Je vois… Avez-vous pu voir leurs couleurs ?
- Ah ça oui ! Je risque pas de l’oublier, celui-là ! C’était un Skelenox noir, avec des yeux rouges comme le sang sur un fond de feu !
- Un Skelenox noir ? »
Répéta l’amiral, en fronçant les sourcils.

Il caressa un bref instant son collier de barbe, perplexe, avant de reprendre la parole.


« S’il s’agit bien du vaisseau auquel je pense, alors vous pouvez vous estimer chanceux de vous en être sortis. C’est même un miracle. Quoiqu’il en soit… Ca m’étonnerait qu’ils n’aient pas remarqué qu’ils ont manqué un navire. Ils vont probablement essayer de vous rattraper. Autrement dit, si on continue sur la route principale, nous allons probablement tomber sur eux. Ce que je préfèrerais éviter.
- Mais… Mais qu’est-ce qu’on va faire, alors ? Je dois débarquer ma cargaison à Palma ! Je ne peux pas revenir à Comodo comme ça !
- Ne vous en faites pas. Nous irons jusqu’à Palma, mais en empruntant une autre route. Ce sera peut-être plus long, mais au moins, nous éviterons de retomber sur ces pirates. Nous allons vous ouvrir la voie, essayez de maintenir une distance raisonnable. Si vous rencontrez des difficultés, envoyez-nous un Goélise. »


Là-dessus, Kouha retourna sur son vaisseau, et donna ses directives.

« Barre à babord toute ! Direction le Nord ! »

Le capitaine du navire marchand tiqua, en entendant l’amiral prononcer ses ordres.

« Le… Le Nord… ? Il ne veut quand même pas nous faire passer par la Banquise ?! C’est du suicide ! »


[Le navire marchand va donc être escorté par le Sharpedo, jusqu’à ce qu’il arrive à destination.
Velusia, Nina, vous pouvez choisir de rester sur le même bateau ou d’aller sur le vaisseau militaire. Même si l’amiral a compris que vous étiez des militaires gradées, vous pouvez lui faire part de vos atouts. Soriu, tu es obligé de demeurer aux côtés de l’amiral Kouha, afin qu’il te transmette ses ordres, que tu devras ensuite diffuser dans les esprits de l’équipage.

Je sais, je vous ai pas mis grand-chose à faire pour le moment, mais j’avais besoin de ce post pour introduire un peu le tout. Vous en faites pas, les emmerdes vont arriver trèèèès rapidement. Very Happy ]
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Message par Velusia Varam Mer 20 Nov 2013 - 14:44

Velusia avait reconnu l’un des roturiers du navire, pour avoir déjà effectué une ou deux missions avec lui. A l’instar de Nina Wang, elle ne lui trouvait aucune qualité, il n’était pas mature, un fardeau pour ses coéquipiers et surtout ne ferait jamais un bon soldat pour ne rien comprendre, entre autre, à la profession. Mais en temps de conflits, hélas, tous les volontaires étaient bons à prendre. En revanche,  elle portait un respect à tous les gradés et tous les officiers se connaissaient entre eux, elle n’était donc pas surprise de savoir que Nina Wang la connaissait. Respectant le grade et la personne qui n’avait plus rien à prouver, Velusia lui rendit son salut militaire, mais sans rien ajouter. Avare de parole, il n’était pas nécessaire de lui renvoyer son observation, qu’elle devait déjà deviner. Il n’était pas étonnant de la voir à bord non plus. Pour ce qui était du brouhaha psychique provoqué par les deux enfants du bord, Velusia n’avait pas grand-chose à craindre de ce genre d’intrusion, l’armée et d’autant plus les Chevaliers, étaient formés à résister à cela. Ce qui n’avait rien d’étrange, ils étaient le dernier rempart des forces armées, ils devaient résister à tout et rares étaient ceux qui pouvaient se mesurer à un Chevalier. Velusia ne fit donc aucune objection au Capitaine, car Maître de l’Esprit ou pas, ne se serait pas lui qui pourrait s’inviter dans sa tête et Velusia n’avait guère besoin qu’on lui donne les ordres. Son métier c’était la guerre et elle le connaissait. Sur une mer d’huile, le navire resta paisible un moment. Le temps était agréable pour l’instant et même si elle n’avait que peu voyagé en bateau, la nalcienne ne se sentait pas mal-à-l’aise sur ce tas de bois flottant. Bien qu’elle ne soit d’avantage une virtuose des airs. D’ailleurs, l’air se mit à siffler, trahissant la présence du Ptéra loin au-dessus d’eux. Partageant une affinité hors norme avec la créature, Velusia savait déjà que la traversée serait interrompue, en revanche, elle ne voyait pas comme le dragon, le navire qui se rapprochait, toutes voiles dehors. Sur le bateau, la femme Chevalier songea qu’utiliser la Ptéra au combat serait dangereux : elle était si grande et ses attaques avaient une telle portée, qu’elle risquait aussi bien de faire couler leur navire en même temps que celle des pirates. La vigie hurla et Velusia releva ses yeux sombres vers la masse noire. Comme les marins, elle reconnu le pavillon de leurs alliés, mais contrairement aux autres, la succession d’information ne provoqua pas le moindre changement d’humeur chez la nalcienne, elle était trop prudente pour cela. Le navire militaire accosta le leur er l’Amiral en sortit. Une escorte ? Bien… Mais pourquoi cette escorte ne l’enchantait-elle pas ? Quoiqu’il en soit, elle écouta comme les autres, se postant près de Nina Wang, la description des attaques. Mais demander à des marchands de décrire des tactiques militaires… Peut-être était-ce trop demandé ?

« Connaissez-vous leur nombre ? Leur pavillon ? »

Velusia avait parlé à son tour, demandant des informations qui, à son sens, serait bien plus utiles. Ils pouvaient utiliser toutes les tactiques qu’ils voulaient, si l’ennemi était en surnombre, rien ne pourraient les arrêter. Elle ne manquait pas de respect à l’Amiral… Du reste, attaquer les retardataires était une technique très simple, une chasse à l’homme. Ces pirates n’étaient pas là que pour les marchandises, dans le cas contraire, peut-être auraient-ils préféré une embuscade. L’évocation du pavillon sema le trouble, mais Velusia resta de marbre, entre autre parce qu’elle ne savait pas de qui l’Amiral parlait. Et puis un pavillon ou la réputation d’un seul homme ne suffisait pas à la faire trembler. Du reste, il n’y avait pas de Chevalier sans courage. Si l’on suivait les dires de l’Amiral, la survie du vaisseau était un coup de chance prodigieux et les pirates ne tarderaient pas à les attaquer à nouveau. Suivant la conversation sans mot dire, regardant tour à tour l’Amiral affirmer et le Capitaine s’effrayer, elle jeta un regard entendu à Nina Wang. Changer de route, radicalement, était une bonne idée, d’autant que le chemin était dangereux : les pirates penseraient certainement que de simples roturiers préfèreraient des routes navales simples et en cas d’attaque, la Banquise serait une alliée. N’étaient-ils pas mizuhanien ? Dans tout cela, les deux militaires avaient le chois de suivre le bateau marchand où d’intégrer le vaisseau militaire. Choix difficile, car d’un côté si une manœuvre devait être effectuée, il serait plus utile de diriger le bateau marchand, mais qui risquait de moins bien faire les choses, de plus Velusia n’était à l’aise réellement qu’au milieu des siens. Pour finir, elle avait répondu à l’appel qui lui assignait sa place à bord du navire marchand. Discipline et loyauté. Velusia déclina l’offre de l’Amiral. Elle comprendrait fort bien que Nina ne préfère le plancher militaire mizuhanien, mais si elle pensait comme elle, elle savait que la Colonel resterait sur place et cas échéant serait très prudente parmi les autres militaires. Pour sa part, les ordres de Velusia étaient simples et obéir à un Amiral mizuhanien n’en faisait pas partit. S’il était bien militaire… Ou s’il l’était toujours… Les faire passer par le nord, au milieu des icebergs pouvait aussi être une tactique d’embuscade et son air peu réjouit, sa réserve, pouvait être perçue par sa collègue mizuhannienne. Velusia garda ses réticences pour elle, mais ne se préparait pas moins à l’affrontement, c’était comme si elle voyait déjà plusieurs bateaux pirates les attendant tranquillement entre deux montagnes de glaces. Alors qu’ils voguaient vers le nord, deux lueurs finirent par illuminer les planches mouillées et rongées par le sel. Une grande Déflaisan apparut et se posta sur la rambarde de quelques battements d’ailes et la seconde, qui mit un peu de temps, préféra rester cachée dans les pattes de la faisane. Une petite chose relativement ronde et rose. La « compagne » de voyage que lui avait offerte son mentor. Si Velusia et Tara, la Déflaisan avait un respect mutuel l’une envers l’autre, la Ptiravi Mesa, n’avait pas noué encore de relation particulière avec la nalcienne. Il fallait dire aussi qu’elle n’était en rien le genre de femme à pomponner ses Pokémon…
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[ Clos ] [Mission 4****] Souquez les artimuses ! [Pv Nina/Soriu/PNJ] Empty Re: [ Clos ] [Mission 4****] Souquez les artimuses ! [Pv Nina/Soriu/PNJ]

Message par Soriu Tiadramat Ven 22 Nov 2013 - 0:26

"Hum ? Oh ? Oui, bien entendu. Je suis un maître de l'esprit, je le confirme. Je sais aussi un peu me battre bien que j'ai rouillé depuis le temps, pareil pour me défendre.  Je comprends ce que vous voulez que je fasse et il n'y a aucun problème. Transmettre des messages à tout le monde ne me fatiguera pas. De même, s'il faut téléporter quelques personnes, vous me me le dites mais je tiens à vous signaler que cela m'épuisera beaucoup plus.  Donc à utiliser pour des cas précis, non pas pour un transfert de groupe, cela risquerait de me donner aussi une migraine assez forte. Enfin, s'il faut aussi passer à travers une barrière ou quelques ennemis pour toucher un commandant retranché derrière ses troupes, je peux me dissiper comme un spectre mais là encore ..."

Il avait tout simplement voulu tenir au courant le capitaine du navire militaire qui avait l'air bien ennuyé voire colérique par rapport à la Cryptero. Se doutant que cela pouvait dégénérer, Soriu soupira avant de dire :

"Ne vous en faites pas pour Cryptero. Malgré son comportement parfois immature, elle est très très forte. Oui mais c'est aussi ma dernière compagne pokémon. Les autres pokémon qui sont avec moi sont bien plus sages et tranquilles. D'ailleurs, il vaut mieux que je vous les présentes."

Mais pendant qu'il parlait, ils rencontrèrent un autre navire. A les entendre, il remarqua aussi deux personnes. L'une d'entre elles, cela était une qui datait de quelques temps à peine, avec le dressage de pokémon capables de voler. L'autre personne par contre ... était un souvenir d'antan. Il fallait dire qu'avec Mizuhan, à part ses rencontres fortuites avec Lehna dernièrement, ce n'était pas vraiment sa tasse de thé. Il avait encore tellement à découvrir sur Tenkeï qu'il ne se préoccupait pas plus de ça. Pourtant, il sentit toute l'animosité de Cryptero à leurs égards. Qu'elle se calme, ça ne servait à rien de s'emporter inutilement pour des choses aussi futiles. Elle valait mieux que ça non ? Écoutant d'une oreille distraite les paroles de l'amiral Kouha, il prit néanmoins une nouvelle fois la parole avant de sortir plusieurs pokémon de ses noigrumes : Eoli, Moona et l'Aéroptéryx. Oui, il le sortait aussi, en attendant de lui trouver quelqu'un.

"Amiral Kouha, passer par la banquise semble relativement dangereux mais je me doutes que vous connaissez bien mieux les mers que moi. C'est pourquoi je voulais vous prévenir que mes pokémon seraient capables de vous aider à mieux guider votre navire et le navire marchand pour éviter un naufrage. Ah ! Cela me faisait penser aussi."

Il sortit Friyendia à son tour, la présentant à l'amiral avant de décider de terminer avec Lalabelle et Nephene. Comme ça, il pouvait voir alors toute l'équipe de Soriu. Il désigna doucement du regard la Momartik, déclarant que dans les mesures extrêmes, elle est aussi capable de produire un léger vent glacé pour aider ... ou tout simplement un puissant blizzard pour déchirer les voiles de ce fameux bateau portant l'emblème du Skelenox Noir. Après qu'il ait fini les présentations, il rappela Nephene, déclarant qu'en vue de sa longueur, anormale pour une Milobellus même aux écailles bien différentes des autres, elle allait gêner plus qu'autre chose. Pendant ce temps, les autres pokémon pouvaient se familiariser avec le bateau, si, bien entendu, l'amiral acceptait cela. Quand tout fut un peu plus calme, il vint demander :

"Je voulais savoir, au sujet de ce groupe avec le symbole du Skelenox Noir, est-ce que vous avez des idées sur qui le commande ? Même si je sais que vous voulez éviter un affrontement, je préfère prévoir le pire pour espérer ensuite le meilleur. Si ce symbole exprime le fait qu'ils l'ont l'habitude des attaques rapides et fantômes, ils auront une mauvaise surprise avec moi à bord puisque je saurai comment les contrer. Je pourrai aussi prévenir vos troupes pour leur expliquer comment faire. Sinon, est-ce que j'ai la permission de marcher dans votre champ de vision ? Rester immobile et stoïque, je pense que j'aurai du mal."

S'il avait l'autorisation, il allait alors faire les cent pas sur le vaisseau car oui, s'il restait sur place, il avait un souci : il ne saurait pas alors comment le bateau était confectionné. Connaître l'endroit où il se trouvait lui permettrait alors dans le pire des cas de se téléporter à une  point précis. Il serait bête qu'avec une téléportation, il se retrouve enfoncé, tête la première dans un tonneau de rhum. Oui, ça pouvait arriver, il avait déjà entendu des histoires à ce sujet ou ... au lieu de se téléporter hors de danger, un homme avait fini par atterrir dans une cave rempli de Nosferalto. Le nombre de morsures expliquait ce qui lui était arrivé le pauvre.

Ah ... Si, bien entendu, il ne voulait pas, cela ne voulait pas dire qu'il allait ennuyer l'amiral alors. Il resterait à ses côtés et ne ferait que jeter un bref coup d'oeil à ses pokémon. Comme elles étaient assez grandes et surtout qu'Eoli était là pour les surveiller, il ne s'en faisait pas trop mais bon ... ce n'était pas pour ça qu'elles étaient autorisées à faire n'importe quoi à côté. Eoli était chargée de faire que tout ce beau monde obéissait bien sagement aux consignes. Bon, pour le cas précis de Cryptero, par contre, c'était lui qui s'en chargeait. D'ailleurs, elle restait sagement à ses côtés, chose qui était plus qu'étrange. Elle manigançait quelque chose ? Un plan tordu dont il allait devoir se méfier ? Il entendit un petit grognement dans sa tête et il ne put s'empêcher de sourire. Bah, ce n'était pas bien grave. Cryptero avait aussi ses moments où elle pouvait être sage et tranquille,t comme une image. Ca ne paraissait pas très crédible mais pourtant, c'était tout à fait possible, contrairement à ce que l'on croyait dans ces moments précis.

Quand même ... C'était bien rare qu'il prenne la mer ... du moins pour une mission. C'était peut-être même la première fois en y réfléchissant bien. Il y avait toujours une première fois mais bon ... Il était un peu anxieux quand même. Pourtant, ce n'était pas comme s'il était sans expérience dans le domaine des missions, loin de là. Mais bon, à chaque fois, c'était une nouvelle épreuve et donc, il prenait toutes ses précautions. La vantardise était l'apanage des prétentieux et des idiots. Il ne pouvait pas se permettre d'être trop confiant ou de croire qu'il connaissait mieux le métier de l'Amiral que ce dernier. Oui, c'était comme ça qu'il voyait les choses. Il rendait un service et en tant que tel, il se devait d'écouter les consignes et les ordres de son supérieur.  
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Message par Nina Wang Ven 22 Nov 2013 - 10:46


Nina avait aperçu Soriu de loin, avant même que la vigie n’annonce la venue du navire portant le pavillon de son pays. Sentant comme une bouffée d’oxygène la revigorer, la guerrière fixa son regard d’ambre sur le tissu solide claquant au vent, retrouvant les sensations grisantes et apaisantes à la fois, qui lui étaient si familières. Même si elle était bien chez Sergei, son père adoptif, elle avait réellement l’impression d’être « à la maison » quand elle faisait partie d’un groupe de Mizuhaniens prêts à en découdre, ou tout simplement alignés dans une formation parfaite, l’air droit et franc. Malgré tout, elle ne s’était pas attendue à voir l’amiral Kouha débarquer en personne sur le navire marchand dont ils avaient la charge ! Ce n’était pas rien de se retrouver face au plus haut gradé de la marine de sa patrie... Honorée, Nina lui fit un salut militaire impeccable, sans prêter attention au Pijako qui singeait la mimique, et le laissa se présenter, avant de faire de même. Même si les officiers généraux et supérieurs se connaissaient tous, au moins de nom ou de réputation, la politesse et le protocole voulaient que les membres de l’armée déclinent leur identité lorsqu’ils se rencontraient, surtout lors d’une cérémonie officielle ou avant une mission. Simple mesure de sécurité : en cas de pertes de soldats, les survivants avaient le devoir de ramener les corps (s’il en restait quelque chose) et de les identifier.

« Colonel Wang, à votre service. »

Difficile d’être plus bref que ça. Mais l’attaque ennemie pouvait survenir n’importe quand, et il convenait de ne pas s’étaler des heures sur des banalités pourtant obligatoires. En silence, Nina écouta la conversation et fronça les sourcils lorsqu’elle entendit parler du pavillon de l’attaquant. Des rumeurs et des bruits de couloir circulaient au sujet d’un navire qui portait ces couleurs-là, plusieurs années auparavant, et des marchands du pays de l’Eau avaient déjà été victimes de ce vaisseau, mais jamais l’armée n’avait pu mettre la main dessus, et les murmures avaient fini par se taire et s’évanouir. La guerre était arrivée, balayant les doutes et les soupçons pour appeler tous les efforts des soldats à se concentrer sur la bataille. Mais elle n’ajouta rien, préférant laisser finir l’amiral, qui regagna alors son propre bateau. Nina lui emboîta le pas, profitant du pont jeté pour passer d’un navire à l’autre.

« Pardonnez mon intrusion, amiral, mais je tiens à vous faire part des armes dont je dispose... Cela pourra vous être utile. »

En saisissant les Balls à sa ceinture, elle fit un mouvement rapide, qui libéra tous les occupants un à un. Comprenant qu’ils étaient en pleine mer, ils se répartirent aussitôt équitablement sur le plancher de bois sec afin de ne pas nuire à l’équilibre du bateau.

« Mon Mentali et ma Noarfang sont des Pokémon formés au sein de l’armée, et ma monture a reçu un entraînement nalcien. Mes autres Pokémon sont ce qu’on pourrait appeler des « civils », mais ils ont été élevés de manière à ne pas faire honte à leurs camarades militaires. Enfin, ma Lamantine est rôdée aux combats et à l’art de la guerre, puisqu’elle a appartenu à une importante personnalité de la famille royale. »

Nina préféra en rester là, cherchant à éviter de dire de but en blanc qu’elle avait autrefois été le Pokémon de sa mère, la Reine du pays. Mais les nouvelles allaient vite et avaient eu le temps de s’étendre dans tout Mizuhan : si de nombreux soldats de la marine avaient reconnu la « double-lame émeraude » nommée ainsi après la première bataille à Terros, d’autres l’appelaient « princesse », non sans crainte dans le regard. L’héritière serra les dents, mais ne dit rien, choisissant de prouver sur le terrain qu’elle n’était pas un dirigeant de pacotille semblable à un courtisan servant de décoration, mais une guerrière qualifiée qui serait apte à protéger le navire qu’ils allaient devoir escorter. Finalement, après avoir rappelé ses compagnons, elle reprit :

« Je manie également l’eau et la glace, et j’ai des notions en maîtrise élémentale supérieure. Par contre, j’aimerais retourner sur le bateau des civils, si vous le voulez bien. Ils auront plus besoin de moi que vous ici. »

La jeune femme décroisa ses bras, qu’elle avait ramenés dans son dos pour le repos. Après avoir rompu, elle constata que le pont avait été relevé et, pas spécialement ennuyée par ce léger désagrément, sauta du vaisseau militaire pour regagner le navire marchand. Elle se posta alors près de Velusia, qui avait libéré ses propres Pokémon, dans lesquels Nina ne vit pas la Ptéra aux ailes démesurées qu’elle avait pu rencontrer lors de la nuit des étoiles filantes. Sans doute le Chevalier nalcien avait-elle choisi de la laisser dans sa sphère, car sa taille pouvait être un désavantage lors d’un combat rapproché. Bonne initiative, se dit la Mizuhanienne, qui n’avait laissé que son Mentali auprès d’elle, le sachant léger, agile et rapide. Il ne risquait pas d’entraver les mouvements des militaires ni ceux des marchands, et il savait se battre. Assis, Genki leva ses yeux en amande vers sa maîtresse, fit luire son orbe frontal et lui « sourit », geste auquel la main bienveillante de Nina lui répondit d’une caresse sur le crâne, entre les deux oreilles allongées. La guerrière de l’Eau reporta ensuite son attention sur l’oiseau grisé qu’elle ne connaissait pas – sûrement une créature d’au-delà des nuages – et sur la Ptiravi craintive et timide. Il était surprenant de voir un tel Pokémon dans l’équipe de Velusia, mais après tout, la princesse ne pouvait pas prétendre connaître parfaitement la composition de la petite armée de chaque soldat de sa faction... Soudain, l’amiral Kouha cria un ordre pour orienter la mini flotte improvisée... Vers la Banquise.

Nina leva un sourcil, puis retrouva son expression faciale impassible, comprenant que c’était là un bon moyen de contourner les pirates... Ou de les feinter admirablement. Quoi qu’il en soit, le colonel se posta à l’avant du bateau, non loin de la proue, sur un cordage faisant partie d’un filet large et tissé serré, un peu en hauteur. En quelques bonds, Genki la rejoignit pour profiter de la vue, mais aussi et surtout de l’avantage stratégique que procurait un point d’observation légèrement surélevé. Ainsi, ils pourraient voir les ennemis arriver de loin, de tous les côtés. Cependant, il y avait un léger désavantage : même positionnée de cette manière, elle ne pourrait pas appréhender une approche par en-dessous. Mais de toute manière, rares étaient ceux qui pouvaient sentir un danger venir des tréfonds de la mer, et Nina espérait malgré tout que quelqu’un, à bord, avait, comme elle, des affinités avec l’eau. Elle était colonel et avait de nombreuses années d’expérience derrière elle... Mais elle ne pouvait décemment pas avoir des yeux partout.
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Message par PNJ Ven 22 Nov 2013 - 23:55

En entendant Velusia le devancer en posant ses questions, l’amiral lui adressa un regard réprobateur. Pour qui se prenait-elle ? Aux dernières nouvelles, c’était lui le plus haut gradé sur ces deux navires. Si elle entendait lui apprendre comment faire son métier, qu’elle ne s’étonne pas des réprimandes. Ce n’était pas pour rien qu’il était l’un des hommes les plus redoutés de la marine mizuhanienne, connu pour son tempérament houleux.

« Si vous avez des choses à dire, Chevalier, je vous demanderai de bien vouloir le faire après que j’aie terminé. » Prononça Kouha d’une voix glaciale.

De nouveau sur son vaisseau, le militaire écouta d’une oreille distraite les autres atouts du Maître de l’Esprit.


« Je ne doute pas de vos capacités, Maître. Cependant, pour le moment, l’affrontement est ma dernière priorité. Si nous parvenons à traverser la Banquise, je doute que nous ayons affaire à ces pirates. Maintenant, veuillez transmettre mes ordres. »

Là-dessus, le trentenaire déversa un flot de pensées brèves mais nombreuses en direction de Soriu. S’il était loin d’être un spirituel, il savait néanmoins que les hommes affiliés avec les capacités psychiques pouvaient prendre au vol les raisonnements des autres, en particulier lorsque ceux-ci leur étaient adressés.

Dès qu’il eut fini, il s’éloigna à nouveau, ne prenant pas le temps de rester à côté du Mizuhanien pour s’assurer que celui-ci avait tout bien transmis, et aux bonnes personnes. Il se retourna cependant, pour constater que le colonel se trouvait désormais sur son navire. Tout comme il l’avait fait pour le jeune homme, il l’écouta énumérer ses atouts pour le combat. Il acquiesça ensuite, lorsqu’elle lui annonça qu’elle préférait demeurer avec les marchands, pour les protéger. Un bon choix stratégique, digne d’un militaire érudit.

Sentant que le Maître de l’Esprit avait achevé sa tâche, puisque le vaisseau militaire s’était remis à fendre les vagues, le marchand dans son sillage, et qu’il souhaitait lui adresser la parole, Kouha s’immobilisa une fois de plus, non sans lever les yeux au ciel. Il avait autre chose à faire que de répondre aux questions de tout le monde… Mais, il ne pouvait pas en vouloir à ces ignorants des combats marins de vouloir en apprendre davantage.


« Pour répondre à vos questions, Maître, sachez que oui, j’ai bien conscience que la Banquise n’est pas le chemin idéal. En particulier en cette période de l’année. Cependant, je puis vous assurer que cela est de loin préférable à un affrontement avec ces pirates. »

Il écouta ensuite les hypothèses de Soriu concernant la raison du choix de couleurs du pavillon, et ricana avec dédain.

« Oh oui, je ne connais que trop bien ces pirates. Leur vaisseau se nomme le Rubis Ardent. Et leur rapidité d’exécution n’est pas la raison pour laquelle ils arborent ces couleurs. Le Skélénox noir représente la mort, la désolation qu’ils laissent derrière eux, dans une mer de flammes. Pourquoi croyez-vous que je préfère éviter l’affrontement, alors que la marine de Mizuhan passe pour la meilleure de tout Erasia ? Tout simplement parce que, face à eux, même l’un de nos navires n’a aucune chance. J’ignore comment ils se le sont procurés, mais ils ont en leur possession le plus puissant canon au monde. D’après les informations que nous avons récoltées depuis plusieurs années, il serait alimenté par trois Hunters, et peut-être un Amplificateur. Même vous seriez incapable d’arrêter un tel projectile. Peut-être le ralentiriez-vous. Mais, cela ne l’empêcherait pas de causer de nombreux dommages, et de nous couler. Aussi, ils ne cherchent pas à se cacher de nous. Bien au contraire, ils viennent jusqu’à nos côtes pour nous narguer. »

Pendant qu’ils discutaient, l’amiral Kouha était allé jusque dans ses appartements, invitant Soriu à le suivre pour achever leur conversation. L’intérieur était sobre, mais les murs étaient tapissés de cartes en tout genre, tandis que le bureau débordait des mêmes parchemins et d’instruments comme une boussole et un sextant. Aucun des documents n’était épargné par les notes griffonnées, les calculs, … Témoignant des années de travail du militaire.

« La plupart de ces cartes ont un rapport avec nos pirates. Nous avons réussi à récolter énormément d’informations à leur sujet. Les itinéraires qu’ils empruntent, à quelle période, etc. Beaucoup des hommes à qui je dois ce travail sont morts, soit décédés dans l’exercice de leur fonction en ayant affaire au Rubis Ardent, soit des suites de leurs blessures lorsque nous avons réussi à récupérer les rescapés. D’autres, encore, ont tenté de s’infiltrer à Tarouga, pour en apprendre davantage… Peu sont revenus indemnes. Quand encore ils revenaient… »

Le haut gradé se retourna brusquement vers son interlocuteur, le fixant de ses yeux sévères, la mine grave.

« J’ai peut-être trouvé la solution pour nous défaire à jamais de ces bandits. Cependant, je ne peux nous garantir une victoire assurée. Qui plus est si nous avons à escorter des civils, marchands de surcroit, qui sont une cible de choix. Voilà pourquoi je préfère passer par le Nord. Jamais ils ne penseront que nous emprunteront une telle route. »

Kouha marqua une pause, le temps de vérifier l’orientation de sa boussole, imité par son perroquet qui faisait comme s’il comprenait ce que voulait dire cette aiguille qui bougeait.

« Pour finir, Maître, vous avez bien entendu l’autorisation de bouger. Ce n’est pas parce que je vous demande de rester près de moi que je vais vous obliger à demeurer immobile. Faites seulement en sorte de pouvoir capter mes pensées si je venais à avoir besoin de vous… Et à ne pas gêner l’équipage. »

Il avait prononcé ces derniers mots sèchement, afin de bien lui faire comprendre qu’il ne tolèrerait pas qu’une nouvelle démonstration puérile, comme celle à laquelle il avait assisté un peu plus tôt, soit de nouveau d’actualité.
Le trentenaire lui fit alors signe qu’il pouvait disposer.


***

Quelques jours passèrent, alors qu’ils remontaient les côtes de Mizuhan. Le climat se refroidissait chaque matin, signe qu’ils n’étaient plus très loin de la Banquise. D’ici trois ou quatre jours, ils franchiraient le Cap Merupt, qui marquerait alors leur entrée dans les eaux nordiques de la nation à l’emblème bleu.

Pour le moment, le voyage se déroulait sans accroc, que ce soit sur le
Sharpedo ou sur le navire marchand. Enfin… Presque…
Profitant de la nuit, quelques personnes se réunissaient dans la cale du bateau civil…


« Alors c’est pas une blague… ? Il veut vraiment nous faire passer par là ? Fit un premier individu.
- Ouais, on dirait bien… Marmonna un deuxième.
- Mais… Mais pourquoi il ferait ça ? Poursuivit un troisième, la voix tremblante. On est au début de l’hiver, la Banquise va se refermer sur nous, on va tous mour… !
- Tais-toi !
Ordonnèrent les deux autres d’une même voix. Tu vas réveiller tout le monde !
- Mais, sérieusement, ce Kouha, là, j’lui fais pas confiance
, reprit la deuxième personne. J’ai un cousin au second degré qui m’a dit que le fils de son voisin avait été sous ses ordres, pendant la guerre. Et ça s’est pas bien passé. Il a failli les faire couler, il est complètement inconscient !
- Ouais, mais c’est quand même un haut gradé… On peut pas faire grand-chose…
- Ca, c’est ce que vous croyez. Faudrait essayer d’en parler aux autres, chuis sûr qu’on est plein à penser pareil. On pourrait même tenter d’voir avec le capitaine. J’crois pas qu’il est chaud pour s’engouffrer dans ce merdier. Mais, on doit faire vite. Si on passe le Cap Merupt, on pourra plus…
- Chut ! Je crois que quelqu’un vient ! »


Les trois individus se dispersèrent aussitôt, pour regagner leurs couchettes. Contrairement à ce qu’ils pensaient, personne ne les avait entendus. Pour le moment, du moins…

[Alors, ça commence un peu à bouger.
- Velusia et Nina : vu que vous n’étiez pas là lorsque Kouha a expliqué la situation à Soriu, et le pourquoi du comment, vos personnages ne disposent pas de toutes ces informations. Vous avez donc interdiction de vous y référer. Même toi, Nina. Tu n’es pas affiliée à la marine, du coup, tu ne peux pas avoir eu connaissance auparavant des précisions concernant le Rubis Ardent. Toute infraction à cette règle se verra sanctionnée.
Ensuite, comme vous avez pu le voir dans la dernière partie, l’équipage de votre bateau ne fait pas vraiment confiance à Kouha… A vous de voir si vous décidez d’enquêter là-dessus, en sentant une tension au sein des marins, par exemple. Mais, faites attention à ce que vous faites ou dites… Juste un conseil…

- Soriu, à toi de gérer le flux de pensées de l’Amiral, afin de transmettre correctement ses ordres. Je te préviens, vu la quantité et la rapidité à laquelle c’est allé, ce ne sera pas très simple… Sinon, il ne se passe pas grand-chose d’autre sur le navire militaire pour le moment. Tu peux donner ton avis sur les infos obtenues ou autre, ne t’en fais pas.

Bon courage pour la suite. Cela ne fait que commencer ~♪]
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Message par Velusia Varam Sam 14 Déc 2013 - 17:39

Velusia avait pourtant, en toute bonne éducation, attendu patiemment qu'il n'ait cessé de parler. Jamais elle ne coupait la parole, elle était trop respectueuse pour cela. Mais après tout, si cette personne avait un souci de complexe d'infériorité, grand bien lui en fasse, cela ne l'empêcherait pas de dormir. D'autant que personne ne pouvait dire sans mentir qu'effectivement, elle lui avait coupé la parole. Mais bref, un marin lui souffla quelques mots en toute discrétion lorsqu'elle passa devant lui pour se poster près du bastingage, répondant ainsi à ses questions. Avec tout autant de discrétion, Velusia lui accorda un léger signe de tête, elle avait bien compris ce qu'il lui avait dis et comprenait son geste. Gardant ses impressions et ses pensées pour elle, Velusia resta de marbre et n'attendait plus qu'une chose. Elle perçut Nina Wang quitter le navire pour aller sur l'autre et quant à l'autre gamin, il n'avait pas attendu pour faire l'étalage de ses compétences, dans un grand élan de futilité théâtrale. Qu'avait donc tous ces gens à se perdre dans des discours aussi longs qu'inutile et à présenter jusqu'au gentil Pokémon de feu sa grand-mère ? Velusia ferma les yeux. Pour sa part, son rang parlait à sa place, on ne pouvait douter de la loyauté et des talents d'un Chevalier, c'était tout ce qui comptait. Il en allait de même pour leurs animaux, lorsqu'ils en avaient. Les personnes inutiles n'avaient pas leur place dans les combats. Restée en retrait en compagnie des marins, Velusia voulait être et serait sur place lorsque les pirates débarqueraient. Ils auraient, au moins ici, un bel accueil.

Peu de temps après, Nina Wang revint sur le bateau marchand. La faisane la regarda la tête haute, l'allure fière, constatant avec un certain dédain qu'elle était bien plus grande qu'elle. Il fallait dire que la poule mesurait un bon mètre quatre-vingt, ce qui faisait une belle poule effectivement. Mais la bête avait été choisie pour sa grande taille, car destinée à devenir une monture de guerre. En soi, cela n'avait aucune importance et c'est bien pour cela que Velusia, qui connaissait le caractère fier de Tara, feignit de remarquer quoique ce soit. En revanche, Mesa, semblait intéressée par cette personne que respectait sa maitresse et qui mesurait bien trois Ptiravi empilés les uns sur les autres. Si les faibles n'avaient pas leur place au combat, Velusia n'était pas le genre à couver ses Pokémon, ils prendraient leurs responsabilités eux-mêmes, en apprenant sur le tas, comme tout le monde. La boule rose ne ferait pas exception. Quant au dragon, il sillonnait toujours les nuages, à l'affût de tous malgré sa taille. Jetant un rapide coup d'oeil sur la maitresse, toujours silencieuse et attendant la moindre réprobation de sa part, elle attendit avant de pouvoir avancer vers les autres Pokémon. Mais comme Velusia ne disait mot, la Ptiravi prit cela pour une liberté. Les Pokémon, enfin le seul vu qu'il n'y avait que le renard rose pour l'instant semblait plus amical que la faisane qui n'appréciait pas tellement que Mesa ne vienne lui coller les plumes. La petite fée s'approcha amicalement du renard, un grand sourire sur le visage, jetant un coup d'oeil à la maitresse de ce dernier.

Un mètre dix plus haut, Velusia, contrairement à Nina Wang, ne fut pas surprise de la direction que prenait le navire. Ce plan pouvait être une admirable feinte, mais aussi un piège mortel et sans savoir pourquoi, elle s'attendait déjà à devoir affronter les pirates et mener une flotte entre les immenses icebergs. Velusia resta parfaitement sereine et savoir son dragon là haut, en veille, était une grande aide aussi. Velusia analysait les courants. Si la mer restait un élément insondable, il en était différemment pour l'air, désormais. Depuis qu'elle avait ouvert la voie de la maîtrise élémentale, elle s'était beaucoup entraînée avec ce don reçu de Rayquaza. Le Dieu du Ciel lui avait offert ce don précieux, elle ne pouvait donc que lui faire honneur. Et ses entraînements n'étaient pas les plus simples, car elle se plaisait à affronter ses propres Pokémon, qui le maniaient avec excellence, pour garder en force et en maniement. Velusia, égale à elle-même regarda Nina Wang grimper sur les cordages. Était-elle donc inquiète pour quémander une meilleure vue sur la mer ? Il n'y avait pas de quoi, du moins, pour l'instant.

« Ils viendront » Finit-elle par dire. « Mais pas maintenant. Nous sommes trop à découvert et il leur faut le temps de s'organiser. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter, Nina Wang. » Parla t-elle, calmement

Velusia la regardait droit dans les yeux et appuya son regard pour l'inciter à suivre le sien. Sur les vagues, elles pouvaient voir une immense tâche plus foncée que les autres. Un Pokémon marin ? Mais si l'on relevait le visage, on pouvait apercevoir la silhouette fugace d'un immense dragon sillonnant le ciel. D'ici, Velusia sentait les courants froids et l'air s'agitait. Les jours suivants furent calmes, les marins ne parlaient pas beaucoup, Velusia faisant de même se contentant d'aller et venir sur le bateau, de méditer, diraient certains. En réalité, la femme Chevalier maintenant le lien entre elle et Siel, ne perdant pas les courants qu'elle attrapait. Mais comme elle s'en était rendu compte la première fois, attraper les airs, c'était comme attraper à main nue le vol d'un papillon. Il n'y avait guère d'autre occupation sur un navire et surtout, dans l'attente du combat, Velusia ne voulait pas se laisser distraire. Au fil des jours la Banquise se rapprochait et le froid qui commençait à régner à bord le faisait savoir à chacun, il n'était nul besoin d'être élémentaliste pour cela. Velusia n'était pas inquiète, elle attendait avec une certaine sérénité le début des hostilités. Après tout, elle savait qu'il viendrait, alors il était inutile de s'angoisser pour cela. Velusia sortit un soir de sa cabine, afin de jouir du calme de la soirée. Il faisait nuit noire ou presque et il régnait un tel silence que le grincement des cordes et le fracas des vagues sur la coque semblait assourdissant. La mer était plate, l'horizon sans aucune imperfection et l'océan arborait une couleur abyssale, à vous donner le vertige. Velusia ne resta pas longtemps et alla se coucher. Tôt avant le lever du soleil le lendemain, elle se retrouva à la même place.

Mais entre deux grincements et par la force de l'habitude, Velusia n'entendait plus le faux raffut que faisait le navire sur la mer, c'est ainsi qu'elle eut tout le loisir, en rentrant dans sa cabine, d'entendre quelques murmures. Avec un maniement délicat, elle put importer les sons des voix jusqu'à elle, ce qui n'était pas un très grand tour de magie soit, mais qui se révéla fort intéressant. Les hommes qui parlaient peu, n'en pensaient pas moins... Et déjà lors de l'annonce du plan prévu pour cette traversée, les marins n'avaient pas été du tout emballés par la perspective de traverser la Banquise. Quand au jeune garçon qui avait accompagné le mizuhanien, il avait presque paniqué à cette idée. S'il était censé avoir un minimum de maîtrise, dans quel que domaines que ce soit, insinuer la peur dans les rangs n'était pas la meilleure chose à faire. En effet, si un maître avait peur, que devaient penser les autres ? Mais le bois craqua sous son poids et Velusia fut contrainte de rentrer dans sa cabine, le plus naturellement qu'il soit. Elle n'avait pas entendu la fin de la conversation, mais son contenu ne la surprenait pas.

En fait, elle n'avait pas entendu grand-chose, mais nul besoin d'être un grand académicien pour comprendre que ce chemin dangereux ne faisait pas l'unanimité. Le soldat n'avait pas eu besoin de faire appel à ses capacités pour sentir la peur dans l'air. Ces pirates... Il y avait probablement beaucoup plus à dire sur le sujet qu'on avait bien voulu le faire, mais Velusia ne pouvait en vouloir aux mizuhaniens de ne pas vouloir semer la panique à bord. Elle n'avait entendu que les craintes de deux mousses, qui ne voulaient pas traverser la Banquise, rien de plus. Plus tard dans la matinée pourtant, Velusia trouva l'humeur morose, à bord. Les regards étaient furtifs quand il s'agissait d'elle, fuyants entre marins... La peur était toujours présente. Mais pourquoi ? Parce que la Banquise se rapprochait ? À cause des pirates ? L'Officier avait vu les ravages que provoquait la peur dans les escadrons, elle avait connu cela aussi, car parfois, le courage n'était pas assez fort. Mais elle ne pouvait en vouloir à personne de ressentir de la peur, le seul ennui, c'est qu'il était capable de faire les pires choses. Elle devait être un bon Chevalier et ce n'était pas seulement défendre sa patrie et son peuple, c'était aussi savoir encourager les troupes et les guider. Un Chevalier pensait d'abord aux autres avant de penser à lui-même... Un rugissement retentit et Velusia leva les yeux vers le ciel, défiant le soleil du regard. Le dragon était maintenant largement visible, cachant le soleil et projetant son ombre sur toute la flotte.

« Bien. Tu peux continuer. »

Paroles simples, toujours posée, rien ne semblait être en mesure de l'émouvoir. Le dragon plia les ailes et saisit un courant chaud, lui permettant de remonter. Pas plus inquiète que cela, comme si cette traversée n'était au fond, que de la plaisance, Velusia revint sur le trajet emprunté un peu avant afin d'y trouver Nina Wang. D'Officier à Officier. Velusia la salua et s'assura par les vents que personne ne pouvait les entendre.

« Nina Wang, puis-je vous parler ? » Demanda t-elle. Prêtant l'oreille aux craquements du bateau et comme tous les marins s'acquittaient de leur travail, elles pouvaient parler tranquillement. « Les hommes sont inquiets. » Simple, rapide, concis. « Je sens la peur à bord. Je crains qu'une mutinerie ne vienne à se déclarer. »

Le Chevalier n'était pas d'un ordinaire craintif, mais la peur permettait de faire la plus braves des actions, mais aussi la plus stupide et dangereuse. La nalcienne préférait prendre les devants, avant que les hommes ne décident de les envoyer par le fond, elles et le Capitaine, ou elles ensembles, par le Capitaine et de s'enfuir avec la cargaison. Elle n'oubliait pas non plus qu'elle ne faisait pas totalement confiance à l'Amiral, ni même que les traîtres pouvaient toujours se dissimuler à bord. Peut-être était-ce une vision pessimiste et compliquée de la réalité, mais au moins, si cela arrivait, Velusia ne pourrait se mentir en se disant qu'elle n'y était pas préparée. Elle aurait pu aussi glisser quelques paroles encourageantes, mais en l'état, cela n'aurait peut-être fait qu'augmenter la méfiance des marins. Du reste, Nina Wang et elle travaillaient en équipe sur ce navire.

(Les quelques mots que Velusia a entendu ne concernent que deux mousses, donc rien à voir avec les trois autres marins et se passe un peu plus tard. Pour le reste, elle discute seule à seule avec Nina. MP si besoin Wink La peur au champ de bataille, elle connaît, donc bon...)
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Message par Soriu Tiadramat Mer 18 Déc 2013 - 16:10

Alors comme cela, il allait déjà lui donner une petite mission mentale ? Pourquoi pas ? Il hocha la tête positivement aux propos de l'amiral, exécutant la transmission de données qu'il offrait alors à tous les soldats. Après cela, Soriu écouta les différentes informations données par l'amiral. Alors, malgré ce qu'il avait pensé, non, le nom du bateau n'avait aucun rapport avec le fameux pokémon, du moins pas de la manière à laquelle il avait pensé. Semeur de mort ? Pour un spectre ? C'était logique, très logique. L'amiral continua ses paroles, lui expliquant au sujet des cartes et des sacrifices que l'armée avait dû faire pour réussir à les obtenir. Ensuite, une phrase résonna en tête de Soriu : il savait comment battre les pirates ? Mais avec le navire marchand et la zone où ils se rendaient, c'était tout simplement impossible à mettre en place. Soriu ne demanda guère plus d'informations à ce sujet. Pourquoi ? Tout simplement car il n'était qu'un simple "passant" sur ce bateau et qu'il n'avait pas à demander de telles données alors que l'amiral ne le connaissait pas. Dans le futur, peut-être mais pour le moment, il en était hors de question. Pendant que Velusia et Nina repartaient sur l'autre bateau, Soriu sembla songeur et prêt à quitter la pièce, clignant de l'oeil avant de réfléchir longuement, très longuement à la situation. Quelques instants plus tard, un homme arrivait sur le pont, se dirigeant vers Kouha. Il le regarda, interloqué avant de dire :

"Euh, amiral Kouha, sauf votre respect, je me vois vraiment mal aller demander au navire marchand une grosse dinde pour le repas de ce soir. En plus, qu'est-ce que ça veut dire : il nous faudra d'abord un ouvre-boîtes pour la retirer de son armure de métal ?"

"Ahem. Visiblement, pour un premier test, il était très concluant." dit une voix derrière le cuisinier, Soriu se rapprochant, accompagné par Cryptero. Il reprit d'une voix torve : "Je voulais juste vérifier que ma transmission de pensées était parfaite. Il semblerait que ça soit le cas pour une pensée sur le moment présent. Chef, si vous voulez, je peux vous aider pour le repas de ce soir. Comme je cuisine pour mes pokémon et aussi quand certaines deviennent humaines, j'ai quelques connaissances, si cela ne vous dérange pas, bien entendu."

Le cuisinier le regarda, haussant un sourcil puis attendant l'approbation ou la désapprobation de l'amiral. D'ailleurs, pendant que l'amiral devait réfléchir à une réponse sur un tel sujet plus que désintéressant, Soriu déclara sur un ton plus sérieux :

"Je vais surement envoyer Nephene, ma Milobellus, nager dans les eaux avoisinant notre navire. Est-ce que cela vous dérange si je demande à quelques militaires de faire de même avec une partie de leurs pokémon aqueux ? Comme ça, si dans le pire des cas, nous subissons une attaque, nous connaitrons le terrain où nous combattons. De plus, cela permettra à leurs pokémon de s'entraîner.  Enfin, surtout, je me méfie des pokémon qui se cachent et se terrent dans les profondeurs de l'océan. Nous ne sommes jamais trop sûrs. Après, par contre, je ne veux pas paraître paranoïaque."

Comme ça, il aurait alors une saine occupation pour Nephene, occupation qui pouvait alors être cumulée à un petit entraînement pour une partie des pokémon de l'équipage. Comment mêler l'utile à l'agréable. Bien entendu, lorsqu'ils se rapprocheraient de la banquise, il fera alors attention à la température de l'eau. Autant Nephene ou une Lamantine n'auraient pas trop de problèmes, autant certains pokémon comme des Leviator, liés aux dragons par leur race, ça ne serait pas l'idée du siècle. Après tout ça, si l'amiral avait été d'accord pour les deux idées, la cuisine et l'entraînement naval, il s'inclina pour le saluer, quittant alors la scène pour aller voir ses autres pokémon. On était jamais trop sûrs de la suite des évènements et puis, il fallait quand même vérifier que ... hein ?

"Mais c'est quoi cette femme ?! Vous avez vu en plus ses oreilles ? On dirait des oreilles de Lockpin !"

"J'en ai entendu parler. Je pensais que c'était que des rumeurs mais il paraitrait que certains pokémon peuvent avoir une forme humaine !"

Femme-Lockpin. Femme-Lockpin. Difficile de ne pas savoir de qui ils parlent.  Il commença à courir en direction des paroles des soldats, arrivant dans une pièce où ces derniers étaient en train de s'entrainer durement. Du moins, visiblement, tous étaient en train de faire une pause ou presque. Certains étaient au sol, à moitié assommés, d'autres assis pour regarder ce qui se passait, d'autre debout mais arrêtant de frapper dans des sacs de sable. Il fallait dire que sur le ring de combat, Lalabelle était tout simplement en train de martyriser un homme qui devait faire le double de son poids. Elle avait pris appui sur ses pieds, croupissant devant lui avant de lui donner un violent uppercut dans le menton, le faisant alors par-dessus le ring. Remarquant Soriu, elle vint bondir hors du ring, atterrissant dans ses bras avant de s'exclamer :

'Soriu ! Soriu ! Cet endroit est trop marrant ! On s'amuse à se taper les uns sur les autres et en plus, ils aiment ça ! Il y a aussi quelques filles qui se battent ici aussi ! J'ai pas encore put affronter quelques pokémon. Je peux rester ici, dis dis ?"

Lui qui voulait trouver une occupation à la plus turbulente de ses pokémon, visiblement, il n'avait pas à s'en préoccuper. Il hocha la tête positivement, lui signalant par là qu'il n'y aurait problème à cela, bien entendu ! Qu'elle ne s'inquiète donc pas pour lui et qu'elle continue de ce qu'elle fait ! Il n'allait pas l'arrêter ! Pas du tout ! Il rigola doucement avant de se libérer de son étreinte. Bon, il avait encore beaucoup à faire. Il restait Eoli, Friyendia et Moona. Eoli, ce ne fut pas bien difficile de lui trouver une saine occupation pour les prochains jours. Elle qui ne pouvait pas profiter de l'air si marin, elle s'était tout simplement installée sur le pont, non-loin du bord, regardant alors l'horizon. Jouer les éclaireuses, elle le pouvait mais en faire trop serait inutile. De même, elle était tranquille, plus que tranquille. Il n'allait donc rien faire pour la stopper. Bon bon bon, il ne restait alors qu'une seconde excitée et ensuite Friyendia. Qu'est-ce qu'il pouvait faire pour occuper Friyendia ? Il n'en avait pas la moindre idée. La Momartik pouvait peut-être aider à tester l'endurance des soldats au froid ? Ou discuter avec eux au sujet des choses à faire face au grand froid ? Sur le moment, là, il n'avait pas vraiment d'indice, il devait se l'avouer.

Finalement, il entendit quelques petits rires provenant de la cantine et il pénétra à l'intérieur. Hum ? Il voyait de petites filles aux boucles blondes en train de servir les soldats, ces derniers ayant le sourire aux lèvres. Il fallait dire que chaque petite fille avait une tache rouge sur le front tandis qu'il remarquait que le cuisinier au final, n'aurait peut-être pas besoin de lui. Pourquoi ? Car Moona était tout simplement en train de l'aider, ayant fait apparaître de petites Apitrinis humanisée, comme elle de sous sa robe. Même si ce n'était pas permanent et qu'après une trentaine de secondes, elles disparaissaient après avoir servi les soldats, cela mettait un peu de baume au coeur de ces hommes et femmes toujours sur le qui-vive en vue des récents évènements. Ils avaient bien le droit de profiter d'un peu de repos, de temps en temps, non ? Rien ne les empêchait d'agir de la sorte normalement. Bon ! Il ne restait plus que Friyendia et ... hum ? Elle s'avança vers lui, prenant son bras avec douceur pour le coller entre ses mains. Elle voulait juste se promener ?

Comme elle le désirait. Il n'allait pas lui barrer la route à ce sujet. Il avait encore du travail normalement. Mais maintenant que Moona était à la cuisine, qu'allait-il faire de ses journées ? Il regarda Cryptero qui l'accompagnait aussi depuis le début. Il fallait dire qu'il avait voulu éviter d'écouter les rires de la pokémon psychique. Il semblerait que le fait qu'il transmette cette pensée au cuisinier avait donné le sourire à la Cryptero. Bah ! C'était juste une pensée ainsi, rien de plus, rien de moins. Ce n'était pas forcément méchant, pas du tout. Ce n'était pas son genre habituellement. Mais bon, c'était tellement rare qu'alors, la Cryptero le notait dans son esprit et se le rappelait ultérieurement. Si c'était aussi simple que ça, hein ? Il poussa un petit soupir avant de retourner dans sa cabine.

Pendant que les journées passèrent, Eoli alternait entre son rôle d'éclaireuse ou alors fixait l'océan, Moona aidait à la cuisine et aux tâches ménagères, Lalabelle s'entraînait avec les soldats, Nephene si elle en avait l'autorisation épaulait les pokémon aqueux dans l'océan autour du navire tandis que Friyendia restait auprès de Soriu. Elle discutait de tout et de rien, chacun lisant différents livres. Elle remarquait que parfois, Soriu observait les entraînements, poussant un petit soupir. Elle sentait quand même une pointe d'amertume et de déception en lui. Elle sait ce que cela voulait dire. Il aurait voulu être parmi eux ... non, avec eux. Mais il n'était pas un véritable soldat, il n'était pas un véritable maître des lames, il n'était rien du tout pour l'instant. Tenir une arme ne faisait pas de lui ce qu'il avait été dans le passé. Même si son mental était d'acier, il avait perdu quelques années dans l'art du combat. Tout cela, il devait le retrouver. Cette mission, cette escorte, tout ça avait une connotation bien plus important qu'on pouvait le croire. Pas seulement à cause du fait que Nina était là, pas seulement à cause de l'amiral, il y avait tellement de données à prendre en compte dans sa tête, dans son esprit. Tout cela allait demander un peu de rangement mental. D'ailleurs, il s'entraînait à envoyer quelques messages, toutes les demi-heures voire heures, à une personne sur le pont. Si le message était bien reçu, la personne venait le voir dans sa chambre et alors, il la remerciait d'un hochement de tête. Cela serait son propre entraînement.
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Message par Nina Wang Lun 13 Jan 2014 - 19:27

Quand la Ptiravi s’approcha d’un air amical vers Genki, ce dernier jeta un coup d’œil à Nina, comme pour voir sa réaction, mais en l’absence d’indication particulière, il se détourna d’elle, puis posa une patte, délicatement, sur le sommet du crâne de la petite boule rose. Il lui disait simplement bonjour, à sa manière, saluant une camarade de combat, mais aussi et surtout une bien jeune recrue, à laquelle Nina fit un sourire doux, l’un de ses rares sourires qu’elle ne distillait qu’à petites doses, bien trop peu souvent, au goût de ses Pokémon.

Quelques instants plus tard, alors qu’elle était perchée sur les cordages, la guerrière entendit Velusia lui affirmer que les agresseurs viendraient, et elle ancra ses yeux d’ambre dans le regard de la Nalcienne, pour lui parler face à face. Non, bien sûr qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter, et ce n’était pas parce qu’elle s’angoissait qu’elle avait choisi de grimper là-haut.


« Je le sais. Je cherche simplement à comprendre où nous sommes avec plus de précision. Nous sommes encore loin de mon pays, mais de là où je suis, je peux capter certaines choses que je ne perçois pas d’en bas. Et puis, j’aimerais bien discuter avec notre vigie, ce que je vais aller faire de ce pas, d’ailleurs. »

Joignant le geste à la parole, Nina rejoignit le matelot chargé d’observer les alentours afin de les prévenir d’un éventuel mouvement suspect, et elle resta quelques minutes à ses côtés, assise sur une corde particulièrement épaisse et large. Elle finit par regagner le pont, sans dire un mot, puis libéra discrètement sa Lamantine, qui fut engloutie par les eaux sans se révéler. Si quelqu’un avait vu la manœuvre, personne n’aurait pu dire avec précision à quelle espèce appartenait la créature aquatique qu’elle venait de lâcher dans l’onde. La jeune femme retourna ensuite auprès de son Pokémon Soleil, qu’elle gratifia d’une caresse amicale sur la tête avant de s’approcher de Velusia.

« Je vais explorer un peu notre demeure provisoire, histoire de voir comment se préparer à y vivre dans les meilleures conditions. Si vous avez besoin de moi, je serai probablement dans la cale. »

Bien sûr, en lisant entre les lignes, un soldat un tant soit peu débrouillard pouvait comprendre sans mal qu’en réalité, Nina cherchait à appréhender la structure de l’édifice flottant afin de repérer d’éventuels points faibles ou endroits à surveiller, pour une quelconque raison. Sans un bruit, Genki emboîta le pas à sa dresseuse, qui se laissa guider par l’un des matelots bien volontiers.


******


Le lendemain, la guerrière de l’Eau, levée tôt comme à son habitude, proposa d’un air aimable à un jeune mousse de l’aider à porter une énorme caisse laissée sur le pont jusque-là. Protestant d’abord en prétextant qu’une « p’tite dame » n’avait pas à faire ce travail, il finit par accepter devant l’insistance du colonel, qui l’avait convaincu à l’aide d’une petite mimique comique consistant à bander les bras, ainsi qu’avec quelques mots lâchés sur le ton de la plaisanterie (« quand même, je suis soldat, pas spécialiste de la cérémonie du thé, hein ! »). Le coup de main ne passa pas inaperçu aux yeux des autres marins, et bientôt, plusieurs matelots lui demandèrent de les assister pour des tâches aussi banales qu’importantes pour le bon fonctionnement de la vie à bord. Elle n’en faisait pas trop, ni trop peu, juste ce que l’équipage voulait bien lui laisser faire, sans pour autant l’accabler de travail. Au bout de quelques jours, la jeune femme, qui se réfugiait parfois dans sa « cabine » de fortune (consistant en un coin étroit entouré de marchandises qui l’isolaient parfaitement du reste des membres à bord) pour s’y changer et s’y laver, avait gagné la confiance de quelques matelots. Certains, dont la langue bien pendue se déliait un peu vite à chaque fois qu’ils abusaient avec l’alcool, commencèrent à se confier à elle, sur des choses en apparence anodines, mais auxquelles Nina prêtait une attention toute particulière. En effet, si l’un d’eux ne parlait que des jolies filles qu’il rêvait de draguer une fois rentré au port, un autre, un peu moins grossier dans son langage, évoqua le calvaire qu’il avait vécu, étant enfant, trimballé de ville en ville par des « types louches qui vendaient ses copains au plus offrant ». Des trafiquants d’enfants et d’esclaves, donc, qui n’étaient pas sans rappeler à la princesse ses propres souffrances, avant que son sauveur ne vienne la délivrer de cet enfer. Le marin avait été acheté par une riche famille de Mizuhan, qui l’avait finalement envoyé « s’endurcir en pleine mer », probablement pour se débarrasser d’un domestique qui serait plus utile en tant que matelot que dans le domaine familial.


« D’ailleurs, mam’zelle Nina, vous m’rappelez drôlement une petite qui était avec moi à l’époque. Mais un colonel comme vous, c’est pas possible qu’il vienne d’un truc pareil, j’dois m’faire des idées. »

Le cœur serré, Nina sourit malgré tout, comme si elle voyait bien que l’alcool faisait dire des âneries à tout homme qui en consommait en excès, mais qu’elle ne lui en tenait pas rigueur. Ce soir-là, une fois dans son petit espace coincé entre deux énormes piles de caisses, la fille du major caressa longuement son Mentali, sans bruit, tellement silencieuse qu’elle se fit même oublier. Mais en entendant des murmures non loin de là, elle se redressa et darda un œil à travers un tout petit interstice entre deux planches de bois quelque peu vermoulues. Cependant, elle ne put capter que deux mots, à savoir « Cap Merupt », avant que quelqu’un ne vienne troubler la discussion des marins. Ils avaient été dérangés (et sûrement pas dans une partie de poker), du moins, ce fut la réflexion que se fit Nina, vu le bruissement de couvertures un peu trop rapide et simultané qu’elle avait pu percevoir. Avec un regard entendu pour Genki, elle décida néanmoins de rester tranquille pour le moment et de remettre son envie d’en faire part à sa camarade guerrière au lendemain.

Lorsqu’elle s’extirpa de sa cachette, ce ne fut donc pas en tenue de combat légère, mais en armure complète, puisqu’elle s’apprêtait, comme chaque jour depuis qu’elle avait mis le pied sur ce navire, à aller voir Kouha pour le saluer, mais aussi et surtout pour s’enquérir de nouvelles informations, s’il en avait, ou de consignes particulières. Puisqu’il n’y avait rien de particulier du côté du navire militaire, Nina revint tout naturellement sur le bateau qu’elle devait protéger, fit quelques sourires et signes amicaux pour répondre aux quelques marins avec lesquels elle avait « sympathisé », puis s’arrêta sur le pont, pratiquement au niveau de la proue, fermant les yeux pour sentir l’air marin et salé qui l’entourait. La voix de la Nalcienne vint troubler sa quiétude, et elle acquiesça pour accéder à la requête de son (quasi) homologue du pays de l’Air. Le Chevalier lui fit part de ses soupçons au sujet d’une possible mutinerie, ce à quoi Nina, lentement et d’un air grave, hocha la tête, puis regarda autour d’elle pour s’assurer qu’elles étaient bien seules et inaudibles de qui que ce soit, avant de répondre :


« Oui, il y a une drôle d’ambiance par ici, et le peu que j’ai pu entendre des marins qui me côtoient va dans ce sens... Hier soir, ils parlaient entre eux, mais je n’ai entendu que quelques mots : ils évoquaient le Cap Merupt. En fait, à mon avis, la décision de l’Amiral ne fait pas l’unanimité, et je ne pense pas que ce soit par simple manque d’habitude à la navigation en eaux glaciales que le climat se détériore à bord. Les quelques soirées que j’ai passées en leur compagnie, et les discussions que j’ai eues avec les plus bavards d’entre eux... Tout va dans ce sens. Des rumeurs circulent à propos de Kouha au sein de l’armée de l’Eau, et elles n’ont fait que se confirmer depuis que nous avons embarqué sur ce navire... Ses méthodes sont plutôt peu conventionnelles, et il serait aussi talentueux que versatile, d’après certains membres de l’équipage. Enfin, pour ce qui est du talent, pas besoin de parler avec eux pour en juger, mais pour le reste... D’ailleurs, il doit susciter bien des jalousies, car si dans l’armée on reconnaît la vertu et les capacités, on peut aussi être envieux et haineux envers ceux qui sont meilleurs que soi, dans certains cas, surtout s’ils réussissent ET qu’ils sont jeunes. Et je ne parle même pas des civils, qui ne connaissent rien aux arts guerriers... Enfin, je ne vous apprends rien, je suppose. »

La jeune femme s’interrompit un instant, dans un léger soupir indéchiffrable et fugace, puis reprit :

« Quoi qu’il en soit, on ne peut pas rester comme ça. Les tensions commencent à nuire au fonctionnement interne de l’équipage, et une telle ambiance peut conduire non seulement à une mutinerie, mais aussi à de graves erreurs qui pourraient coûter cher aux marchands comme aux soldats, et je ne parle pas d’une simple cargaison. Pour autant, je ne suis pas certaine qu’avertir l’Amiral Kouha soit une solution satisfaisante. Même s’il est mon supérieur, il n’appartient pas à la même branche de l’armée que moi, et je ne le connais pas suffisamment pour juger de sa réaction s’il venait à apprendre que ceux qu’il escorte ne lui font pas confiance. Pour ma part, je considère que c’est à nous de gérer ce qu’il passe au sein de ce navire-là, dont nous avons la charge. Je vous propose de continuer ainsi pendant un jour ou deux, et de voir comment la situation évolue : nous sommes encore à quelques jours du Cap, ce qui nous laisse une marge si jamais nous décidons d’alerter l’Amiral. Mais si vous avez mieux à me proposer, je suis preneuse. Que faisons-nous ? »

La situation n’était pas très rassurante, du moins pas vraiment confortable, et ils n’avaient pas encore vu ne serait-ce que le bout du pavillon ennemi... La mission d’escorte risquait d’être tendue, dans ces conditions, et ce n’était pas Genki, qui agitait pourtant calmement le bout de sa queue fourchue, qui allait contredire sa maîtresse sur ce point. En silence, Nina ancra son regard d’ambre dans celui du Chevalier Varam, attendant patiemment qu’elle lui explique son point de vue au sujet du climat mutin qui régnait autour d’elles.


[Normalement, ce que j’ai fait dans ce post est ok pour le PNJ. Ce que Nina a entendu n’a pas pu la mettre sur la voie, mais la précipitation des marins pour « arranger leurs couvertures » et faire semblant de dormir est déjà plus suspect. Elle a choisi de s’intégrer un peu à l’équipage pour mieux s’en faire accepter et, surtout, pour pouvoir capter rumeurs, colère ou incompréhension chez les marins. Cependant, elle n’a la sympathie que d’une poignée d’entre eux, et le reste des matelots a un comportement similaire à celui qu’ils ont avec Velusia. MP si besoin, en tout cas.]
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Message par Velusia Varam Lun 14 Juil 2014 - 17:19

Mesa était contente, on dirait qu’elle avait fini par se faire au moins un ami à bord et la créature se mit à roucouler et répondit au geste d’amitié du chat. Jusqu’à présent, elle n’avait jamais eu vraiment de mal à se faire accepter et apprécier avec les humains, mais avec sa nouvelle maitresse, c’était une autre paire de manche. La nalcienne n’était si expansive, ni expressive et ses Pokémon, fiers. A croire que tant qu’elle n’aurait pas fait ses preuves, aucun des deux ne l’accepteraient pleinement… Mais que pouvait-elle faire ? Elle était toute petite et en avait bien conscience, savait à peine utiliser ses capacités… Néanmoins le Major Caraway lui avait fais promettre de ne jamais laisser tomber Velusia. Il fallait qu’elle tienne sa promesse. Velusia écouta Nina Wang s’expliquer, elle cherchait à avoir une meilleure vue sur la mer, ce qui du point de vue de l’Officier de Nalcia, sans être inutile, ne semblait pas primordial ; il n’y avait aucun point de repère… Visible en tout cas. Mais il était vrai que l’on avait tôt fait de dévier de sa route et elle se laissa penser que comme elle, peut-être la mizuhanaise laisserait un de ses Pokemon sonder les mers comme elle laissait son dragon sillonner le ciel. Ce qu’elle fit d’ailleurs, Velusia l’avait vu mettre la main à la ceinture et un le clapotis de l’eau, trop sonore pour être simplement un flot contre la coque du bateau, trahit son geste. Peu importait sa nature dans le fond, du moment que leurs renseignements étaient utiles. Velusia aurait envoyé un papillon à la place du dragon, si elle l’avait jugé plus utile. Par la suite, l’Officier de Mizuhan signala son envie de visiter le navire. En effet, il était mieux de connaître le terrain avant une bataille certaine, mais Velusia était plus discrète et mesurée, plus expérimentée aussi et son caractère froid et prudent prédominaient.

Le calme de Velusia, sa maitrise d’elle-même, bien qu’elle resta peu bavarde, détendit un peu l’atmosphère au cours des jours suivants. Que pouvait-on penser de mal d’un allié du pays qui faisait le déplacement pour une caravane de marchands ? Dans le fond, y était-elle réellement obligée ? Non, c’était pour cette raison que Velusia inspirait le calme et la confiance et puis, elle n’avait pas peur, ce qui avait tendance à rassurer les gens. Ils pouvaient s’appuyer sur elle, le Chevalier ne flanchait pas. Néanmoins, les tensions étaient toujours présentes et son aura ne suffisait pas à dissiper l’inquiétude des marins. Nina Wang l’acquiesça quelques jours plus tard, quand elle lui fit part de ses préoccupations. Alors malgré son grade, l’Amiral était un homme peu apprécié et ses ordres apparemment, discutés allègrement. Jamais au sein de Nalcia une telle chose aurait été tolérée. Nina Wang parla pour deux, Velusia se contentant de réfléchir à tout cela et d’assimiler les informations. La jeune femme ne commenta pas, il n’y avait pas d’utilité et que dire de toute façon ? Non… Mieux valait faire profil bas et attendre, après quoi, elles pourraient aviser. Velusia préférait ne pas créer la panique, ni engendrer plus de tensions par-dessus une décision qui n’était déjà que mal admise par les matelots. Du reste, elles étaient les Officiers les plus gradés du navire, c’était effectivement à elles de veiller sur leurs ouailles. Pour ainsi dire. Comme a son habitude, Velusia ne se montra pas très bavarde et prit le temps de la réflexion. Cela ne changeait pas tellement de ce à quoi elle s’attendait, ni même à sa façon de faire. Elle était calme et prudente, ne voulait rien précipiter. Surtout pas leur perte. Aussi se contenta t-elle d’acquiescer, le même visage impassible.

- Attendons,  mais restons aux aguets.

Jusqu’au Cap. Mais les laisserait-on aller jusque là ? Les jours passants, l’air se fit bien plus froid et le vent plus cinglant, Velusia dû se résoudre à enfin rentrer le dragon. Cela faisait des jours qu’elle volait sans discontinuer, capable d’avaler des distances et endosser de la fatigue comme peu de monture le pouvait, mais avec le froid, la femme estima plus prudent de la mettre à l’abri, pour le cas où elle aurait encore besoin d’elle plus tard. Il fallait savoir économiser ses forces. Accompagnant le navire, les  Demanta nageait par moment à la poupe ou s’élançait dans un vol gracieux au-dessus de l’eau à la proue du navire. Un tel animal aurait bien été utile, capable de capter aussi bien les courants aériens que les courants marins. Sa pensée lui échappa, elle avait déjà trois Pokémon, un de plus ou de moins, cela ferait-il la différence ? En avait-elle réellement besoin, changeait-elle à ce point ? Velusia soupira et ferma les yeux. Il ne leur fallut pas tant de temps que cela pour atteindre le Cap, ou du moins pensait-elle, pour s’en rapprocher. Le temps devenait réellement froid et un épais brouillard s’était levé, cachant les côtes et perdant les autres navires du sien. C’était comme se retrouver seul et être aveugle. Velusia n’aimait pas cela, elle sentait l’ambiance se tendre, comme la corde d’un arc, tout cela n’était pas très bon. Le Chevalier avait vu juste, il ne fallut pas très longtemps aux pirates pour se manifester, les leurs ou des autres, elle n’en savait rien, car ce jour-là, le bateau qui s’approcha n’afficha aucun pavillon, mais la faute en revenait au brouillard qui sévissait depuis plusieurs jours sans jamais désépaissir. La brume cacha longtemps le navire ennemi et ce n’est que lorsque la manœuvre d’approche les mirent à portée de tirs.

Lorsque le bateau apparut, il était trop tard et Velusia le savait. Elle n’eut plus qu’à donner ses ordres, bien que le combat naval ne soit pas dans son domaine de prédilection. Afin de donner le temps aux autres de se préparer et au vaisseau amiral éventuellement de s’armer, mais elle en doutait, la brume était trop épaisse pour cela et on ne le voyait même pas d’ici, Velusia concentra ses pouvoirs. D’un côté l’eau amenait le bateau jusqu’à eux, de l’autre, elle tentait de le garder à distance, faisant souffler des rafales dans la voilure, mais la puissance océane rendait ses efforts vains, tandis que l’autre vaisseau passait à l’attaque. Jamais aucune créature ne pourrait rivaliser avec la nature, c’était clair. Pourtant, Velusia ne s’avoua pas vaincue et  faisait dériver les divers projectiles, magique et physique, en montant un mur aérien. Les forts courants empêchaient pour l’instant de les mettre en mauvaise posture et repoussait légèrement le navire, dont la coque semblait se cogner au mur invisible. Elle l’aurait aimé plus consistant, mais sa récente maîtrise élémentale ne lui permettait pas d’être plus efficace et puis, le bateau était un gros morceau, aidé par la mer elle-même. Son mur ne tiendrait pas longtemps, elle le voyait déjà comme écrasé par les coques, elles-mêmes poussées par la mer de chaque côté, comme un étau. Le problème, c’est que ce navire était un navire marchand et qu’en conséquence de quoi, il y avait fort à parier que les matelots ne seraient que de la chair à canon pour les pirates. Si elle l’avait pu… Envoyer le dragon n’était pas une bonne idée, n’y voyant rien dans ce brouillard à couper au couteau, Siel pourrait faire couler toute la flotte, la leur y comprit. D’un geste précis, elle créa une immense lame de vent, qui alla s’écraser contre le vaisseau pirate, brisant le plus grands des mâts, qui souleva un instant la frégate, se déchira dans un grand bruit et s’écrasa sur le côté, créant une barrière sur le pont.

- Nina Wang, accostons ensemble leur navire, nos matelots ne sont pas des soldats.

D’un bond leste, elle avait cherché et rejoind l’officier de Mizuhan. Son plan était simple, a elle deux sur le pont ennemi, elles feraient bien plus de dégâts que n’importe quoi d’autre et elle voulait à tout prix éviter la mort des civiles du navire marchand. Elles pourraient de même sortir leurs compagnons et Velusia gardait Siel au chaud. Peut-être était-il temps d’en parler.

- Siel pourra nous assister en cas de retraite stratégique, il n’y a pas de dragon plus rapide.

Il n’y avait d’ailleurs que peu de Pokémon plus rapides. Velusia disparut un instant dans les zones de repos et enfila lestement son armure lourde, composées de plaques facilement ajustables pour elle seule, mais qui n’étaient pas moins résistante qu’une armure plus classique nécessitant au minimum deux personnes. En quelques minutes, lourdement armée, Velusia revint sur le pont, le bateau pirate très proche du leur à présent. Le chevalier prit de l’élan, engagea ses pouvoirs et ses Pokémon. Le dragon s’envola rapidement dans les airs, caché par la brume, mais Velusia saisit la lanière de cuir et se laissa soulever, incitant Nina Wang à faire de même de l’autre côté de la bête, tandis que les marins crièrent de surprise. Son sort allégea le poids de son armure, qui restait une broutille pour le dragon, mais lui permit de bouger plus vite. En quelques secondes, Velusia vit le pont ennemi et lâcha la lanière, laissant le dragon remonter. C’était pour cela qu’elle était née. Elle sentait une lumière naître au fond d’elle-même, se battre contre les forces du mal, tel était sa vocation. Et le chemin de la vérité la protégeait des attaques armées. Avec sa Gardantre, sa composition d’arme de prédilection, un peu surprenante en elle-même et peu facile à manier, elle savait être plus redoutable qu’en arme simple. Et c‘est pour cela qu’elle n’avait pas hésité à se munit de sa lance fourchue et de son bouclier. Tombant du ciel, littéralement, elle frappa un grand coup sur le pont et fit chuter les quelques pirates qui n’avait pas eu la bonne idée de se mettre à distance. Furieuse contre les gens de cette espèce là, elle sortit d’on ne sais où un grappin qui en attrapa un et qui le ramena au pied de Velusia. Elle frappa, trois grands coups de son bouclier sous ses cris. Féroce, elle se retourna, utilisant les lames de sa fourche comme d’une faux, empêchant les pirates d’approcher.

C’était comme si les lames caressaient le vent, créant un cercle blanc la protégeant des attaques physiques. Elle n’oubliait pas non plus le reste, mais la faisane veillait au grain, lançant des attaques aériennes pour dévier les petites tentatives. Terrifiée, la boule rose que Velusia n’avait pas oubliée se collait sur la grande poule, attrapant les plumes comme des poignées. Certes, elle ne combattait pas, mais sa simple présence était une alliée précieuse. Dans la panique, sa panique, elle activa d’elle-même et certainement sans le vouloir, une capacité plus qu’utile. Et c’était certainement pour cela que le Major Caraway l’avait envoyée à Velusia. Dès lors, il serait plus compliqué pour les ennemis de blesser les alliés de la petite Mesa. A savoir, Velusia et Nina. La Garde Amie dont elle avait hérité fit d’elle, à partir de ce moment, une alliée précieuse. Sa maitresse s’en rendrait bien compte, ainsi qu’elle-même, avec le temps. Même si pour l’instant, elle n’avait pas ‘air d’être à sa place et si son manque d’entrainement ne donnait pas à cette capacité une grande envergure. Mais deux alliés, n’était-ce déjà pas utile ?

(Je vous laisse réagir à votre guise, moi je pars en guerre n_n, j’ai mis le brouillard pour qu’on puisse avancer sans être gênés par le pnj qui ne poste pas)
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Message par PNJ Mer 23 Juil 2014 - 14:16

« Alors, Capitaine ? »

« Alors rien, matelot. Cette brume m’empêche de voir un nom, un pavillon, ou quoi que ce soit d’autre. »

Kouha abaissa le bras qui tenait la lunette d’observation, ses lèvres serrées. Le jeune marin qui se tenait à côté de lui ne parvenait pas à cacher son anxiété, mais le vétéran y parvenait sans peine. Cela s’expliqua lorsqu’il reprit la parole avec un ton fataliste.

« Si ce sont eux, nous sommes déjà morts. Et rien, ni les Dieux, ni la chance, ni une tête-brûlée Nalcienne, ne pourront rien faire contre ça. Dans moins de cinq minutes, leur canon sera chargé et réduira nos deux navires en un millier de cure-dents. »

Le dirigeant du vaisseau militaire se détourna de la mer et de la vision des bateaux ennemis attaqués par la soldate sans discipline. Il ne comptait pas se laisser couler sans réagir, mais une stratégie lui semblait indispensable, et cela passait par la connaissance de l’ennemi. Il y avait deux cas de figure possibles : soit ces pirates faisaient partis de l’équipage du Rubis Ardent, et il ne s’agirait plus de se battre pour sauver sa vie, mais pour défendre son honneur. Soit… et c’était bien possible, mais Kouha refusait de se faire avoir par de faux espoirs… soit il s’agissait d’une autre organisation, et il leur restait une chance. De toute façon, ils avaient dû fortement ralentir à cause de la brume, pour ne pas perdre l’autre bateau. La fuite n’était plus une option, et les courants contraires empêchaient l’abordage depuis leur vaisseau.

Néanmoins… Le Rubis Ardent n’avait pas besoin de s’approcher si prêt pour attaquer. Il n’aurait eu aucune raison de passer par la Banquise à cette période de l’année (en fait, il était assez inconcevable qu’un autre capitaine que Kouha ait pu avoir cette idée saugrenue, mais admettons). Et le Canon n’avait pas encore tiré. Ces trois points permettaient de laisser de l’espoir au vétéran et à son équipage. Mince espoir, ceci dit. Le navire marchand dont il avait la charge était placé non loin, coque à coque, et chacun était prêt à entendre ses ordres.

« Maître Soriu, j’ai besoin absolument de savoir à qui nous avons affaire, par n’importe quel moyen. Canonniers, chargez les canons et préparez-vous à tirer. Que les meilleurs maîtres de l’Eau se rassemblent sur mon navire pour parer les attaques ennemies, que les meilleurs tireurs s’approchent pour contre-attaquer. Notre priorité est la protection du navire marchand. »

… Et tant pis pour la Nalcienne, si elle se retrouvait prise entre deux feux. La navire ennemi s’était approché, bien trop près pour pouvoir se servir d’un quelconque canon sans se causer à lui-même d’immenses dégâts de recul, et cette dernière observation finit de convaincre le capitaine qu’il ne s’agissait pas du Rubis Ardent. Il donna à tous le signal, tandis que les pirates qui n’étaient pas occupés par Vélusia (ou sur qui le mât n’était pas tombé) lançaient eux aussi l’offensive. Il était trop tard pour reculer désormais.

« Feu ! »

[Je pars du principe que Nina n’a pas suivi Vélusia, si elle le fait on mettra ça sur le compte du brouillard pour que Kouha ne l’ait pas vue.
- Soriu, tu décides s’il s’agit de nos pirates ou non, mais d’après les indices, vous avez l’air d’avoir plutôt de la chance de ce côté-là… Enfin, on ne sait jamais...
- Vélusia, tu as désormais aussi à gérer l’assaut de tes propres alliés, qui ne vont pas prendre de gants sous prétexte que tu es du côté de la cible !
- Nina, tu fais comme tu veux, soit tu suis Vélusia et te retrouve avec les mêmes contraintes qu’elle, soit tu rejoins le vaisseau amiral pour aider à protéger les alliés, selon là où tu te sentiras plus utile.
Vous avez carte blanche quant à l’utilisation de Pokémon tant que la priorité reste la protection du navire marchand (enfin, pour ceux qui auront entendu Kouha le dire, donc pas Vélusia, et pas Nina si elle est partie aussi).
Niveau emplacement, le navire civil est désormais placé derrière le vaisseau militaire, qui forme une barrière devant les pirates. ]
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Message par Nina Wang Lun 28 Juil 2014 - 15:53

Velusia avait répondu à Nina qu’il fallait simplement attendre, tout en restant alertes, ce qu’approuva Nina. Après tout, il ne fallait rien tenter, au risque de mettre le feu aux poudres... Et dans un tel climat de tension et de méfiance, il était plus sage de chercher à apaiser les choses au lieu de les envenimer et de déclencher une bagarre ou, pire, une mutinerie générale. Cependant, ce furent des ennemis un peu trop proches d’eux, aux yeux de la jeune femme, qui firent exploser la peur et la colère déjà cristallisées dans chacun des marins du navire marchand. Avec l’épais brouillard qui s’était levé, il était difficile de voir quoi que ce soit, mais les sens aiguisés de la guerrière de l’Eau lui indiquèrent, en plus du bruit qu’elle capta près d’elle, que la Nalcienne venait de la rejoindre. Elle lui proposa d’accoster le navire avec elle, ce à quoi Nina acquiesça, tandis que l’officier du pays de l’Air partait se préparer en vitesse. Pendant ce temps, le colonel rassembla les matelots du navire civil, leur demandant de se réfugier dans la cale, sans pour autant aller totalement au fond du bateau : ainsi, dans un niveau « intermédiaire », ils seraient sans doute mieux protégés qu’en étant trop près de la coque, et carrément à l’abri des tirs sur le pont. Avant de les laisser partir, elle leur lança, d’une voix forte :

« Matelots ! Je sais parfaitement que vous n’êtes pas soldats, et que vous n’êtes pas entraînés pour ce genre de situation... Mais ma collègue et moi faisons partie de l’armée régulière, et nous sommes prêtes à nous battre. Nous sommes même formées pour la bataille. Alors... S’il vous plaît, acceptez de remettre vos vies entre nos mains. Nous sommes là pour vous protéger. Faites-nous confiance. Allez ! »

Il était déjà difficile d’obtenir la confiance de ses hommes, et plus encore de ses pairs. Cependant, demander à des civils, des marchands, de surcroît, de confier leur existence à des officiers qu’ils ne connaissaient sans doute pas, ou seulement de nom, était sans doute une des choses les plus dures que le colonel Wang ait eu à faire depuis qu’elle avait obtenu ce grade. Bien sûr, l’armée était là pour défendre le pays ou pour en conquérir d’autres, servant à la fois d’épée pour attaquer et de bouclier pour protéger, ôtant ainsi aux civils la difficile tâche de devoir se battre pour leur vie. Mais s’adresser directement à toutes ces personnes sans défense pour leur expliquer, finalement, qu’elle était née pour ça, et qu’elle était dévouée à leur protection... C’était tellement... Étrange. Le regard d’ambre de la princesse suivit les matelots dans leur retraite forcée, cherchant à savoir si les mots de la jeune femme les avait convaincus, ou au moins rassurés.

Lorsque Velusia revint, lourdement armée, Nina s’apprêta à saisir la lanière de cuir qui pendait du flanc du Dragon, mais un projectile s’immisça entre elle et l’item, ce qui l’obligea à en détourner la trajectoire afin de ne pas le prendre en pleine figure. Constatant qu’elle avait raté le coche, pour ainsi dire, elle siffla entre ses dents, jetant au passage un œil à ce qu’elle avait bien failli découvrir d’un peu trop près. Une flèche enflammée... Rien que ça. L’éteignant d’un simple mouvement du poignet, Nina se tourna alors vers l’amiral, qui donnait ses ordres. Bien évidemment, le mot d’ordre était la protection du navire marchand, et la guerrière, en silence, hocha la tête, plus pour elle que pour Kouha. En un instant, Genki se retrouva près d’elle, prêt à agir, et quelques secondes après, il commença à sonder l’épais brouillard qui recouvrait toute la zone de la bataille, afin de trouver le pavillon ennemi. La jeune femme, elle, se rapprocha des tireurs et des protecteurs, pour s’arrêter à mi-chemin entre les deux groupes.


« Loin de moi l’idée de vous sembler présomptueuse, mais j’ai des Pokémon qui pourront vous aider dans les deux domaines. »

Un bruit caractéristique d’ouverture de Ball résonna, laissant voir une énorme créature d’acier, et dont les yeux d’un bleu cristallin scrutaient déjà les alentours. Lentement, il alla se placer près des défenseurs, prêt à faire rempart de son corps pour empêcher les hommes d’être blessés.
Un peu plus loin, un Pokémon d’un jaune vif et doté d’un véritable phare ambulant au bout de la queue se matérialisa, avant de se positionner au milieu des tireurs. Avec ses capacités, Irai pourrait électrifier sans mal les jets d’eau et les projectiles divers, promettant ainsi de faire une assez mauvaise et désagréable surprise à leurs assaillants.
Enfin, Nina elle-même se posta près des attaquants. Son visage n’affichait qu’une détermination et une résolution inébranlables, et lorsqu’elle laissa l’eau courir dans les interstices de son armure, au niveau du cou, des poignets, des hanches et des chevilles, ses yeux d’ambre se teintèrent d’un bleu léger. Dans sa main gauche, une sphère aqueuse naquit, d’abord calme, puis furieuse, agitée et prête à se jeter sur un ennemi. En quelques instants, elle prit une forme pointue et acérée, avant de fuser vers le navire pirate et de heurter quelque chose avec fracas : l’Aqua Slash de Nina, rapide et efficace, venait de faire ses premières victimes.



******


Quelque part dans l’onde troublée, une silhouette se faufilait, silencieuse, entre les courants, pour enfin rejoindre la forme sombre qui flottait à la surface. Elle tourna autour, observant les différentes parties du vaisseau, en prenant son temps. Elle ne devait surtout pas se précipiter, peu importe l’urgence qui régnait à la surface. Un seul geste de travers, et elle pourrait donner l’avantage à ceux qu’elle voulait détruire. Finalement, elle repéra un défaut dans le bois pourtant solide et, satisfaite, entonna une douce mélopée. Elle était certaine qu’elle parviendrait jusqu’à sa maîtresse.


******


« Eikallia... Elle a trouvé. »

Le murmure de Nina était presqu’inaudible. Cependant, il était suffisant pour que la Lamantine sache que son message avait atteint sa destinataire. Le lien qui les unissait était indéfinissable, mais fort et ancestral : s’il n’atteignait pas le degré de puissance de celui qui existait entre Genki et Nina, il était assez marqué pour qu’elles puissent détecter leur présence ou leurs intentions mutuelles. Lentement, une bulle flotta au-dessus de l’eau, puis éclata à la surface de l’onde salée, donnant ainsi l’ordre tant attendu à la sirène blanche. Celle-ci perçut la directive et, immédiatement, nagea à toute vitesse vers l’endroit qu’elle avait déjà repéré juste avant. Elle fonça alors droit sur la coque, ébranlant ainsi la structure tout entière, et il ne lui fallut que deux charges pour percer un trou dans le bois fragilisé. Puis, ouvrant la gueule, Eikallia cracha un jet glacé directement dans l’interstice qu’elle venait de créer, sans pour autant le reboucher. Désormais, le bateau ennemi avait une légère fuite, et il était alourdi... De quoi détourner l’attention des pirates des pauvres marchands à la surface. La géomètre de Nina retourna ensuite nager autour du navire marchand, afin d’assurer sa protection sous l’eau.

Non loin de ses compagnons, Nina, elle, continuait à lancer des traits d’eau répétés, en modifiant leur forme et leur trajectoire à chaque fois. Déformation professionnelle de Lame-Caméléon, sans doute. Tout près d’elle, Irai, la Pharamp colérique, prenait un malin plaisir à balancer des boules d’électricité pure sur l’édifice de leurs adversaires, esquissant parfois un sourire sadique quand elle entendait le cri de douleur de sa cible. Quand elle ne jouait pas à la baballe, elle greffait son pouvoir paralysant sur les projectiles aquatiques de sa maîtresse, ravie de pouvoir l’aider dans sa tâche.
Sidéron, lui, encaissait les flèches et les traits légers qui provenaient d’en face, mais laissait les Maîtres de l’Eau spécialisés dans la défense protéger le bateau militaire des plus gros « missiles ». Cependant, ni lui, ni ses camarades ne purent dévier la flèche énorme et à la trajectoire changeante qui fusa au-dessus d’eux pour foncer... Sur le navire marchand, derrière eux.


« Kashi ! »

Le rapace disproportionné jaillit et, rapide, intercepta le carreau grâce à un Choc Mental, avant de le faire exploser plus loin avec une Extrasenseur. Elle se mit ensuite à survoler le bateau de civils en décrivant des cercles, histoire de le couvrir au mieux. Au même moment, Genki tourna ses yeux en amande vers sa dresseuse, en faisant un signe de dénégation.

« Tu as pu voir avec Soriu, c’est ça ? Tu ne connais pas le pavillon ennemi ? »

Le Mentali lui confirma que non, ce qui n’inquiéta pas Nina outre-mesure. Elle garda néanmoins cette information dans un coin de son esprit et, plus déterminée que jamais, reprit ses assauts sur leur opposant.


[Bon, des petits trous, des petits trous... xD Je n’ai pas non plus coulé le bateau pirate, hein, ils ont juste intérêt à envoyer quelqu’un boucher ça fissa s’ils veulent pas finir au fond de la mer, ça les occupera un peu, et c’est une manière détournée de protéger les civils.
Eikallia et Kashi sont affectées à la protection directe du navire marchand, tandis que Sidéron est sur le bateau militaire. Irai aide Nina à attaquer le bateau pirate. D’ailleurs, Nina ne sait pas si c’est « ze » pavillon ou pas, vu qu’elle n’a pas entendu ce qu’a dit Kouha sur le fameux Rubis, d’où la fin un peu confuse pour elle.]
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Message par Soriu Tiadramat Ven 1 Aoû 2014 - 22:46

"J'avoue que je n'ai pas l'habitude que l'on me dise maître mais qu'importe ... Je vais aller voir par mes propres méthodes. Désolée pour toi, Cryptero, je vais avoir besoin que tu me portes sur ton dos." déclara le jeune homme dans un faible sourire alors que la Cryptero émettait un grognement de mécontentement. Pour qui est-ce qu'il prenait ? Pour une mule ou quoi ? Néanmoins, elle se laissa faire alors que ce n'était pas vraiment un vol qu'elle accomplissait mais plus de la téléportation à outrance. De la téléportation qui lui permettait de voir où se trouvait donc ce fameux bâteau. Lorsqu'il regarda le drapeau, il poussa un petit soupir : c'était bien un bateau pirate mais non pas celui qui faisait trembler les marins et les marchands. Néanmoins, ça ne voulait pas dire qu'il ne fallait rien faire pour les dissuader de venir s'en prendre à eux. D'ailleurs, Vélusia et Nina avaient eut la bonne idée de les attaquer avant même de poser les questions, ce qui était problématique. Il y avait de fortes chances que si les pirates avaient vu le bateau de l'Amiral dans la brume, ils n'auraient pas été enclin à se battre contre eux. Ou alors, tout simplement : ce bateau s'était perdu complètement sur la route à cause de la brume et n'avait jamais envisagé de l'attaquer. Il y avait tellement de subtilités et il n'était pas là pour se battre. Néanmoins, le message mental fût transmis à de nombreuses personnes sur le bateau pirate ainsi que Velusia , Nina et leurs pokémons :

"Rebroussez chemin dès maintenant ! Ceci est une escorte officielle mandatée par la marine de Mizuhan. Nous sommes le fleuron militaire et nous n'hésiterons pas à couler votre navire si vous suivez cette route ! Au passage, il vaut mieux pour vous que vous répariez les trous dans la coque de votre navire tout en vous éloignant ! Ce message est à caractère préventif, ne nous forcez pas à continuer à user de la force !"

C'était bien l'unique chose qu'il se permettait alors qu'il passait une main sur son front. PFIOU ! Il le savait ! Il le savait parfaitement que ça n'allait pas être simple mais si cela pouvait permettre à chacun d'arrêter les frais et surtout d'éviter les morts inutiles. Le gros problème résidait dans la réaction des pirates : Soit ils auraient peur devant la puissance de feu déclarée accompagné du message mental et ils partiraient vite fait, soit sur l'honneur des pirates, s'ils en avaient un, ils allaient se battre jusqu'à la mort après cette attaque surprise. Le résultat serait sans appel : ils iraient sûrement se faire tuer dans une boucherie effroyable mais voilà, cela n'allait pas rassurer le navire marchand, ni les soldats, il y allait avoir des blessés, peut-être quelques morts mais aussi des dégâts dans les coques. A force de réagir trop vivement, tête baissée, certains n'avaient pas prévu plus loin que quelques secondes, ce qui pouvait emmener à un drame. Il revint auprès de l'amiral Kouha, déclarant :

"Ce ne sont pas les pirates que nous voulons éviter ... néanmoins, l'excès de zèle risque de les pousser à répliquer à nos attaques. J'ai tenté une manipulation psychologique pour qu'ils fuient après les ... attaques de notre part mais il se peut qu'ils décident de vendre cher leurs peaux, très cher ... Si tel est le cas, je pense qu'il ne vaut mieux pas espérer s'en tirer sans égratignures. Je suis désolé mais j'ai fait ce que je pouvais faire de mieux. Dans une telle situation où malheureusement, les décisions fûrent prises à l'emporte pièce et surtout sans en avoir discuter avec autrui, j'ai tenté de réparer les pots cassés. Je ne suis pas sûr que cela soit très utile."

Il poussa un léger soupir désabusé. Bien entendu que ça ne lui plaisait guère mais voilà, la situation n'était pas faite pour être plaisante. Les bras croisés, il observait le environs recouverts par la brume. Bien que cela semblait inutile, il demanda à Eoli et à Cryptero d'utiliser leurs pouvoirs liés au vent pour tenter de la faire disparaître et permettre alors une meilleure vision des choses à accomplir. Des choses dont la liste s'agrandissait de minute en minute. L'homme aux cheveux blancs prit une profonde respiration. Se battre alors que c'était inutile, ce n'était pas dans ses habitudes. Pourtant, malheureusement, la conduite de Vélusia laissait planer un peu un doute sur son rôle de Chevalier. Un Chevalier était fait pour protéger autrui, non agresser. A partir de là, il ne devait jamais être le premier à lancer l'offensive mais se préparer plutôt à recevoir celle de ses adversaires avant de riposter avec violence. Voilà comment le jeune homme envisageait l'avenir ... et ce n'était pas très glorieux s'il devait ressembler à Vélusia.

Ressembler à Vélusia ? Hors de question. Devenir un chevalier était peut-être à sa portée dans le futur mais il aurait ses propres convictions, ses propres personnes à défendre. Son but n'avait jamais été la destruction d'autrui mais la protection de ses proches. Quand on en avait aucun, c'était beaucoup plus simple ... Hmm ... Il ne devait pas penser du mal de Vélusia. Des êtres qui préfèraient agir avant de réfléchir, cela pouvait donner une certaine spontanéité qui était nécessaire et utile dans certains moments. Malheureusement pour lui, il estimait que ce n'était pas l'un de "ces" moments. Mais voilà, ce n'était pas à lui de décider de la vie et des actions des autres. Il était qu'acteur de la sienne et vue le bordel que cela pouvait être des fois, c'était plus que suffisant dans ces moments. Les bras toujours croisés, il se retourna vers l'amiral, comme pour voir ce qu'il allait dire et surtout faire. C'était lui le maître à bord et le mieux était d'obéir à ses ordres sur son navire. En même temps, il ne faisait que patienter. Il avait la puissance nécessaire pour défendre et attaquer mais ça ne voulait pas dire qu'il fallait en abuser, c'est pour ça qu'il attendait ses futures consignes.


[Bien moins long que vous mais mes consignes sont différentes. Je pense qu'il vaut mieux attendre le PNJ pour que l'on retrouve un rythme normal Vélusia/Nina/Soriu.]


Dernière édition par Soriu Tiadramat le Ven 22 Aoû 2014 - 17:31, édité 1 fois
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