[ Clos ] Dyrinn, c'est par où ? [Aisling]

[Kariza Ordia]

La sensation de vol est géniale ! Mais malheureusement, cela n’a pas duré très longtemps et l’Étouraptor nous a déposé là où nous étions partis un peu plus tôt dans la journée.

Merci du fond du cœur pour votre aide Pergus.

Mais de rien jeune fille, ce fut un plaisir de t’aider. À très bientôt, j’espère.

Oui, à bientôt et je suis très contente de vous avoir rencontré.

Après lui avoir fait un signe de la main, je me dirige vers la sortie de nord de la ville. Hey, j’ai oublié de vérifier si j’avais bien tout ce qu’il me fallait pour partir. J’ai bien fais de vérifier parce que je n’ai pas pris assez de nourriture, et il va falloir que j’aille en racheter. Peut-être que le marcher est toujours ouvert… Bon, faudrait peut-être que je le retrouve d’abord ce marché, ce qui risque de ne pas être facile, vu mon sens de l’orientation. Heureusement, après une demi-heure de recherches j’ai fini par le trouver et en plus il est toujours ouvert. Qu’est-ce me faut encore ? Ah oui de la nourriture pour mes Pokémons et pour moi. Maintenant que je sais ce qu’il me faut, il n’y a plus qu’à parcourir le marché. Celui-ci est très beau avec toutes ces couleurs, ces articles mais il y a aussi les clients et les marchands qui parlent entre eux qui lui donnent un certain charme et l’animent. Je commence par chercher la nourriture pour mes Pokémons. Cela ne m’aura pas pris beaucoup de temps puisque je suis tombée presqu’immédiatement sur un stand qui vend de la nourriture pokémon. Je pense que je vais leur demander pour être sûr qu’ils aiment.

Kilia, Stéhelo sortez de vos pokéballs.

Une fois sorti, je leur présente la nourriture que je voulais achetez pour eux et heureusement, ils semblent apprécier. Et comme je suis gentille, je ne les fais pas rentrer directement dans leur pokéball. Stéhelo va se dégourdir les ailes et vole au-dessus du marché tandis que Kilia reste près de moi. Il ne reste plus qu’à acheter de la nourriture pour moi. Encore une fois, c’est assez facile puisque beaucoup d’étales en vendent. Cette fois-ci, j’achète un peu plus varié que pour mes Pokémons : de la viande séchée, des fruits, du pain. Et puis aussi une grande gourde pour pouvoir la remplir d’eau. Comme mes achats sont terminés, je rappel mon Goélise dans sa pokéball et je me dirige vers la sortie du port avec Kilia à ma suite. Encore une fois, j’ai du mal de m’y retrouver mais grâce aux passants, j’ai trouvé facilement la sortie principale du Port mais il y a un gros problème : je suis sur la mauvaise rive de la Sonata. C’est peut-être le moment de tester les glyphes. Aussi, je décide de m’éloigner un peu du Port, tout en longeant la rivière, pour éviter que trop de gens me voient. Ben oui, j’ai déjà une idée de ce que je veux faire et après une petite heure de marche, je trouve enfin l’endroit parfait. La rivière n’est pas trop profonde, quoique fort large, à cet endroit et il n’y a personne. C’est le moment où je dois me concentrer. Je sors mon bâton (faudrait que je lui trouve un nom) et me concentre sur le glyphe de lévitation. J’envoie celui-ci en plein milieu de la rivière et cette fois-ci, au lieu de soulever l’eau, je la repousse.

Ça marche !

Bon ok, j’étais pas obligée de crier, mais je suis trop contente parce que j’ai séparé la rivière en deux et ainsi créer un chemin au sec. Par contre, cela me demande beaucoup plus d’énergie que pour la flaque de tout à l’heure. Ma Stari semble aussi impressionnée que moi et nous traversons ensemble la rivière. Au moins, je connais l’étendue des pouvoirs des glyphes. Quand j’arrive de l’autre côté de la rivière, je suis complètement épuisée et je relâche immédiatement l’eau qui s’écoule dans un grand fracas. Cependant, moi aussi je m’écroule, je sens d’abord mes jambes me lâcher puis je m’évanoui. Ensuite, c’est le trou noir.

[Aisling Hops]

Depuis qu’elle était à Abyan, la monnaie se faisait rare et Aisling se devait de trouver un moyen d’en gagner car sinon, elle allait devoir faire la manche ! Et impossible pour elle de retourner chez ses parents, elle s’était promis et jurée d’y retourner que quand elle aurait visité toutes les régions de Midgard. Ce serait trop la honte si elle revenait sans le moindre sous, seulement après un mois de voyage… Car pour le moment, elle n’avait fait que Dyrinn et Abyan et elle comptait se rendre à Torcan pour y observer les Pokémon vivant dans cette région. Elle avait de la famille là-bas, du côté de son père mais Aisling ne comptait pas non plus s’y éterniser, elle était en mission pour sa prochaine pension ! Elle voulait qu’elle soit parfaite et agréable autant pour ses propres Pokémon qui y résideront mais aussi pour les créatures d’autres dresseurs. D’ailleurs, comment ferait-elle ? Aisling ne comptait pas y rester tous les jours mais continuer à voyager et découvrir de nouveaux… Alors il faudrait qu’elle engage quelqu’un ?! Roh lalala…

Légèrement angoissée par cette éventualité, Aisling hésita à terminer sa boisson abyanaise. Une boisson pas très chère évidemment, ce n’était pas le moment de claquer l’argent comme ça. Penseuse, elle regarda alors les autres clients du bar et remarqua qu’il y avait de tout : aussi bien des jeunes gens (et en couples, ce qui la rendait légèrement jalouse mine de rien) ou bien des adultes venus se détendre après une matinée de boulot. En même temps, ce n’était que le début de l’après midi… Lorsqu’elle vit le jeune couple quitter les lieux, elle se demanda alors si un jour, elle pourrait vivre ça. Etant plus petite, elle n’avait jamais eu d’amoureux. Enfin si mais il s’était moqué d’elle, comme tous les autres… Donc du coup, elle se demandait si elle ne finirait pas sa vie toute seule…

Tant dis que la gamine broyait du noir et ne semblait pas vouloir finir sa boisson, Voodoo sortit de sa balle et s’approcha de sa dresseuse, visiblement une idée en tête. Aisling le regarda s’exprimer et comprit où il voulait en venir. Ouais, elle était ramasseuse mais là, elle n’avait rien perdu. Le Pokémon insista et lui proposa alors de demander à des habitants s’ils n’avaient pas besoin de ses services. Ce n’était pas une idée idiote mais Aisling se voyait mal faire du porte à porte pour demander ses services à des inconnus qui pourraient la renvoyer balader ou l’ignorer complètement.

C’est alors qu’un homme d’un certain âge rentra dans le bar et semblait être complètement désespéré. Aisling ne put s’empêcher de l’entendre discuter avec le barman, découvrant alors que ce dernier avait perdu un médaillon dans les champs, à la surface. L’employé lui demanda alors s’il avait bien cherché mais vu son âge, il avait tout donné. Voodoo regarda alors sa dresseuse, un sourire aux lèvres et l’invita alors à y prendre part. Timidement, elle s’approcha du vieil homme :

« Si vous voulez… Je peux vous aider… »

Le vieillard la regarda de travers la gamine. L’espace d’un instant, Aisling regretta son geste et s’apprêtait à maudire Voodoo mais malgré son air sévère, le vieil homme accepta l’aide de la gamine. Après tout, il n’avait plus rien à perdre. Puis soudain, il vint une idée à Aisling et elle n’hésita pas à la proposer :

« Ok, si je retrouve votre médaillon, serait-il possible que vous parliez de moi à votre entourage ? Je suis en voyage et je ne peux pas m’éterniser dans une ville pour gagner le sou. Mais comme je suis Ramasseuse, je peux proposer mes services le temps de mon séjour pour une petite somme.

- Tu perds pas le nord toi, gamine. Soit, ça me va. C’est un médaillon quelconque mais il a une grande importance sentimentale pour moi. Je l’ai perdu à l’extérieur, pas très loin de la rivière Sonata.

- C’est… Grand… constata Aisling, peu sûre d’elle sur le coup. Pas d’autres indices ?

- Hey, tu es Ramasseuse ou pas ? Tu as des Pokémon pour t’aider ! s’impatienta le vieux.

- Ok, je vais m’en occuper ! »

Aisling se rapprocha de sa table et paya sa consommation avant de quitter les lieux, de peur d’énerver encore le vieillard. Voodoo la suivit et lorsqu’ils furent assez loin du bar, la gamine se retourna ;

« Zut, je n’ai pas parlé de la récompense… Décidemment, c’est plus compliqué que prévu… Bah déjà, on essaie cette affaire, on verra bien. »

Sur sa lancée, Aisling prit la direction de la sortie. Comme à son arrivée, elle invoqua Vortice qui accepta de la remonter à la surface. Et quel plaisir de pouvoir respirer l’air frais de Midgard ! Lorsqu’elle fut sur la terre ferme, Aisling savoura cet instant de liberté. Elle appréciait le charme et la culture d’Abyan mais elle n’aimait pas cet enfermement sous l’eau. Les bras en l’air, elle accueillit le vent qui soufflait légèrement sur les plaines midgardiennes.

Après quelques bonnes minutes profitées, Aisling invoqua Panyar et lui expliqua alors ce qu’elle allait devoir faire. La belette répondit présente à l’appel de sa dresseuse et commença à fouiller dans son coin, sous le regard de sa dresseuse qui ne voudrait pas qu’elle s’aventure trop loin ou ne tombe dans l’eau parce qu’elle ne voyait pas bien. Voodoo se mit aussi à chercher le fameux médaillon perdu à sa façon, en s’engouffrant dans la terre grâce à sa capacité d’être un spectre.

Aisling continua sa fouille dans l’espoir de trouver ledit objet mais elle sentit que quelque chose n’allait pas. Enfin elle voyait mal le vieux monsieur se promener aussi loin de la ville vu son âge et sa faiblesse à marcher correctement. Après, elle avait sentit comme une étrange odeur quand elle s’était approchée de lui. Mais oui, il sentait la pèche ! C’était sûrement un pêcheur du coin, donc son médaillon, il l’avait forcément perdu non loin de la rivière ou bien dans un port ou… dans l’eau ? Lorsqu’elle posa son regard sur la surface bleuté de la rivière, elle perdit toute motivation à poursuivre. Non, ce n’était pas le moment de se décourager !

« Tiens… »

Aisling vit au loin une femme non loin de la rivière. Curieuse, elle fit signe à ses Pokémon de se rapprocher d’elle pour pas qu’ils se perdent et le petit groupe se rapprocha de ladite demoiselle qui visiblement jouait avec son bâton. Intriguée, Aisling se pencha légèrement sur le côté pour mieux voir à cause de toute cette flore qui la gênait. Et d’un coup, l’eau fut comme tranchée au milieu ! La rouquine ne put s’empêcher de crier de surprise devant une telle prouesse !

La demoiselle passa alors d’une rive à l’autre en franchissant la rivière scindée en deux. De son côté, Aisling n’en revenait pas, si bien qu’elle garda la bouche ouverte et les yeux grands ouverts. La magie disparut quand l’eau revint à son état normal et pour cause, la magicienne venait de s’effondrer !

« Eh oh ! Vous allez bien ?! » cria Aisling.

Mais aucune réponse. La rouquine descendit pour se rapprocher du court d’eau. L’eau n’était certes pas profonde mais il y avait du courant et elle pourrait facilement se faire emporter. Et elle préférait ne pas prendre de risques.

« Voodoo, tu peux aller de l’autre côté. Vas-y, je vais essayer de trouver un pont pour franchir la rivière. Panyar, tu viens avec moi ! »

Aisling laissa alors son Polichombr rejoindre l’élémentale de l’eau tandis que la Fouinette sauta sur l’épaule de sa dresseuse pour se loger comme à son habitude dans la capuche de cette dernière. Il y avait forcément un pont pour franchir la rivière mais encore faut-il en trouver un. Pendant ce temps, Voodoo s’approcha du corps de la jeune femme qui avait traversé la rivière. Il s’empressa de prendre des nouvelles d’elle et constata alors qu’elle s’était tout simplement évanouie. Sûrement le contre choc pour maîtriser un tel courant d’eau.

[ Hrp : seul Voodoo, mon Polichombr t’a rejoint. Aisling mettra sûrement un peu de temps à venir, le temps de trouver un pont et te rejoindre ^^ J’espère que ça t’ira. ]

[Kariza Ordia]

Quand je vous dis que c’est le trou noir, c’est littéralement car j’ai l’impression de flotter dans un espace vide et noir où il ne se passe rien. Je ne ressens rien non plus. Par contre, je commence à m’ennuyer et j’espère que je vais vite me réveiller. Soudain, il y a un changement, d’abord minime puis qui grossit de plus en plus. C’était d’abord assez lointain mais cela se rapproche rapidement. J’entends aussi un bruit sourd qui devient de plus en plus fort et ce n’est qu’au dernier moment que je remarque que c’est de la pluie. Mais pas une petite pluie, c’est une pluie torrentielle et étrangement, je me sentais avant qu’elle n’arrive au-dessus de moi. Au moment même où l’averse arrive sur moi, je ressens comme un électrochoc et j’ai l’impression d’être balancer dans tous les sens. En fermant les yeux, j’espère que je réveillerai. Puis soudain, j’ai l’impression que je peux enfin respirer normalement en j’en profite pour prendre une grande inspiration et ouvrir les yeux.

Je remarque d’abord que quelque chose flotte devant moi et ce n’est qu’après quelques instant que je remarque que c’est un Pokémon, mais lequel ? À côté de moi, il y a Kilia qui vient juste d’arrêter son attaque Pistolet à O. En fait, je suis complètement trempée ! Va falloir que je me sèche. Aussi, j’ai décidé d’utiliser encore une fois mon bâton mais pour enlever toute l’eau qui est sur moi. Malgré le peu d’énergie dont j’ai besoin pour faire ça, je vacille suite à l’effort demandé. Je ne dois pas m’en être complètement remise. En observant mieux, j’ai l’impression que Kilia et le Pokémon discutent ensemble, puis ma Stari se tourne vers moi.

Staaa… Stari ?

C’est pas la grande forme, mais ça va un peu mieux. Par contre, il va falloir que je mange un peu avant de reprendre la route. Et tu vas pouvoir discuter encore un peu avec ton nouvel ami.

J’ouvre alors mon sac pour y prendre une peu de poisson fumé (ben oui, quand on habite dans un lac on a plus facilement du poisson) et un peu de pain sec. Heureusement que j’en ai racheté au Port avant de partir parce que je sais qu’une bonne partie de mes réserves font partir très vite. Je préfère prendre quand même plusieurs dizaines de minutes pour me reposer avant de repartir (ce serait bête de m’évanouir encore parce que je ne me suis pas assez reposée).

Tu viens Kilia, on y va.

Stari !

Quoi, qu’est-ce qu’il y a ?

Sta… Sta… Stari. Staaari !

Tout en parlant, Kilia me montre le Pokémon qui flotte près de nous puis me montre la rivière.

Tu dis que le dresseur de ce Pokémon est parti chercher un pont pour venir me rejoindre ? Et qu’il a envoyé son Pokémon pour voir comment j’allais ? C’est bien ça Stari ?

Stari ! me confirme-t-elle en sautant de joie.

Bon, on va partir à sa rencontre alors.

Je range en vitesse les quelques affaires que j’avais sortie et nous revoilà à nouveau sur la route. Je me sens déjà beaucoup mieux et en plus il fait super beau ! Du coup, je vais pouvoir profiter du paysage. L’eau de la Sonata est cristalline et on voir facilement les Pokémons qui y nage. Mais il n’y a que le cours d’eau qui est magnifique, la plaine aussi. C’est assez plat mais il y a quelques petites collines qui rajoutent du relief et celles si sont parsemées d’arbres. Encore une fois, on peut voir facilement les Pokémons. Par contre, j’espère quand même que le prochain pont ne sera pas trop loin parce que ça fait déjà un moment qu’on marche. Et peut-être que le dresseur (ou la dresseuse !)  en saura plus sur Dyrinn et les racines de la vie…

[HRP: Voilà, j'ai modifié ce qui posait problème et j'espère que maintenant ça ira ^^]

[Aisling Hops]

Voodoo fut alors le premier à arriver sur les lieux. Ce qu’il y trouva ne l’étonna guère puisque c’était ce à quoi il s’était attendu : la jeune femme qu’ils avaient aperçu, lui et sa dresseuse, s’était bien évanouie après avoir traversé la rivière. Mais il ne s’était pas attendu à y rencontrer un Pokémon. Le Polichombr descendit pour se mettre à hauteur de l’étoile de mer jaune et commença alors une conversation pour apprendre ce qui avait mis la dresseuse dans cet état. Voodoo eut sa réponse : la demoiselle avait utilisé sa maîtrise de l’eau pour traverser et cela l’ayant épuisé, elle s’était évanouie. C’était sûrement là une jeune élémentaliste qui voyageait pour parfaire sa maîtrise. Après une petite conversation amicale entre les deux créatures, le Stari usa de son Pistolet A O pour réveiller sa dresseuse.

Après quelques secondes d’une légère pluie, la demoiselle se réveilla. Le Polichombr se pencha en avant pour mieux l’observer. Elle était nettement plus âgée qu’Aisling et au vu de ses vêtements, elle devait être de la région. Lorsque l’humaine se redressa, elle vacilla, chose qui arrivait souvent quand on perdait connaissance. E mieux pour elle, serait d’y aller mollo. Aussi, elle préféra reprendre des forces en mangeant ce qui n’était pas une si mauvaise idée. Les minutes s’écoulèrent doucement, et Voodoo en profita pour discuter avec l’étoile de mer, en apprenant sur le duo.

Lorsque la dresseuse décida qu’il était temps pour eux de partir, le Stari s’agita. Il fit comprendre à sa maîtresse qu’Aisling, la dresseuse du Polichombr était partie à la recherche d’un pont pour les rejoindre. La poupée violette lévita à hauteur de l’élémentaliste de l’eau en agitant la tête de haut en bas pour valider tout ça et lui montra même la direction dans laquelle Aisling devrait arriver. Ainsi, Voodoo, accompagné de ses nouveaux compagnons, longèrent la rivière de Sonata, dans l’espoir de retrouver Aisling…

Pendant ce temps, l’Aliphyroise avait longé la rivière mais de l’autre côté, dans l’espoir de trouver un pont. Malheureusement pour elle, il n’y en avait pas et elle commença à fatiguer à force de courir, évitant les obstacles qui pourraient la faire tomber. De plus, Panyar avait des difficultés à suivre, si bien qu’elle dut la prendre à nouveau sur ses épaules. Et voilà, du poids en plus… Après une bonne course, Aisling aperçut une petite cabane au bord de la rivière. Elle s’en approcha et découvrit alors un coin de pêche avec les filets et tout l’attirail nécessaires. Mais surtout, une barque, mais pas de pont ! Enfin il y a avait bien un petit ponton qui permettait aux pêcheurs de pêcher au milieu de la rivière, mais aucun pont rejoignant l’autre côté de la rivière…

Elle marcha donc vers la cabane et remarqua qu’il n’y avait personne dans les environs. Les pêcheurs ne devaient sûrement pas être bien loin étant donné qu’il y avait leur matériel à quais. Elle se dirigea alors vers le ponton mais le courant était bien trop fort pour qu’elle demande à Vortice de l’emmener de l’autre côté. Panyar tira sur son vêtement lorsque sa dresseuse se pencha en avant, ayant peur qu’elle saute dans l’eau.

« Hé ! Ne te penche pas comme ça ! »

Aisling se retourna et vit alors un homme d’une bonne cinquantaine d’années qui se précipita vers elle. Il lui attrapa le bras pour qu’elle s’éloigne le plus possible de l’eau. Lorsqu’ils furent prêts de la cabane, Aisling comprit que cet homme était en plein rangement de ses filets de pêche. Elle lui adressa un sourire, pour le rassurer ;

« Je ne comptais pas sauter dans l’eau, je ne suis pas aussi idiote que ça.

- C’est pas une raison ! Le courant est devenu plus fort depuis quelques minutes déjà et j’sais pas pour quoi mais t’avise pas de recommencer ! J’ai eu peur tu sais ! »

Aisling perdit son sourire, se demandant alors si cette soudaine agitation de l’eau n’était pas due à la prouesse élémentale de l’inconnue. D’ailleurs, elle commença à s’inquiéter car Voodoo était seul là-bas et si elle était toujours évanouie, son Pokémon ne pourrait pas faire grand-chose… Elle osa demander au pêcheur qui avait repris son travail en pliant ses filets.

« Dites, y’a-t-il un pont pas très loin ? Je dois rejoindre l’autre côté de la rivière...

- Y’avait. Mais il y a eu une tempête y’a pas longtemps et il est légèrement détruit. Il a été bloqué par les autorités. À moins de posséder un Pokémon aquatique, j’vois pas comment tu pourrais… Hé ! Mais reviens ! »

Aisling avait remercié le vieux pêcheur en le saluant et était partie rejoindre le pont. Panyar s’agita sur son épaule, lui conseillant d’abandonner cette idée mais Aisling ne l’écouta pas. Déterminée, la gamine se dirigea alors plus vers le Nord, longeant toujours la rivière. Bon, le temps filait et franchement, elle doutait que son aide soit efficace maintenant mais elle devait rejoindre Voodoo. En espérant qu’il ne se soit pas perdu…

Après deux à trois minutes de marche, elle arriva enfin devant le fameux pont. Comme l’avait souligné le vieux pêcheur, il était partiellement détruit et donc, il avait été fermé par les autorités Midgardiennes, le jugeant trop faible pour soutenir des poids importants comme des chariots ou plusieurs passagers. Bon Aisling était légèrement en surpoids mais elle n’était qu’une personne et fort heureusement, il n’y avait personne dans les environs.

Elle posa un premier pied sur la première planche puis un second. Il y eu un grincement du bois mais sans plus. Elle ne vit qu’une partie du pont démolie par le courant, c’était le côté gauche, aussi elle n’avait qu’à longer le côté droit en s’accrochant au rebord de bois pour progresser. Panyar s’était cachée dans la capuche de sa dresseuse, tremblant de tous ses membres. Même si elle ne voyait plus très bien, elle sentait qu’Aisling avait peur. Aussi, elle préféra rappeler son Pokémon plutôt que de lui faire subir ça.

Avec assurance, Aisling traversa le pont mais lorsqu’elle posa son pied gauche sur une planche, celle-ci se cassa, entraînant alors la jambe. La gamine cria mais se retint avec ses bras. Seule sa jambe avait traversé ladite planche légèrement pourrie et qui pendait dans le vide…

« Ok… On va y aller plus que doucement… »

Calmement, Aisling se redressa et reprit sa progression avec plus de précaution, tâtant les planches avant de poser son pied. Après une grosse frayeur, elle finit de traverser le pont et se jeta sur la terre ferme, reprenant son souffle. Ok, il était temps qu’elle investisse dans une créature ailée. Elle avait bien Caethon mais pour le moment, ce n’était qu’un oisillon et il manquait d’assurance. Comme elle tiens. Après quelques minutes pour se remettre de ses émotions, Aisling se redressa et courut dans l’autre direction, mais cette fois-ci, du bon côté de la rivière.

Elle espérait tout simplement qu’il ne soit pas trop tard, qu’il ne soit rien arrivé à cette jeune femme ou que même Voodoo aille bien. Ces idées la traversant, elle accéléra le rythme et lorsqu’elle repassa devant la cabane du pêcheur, celui-ci l’aperçut et lui cria quelque chose mais elle n’y prêta pas attention.

De son côté, Voodoo s’impatientait de ne pas voir sa dresseuse et commença à se poser des questions qui l’angoissèrent rapidement. Et puis soudain, il aperçut une silhouette au loin. Il redressa sa mine triste et reconnut alors Aisling. Le Polichombr s’empressa de rejoindre sa dresseuse qui l’accueillit à bras ouverts, trop contente de le retrouver (et en bonne santé). Puis elle se rapprocha du duo et se rassura de voir la demoiselle en bonne santé après son évanouissement.

« Vous semblez en meilleure forme que toute à l’heure. J’ai eu peur en vous voyant tomber en arrière si bien que j’ai envoyé Voodoo prendre de vos nouvelles. Malheureusement, je n’ai trouvé de pont que bien plus loin… enfin pont est un grand mot, puisqu’il était en piteux état ! » dit-elle en riant. Puis avec sérieux. « Je m’appelle Aisling, enchantée. »

Elle brûlait d’impatience de lui poser une multitude de questions sur sa maîtrise de l’eau mais vu ce que la jeune femme venait de subir, ce n’était sûrement pas le bon moment pour ça. Aurait-elle l’occasion après ?

[ Hrp : Très bien o/ et désolée du dérangement. Bon, long message parce que la route était longue pour te rejoindre 8D. Aisling est à ta disposition pour la moindre question =3 ]

[Kariza Ordia]

Ce n’est qu’après une bonne heure de marche que j’aperçois une petite silhouette qui coure dans ma direction. C’est une fille qui a l’air assez petite et rondelette pour son âge qui vient vers moi et au moment au son Pokémon, qui m’avait rejoint, la voit, celui-ci fonce vers elle. Cependant, il lui faut encore quelques instants pour arriver à ma hauteur avant de déclarer :

Vous semblez en meilleure forme que toute à l’heure. J’ai eu peur en vous voyant tomber en arrière si bien que j’ai envoyé Voodoo prendre de vos nouvelles. Malheureusement, je n’ai trouvé de pont que bien plus loin… enfin pont est un grand mot, puisqu’il était en piteux état !  dit-elle en riant. Puis avec sérieux. Je m’appelle Aisling, enchantée.

C’est donc elle la dresseuse du Pokémon, pensai-je, elle a l’air très gentille en tout cas. C’est vrai qu’elle n’est pas très grande, surtout comparée à moi qui suis assez grande. A contrario, son visage, encadré de sa chevelure rousse, inspire la confiance et la gentillesse.

Contente aussi de faire ta connaissance, moi c’est Kariza. Au faite, merci beaucoup d’avoir envoyé ton Pokémon pour comment j’allais et heureusement maintenant, ça va beaucoup mieux ! dis-je, avant d’ajouter. Sinon, tu as vu ce que j’ai fait avant de m’évanouir ?

J’espère que non tout cas, parce que j’ai pas envie que quelqu’un sache ce que j’ai découvert sur les glyphes. Par contre, ce serait bien si elle en savait plus sur les racines de la vie mais ne je vais pas le lui demander. Enfin pas tout de suite.

J’ai une autre question, qu’est-ce que tu fais ? Enfin, je veux dire où est-ce que tu vas ? Parce que moi je vais à Dyrinn et on pourrait faire un bout de chemin ensemble, si tu le veux bien. En plus, nos Pokémons ont l’air de bien s’entendre, j’ajoute en souriant, et puis je ne sais pas trop par où je dois aller.

Ce qui n’est pas faux puisque je sais juste que je dois longer la rivière mais je n’en sais pas plus.

Je dois bien avouer que je n’avais jamais quitté Abyan avant aujourd’hui et tout ça, c’est nouveau pour moi.

Maintenant que nous avons fait un peu connaissance, nous reprenons la route en direction de Dyrinn mais tout en longeant la rivière pour être sûr de ne pas se perdre. Cependant, la journée avance et le Soleil commence à se coucher, teintant le ciel de couleurs ocres (ce qui rend le paysage encore plus magnifique. J’ai vraiment bien fait de partir parce que ce je vois est de plus en plus beau. Cependant, mon ventre me ramène à la réalité. J’ai faim, très faim et du coup, je me tourne vers Aisling.

Dit, ça te dérange si on s’arrête maintenant pour manger ? Et pour établir le campement bien sûr. En plus, je suis complètement crevée, sûrement à cause de l’effort de tout à l’heure.

Je n’attends pas sa réponse pour faire sortir Stéhélo de sa pokéball et en me voyant le Goélise piaffe de joie. Celui-ci se pose alors sur mon bâton qui est attaché dans mon dos. Je lui demande alors de se bouger de là car il va m’embêter dans mes mouvements et il s’envole pour aller planer au-dessus de nous. Kilia, quant à elle, est allée se baignée dans le cours d’eau.

Euh… tu saurais allumer un feu s’il-te-plait, parce que je n’ai jamais fait ça. Pendant ce temps-là, je vais monter ma tente. Et la tienne aussi, si tu veux, j’ajoute avec précipitation. Et je m’occuperai de la nourriture, j’ai acheté du poisson au marché avant de partir.

Après avoir monté ma tente, je sors alors le poisson que j’avais bien emballé de mon sac ainsi que des herbes et des épices. Je commence alors mes préparations que je mets au plus vite à cuire car je commence à avoir très faim et en une dizaine de minute, cela commence à sentir super bon sur le campement. On doit encore attendre un peu avant de pour manger et pendant ce temps-là, je prépare la nourriture de mes Pokémons. Une fois que c’est cuit, je me sers et souhaite un bon appétit à Aisling avant de manger.

[Aisling Hops]

Après une bonne heure pour rejoindre l’autre rive, Aisling retrouva avec plaisir son Polichombr. Non pas qu’elle s’inquiétait énormément de le savoir seul avec une inconnue mais un peu quand même. Après, il pouvait se défendre tout seul et prendre des décisions puisqu’il était suffisamment « grand » pour ça. Une fois leurs retrouvailles faites, Aisling s’empressa de prendre des nouvelles de la jeune femme maniant l’eau. Après tout, elle s’était subitement évanouie après avoir traversé la rivière Sonata, elle était sûrement encore dans les vapes… Visiblement, Kariza, qui était son prénom, allait beaucoup mieux et n’hésita pas à remercier Aisling de lui avoir envoyé son Pokémon. La rouquine ne put s’empêcher de sourire en rougissant légèrement, contente de sa bonne action. Décidément, depuis qu’elle voyait toute seule, elle se débrouillait bien mieux qu’avant !

« Hum… Disons que je t’ai vue séparer la rivière en deux et vu que j’étais un peu loin du rivage à ce moment là… C’est tout ce que j’ai pu voir… ».

Aisling pencha légèrement sa tête sur le côté tout en se demandant alors si ce qu’elle avait vu n’aurait pas du être vu. Cependant, cela ne semblait guère attrister Kariza, aussi la rouquine en déduit que ce n’était pas si confidentiel que ça. Du point de vue de l’Aliphyroise, Kariza s’entraînait à maîtriser son élément, tout simplement. Tiens, ce serait sympa qu’Aisling s’y remette aussi, histoire de montrer quelque chose à ses parents lorsqu’elle rentrera à Aliphyr. Ce qui de toute évidence, n’était pas pour tout de suite !

« Ce que je fais ? En fait, pour gagner un peu d’argent pour la suite de mon voyage, je me suis proposée afin de retrouver un pendentif qu’un vieux paysan aurait perdu dans les environs. C’est très vaste je sais et je n’ai pas plus de précisions… Mais je ne compte pas abandonner toute de suite ! Voodoo, mon Polichombr m’aide, ainsi que Panyar, ma Fouinette. » puis elle se mit légèrement à rire, ayant monopolisé encore l’attention. « Ah oui Dyrinn ! J’y suis déjà allée donc si tu veux, je peux faire un bout de chemin avec toi. Qui sait, on trouvera sûrement le pendentif perdu ! » termina-t-elle avec un large sourire. « Ne t’en fais pas, c’était pareil pour moi au début et finalement, on s’y fait. »

Calmement, les deux jeunes femmes prirent la direction opposée d’où venait Aisling, longeant la rivière Sonata en direction de Dyrinn. Tout en marchant, elles discutèrent de leur vie et projets d’avenir mais elles se rendirent compte bien après que le soleil se couchait déjà. Oh non, Aisling n’avait absolument pas cherché ! Heureusement que Voodoo l’avait fait lui… Mais le pauvre Pokémon était fatigué d’avoir traversé la terre qu’il se laissa tomber dans les bras de sa dresseuse. Kariza proposa par la suite si elles pouvaient s’arrêter et manger. Faire un pique nique en pleine nature ? Ne pouvant refuser et parce qu’elle avait fait un bout de chemin ensemble et que Kariza semblait perdue pour son premier voyage, Aisling se résigna.

« Non, faisons le campement ici. » répondit-elle. « Et puis mon Pokémon est trop fatigué pour poursuivre la recherche. »

C’est alors que Kariza invoqua un second Pokémon, un Goélise. L’oiseau se mit à voler au-dessus d’elles et Aisling se demanda alors si Caethon pourrait s’entendre avec la mouette. Mais avant qu’elle ne le fasse sortir, Kariza lui demanda alors si elle savait faire un feu. Aisling ne put s’empêcher de rire car bon, si elle comptait partir à l’aventure, il faudrait qu’elle sache en faire un. Et quoi de mieux que d’apprendre !

« Oui, je sais faire ça. Attends-moi, je vais chercher du bois sec et deux pierres ! »

La rouquine déposa ses affaires et son Pokémon avant de se mettre à la recherche de ce dont elle avait besoin. Pendant ce temps, Voodoo regarda Kariza faire, intrigué. Autant elle ne savait pas faire un feu mais monter une tente, ça elle savait ! Puis elle s’occupa du diner et l’odeur alléchante du poisson se fit sentir. Vivement le repas songea Voodoo, impatient d’y goûter.

De son côté, Aisling ne s’aventura pas bien loin puisqu’elle trouva quelques branches mais aussi de l’herbes bien sèche et deux pierres. Lorsqu’elle revint au campement, elle s’étonna que les tentes soient montées aussi vite. Elle fit signe à Kariza de regarder ; la rouquine fit un cercle avec des pierres pour délimiter le feu, prépara le bois et l’herbe. Puis elle frotta les deux pierres ensembles pour faire des étincelles. Evidemment, ça ne marchait pas au premier coup, elle dut s’y reprendre à plusieurs reprises mais une fois le feu prit, l’Abyannaise pouvait s’occuper du dîner tranquillement.

Pendant que cela mijotait, Aisling en profita pour fouiller dans ses affaires et sortir des baies pour ses Pokémon. Elle fit sortir Panyar qui se logea rapidement dans sa capuche, comme à son habitude ainsi que les autres. Mine de rien, sa famille commençait à s’agrandir.

« Voici Panyar, ma Fouinette. Elle est légèrement craintive parce qu’elle voit plus trop bien. Du coup, elle a tendance à se cacher dans mes vêtements. Kasha, c’est ma Sabelette mais elle m’écoute une fois sur deux, elle a un mauvais caractère… Caethon est… un jeune Pokémon et un peu spécial… Kircheis est mon Zarbi traducteur, c’est très pratique pour communiquer avec les Erasiens ! Et avec ton Stari, c’est Vortice, un Pokémon que j’ai reçu des mains d’une Championne erasienne. Et Voodoo, mon fidèle compagnon ! Voilà, c’est ma famille ! » termina-t-elle en souriant.

C’était bien la première fois qu’elle invoquait toutes ses créatures en même temps. Mais au moins, ça leur permettait de faire plus amples connaissances. Caethon se posa au pied du sac de sa dresseuse, picorant des graines tandis que Kasha « boudait » dans son coin et dévorait ses baies seules malgré les efforts de Kircheis pour l’introduire dans le groupe. Vortice préférait chassait du plancton pour son dîner.

« Dis moi, tu comptes voir quoi à Dyrinn ? » posa Aisling, tout en dévorant son repas. « Il y a bien le marché local qui est impressionnant, le Temple de Viridium mais je n’ai pas eu le courage de m’y rendre. Après je n’y suis pas restée aussi longtemps qu’à Abyan. » termina-t-elle en souriant.

Et on se demande bien pourquoi…

[Kariza Ordia]

Le moment que je redoutais le plus est arrivé, je dois lui dire ce que je cherche à Dyrinn. Je sais que c’est bête mais j’ai peur de sa réaction que je lui en parlerai. Inspire, expire, inspire, expire. Je crois que c’est bon, je suis prête.

Eh bien en fait, je commence, il n’y a pas longtemps j’ai trouvé un livre sur la maîtrise de l’eau. Le seul problème c’est qu’il est illisible et mes recherches pour le déchiffrer m’amènent à Dyrinn. Et plus précisément « aux racines de la Vie ». Et comme cela parlait de racine, j’ai tout de suite pensé à Dyrinn et son immense forêt. Et donc, je me demandais si tu en savais un peu plus.

Je pense que je vais lui laisser quelques instants pour assimiler tout ce que je viens de lui. Et puis pour y réfléchir aussi. Par contre, j’hésite à lui montrer le livre mais je pense que vais quand même le faire parce qu’à mon avis on peut lui faire confiance. Je reprends la parole :

Avant de te montrer le livre en question, j’aimerais bien te montrer quelque chose. Et pour ça, j’ai besoin de Vortice.

Je m’approche alors du Pokémon en question. Ma Kilia, qui est encore à côté de lui, le rassure. Je m’abaisse alors et trace un des symboles, que j’avais appris un peu plutôt dans la journée, sur sa coquille : Celui de la Bulle. Oui, j’ai fait exprès de le faire sur le Coquiperle pour ne pas qu’il se noie, cela aurait été stupide. Le glyphe s’étire immédiatement pour englober le Pokémon en moins de quelques secondes. Je prends ensuite mon bâton qui est accroché dans mon dos et active l’autre symbole, celui de Lévitation. Aussitôt le Coquiperle s’envole et bouge au gré des mouvements de la bulle dans laquelle il est prisonnier. Après quelques minutes de voltige, je redépose le Pokémon sur la berge et le libère de sa prison aquatique. Je retourne en suite près d’Aisling.

Voilà ce que j’ai découvert dans le livre, pour l’instant et j’espère en découvrir beaucoup plus grâce au livre, dis-je tout en sortant le livre de la sacoche et le lui tend. Regarde, il n’y a que des symboles bizarres sauf sur les deux premières pages, celles que j’ai déjà déchiffrées.

Je lui laissai le livre quelques minutes afin qu’elle l’observe un peu avant de le lui reprendre. Aussi comme je commence à être fatiguée, je lui propose que on fasse la vaisselle puis d’aller dormir. Je me dirige alors vers le rive avec la marmite afin de la nettoyer. Une fois que c’est fait, je dis au revoir à ma compagne de voyage et entre dans ma tente pour aller dormir. Mes deux Pokémons me suivent entrent dans ma tente aux aussi. Heureusement qu’ils sont petits ! Je me suis endormie très vite ce soir.

Quand je me réveille, c’est déjà le matin mais le Soleil n’est pas encore très haut dans le ciel. La nuit est passée très rapidement en tout cas, peut-être parce que c’était une nuit paisible et sans rêve et que rien n’a troublé mon sommeil. En tout cas, j’ai bien récupérer de l’effort que j’ai dû fournir hier et j’espère qu’Aisling a tout aussi bien récupérer que moi. Je sors alors de la tente et en voyant la jeune fille je lui dis bonjour et lui demande si elle a passé une bonne nuit. Avant d’ajouter :

Au fait, tu as dit que tu cherchais un collier. Si tu veux, Kilia cherchera au fond de l’eau et pendant ce temps-là, tu me montreras par où c’est Dyrinn. Enfin si tu es d’accord.

De toute façon, qu’elle m’accompagne ou pas il faut que je range ma tente. Un fois que c’est fait, je rappel Stéhelo dans sa Pokéball et je suis prête à reprendre la route.

[Aisling Hops]

Les « racines de la Vie » ? Oulà cela ne disait absolument rien à Aisling. Et sûrement parce qu’elle avait seulement fait du shopping à Dyrinn qu’elle n’en savait pas plus. Mais ça, elle préférait ne pas lui en parler. Peut-être que Kariza pourrait en apprendre plus au Temple de Viriridium, aussi elle lui suggérait cette éventualité car pour le moment, la rouquine n’avait jamais entendu parler de ça. Cependant, une idée lui vint mais Kariza ne lui laissa pas le temps d’y répondre puisqu’elle enchaîna. Soit. En même temps, elle voulait sûrement avoir une totale confiance en Aisling avant de lui montrer l’ouvrage en question. Mais bon, s’il parlait de maîtrise élémentale sur l’eau, cela ne l’intéressait guère. S’il avait été écrit pour les futurs maîtres de l’air, là elle aurait été très intéressée.

Puis la jeune femme proposa à Aisling de lui faire une petite démonstration. Aussi, elle avait besoin de Vortice et Aisling accepta son offre tout en faisant à son Pokémon qu’on allait avoir besoin de lui. Voyant sa camarade se diriger vers ledit Pokémon, Aisling se leva pour se rapprocher de la rivière beaucoup plus calme et se pencha en avant. Apparemment, Kariza écrivit quelque chose sur le coquillage du Pokémon. C’est alors qu’un glyphe apparut et s’étira au-dessus de Vortice ! Un voile d’eau enveloppa complètement le coquillage qui se retrouva enfermé dans une bulle. Etant une créature aquatique, cela ne lui faisait rien mais la rouquine ne put s’empêcher de lâcher un « ah » de peur.

Kariza s’arma de son bâton et inscrivit un second symbole et la bulle avec la créature dedans se mit à léviter. Suivant le bâton, la sphère lévita pendant quelques secondes avant que l’Abyanaise ne libère la créature d’Aisling. Cette dernière vint aux nouvelles de sa créature et ne semblait guère avait été dérangée. Tant mieux. Puis Kariza revint auprès de la rouquine en lui montrant le fameux bouquin. La demoiselle put feuilleter que les deux premières pages avant que Kariza ne reprenne son trésor.

« C’est impressionnant mine de rien, ce que tu viens de faire ! » s’empressa-t-elle pour complimenter la jeune femme. « Mais pour en revenir à ce que tu disais avant, tu peux tenter d’aller à Dyrinn et essayer au Temple de Viridium. Mais tu sais, en pensant à « racines » plusieurs fois dans ma tête, j’ai eu la Place d’Ivoire en tête. Ça peut paraître idiot mais cette place est au centre des quatre villes principales midgardiennes et on dit qu’elle a été créée au tout début de l’Âge Blanc. Tu pourrais y faire un tour et y rencontrer le maître des lieux qui pourrait sûrement d’éclairer sur cet ouvrage. » Puis elle enchaîna, pendant qu’elles faisaient la vaisselle « Sinon, tu pourrais aussi te rendre à Mizuhan, le pays de l’eau d’Erasia. Il y a beaucoup d’érudits là-bas et tes étranges symboles m’ont fait penser à l’écriture mizuhanienne. »

Une fois la vaisselle faite et essuyer, les jeunes femmes rangèrent le tout dans les sacoches prévues. Bien, il était donc temps d’aller se coucher. Aisling salua Kariza avant qu’elle ne rentre dans la sienne. Une fois les salutations effectuées, Aisling rappela la plupart de ses créatures sauf Voodoo et Panyar qui étaient plus dociles. Kircheis serait capable de se retrouver dans la tente de l’Abyanaise pour la reluquer et ça, c’était hors de question !

Mine de rien, il se faisait tard et la recherche, ça épuisait. Aussi, Aisling ne tarda pas à s’endormir, Panyar à ses côtés. La petite belette était tout aussi épuisée d’avoir fouillé dans les hautes herbes le collier perdu. Ah c’est vrai, il y avait cette histoire de collier du paysan… En espérant que demain, ils mettent la main dessus… La nuit se passa sans encombre, tranquillement et cela faisait agréablement du bien. Lorsqu’Aisling sortit de sa tente, elle salua Kariza qui venait de se réveiller, quelques minutes avant elle.

« Un collier ? » répéta-t-elle, pas trop réveillée. « Ah oui ! Oh tu sais, je ne voudrais pas te gêner avec cette histoire. Vortice peut chercher aussi dans l’eau et tu as sûrement mieux à faire que de chercher une vieillerie. » dit-elle en rigolant.

Après, Aisling ne pouvait se permettre de s’éloigner trop d’Abyan, elle venait tout de même de faire une sacrée marche, elle mettrait au moins un jour pour rejoindre la citée sous-marine. Décidément, il était temps d’investir dans une créature ailée ou entraîner Caethon.

« Tu sais, je ne pense pas que le paysan soit allée aussi loin, il doit s’occuper des champs à côté du lac Lazuli. Mais je peux en effet te montrer le chemin pour te rendre à Dyrinn. » commença-t-elle. Puis elle retourna dans sa tente, récupérer une carte qu’elle déplia devant Kariza. « Regarde, on doit être dans ce secteur là. » dit-elle en pointant avec son doigt. « En fait, pour te rendre à Dyrinn, tu dois longer la rivière Sonata pour rentrer dans la forêt. Mais sache qu’il y a des petites barques qui peuvent t’y emmener rapidement, j’en ai pris une la dernière fois. »

Aisling attendit que Kariza mémorise tout ça avant de ranger sa carte dans ses affaires et déplier sa tente à son tour. Une fois le rangement effectué, elle se tourna vers l’Abyanaise, Panyar sur son épaule.

« Après, tant que je reste près du lac, ça me va. Ce qu’on peut faire, c’est chercher entre la rivière et le lac, il y a des champs de culture grâce à l’irrigation. Comme ça, on suit la rivière sans se perdre toute les deux. »

La rouquine sortit un petit sachet et tendit un biscuit à Kariza pour le petit déjeuner. Une fois l’accord fait, elles se mirent alors en route, dans la bonne direction à la fois pour se rendre à Dyrinn mais aussi vers les champs. Fort heureusement, il faisait agréablement bon en cette matinée et pas trop froid. Comme précédemment, Voodoo ratissait les sols à la recherche du collier tandis que Panyar galopait dans l’herbe fraiche. Vortice n’étant pas un Pokémon ramasseur, il ne lui était pas d’une grande aide mais il semblait être ravi d’avoir de la compagnie avec qui nager.

Après de bonnes et longues minutes de marche, les filles arrivèrent enfin non loin de la zone entre la rivière et le lac Lazuli. Une étendue de champs s’y trouvait et par chance, il n’y avait personne. Enfin, de ce qu’en déduisit Aisling, aussi elle invita Voodoo et Panyar de s’y rendre pour commencer les recherches mais elle leur interdit de voler les fruits et légumes ! Pendant ce temps, Aisling expliqua à nouveau à Kariza le chemin qu’elle devait faire pour rejoindre la ville suivante.

Panyar slalomait entre les cailloux et les pieds des arbres pour retrouver le pendentif perdu. Mais ne voyant plus aussi bien qu’avant, elle n’était pas très efficace contrairement à Voodoo qui avait une vue plus importante. Mais cela ne l’empêchait pas d’être une créature rangée dans la catégorie des Ramasseurs. Elle avait par contre un odorat plus développé, aussi elle pouvait mieux sentir mais n’ayant pas pu sentir le vieux monsieur, impossible de s’en servir.

Alors qu’elle s’apprêtait à reprendre sa recherche, la belette tomba alors nez à nez avec une créature sauvage. Les deux bestioles se regardaient sans bouger, comme si la première qui allait bouger allait se faire attraper par la seconde. Redressée sur sa queue, Panyar tenta de s’imposer mais visiblement, cela ne faisait rien au petit chien qui montra les crocs.

Puis soudain, il y eut un cri ce qui alerta Aisling. Elle s’excusa auprès de Kariza de s’absenter (après, si la jeune femme voulait venir, rien ne l’empêchait). Elle fut rejointe par Voodoo qui lui montra le chemin. Sur les lieux, plus de peur que de mal.

« Sérieux, Panyar, tu m’as fait peur ! »

Aisling s’approcha du duo et s’accroupit pour observer son Pokémon qui s’était visiblement fait une nouvelle amie. Mais quand la rouquine voulut caresser sa créature, la Ponchiot montra les crocs. Rapidement, elle retira sa main, le regard étonné.

« Eh oh, c’est ma Panyar, pas la tienne. » et pour le lui prouver, Aisling fit signe à sa belette de venir sur son épaule, ce que sa créature fit. Malheureusement, la chienne se mit à aboyer contre la gamine. « Calme-toi veux-tu, ça sert à rien d’aboyer comme ça. »

Enervée, Aisling se redressa et croisa les bras pour impressionner la chienne. Cette dernière prit peur et partit se cacher derrière une pierre faisant deux fois sa taille. Aisling caressa sa belette, qui visiblement ne semblait pas tellement apeurée par ces aboiements. Bon, cette chienne sur les pattes, ils n’allaient pas tellement avancer dans leur enquête.

Lorsqu’Aisling reprit sa marche pour quitter les environs, la Ponchiot se mit à les suivre. Voodoo tenta de l’en dissuader mais visiblement elle n’avait pas peur de lui. La gamine s’arrêta, s’accroupit une nouvelle fois pour faire face à la petite chienne pot-de-colle.

« Tu es tenace toi… Tu sais, Panyar est ma Pokémon, elle voyage avec moi alors que toi, tu es ici. » Aisling se sentit idiote de parler avec un Pokémon mais apparemment, la chienne comprenait. « Quoique… Tu veux rester avec ma Fouinette ? Alors voilà ce qu’on va faire… »

Elle n’attendit pas et jeta une noigrume sur la Ponchiot. Voodoo et Panyar écarquillèrent leurs yeux d’étonnement tandis qu’Aisling regardait la balle vibrer avant de s’arrêter. Et hop. Voyant les airs de ses Pokémon, elle haussa les épaules :

« Bah quoi ? Elle ne semblait pas être contre. Bon allez, montre-toi… hum… Il lui faut un nom par contre parce que « petit chien » ou « toutout » ça va pas… Ah je sais ! Nyala, viens ! »

Nyala, de son nouveau nom, apparut et fut rassurée de revoir son amie qui vint la rejoindre. Les deux Pokémon se mirent à sautiller.

« On dirait que cette petite adore Panyar. D’ailleurs, elle a montré les crocs quand j’ai voulu la récupérer. Qui sait, elle pourrait la protéger. » expliqua-t-elle à Voodoo. « Et ne t’en fais pas, je me ferais respecter ! »

Sur ce, Aisling leur fit signe de revenir en arrière, elle s’en voulait d’avoir laissé Kariza légèrement en retrait. D’ailleurs, quand elle la revit, la rouquine s’excusa de son geste et lui expliqua alors l’histoire qu’il s’était passé. Remarque, avec tout ça, la quête du collier n’avançait toujours pas…

[ Hrp : désolée pour ce message légèrement long mais j'avais envie d'une petite capture pas du tout prévue ^^ ]

[Kariza Ordia]

[Rp sous contrainte n°8: Revenir dans son passé]

La jeune fille refuse poliment mon, argumentant que le paysan n’a certainement pas été aussi loin et que le collier doit être dans les champs le long du Lac Lazuli. En plus elle ne doit pas trop s’éloigner du Lac si elle veut pouvoir rendre le bijou à son propriétaire. Elle a peine fini ses explications, qu’elle va chercher une carte dans sa tente :

Regarde, on doit être dans ce secteur-là, dit-elle en pointant avec son doigt. En fait, pour te rendre à Dyrinn, tu dois longer la rivière Sonata pour rentrer dans la forêt. Mais sache qu’il y a des petites barques qui peuvent t’y emmener rapidement, j’en ai pris une la dernière fois.

Après m’avoir laissé la carte quelques instant pour la mémoriser, Aisling range le bout de parchemin là où elle l’avait pris. Une fois fait, elle me propose de m’accompagner le plus loin possible vers Dyrinn sans trop s’éloigner du Lac. C’est-à-dire couper à travers champs pour pouvoir chercher par la même occasion l’objet perdu et en même temps se rapprocher de ma destination. Bien entendu, j’accepte sa proposition car ça me convient parfaitement. Avant de partir, elle me propose un biscuit pour déjeuner que je prends avec plaisir car je commence à avoir faim. Une fois qu’on a fini de manger, on range nos affaires et on se remet en route.

Deux des Pokémons de la jeune fille cherche le collier dans les champs, tandis que Vortice, son Pokémon eau, nage avec Kilia dans le cours d’eau. Les deux Pokémons semblent bien s’entendre et s’amusent dans l’eau. Pendant ce temps-là, Aisling me réexplique encore une fois le chemin vers Dyrinn pour être sûre que je ne me perde pas. Cela fait déjà une bonne demi-heure qu’on marche et toujours aucun résultat, aucun des deux Pokémons n’ont trouvé le collier. Au moment où on s’y attendait le moins, un cri retenti et c’est sûrement un des Pokémons de la Ramasseuse. Cette dernière fonce alors vers l’origine du cri pour voir ce qu’il se passe, me plantant là où on était. Du coup, je me retrouve toute seule. Je préfère quand même l’attendre ici, comme ça elle sait où je suis. En plus comme il y a un rocher près de moi, je peux m’y assoir et sans savoir pourquoi, je lève la tête et regarde le ciel. Et qu’est-ce que je vois, un Lakmécygne ! Comme celui de ma maman et ça me rappel de bons souvenirs.

C’était il y a une quinzaine d’années, quand j’étais petite et que j’étais encore proche de mes parents. Ma mère venait de rentrer d’un spectacle à Dyrinn justement. Et après le souper, elle nous proposa de faire un tour avec elle sur son Lakmécygne. Bien sûr on adorait tous ça et on se battait à chaque fois pour y aller le premier. Ben oui, après deux ou trois voyages, le Pokémon se fatiguait et soit le tour était plus petit, soit elle arrêtait. Et pour tout vous dire, je n’étais presque jamais la première comparée à mes frères et sœurs, du coup je n’essaya même pas de persuader ma maman que ça devait être moi. Et je ne sais pas pourquoi, ce jour-là ma mère dit directement que ce serait moi la première. Elle n’écouta pas les railleries de mes frangins et fit monter sur son Lakmécygne. Dehors, c’était le crépuscule et le ciel se teintait de couleurs ocres et à l’horizon, il était orange. C’était magnifique. En plus, on volait au niveau des nuages et de ce fait on pouvait les toucher mais comme ma mère était aussi une maîtresse de l’eau, elle s’amusa à leur donner des drôles de formes rien que pour moi. Chose qu’elle n’avait jamais faite. Notre balade dura près d’une heure, une heure de pur bonheur. Malheureusement, nous dûmes rentrer car la nuit allait tomber et à cause de ça il n’y eut pas d’autre balade ce soir-là. Ce fut sûrement une des meilleures soirées de ma vie et je pense qu’elle restera gravée à jamais dans ma mémoire.

Soudain, Aisling arrive sans prévenir et me sort de ma rêverie. Celle-ci s’excuse de m’avoir abandonnée comme ça et m’explique que sa Fouinette s’était faite une nouvelle amie qui refusait de la lâcher. Du coup, elle a été obligée de capturer le Pokémon en question, un Ponchiot.

Oh tu sais c’est pas très grave et puis si tu t’es faite un nouvel ami, c’est encore mieux. On reprend la route ?

[Aisling Hops]

Elle ne s’était pas attendue à capturer un Pokémon mais voilà, elle l’avait fait. De toute façon, cette petite n’aurait sûrement pas voulu se séparer de Panyar donc à un moment, Aisling aurait été obligée de faire quelque chose. Visiblement, Nyala ne semblait pas être contre puisqu’elle pouvait à nouveau être avec la belette aveugle. Enfin bon, un Ponchiot… Mais ce que la demoiselle ne savait pas, c’était que cette petite boule de poils était une parfaite ramasseuse… Enfin qu’importe, il était temps pour la rouquine de retourner sur ses pas pour retrouver Kariza. La pauvre, elle l’avait laissée en retrait. D’ailleurs, elle la retrouva sur un rocher, sûrement en train de rêvasser. Ou encore inconsciente ?! Ah non.

« Une nouvelle amie oui. » répondit-elle en souriant, lui présentant alors Nyala, la Ponchiot. « Oui, il faut vraiment que je retrouve ce collier et toi, que tu te rapproches de Dyrinn. Ah mais j’y pense ! Je peux te conduire jusqu’à un embarquement, il doit y en avoir un dans les parages. Il y a énormément de connexions entre les tribus, et donc puisqu’on se trouve dans des champs cultivables, les Abyanais et les Dyrinnois doivent s’échanger leurs marchandises. Allons chercher près de la rivière. »

À ses pieds, la nouvelle venue dans l’équipe pencha légèrement sa tête sur le côté, sans comprendre de quoi parlait sa dresseuse. C’est alors que Panyar prit le temps de lui expliquer qu’elle et ses compagnons étaient à la recherche d’un bijou perdu. Nyala aboya un coup pour leur signaler qu’elle avait saisi le message mais elle aboya à nouveau en voyant le groupe quitter les champs. Sérieux, elles n’avaient pas compris ? C’était un paysan donc son collier, il était quelque part là, dans les champs ! Aisling revint en arrière et s’accroupit devant la Ponchiot.

« Il y a un souci Nyala ? » la créature fit plusieurs tours sur elle-même et pointa la région dans l’espoir que sa dresseuse comprenne. « Tu ne veux pas venir ? ». Voyant qu’elle ne comprenait toujours pas, elle se mit à gratter le sol et là, Aisling eut une illumination. « Ah mais tu serais capable de retrouver un objet ?! Mais c’est trop cool ça ! ». Aisling se redressa et rattrapa Kariza « Excuse moi mais il semblerait que ma nouvelle recrue ait les capacités d’un Pokémon ramasseur et visiblement, elle voudrait qu’on cherche dans les champs. Ça te dérange si on reste ici ? Ne t’en fais pas, je te promets de t’emmener sur un embarquement ! »

Elle se pencha en avant pour s’excuser auprès de l’Abyanaise et revint auprès de ses Pokémon ramasseurs, leur expliquant alors la marche à suivre. Une fois les explications faites, Voodoo, Panyar et Nyala se séparèrent le champ et se mirent à la recherche du bijou perdu. Aisling s’y attela également, se rappelant alors son épreuve. Elle ne pouvait pas compter que sur ses Pokémon, elle devait y mettre du sien dans le ramassage ! Elle s’en voulait juste de devoir laisser Kariza de côté mais elle ne voulait pas non plus que la jeune femme se salisse les mains. Après tout, c’était le devoir d’Aisling.

Le soleil commençait à taper fort en ce début de journée malgré la fraicheur de saison. Fort heureusement, il n’y avait pas d’agriculteurs, la plupart des cultures étaient au repos. Il y avait bien un ou deux paysans qui s’occupaient des légumes de saison et la gamine les salua. Elle leur demanda alors si jamais ils n’avaient pas vu le fameux collier mais elle n’obtint aucune réponse satisfaisante. Elle apprit cependant que le vieillard en question était un brin cynique et qu’elle n’avait pas trouvé le meilleur des clients pour commencer.

Aisling n’en fit rien, préférant ne rien dire là-dessus étant donné qu’il était son employeur. Ses Pokémon revenaient souvent auprès d’elle, les mains vides. À croire que ce collier perdu n’avait jamais été perdu, voire existant. Après une bonne heure à chercher de son côté, la demoiselle se demanda alors si ce vieil homme n’avait pas tout manigancé pour se moquer de la gamine. Et le peu d’informations qu’elle avait dessus… Avait-elle merdé quelque part ? La rouquine lançait des regards vers la rivière, là où devait se trouvait Kariza et Vortice. Devait-elle tout simplement abandonner et aider Kariza à la place ?

Les minutes s’écoulèrent et toujours rien. Aisling siffla pour que ses Pokémon reviennent auprès d’elle et lorsqu’elle fit demi-tour, elle tomba nez à nez avec le vieil homme. Son regard était sévère et appuyé, la gamine manqua de crier sous la surprise. Il ne dit mot, aussi elle se sentit obliger de parler en premier.

« Ah, bonjour monsieur. Vous savez je suis toujours à la recherche de votre collier et –

- Tu perds ton temps gamine.

- Comment ça ? s’étonna la rouquine.

- Parce que je l’ai pas perdu, commença-t-il. Puis voyant le visage de la gamine s’étirer, il enchaîna. En fait, je m’ennuyais alors j’ai inventé toute cette histoire et tu es tombée dans le panneau. En fait, tu n’es pas la première victime. Tu dois être la quatrième ou je sais plus. Bref, j’ai pas pu m’empêcher de t’arrêter dans ton élan car tu semblais tellement contente de proposer tes services. Tu sais, les autres ont vite abandonné avant même d’avoir commencé les recherches quand je leur ai dit que c’était dans les champs. Toi, tu n’as pas abandonné et encore maintenant tu cherches encore. Tiens, pour le dédommagement et parce que tu mérites vraiment ton statut. »

Il déposa une petite besace remplie de pièces d’argent. Aisling avait dû mal à tout saisir. On s’était bien moqué d’elle ?! Quelques secondes après cette révélation, ses Pokémon la rejoignirent, complètement épuisés de chercher sans cesse entre les cailloux et les meutes de terre. Le vieil homme s’excusa une dernière fois avant de quitter les champs pour rejoindre Abyan. Aisling resta de longues minutes sans bouger et plusieurs questions trottaient dans sa tête. Pourquoi avoir fait ça ? Enfin c’était vraiment de l’ennui ?!

Les couinements de ses créatures la réveillèrent et rapidement, elle prit Panyar dans ses bras pour la mettre dans sa capuche, sa place fétiche et prit Nyala dans ses bras. Contre toute attente, elle ne s’était pas énervée contre elle et apprécia qu’on la porte. Voodoo se posa sur la tête de sa dresseuse.

« Eh bien, que d’aventures ! Promis, la prochaine fois, je vérifierai mes sources ! Je suis vraiment désolée de vous avoir imposés ça mais bon, on a fait ce qu’on pouvait et puis, on a une nouvelle amie. » dit-elle en regardant la Ponchiot.

Un peu encore sur le cul de cette révélation, Aisling quitta les champs pour rejoindre Kariza. Elle s’excusa une bonne dizaine de fois tout en lui expliquant qu’en fait, tout ça n’avait été qu’un jeu pour le vieil homme. Enfin après une petite pause de quelques minutes, la rouquine invita Kariza à la suivre jusqu’à un embarquement. Après une bonne demi-heure de marche, elles arrivèrent en effet près d’un ponton où il y avait trois barques de différentes tailles et une petite cabane. Les jeunes femmes se renseignèrent sur un possible embarquement vers Dyrinn et en effet, il y en avait un. C’était le moment de se dire au revoir. Sur le bord de l’eau, Aisling fit ses adieux à Kariza :

« Nous y voilà. Le voyage risque d’être long, compte environ une à deux journées pour rejoindre Dyrinn, voire plus s’il y a des complications. Et encore désolée pour cette perte de temps. Sinon, ça a été un vrai plaisir de t’avoir rencontrée Kariza et j’espère qu’on se reverra. J’ai tellement envie de te voir manier l’eau comme tu as fait ! Mais fais attention à ne pas retomber dans les pommes. » termina-t-elle avec un petit clin d’œil.

Après l’au revoir, Aisling regarda la barque s’éloigner tout en saluant son amie. Une fois qu’elle disparut, la rouquine soupira en se rappelant qu’elle avait du chemin à faire avant de rejoindre Abyan. Elle fit signe à Vortice de revenir dans sa balle. Il devait être fatigué à nager constamment (elle l’avait un peu oublié faut dire). De nouveau seule, l’Aliphyroise longea la rivière en direction du Lac Lazuli, prenant quand même le temps d’observer les paysages qui s’offraient à elle.


Plus tard, dans la nuit. Le vieillard rentra dans le fameux bar et s’assit sur le comptoir. Il commanda une bonne bière de la région et déposa le collier à côté de sa pinte fraichement brassée. Une main se posa dessus et fit glisser le bijou le long du bois avant que cette personne ne regarde ledit trésor.

« Encore jeune et inexpérimentée, mais fiable, répondit le paysan, buvant une gorgée de sa bière

- Merci de ton aide. Barman, offrez une autre tournée à mon ami, je lui dois bien ça. »

On déposa des pièces d’or sur le comptoir. Seul, le vieillard dégusta son dû, regardant alors l’homme en capuche quitter le bar. Sous le clair de lune, il leva ses yeux violets en l’air et un sourire s’étira sur ses lèvres. Tout se mettait en place, tranquillement…

[ Hrp : fini ! C’était vraiment sympa de jouer avec Kariza et j’espère que tu auras aimé ce rp ^^. À bientôt j’espère o/ ]

[Kariza Ordia]

Au moment où Aisling et moi voulons reprendre la route, son nouveau Pokémon se met à aboyer et nous montre une direction. Il faut cependant quelques instants à la jeune fille pour comprendre que le Pokémon a trouvé une piste. Encore une fois, elle doit aller dans les champs pour partir à la recherche du collier perdu et elle me propose une seconde fois de rester à l’écart, hors du champ.

Ne t’inquiète pas pour moi, ce n’est pas si grave si j’ai un peu de terre sur moi, lui dis-je avec un grand sourire avant d’ajouter, on y va ?

La Rousse tente alors de me dissuader de l’accompagner dans les champs, de peur que je me salisse mais cette fois-ci, je n’ai pas envie de rester à l’écart. Je maintiens fermement ma position, argumentant que je peux simplement la suivre et que je ne suis pas obligée de fouiller la terre. Finalement, je l’accompagne pour chercher l’objet perdu et nous allons rejoindre ses Pokémons. Ceux-ci se remettent directement au travail et commencent directement à chercher le collier. Ils partent alors dans plusieurs directions pour chercher chacun de leur côté et reviennent de temps en temps pour faire leur « rapport » à Aisling. Celle-ci semble savoir ce qu’elle fait et a une maîtrise parfaite de ses Pokémons, ceux-ci savent exactement ce qu’ils doivent faire. Je dois bien avouer que la jeune fille m’impressionne car malgré son jeune âge, elle semble déjà fort expérimentée dans son domaine. Ils firent ça pendant une bonne heure, sous un Soleil de plomb, avant que la jeune fille ne les rappels avec un sifflement très strident. Celle-ci veut faire demi-tour et arrêter de chercher mais quelque chose l’en empêche : son client.

En effet, celui-ci se tient là, devant nous. D’après ce que j’ai pu comprendre, le vieil homme en question n’est là que pour une seule raison, pour dire à Aisling d’arrêter de chercher car il n’y aurait jamais eu de collier perdu. Il aurait inventé cette histoire pour se divertir. Heureusement pour elle, elle n’a pas complètement perdu son temps car l’homme lui donne quand même une bourse d’argent pour la récompenser de sa persévérance (beaucoup d’autres aurait déjà abandonnés depuis longtemps).

Aisling décide alors qu’il est temps qu’elle me montre où se trouve le pont d’embarquement, ce qui, je dois bien vous l’avouer, n’est pas pour me déplaire. On doit quand même encore marcher à travers champ pendant une bonne demi-heure sous le Soleil qui tape toujours aussi fort. Quand la cabane et les trois barques apparaissent enfin, je me sens soulagée, je serai bientôt à Dyrinn. Pour être sûr qu’on est au bon endroit, nous demandons s’il va bien y avoir un départ pour Dyrinn, ce qu’on nous confirme. C’est maintenant le moment le plus dur, celui des adieux. Et même si on n’a pas passé beaucoup de temps ensemble, je me suis attachée à elle et je pense qu’elle me manquera. Alors que je montais dans une des barques, la plus petite comme j’étais seul, Aisling me préviens qu’il me faudra au moins un ou deux jours voir plus pour arriver à destination. Elle ajoute également qu’elle aimerait la revoir manier l’eau.

Ne t’inquiète pas pour la durée du trajet je pense que je saurais l’accélérer si j’avance trop lentement, dis-je en prenant la pokéball de Kilia, avant d’ajouter, et ne t’inquiète pas, tu auras encore l’occasion de me voir manier l’eau mais ce sera la prochaine fois qu’on se rencontreras, quand je me serai améliorée. Et moi aussi je suis très contente de t’avoir rencontrée et j’espère que nos chemins se recroiseront vites.

La jeune fille m’aida alors à détacher la barque et alors je m’éloignais, je lui fis de grands signes pour lui dire au revoir. Et alors que je m’éloigne, je n’ai qu’une seule question en tête, qu’est-ce que e vais trouver à Dyrinn.

[HRP: Voilà ma conclusion ! Je vais poster tout de suite la demande de notation et désolé pour l'attente ^^.]

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