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[ Clos ] C'est la fête ! [Épreuve MdL Trellia]

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Message par Victoria di Neralitha Ven 15 Jan 2016 - 16:48

Depuis que j'étais retournée à Tenkei et que j'avais réussi mon épreuve, une pensée me hantait. En effet, j'avais une furieuse envie de récupérer l'ancienne agence d'assassinat que je possédais autrefois dans les faubourgs de Torcan. Hélas, à l'époque, j'avais dû longuement négocier à coup d'épée pour l'obtenir auprès de l'ancien propriétaire, un bandit notoire, mais aussi auprès d'un gang de malfrats qui naguère lorgnaient sur MA propriété, sa proximité avec le Salar de l'Oubli les intéressant au plus haut point pour qu'ils puissent contrôler quelques obscur trafic auquel ils se livraient dans le désert. Le problème, c'est que seule, je n'avais aucune chance de récupérer mon chez moi... Pas sans le détruire en tout cas.
Oh je n'avais pas besoin de beaucoup de renforts... Il suffisait de savoir quand frapper pour bénéficier d'un indéniable avantage stratégique, mais malgré tout, l'aide d'une personne supplémentaire ne serait pas de trop. Et je n'avais pas du tout envie d'impliquer ma mère, qui avait déjà bien assez de souci comme ça.

Et puis, l'autre matin, j'avais reçu une lettre officielle d'Abyan... Une ordonnance qui 'exhortait à me livrer sur le champ à la justice ? En fait, il s'agissait plutôt du contraire : la lettre m'informait que mon nouveau grade de Maître des Lames avait bien été enregistré, et me proposait même de faire passer une épreuve à une jeune fille venue d'Erasia, de Terros plus précisément, dans le cadre du programme d'entente entre Midgard et le continent du dessous...

Pourquoi pas après tout ? C'était peut-être la personne qu'il me fallait. Et d'après la lettre, j'avais "toute latitude pour tester les aptitudes de l'aspirante au maniement de la lame", tant que je ne la blessais pas trop sévèrement. De ce côté là, elle n'avait pas à s'en faire, parce que ce n'était pas moi qui allait lui taper dessus !

Par retour de courrier, j'indiquai que j'acceptais et donnai rendez-vous à la jeune fille une semaine plus tard, à l'entrée de Torcan.

***

Une semaine plus tard

J'étais à l'entrée de la ville, assise sur une barrière, en train de caresser Song, qui ronronnait sur mes genoux. Guardiane planait juste au-dessus de nous dans le ciel. Le point de rendez-vous était assez éloigné de mon ex agence, mais c'était voulu. J'allais profiter du trajet pour tester les aptitudes de base de la jeune fille qui allait arriver. Enfin jeune... Elle devait avoir à peu près mon âge, si ce n'était pas plus. D'après les renseignements fournis par l'armée, elle se nommait Trellia, Trellia Farron, et était soldat de l'armée de Terros.

Elle arriva à l'heure prévue, et ce fut Song qui l'aperçut avant moi. Comment elle faisait pour savoir que c'était bien la bonne personne, je n'en savais rien. L'instinct félin sans doute. Aussitôt, elle alla à sa rencontre et commença à se frotter à ses jambes. Mouais... Vu la tille de l'épée qu'elle transportait, elle ne me semblait pas tout à fait du genre à aimer câliner les Pokémon... Mais bon, les apparences pouvaient être trompeuses. Après tout, j'aimais bien caresser Song ET défoncer des crânes...

Je sautai alors de ma barrière, allai à sa rencontre et me présentai à la jeune fille en Erasien :
"Salut ! Tu dois être Trellia je suppose ? Moi c'est Victoria, et je serai celle qui va examiner tes compétences. Par simple curiosité, tu connais déjà Midgard ? Et Torcan, tu as déjà visité ? Tu vas voir, c'est très sympa et très animé comme ville ! Surtout en ce moment ! On est en pleine fête foraine, du coup y'a pas mal d'attractions à voir !"

Et des attractions, il y en avait de toutes sortes : manèges, maisons hantées, stands de tir, et autre concours d'aptitudes variées. Pour commencer, c'était ce genre de stand qui m'intéressait. Nous marchâmes pendant dix bonnes minutes avant d'arriver devant l'attraction que j'avais repérée.

Un Maracachi se tenait sur un seau renversé attendant les nouveaux concurrents en compagnie de son dresseur. A deux mètre de lui se trouvait un cercle tracé dans le sol sablonneux tout juste assez large pour accueillir une personne debout.
J'expliquai alors au forain que mon "amie" souhaitait participer, puis je lui fis la traduction des règles du jeu :

"Cette attraction est réservée aux épéistes. C'est simple, tu te places dans le cercle, et le Maracachi va te lancer cinq salves de Balle Graine de cinq graines chacune. Le but du jeu est de découper ou de bloquer les graines avec ton épée. Si tu réussis à en arrêter au moins vingt sur les vingt-cinq, tu gagnes une des Poké-peluches qui se trouvent derrière le forain. Ton premier exercice sera donc de m'en rapporter une, et sans tricher bien sûr ! Ca va me permettre de voir si tu sais bloquer des attaques de courte portée. Par contre, il t'es interdit de sortir du cercle !

Bien sûr, ce n'est pas aussi facile que ça en a l'air ! La première salve sera basique est directe, mais pour le reste, j'ai déjà testé ce jeu et le Maracachi est capable de mettre de l'effet dans ses tirs, de les lifter, d'en faire des plus lents et des plus rapides que la moyenne et ce au sein d'une même salve. Le laps de temps qui sépare deux salves est irrégulier, et parfois, il te piège en lançant une Tempête Florale parfaitement inoffensive entre deux Balle Graines, mais qui te déconcentrera pour la suite !

Ah et un dernier détail, tu dois bloquer ou trancher les projectiles, mais tu n'a pas le droit de simplement les esquiver. Le forain a été très clair sur ce point. Sinon ce serait trop facile j'imagine... Bon si tu n'as pas de question, je vais aller voir ce qu'il y a à côté. Song restera avec toi pour surveiller que tout se passe bien. Bonne chance, et prends la peluche de ton choix !"


Si Song était restée auprès du forain, c'était moins pour surveiller Trellia que ce dernier. En effet, il m'avait semblé digne de confiance, mais ce n'était absolument pas le cas de tous les saltimbanques présents dans le coin. Mieux valait se méfier. Mais bon, moi aussi je voulais tester une attraction. Celle d'à côté ! Du rodéo sur Frison ! Tenir plus de deux minutes donnait droit à un prix ! Ca avait l'air sympa, et puis ça me ferait un bon entraînement pour ma future épreuve de dompteur !

[Tu dois donc suivre les consignes de Victoria sur cet exercice qui consiste à évaluer tes capacités en parade, blocage et contre attaque si tu choisis de découper les graines. Bonne chance Wink ]
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Message par Trellia Farron Dim 17 Jan 2016 - 0:32

epuis presque un an que Trellia s’était engagé, sa vie prenait un air de long fleuve tranquille. Elle ne se demandait plus comment payer son prochain repas ou une chambre, si elle passerait l’hiver, ni même de quelle manière elle se rendrait dans tel ou tel endroit. Elle aurait dû y penser plus tôt, bosser dans l’armée réglait tout ces problèmes, même si les repas n’étaient pas fameux, au moins, elle ne mourrait pas de faim et pour le reste, on pouvait dire qu’elle voyageait aux frais de la princesse. Que pouvait-elle demander de plus maintenant ? Ce monde lui devenait familier et elle s’accoutumait à ses bizarreries. Cependant, ce qu’elle avait découvert il y avait six mois de ça, à propos d’un flux extraordinaire, redonnant la vie à des créatures fossilisée depuis des milliers d’années, ne l’avait pas quitté. Elle n’en avait parlé à personne cependant. Enfin… Les jours se succédaient, avec les manœuvres, les missions, la formation des bleus dont elle faisait partit. Pas pour longtemps toutefois, car ses supérieurs hiérarchiques avaient remarqué chez elle une grande habileté à manier les armes, appréhender certaines situations délicate, bref, un savoir-faire.

Le bleu ne pouvait évidemment pas dire qu’elle n’en était pas à son coup d’essai, alors ce « savoir-faire » s’était miraculeusement changé en un talent particulier, en un formidable potentiel pour devenir un soldat émérite. Soit. Cela ne lui permettrait que d’avoir plus  d’occasions et de droits vis-à-vis d’un grade supérieur pour mener sa petite vie et enquêter au possible sur certaines choses. Elle n’allait pas refuser. On lui avait donc annoncé qu’elle passerait une épreuve, dont elle pouvait choisir la vocation, sans avoir besoin d’y réfléchir, Trellia avait choisi la maîtrise des lames, en l’absence de fusil, c’était là où elle se sentait le plus à l’aise dans ce monde. Elle savait déjà où et quand se passerait la fameuse épreuve, l’armée n’ayant pas l’habitude de passer par trente-six chemins, ni de perdre son temps (où ses soldats, surtout les doués). On lui avait annoncé qu’elle aurait lieu à Tenkei, avec un examinateur autochtone. Soit. Elle ne voyait aucun inconvénient à retourner à Midgar, qu’elle connaît bien pour y avoir voyagé pendant une année. Si elle se souvenait bien, Torcan se situait dans des régions hostiles, coincés entre un salar et des plaines arides. Torcan… Volcan… Ce n’était pas le meilleur coin de l’île. Est-ce que Terros voulait se faire bien voir par le Midgariens, pour leur confier leurs soldats ?

Le surlendemain après avoir appris cette nouvelle, Trellia embarquait. Un Airmure lui avait été affrété et elle se rendit rapidement là où elle était attendue. Le voyage était long, puisqu’elle devait d’abord trouver l’île qui dérivait au gré du vent, sans savoir par quel bout elle allait surgir. Traversant les cieux, les nuages, et vu la saison, les tempêtes, Trellia arriva trempée et frigorifiée vers le continent. L’Airmure eu un mal de Caninos à passer la tempête qui sévissait autour de l’île, mais y parvint au prix de long efforts et de persévérance. Dès que la couche nuageuse orageuse se trouva en-dessous d’eux, le soleil revint d’un coup, éblouissant Trellia et sa monture, qui jusque là, naviguait presque dans le noir. Donnant de puissants coup d’ailes, le long rocher laissa place à une longue langue de terre asséchée. Trellia eut l’impression de pénétrer dans un four à pain. Ne vague de chaleur les envahit tous les deux et prenant encore un peu d’altitude, Trellia reconnu les régions les plus inhospitalière de Midgar. Secs et réchauffés en quelques minutes à peine, souffrant de la chaleur en quelques heures, l’Airmure se posa à l’entrée de la ville, rentra dans sa  balle et l’épéiste partit chercher une auberge en attendant le lendemain.

Le lendemain, la jeune femme avait eu le temps de visiter un peu la ville. Elle avait donc par avance repérer le lieu de rendez-vous, qui se trouvait au beau milieu d’une foire. Par expérience, elle savait que les lieux agités étaient tout indiqués pour passer inaperçu, mais pour une épreuve… Elle s’attendait donc à une épreuve sur le terrain, ce qui était loin de la choquer, il n’y avait qu’en situation réelle qu’on découvrait la valeur d’une personne. A l’heure dite, Trellia scrutait la foule dans l’espoir d’apercevoir son instructeur, dont elle ne savait rien. Elle balaya les lieux du regard, qu’elle fixa sur une fille sur une barrière qui ne la lâchait pas des yeux depuis un moment. Finalement, l’autre femme sauta de sa barrière pour venir à sa rencontre, comme il était entendu que son examinateur devait prendre contact directement avec elle, Trellia n’eut pas de mal à en deviner l’identité, à partir de ce moment là. C‘était plutôt amusant, qu’une fille pas plus âgée qu’elle « examine ses compétences ». Trellia acquiesça.

« C’est moi, Trellia Farron. Oui, j’ai vécu à Midgar pendant un an.
J’ai vu ça. »


Victoria s’était adressé à elle dans la langue d’Erasia, mais avec un accent typique. Les attractions, ce n’était pas vraiment son truc, mais Victoria l’emmena sur un stand de… tir ? Du moins, c’est elle qui allait servir de cible, si elle comprenait bien. Au sol, un cercle tracé d’où elle n’avait pas le droit de sortir. Cela ne lui donnait pas beaucoup de marge de manœuvre. Les instructions étaient claires du moins, aussi Trellia dégaina sa Gunblade et se plaça dans le cercle, prit des puis sûrs, et se prépara.

Dès qu’elle fût prête, Trellia attendit, conditionnée, le stress de l’attente commença. La première seconde… Puis la deuxième. N’était-il pas censé attaquer ? Trois secondes… Jugeant l’attaque trop lente à venir, Trellia risqua un coup d’œil vers le forain. Erreur, c’était probablement ce qu’il attendait, car dès la quatrième seconde, les tirs fusèrent. Trellia les sentit plus qu’elle ne les vit et effectua un mouvement de rotation avec sa gunblade, une sorte de huit, découpant avec précision la première graine, parant la seconde. Mais à cause de son impatience, la troisième la toucha en haut de l’avant-bras. Un léger recul lui permit de se repositionner et de mieux appréhender les deux dernières que Trellia se contenta de parer, ne voulant pas perdre un temps précieux à essayer de porter une attaque certes précise, mais qui risquait de la mettre en difficulté, bref, une démonstration tout juste bonne à se montrer. Le vrai, c’était l’efficace. Question efficacité, pour l’instant, elle n’avait pas fait preuve d’une réaction exceptionnelle… Elle avait intérêt à faire attention, ce n’étaient que des graines, mais elles blessaient.

La première salve écartée, elle attendit la seconde, cette fois, elle ne se ferait pas avoir… Elle n’eut guère à attendre, la seconde salve arriva presque tout de suite, les graines plus espacées que dans l’attaque précédente, en cela, Trellia n’eut aucun mal à trancher, dévier les graines de leur cible, c’est-à-dire elle. Elle se planta dans le sol, remuant légèrement les pieds pour mieux sentir le sable et son adhérence et essaya de rendre ses chevilles souples. La première fut simplement écartée d’un revers de lame, suivit de la seconde, la troisième, un peu basse, rencontra la tranche, la quatrième cependant, se trouvait au niveau de son poignet, volontairement, Trellia lui opposa la garde de son arme et enfin, trancha la dernière graine qui arrivait dans un angle et à une vitesse idéale.

Prête à réagir au moindre mouvement, Trellia attendit la salve suivante. Les nerfs à fleur de peau, pas tant pour la « dangerosité » de l’épreuve, mais parce qu’elle ne pouvait pas échouer. C’était important, elle devait avoir ce post et le cas échéant, e serait un entraînement de plus. La salve se fit longue, bien plus que la précédente, elle fini par arriver, surprenant légèrement Trellia, qui avait cependant sa lame bien placée et put dévier la graine sans peine. Une chance… Comme elle l’avait remarqué, la vitesse était plus rapide que précédemment mais bien placée, Trellia n’eut aucun problème, parant la plupart du temps avec le plat de la lame de sa gunblade. Elle n’avait toujours pas changé de position, qui lui devenait légèrement inconfortable, sentant la brûlure du passage de la graine sur son avant-bras, au niveau de l’épaule. Mais il fallait l’ignorer et se concentrer sr les attaques… Sa façon de faire était sans doute répétitive, mais efficace jusqu'à présent.

La quatrième rafale qu’envoya le Pokémon fut bien plus soudaine et rapide que les trois autres réunies ! Trelia avait relâché sa position pour plus de confort et le paya. N’ayant pas vraiment eu le temps de réagir, si bien que la première graine l’atteignit au visage, sur la joue droite, elle se plaça  mal pour les autres, arrivant toutes en même temps, Trellia rata les deux suivantes, mais frappa l’avant dernière en pleine lame dans un « toc » retentissant et frappant de peu la dernière qui termina sa course épluchée comme une châtaigne. Mais parée. Ce n’était pas vraiment brillant, mais les graines étaient minuscules et rapides, il fallait avoir un œil de Rapasdépic pour les saisir au vol !

Et puis, comme l’avait mis en garde Victoria, le Maracachi fit éclater une tempête de pétales. Trellia n’en était pas surprise du coup, mais les centaines de pétales qui tombaient l’empêchaient de bien distinguer devant elle. L’épéiste ne s’était pas attendu quelque chose d’aussi dense, mais elle ne se laissa pas déconcentrer et sentit l’attaque venir au moment où le Pokémon l’envoya, comme un sixième sens. Reconnaissant le mouvement d’attaque, elle réagit au quart de tour, essayant de faire abstractions des milliers de pétales qui les entouraient. La première graine, la seconde, puis la troisième… Elle trancha nette la quatrième, l’appréhendant à la perfection et repoussa la dernière, prenant le risque de faire un pas en arrière, à la limite tout juste du cercle, sans en mordre la ligne. Au final, le forain la félicita, elle avait semble t-il réussi cet exercice et il l'invita à choisir sa peluche. Se sentant quelque peu légèrement déplacée avec un... tel objet, elle prit l'une des nombreuses Pyronille et chercha Victoria du regard, pour la rejoindre.


[Voilà, je n’ai pas voulu en faire trop, Trellia pare à l’essentiel et… C’est tout xD Pas grand-chose à dire sur des graines ^^]
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Message par Victoria di Neralitha Lun 18 Jan 2016 - 18:00

La bête me secouait de haut en bas sans s'arrêter. Elle ruait, cabrait, et se contorsionnait dans l'espoir de me faire lâcher prise. Mais c'était mal me connaître. Je n'étais pas de celles qui abandonnaient facilement !

Agrippée fermement à l'épaisse toison du bovin, je laissais mes jambes bringuebaler assez librement, tout en m'efforçant de suivre au mieux les courbes du corps de ma monture. Chevaucher Guardiane m'avait appris que laisser un peu de mou à la bête la mettait en confiance, et donc la rendait moins méfiante et agitée.

Mais Guardiane était une monture militaire qui avait été entraînée et habituée à être montée depuis sa naissance. Ce Frison avait lui été formé à virer manu militari tous ceux qui s'asseyaient sur son dos. Au départ, le saisir - littéralement - par les cornes m'avait semblé être une bonne idée... Jusqu'à ce qu'il aille les enfoncer dans la barrière proche. Le choc brutal m'avait forcé à lâcher prise, et j'aurais probablement été éjectée si je n'avais pas rattrapé sa toison au dernier moment !

Enfin, après un ultime assaut, le forain annonça la fin du temps imparti. Aussitôt, le bison redevint docile, ralentit puis s'arrêta et me laissa descendre. Ouf ! Je n'aurais pas tenu dix secondes de plus ! Mais j'avais gagné ! Oui bon, c'était pas tout ça, mais il fallait que j'aile voir comment s'en était sorti mon "élève" !

Je refusai d'un geste mon prix - un Golemastoc taille réduite en pierre, qui semblait néanmoins bien trop lourd pour ne pas me gêner pour... La suite - et rejoignit Trellia, tout en signifiant au forain que je viendrai le récupérer plus tard. La jeune femme m'attendait avec sous son bras une magnifique Peluche Pyronille ! La vache, si j'avais su, j'aurais inversé nos attractions ! Son lot était bien plus cool que le mien ! J'en étais presque jalouse ! Mais bon, Trellia n'était pas ici pour passer une épreuve de dompteur...

Un signe de tête de la part de Song me confirma que tout s'était bien passé. Parfait !

" Bien joué, je vois que tu as réussi ma première épreuve ! Bon, on va passer à la suivante... Ah au fait, ça t'intéresse de m'échanger ta peluche Pyronille contre un modèle réduit de Golemastoc en pierre? Il est très euuuuuh... Lourd... Et réaliste aussi !"

La vérité, c'était qu'il était surtout bien moins intéressant que la peluche... Mais bon, si jamais elle n'était pas d'accord, ce que je comprenais volontiers, il me faudrait réussir son épreuve... Mais en attendant, nous avions des choses à faire !
Je la conduisis donc vers une seconde attraction que j'avais repérée. Elle se composait d'une épais tronc d'arbre couché à l'horizontale, et maintenu à l'horizontale à une cinquantaine de centimètres au dessus du sol par de robustes tréteaux de bois. A une des extrémités du tronc se trouvait une sorte de grosse manivelle, qui était actionnée en permanence par un Ouvrifier, ce qui faisait lentement tourner le rondin sur lui même, dans le sens des aiguilles d'une montre.
Mais le plus intéressant était ce qu'il se passait dessus : deux hommes, armés chacun d'un poignard et revêtus d'un plastron en fer blanc tentaient de se porter l'estocade, alternant assauts, retraites et bottes. Soudain, un des deux toucha au but et le combat s'arrêta.

"Cette attraction s'appelle "La planche", et le but est de frapper le plastron de l'adversaire à l'aide du poignard. Tout l'équipement nous sera fourni par le forain. Le but du jeu est de porter une estocade à son adversaire, de sorte à faire tinter son plastron. Ce signal sonore marque la fin de la manche.

En résumé, celui qui frappe l'autre en premier a gagné, celui qui tombe de la planche, car comme tu peux le voir, elle tourne, lentement, mais suffisamment pour déséquilibrer les concurrents lors des fentes, a perdu, et enfin, chaque manche dure deux minutes. Normalement, un match se fait en trois manches dont deux gagnantes, mais je vais demander au forain qu'on fasse le nôtre en une seule, parce qu'on a encore beaucoup à faire après.
Je serai ton adversaire et ton but sera donc de faire retentir mon plastron. N'aie pas peur de me blesser, surtout, ces poignards ne sont pas dangereux, et nos armures, bien que plus décoratives qu'autres choses, arrêteront facilement les coups de ces couteaux de cuisine.

Si jamais tu n'arrives pas à me toucher en deux minutes, c'est le forain et arbitre qui décidera du vainqueur. Lui, je le connais, c'est un Maître des Lames, un ancien soldat de Torcan, et j'ai toute confiance en son jugement. S'il n'y a pas de vainqueur à la fin du temps imparti, il déterminera laquelle de nous deux a fait preuve de la meilleure technique.
Au cas où pendant l'épreuve, tu peux regarder le sablier, sur cette table. Il te montrera combien de temps il te reste avant que le jugement n'ait lieu. Et enfin, le plus important. Je ne serai pas particulièrement agressive pendant cette épreuve, et je ne t'attaquerai pratiquement pas. Mon but sera plutôt de te pousser à la faute afin de te faire tomber de la planche. Si tu tombes, cet exercice sera considéré comme un échec et ça compromettra tes chances pour la suite. Mais bref, tout ça pour dire que pour ce duel, je veux surtout voir ce que tu vaux en attaque. Tu m'as bien montré ce que tu valais pour te défendre, mais maintenant, on va passer aux choses sérieuses. Je ne contre-attaquerai pas donc vas-y à fond... En faisant toutefois attention à ne pas tomber !"


Nous nous équipâmes rapidement puis nous mîmes en position, chacune armée d'un court poignard et revêtue d'un plastron. Bien en équilibre sur "la planche", je fis un sourire à Trellia, puis un signe de tête au forain. Ce dernier leva puis abaissa son bras droit. Son Ouvrifier commença alors à tourner la manivelle. Notre duel avait commencé.

[Comme précédemment, suis les directives de Victoria. Cette fois-ci, l'exercice teste tes capacités offensives. Bonne chance !]
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Message par Trellia Farron Mar 9 Fév 2016 - 22:55

a peluche était plutôt sympa et arborait les même couleurs que celle de ses vêtements et si Trellia l’avait choisie plutôt qu’une, la raison en était plus de sa taille et de son faible encombrement, par rapport aux autres. Malgré l’environnement et sa présence dans la fête foraine, elle n’oubliait pas pourquoi elle était là et ce qu’elle y faisait. Pour sa part, il ne s’agissait absolument pas de s’amuser, passer cette épreuve était ne chose extrêmement sérieuse et elle restait concentrée, ne voulant surtout pas la rater. Cette épreuve était un passage important pour elle… Mais dans un environnement aussi bruyant et agité, il était relativement difficile de tout  surveiller en même, d’essayer de se tenir prêt à réagir à n’importe quoi. Elle se serait crue dans l’un de ses anciens raids, quand ils devaient s’infiltrer dans les zones contrôlées par l’armée. Trellia abandonna donc le forain et chercha la jeune femme de vue, ce qui n’était pas simple compte tenue de la densité de la foule, elle y parvint cependant, après une poignée de minutes.

Son instructrice sortait d’une autre attraction, le forain montrait une réplique d’un Pokémon que Trellia ne connaissait pas. Comme Victoria, elle put voir qu’il était certes réaliste (ou en tout cas il en avait l’air), mais aussi qu’il était imposant et semblait peser son poids. Il semblait fait en pierre. Victoria se dirigea donc vers elle et semblait avoir assisté au premier round ou alors son Pokémon, d’n simple signe de tête avait donné son approbation. Il était donc possible que les Pokémon soient plus intelligents qu’elle ne le pensait, qu’ils n’étaient pas simplement des « bêtes ». Cela pouvait paraître naturel, mais pour la jeune femme, cela tenait plus de la découverte que de l’évidence. Même si Giselle avait toujours montré une certaine intelligence pour comprendre ce qu’elle attendait d’elle, les rares fois où elle lui demandait de faire des trucs, mais elle avait mis cela sur le compte du dressage, plus que de l’intelligence propre aux Pokémon, de pouvoir comprendre le langage humain et parfois, de résonner. Elle acquiesça quand l’autre jeune femme lui parla de l’exercice suivant.

« Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée, il a l’air lourd et encombrant. » Répondit-elle poliment, après avoir observé un instant le Pokémon de pierre.

Et puis, détail qu’elle n’avait pas osé faire remarquer, elle n’était pas là pour jouer. Cet examen était tout ce qu’il y avait de plus sérieux… Alors que Victoria, puisqu’elle s’appelait ainsi, semblait s’amuser. Finalement, elle l’a conduisit vers une autre attraction. Le terrain était singulier, un épais tronc d’arbre était posé sur des trétaux, au-dessus du sol. N’ayant probablement jamais vu quelque chose de semblable, Trellia se demanda à quoi cela pouvait servir et dans quelle mesure cela la concernait. Elle observa un peu l’installation et vit une manivelle.  Enclenchée par un Pokémon des plus bizarres, le tronc tournait sur lui-même. Comme son épreuve consistait à tester ses capacités, afin de savoir si oui ou non elle était apte à être reconnue comme Maître des Lames, elle devina donc qu’il s’agissait probablement de se battre sur le fameux tronc. L’espace de combat, en outre, était déjà occupé. Un duel avait commencé. Lorsque l’un d’eux se laissa toucher par son adversaire, le forain annonça la fin des combats et sa défaite. Alors c’était aussi « simple » que ça ?

Victoria le lui confirma, en lui donnant le nom de l’attraction et surtout, ses règles et son déroulement. Pour ne pas se blesser, elles devaient obligatoirement revêtir une armure, enfin un plastron assez grossier. Il ne s’agissait pas un duel à proprement parler, c’était plus de l’escrime sportif qu’un véritable combat… Quel intérêt avait une démonstration sportive ? Elle n’était pas là pour faire du spectacle. Les conditions, cet « exercice » en lui-même posait un problème à Trellia, elle voyait mal comment un jeu ou quelque chose qui n’avait rien de réel pouvait décider si oui ou non elle était apte. En condition réelle, elle n’irait sûrement pas se battre sur un tronc à l’équilibre précaire et choisirait une meilleure option. Savoir choisir et forcer l’ennemi à adopter son terrain était là tout son art. En effet, elle se  battait rarement à découvert et cela, elle le savait. Et puis, il y avait surtout plus d’une façons, bien plus simples et qui risquaient mois de la mettre en position difficile, de finir un adversaire qu’un coup de poignard. L’épéiste le savait, cet exercice là n’allait pas jouer en sa faveur…

Les deux jeunes femmes revêtirent les plastrons et s’armèrent des poignards. Trellia savait manier toutes sortes d’arme et de là où elle venait, si les épées étaient une exception ringarde  que plus personne n’utilisaient, en revanche, tout le monde avait un couteau sur soi. Même s’il ne lui restait que certains savoirs ou aptitudes que son corps n’avait pas oublié, ils constituaient les souvenirs les plus utiles qu’elle possédait. Les deux concurrents précédents étaient partis, leur laissant la place. Trellia grimpa sur le tronc, face à  Victoria. Celle-ci fit n signe de tête au forain et  se mit en position défensive. Trellia fit tournoyer son couteau dans sa main, appréciant un équilibre bancal de celui-ci et son poids, mais surtout,  elle ne le tenait pas comme le faisaient la plupart des gens (qu’il sache se battre ou non), dans le prolongement de son bras, la pointe en l’air ou dans son alignement ; Autrement dit, le meilleur moyen de se faire désarmer et de ne pas être très efficace. Elle le tenait pointe vers le bas, formant une sorte de cassure Avec son bras, permettant ainsi tout un panel d’attaques et de blocages. Le tronc commença à tourner.

Dès le début, Trellia dû se forcer à trouver un équilibre. Ça ne lui était pas encore très difficile, à ce niveau là, elle savait se débrouiller. Faisant donc des pas réguliers pour se caler sur le tronc à mesure qu’il tournait, elle se conditionnait à ce rythme pour la suite. En attendant de trouver la bonne allure, régulière et la mesure appropriée. Pour l’instant, son principal problème tenait dans l’immobilité de Victoria : Trellia ne pouvait pas l’évaluer pour porter ses coups. Devant être la première à attaquer, elle se mettait d’office en position de faiblesse, puisque son instructeur aurait, lui, tout le loisir de l’appréhender.

Trellia ne quittait pas Victoria du regard, ignorant totalement le sablier. Peu lui importait de savoir combien de temps il restait elle estimait que la regarder non seulement la mettait en difficulté, mais que cela ne lui serait d’aucune aide. Our tester et jauger son adversaire, Trellia commença par quelques passes, des coups plutôt simple, qui ne semblaient même pas avoir pour vocation de toucher Victoria. Mais ses enchaînements de coups plus ou moins directs, parfois avec un mouvement de rotation ou de retrait. Comme elle s’y attendait plus ou moins, ses coups ne portèrent pas vraiment. Ce qui n’avait aucune importance, elle avait plus pour objectif dans un premier temps, de tester les reflexes de Victoria et sa rapidité de mouvement, éventuellement, une manière de faire à contrecarer. L’épéiste prenait le temps d’évaluer les choses, se rendant peut-être lente à réagir, mais elle ne voulait pas confondre vitesse et précipitation. Après un moment à attendre, elle se porta en avant, tentant une charge à l’épaule risquée et en effet, basculant sur le côté, par le mouvement que s’était donné Victoria, Trellia l’avait manquée et dû se rétablir de manière à ne pas se vautrer lamentablement sur le sol. Par contre, l’autre jeune femme ne devait être, elle non plus, pas en très bonne posture. Le dos tourné à son adversaire, ce qui n’était jamais bon, Trellia sentit venir un coup par derrière et tenta ne roulade risquée.

Trellia écarta les jambes et se retrouva au-dessus du tronc, ne risquant pas ainsi de tomber d’un coté ou de l’autre. Rapidement et du même mouvement, elle se retourna et se souleva visant du pied le creux du dos de son adversaire. Un coup qui gênait, handicapait, coupait le souffle, plus qu’il ne faisait blessait, bien qu’il puisse faire mal. Mais elle perdit du temps à finir de se retourner et se remettre debout, en équilibre, donnant ainsi à victoria le temps nécessaire pour se remettre d’aplomb. La dynamique ne lui semblait pas trop mauvaise et elle en profita. Elle fondit sur elle, envoyant son poing en pleine figure, s’attendant tout naturellement à ne esquive ou un blocage quelconque. En réponse prévu à ce contrecarré Trellia fit un balayage dans les jambes, visant au mieux les genoux. Cependant, elle savait depuis le départ qu’elle ne partait pas gagnante sur ce duel. Dans sa position, elle eut du mal à éviter Victoria et tomba à la renverse. Mais si Trellia devait tomber, alors elle tomberait avec elle. Elle essaya de saisir son instructeur de manière sournoise, donnant un coup de pied dans le tibia, balayant la jambe porteuse et attrapant son adversaire par un pan de vêtement. Le tronc continuait de tourner et Trellia n’avait aucun moyen de se relever et d’éviter la chute. Aussi, elle tenta le coup de poignard décisif, avant de chuter sur le sol.


[Comme je l’ai dis, je bloque énormément sur ce message… Pour pouvoir quand même poster quelque chose, j’ai décidé de ne pas trop suivre notre conversation, je ne peux pas concevoir de jouer ton personnage et un duel en un seul message me gêne énormément…
J’ai fais au mieux, en ne trahissant pas les capacités de Trellia (même si ce message est une catastrophe) J'ai bien conscience de me planter totalement , en dehors du rp)]
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Message par Victoria di Neralitha Jeu 11 Fév 2016 - 12:16

Le poignard tendu vers le bas hein ? Voilà qui promettait d'être intéressant. Elle savait donc que les poignards pouvaient également servir à parer des attaques. D'ordinaire, j'utilisais plutôt ces courtes lames pour des attaques surprises, ou bien des versions jetables de ces armes. Je n'avais pas vraiment l'habitude de me battre en duel avec, mais vu la manière dont elle le tenait elle, elle savait s'en servir.

En revanche, je voyais bien que la situation n'enchantait pas Trellia. Elle semblait... Hésistante, non pas à cause d'un manque de compétences, ça je savais qu'elle les avait vu qu'elle avait réussi la première épreuve mais plutôt suite à un manque... De compréhension ? Bah, c'était normal. Moi -même, je n'avais pas compris le bien-fondé de tous les exercices qui m'avaient été imposés pour devenir maître des lames, mais cela ne m'avait pas empêché de les réussir.

Par contre, là où cette "hésitation" pouvait devenir problématique, c'est si elle empiétait sur ses reflexes de combattante. Au final, j'esquivai une attaque précipitée, et vit Trellia tanguer dangereusement, puis tomber... Non sans me frapper à la jambe au passage. Je chutai aussi, et lorsque j'entendis le tintement caractéristique du poignard contre mon plastron, un sourire éclaira mon visage. Voilà exactement ce que je voulais voir ! Comment cette candidate savait-elle se débrouiller dans une situation où sa marge de manœuvre était quasi-nulle ? Elle venait de me fournir une réponse tout à fait correcte. Bon, si elle avait été plus prudente et s'était contentée de me montrer quelques bottes tout en attendant la fin du temps imparti, c'aurait été bon aussi, mais la suite aurait pu être un peu délicate pour elle, alors que là... Normalement, ça devrait aller !

Mais il restait tout de même une question en suspens : Trellia m'avait-elle touchée avant d'atteindre le sol ? Qui était le vrai vainqueur de ce duel. Je regardai la fille, puis le forain, en attente de son verdict. Ce dernier hocha simplement la tête, confirmant mes soupçons. Trellia m'avait bien frappée en premier. Elle avait donc réussi.

"Bon félicitations, si j'en crois ce signe de tête de notre arbitre, tu as gagné ce petit duel. Technique très intéressante au passage. Exactement ce que je voulais voir. Tu me croiras ou non, mais quand on dit "Maître des lames", un bon nombre de candidats utilisent exclusivement leur lame, sans même penser à se servir de leur corps ! Ca te sera utile pour la suite. Bien, terminé la fête foraine, on va passer aux choses sérieuses ! Suis-moi !"

Nous rendîmes notre équipement, je payai le forain pour notre duel, puis j'entraînai Trellia de l'autre côté de la ville, dans des faubourgs bien moins fréquentés... Et bien plus mal famés aussi. A mesure que nous avancions, le sol rocheux de Torcan faisait petit à petit place à des rues plus sablonneuses, preuve que nous approchions du Salar de l'oubli. En fait, notre destination se trouvait à la frontière de ce désert de sel, dans une rue large quoique sombre et peu engageante.
Enfin, je m'arrêtai devant le bâtiment que j'avais repéré. Il s'agissait d'une sorte de bar/auberge, un "saloon" comme c'était écrit sur l'enseigne, qui mentionnait en gros le nom de l'établissement : "Les Quatre As".

Je regardai un moment la pancarte, puis dis à Trellia :

"Contrairement à ce qu'on pourrait penser, il ne s'agit pas d'un simple nom affreusement banal pour un tripot de ce genre. Il y a une signification derrière. Les Quatre as. AS... La première et la dernière lettres du noms des propriétaires du lieu. Les Quatre AbrutiS."

Ma blague me fit rigoler un moment, puis je repris, sur un ton plus sérieux :

"Tu vois, ici, il y a quatre ans, c'était un bâtiment vide. Et j'étais en compétition avec ces quatre gugusses pour l'acquérir. Les frères Danton. Malheureusement, aucun d'entre eux ne s'appelle Quillian. Sinon en lisant son nom il aurait compris où je comptais exactement leur enfoncer mon sabre pour ce qu'ils m'on fait... Quoi que non, ce serait trop salissant !
Bref, ces quatre là se disent frères, mais en réalité, je ne pense pas que ce soit le cas, car chacun d'entre eux maîtrise un élément différent. C'est plus un symbole pour marquer leur unité... Et fédérer tout un gang de voyous pas très doués autour d'eux. Bref, à l'époque, nous étions donc en compétion pour acquérir cette maison. Alors, pour leur faire comprendre que des tueurs dans leur genre c'était justement le genre de proies que je chassais, et que donc ils n'avaient pas intérêt à venir me chercher, j'ai tué un à un tous leurs lieutenants, et ils ont déguerpi.

C'est devenu mon chez moi, mon agence de tueuse à gages si tu préfères. Mais il y a deux ans, j'ai dû m'absenter pour... raisons personnelles de Midgard et ces crapules en ont profité pour réinvestir les lieux. J'avais d'autres Chacripan à fouetter donc à mon retour sur le continent il y a quelques mois, j'étais prête à laisser couler. Mais ils ont entendu dire que j'étais revenue, et ils ont eu la mauvaise idée de m'envoyer des hommes de main, pour me faire payer l'humiliation subie. Du coup, j'ai bien envie de leur apprendre à ne pas me sous-estimer... Et ça fera une excellente formation pour toi en prime !"
Conclus-je avec un sourire !

Avoir dévoilé à Trellia que j'étais tueuse à gages ne me dérangeait absolument pas. Si cela la dérangeait elle, elle n'avait qu'à partir, mais elle devrait trouver un autre examinateur. Et puis, je lui vais bien précisé que mes cibles étaient elles aussi des tueurs.

"Donc voilà ce qu'on va faire, on va entrer là-dedans, et je vais discuter avec un de ces clients pour qu'il m'amène voir ses patrons. Il refusera probablement, du coup on fera un peu de raffut pour les attirer, et ça risque de dégénérer en bagarre généralisée, le temps que les chefs arrivent pour remettre de l'ordre. C'est toujours comme ça dans ce genre d'endroit tenu par des gangs pas très bien organisés. Et ça me permettra de voir comment tu te débrouilles en pleine mêlée ! Allez, c'est parti !"

Et je franchis les porte, balayai l'assistance de mes yeux maudits et tombai sur un gros mastodonte en train de siroter une bière près de l'entrée, qui beugla :
"Eh c'est interdit aux femmes ici, à moins qu'un gars vous ait invitées !
- Je viens voir tes patrons, répliquai-je d'un ton sec
- C'est ça, et puis quoi encore !
- C'est eux qui m'ont invitée avec mon amie, justement.
- Oh ça, ça m'étonnerait ! Les patrons n'invitent jamais une fille, ils la prennent ! Par contre, moi je suis libre, si tu veux on peut..."

Je haussai intérieurement les épaules. De toute façon, je savais que mon bluff ne tiendrait pas longtemps. J'étais trop connue par ici. Je chuchotais donc à Trellia, laissant le type me faire ses propositions salaces :

"Essaie de ne pas tuer tout le monde, aucun des clients présents ici n'est un enfant de choeur, mais la plupart sont de petites frappes, ils méritent la prison, pas la potence."

Song alla ensuite se percher sur une poutre basse de l'établissement pour observer le spectacle après avoir escaladé le bar, au grand énervement du patron. Parfait, elle avait attiré l'attention, et échauffé certains esprits.

"Prête ?" demandai-je de manière purement rhétorique à Trellia
- Hé, qu'est-ce que tu marmonnes..." reprit le colosse de l'entrée

L'homme ne vit pas venir mon puissant coup à son entrejambe, et s'écroula au sol en hurlant de douleur.
La plupart des hommes présents éclatèrent de rire, mais les autres montrèrent les dents. Parfait, autant continuer. Vu que je connaissais certains de ces hommes et que mes yeux me montraient des informations intéressantes, j'allais en profiter :

"Au fait, Fred, lançai en fixant du regard un gros rouquin, le mec assis à ta table est au courant que c'est toi qui as buté sa dernière conquête après l'avoir violée ? Non hein ?"

Le camarade de Fred recracha le Whisky qu'il buvait, et alors que Fred tentait de se justifier, il se prit une droite en plein visage. Bien sûr, il répliqua aussitôt, et rapidement, trois camps se formèrent : celui qui défendait Fred, celui qui défendait son assaillant, et le dernier, moins nombreux, souhaitait punir "les deux sales fouineuses". Les armes, diverses et variées, étaient de sortie. Mais ce n'était pas ma première rixe, et je savais comment cela allait se terminer. Bientôt, il n'y aurait plus de camp et ce serait chacun pour soi, tout simplement. Il ne restait plus qu'à tenir jusqu'à ce qu'un des patrons arriverait pour remettre de l'ordre. Je fis un sourire à Trellia, dégainai mon sabre, et me jetai dans la mêlée.

[Voilà, un petit combat de mêlée dans un bar type saloon/western (mais avec des épées.
Je me charge de mentionner l'arrivée d'un des patrons à mon prochain post, tu n'as pas à le faire.
Ce post est fait pour tester 3 choses :
- Les compétences de Trellia en combat de mêlée
- Les tactiques de survie de Trellia en mêlée
- Ses méthodes de combat non-létales, puisque Victoria lui a demandé d'épargner le plus de monde possible ! Tu dois donc le plus possible mettre tes adversaire hors combat sans les tuer.Pour le reste, les attaques sont variées et aléatoires, et toute l'attention n'est pas fixée sur toit et Victoria, bien au contraire, c'est du chacun pour soi... Ce qui n'empêche pas plusieurs hommes de t'attaquer.
Voilà, n'hésite pas si tu as des questions^^]
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Message par Trellia Farron Jeu 25 Fév 2016 - 20:13

a chute fut de courte durée, une fraction de seconde plus tard, Trellia heurta le sol la première, sur le dos, tandis que du même mouvement, Victoria s’écrasait sur elle. La jeune femme aurait été incapable de dire si elle l’avait frappée avant ou après avoir touché le sol, ça avait été trop rapide. Victoria la regarda et Trellia lui rendit son regard et avec, ses interrogations. E tout cas, elle avait essayé et fait de son mieux, elle n’avait rien à regretter. Victoria interrogea le forain du regard, qui hocha la tête. Lorsqu’elles se relevèrent, son examinatrice lui confirma alors que cet exercice était réussi, ce qui surprit plutôt Trellia qui s’attendait d’avantage à l’avoir échoué. Sa réussite tenait plutôt dans sa façon de savoir utiliser la moindre chose utile, y compris elle-même, son environnement, et tout ce qui ne rentrait pas dans les jolies petites cases du combat « loyal » ! Pouvait-il y avoir un combat loyal quand on vous menace de mort ? Non, pas de son avis, car c’était déjà prendre la liberté de ne pas l’être, donc… Peut importe la manière, ce qui compte, c’est le résultat.

Trellia s’épousseta et suivit Victoria. Elle aimait autant et en était presque soulagée, de voir enfin la véritable épreuve venir. L’épéiste s’étira discrètement, elle n’aimait se sentir surchargée et étouffée par des couches d’équipement fussent-ils pour la protéger. Elle lui fit traverser la ville et comme Trellia ne tarda pas à s’en apercevoir, vers les bas-fonds. Ce genre d’endroit ne la gênait pas plus que ça, elle en connaissait les dangers, par instinct, elle savait à quoi s’attendre, où regarder, de quoi se méfier. Les pavés de la ville devinrent rapidement de la terre battue, des trouées, de la poussière, tandis que la chaleur devenait quasiment infernale. Les rues étaient larges, vide, mais une atmosphère hostile hantait les lieux. Trellia en était d’autant plus vigilante et, une ou deux fois, elle aperçut des rideaux se fermer précipitamment sr leur passage, bref, de quoi donner envie de fréquenter ce quartier. Ces gens-là ne devaient pas aimer les étrangers, la suite de cette épreuve n’en serait que plus compliquée.

Puis, elles arrivèrent sr ne devanture, Trellia lut à son tour et se tourna vers Victoria. Dans le fond, que les noms de telle ou telle chose ait une signification, ça n’avait pas trop d’importance, et d’ailleurs, elle resta plutôt froide à la blague de Victoria, qui ne l’a fit même pas sourire. Pour ainsi dire, Trellia était en mission, du moins, c’est le chemin qu’avait l’air de prendre cette épreuve… Les explications de Victoria ne la choquèrent pas spécialement, le détail ne la regardait pas, mais elle retenait deux choses : Un – il n’allait pas être simple de reprendre ce territoire, deux – il y avait quatre chefs de cette bande. Ou plutôt de cette organisation. L’autre jeune femme se vanta un peu, mais Trellia analysait les informations, le tournant et retournant dans son esprit. S’attaquer à une organisation de cette manière était risqué, Y aller à visage découvert, c’était prendre la certitude d’être identifié et d’être retrouvé un jour. Victoria allait vraiment foncer tête baissée dans ce guêpier ? Ce n’était plus une épreuve, mais un vrai raid mené contre une bande organisée. Cette épreuve d’ailleurs, n’était peut-être qu’un prétexte pour trouver un mercenaire qui ne se fasse pas tuer tout de suite…

Pourtant, Trellia n’y accordait aucune gravité, les détails ne la regardaient pas, elle n’avait qu’une seule chose à faire, suivre les ordres, ce qui, de fait, ne la rendait pas très différente d’un mercenaire. Ce que Victoria pouvait être, Trellia s’en fichait et n’exprima pas grand-chose à ce sujet, observant l’enseigne le saloon, les rues et les maisons. C’était un peu trop tranquille. Est-ce qu’elle devait s’attendre à être attendue ? Le plan de Victoria manquait de subtilité à son goût, entrer et jouer les gros bourrins en espérant se faire emmener vers le patron… Trellia estimait soient ‘importance de ce genre d’organisation à leur réaction.,. Les mafias puissantes ne marchaient pas avec un plan aussi primaire, il envoyait ses tueurs, point. Alors, soit ce n’était que du menu fretin, soit les règles de réflexions n’étaient pas les même dans ce monde. Sans méchanceté, elle pouvait quand même dire que les gens d’ici étaient des bons paysans, il y avait donc peut-être une chance pour que ça marche. Mais de toute façon, elle n’avait pas son mot à dire et répondit d’un simple signe de tête, gardant ses pensées et ses avis pour elle.

Le reste des explications confirma l’avis de Trellia, ce n’était que du menu fretin. Victoria entra sans cérémonie et Trellia, qi désirait rester discrète (et notamment, ne pas se faire poursuivre), trouva de quoi se cacher le visage. Un simple bout d’étoffe sombre lui cachait en partie le visage, rendant son identification difficile. De toute façon, le saloon était sombre et crasseux et ivres comme le devaient être les hommes, il n’était pas certains qu’ils soient capable de les identifier, d’autant que -et Trellia ne l’ignorait pas- les témoins étaient rarement fiables… Sur ses gardes, l’épéiste suivit Victoria, qui commença à asticoter les soûlards. Le gars de l’entrée se mit à hurler et le mensonge que tenta son instructrice ne fit aucun effet. Pendant qu’il monologuait, car ni Trellia, ni Victoria ne l’écoutait, cette dernière lui recommanda de ne tuer personne. Cette dernière instruction n’était pas vraiment une difficulté en plus ; il y avait bien des moyens de mettre des adversaires hors course sans les tuer. Elle devrait juste prendre un peu plus garde à ses propres réflexes et aux petits incidents qui pouvaient survenir. Autrement dit, tous les excès qu’il pouvait découler d’une bonne bagarre.

Victoria entama donc les pourparlers, de manière grossière. Mais après tout, elle ne cherchait qu’à semer la pagaille, alors la subtilité n’était pas vraiment utile. La situation dégénéra très vite, deux hommes les chargèrent. Trellia saisit une des petites tables carrées et leur envoya dessus. Le premier la prit en plein estomac, émit un bruit étouffé et se renversa au sol. Comme il l’avait repoussée, le deuxième la prit en pleine tête. Puis vinrent quatre autres. Trellia en attendit un, qui prit un coup de poing en pleine face, un autre homme lui sauta dessus, la faisant tomber. Elle ne pouvait pas voir comment Victoria se débrouillait avec les siens, elle était trop occupée pour cela. Au sol, l’homme qui devait faire pas loin de quatre fois son poids la clouait presque au sol. Les genoux repliés pour l’empêcher de complètement la bloquer, elle le repoussa avec ses pieds, le dégageant avec autant de force qu’elle le put. Il alla s’écrouler sur une table, Tandis que l’autre revenait à la charge. A peine debout, elle prit un coup dans la tempe et vacilla. La vue floue, une migraine naissante lui battant les tempes, elle lui asséna un autre coup de poing et l’envoya voler contre le mur.

Un couteau se planta tout prêt du visage de Trellia, qui se retourna vivement. Deux hommes et un autre avec une planche en travers du cou, qu’il parvint à casser (visiblement, les meubles n’étaient pas de très bonne facture dans ce bar). Essayant d’aviser la situation, Trellia reculait, pour trouver un angle d’attaque. Angle ou plutôt occasion qui lui fut offerte par le vol gracieux de deux bouteilles. L’une alla se fracasser sur le crâne d’un des trois hommes. Ce n’est qu’à ce moment que l’épéiste dégaina sa gunblade. Elle chargea celui de droite lui assénant un violent coup avec le plat de la lame dans l’estomac, tenant l’autre en respect. Il était assez prêt pour prendre un coup de pied renversé dans l’estomac et une fois fait, elle attrapa celui qui lui faisait face (et venait de prendre un coup du plat de sa lame) par le col et lui mit un coup de tête. Mais manier sa lame dans un endroit aussi exigu qu’un bar et sans devoir tuer était selon elle, risquée. Elle la rattacha en un tournemain à sa hanche. Profitant de sa distraction, on l’empoigna dans le dos et l’immobilisa par les poignets.

L’affreux était fort et elle était trop mal positionner pour se libérer, ce qui ne l’empêcha pas de se débattre. Le colosse semblait vouloir lui briser les bras et les omoplates. Ses efforts vain, elle fini par utiliser une technique de fille, un coup de talon de ses chaussures dans les orteils ! Bonne pioche ! Elle se retourna et donna un coup de poing. Malheureusement, sa main sembla s’enfoncer dans des centimètres de gras du bedonnant bonhomme. Passablement dégoûtée, elle s’esquiva sur le côté alors qu’il allait lui rendre son coup, passa derrière lui et sauta, pieds en avant, vers l’arrière de ses genoux. Le gros tomba en avant, sur un des hommes qui revenait à la charge, l’écrasant de tout son poids. Trellia glissa sur le sol et se releva promptement, en poussant sur ses bras.


[J'espère que ça te vas ^^ Trellia a pris quelques dégâts au passage.]
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Message par Victoria di Neralitha Ven 26 Fév 2016 - 21:15

Tandis que je parai une attaque avec mon sabre de la main droite, mon poing gauche s'enfonçait dans le visage d'un homme. Enivrée par la mêlée, je ne faisias plus vraiment attention au reste. Seuls comptaient mes adversaires, et la façon dont j'allais les mettre hors d'état de nuire. J'avais gardé un oeil sur Trellia durant les premières minutes, mais maintenant, la furie du combat m'avait emportée, et la femme que j'étais censée examiné avait disparu de mon esprit. Heureusement, j'avais pensé à ce détail, puisque j'avais chargé Song de jeter un oeil sur elle depuis son perchoir.
Tandis qu'un homme particulièrement puant allait me lancer des couteaux dessus, j'attrapai la table qui se trouvait juste devant moi par les pieds, et la retournait tandis que je me jetai en vitesse derrière ce bouclier improvisé. L'impact des lames érafla le bois mais ne le traversa pas. Bonne nouvelle !

Deux hommes s'approchèrent alors de la table, en essayant probablement de me prendre à revers. Mais alors qu'ils allaient fondre sur moi, je fis une roulade en avant, et les deux hommes se heurtèrent tandis qu'ils croyaient bondir sur moi. Pour l'instant, la table renversée était toujours entre moi et le lanceur de couteaux, mais je ne pouvais pas trop me déplacer latéralement, sous peine de me retrouver à nouveau dans la ligne de mire du tireur.

Mais alors qu'un de mes deux assaillants se dirigeait vers moi, je fis mine de l'attaquer avec mon sabre pour finalement le faire tomber d'une balayette. Puis, tandis que je me baissais pour esquiver son compère armé d'une barre de fer, que j'avais entendu venir par derrière, je lui flanquai au passage un bon coup de coude dans le bas-ventre. Il se tordit en deux et j'en profitai pour l'assommer d'un bon uppercut. Ces deux-là n'avaient commis aucun crime, aussi je n'avais pas envie de leur passer ma lame au travers du corps. Mais pour mon ami le lanceur de couteau, c'était une toute autre histoire.

Pour l'instant, j'étais un peu coincée derrière ma table. Le seul point positif à tout ça était que le tireur semblait prêt à envoyer ses couteaux sur la première chose qu'il verrait bouger, que ce soit moi ou un autre, aussi ses petits copains n'osaient pas intervenir dans notre combat, préférant s'étriper entre eux. J'eus beau réfléchir, un unique plan, très basique et très risqué me vint en tête. Mais bon, le risque ne m'avait jamais arrêtée, et il n'allait pas commencer aujourd'hui Et c'est donc en riant que j'empoignais la table par deux de ses pieds. Puis, m'en servant comme d'un bélier, je fonçai sur mon adversaire, priant pour que le bois de la table tienne bon le temps que j'arrive à le frapper. Il tenta de m'éviter en sautant sur le côté, mais j'avais prévu son esquive, et alors que j'arrivais à sa hauteur, je lâchai brusquement mon bélier improvisé et dégainai ma lame, qui atteint le lanceur en plein milieu du dos. Voilà qui lui apprendrait à quitter son adversaire des yeux pendant un combat.

Alors qu'un de ses copains allait en profiter pour m'attaquer par derrière, Song, jusque là bien à l'abri sur sa poutre, lui saute sur le visage, ce qui l'aveugle momentanément... juste le temps qu'il me faut pour lui envoyer un bon coup au plexus solaire qui l'assomme pour le compte. Mais alors que je m'apprête à replonger dans la mêlée, j'entends de lourds bruits de pas qui proviennent de l'étage au dessus. Apparemment, un des clients présent dans la salle s'est enfin décidé à dire à un de ses boss que les choses commençaient à chauffer... Ou alors le tumulte l'avait attiré ici. Et vu l'écho des pas, je savais déjà lequel des quatre allait se pointer. Et si j'avais raison, alors autant être préparée... J'attrapai un tesson de bouteille qui traînait par le goulot et attendis.

A présent, les pas du géant qui descendait les escaliers étaient audibles par tous, et à sa vue, les combattants s'arrêtèrent tous. L'homme mit un moment pour jauger la scène, puis lorsqu'il me vit, il dit sur un ton incrédule :

"Victoria ?"

Seul un sourire légèrement sadique de ma part lui répondit. Le géant resta encore quelques instants incrédules, puis il beugla :

"ON EST FERME ! Ceux qui sont pas membre du gang, cassez-vous !". Aussitôt, l'établissement se vida des trois-quarts de ses consommateurs, et ceux qui restaient firent soudain mine d'être très intéressés par l'état de leurs chaussures. Enerver un des quatre chefs n'était jamais recommandé. Seuls les trois hommes qui étaient descendus en même temps que le chef ne semblaient pas inquiets.

"Victoria, t'aurais jamais du te repointer ici, salope... Tu vas crever !"

Une nouvelle fois, je ne dis rien, me contentant de sourire... Et de l'énerver. Oui c'était une mauvaise idée, mais une mauvaise idée nécessaire dans le cadre de l'épreuve que je faisais passer. Car si je ne trompais pas... L'imposant homme fit un geste de la main. Aussitôt, mon sabre ainsi que la grosse Gunblade de Trellia allèrent se ficher dans le mur le plus proche comme des fléchettes. Des fléchettes pour géants...

"Attrapez-là, vous trois ! lança-t-il à ses hommes, elle est désarmée ! Moi je me charge de sa copine. Je préfère les brunes ! Laissez-la moi, j'ai envie de m'amuser !"

Bon les choses se passaient pour le mieux. Parfait. Mais au cas où, j'avais prévu un petit quelque chose pour attirer l'attention du trio de gêneur... Et tandis que les trois sbires avançaient vers moi, je lançai mon tesson en plein dans les yeux du premier de ces messieurs qui eut soudain très mal. Puis je me mis à courir en direction de la sortie, poursuivie par les deux hommes encore indemnes tandis que leur collègue était effondré sur le sol, en train de pousser d'horribles cris en tenant sa tête dans ses mains. J'étais peut-être désarmée, mais pas sans défense. Et je sortis à toute vitesse du lieu, les deux hommes sur mes talons. Apparemment, le reste de la troupe n'avait pas envie de risquer de se retrouver avec un oeil en moins !

Juste avant de sortir, j'avais eu le temps de lancer à Trellia :

"Trouve-toi une lame" !

En effet, comme elle n'allait pas tarder à le remarquer si ce n'était déjà fait, son adversaire était un maître de l'acier, et les armes métalliques étaient inefficaces contre lui. Pire, il pouvait es retourner contre leur utilisateur. Il était plutôt bon en combat à main nues, mais pour le vaincre, Trellia allait devoir trouver de quoi percer son armure de cuir... Et accessoirement éviter ses attaques élémentaires !

Dès que j'aurais disposé de mes deux princes charmants, je reviendrai faire un tour par ici histoire de voir comment elle s'en sortait. Ce frère là était le plus faible des quatre, et c'était le seul pour lequel je jugeais que n'importe quel maître des lames digne de ce nom pouvait le vaincre seul et sans aide. Que Trellia me prouve donc qu'elle avait ce qu'il fallait, et qu'elle savait improviser !

Et ma blague me fit éclater de rire tandis que je fuyais toujours.

[Ton but est donc de vaincre ce type (il doit être KO ou mort à la fin de ton post) en prenant en compte les restrictions mentionnées par Victoria : pas d'arme métallique, aucun accès à ta gunblade, tu dois donc t'improviser une arme et ton adversaire est un élémental. Ce post teste tes capacités à improviser et à te battre contre un "magicien"]
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Message par Trellia Farron Lun 7 Mar 2016 - 18:19

t soudain, la rixe cessa. Finalement, elles avaient réussi à faire sortir l’un des boss de la boîte de sa tanière. Toute la salle s’était figée, y compris Trellia qui se trouvait une posture où elle guettait le moindre geste dont elle devait se protéger. L’épéiste vit alors arriver celui qu’elles attendaient. Il reconnut Victoria et ses paroles ne laissaient pas le moindre doute quant à ses intentions. Mais bizarrement, il préféra laisser ses sbires s’occuper d’elle pour se réserver sa personne. En toute logique, n’aurait-il pas dû faire le contraire ? Sauf s’il ne souhaitait pas affronter Victoria, ce qui était possible. Après tout, elle aussi devait faire figure de sbire… L’instant suivant, les clients du bar s’étaient tous enfuis et ne restaient que les petits caïds. Bien qu’elle sache à quoi s’attendre, la site ne plût guère à Trellia, car d’un revers de main, le boss la délesta de sa gunblade. La jeune femme avait reçu, comme il se devait, une instruction sur la « magie », afin d’être prête à l’affronter.

Elle en déduisit que ce gars là, maitrisait la terre au minimum. Ce qui était plutôt étonnant, était qu’il ait pu manipuler une arme qui ne contenait aucune trace de métal car ses chakrams eux, avaient également été épinglés aux murs comme deux punaises. Mais ce n’était pas le moment de tergiverser sur le propos, car elle se retrouvait désarmée. Trellia n’eut pas vraiment besoin du conseil de Victoria. Encore qu’elle savait se battre à mains nues, s’il le fallait. Trouver une arme rudimentaire, voir trouver dans le bar de quoi transformer n’importe quel objet en « arme », ce n’était pas tellement le problème. Celui-ci se trouvait plutôt dans la nature e son ennemi, un objet en métal (ou trop minéral si elle devait en juger par sa pauvre gunblade pendue comme un Gruikui) risquait de ne pas servir à grand-chose, il avait l’avantage de la magie et portait une combinaison, enfin, une « armure » en cuir. Entraînée depuis toujours, pour ainsi dire, à analyser les situations aussi vite qu’elles se présentaient, Trellia savait donc qu’elle allait devoir trouver comment le mettre hors combat, avec toutes ces contraintes.

Pour la décontenancer, N°1, qu’elle baptisa intérieurement ainsi puisqu’elle ne connaissait pas son nom, commença d’entrée de jeu en utilisant ses dons élémentaires Une espèce de pique hérissé de pointes émergea du sol, projetant Trellia en arrière, qui perdit l’équilibre et tomba au sol. Elle essayait de se relever, quand elle le vit fondre sur elle, les poings en avant, elle eut tout juste le temps de lui donner n coup de pieds dans l’estomac. N°1 poussé en arrière, tentait de retrouver son propre équilibre. Pendant ce temps, Trellia, de bout, cherchait quelque chose pour l’aider. N’ayant pas trop le temps de faire dans l’élaboration, elle saisit deux pieds de chaises arrachés et les noua sommairement aux lanières en cuirs qui pendaient tristement à sa hanche, depuis que les chakrams étaient punaisés au mur. Elle forma ainsi un nunchaku de fortune. En espérant qu’il tienne le coup ! Trellia n’était pas très convaincue, le maniement d’une arme hasardeuse n’allait pas être simple, mais comme, un peu vexé, N°1 revenait à la charge, elle n’allait pas tarder à le savoir.

Sa charge, sur le thème de ses pouvoirs, se traduisit par une sorte de pluie de pierre. Jouant de son nunchaku bon marché, Trellia parvint à repousser la plupart des pierres, mais les deux morceaux de bois se fendirent, mais tinrent bon. Mais alors qu’elle le faisait virevolter pour essayer de se préserver des dangereuses pierres, l’extrémité du nunchaku qu’elle ne tenait pas dans sa main s’échappa de la lanière de cuir et arrêta sa course dans le visage de N°1. En plein dans son œil. Un hasard prodigieux pour Trellia. Elle profita de cet avantage, détachant sans mal le dernier morceau de bois fendu et enroulant autour de ses poings les lanières de cuirs, formant ainsi un ceste rudimentaire. Se jetant sur N°1, elle lui envoya une avalanche de coups, principalement au visage, pour l‘étourdir, l’assommer. Mais il fini tout de même par répliquer, lui attraper le bras et le lui tordre, l’autre à sa gorge pour l’étrangler à son étreinte. Il la maintint ainsi un certain temps et si elle ne faisait rien, il allait le lui casser !

Pressée de se défaire de son adversaire, Trellia jeta un coup d’œil circulaire, mais très restreint. Il n’y avait pas grand-chose qui pouvait l’aider. Son regard s’arrêta sur le tableau des menus et du chiffon sale et plein de craie qui servait à l’effacer. Que pouvait-elle bien faire ? Elle saisit alors de son bras valide le torchon et le fit claquer à la tête de N°1. Évidemment cela ne risquait pas de le blesser, mais la crie et la poussière contenue réussirent à le faire tousser et Trellia parvint, non sans effort à se dégager. Elle lui saisit le bras et le fit passer par-dessus elle-même. Prenant bien soin de lui faire le plus mal possible, alors que le bougre se relevait déjà, à moitié assommé. Ses gestes désordonnés ne donnèrent pas grand mal à la jeune femme, qui se contenta un instant de faire claquer son chiffon, le couvrant de craie, se glissant derrière lui et le poussa contre un mur, le forçant à courir jusqu’à ce qu’il s’y écrase. Là, elle lui cacha les yeux avec le chiffon qu’elle noua aussi fort que possible.

Mai tout cela n’était que du temps de gagné, elle ne pouvait pas l’empêcher d’utiliser ses pouvoirs. Sa seule chance était de le défaire de son armure, pour lui porter de véritables coups. Jusque là, elle l’avait surtout repoussé. Une chance que ce n’était que du cuir, il fallait juste trouver de quoi le découper. Car il n’y avait aucune chance de pouvoir déchirer du cuir à mains nues… Malheureusement, il y n’y avait rien d’autre que des morceaux de bois, des couteaux et des morceaux de verre partout. Elle avait mis trop de temps à réfléchir. N°1 s’était retourné et furieux, lui envoya une salve de millier de petites choses brillantes. A travers la lumière que laissaient filtrer les vitres crasseuses, Trellia eu tout juste le temps de voir qu’il ne s’agissait pas de pierres, mais de milliers de minuscule lame, fines et probablement tranchantes ! Elle n’eut pas réellement le temps de réagir, seulement de se protéger le visage de ses bras et de ses mains gantées. Ses gros gants en cuir marron, heureusement,  ne furent pas abîmés par les lames tranchantes. Sa combinaison légèrement matelassée par contre, en subit un peu les effets.

Le sol se mit alors à trembler, N°1 ricanait et pour ne pas tomber, Trellia sauta sur une table, qui se renversa. Elle sauta sur une autre, qui subit le même sort. Elle ne tarda pas à comprendre que cet horrible bonhomme dirigeait sur elle le tremblement, à sa guise. Alors, elle fit un grand bond pour arriver jusqu’au bar, beaucoup plus lourd et massif et surtout, fixé au sol. Le séisme le fit trembler, mais pas bouger. Agaçé, le bonhomme sembla vouloir amplifier la secousse en utilisant ses deux mains dirigées vers le bar. Pourtant, le bar résista toujours, bien qu’il commença à se fendre sur certains angles. C’était le moment ! Trellia s’activa. Manquant de perdre l’équilibre à plusieurs reprises, elle avait pu voir des outils de cuisine trônant de l’autre côté du bar. Enfin, des outils de cuisine, c’était beaucoup dire… Mais elle avait surtout remarqué une lame en céramique, qu’elle reconnut tout de suite à sa couleur blanche, pour avoir travaillé dans ne auberge de Kamiki qui en possédait. Elle s’en souvenait à présent, quand elle avait demandé la différence avec un autre couteau, la grosse dame lui avait dit avec un immense sourire que ces lames étaient plus légères et solides que les lames traditionnelles des couteaux de cuisine. Mais surtout, elles ne contenaient aucun métal.

Trellia voulut la saisir, mais le tremblement fit craquer le bar en deux. Le couteau en céramique glissa et Trellia bascula de l’autre côté du comptoir. Avec un rire gras, N°1 se dirigeait vers elle, à pas lourd. La terrosienne ne parvint pas à attraper quoique ce soit, mais ses doigts effleurèrent une bouteille quasiment intacte. Elle la prit au goulot et frappa son adversaire à la tête. Il attrapa cependant la bouteille au vol et en la serrant d’un air moqueur et avec un regard plutôt… Sale, c’est le terme auquel pensa Trellia, il la brisa à la seule force de sa poigne. Le bas de la bouteille brisée dans les mains il en dirigeait les bords vers elle. L’épéiste planta alors le goulot aux bords tranchants son assaillant, qui se poussa vivement. La bouteille tomba en morceaux, littéralement. Elle était mal là, très mal. Derrière lui, qu’elle fixait, le crâne de Haydaim, censé servir de trophée, tomba. Il la chargea et lui donna un violent coup de poing dans le ventre.

La jeune femme tomba en arrière, une douleur sourde la coupant en deux, autant que son souffle. Pour faire reculer N°1, qui se rapprochait dangereusement, Trellia saisit du verre pilé et le lui jeta au visage et se sauva, d’abord à quatre pattes, puis en se relevant, essayant d’ignorer son mal. Elle se rua derrière lui, d’après son cri, elle avait fait mouche. Elle traversa la pièce jusqu’au mur où se trouvait le crâne du Haydaim. Elle en arracha les bois, et se retourna contre le boss. Il en avait pris plein les yeux visiblement. Saisissant sa chance, elle l’attaque alors en frappant avec les bois du Haydaim. Les os étaient en très bon état et restaient aussi dangereux que si l’animal était encore vivant. Elle n’hésita pas une seconde et le roua de coups. Sa combinaison se déchirait sérieusement, formant des trous de plus en plus gros. Il se retourna finalement et la frappa avec une pierre pointue qu’il venait de former. Blessée, Trellia recula de plusieurs pas et il la chargea, jusqu’au bar qui émit un craquement sinistre. Ou peut-être n’était-ce pas le bar… Sa main effleura quelque chose de froid, baissant les yeux, elle vit la lame en céramique. Elle la saisit a pleine main et poignarda N°1 autant qu’elle le put et avec autant de force que la douleur qu’elle ressentait lui permettait.

Pour multiplier ses chances, elle saisit une des rares bouteilles encore en un seul morceau et la cassa. Retournant au contact, elle s’acharna à frapper en plus d’endroit possible le malfrat, il fallait percer ses défenses, les seules qu’elle pouvait atteindre. Après une salve de coups, où Trellia en pris autant qu’elle en donnât, l’armure de cuir était en piteux état et ne tenait plus que par les coutures, qui ne servaient plus à grand-chose étant donné les trous béants dont elle était formée. Mais une fois encore, il fit agir ses pouvoirs et cette fois, le comptoir se scinda en deux morceaux qui s’arrachèrent l’un de l’autre. Un craquement épouvantable se fit entendre et en se retournant, Trellia vit tomber l’énorme et pesant vaisselier vers eu. L’homme la saisit, lui arrachant d’une part le couteau en céramique, la désarmant de sa bouteille cassée d’autre part. Mais voyant le lourd vaisselier leur tomber dessus, il eut un instant d’hésitation. Pas Trellia, elle se défit de son étreinte, se retourna de manière à échanger leur place et dégagea de là. Le vaisselier tomba sur N°1 dans un craquement et un hurlement horrible. Le craquement ne venait peut-être pas que du vaisselier et avec la lame dirigée vers lui au moment où le meuble s’écrasait vers lui… Un silence pesant retomba dans la pièce redevenue immobile. La poussière retombait. Sur le sol, il ne semblait pas y avoir une énorme flaque de sang, apparemment, son adversaire était juste hors de combat et pour un bon moment...


[Bon… J’espère que ça ira… Trellia a pris pas mal de dégâts, comme je pense que tu vas me faire combattre les trois autres, elle a encore quelques forces quand même ^^
… Je peux récupérer ma gunblade now ? TT_TT ]
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Message par Victoria di Neralitha Mer 9 Mar 2016 - 23:22

Je courrai toujours pour échapper à mes deux prétendants, ayant une idée assez précise de l'endroit où je souhaitais les emmener pour notre après midi... "romantique". Enfin, je la vis. Une petite ruelle qui avait tout du coupe gorge. En effet, je m'étais volontairement enfoncée dans le quartier le plus mal fréquenté de la ville, le genre de zone qui n'avait que deux entrées et sorties diamétralement opposées, qui se composaient d'une unique ruelle sombre et étroite. Le genre de coin où il suffisait de placer deux brutes bien costaudes et résistantes au bon endroit, une à chaque extrémité, pour pouvoir contrôler les accès au quartier.

Beaucoup de gang avaient d'ailleurs tenté d'exploiter l'idée, mais hélas pour eux, ils avaient été trop nombreux sur le coup, et nombre de voyous s'étaient entre-tués pour le contrôle de ces deux points stratégiques, si bien que ces ruelles étaient plus ou moins actuellement considérées par tous comme des zones "neutres" n'appartenant à aucune bande. Ce qui ne signifiait bien sûr pas qu'il ne s'y déroulait aucune agression.

Comme je l'avais prévu, les deux types avaient bien vite compris vers où je me dirigeais et s'étaient séparés : le premier me coursait toujours tandis que son collègue avait probablement fait un détour pour entrer dans le coupe-gorge par l'autre côté et me coincer à l'intérieur. Et effectivement, ils ne manquèrent pas de me prendre en tenaille alors que je m'étais engagée dans une ruelle que je connaissais bien. Rien de bien original en somme.

Mais alors que les deux hommes affichaient déjà des sourires sadiquement satisfaits, je poussais un bref sifflement avec deux de mes doigts. L'homme qui me tournait le dos fut soudain emporté dans les airs par une grosse masse sombre pourvue de plumes qui n'était autre que Guardiane. Elle le relâcha alors qu'ils avaient pris dix bons mètres d'altitude, et l'homme resta au sol, inanimé.

Son complice avait marqué un temps d'hésitation devant cette apparition soudaine, et bien évidemment, j'en avais profité : tandis qu'il levait le yeux et effectuai un mouvement de recul pour éviter l'oiselle, je fonçai sur lui, et une bonne manchette de ma part le fit tituber. Je profitai de son cri de douleur pour subtiliser un des couteaux qui pendait à sa ceinture. Bien évidemment, le maître de l'acier n'avait pas pensé à désarmer ses propres sbires... Tant pis pour eux ! Et je lui enfonçai son arme dans la gorge.

"Bien joué ma belle !"

Ma monture se posa alors et accepta les quelques caresses que je lui offris de bon coeur. Comme toujours, elle avait fait de l'excellent travail. Sur ces entrefaites, Song, qui m'avait suivi lors de ma sortie du bar tout en restant à distance, nous rejoignit.

"Ah te voilà toi ! Tu tombes bien ! Dis-moi, puisque je t'avais demandé de garder un œil dessus, tu trouves que Trellia s'est débrouillée comment face à tous ces gars ?"

Ma chatte haussa les épaules -ou l'équivalent chez un chat - puis miaula pour quémander à son tour des caresses :

"Ouais, lui répondis-je, je vois ce que tu veux dire, du peu que j'ai vu j'en ai pensé la même chose. Enfin je crois, si j'ai bien compris ce que t'as dit !"

Après tout, vu ma folie, je n'étais plus à ça près alors autant parler avec mon chat !

Je délestai un des deux cadavres de son épée, au cas où, puis revint au bar, lame au clair. Le quatrième chef par ordre d'importance était écroulé sur le sol, inerte. Trellia n'avait pas chômé en mn absence. D'ailleurs, le capharnaüm qui régnait à l'intérieur du bar prouvait que la lutte avait été rude : table renversées, mobilier éventré... Il était clair que la terrosienne n'avait pas utilisé qu'une simple lame pour provoquer tout ce ramdam. La jeune femme n'y était pas allée de main morte.
Satisfaite, je lui fis un sourire, puis allai décrocher mon sabre du mur, et invitai Trellia à faire de même avec son arme.
J'inspectai ensuite l'homme au sol. Parfait, il ne se réveillerait pas avant quelques heures. Quant au spectateur, je leur annonçai de but en blanc que maintenant, ici, c'était chez moi et qu'ils avaient intérêt à déguerpir s'ils voulaient éviter les ennuis. La plupart de ces types étaient des bandits sans foi ni loi. Lorsqu'ils auraient probablement pu nous vaincre en se liguant contre nous, la dizaine d'hommes restant préféra partir sans demander son reste. Comme de sales clébards pleutres et couards, ils préféraient attendre planqués dans le caniveau que la tempête se calme avant de voir si leur maître avait réussi à vaincre l'ennemi.

Je conduisis donc Trellia devant la porte de l'arrière-salle d'où s'échappaient des bruits métalliques caractéristiques. Deux personnes étaient sans nul doute en train de croiser le fer derrière. Et je pensais bien savoir qui. Sans prévenir, j'ouvris la porte de l'arrière salle d'un bon coup de pied. S'y trouvaient deux hommes, qui s'affrontaient en duel. Qui s'entrainaient en fait. Tous deux se trouèrent vers Trellia et moi quand nous entrâmes, puis l'un d'eux lâcha :

"Silver espèce de salope... T'aurais jamais dû revenir ici. Toi et ta copine... Vous allez crever." Et il laissèrent tomber leurs armes au sol avant d'invoquer leurs vraies armes épée de feu pour le chef de droite, de glace pour celui de gauche. Mais ce dernier ne s'arrêta pas là, puisqu'il invoqua trois golem de glace de taille humaine, armés chacun d'une épée qui foncèrent sur nous deux tandis que leur maître regardait... Et qui ferait un bon exercice pour Trellia tiens. Je parai donc l'attaque du premier golem puis lui lançai :

" Occupe toi des trois trucs de glace. L'avantage, c'est que leur créateur est un peu trop occupé à les diriger pour t'attaquer. Moi je vais m'occuper de lame-de-flamme Danton cul. N'hésite pas à me dire si tu veux un coup de main !"

Et je me mis dos à Trellia, puis commençai à esquiver les attaques du pyromancien, sabre en main. Face à lui, la parade ne servait à rien. Une seule erreur et je grillais...

[Alors, le but de ce post est donc de te défaire de trois adversaires de niveau moyen qui t'attaquent simultanément. Tu dois éviter de te faire encercler et bien entendu riposter avec ta lame et les tailler en pièce. Si tu sens que c'est chaud, tu peux switcher deux fois max avec Victoria qui les repoussera un peu et te feras gagner du temps. En revanche, pendant ce temps, tu devras la protéger en gérant lamedeflammedanslecul. Lui, tu ne peux pas le vaincre ni le toucher, simplement l'esquiver et attirer son attention. Enfin, termine ton post en battant le maitre de la glace. C'est un bon guerrier mais il n'est pas au lvl d'un MdL.

Ce post tete tes capacités de coopérations, (tu peux recevoir l'aide de Victoria donc la jouer à deux moments, de combat dos à dos et de combat contre plusieurs adversaires qui sont cette fois-ci concentrés sur toi (à la différence de la mêlée). Bonne chance. ]
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Message par Trellia Farron Lun 21 Mar 2016 - 23:57

’épéiste s’épousseta, quand Victoria entra, Trellia ne put s’empêcher de penser que quoiqu’il arrive, ce n’était pas elle qui avait commencé… De toute façon, le tremblement de terre avait pu être senti dans les environs et elle ne maniait pas la magie, alors ! N°1 était dans les choux pour un bon bout de temps, elles pouvaient donc continuer. Comme Victoria, Trellia alla chercher ses chakrams, qu’elle attacha tant bien que mal, maintenant que la lanière s’était déchirée et sa chère gunblade qu’elle garda à la main. Our être honnête, Trellia avait complètement occulté la présence des quelques badauds qui étaient restés pour admirer le spectacle. En fait, à l’instar de Victoria, Trellia pensa elle-aussi que s’ils s’étaient battus ensembles, elle aurait bien eu du mal à les vaincre. Surtout l’autre grand dadet avec sa magie !  Une chance pour elles. En voyant le champ de bataille et elles deux en parfaite santé, ou presque, ils tournèrent les talons et fichèrent le camp rapidement.

Victoria prit la tête et les conduisit dans une salle annexe. D’après ce qu’elle entendait, ça se battait à l’intérieur, mais assez « gentiment ». Dis donc, ils devaient avoir drôlement confiance en eux pour ne pas se formaliser de leur présence dans les parages et continuer leurs petites affaires sans s’en préoccuper. Soit ils étaient très prétentieux, soit ils avaient des arguments à faire valoir. À moins que ce ne soit que de l’imprudence. Dans tous les cas, Trellia se laissa penser qu’elle ferait mieux de rester prudente… La porte s’ouvrit à la volée, arrêtant net le petit entraînement en cours. Toujours le même ton courtois, ils s’arrêtèrent en particulier sur Victoria, ce qi n’avait rien d’étonnant. Le ton était donné, ce serait donc un combat à mort… Trellia ne raffolait pas de ce genre de combat, mais elle savait qu’on avait pas toujours le choix, en tout cas, cette banale épreuve de compétence n’en avait plus rien maintenant.

À sa surprise, ils laissèrent tomber leurs épées et si Trellia fut en droit de s’attendre au même tour que N°1, en revanche, elle ne s’attendit pas du tout à voir trois créatures de glace apparaître comme ça ! Ni des armes-éléments, d’ailleurs. Là-dessus, Victoria lui laissa Monsieur Neige, tandis qu’elle s’occuperait de Monsieur Flamme. Soit, ça lui était égal mais… Elle sentait toujours comme délicat de se battre contre quelque chose qui pouvait si facilement prendre l’avantage sur elle. Mais peu importe, Trellia allait prendre les choses comme elles venaient. Comme Victoria se chargea de Monsieur Flamme, elle se mit donc face aux golems. Elles étaient évidemment en sous-nombre maintenant et d’instinct, elle savait qu’il fallait se dégager de là. Le seul avantage qu’elle avait, était que son adversaire était trop concentré pour pouvoir attaquer lui aussi. Un avantage bien maigre, mais comme les golems étaient trois, il y avait peut-être à parier là-dessus. Les trois golems avaient peut-être leur puissance divisée par chaque autre golem.

Comme elle s’y attendait, les trois créatures se dirigèrent tout de suite vers elle et ne calculèrent même pas Victoria. Sa première réaction fut de se porter immédiatement en avant, elle leva sa gunblade et asséna un coup direct, le golem répliqua, mais la manqua, sans doute la surprise, si tant est qu’il pouvait l’être. Les deux autres n’avaient pas perdu de temps, l’un d’eux la rata de peu et Trellia parvint de peu à éviter le troisième, qu’elle pu parer en tournant sa lame. La glace s’écrasa sur la lame diamantine, créant de petits éclats. Évidemment, elle allait devoir trouver une astuce pour les repousser et s’en débarrasser en même temps… Pas simple ! Mais elle avait le sentiment que ce n’était pas la première fois qu’elle faisait cela et c’est sans doute pour cette raison qu’elle ne perdait pas ses moyens. Jetant un rapide coup d’œil à Victoria, celle-ci avait l’air de plus ou moins s’en sortir avec son propre Vilain.

Trellia décida donc de ne pas lésiner sur les moyens, gardant en tête cependant qu’après les invocations, elle aurait encore le sien, de Vilain. N°2 s’en donnerait à cœur joie donc. Trellia s’esquiva, pour mieux se jeter en avant. L’une de ses techniques préférée, le Mortimer, consistait à effectuer une passe pour toucher plusieurs ennemis à la fois, elle permettait de se dégager, même si elle ne permettait pas de percer les défenses à proprement parler. Au moins,  quand elle était réussie, elle était efficace pour faire des dégâts et gagner un peu de temps. C’est ce qu’elle devait faire, avant que N°2 et N°3 ne les finissent à l’usure. Au moins, ils n’avaient pas eu le temps de s’esquiver et elle était arrivée au contact, par contre, on ne pouvait pas dire qu’elle avait réussi aussi bien qu’elle le souhaitait. Le golem  tout juste en face d’elle semblait avoir le mieux encaissé, celui de gauche beaucoup moins… Mais c’était plutôt difficile à juger, ces créatures n’exprimaient rien.

La réplique ne tarda pas. Un coup de chance, elle les avait assez fait reculer. Si le golem de gauche et celui d’en face de posèrent pas trop de problème, elle eu beaucoup plus de mal avec le dernier, il se trouve qu’il avait frappé beaucoup plus fort que les autres. Sa parade lui demanda un effort supplémentaire et commença à ressentir les effets de ses blessures précédentes, notamment et surtout celle de sa côte cassée. Blessure qu’elle devait à N°1. Trellia recula d’un pas, se gardant de se tenir les côtes, pour ne pas dévoiler un point faible. Ignorant la douleur, elle mima une charge, les golems levèrent les bras et la jeune fille se faufila dans leur dos tout en se tournant sur elle-même. Droite pris un coup d’épée et Trellia manœuvra pour frapper Face, faisant tournoyer la poignée de sa gunblade. Cette fois, elle s’était montée assez rapide et frappa fort, le golem bascula en avant. Le dernier en revanche, s’était déjà retourné et arrêta Trellia avant même qu’elle n’ait le temps de frapper.

Mais elle avait peut-être trouvé quelque chose, ils ne lui semblèrent pas très rapides. Elle pouvait toujours essayer de jouer là-dessus… Elle riposta donc immédiatement et toucha assez rudement le golem, elle en profita pour frapper plusieurs fois, tant que les autres n’étaient pas encore sur elle. Parce que jusque là, les minutes passaient et elle ne se montrait pas hyper efficace ! Elle parvint à bien le toucher et le golem commençait à se fissurer, mais dans cet échange de coups, elle prit elle aussi quelques blessures supplémentaires. Les deux autres pendant ce temps, s’étaient glissés sur le côté. Non loin de là, des flammes et des cris jaillissaient, entre deux insultes. Espérant gagner un peu de temps, Trellia recula Elle eut une idée. Un combat autrement plus féroce s’était engagé entre N°3 et Victoria. Pour éviter de se faire coincer, Trellia attendit le moment opportun, pour directement se jeter dans les pattes du manieur de feu. Elle n’allait pas se coller dessus évidement, mais sa réaction fut immédiate. D’ailleurs, ils eurent tous plus ou moins la réaction qu’elle attendait.

Elle échangeait sa place avec Victoria, occupant Feu comme elle pouvait. Elle ne voyait, du coup, pas précisément ce que bricolait Victoria, mais elle attendit que les Golems soit plus ou moins derrière elle. A ce moment, elle provoqua assez Monsieur Feu pour qu’il veuille lui faire cramer la tête. C’est ce moment que choisi la terrosienne pour se jeter à terre, non sans se faire mal. La longue langue de feu se dirigea droit vers les Golems. Le résultat fut plus qu’elle ne l’avait espéré. D’abord, Gauche en prit plein la poire et vu comment il fondait et éclatait, il prenait très cher ! Les deux autres Golems n’étaient pas à la fête non plus Face avait une sale tête, à moitié fondue et avait autant mal prit. Il n’y avait que Droite, qui avait l’air de tenir la route encore. Se relevant en se tenant la côte cassée, Trellia attrapa l’une des deux épées qui avaient été jetée à terre un peu plus tôt et la jeta sur Feu en lui visant les jambes ; il dû faire un bon de côté pour l’éviter et venait de perdre l’occasion d’embrocher à la fois Trellia et Victoria. Celle-ci avait dû voir venir le coup du lance-flamme, e qui avait pu lui laisser le temps de se faufiler elle aussi.

Elle saisit sa gunblade, la fit tournoyer et chargea. Une fois de plus, elle utilisait sa technique, elle devait bien l’avouer, favorite. Ne fois de plus, elle utilisait son Mortimer et grâce à la petite charge, elle avait pu gagner en force et cette fois, le résultat fut bien meilleur. D’abord Gauche éclata pour de bon, lui qui était bien amoché, puis Face tomba en arrière et explosa à son tour. Droite et le dernier des Golems, résistait encore et toujours, cependant, il se craquelait en plusieurs endroits. Il répliqua à son tour, parvint à toucher Trellia qui put cependant bloquer complètement l’attaque, assez peu puissante au final. L’échange suivant fut un peu plus malheureux pour Trellia qui prit son lot de coups. Trellia en manqua deux, que le Golem ne manqua pas de bloquer, mais pour rien. Cet échange un peu ridicule plaça Trellia entre le Golem et Glace. Elle choisit d’en finir avec le Golem, ne voulant pas se faire surprendre et déborder.

Se retournant vers le dernier Golem effectua une charge à l’épaule qui fit craqueler la glace et le fit reculer d’un pas et en profita pour placer le coup ultime, plantant sa gunblade dans la poitrine de l’invocation et forçant le coup dans un mouvement de levier. Déjà abîmé, les morceaux de glace se désolidarisèrent les uns des autres et finalement, le golem éclata en en tas de petits glaçons. Enfin ! Trellia ramassa sa gunblade, se retourna vivement et se jeta sur N°2, l’invocateur de la glace, pour lui asséner un coup aussi violent que possible. Ce dernier fut trop lent et prit le coup. Cela ne l’empêcha pas de répliquer, mais Trellia para facilement. Il avait peut-être une épée magique, mais il n’avait pas l’air de bien savoir s’en servir. Ce qui était un énorme avantage pour elle. Ils croisèrent le fer n bon moment avant de réussir à placer des coups. De plus en plus, Trellia sentait une douleur aux côtes et savait qu’elle ne pourrait pas résister éternellement à la douleur vive de la fracture. Elle devait en finir vite. N°2 la frappa et l’envoya par terre. Tombant en arrière, elle eut du mal à se relever et il en profita pour lui jeter ne énorme boule de glace.

Trellia parvint à la bloquer avec le plat de sa lame et, regardant au travers de la transparence de sa lame, elle prit ses appuies et se lança dans ce qu’elle espérait être un ultime assaut. Cet homme-là ne valait pas les autres en matière d’escrime. Elle le contourna, jouant des épaules et de son agilité, se retrouvant d’abord dos à dos puis le poussa fortement de l’épaule pour le dégager de sa proximité et lui fit perdre l’équilibre. Elle fit tournoyer sa lame et s’élança sur lui, lui assénant trois coups très précis. Des trois coups, ce fut le second qui fut particulièrement meurtrier. Il poussa un cri et bien qu’il parvint à bloquer son dernier coup, il tomba à genou. Elle venait de lui asséner sa technique la plus puissante. La plus puissante dont elle se souvenait. Sentant sans doute le moment dangereux pour eux, Trellia sentit une brûlure dans le dos. Feu venait de la toucher. La jeune femme se retourna et d’un geste, lui envoya ses chakrams, sans trop se soucier de savoir si elle l’avait bel et bien blessé, en revanche, elle eut l’idée de préparer un leurre à l’égard de leur deux adversaires. Se retrouvant parfaitement dos à dos avec Victoria, elle lui partagea son idée.

Elle lui suggérait d’échanger leur ennemi respectif et de monter à l’assaut, du moins en apparence. En se jetant en contact, le leurre avait pour vocation de semer le trouble. En pensant que les filles avaient changé de place, ils seraient probablement surprit, au moment de frapper, de les voir bondir dans la direction opposée. Comme la salle n’était pas immense et qu’elles les dirigeraient au plus près, le temps de voir où elles voulaient en venir… Par contre, cette petite acrobatie allait se payer, Trellia le savait d’avance. Aussi, lorsqu’elle s’exécuta, elle bloqua sa respiration, pour tenter de souffrir le moins possible. Peine perdue, mais elle évita de peu une brûlure au vingt-huitième degré au moins  et s’esquiva vers Glace, laissant Victoria se débrouiller avec son très cher ami. N°2 était très mal en point et d’un coup d’estoc direct, elle voulait en finir. Avec la violence et le petit stratagème paya. Il prit la gunblade sans pouvoir la parer et s’effondra sur le sol. Vaincu. Avec de la chance, peut-être encore vivant, mais plus en état de faire quoi que ce soit dans l’immédiat.


[Alors pour ce message le attaques/parades ont été décidées au /roll. Ensuite Silver et moi n’avons pas pu nous mettre d’accord, notre vision du rp n’est pas du tout la même. Pour ma part, il m’est impossible et impensable de m’approprier un PJ, il me faut beaucoup d’affinité avec un joueur pour pouvoir, avec son accord, le faire réagir… Et encore. Néanmoins, j’ai fais de mon mieux pour coller aux consignes…
J’espère que ça ira ^^]
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Message par Victoria di Neralitha Mar 22 Mar 2016 - 20:00


Le problème avec ce mec de flammes, c’est qu’il m’était tout à fait impossible de l’avoir de loin. Sa lame ne se contentait pas de produire des flammes : à chaque fois que j’approchais le mienne de son corps, sa lame se plaçait entre lui et mon arme et produisait des détonations. Nul doute que mon sabre allait exploser s’il était pris dans l’explosion. De plus, l’homme, pour me garder à distance, m’envoyait de temps en temps des boules de feu pour me faire reculer. Car lui pouvait augmenter la taille de sa lame d’une simple pensée, contrairement à moi. Je passai donc mon temps à l’esquiver de mon mieux tandis que Trellia se débrouillait avec les machins de glace.

Heureusement, mon adversaire n’était pas aussi doué que moi une épée à la, main, et en définitive, il comptait plus sur sa magie que sur ses compétences martiales pour me vaincre. Comme une approche directe ne menait nulle part, je préférai rompre le combat afin d’attirer mon adversaire là où je voulais. Prenant ma retraite comme un signe de faiblesse, l’homme eut un rictus, et décida de pousser son avantage en me pourchassant. Parfait, exactement ce que je voulais !

Et je me mis à me déplacer à travers la salle tout en esquivant les attaques, ce qui me permit de jeter un coup d’œil à Trellia, pour voir comment elle se débrouillait. Plutôt pas mal en fait. Mais bon, si nous voulions vaincre ces deux hommes, dont le but semblait de nous encercler entre eux et les trois golems, mieux valait coopérer…

M’inclinant rapidement vers l’arrière pour esquiver un coup de taille enflammé qui arrivait au niveau de mon cou, j’esquivai l’attaque suivante en pivotant de quarante-cinq degrés, esquivant in extremis une boule de feu dont le but était probablement de griller le bras qui tenait mon sabre.

Malheureusement, privé de cible, le projectile incendiaire continua sa course jusqu’au mur, de bois, faut-il le préciser, qui s’embrasa légèrement.

« Connard, lui lançai-je alors, bien énervée, c’est ma maison espèce de vandale ! »

Il ne répondit pas mais semblait visiblement ravi de m’avoir énervée et arma son bras pour recommencer à cracher ses maudites boules… Attends, je vais te les couper moi, tu vas voir. Pour une fois, j’étais trop furieuse –et occupée – pour éclater de rire. C’était précisément pour cette raison que je refusais catégoriquement de recourir au feu pour me battre : avec ça, même un abruti fini pouvait atteindre un bon résultat en termes de destruction, ce qui n’était vraiment pas juste, d’autant plus qu’il semait la mort aussi bien chez ses ennemis que chez ses alliés.

Mais il ne fallait surtout pas que je laisse ma colère m’envahir. C’était exactement ce qu’il voulait. Alors comme ça il pensait pouvoir me dicter mes réactions ? Après une esquive, je jetai rapidement un pouvoir circulaire pour voir ce que je pouvais faire, et vis Trellia qui se rapprochait dangereusement de moi, les golems à ses trousses. Je compris à peu près ce qu’elle comptait faire et juste avant qu’elle n’arrive, bondis en arrière pour laisser un peu plus d’espace entre moi-même et mon adverse. Trellia se jeta alors devant moi, suivie d’un cheveu par les golems, qui se prirent de plein fouet l’attaque furieuse de l’homme des flammes.

Deux des glaçons fondirent sur le coup dont un définitivement, mais je dus tout de même parer l’attaque de l’un d’entre eux qui m’avait pris pour cible, tandis que Trellia profitai de sa chute pour faire reculer mon ardent adversaire. Un bon point pour elle. Puis nous pivotâmes à nouveau, récupérant notre adversaire original. Trellia termina les deux derniers golems tandis que je me rapprochai s’elle avec mon pot de colle enflammé et qu’elle faisait de même, histoire de lui offrir une petite occasion de montrer ce qu’elle valait en combat en duo. Nous nous retrouvâmes vite dos à dos et ma partenaire me chuchota son plan… Pas mal pas mal. J’aime bien le coup du volte-face ! Et tandis que Trellia profitait de sa ruse pour achever l’invocateur de glace, je tentai une attaque basse sur l’homme de fau. Ce dernier orienta sa lame enflammée vers le bas pour me contrer. Mais il s’attendait visiblement à un coup de taille au niveau des mollets, car jusqu’ici, j’avais uniquement utilisé ma lame. Au lieu de cela, je lâchai mon sabre, m’accroupis rapidement au sol pour esquiver les flammes qui passèrent à un cheveux au-dessus de moi, me roussissant quelques pointes de cheveux au passage –mais comme j’étais rousse, ça ne se verrait pas trop ! et profitant de m’appuyer de mes mains, je détendis une jambe et exécutait une balayette en plein sur sa cheville droite.

Le dernier assaut de l’homme l’avait dangereusement déséquilibré si bien qu’il ne put éviter la chute. D’un geste rapide, je récupérai mon sabre e l’achevai en le lui plantant dans le cœur alors qu’il était étendu sur le dos en train d’essayer de reprendre ses esprits. Et de un.

Quelques secondes plus tard, l’adversaire de Trellia s’écrasa au sol. Je ne cherchai même pas à savoir s’il était encore vivant ou non et lui enfonçai mon sabre dans le cœur, au cas où. Et de deux.

« Eux, ils m’ont énervée » dis-je alors à Trellia en guise d’explication.

Je n’avais pas le temps de lui expliquer le fonctionnement de ma malédiction, qui m’avait permis de savoir que aussi étrange que cela puisse paraître, le maître de l’acier que Trellia avait vaincu un peu plus tôt était plus un abruti qu’un criminel puisqu’il n’avait jamais tué personne… Pour le moment, ce qui n’était pas le cas de ses deux frères ici présents… sous forme de cadavre !

Mais il restait une dernière tâche à accomplir. Une dernière partie à cette épreuve.

« Il ne reste plus que le chef. Il n’était pas en haut, sinon il serait venu avec le gros balourd quand on a commencé à faire du bruit, donc j’imagine qu’il se trouve dans l’arrière-cour. C’est cette porte, ici. Attention, c’est un maître de l’air et il est bien plus fort que tes adversaires précédents. On va devoir s’y mettre à deux pour le vaincre. »

A vrai dire, j’aurais peut-être pu m’en tirer seule, mais pas sans ruser ou sans risquer de perdre au minimum un bras, ce que je souhaitais éviter. D’un bon coup de pied, j’ouvris la porte, qui n’était plus à un mauvais traitement pied, et sortis du bâtiment.

Nous nous trouvions maintenant dans une petite cour, délimitée par des barrières de bois. Il n’y avait personne au sol, mais dans les airs, un homme armé d’une lance s’entraînait à faire des acrobaties, perché sur un Déflaisan. Dès qu’il me vit, il se tourna vers moi et me cracha :

« Silver, espèce de…
-Ouais, ouais, abrège Joe. Tes frères m’ont déjà dit ça. Et ils sont morts au fait ! »Conclus-je avec un grand sourire.
Le dernier des frères commençait dangereusement à me survoler. Il allait donc tenter une attaque en piqué depuis sa monture… Parfait !

Finalement, l’homme nous fonça dessus en criant : « VOUS ALLEZ CREVER !!! »

Heureusement, je savais déjà qu’il était dehors en train de chevaucher sa monture car je l’avais aperçu un peu plus tôt alors que j’étais sur Guardiane… Mais lui ne m’avait pas vu. J’avais donc pu mettre au point un petit stratagème dans lequel Trellia aurait son rôle à jouer et qui ferait office de test final : alors qu’il allait m’embrocher sur sa lance – ou les serres effilées de son oiseau, c’est selon, une ombre bleue lui fonça dessus depuis la droite à pleine vitesse, forçant le faisan à faire un écart. Mais comme il avait commencé à plonger, il avait perdu de l’altitude, et j’étais prête.

Je saisis le lasso que j’avais à la ceinture, et d’un geste sûr, lançai la boucle à son extrémité sur la tête de la bête ailée. La bonne nouvelle, c’est que j’avais réussi mon coup, l’oiseau était désormais en laisse. La mauvaise, c’est qu’il était très énervé et volait dans tous les sens en cherchant à s’en débarrasser. Mais son maître réussit bien vite à reprendre le contrôle de sa monture, et il approcha dangereusement sa lance de la corde qui retenait son oiseau pour la couper. Mais j’avais anticipé cette réaction, et commençai à secouer la corde pour la rendre plus difficilement accessible. Mais cela ne durerait qu’un temps… C’est là que Trellia intervenait :

« Trellia, je vais tirer pour ramener son piaf vers le sol à ta portée ! Attaque son maître et empêche-le de trancher la corde ou de m’atteindre ! Ton dernier exercice c’est ça : débrouille-toi pour vaincre ce type ! Attention, en plus de sa lance, il est maître de l’air »

Renonçant finalement à couper ses liens, le cavalier décida plutôt de faire tourner en rond son oiseau autour de nous, reprenant le plus d’altitude possible avant de fondre vers Trellia. Mais il ne lui faudrait pas beaucoup de temps pour réaliser que j’étais bien plus vulnérable qu’elle. Comme je n’étais pas dompteur, je ne savais hélas pas où tirer pour ramener de force ce piaf au sol, et Guardiane, privée de l’effet de surprise, n’était pas de taille face à lui, surtout qu’il était . J’allais avoir besoin d’un petit coup de main, étant donné que je devais mobiliser toutes mes forces, pour empêcher l’oiseau de trop s’éloigner… Ce dernier se mit alors à décrire des cercles plus ou moins concentriques dont j’étais le centre tout en variant son altitude afin que lui et son maître puissent modifier leurs angles d’attaque sur Trellia.

[Dernier exercice.

L’oiseau et son cavalier tournent autour de Victoria et toi un peu comme un manège qui monte et qui descend puis qui remonte en essayant de frapper toi ou Victoria à chaque passage. Tu as plusieurs objectifs à savoir survivre, protéger Victoria (qui est vulnérable) des attaques de la lance et des serres, éventuellement faire tomber le cavalier ou tuer l’oiseau et enfin vaincre le cavalier en duel. L’homme utilise son arme, son élément (mais il n’est pas très fort avec) et son Pokémon mais en contrepartie, il est partiellement immobilisé et restera sur sa monture tant que tu ne l’en chasseras pas.

Pour information, la corde fait un peu plus de trois mètres, l’oiseau ne peut donc voler ni très haut ni très loin. Bien évidemment, l’homme est trop bon cavalier pour être désarçonné dès le premier passage, il va te falloir te défendre un peu et analyser ses attaques avant de contre attaquer.

Cet exercice teste tes capacités à protéger autrui et à vaincre un adversaire qui possède un avantage sur toi, à savoir une position dominante]
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Message par Trellia Farron Dim 27 Mar 2016 - 13:22

e relevant, Trellia garda un moment un œil sur N°2, ce n’était pas vraiment à elle de décider lesquels de ces hommes devaient mourir. Enfin… « devaient ». Où le méritaient. Elle fut surprise, quand Victoria déboula pour planter son épée dans N°2, mais elle garda le silence et n’afficha qu’un air circonspect. La « justification » de cette dernière lui déplût, mais de toute façon, c’était trop tard. Sur ce, Victoria annonça qui ne restait plus que leur chef, ce qui, Trellia le savait déjà, n’allait pas être une partie de plaisir. Ça ne l’était jamais, de toute façon. Pour finir dans la joie et comme elle commençait un peu à s’y attendre, elle lui apprit par la même occasion qu’il était maître de l’air. Comme ça, elles auraient fait tous les éléments. Sans émotion particulière, Trellia regarda Victoria défoncer la porte, de toute façon, on ne voyait pas la différence avec le reste alors… La cour était relativement petite, délimitée par une barrière. Comme elle était vide, et en entendant des bruits au-dessus d’elle, la jeune fille leva les yeux au ciel. Sur une monture ailée, un homme s’entraînait. Si elle avait su… Elle aurait amené une épuisette… Elle devina sans peine qu’elle allait devoir d’abord le faire descendre et regretta aussitôt de ne pas avoir son ancienne artillerie pour ça.

Elle se souvint vaguement d’avoir eu entre les mains, une arme capable de tuer à très grande distance, sans distinction de localisation, pourvu que la vue soit dégagée. Par contre, elle ne savait plus à quoi elle ressemblait, mais elle était bien certaine qu’une telle arme n’existait pas sur Erasia. Si elle avait eu ne arbalète sous la main, ça aurait pu se négocier encore… Mais c’était bien connu, on n’avait jamais l’arme idéale quand il le fallait ! À la place, elle allait devoir se creuser la tête pour réussir à descendre ce type. Elle allait peut-être devoir tuer la monture pour avoir le cavalier… Les cris du Monsieur Vent la tira de ses réflexions, se concentrant un peu plus sur ce qui se passait devant elle. Il commença bien entendu sa tirade par des insultes, toujours les même, ce qui devenait très répétitif et lassant… mais bon. Il fit attaquer sa monture, d’une espèce que Trellia ne connaissait pas vraiment. En revanche, elle pouvait dire qu’il semblait plus rapide que la plupart des oiseaux qu’elle avait déjà vu… Une silhouette bleue lui fonça dessus, obligeant la monture à changer de trajectoire, ce qui ne changerait pas grand-chose, si ce n’était leur laisser quelques secondes pour réagir. Leur fonçant droit dessus en piqué, la monture n’avait pas grand-chose à faire pour retrouver sa trajectoire.

La gunblade à la main, Trellia était prête à frapper. Victoria sortit un lasso et à partir de ce moment, Trellia n’eut pas besoin d’explication, la manœuvre coulait de source. Elle comptait, comme elle le lui confirmait, attraper la monture pour essayer de garder un minimum de contrôle sur ses déplacements. Le plan était risqué, car elles seraient bien plus à portée des serres de cette manière, avec en prime, moins de temps pour réagir. Par contre, N°4 allait vite se sentir encombré de sa lance qu’il ne pourrait peut-être pas manœuvrer comme il le voulait. Dans tous les cas, elles ne devraient pas relâcher leur attention un seul instant et pendant que Victoria jouerait au cerf-volant, elle-même allait devoir trouver comment venir à bout de ce nouvel et dernier adversaire. D’autant plus qu’après les combats précédents, Trellia n’était plus autant en forme qu’au départ. Par chance, Victoria avait pu attraper le Pokémon par la tête et son cavalier faisait tout pour le délivrer. C‘était maintenant à elle de jouer, occupé par Victoria, il s’attarderait un peu moins sur elle. Cela ne le rendait pas moins dangereux, mais cela leur laissait aussi une bonne chance de l’avoir.

Ce fut le boss qui donna en premier l’assaut, pointant sa lance vers Trellia, vu le peu de place qu’ils avaient l’un et l’autre, elle ne put que positionner sa lame de manière à parer le coup d’estoc, coup qui la fit déraper en arrière, vu la vitesse de vol du Pokémon, mais la jeune fille tenait bon, les pieds fermement ancré dans la terre battue. Lorsque Victoria contraignit l’oiseau à tourner, l’épéiste voulu saisir l’occasion de l’avoir tout prêt, il fallait en finir au plus vite ! Elle fit tournoyer sa lame et sauta sur des caisses, prenant son appui sur la barrière et tenta une charge à l’épaule sur le Pokémon du coup. L’animal vacilla et bien qu’il fit une embardée, son cavalier ne bougea pas d’un pouce. Peine perdue… alors qu’il s’éloignait, Trellia essayait de trouver une solution à ce problème… Avant qu’elle eut le temps de trouver une idée, ou autre chose, elle sentit le vent se lever. Il était maître du vent ! Elle se jeta en avant, car il faisait face à Victoria et comme précédemment elle se mit en position défensive. Mais cette fois c’était différent, non seulement elle eut l’impression d’avoir une véritable arme à bloquer, mais ce coup de vent la faisait reculer. Mais cette « arme »-là, elle ne pouvait pas la repousser et fût contrainte d’attendre que le vent se dissipe. Ça n’allait pas être simple…

Il y eut ainsi plusieurs politesses, il n’avait pas l’air de perdre patience et Trellia pensa que comme elle, il devait les analyser. Pour l’instant, leurs échanges ne rimaient pas à grand chose, mais il savait qu’à part retenir le Pokémon, Victoria ne faisait rien d’autre et qu’elle-même, clouée au sol, était largement limitée. Le Déflaisan revint, toutes serres dehors, comme il n’y avait que trois mètres et que N°4 s’attendait à une réplique de sa part, il lui fit prendre un court piqué. D’abord sur elle, mais Trellia s’esquiva, puis sur Victoria. Si elle ne faisait rien, elle allait se faire déchiqueter. Seulement voilà, Trellia ne l’aurait pas laissé approcher d’aussi près sans une idée derrière la tête ! Elle prit son départ, ayant rangé au préalable sa lame et lorsque son cavalier fit remonter précipitamment le rapace, Trellia sauta et attrapa le Pokémon par les pattes, prenant bien soin d’éviter les serres tranchantes. Le Pokémon eut un peu de mal à lutter, elle était un poids pour lui et elle en profita, en se balança, elle le forçait à devoir s’équilibrer et il ne pouvait faire autre chose, mais surtout, accrochant la monture avec ses jambes autour de son dos, d’une main, elle eut tout le loisir de saisir la hampe de la lance. Dans cette lutte, le maître de l’air faisait tout pour la faire lâcher, la faire tomber. Mais Trellia était hors de portée de la pointe et surtout, il ne pouvait pas faire faire n’importe quoi à son Pokémon dans cette position. Elle non plus.

Trellia parvint à lui placer un coup de pied au visage, tandis qu’il se penchait, bien dans la mâchoire. Hélas, pendant ce temps, elle avait négligé la monture, qu’il avait dirigée droit vers un mur. Le choc fut terrible, car il écrasa Trellia à pleine vitesse, et sonna la jeune fille qui pourtant, refusa de lâcher prise. Avec une côte déjà cassée, sa respiration se coupa, dans une tentative de bloquer la souffrance, elle bloqua complètement sa respiration (ce qui n’avait plus vraiment d’importance, vu qu’elle n’arrivait plus à respirer normalement). Le choc lui avait fait perdre sa prise et elle ne se tenait à l’oiseau plus que par un bras. N°4 avait saisit la hampe en son milieu et s’apprêtait à l’embrocher comme un Galifeu. Sa gunblade était totalement coincée contre le mur et de toute façon, elle ne pouvait pas la dégainer. Cherchant alors la seule autre solution qui lui venait à l’esprit, toujours pendue à la serre du Pokémon, elle saisit son chakram à poignée, le premier qu’elle toucha. Saisissant la poignée de travers, sur l’un des coté, elle toucha une sorte de bosse, ce qui pour le moment, lui était égal…

Pourtant si elle avait su ! Alors qu’elle brandissait le cercle de métal, il y eut en même temps un petit déclic et une lame en forme d’arc de cercle, jaillit du bord en métal. Elle faisait la moitié du chakram. Mais surtout, c’était une arme nouvelle ! Ainsi, quoique surprise, au moins autant que son adversaire, elle en profita immédiatement, cette information fusant dans son esprit comme une évidence. Déjà, cela lui permit de toucher, enfin !, son adversaire, lui infligeant une incision profonde dans le bras. Ensuite, profita du même élan, elle donna un grand coup dans la hampe en bois de la lance. D’un coup de pied, le boss la dégagea et elle tomba au sol ; un peu soulagée de ne plus être dans une posture aussi délicate et commençant à respirer un peu plus normalement. Il fit faire un demi-tour serré à sa monture, pendant que Trellia se relevait difficilement et chargea Victoria. Trellia se précipita en avant et à l’aide de son Chakram-Lame, bloqua la lance. Il n’avait pas donné beaucoup de force, vu sa blessure au bras, il se retrouvait handicapé pour un moment. Et avec l’entaille qui avait fragilisé la lance… Furieux, il se lança alors dans une série d’attaque de vent. Trellia ne pouvait pas faire grand-chose contre ça…

Pire, elle se faisait balloter un peu comme prise dans un tourbillon. Il en profita, essayant cette fois de la tuer pour de bon. Elle eut le bon réflexe, elle prit son autre chakram (qui ne possédait pas de poignée) et fit passer la lance dans l’anneau et tourna, bloquant le mouvement et puis, bien que ses mains soient un peu encombrées, elle s’accrocha de toutes ses forces à la lance. Suspendue dans le vide, ballotée par le tourbillon de vent, elle entraîna lentement le cavalier vers elle. Trellia pesait de tout son poids, essayant de donner des à-coups vers le bas, jusqu’à ce qu’elle obtienne ce qu’elle voulait. À un moment, la corde contraint le Déflaisan à tourner serré et Trellia profita de ce déséquilibre bienvenue, Elle parvint à les faire basculer dans le vide. Elle, elle tomba dans les caisses qui craquèrent. Lui, alla s’écraser avec force dans un endroit quelconque, grâce au mouvement de levier de la lance. La terrosienne était d’avantage sonnée que blessée, sur ce coup-là, mais elle eut un peu de mal à se relever. En revanche, le bonhomme avait pris cher, la tête la première…

Sérieusement blessée, Trellia savait qu’elle n’avait plus le droit à l’erreur. Un peu plus loin gisaient la lance et le chakram, elle se releva et voulu reprendre son bien. Au même moment, le maître de l’air l’en empêcha en marchant dessus et –elle le vit venir- lui décocha un coup de pied. Avec son chakram-Lame, elle lui entailla la jambe. S’appuyant rapidement sur son autre main, elle lui fit une balayette et il tomba. En hâte, Trellia se releva et lui piqua son idée, frappant au visage, et là où il était déjà blessé. Risquant sa vie, elle n’avait pas l’intention de laisser échapper la moindre chance (de rester en vie, notamment), d’autant plus qu’elle se savait à bout de force, ou pas très loin de l’être. De sa main libre, elle saisit sa gunblade et frappa. Il retint sa lame avec ses mains, se blessant largement au passage et lui donna un coup dans les genoux. Trellia vacilla, recula et se mit en garde. Elle fit bien, car il lui envoya une bourrasque. Pendant qu’elle essayait de lui échapper, il avait pu se relever, s’essuyer le visage et ramasser sa lance en envoyant loin son chakram orné. Il la chargea immédiatement, un coup qu’elle bloqua in extremis. Puis, sa lame accrocha l’entaille faite un peu plus tôt. Trellia donna un coup de poignet et chacun des deux força vers l’autre. Elle n’avait clairement pas intérêt à se louper, sans quoi… Mais il se révéla le plus fort (et moins atteint physiquement surtout) et elle lâcha sa gunblade. Désarmée, elle vit son ennemi basculer un peu vers l’avant et la lance, la rater de très peu, déchirant son habit. De sa main droite, elle envoya comme elle put son Chakram-Lame, qu’elle n’avait toujours pas lâché. Le cercle traversa la hampe là où elle était déjà fragile, un coup de visée exceptionnel et surtout extrêmement chanceux, et la brisa net. N°4 ne le vit pas venir, ou plutôt, resta bête devant ce coup inattendu et ne trouva rien pour dévier le cercle sur la seconde où il vint finir sa course dans ses côtes.

Il hurla, de rage, comme de douleur et Trellia se montra opportuniste au possible. Elle ramassa sa gunblade et tenta l’une de ses techniques, c’était le moment où jamais ! Elle se jeta dessus comme un Grahyena affamé et lui asséna trois coups puissants, trois entailles larges et profondes qui paralysèrent un instant son adversaire. Il répliqua cependant, mais cette fois, Trellia n’était pas en posture de bloquer et sentit que le vent lui-même lui tranchait la peau. Tant pis, elle devait résister ! Elle encaissa les coups, mais se rapprocha de manière à lui arracher le cercle de métal des côtes. Il lui asséna au passage un coupe de poing dans les côtes, maintenant qu’il avait compris qu’elle était gravement blessée à cet endroit. Trellia répliqua d’un coup de tête. À bout de force, Trellia s’emmêla les pinceaux en voulant saisir à la fois son chakram de la main droite et de la main gauche. La lame courbe disparut et… Surprise ! C’était comme s’il s’était cassé en deux. Elle avait à présent deux moitié de son chakram dans chaque main, dont la poignée donnait une forme de vague, comme elle. Ce temps de surprise laissa à N°4 le temps de lui donner un coup, mais désormais en danger de mort, ses réflexes de survie furent beaucoup plus rapides que lui. La peur de mourir, l’adrénaline face à une mort quasi-certaine et malgré les mouches qui commençaient à danser devant ses yeux, la fit frapper de toutes les forces qui lui restaient. Avec les « Saï » improvisés, elle bloqua un bras de son ennemi et lui trancha la carotide de l’autre.

Un autre hurlement, étouffé par le sang qui lui venait dans la bouche. Dégoûtée, Trellia s’éloigna et certaine qu’il ne se relèverait plus, se laissa tomber au sol. Epuisée, grièvement blessée, essoufflée. Elle allait avoir besoin d’un Guérisseur et de soins d’urgence, si elle ne voulait pas y rester. Levant lentement ses yeux vers le Pokémon, qui essayait de se dégager et se débattait comme un beau diable. Elle se souvenait n’avoir jamais épargné aucun monstre, dans sa vie d’avant. Mais c’était parce que comme on les nommait, c’était des monstres, dont elle savait qu’ils s’attaquaient invariablement aux gens et même d’autres monstres. Mais depuis, elle avait appris que les Pokémon étaient différents. En fait, on leur laissait rarement le choix. Elle s’adressa à Victoria, mais ne tenta pas le moindre geste pour se lever, adossée à la barrière, une jambe relevée.

« On peut le laisser partir, lui, je suppose. »

[Voilà, j’espère que ça ira… Donc, Trellia vient de découvrir deux fonctions de l’un de ses chakrams, l’autre est « normal ».]
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Message par Victoria di Neralitha Dim 27 Mar 2016 - 16:38

« On peut le laisser partir, lui, je suppose.
-Oui, j’ai rien contre les Pokémon. »

Enfin, j’ai rien contre les Pokémon, tant qu’ils n’essaient pas de me tuer. Mais vu que celui-là ne m’a pas vraiment attaquée moi et qu’il a arrêté le combat quand son maître est mort, j’ai pas spécialement envie de le transformer en rôti.
D’ailleurs en parlant de rôti, j’en avais un bien saignant à côté de moi. Ouais, la pauvre elle était salement amochée. J’aurais peut-être pas dû lui faire enchaîner trois combats à la suite… Mais en même temps, je ne pouvais pas prévoir qu’on trouverait les quatre frères séparément. Bref, je reviendrai ici un peu plus tard pour faire valoir mes droits sur cet établissement, mais d’abord, mieux valait conduire Trellia chez un guérisseur. Ma mère aurait pu s’occuper d’elle, mais j’écartai d’emblée cette idée. Je ne faisais pas assez confiance à mon élève d’un jour pour lui révéler la cachette de la sorcière. Heureusement, j’avais vécu de longues années à Torcan et je connaissais un bon Guérisseur pas très loin d’ici qui acceptait de s’occuper des mercenaires et autres soldats.

Je sifflai donc Guardiane, aidai Trellia à se mettre en selle et nous partîmes en direction d’un quartier un peu mieux fréquenté de la ville situé à moins de cinq minutes de vol. Je profitai de ce petit trajet pour lui faire un débriefing Peut-être était-elle un peu trop groggy pour me comprendre, mais de toute façon, la lettre de son armée qu’elle recevrait bientôt lui détaillerait tout ça.

« Bon, bonne nouvelle pour toi, l’épreuve est réussie ! Globalement, tu t’en es plutôt bien tirée à chaque fois, ya juste un p’tit truc qui me chiffonne un peu, c’est quand je t’ai demandé de te jeter dans la mêlée, je t’ai pas regardé tout le temps parce que j’étais moi-même occupée mais bon… J’aurais aimé en voir un peu plus de ta part, à un moment j’ai pensé que tu faisais volontairement le minimum. Je sais que c’était une question de survie, mais c’était aussi ton épreuve quoi… Mais bon, on va pas chipoter sur ce détail ! Bref, t’es maître des lames, félicitations ! »

Finalement c’était plutôt sympa de faire passer des épreuves ! Nous arrivâmes et je déposai Trellia chez le docteur, puis je repartis à pied en direction de la fête qui se tenait non loin de là. J’avais toujours une peluche Pyronille à gagner moi !

***

Je venais de quitter Trellia et m’en retournais vers la fête qui battait son plein non loin, lorsque soudain, une main se posa sur mon épaule. Je fis aussitôt volte-face. Le membre intrus appartenait à une silhouette encapuchonnée qui me fit signe de la suivre jusqu’à une impasse sombre et déserte. J’aurais refusé ce qui avait tout l’air d’être un guet-apens si je n’avais pas aperçu la longue chevelure rouge dissimulée sur la capuche. Si j’étais surprise, ce n’était donc pas par l’identité de l’inconnu, mais par sa simple présence ici, à Torcan.

Une fois sûre d’être hors de portée d’oreille, je m’exclamai à voix basse :
« Maman ! Mais qu’est-ce que tu…
-Pas ici. Je t’expliquerai tout une fois que nous serons revenues à la maison
-… Ok… »

Devant le mutisme de ma génitrice, je tentai de deviner à sa posture les raisons de sa présence ici. Je remarquai qu’elle tenait dans une main un parchemin roulé. Etais-ce le but de sa visite. Mais elle n’ajouta rien et fit sortir son Corboss de sa ball puis décolla. A ce moment-là, je m’aperçus qu’il y avait une sphère de plus que d’habitude à sa ceinture.
J’attendis une bonne minute qu’elle ait disparu de mon champ de vision puis sifflai Guardiane et Song, et nous prîmes le même chemin.

Arrivée dans la petite cabane de ma mère, je vis qu’elle affichait une mine grave, presque triste. Etant donné qu’elle était le genre de personne à toujours masquer ses émotions, cela, me parut suspect. Un blanc désagréable s’installa, puis finalement, elle me tendit la feuille de parchemin, qu’elle n’avait toujours pas lâchée. Je découvris alors qu’il s’agissait d’un avis de recherche qui représentait un jeune homme blond, apparemment prénommé Belial. Quoi, elle voulait que j’aille la débarrasser de cet homme parce qu’il avait tué quelqu’un ?

« Tu as pris tous ces risques en te montrant en ville juste pour récupérer la tronche d’un garçon ? Bon d’accord, il n’est pas laid, mais tu sais maman, c’est pas vraiment ta génération, et sa tête ne m’inspire pas confiance… »
Ma mère, comme d’habitude, ne gouta pas à la plaisanterie. Mais elle affichait une mine bien plus grave qu’à l’accoutumée, ce qui me fit comprendre que quelque chose n’allait pas. Et a priori, cela concernait ce garçon.
« Qui est cet homme ? »
Ma mère me répondit enfin avec son timbre habituel, mais sur un rythme un peu plus lent qu’à l’accoutumée :
« Donc tu ne t’en rappelle pas… C’est normal après tout…
-Pourquoi ? Je suis censée connaître ce type ? C’est qui ? Mon fiancé secret ? »

Pour toute réponse, ma mère se rendit jusqu’au coin de l’unique pièce où se trouvait son lit, et elle retira de sa table de chevet un portrait miniature qu’elle me tendit. Comprenant qu’il s’agissait là d’une pièce d’importance, je l’observai avec intérêt.

Il s’agissait d’un portrait que certains artistes de rues esquissaient en quelques minutes contre une pièce d’argent. Visiblement, celui-ci avait été dessiné à Torcan et représentait quatre personne. La première que j’identifiai fut ma mère. Bien que plus jeune qu’aujourd’hui, elle était facilement reconnaissable à sa longue chevelure rouge. Il me fallut ensuite une bonne minute pour réaliser que les deux gamines qui se trouvaient juste en dessous d’elle, l’une brune et l’autre rousse n’étaient autre que Nox et moi. Vu ma taille, je ne devais pas avoir bien plus que deux ans, ce qui fait que Noc en avait neuf.
Mais c’est la quatrième personne présente sur le tableau qui retint mon attention. Grand, blond et musclé, affichant un sourire radieux au bras de son épouse tout aussi heureuse, cet homme ressemblait trait pour trait à l’homme sur l’avis de recherche, sans la trace de folie dans le regard. Alors lui, c’était…

« C’est mon père ?
-Oui. Il s’appelait Ladislas Ortega et c’était un chevalier de Torcan. L’homme le plus merveilleux que j’aie jamais rencontré sur Midgard. Il s’agit de ton père, à Nox et à toi…
-C’est bizarre, j’étais petite quand papa est mort, mais j’ai le souvenir qu’il était brun…
-L’homme que tu as connu n’est pas ton père. Ton père est mort lors d’une escarmouche peu après que ce portrait ait été dessiné. Tu avais à peine deux ans.
-Alors l’homme que j’ai appelé « papa » jusqu’à mes sept ans…
-C’était un collègue de ton père qui avait toujours eu un faible pour moi. Lorsque ton père est mort et que je me suis retrouvée seule avec deux fillettes à élever, il m’a proposé son aide. J’étais alors très seule, car déjà, on m’accusait d’être une soricère et d’avoir tué mon mari. Au départ, je pensais que c’était une bonne chose pour vous d’avoir un père… J’ai vite déchanté… »

Je gardais un souvenir assez précis du compagnon de ma mère. C’était un homme sombre et dur, qui ne m’avait jamais témoigné la moindre affection, et qui avait souvent fait pleurer ma mère. Mais à l’époque, j’étais trop jeune pour comprendre pourquoi elle pleurait. Ce n’était que plus tard que j’avais compris… Finalement, je repris :
« Si je me souviens bien, ton second mari, Yoriz, aimait bien Nox…

-Oui. Il souhaitait en faire un chevalier, comme lui. Et au final, il a bien réussi son coup… Trop bien même…
-Mais moi il ne m’aimait pas…
-Non. Et pour une raison incroyablement perverse. Il voulait faire de ta sœur son objet, son œuvre. Et il la préférait à toi à cause de sa chevelure.
-Sa… Chevelure ?
-Il était brun, comme ta sœur. Je suppose que tu vois où il voulait en venir…
-Il… Il… Non ce n’est pas possible ! Quand Nox est née, tu connaissais à peine mon père, donc il ne peut pas être…
-Tu vois, répondit ma mère avec lassitude, même toi tu as failli croire à la petite rumeur qu’il a habilement fait courir dès que nous nous sommes mariés, sans même la connaître. Et Nox a cru à ses mensonges. Elle a sincèrement cru que cet homme était son père, jusqu’à en oublier et renier son véritable père. Après tout, j’étais une sorcière, donc tromper mon mari faisait partie de mes nombreux défauts. Mais lui ne s’affichait pas en libertin obsédé, ce qu’il était, non ! C’était un bon orateur, il faut lui reconnaître cela. Lui se faisait passer pour le libérateur, l’homme de l’ordre qui essayait de ramener dans le droit chemin la pècheresse Zékromite que j’étais. Dès lors, toutes les violences qu’il pouvait m’infliger étaient justifiées.
-Et comment… Comment ça s’est terminé ? Je sais qu’il est mort quelques années plus tard mais…
-Avant de le connaître, lorsque j’ai rencontré ton père, je n’étais qu’une simple Guérisseuse. Mais malgré mes soins, les gens ne me faisaient pas confiance. Je n’étais pas encore une sorcière, mais j’étais une di Neralitha et j’étais pauvre, ce qui constituait déjà selon la populace un grave péché. Ton père a su voir en moi plus qu’un simple nom. Mais cet homme… Yoriz… Ce sont les années de souffrance et de terreur que j’ai vécu auprès de lui qui m’ont fait me tourner vers la maîtrise des ombres. Un jour où il m’avait battue encore plus que d’habitude, j’ai enfin réussi à empoisonner le sang qui coulait de mes plaies. Je l’ai tué le jour où j’ai eu la preuve que cet homme avait propagé toutes ces rumeurs de sorcellerie sur mon compte et qu’il était responsable de la mort de ton père.
-Ca ca me surprend pas, mais pourquoi… Pourquoi est-ce qu’il a fallu qu’il te salisse autant aux yeux des gens ?
-Je pense qu’il était fou. Il me désirait, c’était certain, mais bien, bien au-delà du raisonnable. Il voulait faire de moi sa chose. Et pour cela, le meilleur moyen était de m’isoler des autres en répandant des horreurs sur mon compte, et même de mes propres filles, en leur assurant que ces horreurs étaient vraies. Ca a marché avec Nox, mais toi, tu étais trop jeune pour prêter attention à cet horrible discours. Pourtant, j’ai bien cru que Yoriz avait gagné depuis sa tombe quand j’ai vu que ta sœur commençait lentement mais surement à te transformer en une copie d’elle-même…
-Je ne sais pas… Je veux dire… Même lorsqu’elle me répétait des mensonges sur ton compte, je ne t’en ai jamais voulu. Je crois qu’une part de moi savait que c’était faux…
-Je te crois. Sinon tu ne serais jamais revenue.
-Et… Et cet homme sur l’avais de recherche alors ? Ce n’est pas mon père n’est-ce pas ? Je veux dire, c’est impossible, il est mort et puis l’homme sur ce portrait est bien trop jeune, il fait même plus jeune que moi.
-Il l’est en effet. Mais ce n’est pas vraiment un homme. Tu ne remarques rien d’autre sur notre portrait de famille ? »

Je regardai à nouveau le petit tableau. Mon père, ma mère, ma sœur, moi… Il n’y avait rien d’autre là-dessus…A moins que… Et si cet homme sur l’avis de recherche…. Je regardai alors de plus près ma mère. Pas d’erreur, son ventre était bien bombé, malgré le fait que seule la moitié en soit visible sur le portrait.

« Tu étais… Tu étais enceinte ? Sur ce tableau ?
-Oui. Mon troisième enfant n’a jamais connu son père.
-Alors j’ai un frère ??
-Non.
-Mais je croyais que… Il n’est tout de même pas mort ?!
-Pas encore. Je me suis renseigné sur l’identité du prisonnier qu’on voit sur cet avis de recherche. Car oui, il a été capturé. En fait, je n’ai pas voulu que mon troisième enfant subisse les sévices de Yoriz, et je lui ai donc caché ma grossesse. Ce n’était pas bien difficile, car le bébé est né avant que nous ne nous mariions, lorsqu’il a commencé à montrer son horrible personnalité au grand jour…
-Oui, j’imagine qu’il devait avoir de bons côtés pour avoir réussi à te séduire, au début…
-Après la mort de ton père, j’étais effondrée. J’ai honte de le dire, mais il n’a pas eu besoin de déployer beaucoup de charme pour me conquérir…
-Et cet enfant, qu’est-ce qu’il est devenu ?
-Je… Les gens pensaient déjà que j’étais une sorcière. Je n’avais aucun ami à qui le confier. Alors j’ai fini par l’abandonner devant les marches du temple de Terrakium à Torcan, loin, très loin de Yoriz, et de moi. Pour la première et la dernière fois de ma vie, j’ai prié. J’ai prié pour que quelqu’un ait pitié de cet enfant et s’occupe de lui… Vu sa situation actuelle, je ne sais pas si on peut dire que ça a fonctionné…
-Il est recherché pour quoi ?
-Meurtres. De multiples meurtres sanglants. Et encore plus de tentatives de meurtres.
-Attend, il y a quelque chose que je ne comprends pas. Cet avis de recherche, tu n’es pas tombée dessus par hasard, tu es venue à Torcan parce que tu savais que tu trouverais des indices sur cet homme… Donc tu savais qu’il était en vie… Depuis quand ?
-Aujourd’hui même. Je l’ai vu alors que je repoussai une attaque des chasseurs de sorcière. J’ai vu le futur d’un de ces tueurs, qui s’est enfui juste avant que je ne l’achève. Je l’ai vu se faire tuer par l’homme sur ce portrait. Cet homme qui ressemble tant à ton père et qui ricanait en accomplissant sa funeste besogne.. J’ai vu distinctement la scène, et j’ai reconnu où elle se déroulait à Torcan. Ironie du sort, c’était non loin de là où nous avons vécu, ton père et moi lors de nos premières années ensemble.
-Et ?
-J’ai raisonné comme tu le fais d’habitude, je suppose. Puisque l’homme blond que je recherchais était un tueur, peut-être, me suis-je dit, était-il recherché par les autorités. Je suis donc allé au poste de garde et en faisant un peu jouer mes charmes, un des soldats a bien voulu ressortir du placard ce vieil avis de recherche qui correspondait à l’homme que je recherchais, et que j’ai fait passer pour le meurtrier d’une lointaine cousine.
-Tu as joué de tes charmes ? Ce n’est pas dangereux pour toi de t’afficher au grand jour ?
-N’oublie pas que je suis maîtresse des ombres. Je peux modifier mon apparence, et réellement, en manipulant ma physionomie et pas à l’aide d’une quelconque illusion.
-Soit. Et donc ce type…
-…Est incarcéré depuis un an dans la prison de Torcan.
-Attends attends, là je comprends plus. Tout à l’heure, tu m’as dit que ce n’était pas mon frère, mais pourtant, tu t’intéresses à lui comme s’il était ton enfant disparu. Et puis tu me dis que c’est un meurtrier notoire, et pourtant on le laisse poiroter un an en taule sans l’exécuter ? S’il avait commis autant de crimes que tu le dis, cela fait longtemps qu’il aurait rejoint Reshiram ! »

Je réfléchis à tout cela quelques instants, puis proposai en pensant à Luciano :

« C’est un cousin c’est ça ?
-Non.
-C’est qui alors ? Ca commence à bien faire les devinettes ! »
Ma mère me tendit à nouveau l’avis de recherche.
« Tu vois la tâche de naissance de ce Bélial au niveau de sa narine droite ?
-La petite en forme de triangle ?
-Oui. Eh bien j’ai la même.
-Donc c’est bien ton fils alors !
-Non
-Je comprends plus rien là… C’est qui ? Mon demi-frère ?
-Non. Lui et toi avez le même père et la même mère mais… J’ai du mal à y croire moi-même. Je n’ai jamais donné naissance à un fils. Seulement à des filles.
-Attends, attends. Tu veux dire que le type sur ce portrait c’est… Une FILLE ? »

Ma mère hocha la tête puis poursuivit :

« Moi aussi au départ j’ai cru que c’était un homme. Et la garde aussi. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle est encore en vie. Le soldat que j’ai rencontré à la caserne m’a expliqué qu’ils ont eu des doutes sur leur prise lorsqu’ils ont réalisé qu’au lieu du dangereux psychopathe qu’ils pensaient avoir capturé, ils avaient arrêté une femme. Ils ont cru avoir à faire à une faible d’esprit, à une imitatrice du tueur fou qu’ils recherchaient. Du coup, comme elle s’est fait arrêté suite à une tentative de meurtre qui a lamentablement échoué, ils ne savent pas s’il faut l’envoyer à l’asile ou l’exécuter pour les crimes qu’elle pourrait commettre. C’est pour ça qu’elle est restée en prison tout ce temps.
-Donc ma sœur est folle et elle s’amuse à imiter un assassin ?
-Non. Ta sœur est cet assassin.
-Ce n’est pas parce que cet hommr ressemble à notre père qu’il ou elle est issue de lui. Ce pourrait être un lointain cousin du côté de mon père…
-Tu aurais raison sans la marque de naissance. Ta sœur l’avait à ta naissance, et ce « Belial » l’a aussi. C’est trop gros pour une simple coincidence…
-Donc ma sœur s’est fait passer pour un homme et a tué des dizaines et des dizaines de gens innocents, c’est ça que tu veux me dire ?
-Oui…
-Ok. Bah je m’en fous un peu. Je veux dire, les meurtriers et moi ne sommes pas faits pour vivre dans le même univers et je le leur fais bien savoir. Si ma sœur en est un, mieux vaut qu’elle ne croise pas mon chemin.
-Je savais que tu réagirais comme ça…
-Quoi ? Tu veux tout de même pas que j’aille la libérer, si ?
-Non, tu as raison, ce serait une mauvaise idée si simplement le dixième de ce qu’on lui reproche est vrai. Et je pense que ça l’est…
-… C’est sa malédiction c’est ça ? C’est elle qui l’a poussée à tuer ?
-Je l’ignore. Je n’ai rien vu de spécial chez elle dans ses yeux quand je l’ai mise au monde.
-D’un autre côté, si toute cette histoire est vraie… Alors ma propre sœur représente un défi de taille pour moi… Comme Nox en somme… Tu veux la libérer c’est ça ?
-Non. Je veux simplement la voir. Lui parler. Savoir qui elle est et pourquoi elle a fait tout ça.
-Tu sais, ce n’est pas parce que tu es sa mère que tu es responsable de ses actes. Pas plus que des miens où de ceux de Nox.
-Je sais. Mais c’est justement parce que je suis sa mère et que je n’ai pas été là que je veux savoir. Et si jamais il s’avère que c’est bien le monstre qui est décrit sur cet avis de recherche…
-Je vois où tu veux en venir maman, mais c’est impossible. Je ne peux pas m’introduire dans une prison gardée, libérée un prisonnier et m’enfuir. M’infiltrer ne me poserait pas de gros problèmes, ouvrir une cellule non plus. Mais impossible de fuir avec un fugitif à la remorque. Et tu sais comme moi que tu ne pourras pas simplement "lui parler", lui dire que tu es sa mère alors qu'elle est en prison
-Et si je t’aidais à la faire sortir dans ce cas ? Je suis maître des Ombre après tout… »

Je pesai longuement le pour et le contre. Ma mère m'avait bien sûr manipulée pour m'amener à cette décision, mais je devais avouer que j'étais également curieuse au sujet de cette soeur que je ne connaissais pas... Ce que me demandait ma mère était loin d’être facile. Finalement je lui répondis :

« J’accepte de t’aider à la libérer mais à une condition. Si je juge qu’elle est trop dangereuse, promets-moi que tu n’interviendras pas quand je la tuerai.
-C’est promis. Contrairement à ce que tu sembles croire, ce n’est pas l’amour maternel qui m’aveugle. C’est plus de la curiosité maternelle. Je veux savoir qui est devenue mon enfant, et pourquoi on veut l’envoyer chez les fous ou à la potence.
-Oui, tu veux simplement comprendre… Mais la compréhension engendre l’empathie et la compassion, y compris parfois pour des personnes qui ne les méritent pas… Mais bon, on verra ça en temps voulu. Mais ya encore un truc que je comprends pas…
-Oui ?
-Qui est dans la Poké-Ball que tu as ramenée de Torcan ? Tu ne l’avais pas hier.
-Une Pichu. Elle appartenait à ce Bélial, mais j’ai suffisamment embrouillé le garde pour qu’il me la cède. Elle est dans le coin cuisine, derrière le paravent en train de manger. Elle était affamée la pauvre. »

Intriguée, j’allais voir ce nouveau Pokémon. La petite souris jaune engloutissait baie après baie, sous les yeux ébahis des deux plus jeunes Pokémon de ma mère, Canine et Croc respectivement un Medhyena et un Malosse. Apparemment, eux n’avaient jamais vu quelqu’un manger autant. Nyla la Migalos était également présente et surveillait la jeune souris. Si jamais elle se trouvait mal, elle irait aussitôt prévenir ma mère. La souris se retourna à peine pour constater ma présence. Je lui fis un sourire auquel elle répondit par un simple hochement de tête avant de se remettre à manger gloutonnement. Pour être affamée, elle l’était. Mais le petit rongeur cessa net de manger et tressaillit lorsque Song s’approcha d’elle. Mais elle se contenta de la renifler avant d’aller voir ailleurs. Si les chats mangeaient ordinairement les souris, Song, elle, leur préférait de très loin les oiseaux, particulièrement ceux aux cuisses bien grasses et juteuses.

Finalement, je revins voir ma mère et lui posai une dernière question :
« Au fait, comment elle s’appelle ?
-Vénus. C’est le nom que je lui avais donné. Mais je crains fort que les gens ne retiennent d’elle que le nom de Bélial.


[Félicitations, tu es officiellement maître des lames. Je te laisse conclure si tu le veux et faire les demandes et si tu le souhaites je peux t'envoyer un MP avec le compte-rendu de cette épreuve. GG^^]
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Message par Trellia Farron Dim 27 Mar 2016 - 18:14

inalement, Victoria décida de laisser sauf le Pokémon qui n’avait désormais plus de maître. Il y avait des chances pour qu’il devienne, à partir de ce jour, un Pokemon féral. Mais à partir de ce moment-là, la suite devint confuse et floue pour Trellia. Elle luttait pour ne pas sombrer. Sans voir le temps passer, elle s’agrippa au Pokémon de son instructeur qui l’emmena derechef voir un Guérisseur. N’ayant plus qu’à moitié conscience des choses, Trellia se laissa faire et avala le discours de Victoria sans rien exprimer. Si elle survivait aux premiers soins, ça serait déjà pas mal, aussi, elle entendit, mais n’était plus capable d’analyser les choses. Son cerveau s’engourdissait. Quand elles arrivèrent chez le Guérisseur, elle fut transportée immédiatement. On l’aida à marcher, car elle pouvait encore le faire, mais à la fin, il fallut quand même la porter et l’allonger. Elle entendit des cliquetis et elle sentait qu’on lui retirait sa ceinture, tenant ses armes, celles qu’elle n’avait pas à la main, et son unique Pokémon.  Car elle tenait toujours son chakram dans ses mains, toujours divisé, les soigneurs eurent du mal à les lui prendre. Vaguement, elle eut conscience de les voir sur un plateau, avec la Pokéball. Elle sentit bien qu’on lui faisait des soins, mais elle sombra dans l’inconscience.

La nuit fut particulièrement longue, Trellia fit de nombreux rêves. Dans certains, elle se retrouvait seule sur un champ de bataille, dans d’autres, il y avait de monde qu’elle ne savait plus où donner de la tête. Ou alors, alors qu’un combat particulièrement pénible s’annonçait, ses jambes devenaient lourdes au point qu’elle ne pouvait les bouger. D’autre fois encore, au moment de frapper, elle se rendait compte qu’elle n’avait aucune arme. Parmi ces rêves, il y en eut un, qui marqua particulièrement Trellia. Elle se retrouva dans un lieu sombre, avec l’impression familière de se retrouver dans un endroit connu. Elle sentait une chaleur sur sa poitrine, mais avançait sans y faire attention. Il y avait une quantité étonnante de débris, de morceaux de ferrailles, de bois sur le sol, entassés comme des montagnes par endroits. Le ciel était noir et métallique, mais l’obscurité n’était pas totale. Quand elle marchait, ses pas résonnaient en écho. Il n’y avait que le silence. Un véhicule passa à de nombreux mètres au-dessus du sol, sur un chemin de fer, il comportait plusieurs voitures et il allait i vite, que les vitres illuminés n’étaient plus qu’un trait. Elle le connaissait, pourtant, elle n’arrivait pas à lui mettre un nom.

Elle marchait depuis un moment et pourtant, le paysage ne changeait pas. Elle se mit alors à courir et des corps apparurent. C’était des gens qu’elle connaissait, elle en était certaine, absolument certaine ! La peur l’envahit alors, sans raison et lorsqu’elle s’approchait des corps, ils disparaissaient. Il n’y en a qu’un qui ne disparut pas. Il était habillé de vêtements sombres, et des armes étranges à côté de lui. Non, non, elles n’étaient pas étranges, elles étaient normales, Trellia les connaissaient bien… Elle avait les même. Le visage ensanglanté, il lui attrapa le bras et serra si fort qu’elle en eu mal jusqu’au côté. Ses yeux, voilés, vides, la regardait, mais est-ce qu’il la voyait vraiment ? Elle ne pouvait pas se dégager ? Il remuait les lèvres, mais aucun son n’en sortait. Par contre, elle entendit une voix dans sa tête.

*Rentre chez toi, laisse les monstres, ne fusionne plus.*

Trellia se sentit très mal, son cœur battait la chamade. Elle voyait le visage défiguré d’un ami, qui la fixait sans bouger, figé dans une posture. Puis, des explosions, partout, l’impression de brûler vive. D’autres hommes arrivèrent, en uniforme tirant sur tout. Trellia voulu saisir son arme, mais elle ne pouvait pas bouger. Un trou béant, noir, plus noir encore que l’ambiance, s’ouvrit brusquement et se mit à avaler des choses. Des morceaux de fer, des débris partirent dedans, alors qu’il mugissait. En peu de temps, elle vit aussi partir des formes, des gens et même des monstres. Les hommes se dirigeaient vers elle, et tirèrent.

Trellia bondit. Devant elle, trois hommes, l’air inquiets, ne semblaient pas savoir quoi faire. Elle n’était plus au milieu du noir et des débris, mais dans une chambre. Elle avait froid, était trempée de sueur et tremblait. Un cauchemar, ce n’était qu’un cauchemar. Elle se laissa retomber, avec une douleur épouvantable aux côtes et au dos. Elle se rendormit tout de suite.

Trellia ne se réveilla que cinq jours plus tard. D’après ce qu’elle comprit, les Guérisseurs s’étaient beaucoup inquiétés de son état et sa première nuit, très difficile, avait été décisive. Elle ne se souvenait pas vraiment d’voir rêvé, mais en se réveillant le cinquième jour, elle avait la conviction qu’elle devait absolument retrouver quelque chose. Quand on lui rendit ses affaires, en parfait état, elle chercha un bon moment, avec un sentiment d’avoir oublié quelque chose. Seulement, elle n’avait rien de moins qu’à son arrivé. Sa gunblade, les deux chakrams, la Pokéball, son pendentif et sa bourse… Non il ne manquait rien. Comme elle avait demandé à ce qu’on lui loue une monture volante à un maître d’écurie, en attendant, elle tripotait, regardait et retournait son chakram, celui qui s’était scindé en deux. Au bout de dix bonnes minutes, elle trouva par hasard, le mécanisme qui réunifia les deux parties. Il était aussi solide qu’avant. Bizarre, mais ingénieux.  Lorsque le palefrenier arriva, elle régla la location et grimpa sur la créature. Elle n’avait plus qu’à rentrer à la caserne de Seian.

[Clos pour moi aussi, merci pour ta disponibilité ^^]
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