[ Clos ] Il est frais mon poisson! Il est frais! [Kirin]

[Invité]

Quant t’as pas une thune et que t’arrive dans une ville, t’es dans la merde.

Pourquoi? Bah Palmia, c’est pas comme la forêt d’Émeraude. Y’a pas de baie, pas d’insecte bien croustillant (hey, on s’nourrit avec s’qu’on a!) et il faut un permis pour pêcher. Permis qu’évidemment, je n’avais pas. Et pis, avec ma canne à pêche de fortune, je ne pense pas pouvoir attraper de grosses prises à Palmia. Du coup, j’étais là, complètement fauché mais voyant des humains pour la première fois depuis six mois! C’était bon d’entendre les cris des enfants (moi qui déteste les gamins) et d’assister aux batailles entre poissonniers…

-Il est frais moi poisson! Il est frais!

-Ne l’écoutez pas! Personne n’en veut de son poisson pas frais!

-Ah il est pas frais mon poisson? Il est pas frais!?

-Nan! Achetez plutôt le mien! Il est frais mon poisson!

Et PAF! La morue de l’un des poissonniers atteint le visage de l’autre… et c’est r’parti mon kiki! J’étais déjà venu à Palmia quand j’étais plus jeune. Ici, il y avait tellement de poissonniers qu’ils se battaient entre eux sans cesse… littéralement! En général, le poisson finissait plutôt à la tronche de quelqu’un plutôt que dans l’assiette des consommateurs… C’est à se demander comment ils faisaient leur argent. En tout cas, je garde tout de même de bons souvenirs de Palmia… ces combats étaient de véritables attractions touristiques! Et pis, je me souviens que mon père avait attrapé un Kecleon qu’il m’avait offert pour mon anniversaire… mais il s’est « enfui » deux jours plus tard… il était cool en plus mon Kecleon… sniff…

-Sala sala salamèche sala sala salamèche? (On peut manger hein hein dit dit on mange quand hein on peut manger hein dit?

-Moi aussi j’ai faim… on pourrait essayer de voler un truc mais c’est pas bien de voler le gagne-pain des autres. N’empêche, pour ce qu’ils en font de toute façon… bon, je m’occupe de nous chiper un truc et toi tu surveilles! Il y a peut-être des avis de recherche dans l’coin.

Être un fugitif, ça craint. D’autant plus qu’à chaque mouvement que tu fais, tu risques d’être attrapé, emprisonné, jugé et condamné à mort… raaaaah! Tuer les membres d’une famille riche, c’est à éviter, j’vous jure. Si le p’tit Alexis avait été pauvre, tout le monde s’en serait foutu. Remarque, s’il avait été pauvre, je n’aurais jamais été dans ce merdier. Au moins, j’avais beaucoup changé en six mois. J’étais plus mince, mes cheveux étaient plus longs (quoi que je l’es ai coupé en même temps que mon horrible barbe d’homme des neiges) et… j’étais probablement présumé mort de toute façon. Je dois rester prudent malgré tout, on ne sait jamais sur qui on peut tomber…

Sunny grimpa sur mon dos et s’accrocha à mon cou (et pas sous la cape cette fois-ci, je ne compte pas refaire le même stupide accident deux fois!). Malheureusement, je n’ai pas de noigrume pour le transporter… et comme ses pattes sont trop courtes pour me suivre bien longtemps, il se balade sur mon dos. Je lui dois bien ça remarque… nous nous sommes donc engagés dans le grand marché en espérant qu’une nouvelle bousculade nous permettrait de voler un petit truc à manger… je sais, c’est mal, mais avais-je vraiment le choix?

-Bouhouhouhouh…sniff… bouhouh…

*Hm? Hey, y’a personne à cet étalage… c’est pas normal! Et c’est quoi ces pleurs?

Alors que je sautais par-dessus l’étalage, Sunny attrapa subtilement deux gros poissons qu’il glissa dans mon sac à dos (je sais, c’est visqueux, mais vous me voyez me balader avec ça dans les mains?). Eh nan, je n’avais pas rêvé, il y avait bel et bien quelqu’un qui pleurait, accroupi derrière le comptoir… c’était un vieux bonhomme corpulent dont les poings devaient bien faire la taille de mon crâne. Son visage était caché dans ses mains mais je pouvais voir qu’il avait une longue moustache et une calvitie très avancée. Ses vêtements étaient ceux d’une personne qui n’avait pas beaucoup d’argent mais qui n’était pas à plaindre. Alors, pourquoi pleurait-il?

-Allons, monsieur… vous n’avez pas à pleurer parce que vous n’avez presque plus de cheveux! On vit très bien avec la calvitie et…

-CE N’EST PAS POUR ÇA QUE JE PLEURE IMBÉCILE! Bouhouhouh… comme si j’avais besoin de me faire rappeler que je suis chauve en plus… sniff… ça fait des années que je n’ai pas été chez le coiffeur!

-Oh euh… vraiment désolé… Que je lui ai répondu en donnant une claque à Sun qui avait la tête dans un seau de sardine. Heum… bah alors, pourquoi vous pleurez?

-Parce que…sniff… ça fait des années que je pêche à Palmia, vous voyez? Mais… mais… bouhouhouh… mais maintenant, je suis trop vieux, bien trop vieux… oh bien sûr, j’ai tout plein de poisson à vendre… mais mes yeux… sniff… mes yeux se font vieux et je n’y vois plus assé clair pour les lancers sur les autres poissonniers! Résultat, tout le monde se permet de se moquer de mon étalage! Bouhhhhouhouh…

-Bin ça, c’est vraiment pas de veine! Allé salut!

Et alors que Sun remontait sur mon dos, la lourde main du vieil homme atterrit sur mon épaule et il me retourna vers lui, souriant de toutes ses grandes dents jaunes… eurk.

-Mais toi petit!... Toi, tu es jeune! Tu pourrais m’aider, pas vrai!? Tu pourrais défendre mon étalage!

-Euh… c'est-à-dire que…

-Vois-tu, je n’ai que 4 filles!... Elles m’aident beaucoup mais une fille, c’est bon à rien pour le lancer de poisson! J’aurais besoin d’un jeune homme vigoureux à la place! Et tout travail mérite salaire!

-Mon deuxième nom c’est Lanceur de poisson, monsieur!

Et c’est ainsi que je suis devenu Hyde Lanceur de poisson Silver… et que j’ai commencé à travailler pour Monsieur Fishy. Sun et moi avions un endroit pour dormir, nous étions nourris… c’était bien! Et en plus, je côtoyais les jolies filles Fishy toute la soirée ! Dhéhéhé… et mon travail… enfin, notre travail (puisque Sun m’assistait) constituait à lancer des poissons toute la journée et à empêcher les poissons d’atteindre l’étalage de Monsieur Fishy…

Mais à mon deuxième jour de travail, alors que j’étais occupé à éviter des morues et à bombarder l’étalage d’en face de saumon, y m’est arrivé un truc dingue…

[HJ: Libre 1 personne !]

[Invité]

La théorie de la vie des canards jaunes de salle de bain par London G. Howell Kirin
( pas de moi mais j'avais trop envie de le mettre xD)

Amusant ? Est-ce là réellement le seul terme qui vous vient à l’esprit en lisant le titre de ce texte ? Je crois que « Discrimination » serait plus appropriée sivous voulez mon avis. Alors évidement je le sais bien et je vous vois venir, vous êtes en train de vous dire que « cette fille est totalement cinglé ! On ne peut pas discriminer des objets » et c’est là où vous avez tout faux ! Première dénonciation : l’écologie TUE les canards en plastique jaunes de salle de bain. Pourquoi ? Allons bon, vous n’êtes jamais allé à l’école ? Vous n’avez donc jamais entendu parler de « prenez moins de bain, privilégiez les douches !» ? Ben voilà quand vous voulez. Je disais donc, les mesures écologiques consistant à préserver la banquise des ours blanc sont outrageusement discriminantes envers nos amis canards. Supprimant leur habitat naturel (soit la baignoire de salle de bain) de nos maisons, ces derniers se retrouvent rétrogradés au poste de portes clefs. Impossible non ? Et pourtant c’est bien vrai. Deuxième dénonciation : l’utilisation démesurée de l’image des canards. « La danse des canards » en est leur principale souffrance. A qui reviennent les bénéfices ? Qui profite de cette notoriété hein ? Certainement pas nos amis plumés. C’est pourquoi des gens tel que moi, ou encore à plus grande échelle la SPCJ (Société Protectrice des Canards Jaunes) se battent pour eux, et rien que pour eux.

Ensemble nous vaincrons !

PALMA ! Qu’elle merdier cette ville. Sa put ! MAIS SA PUT ! Une horreur… Ça me donne une envie de gerbé … eurk… Quelque chose de mignon. Mais bon, perso’, je ne pense pas vomir quoi que ce soit avec mon ventre aussi vide qu’une coupelle de vin dans un bar d’ivrogne ( WAW qu’elle comparaison ! *fière*). Ma Girafarig m’avait porté sur son dos depuis déjà une semaine, nous avions parcouru bien des aventures pour nous retrouver ici. Paumé, dans une ville qui fouette la carcasse en décomposition de poisson pas frais. Et sa crié en plus ! POUM, POUF, en voilà des « IL EST FRAI MON POISSON ! » S’il y a bien une chose que je ne peux pas bouffer c’est bien cette bestioles écailleuses. J’ai faim bordel ! Mon ventre crie famine et celui de la girafe également. On forme à nous deux un concert de gargouillement plutôt réussis. Loin d’être en état de marché je peste sur le dos de ma compagne pour que celle-ci avance un peu plus vite. L’odeur, ce parfum nauséabonde titille mes narines et me gratte la gorge fessant remonter l’eau clair qui glouglouté dans mon estomac. C’est alors, que sous l’exécrable brouhaha des gens qui se chamaillé pour un bout d’écaille, un petit gamin, puant, pleurant en bonus s’accroche à la jambe de ma Girafe et me demande avec un sourire d’huitre.

« Maaaa-daa-aa-aammee… » Il n’eut pas le temps de rajoutait quoi que ce soit. Je bondis de ma monture et lui attrape la joue. Évidemment, il râle encore plus et tombe à genoux.

« Mademoiselle pauvre imbécile ! Petit mioche ! Gueule de casserole ! Gamin d'ecerv, Aie ...»

J’aurais pu continuer encore et encore, mais son père, grand comme une armoire, s’approche et d’une poigne toute aussi forte que la mienne m’attrape les oreilles et me soulève sans aucun effort. Couinant pour chiot écrasé je me débats et laisse échapper des petites flammes de mes mouvements frénétiques. Girafarig, calme et sereine, regarde ma torture avec un grand sourire. J’te note ! Sale… sale… SALE Girafe ! (Original hein 8D ?) N’ayant d’autre choix que de dire pardon, sous un crissement de dents je susurre un tout petit « désolé ». L’homme me lâche. C’est bien la première fois qu’on me fait une leçon. Sous sa barbe longue, des lèvres semblaient bafouiller quelque chose. Ne comprenant rien et n’ayant aucune envie de me prendre la baffe de ma vie, je souris bêtement et dis oui à tout ce qui me raconte. Le gamin, de son coté, joué avec la queue de ma Girafe. Normalement, je l’aurais laissé faire jusqu’à ce que celui-ci se fasse mordre, mais le père, aussi dominant qu’un Toros en chaleur me fixer de ses yeux rouges. Avec une petites voix tremblante j’avertis le mioche et celui-ci s’écarte. C’est que je n’avais pas l’habitude de dire aux gens de faire attention, normalement, je prends un vilain plaisir à rire de leurs bêtises… mais aujourd’hui je devais faire une exception.

L’homme, d’une force impressionnante m’attrape par le bras et me tire vers un stand à poisson. L’odeur me retourne une nouvelle fois l’estomac, et de loin, Girafarig m’observe en ricanant. Contrainte et forcé je m’installe sur le siège en bois qui glisse et put le poiscaille. Grimaçant ma plus belle des grimace le père me regarde d’une façon étrange et me balance une truite en pleine tronche. Enervé, ma colère active mes flammes qui surgisse de derrière mon dos, une boule de feu se forme dans mes mains et je tire a vas l’haricot ! En face de moi, dans un autre stand, un jeune garçon, un espadon dans la main gauche et une paire de poulpe dans l’autre il me fixe et balance tout ce qu’il a. Sans vraiment comprendre ce qui m’arrive je reçois sans exception la friture des mers. Mes cheveux sont dégoulinant de graisses marines et ma peau luisante sous l’horrible odeur de monstre marin, j’éclate. Sans me retenir, je prends à mon tour un armement lourd en protéine d’arêtes et lance tout le stand vers le garçon. N’étant pas vraiment de bon poil je vide mon stock de poisson en une fraction de seconde et cour vers mon adversaire. Formant de loin un poisson de flamme je menace quiconque ose me lançait un autre de ses animaux poisseux. Le père et son gamin, sous la nervosité et la peur de se faire cramé ils ne mouftent pas. Hérissé jusqu’à l’os je fixe le jeune garçon dans les yeux et soudain je m’effondre. La faim me dévore de l’intérieure, je ne peux plus bouger. Enfermé dans ma tête j’attends avec horreur la suite des évènements. A moitié nue dans mes vêtements de sauvage j’ai peur de me faire tuer…

[Invité]

Oh mais hein, je critique, je critique… faut quand même avouer que ma courte carrière de lanceur de poisson m’a appris des tas d’trucs. Par exemple, saviez-vous que les Salamèches ne sont pas très rapides? C’est que, en faite, comme moi j’étais trop occupé à lancer des truites à la tronche des gens pour me défendre, c’est Sunny qui s’en occupait pour moi… sauf que le truc c’est qu’il a besoin de temps pour bien orienter ses flammes (bah parce que sinon il pourrait faire cramer les cheveux d’une dame ou je sais pas quoi)… résultat, je me suis pris un énorme brochet dans la gueule. Par chance, le poissonnier d’en face a vidé toute sa cargaison de saumon sur son voisin d’à côté, du coup il ne lui restait plus que des anchois…

J’ai aussi appris que l’huile de poisson faisait des miracles avec les cheveux! C’est Monsieur Fishy qui me l’a dit… mais bon, vu l’aride désert qui recouvre la surface de son crâne, je ne sais pas trop si je dois le considérer comme une source fiable ou pas. Finalement, j’ai appris à perfectionner ma technique de grillade de poissons! Si mon futur élevage de pokémon ne fonctionne pas, je pourrai toujours ouvrir un restaurant!... Hum… voilà une idée à bien mûrir…

Argh, mais oui, revenons à l’histoire principale. Eh bah, ce truc dingue qui m’est arrivé, figurez vous que c’était une fille (bah ouais, y’a des filles dans mon histoire, ça fait plus vendeur)! Elle est arrivée au grand marché à dos de Girafarig comme si c’était le truc le plus normal du monde (mais voui tout le monde se promène à dos de girafe, me direz-vous!). Elle était d’une maigreur épouvantable, la pauvre… elle a dû trop écouter les conseils de Garl Lakerfeld, la pauvre. Et sans parler de ses vêtements (quoi que je ne peux pas vraiment me prononcer là-dessus, moi qui n’aie pas pris de bain pendant 4 mois et qui viens tout juste de redécouvrir les joies du savon)! Mais il y avait quelque chose dans se regard qui disait : « Si quelqu’un ose me dire un truc, j’vous jure que je pète un câble. »

Cool, y’a des gens bien dans l’coin on dirait!

-Gold! Arrête de mater et défend les clients un peu! Cette dame vient de recevoir une truite par la tête!

Ah ouais, en passant! Clyde Gold, c’est mon nom d’emprunt… genre que je vais lui dire que je m’appelle Hyde Silver et que je suis en fuite… J’suis pas con non plus hein! Y’a toujours des limites à tout!

-Ouep Joe! Hey Sunny, t’as repris assé de force?

-Om nom nom… Shala!… nom… Shalamèche mèche! (Om nom nom… Nan!... nom… Encore un peu, j’suis en pleine croissance bordel!)

La pêche avait été bonne pour Joe Fishy aujourd’hui! Il avait ramené des tas de petits crustacés, un magicarpe (vous savez, le pokémon qui ne sert à rien d’autre qu’avoir l’air débile?), deux espadons et des poulpes! Des tas de poulpes!... Errrr… c’est franchement dégoutant… vraiment, vous avez déjà vu un poulpe à moitié crevé? C’est gluant, c’est mou, c’est tiède, c’est plein de vase et ça remue! Mais bon, je n’ai pas voulu faire ma chochotte devant monsieur Fishy alors j’ai fermé mes yeux, j’ai prit deux tentacules dans une main et un espadon dans l’autre. Comme s’ils avaient été un fléau, j’ai fait tournoyer ces horribles machins gluants et les ai lancés de toutes mes forces en direction d’un étalage pas très loin… mais euh… j’ai manqué ma cible.

C’est la p’tite dame qui s’est tout pris dans la gueule.

En tout cas, maigrichonne certes… mais elle en a dans l’ventre! Elle se mit à me bombarder de fruits de mer en tout genre : crabes vivants, truites, crevettes… Sunny gonfla ses poumons avec de l’air qu’il expulsa en un puissant jet de flamme (enfin, puissant… c’est pas un feu de Dracaufeu hein, faut pas déconner) en direction des projectiles tendis que j’en embrochai quelques-uns avec mon espadon… malheureusement, devant la fureur de la p’tite demoiselle, il nous a fallu capituler et se replier derrière le comptoir, où Joe s’était déjà réfugié.

-‘Tin mais elle est malade!!! On va s’faire tuer, embroché, poissonniser par une étrangère qui n’a rien acheté en plus!

-Salamèche salamèche sala! Salamèche! (En tout cas, tu sais comment draguer les femelles, humain! Pfah!)

-J’vais tenter un truc!... Joe… je voulais que tu saches… Mettant ma main sur l’épaule de Fishy, je pris un air grave et mes yeux s’emplirent d’eau… Si je devais ne jamais revenir… je veux que tu prennes soin de Sun… et je voulais te dire que… que je me suis tapé tes trois filles et ta femme hier soir.

-D’accord je… KEUWAAAAAAAAH!!!???

-Détend toi mon vieux, j’rigolais! Ahah… je ne me suis pas tapé tes filles…

Oh ça va hein, elle s’est jetée sur moi! J’ai pas eu l’choix! Et pis… elle est pas mal madame Fishy ;) dhéhéhé… ‘fin bref! Quand on doit faire face à la mort, on avoue tous ses petits secrets, non? Je pris le cimeterre attaché à la ceinture de mon patron (enfin, ex-patron maintenant… à en juger par l’expression sur son visage) et bondit hors de l’étalage pour faire face à miss Faut-pas-m’faire-chier… eh… ils sont où les poissons? Et c’est quoi ce rassemblement de personnes devant le stand ennemi?

-Elle vient de Flamen, j’en suis sûr! S’exclama un pêcheur.

-Je l’ai toujours su qu’il ne fallait pas côtoyer les Flamenois! Ils en font toujours trop! S’indigna un deuxième… ah bah sympa, pour une fois tous les pêcheurs sont d’accord! Les Flamenois sont méchants…

-On devrait la jeter en prison! Elle a bien failli tuer mon fils! Renchérit le grand barbu qui l’avait amené derrière le comptoir…

Euh… la prison… ils n’en font pas un peu trop là?

-TOIIIIII!!!!!!! Beugla Fishy Joe en se ruant vers moi, les mains bien ouvertes comme pour m’étrangler. JE VAIS TE TUER!

My, oh my… que d’agitation pour une ville habituée à ce genre de… euh… bagarre poissonnière… y’en a une qui dégénère et faut tous ce tuer. Bon bah, ça mettait donc mademoiselle et moi-même dans une situation très précaire.

Mais Hyde Silver ne laissera jamais une demoiselle en détresse détresser sans rien faire! Ah ça non! Sunny bondit sur mon dos et, donnant un bon coup de pied au sol, je fis lever un petit nuage de poussière… pas très grand mais suffisamment pour englober cette boite de sardines que formait la foule autour de la petite. Profitant de la confusion générale, Sunny attrapa une une miche de pain rassis et à moitié bouffé par les rats tendis que je m’occupai de la demoiselle.

-Sunny! La girafe!

Il est intelligent ce Salamèche! Et agile, malgré la quantité de bouffe qu’il peut ingurgiter. Aussi, d’un saut aussi gracieux qu’un hippopotame sur une patinoire, il parvint à monter sur le dos de la Girafarig et, en bon mâle qu’il est, à lui mettre une bonne claque sur les fesses…

C’est fou ce que ça peut courir vite, une girafe! J’ai à peine eu le temps d’hisser miss inconnue sur mon dos et d’agripper le pokémon par le cou qu’elle nous entrainait déjà loin du marché… puis de la ville…

-Heeeeeeee-hawwwwwww! Bon… comment on arrête ce truc?

[Invité]

[ Pas terrible je m'excuse xD]

Girafarig is talking.

Les humains sont fous ! FOUs ! Super fous ! Mon dieu mais il m’écrase le dos ! Courant à vive allure je porte, un inconnu, un Salameche et ma pauvre compagne, qui de tout son poids mort est surement la plus lourde des trois. Rechignant, hurlant de toute ma voix, je fonce tête baissé entre la foule. Il semble, enfin je pense, que ici, les cracheur de feu ne sont pas vraiment les bienvenues. Soudain je sens que le mâle essaye, tant bien que mal, d’arrêter ma course, mais rien, ici et maintenant, ne m’arrêterez. Quitte a défoncé tout sur mon passage je passerais et sauver les bipède sur mon dos ! TAYOOOO !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Kirin reprend.

Balloté de secousse frénétique je me relève. Tête et fesses inversé je me demande, les yeux ébahis ce qui m’arrive. Non, mais, MAIS !! Le rouge me monte rapidement aux joues et sans rien vouloir savoir je me débats. Gigotant dans tout le sens je fais perdre à ma Girafe l’équilibre, la pauvre vire à droite et fini par faire demi-tour. Sur notre chemin, enfin je crois, d’après les clashes des barres de fer sur le sol pavé de roches, un monde fou nous attend avec hache, pelle, faux et autre objets tranchants pas particulièrement accueillant. Girafarig, étant bien plus grosse que la normal (normal elle bouffe comme quatre celle-là èé) arriverait a porté facilement 3, voir 4 personne sur son dos, en se serrant bien. Je reprends donc une posture normal et poussant un peu mon sauveur essayant de ne pas croisé son regard je place mes jambes en amazone et chevauche ma monture comme une vrai pro’ ! Tournant et virant sur les cornes du pokemon je reprends le contrôle et chope l’une des armes des paysans pour y mettre le feu. Fière je me retourne et observe les cris de terreur de leurs ennemies. Un sage homme a dit « regarde ou tu mets les pieds et ton chemin sera saint et sauf »…. Le choc fut terrible. Je bascule en arrière dès que la pelle heurte ma tête. Etalé sur le sol comme une marionnette, Girafarig et l’inconnu tracent leur route me laissant sans défense au milieu des paysans et pécheurs qui s’avancent vers moi.

Girafarig le RETOUR !

Non mais ce n’est pas vrai, elle ne peut pas faire attention cette gamine ! Je vous jure ! N’ayant aucunement l’intention de l’abandonner je vire de bord sans l’aide de personne et fonce dans le tas. Gamins, vieux, femmes, hommes, je dégomme tout sans exception et me place au-dessus de ma camarade. Si j’étais un chien je grognerais. C’est d’ailleurs ce que ma queue, pleine de dents, faisait pour éloigner les trop courageux de la fourche. J’étais prête à écraser qui compte s’approcherait un peu trop près de Kirin. Seul l’inconnu avait le droit de la toucher. Personne d’autre ! NAdaa ! Que Dalle ! Utilisant mes pouvoirs psychiques je fais virevolter avec un peu de difficulté un stand entier de poisson et fait tout tombé sur mes agresseurs. Un petit avertissement. La prochaine fois sa sera le stand tout court, poisson ou pas. Je tuerais pour la sauver.

[Invité]

[Mais nan c’est super XD]

-WOUUUUUUUUUUUUUHOUUUUUUUUUUUUH!!!!!!! Que j’ai crié en levant mes bras dans les airs, la langue pendante et la pupille toute dilatée… on aurait dit un chien. BANZAAAAAAÏ!!!

-Salamèche sala… (S’que c’est bête un humain…)

Allé! Je peux bien me permettre cet excès de folie pour une fois. C’est pas tous les jours que vous fuyez une bande de fous armée de truites et de fourches vous poursuivent alors que vous vous enfuyez à dos de Girafarig avec une étrangère toute maigre qui crache du feu et qui peut vous lancer tous les poissons de l’océan à la tronche en moins d’une minute. Pourtant, c’est l’habituellement hyperactif et téméraire Sunny qui semblait inquiet! Bien accroché sur la nuque de la girafe, il regardait derrière nous avec des yeux ronds et effrayés…

Ah bah ouais mon petit Sun, c’est pointu une épée! Et une bonne faux se doit d’être suffisamment aiguisée pour pouvoir trancher une quête ou couper le foin!... Euh… mais y’a pas d’foin dans l’coin… bon d’accord, tu peux paniquer.

POW! Pouf...

Rien ne vaut la douce vision d’une tête rencontrant une pelle à environ 50 km/heure pour bien vous réveiller! Dommage pour la petite, elle était devant moi… et euh, y’en a des idiots qui ne savent pas faire attention avec leurs outils! Leurs mères ne leur ont jamais dit qu’il fallait faire attention avec une pelle!? Ça peut blesser quelqu’un!... Comme dans ce cas précis… et merde, elle est un peu loin, hein?

-Salamèche! (La fille!)

Et hop! Demi-tour… dommage que ce même demi-tour était en direction des objets pointus et tranchants… et au rythme auquel la girafe allait, on risquait de finir en brochette. Je pouvais bien faire mes prières! Je souhaite être mariné dans une sauce non sucrée s’il vous plait, merci! Je ne sais pas si toutes les Girafarigs sont comme ça où si c’est une caractéristique propre aux femelles mais elle a un sale caractère! Nous avons traversé la foule comme un boulet de canon défonce la coque d’un navire. ROAR! Je veux un pokémon comme ça, moi aussi! Sunny, lui, ne sait rien faire d’autre que bouffer, dormir et cracher du feu… peuhhh…

-Hey! T’inquiète pas mam’zelle! On arriiiiiiiiiive! POUSSEZ-VOUS! JE SAIS PAS COMMENT CONDUIRE CE TRUC!

Ayah! Enfin près de la fille! Les pêcheurs n’ont qu’à bien ce tenir! Surtout que la girafe, elle est pas en mode négociation! D’un coup de… euh… de pouvoir psychique, elle a vidé tout un stand de poisson sur la tête des pêcheurs…

-Pouahah! Hey, c’est plutôt elle que Fishy aurait dû engager! Ahah! Alors les pêcheurs, on fait moins les marlins?

-Sala sala?/b] (On se cachalot?)

[b]-On tient la pêche?

Une hache se planta à mes pieds et la foule s’écarta pour laisser passer trois gardes en furax, l’épée et le bouclier à la main, prêt à nous abattre sur la place publique… nous étions encerclés… et en minorité! De plus, s’en prendre aux autorités du pays, ce n’est jamais la meilleure solution hein…

-Ça suffit comme ça! Vous voulez faire fuir les touristes ou quoi!? Pourquoi personne ne travaille!? S’écria le chef des gardiens en serrant sa main sur la longue épée. Ses cheveux étaient longs et noirs et il avait un œil au beurre noir…

-Capitaine! Dieu merci vous êtes là! Ces étrangers ont saccagés notre marché! Nous ne faisions que nous défendre!

-Saccagés le marché!? KEUWAH!? Sans marché, il n’y a plus d’argent qui entre dans les poches de nos concitoyens! Et s’il n’y a plus d’argent, nous ne serons pas payés! À L’ATTAAAAAAAAQUE!!!!

Que faire quand vous êtres désarmés et chargés par une bande de brutes sans cervelle et super entrainées? Soit vous courrez, ce qui serait l’idée la plus judicieuse… ou vous faites comme moi! Vous attrapez des poissons dans le tas qui venait d’être déversé sur les habitants et, utilisant votre super technique de lanceur de poisson de la mort, vous les lancez en direction des gardes…

-SUNNY! ATTAQUE FLAMMÈCHE!

Huhuhu, il y a quelque chose de plus beau que le son de la chair qui brûle? Les projectiles enflammés frappèrent le visage des gardes de plein fouet, nous donnant ainsi le temps de nous enfuir tendit qu’ils hurlaient de douleur… hmmm… l’odeur de la chair brûlée… bah merde, j’avais faim moi! Grrrrrrr… j’ai ravalé ma salive et j’ai jeté un regard effrayant aux pêcheurs qui s’enfuirent en courant avant de charger la mademoiselle sur le dos de la girafe.

-Aller vite avant que d’autres gardes n’arrivent!

[Moi en revenche, cey noulle XD! Mais bon, je faisais mon travail de politique en même temps u_u pardon T^T]

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