[ Clos ] [Event Dialga] Du vieux dans du jeune [Vélusia/Ushiwaka]
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[ Clos ] [Event Dialga] Du vieux dans du jeune [Vélusia/Ushiwaka]
Je m’élève haut dans la voute céleste, si haut que j'en dépasse les nuages. Autour de moi, ce n'est que noir et blanc, des paillettes danse autour de moi, à moins que ce ne soit moi qui danse autour d'elles. Tout tourne autour de moi, les myriades de lueurs s’étiolent et se dispersent en milliers d'autre. La noirceur des profondeurs est soudain parcourue d'étoiles de minuit, tel un drap fin ornementé d'argent. Le firmament ne semble être qu'un drap de soie que l'on peut arracher du bout des doigts. Je tourne, ou ce drap m’enveloppe, je ne saurais dire. Mes sens son engourdi, je me sens tout chose. J'ai l'impression de ressentir une extase, mais aucunement relative au plaisir. Je suis dans un état second, comme drogué, comme si mon esprit se trouvait hors de mon corps.
L'arche astral se déforment, l'espace se transcende, le dôme qui retient ce monde semble se fendre. De profondes fissures brisent cet arc, tel un frêle vitrail. Des pans colorés d'indigo et de sombres ténèbres se décrochent, tombant, morceaux exiguës et infime de la calotte de l'univers, d'un tout. Tout se brise, encore une fois, comme une impression de déjà vu. Alors que tout s'était mis à accélérer et que la marionnette qu'était mon corps se trouvait immobile dans cette zone hors de tout, le tout s'inversa. Comme aspiré, la célérité à laquelle avançaient les choses se retrouva fortement ralentie. Devant trouver un vecteur, un substitut, un réceptacle, mon organisme en devint son récipient. Ma chair fusionna avec ce temps qui défilait, ce temps perdu, je devenais une composante de ce tout. Ma substance ne fit qu'un avec le passé, le présent et le futur.
D'un coup, mon âme et mon esprit se sont incorporé à ce corps qui n'était plus le mien mais l'objet et le résidu, une résultante de la fusion des temps. Un rêve ou bien un cauchemar, que ce soit vrai ou une simple vision, j'en ressentais toute la jouissance comme tout le mal. Je me sentais faible et fort à la fois. Je me sentais si insignifiant et à la fois si important.
Mon corps de jeunot se fit soudain meurtrir. Le voile qui m'entourait se resserre, comme s'il tendait pour ne m'assurer plus aucune mobilité. Alors que la pression se relâchait autour de moi, j'avais l’impression de ressentir encore ce mal, mais dans tout mon être. J'étais devenu vieux. Je ne saurais quel âge j'aurais eu, mais j'en étais arrivé à ressentir tout le mal des années que je venais de vivre en quelques instants.
Alors que je découvrais mes mains ridés à la poigne ferme ainsi que mon corps meurtri et poli tel un galet par les vents et marées, tout autour de moi s'était élevé cinq formes. Les cinq forment prirent forment animal, des formes que je ne connaissais pas.
Mon grand glouton apparut face à moi, et comme endormi, ses yeux clos laissait entrevoir qu'il semblait dormir. Son corps s'illumina, comme lorsqu'il avait précédemment évolué, mais au contraire de le voir grandir, il sembla revenir en arrière. Je ne comprenais plus rien. Il revenait à l'étape d'avant, comme si une erreur avait était détecté et qu'il avait été décidé par le divin lui-même qu'il fallait réparer cela. Mon incompréhension fut totale lorsque le reste des masses informes se précisèrent. Alors que leurs lignes se dessinèrent, formant le corps de mes amies et compagnon, une autre masse noire parcourues de zébrures d'argent s'éleva face à moi. Mais je ne pus voir quel était ce sixième être. Mon corps se détourna, fixant, non pas par préférence mais par ordre d'obtention, les autres corps.
Le corps de femme de ma Gardevoir diminua à son tour, revenant au stade d'avant. Elle perdit ses atouts de grand Pokémon et redevint une adolescente d'un moment. Son corps d'avant, plus frêle et sensible, fit éclater la lumière blanche qui l'avait auréolé un moment. Je ne pu m'attarder plus longtemps, mon grand Scorvol redevint, à mon plus profond étonnement, l'un des plus petit de sa race, d'au moins la moitié de la taille moyenne évalué par rapport à celle d'un enfant de 6 ans alors qu'il ne fait que celle d'un très gros bébé, soit plus ou moins une cinquantaine de centimètres. Le cercle que je venais de très certainement caresser dans une zone sensible devint vicieux et pervers, je continuais ma ronde sans pouvoir rien stopper.
Je vis ma petite Bulbizarre dépasser son prochain stade pour arriver à la dernière de ses évolutions. Sa fleur éclata sur le coup, tel un bourgeon qui s'ouvrait en accélérer. Les pétales dansèrent un moment sur le tronc solide de la plante vernaculaire, parasite qui germe sur son dos dés la naissance. Cette protubérance naturelle était d'un taille particulièrement conséquente, la fleur comportait le double de pétale, voir le triple, de celle d'un Florizarre dit normal. Ses feuilles ne se laissait pas pendre et n'était pas plus pennée que le reste de ses congénères. Le type de feuille en forme de plume ou de peigne pour ceux qui préfère, le genre de feuille que l'on retrouve sur un cocotier ou palmier, les feuilles qui caractérisent sa race. Ces feuilles aurait put être à la caryota, mais il en était tout autre, il s'agissait d'excroissance et de crosse de fougère. Cela ressemble certes à la façon palmier, au contraire de n’être qu'une seule et même feuille, il s'agissait d’une tige qui, à partir de la dite crosse, se déroulait pour dévoiler de nouvelles tiges qui elles étaient parcourues de plusieurs centaines de petites feuilles. Alors qu'une majorité de ses frondes, car c'est ainsi qu'est appelé l'ensemble d'une tige et de tout ce qui la compose, elles sont donc composés pennées et sont quasiment toute déroulé mais ne retombent pas complètement, à vraie dire, certaine pointe légèrement vers le haut alors que d'autre ne sont pas encore complètement ouverte et forme des sortes de masses prêtes à s'allonger et à frapper violemment un adversaire féroce.
Je ne pus regarder plus longtemps ma grosse et grande, et surtout spécial, créature de la fôret, lové tel un fœtus dans le vide de tout ce qui nous entoure, je devais déjà fixer ma nouvelle protégé qui à son tour sautait un stade pour devenir une belle Dracolosse. Elle passa donc de Draco de quatre mettre et plus à un Dragon orange bien plus grand que moi mais d'au moins la moitié sa pré-évolution, à peine plus grand que sa forme Minidraco allongé. Elle était tout à fait normal elle pour sa part. Mes deux petites fifilles étaient devenu des géantes alors que mes deux garçons ainsi que ma plus fervente protectrice avait rétréci. Et moi dans tout cela, je n'avais pas l’impression d'avoir changé.
La masse informe et noire allait se préciser, des piquants traversant la poche à l'effet visqueux, mais je ne pus en voir plus. Je me sentis tombés, ou bien rappelés. Mes cinq compagnons me suivirent de très prés, chacun se trouvant dans une position fœtale, recourbé sur soi même, œuf. La sixième et dernière masse resta là, plantée au milieu des étoiles, comme si elle était l'une des leurs. Quant-à moi et à mon groupe, nous traversions de nouveaux les astres et les masses cotonneuses de nuages. Nos corps s'enveloppèrent de brume et de volute noire, blanche et grise. De perle et de nacre nous étions ainsi parcourus, tels des vêtements fait à même le brouillard et la pénombre. La terre se rapprochait méchamment. Nos corps ne s’étaient pas enflammer, mais j'avais la sensation de bruler à feu vif. Peut-être était-ce parce qu'un manteau de flamme me recouvrait sans rien faire d'autre que lécher ma peau sans y laisser de traces ou de cicatrices.
Nous heurtâmes le sol dans un violent fracas, créant ainsi six cratères en forme de pentacle dont j'étais le centre. Le sol c'était craquelé tout autour de nos dépouilles encore vivantes, comme si nous pesions quelques quintal, ou mieux, quelques tonnes chacun. Mais il n'en était rien. La violence de notre arrivé peut-être ? Nous sommes arrivés sans aucune discrétion cela est certain.
La fumée et la poussière qui s'était soulevé à notre arrivé se dissipa lentement, cela me permis notamment de voir le monde qui nous entourait mais surtout que le monde nous voit. Je ne sais pas si ce qu'il c'est passé juste avant n'était qu'un rêve ou bien une réalité, mais comment aurions nous pu faire pour atteindre de tel hauteur et aller presque toucher la voie lactée, sans lait s'il vous plait, ni écrémé ni demi-écrémé.
J'étais là, entouré de mes cinq gardes du corps, me retenant à une canne de bois et pour cause, tout mon corps me faisait mal. J’avais presque l’impression qu'il aurait put crier toute sa souffrance s'il aurait pu parler sans que je ne resserre pour autant ma mâchoire. Cette douleur, mon corps semblait pourtant y être habitué, comme un mal lancinant mais supportable qui s'accentue un peu plus au fur et à mesure du temps mais que l'on apprend à maitrisé par la même occasion. Je sentis sur le pommeau de cette canne en bois de chêne, je n'aurais su dire comment je le su, était ainsi parcourus de veine à-même le bois et dessiné une spirale sur ce qui semblait être la partie ou mes mains reposé.
Je me mis d'ailleurs à fixé ce qui faisait de moi un être habile. Mes mains étaient ridées et me faisaient mal lorsque je souhaitais les refermer ou les ouvrir, elles tremblaient par moment. Je vis, par la même occasion, une longue retombé de poil drue, une barbe, ma barbe, blanc cassés aux reflets d'argent et de gris souris. Mon dos vouté me faisait mal dès que je souhaitais faire un simple mouvement, mais je pouvais forcer, je le sentais. Sous ce corps d'ancien et de vieillard, je pouvais sentir la force, une incroyable force physique, celle d'un homme encore capable de soulever des charges lourdes. Je n'avais pas l’impression d’être un de ses vieillards aigri qui à la peau flétrie et tombante et dont les muscles ont fondues avec les années. Non ! Je n'étais pas dans ce genre là. Il me semble avoir entretenu tout cela dans le respect de mon art : le calme et la sérénité. J'avais peut-être l’impression d’être plus sage, plus savant surtout, mais certainement plus borné, je n'en doutais pas, je me sentais, malgré une patience que je ne me connaissais pas, pouvoir avoir fais des choix difficile, voir fatidiques, dans ma vie.
C'était moi, Ishizu Yggdrasil, considérablement vieilli, quelque part je ne sais où entourer de mes compagnons de routes eux aussi sous des formes et des âges différents. Je ne sais pas ce que nous faisions ici, mais il fallait tirer ça au clair.
[hrp : Ah ah ! Titre pourrave, mais je pouvais pas faire plus long, restriction de mots !]
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Re: [ Clos ] [Event Dialga] Du vieux dans du jeune [Vélusia/Ushiwaka]
Une fois de plus, Velusia s’était séparée de Kaé. Elles n’étaient que des rencontres de voyage mais le monde était visiblement assez petit pour qu’elles aient pu se rencontrer deux fois à quelques moins d’intervalle. Comme le lui avait remarqué cette dernière, Velusia était loin de chez elle et une fois encore, en permission. Forcée, mais cela, la soldat n’allait pas le crier partout. Elle n’en voulait pas à son supérieur… Même si leur dernière conversation avait été un peu tendue. La jeune femme prétendait ne pas avoir besoin de pokémon et c’était assez vrai, elle pouvait très bien vivre sans… Ne l’avait-elle pas fait durant des mois ? Si en elle avait eu à la base, c’était bien seulement à cause de son frère qui avait insisté… Elle-même se débrouillait très bien seule. Il lui avait confié en avoir eu… Juste un temps. Il était difficile de croire qu’un militaire comme lui, faisant marcher au pas toute la caserne était incapable d’apprendre le moindre ordre à un vulgaire rat… Elle refusait de le croire, mais en même temps, elle n’aurait jamais mit sa parole en doute… Malgré son scepticisme, elle devait donc bien le croire… Pourquoi avait-il ramené sur le tapis la question de ses pokémons à elle ? D’ailleurs, ce n’était pas elle qui les avaient dressés à la base. Il avait essayé de la convaincre en invoquant le fait qu’elle n’avait que treize ans à l’époque et avait toujours su s’en faire obéir. Mais Velusia refusait de comprendre. Ce n’était pas une incapacité mais un réel refus. Elle se rappelait sans mal les paroles de son supérieur : « Dresse ce dragon, fais-en un soldat et je te suggérerais même d’en trouver d’autres. Je suis certains que les dragons ne te poseront aucun problème, tu es faite de la même essence qu’eux, mais tu ne le sais pas encore et les rangs de Nalcia ont bien besoin de dragon-soldats dans leurs rangs. ». Dragon-soldat… Elle n’était pas vraiment d’accord. Mais surtout, elle n’y croyait pas. Velusia ne croyait pas avoir une destinée assez exceptionnelle pour oser prétendre à dresser un escarmouche de dragon… Ca n’était pas elle le dresseur de la famille, elle, elle suivait seulement les ordres. Elle était soldat, pas dresseur. Le pouvoir des dragons pouvait faire rêver… Mais pas elle. Si elle gardait ce Ptéra d’ailleurs, c’était bien seulement parce que c’était là la dernière volonté de son défunt frère… Quoiqu’il en soit, elle avait bien comprit qu’elle n’avait pas intérêt à remettre les pieds à Nalcia avant un moment. Mais à quoi cela servait-il ? Qu’apprendrait-elle de plus ? Partir à Flamen… Enfin… Au moins, elle pourrait toujours améliorer son art, les Flamenois avaient la réputation d’être de bons soldats. Ils avaient même un Colisée, elle pourrait sans doute y faire un tour. Mais elle savait à l’avance que son supérieur serait déçu de la voir marcher sur le même chemin qu’elle avait décidé de se tracer. Elle n’avait pas l’impression de gâcher sa vie et de déshonorer ses pokémons : elle servait son pays.
Tout était devenu si compliqué… Les guerres, la mort de ses pokémons, la démence de son frère et sa mort peu de temps après, et Velusia qui n’avait pas encore vingt-cinq ans… Elle ne lâchait pourtant pas prise. La jeune femme était restée quelques jours au Village Cosmo. Elle s’y était arrêtée après s’être perdue dans la jungle et avait découvert ces étranges Lions de Feu. Ces créatures n’étaient pas des pokémons, mais bien des animaux, des animaux plus sages que le plus sages des humains, selon Velusia et elle trouva très instructif de profiter de leur compagnie. Ils n’étaient pas toujours très loquace et passaient parfois des heures assis sur leur séant à regarder les étoiles ou la Bougie Cosmo, ce grand feu qui tenait lieu au centre du village. Ils étaient grands et calmes, ne s’agitant que lorsqu’il n’était nécessaire et leur vie semblait être incroyablement longue. L’un des lions du village, Nanaki, dont elle avait fait la connaissance lui sembla réfléchit et posé ; elle apprit par la suite qu’il avait quarante-cinq ans mais que cela ne représentait que quinze ou seize ans en âge humain. C’était impressionnant… Velusia fit le calcul, si la bête vivait jusqu’à cent ans de son année, il se serait écoulé en tout et pour tout trois cents ans. Elle en était restée béate et cela avait amusé les lions adultes. Par la suite, elle était surtout restée en présence d’un vieux mâle qui devait bien avoir dépassé les deux cents ans ; elle n’avait pu s’empêcher de se sentir pleine de respect pour cette créature. Quoiqu’il en soit, rapidement ils la cernèrent. C’était en soirée autour de la Bougie Cosmo où le lion révéla ne plus avoir vu de soldat Nalcien depuis longtemps, Velusia avait sentit en elle la prudence monter d’un cran, mais elle le vit tout de suite, cela n’avait choqué personne. Elle put également l’entendre la décrire, comme une jeune femme tourmentée qui s’oubliait dans ses devoirs de soldats. Elle avait simplement continué à fixer le feu sans rien dire. C’était la deuxième fois qu’elle entendait cela, mais elle avait été moins surprise de l’entendre par son supérieur qu’une créature inconnue. Selon le lion, les Hommes ne pouvaient se passer de la guerre comme du feu qui brûlait sous leurs yeux. Cela signifiait-il que malgré les temps de paix, les guerres reviendraient-elles toujours ? Assurément, avait-il dit, mais que l’important pour un soldat, était de protéger son époque, même si cela s’oubliait. C’était vrai. Comble de la chose, de sa voix ronronnante et grave ; le lion lui avait trouvé que le dragon lui allait bien, qu’elle était en phase avec la jeune Ptéra et que c’était là un don rarissime. Velusia lui avait lancé un regard interloquée. Devait-elle croire une créature si sage qu’ancienne ? Même si elle niait sa vie et refusait de comprendre, elle était assez intelligente pour savoir que quand les choses devenaient suspectes à ce point, il n’y avait que rarement des coïncidences… Mais elle ne voulait pas le croire.
Et sous le joug des étoiles, le vent du changement s’était fait sentir. Subitement, la Ptéra couchée en boule à côté de la soldat grandit d’un coup, grossissant par centaine de kilos ! velusia s’était relevée d’un bond, dégainant lance et bouclier, prête à faire front à ce qui s’en prenait à sa pokémon. Les Lions s’étaient levés et avaient hurlé en cœur à la lune. Velusia était restée étrangement observatrice.
« Les temps changent, enfant du vent. » Fit le lion d’une voix grave et caractéristique de sa race. Velusia s’était sentie bizarre, alors que les lions, la regardant, restaient parfaitement calmes. Son corps semblait changer sur place, comme si ses muscles s’étirait de l’intérieur, se roulait, se tordait. Elle était tombée à genoux, constatant les dégâts sur ses bras et ses mains. Sa peau s’était éclaircie, sa peau sembla se détendre un peu et s’amaigrir, ses veines se firent plus visibles sous les rides qui les parcouraient. Les yeux agrandit par une peur incontrôlée, sa vision se fit plus trouble, de plus en plus. Velusia se releva avec moins de vivacité, mais se releva. Elle sentit sur ses épaules de longs cheveux et la dernière chose qu’elle vit fut leur couleur, un blanc presque pur. Et ses yeux l’abandonnèrent. Les Lions vinrent la soutenir, alors qu’elle semblait perdre pied et que son cœur s’emballait, tandis qu’elle en restait muette.
« Vous avez été bénie du pouvoir de Palkia, le dragon des eaux et de l’espace. » Dit l’un d’eux.
« Bénie ? » Répéta Velusia, sa voix tremblait.
« Vous devez retrouver les pokémons qui ont été bénis par Celebi après les deux guerres. » Assura le Lion, que Velusia reconnut comme étant Nanaki. « Vous avez été élue par le dragon. » Insista t-il en voyant que la femme devenue vieille ne réagissait plus. S’en était de trop pour Velusia… On ne lui parlait que de dragon et maintenant avec encore un autre dragon…
On l’amena dans sa chambre à l’auberge et on lui donna des vêtements qui s’accordaient plus à une femme de son âge. Elle portait donc une chemise jaune à l’encolure haute et une robe vert olive dont une ceinture lui ceignait la taille, haute. On lui noua les cheveux de deux longues queue de cheval basses liées chacune par deux liens en métal doré, peut-être de l’or, et ornée de pierres. On lui donna également une soutane de voyage brune, dont la capuche pouvait lui cacher le visage jusqu’en bas presque, au niveau du nez et dont les manches étaient largement ouvertes. Il se passa plusieurs jours, avant qu’enfin Velusia ne consente à quitter le Village Cosmo pour retrouver la fameuse horloge et mettre fin au sortilège.
« Vous comprendrez, maintenant. » Lui assura Nanaki, en ultime conseil pour le voyage. La vieille femme partit donc. Malgré son grand âge, elle marchait droit, lentement, mais avec une démarche propre à elle désormais. La Ptéra, devenue immense la suivait en vol comme le lui dictait son nouvel instinct de dragon mâture. Plus tard, dans les environs du village, Velusia sentit une présence non loin d’elle. Elle marchait capuchon rabaissé pour se protéger du soleil et épargner aux voyageurs la vision d’une vieille femme aveugle. Mais cela ne changea rien, elle était certaine qu’il y avait bel et bien quelqu’un sur le même sentier qu’elle.
« Qui est là ? » Demanda t-elle d’une voix plus grave que celle d’une jeune adulte, et posée de sagesse. Velusia ressemblait à une vieille femme seule. C’était d’ailleurs ce qu’elle était, elle n’était pas accompagnée et on ne pouvait deviner que du haut du ciel, la Ptéra veillait, pas plus qu'on ne pouvait savoir qu'elle était aveugle.
Tout était devenu si compliqué… Les guerres, la mort de ses pokémons, la démence de son frère et sa mort peu de temps après, et Velusia qui n’avait pas encore vingt-cinq ans… Elle ne lâchait pourtant pas prise. La jeune femme était restée quelques jours au Village Cosmo. Elle s’y était arrêtée après s’être perdue dans la jungle et avait découvert ces étranges Lions de Feu. Ces créatures n’étaient pas des pokémons, mais bien des animaux, des animaux plus sages que le plus sages des humains, selon Velusia et elle trouva très instructif de profiter de leur compagnie. Ils n’étaient pas toujours très loquace et passaient parfois des heures assis sur leur séant à regarder les étoiles ou la Bougie Cosmo, ce grand feu qui tenait lieu au centre du village. Ils étaient grands et calmes, ne s’agitant que lorsqu’il n’était nécessaire et leur vie semblait être incroyablement longue. L’un des lions du village, Nanaki, dont elle avait fait la connaissance lui sembla réfléchit et posé ; elle apprit par la suite qu’il avait quarante-cinq ans mais que cela ne représentait que quinze ou seize ans en âge humain. C’était impressionnant… Velusia fit le calcul, si la bête vivait jusqu’à cent ans de son année, il se serait écoulé en tout et pour tout trois cents ans. Elle en était restée béate et cela avait amusé les lions adultes. Par la suite, elle était surtout restée en présence d’un vieux mâle qui devait bien avoir dépassé les deux cents ans ; elle n’avait pu s’empêcher de se sentir pleine de respect pour cette créature. Quoiqu’il en soit, rapidement ils la cernèrent. C’était en soirée autour de la Bougie Cosmo où le lion révéla ne plus avoir vu de soldat Nalcien depuis longtemps, Velusia avait sentit en elle la prudence monter d’un cran, mais elle le vit tout de suite, cela n’avait choqué personne. Elle put également l’entendre la décrire, comme une jeune femme tourmentée qui s’oubliait dans ses devoirs de soldats. Elle avait simplement continué à fixer le feu sans rien dire. C’était la deuxième fois qu’elle entendait cela, mais elle avait été moins surprise de l’entendre par son supérieur qu’une créature inconnue. Selon le lion, les Hommes ne pouvaient se passer de la guerre comme du feu qui brûlait sous leurs yeux. Cela signifiait-il que malgré les temps de paix, les guerres reviendraient-elles toujours ? Assurément, avait-il dit, mais que l’important pour un soldat, était de protéger son époque, même si cela s’oubliait. C’était vrai. Comble de la chose, de sa voix ronronnante et grave ; le lion lui avait trouvé que le dragon lui allait bien, qu’elle était en phase avec la jeune Ptéra et que c’était là un don rarissime. Velusia lui avait lancé un regard interloquée. Devait-elle croire une créature si sage qu’ancienne ? Même si elle niait sa vie et refusait de comprendre, elle était assez intelligente pour savoir que quand les choses devenaient suspectes à ce point, il n’y avait que rarement des coïncidences… Mais elle ne voulait pas le croire.
Et sous le joug des étoiles, le vent du changement s’était fait sentir. Subitement, la Ptéra couchée en boule à côté de la soldat grandit d’un coup, grossissant par centaine de kilos ! velusia s’était relevée d’un bond, dégainant lance et bouclier, prête à faire front à ce qui s’en prenait à sa pokémon. Les Lions s’étaient levés et avaient hurlé en cœur à la lune. Velusia était restée étrangement observatrice.
« Les temps changent, enfant du vent. » Fit le lion d’une voix grave et caractéristique de sa race. Velusia s’était sentie bizarre, alors que les lions, la regardant, restaient parfaitement calmes. Son corps semblait changer sur place, comme si ses muscles s’étirait de l’intérieur, se roulait, se tordait. Elle était tombée à genoux, constatant les dégâts sur ses bras et ses mains. Sa peau s’était éclaircie, sa peau sembla se détendre un peu et s’amaigrir, ses veines se firent plus visibles sous les rides qui les parcouraient. Les yeux agrandit par une peur incontrôlée, sa vision se fit plus trouble, de plus en plus. Velusia se releva avec moins de vivacité, mais se releva. Elle sentit sur ses épaules de longs cheveux et la dernière chose qu’elle vit fut leur couleur, un blanc presque pur. Et ses yeux l’abandonnèrent. Les Lions vinrent la soutenir, alors qu’elle semblait perdre pied et que son cœur s’emballait, tandis qu’elle en restait muette.
« Vous avez été bénie du pouvoir de Palkia, le dragon des eaux et de l’espace. » Dit l’un d’eux.
« Bénie ? » Répéta Velusia, sa voix tremblait.
« Vous devez retrouver les pokémons qui ont été bénis par Celebi après les deux guerres. » Assura le Lion, que Velusia reconnut comme étant Nanaki. « Vous avez été élue par le dragon. » Insista t-il en voyant que la femme devenue vieille ne réagissait plus. S’en était de trop pour Velusia… On ne lui parlait que de dragon et maintenant avec encore un autre dragon…
On l’amena dans sa chambre à l’auberge et on lui donna des vêtements qui s’accordaient plus à une femme de son âge. Elle portait donc une chemise jaune à l’encolure haute et une robe vert olive dont une ceinture lui ceignait la taille, haute. On lui noua les cheveux de deux longues queue de cheval basses liées chacune par deux liens en métal doré, peut-être de l’or, et ornée de pierres. On lui donna également une soutane de voyage brune, dont la capuche pouvait lui cacher le visage jusqu’en bas presque, au niveau du nez et dont les manches étaient largement ouvertes. Il se passa plusieurs jours, avant qu’enfin Velusia ne consente à quitter le Village Cosmo pour retrouver la fameuse horloge et mettre fin au sortilège.
« Vous comprendrez, maintenant. » Lui assura Nanaki, en ultime conseil pour le voyage. La vieille femme partit donc. Malgré son grand âge, elle marchait droit, lentement, mais avec une démarche propre à elle désormais. La Ptéra, devenue immense la suivait en vol comme le lui dictait son nouvel instinct de dragon mâture. Plus tard, dans les environs du village, Velusia sentit une présence non loin d’elle. Elle marchait capuchon rabaissé pour se protéger du soleil et épargner aux voyageurs la vision d’une vieille femme aveugle. Mais cela ne changea rien, elle était certaine qu’il y avait bel et bien quelqu’un sur le même sentier qu’elle.
« Qui est là ? » Demanda t-elle d’une voix plus grave que celle d’une jeune adulte, et posée de sagesse. Velusia ressemblait à une vieille femme seule. C’était d’ailleurs ce qu’elle était, elle n’était pas accompagnée et on ne pouvait deviner que du haut du ciel, la Ptéra veillait, pas plus qu'on ne pouvait savoir qu'elle était aveugle.
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Velusia Varam- Championne du Colisée
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Re: [ Clos ] [Event Dialga] Du vieux dans du jeune [Vélusia/Ushiwaka]
Le Guerrier de la Lune avait quitté Omatsu quelques jours après avoir envoyé la missive à sa sœur. Il ne savait pas si le fait de lui avoir annoncé qu’il se trouvait en possession du sabre sacré de la Lune allait la rassurer… Peut-être puisqu’il s’agissait justement de sa sœur, et que, connaissant son immense admiration pour les mythes qui entouraient Izanagi, le Héros de la Lune, elle pouvait être assurée qu’il ne ferait rien de déplacé. De toute façon, Ushiwaka savait que ne rien lui dire aurait été néfaste autant pour lui que pour Fuse. Pour lui, car il aurait été pris de remords. Pour Fuse, car elle était la Grande Prêtresse Lunaire, chargée des rituels dans le Sanctuaire au cœur de la Cave de la Lune. Dans ce cas, comment aurait-il osé lui cacher un tel évènement ?
Le guerrier de la nation terrestre faisait désormais route pour la Chaîne Efferos, et plus particulièrement le village de Cosmo Canyon. Il avait entendu parler, durant son bref séjour à la capitale, du peuple guerrier qui y avait élu domicile, et souhaitait profiter de leur enseignement. Et, avec Seikitoba, il mettrait moitié moins de temps pour effectuer ce voyage.
Heureusement pour le jeune homme, la fougue de sa nouvelle monture diminuait au fur et à mesure du temps qu’ils passaient ensemble. En même temps, un tel comportement était compréhensible de la part du Ponyta. Ushiwaka n’était pas un expert en équidés, mais il voyait bien que le jeune étalon ne devait pas avoir vu passer plus de trois ou quatre printemps. C’était à lui de l’éduquer, de le comprendre. Pour le moment, malgré encore quelques joyeuses ruades effectuées par intermittence, la monture enflammée se tenait à carreau, et avançait d’un trot soutenu. Le Terrosien aurait pu le faire galoper, pour diminuer encore la durée du parcours. Mais sa jeune Absol avait tenu à faire la route hors de sa pokéball, et elle n’aurait jamais pu se maintenir à leur niveau autrement.
Il y avait également autre chose qui intriguait fortement le jeune homme au casque ailé. Sa louve, pourtant créature nocturne, ne semblait pas souffrir des températures élevées –elle paraissait même se réjouir de bénéficier d’autant de soleil. Certes, la chaleur était moins oppressante que celle qu’il avait connue dans la Jungle. Mais, avec sa fourrure épaisse, il était très étonnant de la voir garder une allure rapide. Et ce n’était certainement pas l’habitude qui pouvait répondre à ça, le temps étant plutôt clément voire frais sur l’Île de la Demi-Lune… Bah, tant mieux pour elle.
Seikitoba était bien moins à l’aise sur les chemins de montagne. Il ne cessait de secouer la tête nerveusement et de renâcler. Finalement, le Guerrier de la Lune n’insista pas plus lorsque le jeune étalon se cabra à moitié. Il mit pied à terre et prit la tête de la petite troupe, guidant sa monture inquiète pour lui montrer qu’ils ne risquaient rien. Il s’agissait d’une route fréquentée par de nombreux marchands, ils pouvaient donc avoir confiance en la roche qui constituait le chemin. Même si ce n’était pas vraiment l’avis de l’équidé de feu…
La pente se faisait plus importante. Mais Ushiwaka ne fit pas de pause. Ils arrivaient bientôt. Il voyait un dense serpent de fumée s’élever dans les airs. Il devait certainement avoir pour origine la Bougie Cosmo, ce foyer qui ne s’éteignait jamais.
Soudain, alors que la petite troupe venait d’atteindre un plateau, Seikitoba poussa un hennissement aigu et commença à s’agiter. Le jeune homme allait raccourcir les rênes pour le contenir. Néanmoins, au moment où il se retournait, son cœur eut un battement plus violent, suivi d’autres. Surpris, le souffle coupé, le Terrosien lâcha les guides et tomba sur les genoux, une main sur le cœur. Mais, rapidement, un autre mal s’ajouta. Il sentait son corps être tiraillé de partout. Comme si quelqu’un s’amusait à vouloir étirer sa peau, ses muscles, ses os…
Tout cessa une seconde plus tard, aussi soudainement que cela s’était déclenché. Le jeune homme se releva lentement. Il avait un peu la tête qui tournait, mais se ressaisit. Comme il portait une main jusqu’à son front, il s’immobilisa. Son membre semblait… Comme plus grand, plus musclé. Mais aussi plus abîmée, comme éprouvée par des années inexistantes. Par ailleurs, le phénomène ne se limitait pas qu’aux mains. Maintenant qu’il en prenait conscience, il sentait son corps moins vif qu’auparavant, mais, en contrepartie, plus endurant. Il avait l’impression qu’il s’appliquait à lui-même le jugement qu’il avait porté sur le Général Hiji quelques jours plus tôt. Qu’est-ce qu’il s’était passé… ?
Ushiwaka se retourna… Et sursauta devant la scène qui s’offrait à ses yeux. Mais ne porta nullement la main sur la garde de son sabre.
Seikitoba et Amaterasu avaient disparu. A la place, se tenait une splendide femme accroupie, qui devait avoir presque quarante ans, d’où se dégageait une aura de douceur et d’assurance. Sa chevelure de neige tombait en cascade dans son dos, atteignait ses pieds. Mais elle n’était nullement souillée par la poussière et la terre, car un ruban pourpre délicat les maintenait attachés sans pour autant en dissimuler la beauté. Sa peau avait la même teinte que la douce Lune. Si ce n’était deux traits de sang, qui partaient de chacun de ses yeux rubis pour scinder en trois son visage fin de poupée de porcelaine. Elle portait un ample kimono qui laissait voir ses formes, où cohabitaient les deux teintes rivales et antagonistes, la pure blancheur et la noirceur des ténèbres. Un cercle rouge était dessiné sur les manches immaculées. L’obi de tissu vermeil lui enserrait la taille et faisait ressortir sa poitrine généreuse. Mais, cette image idyllique était quelque peu gâchée par les deux serpes d’ébène que l’on devinait camouflée dans la ceinture à la couleur du crime.
La femme regarda Ushiwaka en souriant puis se releva. Elle tenait quelque chose dans ses bras. Une petite masse blanche et feu, de forme ovale. Elle s’avança, ses pieds nus foulant doucement la terre qui n’osait la blesser, et tendit l’œuf au guerrier. Ce dernier avait reconnu immédiatement sa pokémon qui, pour une raison inconnue, avait recouvré sa forme d’hybride.
« Je ne comprends pas très bien ce qu’il se passe, mais je trouve que tu as une nouvelle prestance qui te va très bien, Ushiwaka. Par contre, c’est étrange que nous ayons tous les deux vieilli, alors que Seikitoba est redevenu un œuf, lui… »
Sa voix était complètement différente que celle qu’elle avait eu l’autre fois, dans la Forêt… Le Guerrier de la Lune hocha la tête en considérant la masse qu’il tenait désormais dans ses bras. Une douce chaleur s’en dégageait, signe qu’à l’intérieur se trouvait effectivement le Ponyta.
« Nous ferions mieux de nous rendre à la ville, on est presque arrivé… J’espère que quelqu’un pourra nous renseigner là-dessus. »
Amaterasu sourit et emboîta le pas de son dresseur. Mais, alors qu’ils venaient juste d’entrer dans les ruelles, une vieille femme qui allait dans la direction opposée les interpela.
« Qui est là ?
« Je me nomme Ushiwaka Tsukiyo, originaire de la Tribu de la Lune. La femme qui m’accompagne s’appelle Amaterasu. Ne t’en fais donc pas, Grand-Mère, nous ne sommes que des voyageurs en quête de réponses à notre situation. Par contre, es-tu certaine de vouloir emprunter ce chemin ? La route est escarpée et la pente est raide pour une vieille dame comme toi… »
Le terme Grand-Mère n’avait rien de moqueur. En tout cas, pour la Tribu de la Lune, il s’agissait d’une marque de respect et de déférence envers les Anciens.
Le Terrosien s’interrompit en sentant la main de porcelaine de sa sœur d’armes sur son bras. Elle regardait la vieille femme avec une insistance assez déplacée, et il faillit la rappeler à l’ordre. Mais ce qu’elle dit lui ôta cette idée de la tête.
« Grand-Mère… Par hasard, serais-tu dans le même cas que nous ? Devenue quelqu’un d’autre sans explication apparente… ? »
Comment pouvait-elle en être aussi sûre ? Mais, en y réfléchissant, même si elle paraissait humaine, elle demeurait une Absol. Et, par conséquent, elle gardait la maîtrise de ses pouvoirs.
Le guerrier de la nation terrestre faisait désormais route pour la Chaîne Efferos, et plus particulièrement le village de Cosmo Canyon. Il avait entendu parler, durant son bref séjour à la capitale, du peuple guerrier qui y avait élu domicile, et souhaitait profiter de leur enseignement. Et, avec Seikitoba, il mettrait moitié moins de temps pour effectuer ce voyage.
Heureusement pour le jeune homme, la fougue de sa nouvelle monture diminuait au fur et à mesure du temps qu’ils passaient ensemble. En même temps, un tel comportement était compréhensible de la part du Ponyta. Ushiwaka n’était pas un expert en équidés, mais il voyait bien que le jeune étalon ne devait pas avoir vu passer plus de trois ou quatre printemps. C’était à lui de l’éduquer, de le comprendre. Pour le moment, malgré encore quelques joyeuses ruades effectuées par intermittence, la monture enflammée se tenait à carreau, et avançait d’un trot soutenu. Le Terrosien aurait pu le faire galoper, pour diminuer encore la durée du parcours. Mais sa jeune Absol avait tenu à faire la route hors de sa pokéball, et elle n’aurait jamais pu se maintenir à leur niveau autrement.
Il y avait également autre chose qui intriguait fortement le jeune homme au casque ailé. Sa louve, pourtant créature nocturne, ne semblait pas souffrir des températures élevées –elle paraissait même se réjouir de bénéficier d’autant de soleil. Certes, la chaleur était moins oppressante que celle qu’il avait connue dans la Jungle. Mais, avec sa fourrure épaisse, il était très étonnant de la voir garder une allure rapide. Et ce n’était certainement pas l’habitude qui pouvait répondre à ça, le temps étant plutôt clément voire frais sur l’Île de la Demi-Lune… Bah, tant mieux pour elle.
Seikitoba était bien moins à l’aise sur les chemins de montagne. Il ne cessait de secouer la tête nerveusement et de renâcler. Finalement, le Guerrier de la Lune n’insista pas plus lorsque le jeune étalon se cabra à moitié. Il mit pied à terre et prit la tête de la petite troupe, guidant sa monture inquiète pour lui montrer qu’ils ne risquaient rien. Il s’agissait d’une route fréquentée par de nombreux marchands, ils pouvaient donc avoir confiance en la roche qui constituait le chemin. Même si ce n’était pas vraiment l’avis de l’équidé de feu…
La pente se faisait plus importante. Mais Ushiwaka ne fit pas de pause. Ils arrivaient bientôt. Il voyait un dense serpent de fumée s’élever dans les airs. Il devait certainement avoir pour origine la Bougie Cosmo, ce foyer qui ne s’éteignait jamais.
Soudain, alors que la petite troupe venait d’atteindre un plateau, Seikitoba poussa un hennissement aigu et commença à s’agiter. Le jeune homme allait raccourcir les rênes pour le contenir. Néanmoins, au moment où il se retournait, son cœur eut un battement plus violent, suivi d’autres. Surpris, le souffle coupé, le Terrosien lâcha les guides et tomba sur les genoux, une main sur le cœur. Mais, rapidement, un autre mal s’ajouta. Il sentait son corps être tiraillé de partout. Comme si quelqu’un s’amusait à vouloir étirer sa peau, ses muscles, ses os…
Tout cessa une seconde plus tard, aussi soudainement que cela s’était déclenché. Le jeune homme se releva lentement. Il avait un peu la tête qui tournait, mais se ressaisit. Comme il portait une main jusqu’à son front, il s’immobilisa. Son membre semblait… Comme plus grand, plus musclé. Mais aussi plus abîmée, comme éprouvée par des années inexistantes. Par ailleurs, le phénomène ne se limitait pas qu’aux mains. Maintenant qu’il en prenait conscience, il sentait son corps moins vif qu’auparavant, mais, en contrepartie, plus endurant. Il avait l’impression qu’il s’appliquait à lui-même le jugement qu’il avait porté sur le Général Hiji quelques jours plus tôt. Qu’est-ce qu’il s’était passé… ?
Ushiwaka se retourna… Et sursauta devant la scène qui s’offrait à ses yeux. Mais ne porta nullement la main sur la garde de son sabre.
Seikitoba et Amaterasu avaient disparu. A la place, se tenait une splendide femme accroupie, qui devait avoir presque quarante ans, d’où se dégageait une aura de douceur et d’assurance. Sa chevelure de neige tombait en cascade dans son dos, atteignait ses pieds. Mais elle n’était nullement souillée par la poussière et la terre, car un ruban pourpre délicat les maintenait attachés sans pour autant en dissimuler la beauté. Sa peau avait la même teinte que la douce Lune. Si ce n’était deux traits de sang, qui partaient de chacun de ses yeux rubis pour scinder en trois son visage fin de poupée de porcelaine. Elle portait un ample kimono qui laissait voir ses formes, où cohabitaient les deux teintes rivales et antagonistes, la pure blancheur et la noirceur des ténèbres. Un cercle rouge était dessiné sur les manches immaculées. L’obi de tissu vermeil lui enserrait la taille et faisait ressortir sa poitrine généreuse. Mais, cette image idyllique était quelque peu gâchée par les deux serpes d’ébène que l’on devinait camouflée dans la ceinture à la couleur du crime.
- Spoiler:
La femme regarda Ushiwaka en souriant puis se releva. Elle tenait quelque chose dans ses bras. Une petite masse blanche et feu, de forme ovale. Elle s’avança, ses pieds nus foulant doucement la terre qui n’osait la blesser, et tendit l’œuf au guerrier. Ce dernier avait reconnu immédiatement sa pokémon qui, pour une raison inconnue, avait recouvré sa forme d’hybride.
« Je ne comprends pas très bien ce qu’il se passe, mais je trouve que tu as une nouvelle prestance qui te va très bien, Ushiwaka. Par contre, c’est étrange que nous ayons tous les deux vieilli, alors que Seikitoba est redevenu un œuf, lui… »
Sa voix était complètement différente que celle qu’elle avait eu l’autre fois, dans la Forêt… Le Guerrier de la Lune hocha la tête en considérant la masse qu’il tenait désormais dans ses bras. Une douce chaleur s’en dégageait, signe qu’à l’intérieur se trouvait effectivement le Ponyta.
« Nous ferions mieux de nous rendre à la ville, on est presque arrivé… J’espère que quelqu’un pourra nous renseigner là-dessus. »
Amaterasu sourit et emboîta le pas de son dresseur. Mais, alors qu’ils venaient juste d’entrer dans les ruelles, une vieille femme qui allait dans la direction opposée les interpela.
« Qui est là ?
« Je me nomme Ushiwaka Tsukiyo, originaire de la Tribu de la Lune. La femme qui m’accompagne s’appelle Amaterasu. Ne t’en fais donc pas, Grand-Mère, nous ne sommes que des voyageurs en quête de réponses à notre situation. Par contre, es-tu certaine de vouloir emprunter ce chemin ? La route est escarpée et la pente est raide pour une vieille dame comme toi… »
Le terme Grand-Mère n’avait rien de moqueur. En tout cas, pour la Tribu de la Lune, il s’agissait d’une marque de respect et de déférence envers les Anciens.
Le Terrosien s’interrompit en sentant la main de porcelaine de sa sœur d’armes sur son bras. Elle regardait la vieille femme avec une insistance assez déplacée, et il faillit la rappeler à l’ordre. Mais ce qu’elle dit lui ôta cette idée de la tête.
« Grand-Mère… Par hasard, serais-tu dans le même cas que nous ? Devenue quelqu’un d’autre sans explication apparente… ? »
Comment pouvait-elle en être aussi sûre ? Mais, en y réfléchissant, même si elle paraissait humaine, elle demeurait une Absol. Et, par conséquent, elle gardait la maîtrise de ses pouvoirs.
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Re: [ Clos ] [Event Dialga] Du vieux dans du jeune [Vélusia/Ushiwaka]
Là, sur la falaise, le vieillard se tenait. Sa canne de bois dont la base pointu reposait sagement sur le sol ne tenait debout que grâce à la force qu’exerçait le vieil homme sur la surface vernis du soutien physique. Il observa un bon moment l'horizon, ne sachant pas réellement l'heure de la journée et ne préférant pas s'attacher aux notions de temps. Il se sentait déjà assez vieux comme ça, nul besoin de décompter les heures.
Il finit par se retourner, marchant d'un pas lent mais assuré, le lourd kimono de coton noir surmonté d'un manteau de soie blanc, sans parler des autres atours sous le kimono épais, il portait ainsi plusieurs couches de vêtements dans le pur style traditionnel. Il ne semblait pas avoir bien chaud pour autant. Il était seul, presque vulnérable. Non ! Il était vulnérable. Ce n'était sans compter qu'il possédait cinq compagnons dont deux femelles très peu commodes.
Il lui à d'ailleurs fallu un bon moment pour obliger sa Florizarre et sa Dracolosse à rentrer dans leurs capsules. Toutes les deux, les plus jeunes recrues, semblait fort inquiète pour la santé de leurs dresseurs considérablement vieilli. Il avait survécu, donc tout allait bien.
Décidément. Il y avait de quoi se poser des questions sur la situation. Enfin, pour l'instant, rester sur place ne mènerait à rien. Il devait bouger, ce qu'il était en train de faire. Il commença par emprunter une route. s'arrangeant pour qu'elle soit le plus praticable pour ses vieux os meurtris. Alors qu'il marchait d'un pas lent, le souffle de la montagne nourrit ses narines. Cela sentait le souffre et la terre, un volcan ne trainait pas loin. Le seul volcan situé dans tout Erasia étant bien naturellement à Flamen. Ishizu savait au moins ou il se trouvait, plus ou moins. La ville la plus proche est Cosmo Canyon, repaire de certaines frappes et autres brigand.
S'il tombait dessus, pourrait-il aisément répliquer ? Difficile à dire. Il pouvait se sentir très fort à l'intérieur, mais il n'était pas sûr de ses capacités, tout comme ses Pokémon. A vraie dire, il était presque certain que s'il laissait l'une de ses deux plus grosses compagnes se battre, elle ne saurait gérer sa nouvelle forme et encore moins sa puissance. Elles agiraient telles les enfants qu'elles étaient, et ça ne serait pas bien bon.
Sa Florizarre à acquit un corps gigantesques et certainement les techniques qui vont avec, elle pourrait écraser un petit garçon sous sa patte sans le vouloir. Son nouveau poids, sa nouvelle masse lui jouerait des tours. Elle ne pourrait plus courir, elle ne marcherait presque pas, en temps que Florizarre, sa masse représenté un désavantage quand il s'agissait de rapidité. Cependant c'est aussi un sérieux avantage, ne pouvant pas bouger, elle possède surement des attaques particulièrement puissante pour palier ce manque, sans compter les techniques qui n'ont pas besoin de précision car agissant sur tout le terrain tel la Tranch'Herbe ou sa version supérieur, Tempeteverte.
Il n'osait pas penser à ce que pouvait faire sa Dracolosse. Ce n'était pas un problème de taille dans son cas car elle à toujours fais deux mètres, même en temps que Minidraco, c'est une taille moyenne. Non, outre sa nouvelle masse, il avait bien plus peur de ses aptitudes en vol et de ses attaques dévastatrices. Elle qui n'a jamais volé, pouvoir y arriver d'un coup, comme ça, cela la rendrait assurément dangereuse. Elle ne saurait pas contrôler ses trajectoires et encore moins éviter les obstacles. A vraie dire, maintenant qu'il y pensait, nul besoin d'éviter, les obstacles, vu sa masse, elle les détruisait, à la limite elle les tamponnait violemment. Si elle venait à s'écraser sur un rocher, sa peau de dragon la protégerait des plus gros dégâts, en ce cas, c'est pour le caillou qu'il vaut mieux craindre. Ishizu connait mal cette famille de dragon semi-légendaire, le peut dont il se souvient, ce sont leurs attaques puissante capable de raser un peu tout et n'importe quoi, un peu comme un Leviator enragé. Elle ne se rendrait même pas compte des coups qu'elle porterait, sans le vouloir, elle pourrait tuer son adversaire alors qu'elle ne voulait que l’assommer du poing.
Pour les trois autres, c'est peut-être plus sur de les appeler avant. Cependant, ils pourraient se retrouver totalement déboussolés avec leurs tailles réduite, des capacités moindres, une force diminué, mais ils s'adapteraient plus vite car ils sont déjà passés par ce stade là.
Le vieillard continua donc sa route, bifurquant sur une zone ou la montagne formait deux parois sur chaque coté du sentier. En somme, ce dernier se creusait dans la roche et montait haut. Il menait certainement à la ville de Cosmo Canyon ou à une zone de bifurcation. L'homme âgé continue donc son chemin.
Soudain, plusieurs jeunes gens, pas plus de 25 ans, lui tombèrent dessus, l'encerclant. Tous paraissait pouilleux et sale, rongé par la vermine pour certain alors que d'autre possédait ci et là quelque bandages de vieilles blessures infectés. Ishizu n'eu pas besoin de réfléchir, une bande de brigands qui ne cherche certainement qu'une chose : le dépouiller. Alors qu'il sentait ses cinq compagnon trépigner dans leurs capsules qui gigotaient dans tout les sens, une soudaine pensé le traverse.
Comme si on venait de lui souffler quoi faire, il se rasséréna, se disant qu'au final, son corps avait bien évolué en temps d'année vécu et passé.
— Oh ! Les jeunes ! Je ne garantie pas votre survie si je ne peux pas passer !
Et c'était bien vrai. Tout comme ses amies, il n'avait pas l'habitude de maitriser un tel pouvoir. Il le sentait palpiter, brûlant, vivant dans son corps, s'accordant avec les battements de son cœur. Il semblait qu'aucun des bandits n'ait envie de discuter, préférant rire à la pique du vieil homme. Quand l'un deux s'approcha, poignard à la main, le vieux releva sa canne et frappa le sol avec.
Le bois qui constitué le soutien commença à disparaitre, en fait, il brulait très rapidement. Le bois n'avait pas le temps de se consumer, les vagues de chaleur que lui envoyait le vieillard le faisait presque littéralement disparaitre.
Seul un sabre resta présent comme canne. Le sabre, de longueur acceptable, ne semblait pas le moins du monde ornementé et encore moins recouvert de fanfreluche. Il était tout ce qu'il y à de plus sobres.
L'ancien tira la lame du fourreau, lame qui, à sa sortie, était déjà entouré de flammes rougeoyantes. Ishizu Yggdrasil n'a pas de grandes aptitudes à l'épée, il se débrouille certes mais sa spécialité reste les arcs et les attaques à distance. Un archer doit savoir maitriser un tant soit peu le corps à corps si un ennemi s'approche d'un peu trop près, sinon son arc devient bien trop encombrant.
Il n'allait pas les attaquer avec sa lame, ce sera sa maitrise du feu ainsi accumulé avec le temps qui allait lui servir, le sabre n'est qu'une passerelle pour lui faciliter la tache dans cet action, une sorte de canal, de vecteurs pour sa maîtrise.
Pour tout habitant de Cosmo Canyon, aujourd'hui serait une journée un peu spécial du fait que les ragots du jour serait agrémentés d'une rumeur plus que véridique puisque plus de 80% de la population à vu cet évènement : Plusieurs colonne de feu s'élevant haut dans le ciel pour finir par n'en faire plus qu'une.
Le vieillard repris sa route, comme si de rien n'était. Effectivement ! Il ne contrôlait pas sa maîtrise comme il l'aurait souhaité. Il aurait aimé faire moins tape à l’œil à vraie dire, ce n'est pas très intelligent de se faire remarquer de par son arrivé. Il n'y avait plus qu'à espérer que beaucoup croit qu'il s'agissait de la Bougie Cosmo, mais cette dernière se trouve bien trop loin de lui. Enfin, qui imaginerait qu'un vieux crouton ait gardé autant de capacité physique comme élémentaire ?
Ishizu reprit la route et arriva effectivement à un zone de bifurcation ou plusieurs voyageurs se mouvait ci et là. Certainement un grand axe. Certaines personnes vinrent lui poser des questions sur la provenance de ce feu mais Ishizu préféra répondre qu'il n'avait rien rencontré de tel, cela avait du se passer sur un chemin adjacent.
Maintenant se faire discret. Mais ? Ou était Olympe ? Depuis quand c'était-elle échapper ? Nulle besoin de se le demander. Si elle n'était pas à ses cotés, tout en sachant qu'elle ne l'abandonnerait pas, elle ne pouvait se trouver qu'à un seul endroit : le ciel ! Pourvu qu'elle ne fasse pas de mauvaise rencontre. A vraie dire, il craignait plus pour le volatile qui ferait sa rencontre. Ce n'est pas tous les jours qu'un gros lézard de plus de 200 kg vous tombe dessus sans faire exprès. Plus qu'à prier pour que le Pokémon soit plus vif et rapide qu'elle. Bah ! Heureusement, la majorité des Pokémon volant sont plus rapides qu'une jeune Dracolosse... quoi qu'une fois lancée...
[hrp : Désolé du retard ! C'est impardonnable ! Fouettez-moi !]
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Re: [ Clos ] [Event Dialga] Du vieux dans du jeune [Vélusia/Ushiwaka]
La réponse que la vieille femme lui prouva qu’elle avait raison. Comment avait-elle su ? C’était une bonne question, mais elle ne pouvait que constater. Velusia avança dans le chemin rocailleux à flan de falaise sans crainte. Elle savait, bien qu’elle ne pouvait le voir, où se trouvait le vide et comme le lui avaient conseillés les sages Lions de Feu, elle avait décidé de faire confiance à cet étrange instinct. La personne qui lui répondit était assez jeune, jusqu’à quel point elle l’ignorait, mais bien plus jeune qu’elle c’était certain. Ainsi donc cette personne venait de Terros… Velusia n’eut aucune réaction, du moins pas la réaction d’un envahisseur qui se retrouvait face à face avec un natif de ce pays se retrouvant directement en pays étrangers. Velusia vivait toujours la guerre intérieurement. Mais elle n’était plus un envahisseur que Flamen était un pays ennemi. Si elle n’avait pas vécut quelques temps à Terros du temps de la première guerre et n’avait pas apprises quelques unes de leurs us et coutumes, elle aurait pu très mal le prendre… Mais cela lui fit un choc… Grand-Mère… Elle qui n’avait pas vingt-cinq ans ! Mais en effet, elle ne s’inquiétait pas, elle savait étrangement que malgré son très grand âge, elle ne craignait rien et que son ange de roche veillait sur elle, toujours invisible, dans ce nouveau royaume qu’elle tentait de conquérir. Avec la patience et le calme des vieilles gens, Velusia qui se sentait pourtant elle-même, ne se pressa pas pour répondre. Il y avait une deuxième personne, qui prit également la parole. Une jeune femme cette fois. Les paroles de la petites étaient plus à même de l’intéresser. Comment savait-elle ? Ou demandait-elle au hasard ?
« Je ne m’inquiète pas, les apparences ne sont pas effectivement toujours ce qu’elles semblent êtres. » répondit-elle mystérieusement, un ton qui ne lui étaient pas coutumier. Une fois de plus, la sagesse accumulée en si peu de temps ressurgissait avec une vérité frappante. « Mes ailes de pierre sont mes yeux. » Assura la vieille femme. « Et toi, jeune créature, quelle transformation as-tu subies ? »
Elle ne répondait pas directement à sa question, mais elle se souvenait de ce que lui avaient dit les Lions… Nanaki lui avait dit qu’elle comprendrait. Mais elle savait bien que malgré l’apparente discussion, il ne parlait pas de cette bizarrerie imposée par les dieux. Il avait raison, le lien qu’elle avait avec son dragon semblait bien plus fort qu’elle ne l’aurait pensé. Ou voulu. Elle le sentait, elle savait, elle voyait. Ce même lien lui soufflait que cette jeune femme n’était peut-être pas un simple humain. La Ptéra avait dû le voir et le sentir, quoiqu’il en soit, la vieille femme qu’elle était semblait en savoir et être beaucoup plus que ce qu’elle paraissait. Velusia ne comprenait pas vraiment plus, mais ne cherchait pas, acceptant d’emblée ce changement, cet état, afin d’avancer sur ce chemin ésotérique. Un grondement lui fit tourner la tête. Un sentiment de danger lui frappait les tempes, mesuré par le recul de l’âge. Attaquait-on le village ? Ce village paisible, peuplé de personne ne vivant que de légendes été de spiritualité ? SI c’était le cas, le dragon lui ferait savoir. Ce lien semblait si puissant, qu’il avait l’air infini, comme si elle pouvait sentir, voir et savoir ce que voyait sa compagne ailée. Mais elle ne sentit aucune alerte. Il y avait pourtant une perturbation dans l’air. Dans l’air et dans le feu. Certes il y avait un volcan non loin, mais avec le vent, Velusia ne sentait aucune menace de ce colosse de magma. Quelqu’un d’autres usait donc de ce genre de pouvoir, ce qui n’était certes pas rare, mais avec une puissance qui n’était pas commune.
Dans le ciel, la Ptéra sillonnait le ciel. Depuis qu’elle était passée de la taille d’un dragonnet à celui d’un dragon d’âge mâture, l’infini était son nouveau domaine. Par sa taille, elle dominait largement toutes les autres créatures. Du haut de l’azur, elle sentait sa vieille compagne sur la falaise et veillait les chemins qu’elle empruntait. La dragonne ne craignait nullement le vide, transmettant cette assurance à sa dresseuse et la guidait invisiblement sur les roches. Elle avait vu les créatures approcher, mais le vent ne lui avait apportés aucune information hostile, ni même par cette créature qui n’était pas vraiment humaine. Néanmoins, elle ne la sentait pas dangereuse, ni pour elle, ni pour Velusia. Déviant l’angle de ses ailes avec délicatesse, le monstre de roche changea de direction, scrutant l’horizon. Les courants l’amenèrent vers le village Cosmo et elle repartit dans une autre direction, passant les environs au peigne fin. Avant même que les colonnes de feu n’apparaissent, le feu dans l’air, la Ptéra se dirigea sur les lieux des hostilités. Elle avait une vue privilégiée de là où elle était. Ce vieux avait-il besoin d’aide ? Visiblement non, mais la créature laissa son ombre imposante caresser le sol. Vu sa taille et son envergure, bien plus grande qu’un autre ptéra, sa présence pouvait toujours inciter les bandits de grands chemins à déguerpir. La dragonne laissa son ombre passer au dessus du vieillard avant de disparaître dans le bleu du ciel, sa couleur platine s’y fondant parfaitement. Quant à la dracolosse, ma foi, elle sentait bien la présence d’un autre dragon, grâce au vent, mais elle n’en craignait rien. Cette espèce était peut-être plus puissante que la sienne, mais cela ne changeait rien pour elle. Elle était de toute façon bien trop rapide. La Ptéra surveillait le vieux et passa plusieurs fois au dessus, étendant son ombre jusqu’à plusieurs mètres autour de lui. Lorsqu’il fut assez proche du chemin où se trouvait Velusia, la créature piqua vers le sol. Une ombre immense s’abattit alors sur Velusia et le jeune garçon et une poignée de seconde plus tard, un véritable de montre atterrissait brutalement sur un rocher en contrehaut en poussant un rugissement particulièrement aigue digne d’un roi des lézards. La Ptéra rugissait vers le garçon, faisant connaître sa présence, mais détourna son regard vers le chemin où ne devrait pas tarder à arriver le vieux. Un long grognement s’échappa de sa gorge, sans hostilité.
« Nous ne sommes pas seuls. » Assura la vieille femme, qui n’avait pas été surprise le moins du monde par la créature soudainement apparue, faisant bien deux à trois fois la taille d’un autre dragon de sa race, si ce n’était plus, à vrai dire, Velusia n’en avait vu qu’un, celui d’une Championne, mais bien plus petit qu’elle à présent.
[Voilà, je ne savais trop quoi dire, vu qu’Ishizu n’interagit pas avec nous…]
« Je ne m’inquiète pas, les apparences ne sont pas effectivement toujours ce qu’elles semblent êtres. » répondit-elle mystérieusement, un ton qui ne lui étaient pas coutumier. Une fois de plus, la sagesse accumulée en si peu de temps ressurgissait avec une vérité frappante. « Mes ailes de pierre sont mes yeux. » Assura la vieille femme. « Et toi, jeune créature, quelle transformation as-tu subies ? »
Elle ne répondait pas directement à sa question, mais elle se souvenait de ce que lui avaient dit les Lions… Nanaki lui avait dit qu’elle comprendrait. Mais elle savait bien que malgré l’apparente discussion, il ne parlait pas de cette bizarrerie imposée par les dieux. Il avait raison, le lien qu’elle avait avec son dragon semblait bien plus fort qu’elle ne l’aurait pensé. Ou voulu. Elle le sentait, elle savait, elle voyait. Ce même lien lui soufflait que cette jeune femme n’était peut-être pas un simple humain. La Ptéra avait dû le voir et le sentir, quoiqu’il en soit, la vieille femme qu’elle était semblait en savoir et être beaucoup plus que ce qu’elle paraissait. Velusia ne comprenait pas vraiment plus, mais ne cherchait pas, acceptant d’emblée ce changement, cet état, afin d’avancer sur ce chemin ésotérique. Un grondement lui fit tourner la tête. Un sentiment de danger lui frappait les tempes, mesuré par le recul de l’âge. Attaquait-on le village ? Ce village paisible, peuplé de personne ne vivant que de légendes été de spiritualité ? SI c’était le cas, le dragon lui ferait savoir. Ce lien semblait si puissant, qu’il avait l’air infini, comme si elle pouvait sentir, voir et savoir ce que voyait sa compagne ailée. Mais elle ne sentit aucune alerte. Il y avait pourtant une perturbation dans l’air. Dans l’air et dans le feu. Certes il y avait un volcan non loin, mais avec le vent, Velusia ne sentait aucune menace de ce colosse de magma. Quelqu’un d’autres usait donc de ce genre de pouvoir, ce qui n’était certes pas rare, mais avec une puissance qui n’était pas commune.
Dans le ciel, la Ptéra sillonnait le ciel. Depuis qu’elle était passée de la taille d’un dragonnet à celui d’un dragon d’âge mâture, l’infini était son nouveau domaine. Par sa taille, elle dominait largement toutes les autres créatures. Du haut de l’azur, elle sentait sa vieille compagne sur la falaise et veillait les chemins qu’elle empruntait. La dragonne ne craignait nullement le vide, transmettant cette assurance à sa dresseuse et la guidait invisiblement sur les roches. Elle avait vu les créatures approcher, mais le vent ne lui avait apportés aucune information hostile, ni même par cette créature qui n’était pas vraiment humaine. Néanmoins, elle ne la sentait pas dangereuse, ni pour elle, ni pour Velusia. Déviant l’angle de ses ailes avec délicatesse, le monstre de roche changea de direction, scrutant l’horizon. Les courants l’amenèrent vers le village Cosmo et elle repartit dans une autre direction, passant les environs au peigne fin. Avant même que les colonnes de feu n’apparaissent, le feu dans l’air, la Ptéra se dirigea sur les lieux des hostilités. Elle avait une vue privilégiée de là où elle était. Ce vieux avait-il besoin d’aide ? Visiblement non, mais la créature laissa son ombre imposante caresser le sol. Vu sa taille et son envergure, bien plus grande qu’un autre ptéra, sa présence pouvait toujours inciter les bandits de grands chemins à déguerpir. La dragonne laissa son ombre passer au dessus du vieillard avant de disparaître dans le bleu du ciel, sa couleur platine s’y fondant parfaitement. Quant à la dracolosse, ma foi, elle sentait bien la présence d’un autre dragon, grâce au vent, mais elle n’en craignait rien. Cette espèce était peut-être plus puissante que la sienne, mais cela ne changeait rien pour elle. Elle était de toute façon bien trop rapide. La Ptéra surveillait le vieux et passa plusieurs fois au dessus, étendant son ombre jusqu’à plusieurs mètres autour de lui. Lorsqu’il fut assez proche du chemin où se trouvait Velusia, la créature piqua vers le sol. Une ombre immense s’abattit alors sur Velusia et le jeune garçon et une poignée de seconde plus tard, un véritable de montre atterrissait brutalement sur un rocher en contrehaut en poussant un rugissement particulièrement aigue digne d’un roi des lézards. La Ptéra rugissait vers le garçon, faisant connaître sa présence, mais détourna son regard vers le chemin où ne devrait pas tarder à arriver le vieux. Un long grognement s’échappa de sa gorge, sans hostilité.
« Nous ne sommes pas seuls. » Assura la vieille femme, qui n’avait pas été surprise le moins du monde par la créature soudainement apparue, faisant bien deux à trois fois la taille d’un autre dragon de sa race, si ce n’était plus, à vrai dire, Velusia n’en avait vu qu’un, celui d’une Championne, mais bien plus petit qu’elle à présent.
[Voilà, je ne savais trop quoi dire, vu qu’Ishizu n’interagit pas avec nous…]
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Velusia Varam- Championne du Colisée
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Re: [ Clos ] [Event Dialga] Du vieux dans du jeune [Vélusia/Ushiwaka]
[Pardon du retard, et oui, je sais, c'est un peu court. ToT ]
Les paroles de Vélusia étaient exactement comme elle-même. Emplies de mystère. Néanmoins, cela ne sembla pas dérouter plus que cela les deux frères d’armes.
Amaterasu était sur le point de parler en leur nom, quand ils entendirent un grondement. Mais, qui ne provenait d’aucune créature sauvage ou blessée. En se retournant, le Guerrier de la Lune vit l’immense colonne de feu crépitant qui s’élevait, au loin. Quelque chose ou quelqu’un venait de déclencher la fureur de la Terre, et celle-ci s’était mise à cracher son venin enflammé. Malheureusement, le groupe était bien trop éloigné pour pouvoir venir en aide aux personnes prises au piège. Cependant, une nouvelle pensée s’imposa à l’esprit désormais plus avisé d’Ushiwaka. Les victimes de l’ire infernale pouvaient tout aussi bien être coupables, pour avoir tiré de son sommeil éternel une quelconque divinité de la nation impétueuse. Aussi, il valait peut-être mieux ne pas s’en mêler, au risque d’irriter davantage le dieu. Sauf si…
Le Guerrier de la Lune tourna la tête vers la splendide hybride qui l’accompagnait. Cette dernière contemplait le pilier sans rien dire. Aucun tremblement ne parcourait son corps d’albâtre. Non, elle n‘avait pas peur. Elle paraissait même plutôt… Etonnée.
Amaterasu sentit le regard de son dresseur et lui sourit doucement, avant de répondre à sa question silencieuse.
« Ne t’en fais pas. Ce n’est certainement pas un dieu qui fait ça. Par contre… Si c’est bien ce que je pense, alors cette personne mérite le respect. »
La tour instable illumina encore le ciel pendant une bonne minute. Puis, les flammes cessèrent leur folle danse et s’évanouirent tout aussi rapidement qu’elles étaient apparues. Un silence assez pesant suivi. Plus personne n’osait dire un mot. Tous fixaient encore l’endroit où, quelques instants auparavant, se dressait l’imposante obélisque de feu.
Soudain, un grand fracas de pierre retentit derrière eux, comme si un rocher tombé d’une falaise venait de se fracasser contre le sol. Suivi presque immédiatement par un cri strident, beaucoup trop sonore pour être celui d’un simple oiseau. Une nouvelle fois, Ushiwaka se retourna, pour faire face à la source de ce bruit. En voyant l’immense dragon antique, il ne put s’empêcher d’esquisser un léger mouvement en arrière. En revanche, il ne porta nullement la main sur la garde de son sabre. Comportement qu’il aurait certainement eu avec son âge réel. Apparemment, ce vieillissement accéléré s’était également accompagné d’un gain de maturité et d’expérience supplémentaire. Il avait fait le lien presque immédiatement entre ce fossile vivant et la vieille dame devant eux. Après tout, les ‘ailes de pierre’ dont elle avait parlé, ce ne pouvait être que cette Ptéra. L’âge relativement avancé de sa pokémon aussi lui avait été bénéfique. Là où elle se serait tapie au sol en couinant –ou, dans sa forme actuelle, cachée derrière son frère d’armes en pleurant-, elle regardait ce couple inattendu, une lueur de douceur dans les yeux.
« Nous ne sommes pas seuls. »
L’affirmation de Vélusia fut confirmée par le hochement de tête d’Amaterasu. Et en effet, quelques instants plus tard, une silhouette courbée, relativement petite était visible sur le chemin d’où venaient le Terrosien et sa pokémon. Le nouveau-venu s’immobilisa à quelques mètres d’eux.
Un vénérable vieil homme, vêtu d’habits simples mais qui lui donnaient une certaine prestance. Ces derniers semblaient lourds, et avaient l’air de lui peser presque autant que les années passées. Et pourtant, malgré son âge très avancé, sa longue barbe blanche et sa canne torsadée, le Guerrier de la Lune ressentait envers cet étranger à la fois du respect et de la méfiance. Il n’aurait su expliquer pourquoi cette dernière sensation s’imposait à lui. Mais, il faisait confiance à son instinct nouvellement expérimenté.
Amaterasu, en revanche, ne semblait pas éprouver une quelconque crainte à son égard. Bien au contraire, elle s’approcha du vieil homme, pour s’arrêter à sa hauteur. Elle ferma les yeux et renifla brièvement l’air tout autour.
« Je le savais ! » S’écria-t-elle d’un ton enjoué. « C’est bien toi qui a utilisé les flammes, tout à l’heure ! N’est-ce pas Grand-Père ? »
Ushiwaka tomba des nues. Quoi, c’était cet être à l’allure chétive qui avait déployé une telle puissance ? Mais, comme l’avait dit Vélusia, les apparences sont parfois trompeuses… Hum, si son Absol était dans le vrai, alors mieux valait avoir cet étrange personne comme allié. Surtout que, dans l’état actuel, le guerrier était incapable de combattre, puisqu’il tenait fermement l’œuf de sa monture dans ses bras.
Cependant, quelque chose retint son attention. Avait-il rêvé, ou était-ce bien de l’admiration qu’il avait perçu dans les dires de sa sœur d’armes ?
Les paroles de Vélusia étaient exactement comme elle-même. Emplies de mystère. Néanmoins, cela ne sembla pas dérouter plus que cela les deux frères d’armes.
Amaterasu était sur le point de parler en leur nom, quand ils entendirent un grondement. Mais, qui ne provenait d’aucune créature sauvage ou blessée. En se retournant, le Guerrier de la Lune vit l’immense colonne de feu crépitant qui s’élevait, au loin. Quelque chose ou quelqu’un venait de déclencher la fureur de la Terre, et celle-ci s’était mise à cracher son venin enflammé. Malheureusement, le groupe était bien trop éloigné pour pouvoir venir en aide aux personnes prises au piège. Cependant, une nouvelle pensée s’imposa à l’esprit désormais plus avisé d’Ushiwaka. Les victimes de l’ire infernale pouvaient tout aussi bien être coupables, pour avoir tiré de son sommeil éternel une quelconque divinité de la nation impétueuse. Aussi, il valait peut-être mieux ne pas s’en mêler, au risque d’irriter davantage le dieu. Sauf si…
Le Guerrier de la Lune tourna la tête vers la splendide hybride qui l’accompagnait. Cette dernière contemplait le pilier sans rien dire. Aucun tremblement ne parcourait son corps d’albâtre. Non, elle n‘avait pas peur. Elle paraissait même plutôt… Etonnée.
Amaterasu sentit le regard de son dresseur et lui sourit doucement, avant de répondre à sa question silencieuse.
« Ne t’en fais pas. Ce n’est certainement pas un dieu qui fait ça. Par contre… Si c’est bien ce que je pense, alors cette personne mérite le respect. »
La tour instable illumina encore le ciel pendant une bonne minute. Puis, les flammes cessèrent leur folle danse et s’évanouirent tout aussi rapidement qu’elles étaient apparues. Un silence assez pesant suivi. Plus personne n’osait dire un mot. Tous fixaient encore l’endroit où, quelques instants auparavant, se dressait l’imposante obélisque de feu.
Soudain, un grand fracas de pierre retentit derrière eux, comme si un rocher tombé d’une falaise venait de se fracasser contre le sol. Suivi presque immédiatement par un cri strident, beaucoup trop sonore pour être celui d’un simple oiseau. Une nouvelle fois, Ushiwaka se retourna, pour faire face à la source de ce bruit. En voyant l’immense dragon antique, il ne put s’empêcher d’esquisser un léger mouvement en arrière. En revanche, il ne porta nullement la main sur la garde de son sabre. Comportement qu’il aurait certainement eu avec son âge réel. Apparemment, ce vieillissement accéléré s’était également accompagné d’un gain de maturité et d’expérience supplémentaire. Il avait fait le lien presque immédiatement entre ce fossile vivant et la vieille dame devant eux. Après tout, les ‘ailes de pierre’ dont elle avait parlé, ce ne pouvait être que cette Ptéra. L’âge relativement avancé de sa pokémon aussi lui avait été bénéfique. Là où elle se serait tapie au sol en couinant –ou, dans sa forme actuelle, cachée derrière son frère d’armes en pleurant-, elle regardait ce couple inattendu, une lueur de douceur dans les yeux.
« Nous ne sommes pas seuls. »
L’affirmation de Vélusia fut confirmée par le hochement de tête d’Amaterasu. Et en effet, quelques instants plus tard, une silhouette courbée, relativement petite était visible sur le chemin d’où venaient le Terrosien et sa pokémon. Le nouveau-venu s’immobilisa à quelques mètres d’eux.
Un vénérable vieil homme, vêtu d’habits simples mais qui lui donnaient une certaine prestance. Ces derniers semblaient lourds, et avaient l’air de lui peser presque autant que les années passées. Et pourtant, malgré son âge très avancé, sa longue barbe blanche et sa canne torsadée, le Guerrier de la Lune ressentait envers cet étranger à la fois du respect et de la méfiance. Il n’aurait su expliquer pourquoi cette dernière sensation s’imposait à lui. Mais, il faisait confiance à son instinct nouvellement expérimenté.
Amaterasu, en revanche, ne semblait pas éprouver une quelconque crainte à son égard. Bien au contraire, elle s’approcha du vieil homme, pour s’arrêter à sa hauteur. Elle ferma les yeux et renifla brièvement l’air tout autour.
« Je le savais ! » S’écria-t-elle d’un ton enjoué. « C’est bien toi qui a utilisé les flammes, tout à l’heure ! N’est-ce pas Grand-Père ? »
Ushiwaka tomba des nues. Quoi, c’était cet être à l’allure chétive qui avait déployé une telle puissance ? Mais, comme l’avait dit Vélusia, les apparences sont parfois trompeuses… Hum, si son Absol était dans le vrai, alors mieux valait avoir cet étrange personne comme allié. Surtout que, dans l’état actuel, le guerrier était incapable de combattre, puisqu’il tenait fermement l’œuf de sa monture dans ses bras.
Cependant, quelque chose retint son attention. Avait-il rêvé, ou était-ce bien de l’admiration qu’il avait perçu dans les dires de sa sœur d’armes ?
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Re: [ Clos ] [Event Dialga] Du vieux dans du jeune [Vélusia/Ushiwaka]
L'ancien continuait donc à avancer péniblement, s’effaçant auprès de la foule. Il arriva à hauteur d'une jeune fille lui faisant face ayant une attitude forte étrange. Elle reniflait l'air. Sentait-il mauvais ? Il doit certainement sentir le vieux, le genre d'odeur peu agréable. Soudain, elle s'exclama.
— Oh ! Tu as un sens fort bien développé pour une gamine !
Mais personne n’eut le temps d'entendre la réponse de la demoiselle –si elle en avait eu– un événement imprévu leur tomba dessus, et ce n'est pas peu dire. Un véritable boulet de canon s'écrasa sur le sol, rebondit mollement, frappa contre une paroi, décrocha de petits rochers et se mouvant bien maladroitement dans cette zone escarpée. La dragonne n'avait vraiment pas l'habitude d'un tel corps. Sans oublier ses toutes petites ailes caractéristiques de son espèce. Anatomiquement, elle ne pourrait normalement pas voler, cela est scientifiquement impossible vu la taille et le poids de son corps comparé à la portance que peu assuré ses ailettes.
Elle se posa lourdement sur le sol, ne sachant par encore comment bien maîtriser ses atterrissages, se laissa donc tomber lourdement sur le sol, faisant ébranler le sol tout autour d'elle. Le vieillard ouvrit légèrement les yeux, posa sa main libre au même endroit que l'autre : sur la canne. Il poussa un petit soupir, s'approcha d'elle, ne se souciant pas des autres personnes et Pokémon qui aurait pu mal réagir à l'arrivé soudaine et impromptu de la dragonne, ou tout simplement rester impassible.
Il posa une main sur la bedaine de sa créature, essayant de calmer cette petite excité depuis qu'elle avait appris à voler. Décidément, quand il s'agissait de se faire remarquer, autant vieux que jeune, il était un as pour attirer l'attention. Il tapota la surface écailleuse du ventre de la grosse femelle bedonnante et se retourna, portant toujours son air un peu lugubre mais calme.
— Tu as quelque chose de particulier, jeune fille, mais je ne saurais dire quoi. Puis-je me rassurer en vous demandant si vous avez vieilli ou rajeuni ? En vérité, je n'ai que 19 ans et mon amie ci-présente ne devrais pas être à son dernier stade, a vraie dire, elle devrait être encore une jeune enfant !
Etait-il risqué de révéler à de purs inconnus la vérité ? N'allaient-ils pas le prendre pour un fou ? Ishizu n'aurait su dire s'il pouvait leurs faire confiance ou non, mais c'est surtout la jeune demoiselle qui l'à interpellé. Comment savait-elle que c'était lui pour la colonne de feu ? Il ne sentait pas pourtant le brûlé et encore moins le sang. Son regard n'exprimait nullement l'envie de tuer ou le regard d'un homme qui viendrait de tuer à l'instant sans parler de son rythme cardiaque qui était tout à fait normal et sa démarche sans changement à ses habitudes, enfin, adapté au corps d'un vieillard.
Ishizu devait rester sur ses gardes en toutes circonstances, on ne sait jamais. Si l'un des deux personnages oserait lui en vouloir, avant de se frotter il y aurait sa nouvelle Dracolosse qui ne demandait qu'à dépenser sa nouvelle énergie et à tester ses nouvelles capacités, elle semblait même trépigner d'impatience. Cependant, si elle devait se frotter à l'autre lézard gris, elle rencontrerait peut-être certaine difficulté. La créature semblait plus ancienne que le monde. Ishizu avait entendu parler d'anciennes créatures que l'on croyait disparu mais que l'on peut trouver encore vivant dans certaines zones. D'anciennes bestioles que l'on supposés fossilisés après quelques centaines de milliers d'années.
Sinon, il pouvait lui-même riposter avec sa maîtrise élémentaire, cependant, il n'était peut-être pas le seul à maitriser un élément ou à avoir une bonne aptitude.
En analysant un peu le groupuscule ci-présent, peut-être qu'il pourrait trouver des informations intéressantes.
Il y avait une personne encapuchonné, impossible de deviner son visage, mais le peu qui dépassait : tel un bout de menton ou un morceau de cou, sans parler des mains, pouvait donner quelques indications. Mais il ne faut pas se fier aux apparences et le vieux peut se tromper, sa vision n'est peut-être plus très bonne à cet âge là.
L'autre fille semblait copiner avec un homme d'âge mur, a vraie dire il avait certainement dépassé la date de péremption, pour le flamenois, ce n'était même plus d'âge, il avait déjà commencé à moisir. Quelles personnes et créatures étranges. Pourquoi sont-elles bizarres ? Le fait est qu'ils ne semblent pas comme les autres, ils sortent de l'ordinaire. L'ancien n'aurait su dire pourquoi, peut-être un événement qu’ils avaient vécu en commun ? Mais il ne les connaissait pas ou ne les reconnaissait pas. Il n'avait aucune connaissance possédant de dragon de pierre et ne se rappelait pas d'un couple de personnes comme ces deux là.
La méfiance était de rigueur, mais ce n'est pas pour autant qu'il montrerait une quelque once d'animosité, du moment qu'on ne se montrait pas agressif envers lui et ceux qu'il protège, tout irait bien.
[hrp : En retard ! En retard ! Je suis en retard ! Ce n’est pas possible comme je suis lent, surtout pour faire si court]
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Re: [ Clos ] [Event Dialga] Du vieux dans du jeune [Vélusia/Ushiwaka]
Il y eu un instant de silence. Le jeune homme cherchait sans doute à comprendre, jusqu’à ce qu’il ne s’adresse à sa compagne de voyage. Elle comme les autres ne semblaient pas très émus des colonnes de feu, mais le jeune garçon cru bon de rassurer la jeune fille. Velusia n’en pensait pas moins, elle n’avait jamais craint les dieux, mais elle n’avait jamais vraiment eu le temps de penser à eux… Pourquoi s’en faire maintenant à leur égard alors qu’elle vivait bien sans depuis toutes ses années ? Cela ne rimait pas à grand-chose. Dans le vent, Velusia sentit le léger mouvement de panique lorsque son immense dragon fit connaître son existence. Elle ne pouvait le lui reprocher, sa présence était plutôt inattendue et la taille du dragon avait de quoi intimider. Mais les paroles préventives de Velusia, son air serein peut-être ne leur fit pas aller plus loin et puis, la Ptéra n’avait rien d’agressif, même si elle aimait s’introduire elle-même. La créature regardait l’hybride et pencha sa tête sur le côté. La dragonne se retourna vers le vieil homme et Velusia, sentant à la fois sa présence dans le vent et par son lien avec sa pokémon, fit de même. Et puis, il y avait aussi le « clac » caractéristique de son bâton, que Velusia avait déjà repéré. Evidement, aveugle qu’elle était, Velusia ne pouvait distinguer le physique de ce nouveau venu qui semblait faire lui aussi partit du troisième âge.
C’était un sentiment très étrange, La jeune femme avait considérablement vieillit et bien qu’elle le sentait, elle ressentait aussi une étrange force la parcourir, elle était étrangement liée avec la dragonne, mais comme elle n’avait jamais été liée, ni même avec la puissante Gardevoir de son défunt frère. Tout cela semblait très loin, la douleur s’était estompée et pire encore, Il semblait que cela lui avait apprit quelque chose d’important. Mais sur tout cela, la Nalcienne n’aurait su y mettre de mots. Tout cela était bien trop nouveau, trop abstrait, trop profond comme sentiments. C’était comme un nouvel instinct très puissant. La jeune fille se rapprocha du vieillard, la Ptéra, comme Velusia malgré ses yeux aveugles, l’observait tranquillement et avec une certaine curiosité dissimulée. La petite lança une exclamation plus qu’intéressante. Elle avait tout de suite su qu’il avait utilisé la magie. Il était vrai qu’autour de lui l’air était sec, brûlant même pour qui savait lire le vent. Velusia le savait, pourtant elle n’en dit rien et garda cela pour elle. La Ptéra laissa échapper un grondement à gueule fermé, come une réponse à la pensée de la vieille femme. Et d’ailleurs, son instinct criant le vent, elle utilisa ses nouveaux dons pour lire un peu mieux le groupe qui l’entourait, de même que la Ptéra pouvait lui offrir la vision. Sans doute pas une vision très nette, mais c’était déjà cela. Visiblement, il n’y avait pas grand-chose à craindre du vieillard. Qui ne tarda pas à répondre.
Tout comme elle, il lui trouva du flair pour sortir de telles affirmations. Mais la Ptéra –et Velusia par la même occasion- sentirent autre chose. La dragonne déploya ses immenses ailes pour protéger Velusia des chutes de rochers, elle-même n’ayant rien à craindre de la montagne. Immédiatement lorsque l’autre dragonne fut à proximité, Velusia l’identifia comme étant un Dracolosse. Il y avait quelque chose de draconique autour d’elle, il y avait aussi le vent… Les drattaks étaient des prodiges du vol et ne serait sans doute pas écrasé de la sorte. Comment le savait-elle ? Elle n’en avait aucune idée, Ptéra était son premier dragon… Et elle ne s’y était jamais intéressée. Et elle était lourde dans l’air, cela se ressentait aussi dans la terre, qui tremblait sous les pieds de Velusia. Le vieillard soupira, alors que la Ptéra se montrait très intéressée par le dragon. Les paroles du vieillard attirèrent également l’attention de la vieille femme. Il révéla sans aucun crainte avoir lui aussi subit les méfaits des dieux Il n’avait que dix-neuf ans ? Velusia restait tout de même plus âgée que lui, mais on ne pouvait pas nier l’étrangeté de la situation. Peut-être était-il temps de révéler ce qu’elle savait, qui tenaient dans les paroles du jeune Lion de Feu. Sous son capuchon brun, le bas de son visage était visible, tout comme les deux tresses de cheveux gris posées sur sa poitrine.
« Il semblerait que nous ayons été choisis par les dieux et béni par Palkia, le dragon des eaux et de l’espace afin de retrouver les pokémons béni de Celebi. Des pokémons ayant hérité d’un pouvoir entre les deux guerres, eux seuls sauront nous dire ce que nous devons trouver pour arranger la situation. » Affirma la vieille femme d’une voix calme et assurée. Velusia était sûre de ses paroles, parce que les Lions de Feu lui avaient assez prouvés leur sagesse et leur savoir. De plus, elle ne pouvait pas nier les changements tant visibles qu’invisibles, sont apparences et ses sentiments. Tout le monde ici avait l’air un peu trop étrange pour ce que l’on pouvait voir d’eux, Velusia y comprit. Ne restait à savoir qu’elle était exactement le pouvoir de Celebi et comment le retrouver. Dans quel but ? Elle n’en savait rien.
C’était un sentiment très étrange, La jeune femme avait considérablement vieillit et bien qu’elle le sentait, elle ressentait aussi une étrange force la parcourir, elle était étrangement liée avec la dragonne, mais comme elle n’avait jamais été liée, ni même avec la puissante Gardevoir de son défunt frère. Tout cela semblait très loin, la douleur s’était estompée et pire encore, Il semblait que cela lui avait apprit quelque chose d’important. Mais sur tout cela, la Nalcienne n’aurait su y mettre de mots. Tout cela était bien trop nouveau, trop abstrait, trop profond comme sentiments. C’était comme un nouvel instinct très puissant. La jeune fille se rapprocha du vieillard, la Ptéra, comme Velusia malgré ses yeux aveugles, l’observait tranquillement et avec une certaine curiosité dissimulée. La petite lança une exclamation plus qu’intéressante. Elle avait tout de suite su qu’il avait utilisé la magie. Il était vrai qu’autour de lui l’air était sec, brûlant même pour qui savait lire le vent. Velusia le savait, pourtant elle n’en dit rien et garda cela pour elle. La Ptéra laissa échapper un grondement à gueule fermé, come une réponse à la pensée de la vieille femme. Et d’ailleurs, son instinct criant le vent, elle utilisa ses nouveaux dons pour lire un peu mieux le groupe qui l’entourait, de même que la Ptéra pouvait lui offrir la vision. Sans doute pas une vision très nette, mais c’était déjà cela. Visiblement, il n’y avait pas grand-chose à craindre du vieillard. Qui ne tarda pas à répondre.
Tout comme elle, il lui trouva du flair pour sortir de telles affirmations. Mais la Ptéra –et Velusia par la même occasion- sentirent autre chose. La dragonne déploya ses immenses ailes pour protéger Velusia des chutes de rochers, elle-même n’ayant rien à craindre de la montagne. Immédiatement lorsque l’autre dragonne fut à proximité, Velusia l’identifia comme étant un Dracolosse. Il y avait quelque chose de draconique autour d’elle, il y avait aussi le vent… Les drattaks étaient des prodiges du vol et ne serait sans doute pas écrasé de la sorte. Comment le savait-elle ? Elle n’en avait aucune idée, Ptéra était son premier dragon… Et elle ne s’y était jamais intéressée. Et elle était lourde dans l’air, cela se ressentait aussi dans la terre, qui tremblait sous les pieds de Velusia. Le vieillard soupira, alors que la Ptéra se montrait très intéressée par le dragon. Les paroles du vieillard attirèrent également l’attention de la vieille femme. Il révéla sans aucun crainte avoir lui aussi subit les méfaits des dieux Il n’avait que dix-neuf ans ? Velusia restait tout de même plus âgée que lui, mais on ne pouvait pas nier l’étrangeté de la situation. Peut-être était-il temps de révéler ce qu’elle savait, qui tenaient dans les paroles du jeune Lion de Feu. Sous son capuchon brun, le bas de son visage était visible, tout comme les deux tresses de cheveux gris posées sur sa poitrine.
« Il semblerait que nous ayons été choisis par les dieux et béni par Palkia, le dragon des eaux et de l’espace afin de retrouver les pokémons béni de Celebi. Des pokémons ayant hérité d’un pouvoir entre les deux guerres, eux seuls sauront nous dire ce que nous devons trouver pour arranger la situation. » Affirma la vieille femme d’une voix calme et assurée. Velusia était sûre de ses paroles, parce que les Lions de Feu lui avaient assez prouvés leur sagesse et leur savoir. De plus, elle ne pouvait pas nier les changements tant visibles qu’invisibles, sont apparences et ses sentiments. Tout le monde ici avait l’air un peu trop étrange pour ce que l’on pouvait voir d’eux, Velusia y comprit. Ne restait à savoir qu’elle était exactement le pouvoir de Celebi et comment le retrouver. Dans quel but ? Elle n’en savait rien.
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Velusia Varam- Championne du Colisée
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Re: [ Clos ] [Event Dialga] Du vieux dans du jeune [Vélusia/Ushiwaka]
Le vieil homme ne croyait pas si bien dire, quant aux sens développés d’Amaterasu. Après tout, les Absol n’étaient-ils pas plus sensibles que leurs frères canidés ?
L’arrivée fracassante de l’imposante dragonne surprit davantage le Guerrier de la Lune. Il fallait dire qu’elle était bien moins discrète que la reine des cieux antiques… Et bien plus maladroite, apparemment ! Néanmoins… Ushiwaka trouva cette nouvelle venue encore plus étrange que celui qui semblait être son propriétaire. Pourquoi un tel éclat de joie et de surprise dans ses yeux ? On aurait dit… Un enfant venant de découvrir une nouvelle manière de faire des bêtises !
— Tu as quelque chose de particulier, jeune fille, mais je ne saurais dire quoi. Puis-je me rassurer en vous demandant si vous avez vieilli ou rajeuni ? En vérité, je n'ai que 19 ans et mon amie ci-présente ne devrais pas être à son dernier stade, a vraie dire, elle devrait être encore une jeune enfant !
Cette fois, le membre de la Tribu de la Lune fut tellement prit de court qu’il faillit lâcher l’œuf de sa monture. Eh bien ! Il n’y allait pas par quatre chemins ! Mais, il devait avouer que ses propos n’étaient pas insensés. Après tout, lui-même et ses compagnons n’avaient-ils pas subi un changement identique ? Et puis, cela expliquer également le comportement singulier de la dragonne.
Mais, une fois encore, ce fut l’hybride qui se chargea de parler en leur nom. Les mains jointes et un éclat d’admiration dans ses yeux soulignés de sang, elle s’exclama d’un ton joyeux :
« Oh ! Bien deviné, Grand-Père ! En réalité, je ne suis pas âgée de plus de trois printemps ! Quant à mon maître, je crois savoir qu’il en a vu au moins vingt… Et ce pauvre Seikitoba… Il m’a dit n’avoir vécu qu’un peu plus longtemps que moi… »
Cette fois, malgré ses paroles matures, c’était elle qui avait vraiment l’air d’une gamine, à dévorer des yeux cet humain maîtrisant le feu.
La réaction de Velusia finit de confirmer l’état de la situation : par quelque prodige, ils avaient tous vieilli… Ou rajeuni, dans le cas du poulain d’enfer.
« Il semblerait que nous ayons été choisis par les dieux et béni par Palkia, le dragon des eaux et de l’espace afin de retrouver les pokémons béni de Celebi. Des pokémons ayant hérité d’un pouvoir entre les deux guerres, eux seuls sauront nous dire ce que nous devons trouver pour arranger la situation.
-Cele… Bi… ? » Répéta l’hybride.
Elle réfléchit un instant. Puis, comme saisie d’une illumination, se tourna vers son frère d’armes.
« Ah ! C’est pas l’espèce de fée qui nous a ramenés ici ? Tu sais, quand on était dans la Forêt du Chat, avec Sekei et Hogosha ! »
Ah, ça, pour s’en souvenir, il s’en souvenait ! Ne serait-ce que pour le duel qu’il avait mené avec l’hybride crocodile… Mais aussi par la découverte inexpliquée du Sabre sacré de la Lune. Mais… Une minute… Un pouvoir accordé par Celebi… ?
« Dans ce cas… Je crois savoir qui l’un de ce que tu nommes pokémon bénis par Celebi, Grand-Mère. Vous en avez un juste devant vous. »
Pour appuyer ses paroles, le Guerrier de la Lune fit un signe de tête à sa partenaire. Celle-ci sourit, comprenant parfaitement ce qu’il voulait voir.
La belle femme qu’était devenue Amaterasu se mit à rapetisser. Son dos revenait progressivement dans une position horizontale, tandis que ses membres se raccourcissaient. En même temps, son habit de soie bicolore lui colla à la peau, jusqu’à ne plus faire qu’un avec son épiderme immaculé. Sa chevelure diminua de taille alors que de longs poils lui poussaient sur tout le corps. Les serpes noires qu’elle portait à la ceinture disparurent… Car remplacées par de longues griffes, une corne et une queue en forme de faux. Seules les teintes de son corps, les larmes de sang sous ses yeux et son expression laissaient deviner qu’il s’agissait bien de la même créature.
Amaterasu ne resta cependant pas bien longtemps ainsi. Elle recouvra sa forme humaine au bout d’une trentaine de secondes.
« Au fait, je m’appelle Amaterasu ! Lui, c’est Ushiwaka ! Et l’œuf, là, il devrait normalement être Seikitoba, notre Ponyta… »
Elle parlait comme si rien de bien extraordinaire ne s’était produit.
L’arrivée fracassante de l’imposante dragonne surprit davantage le Guerrier de la Lune. Il fallait dire qu’elle était bien moins discrète que la reine des cieux antiques… Et bien plus maladroite, apparemment ! Néanmoins… Ushiwaka trouva cette nouvelle venue encore plus étrange que celui qui semblait être son propriétaire. Pourquoi un tel éclat de joie et de surprise dans ses yeux ? On aurait dit… Un enfant venant de découvrir une nouvelle manière de faire des bêtises !
— Tu as quelque chose de particulier, jeune fille, mais je ne saurais dire quoi. Puis-je me rassurer en vous demandant si vous avez vieilli ou rajeuni ? En vérité, je n'ai que 19 ans et mon amie ci-présente ne devrais pas être à son dernier stade, a vraie dire, elle devrait être encore une jeune enfant !
Cette fois, le membre de la Tribu de la Lune fut tellement prit de court qu’il faillit lâcher l’œuf de sa monture. Eh bien ! Il n’y allait pas par quatre chemins ! Mais, il devait avouer que ses propos n’étaient pas insensés. Après tout, lui-même et ses compagnons n’avaient-ils pas subi un changement identique ? Et puis, cela expliquer également le comportement singulier de la dragonne.
Mais, une fois encore, ce fut l’hybride qui se chargea de parler en leur nom. Les mains jointes et un éclat d’admiration dans ses yeux soulignés de sang, elle s’exclama d’un ton joyeux :
« Oh ! Bien deviné, Grand-Père ! En réalité, je ne suis pas âgée de plus de trois printemps ! Quant à mon maître, je crois savoir qu’il en a vu au moins vingt… Et ce pauvre Seikitoba… Il m’a dit n’avoir vécu qu’un peu plus longtemps que moi… »
Cette fois, malgré ses paroles matures, c’était elle qui avait vraiment l’air d’une gamine, à dévorer des yeux cet humain maîtrisant le feu.
La réaction de Velusia finit de confirmer l’état de la situation : par quelque prodige, ils avaient tous vieilli… Ou rajeuni, dans le cas du poulain d’enfer.
« Il semblerait que nous ayons été choisis par les dieux et béni par Palkia, le dragon des eaux et de l’espace afin de retrouver les pokémons béni de Celebi. Des pokémons ayant hérité d’un pouvoir entre les deux guerres, eux seuls sauront nous dire ce que nous devons trouver pour arranger la situation.
-Cele… Bi… ? » Répéta l’hybride.
Elle réfléchit un instant. Puis, comme saisie d’une illumination, se tourna vers son frère d’armes.
« Ah ! C’est pas l’espèce de fée qui nous a ramenés ici ? Tu sais, quand on était dans la Forêt du Chat, avec Sekei et Hogosha ! »
Ah, ça, pour s’en souvenir, il s’en souvenait ! Ne serait-ce que pour le duel qu’il avait mené avec l’hybride crocodile… Mais aussi par la découverte inexpliquée du Sabre sacré de la Lune. Mais… Une minute… Un pouvoir accordé par Celebi… ?
« Dans ce cas… Je crois savoir qui l’un de ce que tu nommes pokémon bénis par Celebi, Grand-Mère. Vous en avez un juste devant vous. »
Pour appuyer ses paroles, le Guerrier de la Lune fit un signe de tête à sa partenaire. Celle-ci sourit, comprenant parfaitement ce qu’il voulait voir.
La belle femme qu’était devenue Amaterasu se mit à rapetisser. Son dos revenait progressivement dans une position horizontale, tandis que ses membres se raccourcissaient. En même temps, son habit de soie bicolore lui colla à la peau, jusqu’à ne plus faire qu’un avec son épiderme immaculé. Sa chevelure diminua de taille alors que de longs poils lui poussaient sur tout le corps. Les serpes noires qu’elle portait à la ceinture disparurent… Car remplacées par de longues griffes, une corne et une queue en forme de faux. Seules les teintes de son corps, les larmes de sang sous ses yeux et son expression laissaient deviner qu’il s’agissait bien de la même créature.
Amaterasu ne resta cependant pas bien longtemps ainsi. Elle recouvra sa forme humaine au bout d’une trentaine de secondes.
« Au fait, je m’appelle Amaterasu ! Lui, c’est Ushiwaka ! Et l’œuf, là, il devrait normalement être Seikitoba, notre Ponyta… »
Elle parlait comme si rien de bien extraordinaire ne s’était produit.
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Re: [ Clos ] [Event Dialga] Du vieux dans du jeune [Vélusia/Ushiwaka]
— Encore une déformation du temps ? Je me suis retrouvé avec le même souci : mes compagnons qui deviennent humain. Cependant, ils n'en ont gardé aucunes séquelles, je pense qu'ils ne souhaitaient pas garder cette forme. Ils l'ont rejeté au point de ne pas se voir affubler d'une capacité qui ne les convenait pas. Pour toi ma petite, c'est peut-être une bénédiction. Pour eux, ils l'ont tous sentis comme une malédiction. En tout cas, je suis moi aussi atteint d'un certain transformisme, mais je ne pense pas qu'il ait un réel rapport avec ce qui se passer actuellement.
Le vieux tapa le sol avec sa canne et, dans une soudaine tempête de chaleur, son corps se changea. Alors qu'il commençait à se métamorphoser, il sortit les bras de sa tunique –libérant son torse nu recouvert d'ancienne cicatrice, son crane était déjà entrecroisé de vieilles balafres– car il ne pouvait pas faire fusionner les vêtements qu'il portait avec son corps lui.
Son corps s'allongea légèrement, ses membres s’allongèrent, notamment ses mains. Ses doigts rétrécirent et perdirent le fameux pouce opposable qui différencie l'être humanoïde d'une forme animale. Ses bras, déjà bien musclés et sculpté prirent encore plus d'ampleur, son cou et son torse devenant plus large et musculeux. Chacun de ses muscles pouvait se voir sous la peau de l'animal qui se formait face au deux personnes. Ses pieds s'allongèrent aussi alors que les os de ses jambes rétrécissait légèrement et se recouvrait de masse musculaires plus aptes à la course : des pattes antérieures de bête.
Alors que le changement radical du physique se faisait, la peau se recouvrit d'un pelage brun et ocre avec des touches d'or. La valeur de l'âge. L'animal se voyait affublé d'une collerette de poil particulièrement duveteuse et épaisse. Son coccyx, l'un de ses organes vestigiales, eu un craquement brusque. Les cinq vertèbres devenus obsolète avec l'évolution venaient de séparer. les rôles s’inversaient. Elles trouvaient une utilité à présent, sans parler des muscles qui la rendaient très habile pour servir de balancier. Cette même queue se recouvrit bientôt d'une épaisse fourrure crème et or. Les ongles, autres organes vestigiale, avait poussé au point de devenir des griffes puissantes et capable de trancher un imprudent. Étant un mélange de renard et de grand félin, l'animal n'avait pas de réelle fin de croissance, il continuait à prendre un peu plus de taille, très infime, par année. Actuellement, sa taille était à peu près de celle des deux humains, sa tête se trouvant au même niveau que la leur. Sa paupière nictitante, ancien plica semilunaris humain, passa rapidement devant les yeux de l'animal pour les protéger et les nettoyer puis revint vite à sa place, laissant des yeux profondément chromé, sans pupille ni iris, fixer les deux humaines. Ses oreilles longues et fine étaient dressées, comme s'il cherchait à capter le moindre son. Le vieillard de tout à l'heure avait laissé place à un Pyroli presque aussi ancien que lui.
- Spoiler:
Il resta un court instant dans cet état, puis, il redevint humain, rapetissant d'abord, s'insinuant dans la pile de vêtement qu'il avait du laisser tomber. L'ancien était revenu, se refroqua un peu mieux que ça et resta un moment en place.
Pourquoi ne l'avait-il pas gardé pour lui ? Il n'avait rien à cacher tout simplement.
La dragonne regardait son maitre d'un œil bizarre. Elle n'était pas habituée à le voir prendre la forme d'un Pokémon, ce n'était pas naturel et normal. Que devait-elle penser de cela ? Comment allait-elle réagir ? Il était redevenu normal, c'est tout ce qui comptait, mais comment devrait-elle réagir face à la créature qui se trouvait il y à de cela un instant. Il était énorme et imposant ! Son buste était très développé, un peu comme celui d'un cheval, incroyablement musclé avec des pattes puissantes à l'avant alors que l'arrière était plus léger assurant la vélocité. Cette carrure aurait put se montrer chez un ours, ou un lion.
— Mmmh ! C'est toujours aussi douloureux de passer d'un état à un autre, peut-être plus. En ce qui concerne notre quête, je ne pense pas que ma particularité de métamorphose soit en rapport avec le temps, j'en suis capable depuis bien plus longtemps que les évènements de la première guerre.
Sinon, je vous propose de nous mettre en marche, ce n'est pas en faisant du sur place que nous réglerons ce soucis qui nous atteint. Si l'un d'entre vous devez me nommez, appelez moi Ishizu, et voici Olympe, elle apprend à contrôler son nouveau corps. Et toi ma grosse fait attention à pas frapper trop fort, tu pourrais tuer un homme avec ta masse. J'ai d'autre compagnon mais je ne crois pas qu'il soit judicieux de les faire sortir maintenant.
En tout cas, je pense que vous avez raison pour les Pokémon bénie cher dame, enfin, si je puis me permettre de vous appeler ainsi, ce qui veut dire que la plupart de nos attentes et espoir repose sur vous mon enfant.
L'ancien osait tout de même appelez une ancienne dame, alors qu'il est possible qu'elle soit encore une demoiselle en réalité tandis qu'il surnommait la créature capable de devenir humaine son enfant. Pas dans le sens patriarcale, mais un peu comme un prêtre agirait envers des personnes venu prier, et puis, par rapport à son âge, elle était une enfant. Si l'une ou l'autre n'appréciait pas cette appellation, il pouvait toujours les nommer par leurs prénoms. Il avait gardé ses souvenirs d'antan mais son caractère avait vieilli autant que son âge. En bien ou en mal ? Il faut savoir une chose : il à perdu la raison pour gagner en puissance. L'une des raisons pour laquelle il ne vaudrait mieux pas se frotter à lui à cet âge là. Tant qu'on ne comptait pas l'affronter, il resterait sage et raisonnable. C'est con un vieux borné non ?
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Re: [ Clos ] [Event Dialga] Du vieux dans du jeune [Vélusia/Ushiwaka]
Velusia pour sa part préférait écouter que parler et cela n’était pas dû à son grand âge. Elle n’était pas très bavarde, du moins, elle ne l’était plus depuis quelques temps et ne cherchait pas à le redevenir. La dragonne comme la vieille femme se contentaient d’écouter. La Ptéra avait replié ses ailes une fois les pierres de la falaise tombées et surveilla un instant l’autre dragon. Elle n’avait rien à en craindre bien sûr, mais ce n’était que pour la vieille femme. La jeune Hybride répondit par l’affirmative, visiblement très enthousiaste. Ils avaient également un autre pokémon, probablement replié dans sa balle ou bien était-ce l’œuf que le jeune homme tenait dans ses bras. Velusia sentait une petite flamme, minuscule tenir dans l’oval. Mais la jeune créature hybride faisait la conversation et Velusia se déconcentra de l’œuf. Elle sembla avoir une illumination lorsqu’elle entendit le nom de Celebi. Velusia n’avait pas eu à souffrir des effets du temps qu’il avait bouleversé, hormis sur le champ de bataille, comme certains qui avaient dit s’être retrouvés dans une situation très étrange, tantôt dans le passé, tantôt dans un monde inconnu et effrayant. Quoique pas tout à fait, cela avait créé un genre de distorsion dans la Forêt du Chat, justement, et Velusia s’était retrouvée en enquêtant sur la chose, dans la jungle de Flamen ! Un peu avant d’arriver ici en quelque sorte.
Le gamin reprit la parole, faisant tourner la tête à la vieille femme. Elle ne montra aucun sentiment particulier, quand la créature redevint animale. Il fallait dire qu’elle était aveugle, elle n’en avait donc rien vu. En revanche, elle avait pu sentir un changement dans l’énergie de la demoiselle et elle savait grâce à sa Ptéra qu’elle avait bel et bien changé de forme… C’était complexe à expliquer, Velusia ne savait mettre quel mot sur ce qu’elle ressentait, ce qu’elle « voyait ». Elle ne le pouvait pas. Quoiqu’il en soit, elle n’en dit rien, ne fit aucun commentaire. La créature enchaîna en les présentant. Voilà qui était fait, Velusia avait retrouvé le don de Celebi… restait à savoir ce qu’ils cherchaient, quant aux « où » c’était à la jeune Amaterasu de le leur dire… Ce fut ensuite au faux vieillard de prendre parole, les humains avaient été touchés autant que les pokémons… mais le problème était différent aujourd’hui, il ne s’agissait plus de prendre une forme pour une autre, qui était plus un problème d’espace, que de prendre ou perdre de l’âge, qui était bien un problème de temps. Le concept n’était pas simple cela dit… Mais suite à ses paroles, l’autre jeune crut bon de faire une démonstration de ses pouvoirs. Velusia reconnaissait bien là la prétention de la jeunesse… Quel besoin avait-il d’étaler ses pouvoirs ? Non pas quelle le jugeait, mais la Nalcienne pour sa part n’aurait fait une chose pareille, elle n’en aurait peut-être pas parlé d’ailleurs. Enfin, elle en était épargnée, elle ne possédait pas ce genre de pouvoir et sa forme humaine, jeune ou vieille, lui convenait parfaitement. La vie n’était pas forcément facile étant jeune, et étant vieille, elle se sentait pourtant d’une robustesse étonnante…
Comme pour la créature, Velusia ne montra aucune surprise. Ses yeux aveugles n’avaient rien vu, mais une fois encore, elle avait sentit le changement. La Ptéra quant à elle, en avait été a peine surprise. De quoi pouvait-elle être encore étonnée ? Mais elle ressentait la même chose que Velusia, bien qu’elle avait effectivement bien vu le changement de forme des deux personnes, cela ne la paniquait pas, elle l’appréhendait plutôt avec une sérénité déconcertante. Suite a cette démonstration pédante, le faux vieillard reprit son discours. Velusia le coupa.
« Elle a en rapport avec l’espace, mais seul l’un des dragons semble avoir perdu l’esprit. Celui qui détient le temps entre ses griffes. Ces démonstrations de pouvoirs n’étaient pas utiles, elles sont même dangereuses et nous avons tout intérêt maintenant à ne pas rester ici. Si en effet nous sommes à la recherche de ce qui pourra remettre les aiguilles du temps à leur bonne place, nous ne savons pas qui pourrait tenter de nous en empêcher. Les dieux nous ont déjà offert sur un plateau d’argent dans une escalade qui nous a menés à la guerre, nous ignorons ce qu’ils peuvent préparer de plus. » Dit-elle d’une voix égale, quelque chose entre l’amical et le neutre, mais pleine de bon sens et de sagesse.
Il n’y avait rien pour le confirmer, mais Velusia sentait qu’elle avait raison, ils savaient devoir travailler ensemble –elle ne croyait pas au hasard- mais… Qui travaillerait contre eux ? La Ptéra laissa échapper un grognement affirmatif, semblant répondre à la vieille femme.
« Non, nous devrions nous passer de monture, la montagne est une cache complexe, nous ne verrions pas tout depuis le ciel, bien qu’une paire d’yeux puisse survoler les alentours. » répondit-elle au dragon, sans toutefois vraiment se tourner vers la Ptéra.
La créature se rapprocha des rochers, plantant ses pattes fermement et se donna un élan brusque et puissant. Lorsqu’elle fut à plusieurs mètres au-dessus de leur tête, elle déploya ses immenses ailes avant de s’élever dans les cieux, bien plus haut.
Le gamin reprit la parole, faisant tourner la tête à la vieille femme. Elle ne montra aucun sentiment particulier, quand la créature redevint animale. Il fallait dire qu’elle était aveugle, elle n’en avait donc rien vu. En revanche, elle avait pu sentir un changement dans l’énergie de la demoiselle et elle savait grâce à sa Ptéra qu’elle avait bel et bien changé de forme… C’était complexe à expliquer, Velusia ne savait mettre quel mot sur ce qu’elle ressentait, ce qu’elle « voyait ». Elle ne le pouvait pas. Quoiqu’il en soit, elle n’en dit rien, ne fit aucun commentaire. La créature enchaîna en les présentant. Voilà qui était fait, Velusia avait retrouvé le don de Celebi… restait à savoir ce qu’ils cherchaient, quant aux « où » c’était à la jeune Amaterasu de le leur dire… Ce fut ensuite au faux vieillard de prendre parole, les humains avaient été touchés autant que les pokémons… mais le problème était différent aujourd’hui, il ne s’agissait plus de prendre une forme pour une autre, qui était plus un problème d’espace, que de prendre ou perdre de l’âge, qui était bien un problème de temps. Le concept n’était pas simple cela dit… Mais suite à ses paroles, l’autre jeune crut bon de faire une démonstration de ses pouvoirs. Velusia reconnaissait bien là la prétention de la jeunesse… Quel besoin avait-il d’étaler ses pouvoirs ? Non pas quelle le jugeait, mais la Nalcienne pour sa part n’aurait fait une chose pareille, elle n’en aurait peut-être pas parlé d’ailleurs. Enfin, elle en était épargnée, elle ne possédait pas ce genre de pouvoir et sa forme humaine, jeune ou vieille, lui convenait parfaitement. La vie n’était pas forcément facile étant jeune, et étant vieille, elle se sentait pourtant d’une robustesse étonnante…
Comme pour la créature, Velusia ne montra aucune surprise. Ses yeux aveugles n’avaient rien vu, mais une fois encore, elle avait sentit le changement. La Ptéra quant à elle, en avait été a peine surprise. De quoi pouvait-elle être encore étonnée ? Mais elle ressentait la même chose que Velusia, bien qu’elle avait effectivement bien vu le changement de forme des deux personnes, cela ne la paniquait pas, elle l’appréhendait plutôt avec une sérénité déconcertante. Suite a cette démonstration pédante, le faux vieillard reprit son discours. Velusia le coupa.
« Elle a en rapport avec l’espace, mais seul l’un des dragons semble avoir perdu l’esprit. Celui qui détient le temps entre ses griffes. Ces démonstrations de pouvoirs n’étaient pas utiles, elles sont même dangereuses et nous avons tout intérêt maintenant à ne pas rester ici. Si en effet nous sommes à la recherche de ce qui pourra remettre les aiguilles du temps à leur bonne place, nous ne savons pas qui pourrait tenter de nous en empêcher. Les dieux nous ont déjà offert sur un plateau d’argent dans une escalade qui nous a menés à la guerre, nous ignorons ce qu’ils peuvent préparer de plus. » Dit-elle d’une voix égale, quelque chose entre l’amical et le neutre, mais pleine de bon sens et de sagesse.
Il n’y avait rien pour le confirmer, mais Velusia sentait qu’elle avait raison, ils savaient devoir travailler ensemble –elle ne croyait pas au hasard- mais… Qui travaillerait contre eux ? La Ptéra laissa échapper un grognement affirmatif, semblant répondre à la vieille femme.
« Non, nous devrions nous passer de monture, la montagne est une cache complexe, nous ne verrions pas tout depuis le ciel, bien qu’une paire d’yeux puisse survoler les alentours. » répondit-elle au dragon, sans toutefois vraiment se tourner vers la Ptéra.
La créature se rapprocha des rochers, plantant ses pattes fermement et se donna un élan brusque et puissant. Lorsqu’elle fut à plusieurs mètres au-dessus de leur tête, elle déploya ses immenses ailes avant de s’élever dans les cieux, bien plus haut.
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Velusia Varam- Championne du Colisée
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Re: [ Clos ] [Event Dialga] Du vieux dans du jeune [Vélusia/Ushiwaka]
Alors que la transformation subite du vieillard en Pyroli surprit grandement le Guerrier de la Lune, cela ne fit qu'accroître encore l'admiration de la belle louve humanoïde pour leur aîné. Son regard d'ébène était éclatant. C'était bien la première fois qu'il la voyait dans un tel état. Même envers leur maître, ses yeux de nuit n'avaient toujours fait qu'exprimer crainte et respect. Bon, en même temps, son véritable âge humain ne dépassait pas les douze ans, ce qui était très jeune...
En revanche... Ce vieillard expert dans la manipulation du feu avait lui aussi connu une autre déformation du temps ? Si tel était véritablement le cas, il était étonnant qu'il dise qu'aucun de ses compagnons n'ait hérité du même pouvoir que l'Absol... Mais peut-être que, comme il le disait lui-même, c'était eux qui avaient refusé d'eux-mêmes. Fallait-il comprendre par là qu'Amaterasu avait accepté cette étrange capacité, dans le but de pouvoir communiquer plus facilement avec son frère d'armes ?
Mais ce n'était pas le moment de réfléchir à ce genre de question. L'homme au casque en forme d'aigle prêta plus d'attention au discours de la vieille femme aveugle. Ainsi, le Dragon de l'Espace leur demandait de l'aider à calmer la fureur de son rival... ? Mais, comment ? Si un Dieu comme lui avait du mal, comment eux, des humains et pokémon, y parviendrait ?
« Tiens, c'est bizarre... »
C'était Amaterasu qui venait de parler. Elle semblait concentrée, les yeux fermés, alors qu'elle reniflait l'air. Elle saisit l'une de ses serpes d'ébène, et la tendit droit devant elle. Au début, rien ne se passa. Puis, l'arme se mit à vibrer, de plus en plus fortement. Ushiwaka comprit aussitôt ce qu'elle faisait. Les pokémon de son espèce employaient surtout leur corne tranchante pour détecter une anomalie, comme un danger imminent. Or, dans sa forme humaine, elle avait perdu cet attribut, au profit de deux nouvelles armes tout aussi menaçantes.
La louve humanoïde cessa son petit manège au bout de quelques instants. Elle porta alors son regard vers le haut de la montagne, et en désigna le sommet du doigt.
« Y'a un truc pas très net, là-haut... Je sais pas ce que c'est, mais ça sent très fort... Enfin, sentir, c'est plutôt que c'est attirant. Et ça a l'air très puissant. »
Là-haut... ? Mais alors, ça voulait dire que...
« Attends une seconde, Ama... Tu veux dire que ça se trouve à côté du village ? »
A nouveau, une expression dubitative s'installa sur le visage d'albâtre de la belle hybride. Elle saisit sa deuxième faux, la mettant en parallèle à la première. Ainsi, elle pourrait amplifier sa capacité de détection. Elle ferma une nouvelle fois les yeux, mais fronça rapidement les sourcils.
« Non... Ca vient du village en lui-même. En fait, du cœur-même du village. Mais, c'est vraiment bizarre... C'est vraiment puissant, et pourtant, personne n'a l'air effrayé. »
Elle rouvrit ses yeux à la lumière du jour et rangea ses sombres armes dans son obi, d'un gracieux mouvement.
« On ferait peut-être mieux d'aller voir. En tout cas, moi, un truc dans ce genre-là, ça m'intrigue beaucoup. Grand-Père, Grand-Mère, qu'est-ce que vous en pensez... ?»
[sorry, post assez court... :s ]
En revanche... Ce vieillard expert dans la manipulation du feu avait lui aussi connu une autre déformation du temps ? Si tel était véritablement le cas, il était étonnant qu'il dise qu'aucun de ses compagnons n'ait hérité du même pouvoir que l'Absol... Mais peut-être que, comme il le disait lui-même, c'était eux qui avaient refusé d'eux-mêmes. Fallait-il comprendre par là qu'Amaterasu avait accepté cette étrange capacité, dans le but de pouvoir communiquer plus facilement avec son frère d'armes ?
Mais ce n'était pas le moment de réfléchir à ce genre de question. L'homme au casque en forme d'aigle prêta plus d'attention au discours de la vieille femme aveugle. Ainsi, le Dragon de l'Espace leur demandait de l'aider à calmer la fureur de son rival... ? Mais, comment ? Si un Dieu comme lui avait du mal, comment eux, des humains et pokémon, y parviendrait ?
« Tiens, c'est bizarre... »
C'était Amaterasu qui venait de parler. Elle semblait concentrée, les yeux fermés, alors qu'elle reniflait l'air. Elle saisit l'une de ses serpes d'ébène, et la tendit droit devant elle. Au début, rien ne se passa. Puis, l'arme se mit à vibrer, de plus en plus fortement. Ushiwaka comprit aussitôt ce qu'elle faisait. Les pokémon de son espèce employaient surtout leur corne tranchante pour détecter une anomalie, comme un danger imminent. Or, dans sa forme humaine, elle avait perdu cet attribut, au profit de deux nouvelles armes tout aussi menaçantes.
La louve humanoïde cessa son petit manège au bout de quelques instants. Elle porta alors son regard vers le haut de la montagne, et en désigna le sommet du doigt.
« Y'a un truc pas très net, là-haut... Je sais pas ce que c'est, mais ça sent très fort... Enfin, sentir, c'est plutôt que c'est attirant. Et ça a l'air très puissant. »
Là-haut... ? Mais alors, ça voulait dire que...
« Attends une seconde, Ama... Tu veux dire que ça se trouve à côté du village ? »
A nouveau, une expression dubitative s'installa sur le visage d'albâtre de la belle hybride. Elle saisit sa deuxième faux, la mettant en parallèle à la première. Ainsi, elle pourrait amplifier sa capacité de détection. Elle ferma une nouvelle fois les yeux, mais fronça rapidement les sourcils.
« Non... Ca vient du village en lui-même. En fait, du cœur-même du village. Mais, c'est vraiment bizarre... C'est vraiment puissant, et pourtant, personne n'a l'air effrayé. »
Elle rouvrit ses yeux à la lumière du jour et rangea ses sombres armes dans son obi, d'un gracieux mouvement.
« On ferait peut-être mieux d'aller voir. En tout cas, moi, un truc dans ce genre-là, ça m'intrigue beaucoup. Grand-Père, Grand-Mère, qu'est-ce que vous en pensez... ?»
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Re: [ Clos ] [Event Dialga] Du vieux dans du jeune [Vélusia/Ushiwaka]
— Nous devrions bouger avant toute chose. Si quelque chose t'intrigue et que tu sembles être la seule à le sentir, c'est qu'il n'y à que tes semblables qui sont capables d'avoir conscience de ce que nous nous ne voyons pas. Je suis d'avis de te suivre. Olympe, toi tu reviens dans ta capsule !
Alliant le geste à la parole, le vieux sortis la ball de sa manche et rappela sa compagne. Il rangea la capsule dans un pan de son vêtement, avec les autres. Au moins là il pouvait les sentir et personne ne pourrait les lui voler, il aurait déjà réagi. Et puis, c'était une bonne cachette au cas où. Il s'épousseta un moment, chassant une poussière invisible. Il tapota la base de canne sur le sol, signifiant ainsi qu'il était prêt à partir.
Il fixa un instant le ciel, au cas ou les autres ici présent auraient besoin de planifier quelque chose ou non. Le ciel avait sa belle couleur de fin de journée. Il tirait vers l'orange et le rose, les nuages n'était plus que des boules de crème sucré et coloré alors que le firmament commençait à se parer de sa voute céleste. Les premières étoiles scintillaient déjà faiblement, mais elles seraient bientôt les plus lumineuses de toutes.
Elles au moins n’avaient pas changé. Le jeune homme n'était pas astrologue mais ayant l'habitude de regarder le ciel nocturne, il pouvait dire qu'elles n'avaient pas changé de place. Une masse réapparut devant lui, presque aussi massive que la dragonne qu'il avait rappelé.
Un dinosaure quadrupède failli lui tomber dessus. Un véritable monstre. Il s'écarta de justesse pour ne pas se faire écraser par le monstre. Il se réceptionna, cependant, suffisamment bien pour ne pas s'échouer à même le sol.
Bigre ! Quelle masse ! Une Florizarre lui faisait face, il n'avait aucun mal à reconnaitre sa "petite" protégée, sa grande gueule tirant une langue baveuse et large. Elle ne devait pas avoir vu ni sentit un changement corporelle. Voilà qu'elle voulait sauter sur lui pour le câliner. Alors oui ! Quand elle n'était alors qu'un Bulbizarre elle avait le droit de le faire, ce n'était pas comme si c'était dérangeant, mais quand il s'agit d'une grosse femelle qui pouvait étouffer le Pokémon le plus costaud, il s'agissait d'une autre paire de manche.
Il dut poser sa main sur le front de sa gourgandine de créature pour lui entonner à se calmer. Si elle gigotait trop elle finirait par casser quelque chose. Le souci, c'est qu'il la savait impatiente, et dressé ou non, une créature qui veut une chose plus que tout se laissera d'abord dicter par son instinct. Elle avança, faisant reculer la paume du garçon qui recula pour ne pas qu'elle essaye de lui sauter dessus puis de l'écraser.
Ne se sentait-elle pas plus lourde et plus massive ? Elle n'avait pas compris qu'elle avait évolué prématurément ? Oh ! Non ! Non ! Non ! Ne tape pas du pied de mécontentement ! Ça ne fera qu'aggraver les choses.
Et voilà ! Elle était partie pour une petite crise. Elle n'était encore qu'une jeune pousse, un esprit de bébé dans un corps d'adulte, ce qui n'arrangeait rien.
La Florizarre qui pesait son poids se mit à martyrisé le sol, levant une patte et la reposant violemment, en soulevant une autre et réitérant le même manège avec toutes ses pattounes. Elle ne pouvait lever qu'une patte à la fois, sauf si elle levait les deux de devant, c'est bien la seule façon pour elle de lever plus d'une patte sans se vautrer par terre.
Ce n'était ni le moment ni l'endroit pour jouer à ce manège. Ne devaient-ils pas être plus discrets ? C'était foutu de ce coté là. Mais depuis quand Balarga sort d'elle même ? En fait, euh, depuis toujours, quand elle veut faire prendre l'air à son bulbe...
Elle à vraiment choisi le bon moment pour réclamer une embrassade qui pourrait couter la vie à son dresseur. Lui, ça ne le dérangeait pas de lui serrer le cou pour faire un genre de câlin, mais pas elle qui vient à entourer ses pattes grasses autour de lui, sans oublier qu'elle se laissera tomber, et plus d'une tonne sur le corps ce n'est pas agréable, elle en pèse même facilement 3.
Toute cette agitation, aussi soudaine fut-elle, provoqua quelque mauvais aléas. Fissurant le sol ainsi que les parois rocheuses qui les entouraient, la grosse bestiole ne se rendait pas compte que ses coups, ajoutés à son poids, commençaient à fragiliser la roche alentours.
Sans même crier gare, des rochers se décrochèrent des voutes et commencèrent à s'échouer plus bas, dans leurs directions. Non de non de merde ! C'est qu'il y en à beaucoup ! Un éboulement se produisit ainsi sous les yeux des trois humains ici présents et de leurs compagnons. La chute de roche allait les ensevelir vif et rien n’empêcherait cela. Ishizu pensait, sans avoir tord, qu'un maitre de la terre, même dans cette situation, ne pourrait stopper tout ces rochers et cette masse, bien que ce dernier aurait trouvé une solution pour s'en sortir.
La solution sortie du problème et de la cause même. Ne réfléchissant pas trop, agissant d'instinct, là grosse femelle envoya un rayon solaire éclaircir les rangs de roche, les réduisant en poussière pour les plus proches, faisant des petits cailloux des autres. Cependant, cela ne suffirait pas, il y en avait beaucoup trop. Des dizaines de lianes sortirent de sous les fougères, se plantant dans la roche et le sol comme si c'était du beurre.
Des racines traversèrent les parois et commencèrent à créer un plafond de bois et d'écorce épais sur leurs têtes, bientôt, les ronces et les plants ainsi créer formait des tronçons aussi gros qu'une colonnade. Le fracas de la roche s'écrasant durement sur le bois résonna un bon moment, puis, le calme revint. Il semblait que cette chute avait bloqué la sortie, enfin, l'endroit d’où venaient les trois compères, ne pouvant plus emprunter que le chemin qui se trouvait face à eux.
La géante émit un long grondement rauque, comme si elle s'attendait à ce qu'une roche transperce les frondaisons brunes et brut qu'elle avait créée, mais rien ne vint. Les racines, les troncs, les branchages et les ronces poussèrent un peu plus, se raffermirent un peu et se répandirent d'une petite touche florale. Un peu plus et on aurait put croire qu'il s’agissait d'un tunnel végétal tout ce qu'il y avait de plus naturel.
Les lianes qui avait transpercé la roche s'en détachèrent et revinrent rapidement sous les feuilles, tels des serpents prêt à frapper. Le vieillard n'en croyait pas ses yeux, encore une fois, se passa une main sur le visage puis regarda son Pokémon.
— Tu es un véritable danger pour nous tous ! Tu as failli nous faire tuer pour un caprice ! L'animal se recroquevilla sur elle-même, faisant la moue, à la limite de lâcher de grosses larmes, larmes qui serait suffisante pour remplir un verre avec une seule d'entre-elles. Le vieux posa sa main sur le crane de sa créature et s'accroupit à son niveau. Cependant, je ne peux pas te tenir rigueur d'une faute qui est du à ton nouveau corps et non à tes réelles motivations. Tu ne m'as pas laissé le temps de t'expliquer pourquoi je ne voulais pas, qui en réalité, je ne pouvais pas. Je n'ai même pas pu tenter de te rappeler dans ta capsule, tu gigotais tellement que le sol à presque failli se briser sous mes pieds. Je te remercie quand même de nous avoir aidé, mais la prochaine fois, demande-moi si tu veux quelques chose au lieu de le prendre par toi même.
Vieux con ou gros nigaud, pour l'instant, le Flamenois était passé de l'un à l'autre en un instant. Il n'en voulait pas à son Pokémon d'avoir failli les réduire en bouillie avec d'atroces souffrances qui se serait ensuivi. Il prenait en compte le fais qu'elle n'avait toujours pas vu que son corps était différent et que ses réclamations d'enfant ne pouvait pas coller avec ce dernier. Elle adorait, par exemple, se cacher dans les arbres creux. Avant de trouver un arbre à sa taille actuelle, elle ne pourrait plus réaliser certaine de ses envies.
Le vieillard se releva, non sans mal, et leva une main vers les autres personnes en sa compagnie pour leurs signifiait que tout allait bien. Il se demandait déjà comment réagissait la Ptéra de l'autre femme. L'éboulement était arrivé un peu trop vite pour réagir, enfin, le jeune homme espérait que l'animal ne s'était pas jeté entre les roches pour essayer d'atteindre sa maitresse. Qu'importe l'animal volant, on ne peut pas dépasser un éboulement, une avalanche ou toute autre catastrophe dont le type est une vague déferlante et inéluctable d'un élément. La vitesse, mais surtout la force, de cette chose n'est pas facilement égalable. Euh... une seconde. Pourquoi un Ptérodactyle, qui est un animal des plus rapides, serait plus lent que des plants qui pousseraient presque à la vitesse du son ? Et... DEPUIS QUAND ELLE FAIT POUSSER DES PLANTES CELLE-LA ?
Peu importe. Le jeune homme s'inquiétait bien plus du Pokémon de l'autre vieille femme que des capacités déconcertantes de son Pokémon. Oh purée ! Il espérait que la dragonne n'avait rien. Ah moins qu'elle n'ait réussi à atteindre Velusia ? En fait, elle était peut-être déjà avec eux sous le tunnel naturel. Ou, l'animal avait réussi à faire sortir sa maitresse de là avant même que quiconque puisse agir. Le vieux se demandait ce qui était le plus fou. Un animal si rapide qu'on ne le voyait presque pas à l’œil nu ou bien des plantes qui poussent en un instant. Est-ce que tout cela est réel au moins ?
N'oublions pas que nous sommes dans une distorsion du temps. Peut-être que les vitesses ont était inversé, comme dans une distorsion. Les plus lents sont les plus rapides et les plus rapides les plus lents. Cela pourrait facilement expliquer pourquoi et surtout comment on pousser des plantes avant qu'une pluie de roches ne les écrases.
Le vieux espérait juste que le dinosaure volant ne s'était pas fait écraser. Bon après, il est protégé d'une épaisse couche de peau quasi rocheuse. Des écailles plus dures qu'un roc. Ce n’est pas comme si ce genre de bestiaux pouvait se faire crever si facilement... si ?
Ne voyant rien dans ce cloître sombre, il faisait aussi noir qu'une nuit sans lune ou qu'un fond de grotte. Comment savoir s'ils étaient au moins là ? Si rien ne leurs étaient arrivés ? Et son signe de main, personne ne le verrait dans le noir, enfin, peut-être. Tout ce qu'il pouvait voir c'était quelques contours et c'est tout. La lumière qui traversait l'entrée, ou la sortie, tout est relatif, du tunnel se diffusait un peu plus loin. Elle avait créée une si longue barrière ? Mais... C'EST UN MONSTRE !
Si tout redevenait normal, il devrait se souvenir de ne pas faire évoluer sa compagne, sauf si elle le souhaitait. Il ne voulait pas voir autant de puissance si mal contrôlé, et il à surtout peur qu’on la recherche pour cela. Non ! Non ! Décidément, ce doit être du à la distorsion ! Lui-même n’a jamais maitrisé autant de pouvoir de feu comme tout à l’heure. Il est donc fortement improbable que cela se réitère dans un futur un peu plus normal, parfaitement impossible.
J'espère que vous allez tous bien. Désolé pour ce "petit" incident. Vérifiez bien que vous n'avez rien.
[Hrp : Désolé ! Je l'avais zappé l'event TuT Je ne savais pas quoi faire donc euh... je nous ais fait avancer, enfin moi, sinon on bougera jamais.
Pour info, les florizarres pèsent 100kg pour 2 mètres... 2 mètres de haut ou de long j'en sais rien du tout, et 100 kg... c'est un peu... "léger" pour un saurien/crapaud gigantesques. De manière logique, les Florizarre doivent au moins faire le poids d'un éléphant ou d'un rhinocéros, donc 1 tonne, c'est déjà plus probable. Un éléphant pesant en moyenne 5 tonnes, un éléphanteau 120 kg... vous vous imaginez ? Un éléphanteau c'est aussi grand qu'un gros chien, donc bon, je ne prends pas les mesures officielles, elles sont bien trop "farfelues" comme ça Oo
ENFIN DEBLOQUEZ ! Purée, merci kajin' pour l'idée de l'éboulement ! :thumbsup:]
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Re: [ Clos ] [Event Dialga] Du vieux dans du jeune [Vélusia/Ushiwaka]
Velusia attendait avec patience. Elle ne disait rien, mais n’en pensait pas moins, bien qu’elle ne gardait ses réflexions pour elle-même. Pour l’instant. Elle n’interviendrait que lorsqu’elle le jugerait nécessaire, elle n’était pas pressée. Mais pendant tout ce temps, Velusia n’avait pas décliné son identité, pas plus que son âge réel d’ailleurs, mais l’attention n’était plus portée sur elle. Non pas que cela soit une démonstration de malpolitesse, ni de malveillance, mais Velusia se sentait toujours en territoire ennemi, à plus forte raison qu’elle se retrouvait en face d’un Flamenois et d’un Terrosien. Ce n’était sans doute que son idée, mais elle ne fonctionnait qu’en tant que soldat et agissait en conséquence. La prudence d’abord. Ainsi elle les laissait réfléchir et parler à leur guise tandis qu’elle gardait un silence méditatif. Sous son apparence calme et retirée, Velusia était en grande réflexion. Le poids soudain des années semblait lui avoir apporté le savoir d’une vie entière, un savoir que certains cherchaient à posséder le plus vite possible, mais la véritable jeune femme qu’elle était comprenait quelque chose à présent. Toute cette sagesse, tout ce savoir, cette force, cette puissance… Tout cela n’était que l’aboutissement et pas le cheminement. Elle le comprenait maintenant, elle avait toujours pensé le contraire. Qu’il fallait être fort pour continuer. Mais il fallait continuer pour devenir fort. Et que ferait-elle si jeune de toute cette force qu’elle ressentait ? Mais avant de pouvoir essayer de répondre à sa propre question, l’hybride la sortit de ses pensées. Velusia, bien qu’aveugle, se retourna vers le village. A vrai dire, rien ne serait plus simple que d’y retourner, Ptéra pouvait tout à fait faire office de monture, pourtant… Pourtant il fallait passer par la montagne, elle en avait la conviction et c’est pourquoi elle garda obstinément le silence. Jusqu’à la dernière parole de l’hybride.
« Le centre du village est la Bougie Cosmo, elle brûle depuis des millénaires et ne s’éteint jamais. Cela m’a l’air d’un bon point de départ. » Dit-elle enfin d’une voix calme.
La Ptéra rugit, volant au cercle autour de la montagne, descendant graduellement vers le village. Le dragon sentait l’intérêt soudain de sa maitresse pour le village. Il n’y avait pas à dire, ce lien qui l’unissait avec la Ptéra était… Etrange et puissant. Et fort utile, mais surtout, il lui donnait l’impression d’être vraiment vivante. Mais en revenant à ses esprits, Velusia ne pu se dire que si les gens n’avaient pas prit peur… C’est qu’ils ne voyaient rien et ne ressentaient rien. Ce qui n’était pas forcément une mauvaise chose.
« Retournons au village. » Confirma Velusia à la question de la pokémon.
Mais à vrai dire, avant qu’elle ne puisse se mettre en route, une chose immense fit trembler la terre. Pourtant, elle ne s’en inquiéta nullement, son aura était plutôt… Neutre et à vrai dire, elle semblait avoir prit pour cible affective le vieillard. Dont elle sans doute le pokémon. Mais la bête sembla bientôt prise d’une petite crise de colère juvénile. Velusia devina sans problème, du moins pensa, que la créature n’était sans doute pas sensée être une fleur, mais une pousse… Et ils allaient subir de plein fouet ce jeu du temps. En effet la masse du pokémon finit par faire fissurer le sol et allait simplement provoquer un éboulement. D’ailleurs, des morceaux de falaise commençaient à se détacher. Levant son regard aveugle vers le ciel, Velusia tendit la main au dessus d’elle. Dans un éclat violacé, un grand arc de cercle se forma au dessus du groupe. Les doigts écartés, le visage impassible, il était désormais visible sous la capuche qui venait de tomber. La vieille femme qu’elle était se concentrait sur le bouclier qu’elle venait de former. Le groupe n’avait rien à craindre du ciel. Pour l’instant. La seule chose qui l’inquiétait pour l’instant, c’était plutôt le sol, si les fissures grandissaient… Un bouclier de bois et de sève prit forme sous celui plus abstrait de Velusia, mais pas moins puissant. Ce bouclier… Elle ressentait ce lien étrange dans ce bouclier, comme avec son dragon. Aurait-elle hérité d’une quelconque façon de certains pouvoirs liés aux dragons ? La Florizzare avait détruit quelques rochers, mais mieux valait quitter les lieux au plus vite. Les pouvoirs avaient tous leur limite. Velusia pu cesser de faire vivre son bouclier lorsque les lianes furent suffisamment solides pour les protéger des chutes de pierres et après qu’elles aient consolidées le sol. Les chutes de pierres avaient bloqué le passage par lequel ils étaient venus, il faudrait trouver autre chose. Velusia cherchait une solution, alors que le faux vieillard faisait quelques remontrances à la créature. Quant à la Ptéra, elle s’était posée sur un pic, le regard tournée vers le groupe, sans esquisser le moindre mouvement de panique. Elle rugit, faisant entendre sa voix et décolla. Utilisant sa grande vitesse, elle ne mit pas longtemps à les rejoindre. Elle restait dans les airs et tournoyaient comme un vautour. Ce n’est qu’après un moment que Velusia se dirigea vers le précipice. Elle avait compris. La Ptéra était la mieux placée pour voir le chemin dans ce dédale de pierre.
« Descendons, nous devons partir maintenant. » Elle n’avait pas remit son capuchon et ses yeux aveugles étaient parfaitement visible, comme le reste de son visage. Pourtant, sans hésitation, sans trébucher, Velusia commençait à descendre sur un chemin escarpé, tombant presque à pic et pourvu de roches tranchantes. Le corps de la Nalcienne était vieux et usé mais elle sentait une extraordinaire force en elle. « Ptéra sera nos yeux. »
« Le centre du village est la Bougie Cosmo, elle brûle depuis des millénaires et ne s’éteint jamais. Cela m’a l’air d’un bon point de départ. » Dit-elle enfin d’une voix calme.
La Ptéra rugit, volant au cercle autour de la montagne, descendant graduellement vers le village. Le dragon sentait l’intérêt soudain de sa maitresse pour le village. Il n’y avait pas à dire, ce lien qui l’unissait avec la Ptéra était… Etrange et puissant. Et fort utile, mais surtout, il lui donnait l’impression d’être vraiment vivante. Mais en revenant à ses esprits, Velusia ne pu se dire que si les gens n’avaient pas prit peur… C’est qu’ils ne voyaient rien et ne ressentaient rien. Ce qui n’était pas forcément une mauvaise chose.
« Retournons au village. » Confirma Velusia à la question de la pokémon.
Mais à vrai dire, avant qu’elle ne puisse se mettre en route, une chose immense fit trembler la terre. Pourtant, elle ne s’en inquiéta nullement, son aura était plutôt… Neutre et à vrai dire, elle semblait avoir prit pour cible affective le vieillard. Dont elle sans doute le pokémon. Mais la bête sembla bientôt prise d’une petite crise de colère juvénile. Velusia devina sans problème, du moins pensa, que la créature n’était sans doute pas sensée être une fleur, mais une pousse… Et ils allaient subir de plein fouet ce jeu du temps. En effet la masse du pokémon finit par faire fissurer le sol et allait simplement provoquer un éboulement. D’ailleurs, des morceaux de falaise commençaient à se détacher. Levant son regard aveugle vers le ciel, Velusia tendit la main au dessus d’elle. Dans un éclat violacé, un grand arc de cercle se forma au dessus du groupe. Les doigts écartés, le visage impassible, il était désormais visible sous la capuche qui venait de tomber. La vieille femme qu’elle était se concentrait sur le bouclier qu’elle venait de former. Le groupe n’avait rien à craindre du ciel. Pour l’instant. La seule chose qui l’inquiétait pour l’instant, c’était plutôt le sol, si les fissures grandissaient… Un bouclier de bois et de sève prit forme sous celui plus abstrait de Velusia, mais pas moins puissant. Ce bouclier… Elle ressentait ce lien étrange dans ce bouclier, comme avec son dragon. Aurait-elle hérité d’une quelconque façon de certains pouvoirs liés aux dragons ? La Florizzare avait détruit quelques rochers, mais mieux valait quitter les lieux au plus vite. Les pouvoirs avaient tous leur limite. Velusia pu cesser de faire vivre son bouclier lorsque les lianes furent suffisamment solides pour les protéger des chutes de pierres et après qu’elles aient consolidées le sol. Les chutes de pierres avaient bloqué le passage par lequel ils étaient venus, il faudrait trouver autre chose. Velusia cherchait une solution, alors que le faux vieillard faisait quelques remontrances à la créature. Quant à la Ptéra, elle s’était posée sur un pic, le regard tournée vers le groupe, sans esquisser le moindre mouvement de panique. Elle rugit, faisant entendre sa voix et décolla. Utilisant sa grande vitesse, elle ne mit pas longtemps à les rejoindre. Elle restait dans les airs et tournoyaient comme un vautour. Ce n’est qu’après un moment que Velusia se dirigea vers le précipice. Elle avait compris. La Ptéra était la mieux placée pour voir le chemin dans ce dédale de pierre.
« Descendons, nous devons partir maintenant. » Elle n’avait pas remit son capuchon et ses yeux aveugles étaient parfaitement visible, comme le reste de son visage. Pourtant, sans hésitation, sans trébucher, Velusia commençait à descendre sur un chemin escarpé, tombant presque à pic et pourvu de roches tranchantes. Le corps de la Nalcienne était vieux et usé mais elle sentait une extraordinaire force en elle. « Ptéra sera nos yeux. »
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Velusia Varam- Championne du Colisée
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Re: [ Clos ] [Event Dialga] Du vieux dans du jeune [Vélusia/Ushiwaka]
Quelle puissance dévastatrice ! Ushiwaka était bien heureux de ne pas avoir à affronter ce mastodonte maître des plantes. Il se serait retrouvé balayé en quelques instants, surtout avec l’œuf de sa monture dans les bras. Quant à sa louve, bien qu’assez vive, elle n’aurait pu éviter tous les rocs ou lianes de la Florizarre.
Cependant, il se trouva bien perplexe devant l’attitude d’Amaterasu. Au lieu de chercher à fuir, réaction qu’elle aurait eue si elle s’était trouvée avec son âge réel, l’humanoïde au teint d’albâtre se positionna devant lui. Son visage n’affichait aucune crainte. Une étincelle de détermination scintillait au fond de ses iris d’ébène. Elle empoigna sans hâte ses serpes de jais, les croisant sur sa poitrine. Et elle ferma les yeux.
Un tourbillon infernal se mit à souffler autour d’elle, secouant violemment sa douce chevelure et son kimono. Une vague noire instable, semblable à une lourde fumée, s’échappa de sa main droite et enveloppa l’arme qu’elle tenait. De son autre membre immaculé s’écoula une aura d’azur qui, à son tour, engloutit la serpe. Aussitôt, les deux fluides semblant exercer un pouvoir particulier, la lame des faucilles s’agrandit pour atteindre les dimensions d’une épée.
Les rochers étaient bientôt sur eux… Ce fut ce moment précis que choisit Amaterasu pour faire montre de son art.
Ses yeux clos se rouvrirent. Les larmes de sang maquillant son visage brillaient d’un éclat vermeil qui accentuait davantage encore la pâleur de son teint et l’encre infinie de son regard. Elle écarta soudainement ses armes de son corps. L’onde de choc fut telle qu’elle balaya en un instant la tornade qu’elle avait invoqué et brisa les rochers les plus proches. Mais la louve humanoïde ne se contenta pas de ce simple résultat.
D’un pas aérien, elle bondit pour se placer sous les éboulis. Elle allait se faire écraser… ! Mais il n’en fut rien.
Elle avait empoigné ses armes de telle sorte que leur lame se trouve sous son bras, la pointe dirigée vers le sol. Ainsi, elle bénéficierait de plus de vitesse et de puissance. Son bras droit accomplit un mouvement circulaire, qui entama la surface minéral de bon nombre des projectiles. Si les entailles n’étaient pas très profondes, elles étaient bien suffisantes pour que les forces occultes habitant la serpe d’onyx s’engouffrent dans les corps minéraux. Les ténèbres se chargeaient de tourmenter leur cible, creusant mille galeries infimes, la détruisant de l’intérieur. La lame n’était qu’un vecteur, elles étaient la véritable arme.
Mais ce n’était pas fini. De son autre bras armé, la belle humanoïde lacéra les autres rochers qui dégringolaient et menaçaient le Guerrier de la Lune. Le coup paraissait beaucoup plus violent. Il divisa la roche en deux, avec une netteté presque parfaite. Un tel résultat n’était possible qu’en considérant que le fluide bleuté qui enveloppait l’arme matérialisait toute la détermination qui brûlait au fond de ses prunelles. Elle avait utilisé une donnée abstraite pour la concrétiser et l’utiliser comme une véritable lame, incarnation de tous ses sentiments envers son maître.
Il ne restait plus qu’un énorme rocher de leur côté. Mais quel bloc ! Il était au moins aussi volumineux que l’être qui s’était emporté et était la cause de cet éboulis ! Cependant, Amaterasu l’affronta sans peur. Prenant comme simple appui la paroi abrupte, elle bondit une nouvelle fois, encore plus haut que précédemment, tel un rapace fondant sur sa proie. Au dernier moment, elle joignit ses deux lames aux énergies si différentes, leur pointe ne semblant faire qu’une, les fluides se mêlant l’un à l’autre sans qu’aucun ne prenne le dessus. Elle toucha un unique point du roc. C’était comme si ses yeux avaient trouvé la faiblesse dans cette masse. L’attaque, portée sur une localisation à ce point restreinte, n’en fut que plus intense. Les ténèbres et la concrétisation de son mental parachevèrent le tout. En moins d’une fraction de seconde, l’imposante masse minérale se retrouva réduite en poussière.
Amaterasu demeura un instant sur la paroi, ses iris ténébreux fixant intensément le haut de la falaise, à la recherche d’un éboulis retardataire. Mais plus rien ne venait. La montagne avait cessé de les attaquer, en riposte au caprice de la Florizarre. La louve humaine poussa un soupir de soulagement. Elle rangea ses faux dans son obi, veillant à ce que leur tranchant n’abîme pas le tissu, et redescendit.
Elle trouva sans peine son frère d’armes dans l’obscur tunnel de verdure. Celui-ci sentit immédiatement qu’elle était à ses côtés.
« Eh bien ! Tu m’avais caché certains de tes talents ! Je te savais agile et pleine de tranchant, mais pas à ce point… »
Il entendit son petit rire, clair comme une eau de roche. Une flamme jaillit de nulle part. Son corps de jeune homme de vingt ans aurait sûrement effectué un mouvement de recul. Il n’en fit pourtant rien, comme s’il s’était attendu à cela. C’était elle, en effet, qui en était à l’origine. Le feu dansait dans le creux de sa main de neige, éclairant chaudement son visage fin où la joie se lisait.
« Tu es encore loin de connaître toutes mes capacités. Moi-même, je ne me rends compte de mon potentiel que maintenant… »
Elle se tourna d’un bloc vers le vieillard qui se trouvait lui aussi dans le tunnel végétal. Elle tendit fièrement vers lui la main d’où s’échappait la chaude lueur.
« J’y suis arrivée aussi, Grand-Père ! »
Elle avait repris son attitude presque enfantine… Le Guerrier de la Lune sourit. Elle ne changerait jamais…
La jeune femme recouvra enfin son sérieux et s’empressa de les guider jusqu’à la sortie de cette galerie artificielle. Ils retrouvèrent enfin Velusia à la sortie. Ils allaient désormais devoir se diriger vers le village, là où sa sœur d’armes avait flairé quelque chose d’anormal… En espérant y parvenir le plus rapidement possible !
Cependant, il se trouva bien perplexe devant l’attitude d’Amaterasu. Au lieu de chercher à fuir, réaction qu’elle aurait eue si elle s’était trouvée avec son âge réel, l’humanoïde au teint d’albâtre se positionna devant lui. Son visage n’affichait aucune crainte. Une étincelle de détermination scintillait au fond de ses iris d’ébène. Elle empoigna sans hâte ses serpes de jais, les croisant sur sa poitrine. Et elle ferma les yeux.
Un tourbillon infernal se mit à souffler autour d’elle, secouant violemment sa douce chevelure et son kimono. Une vague noire instable, semblable à une lourde fumée, s’échappa de sa main droite et enveloppa l’arme qu’elle tenait. De son autre membre immaculé s’écoula une aura d’azur qui, à son tour, engloutit la serpe. Aussitôt, les deux fluides semblant exercer un pouvoir particulier, la lame des faucilles s’agrandit pour atteindre les dimensions d’une épée.
Les rochers étaient bientôt sur eux… Ce fut ce moment précis que choisit Amaterasu pour faire montre de son art.
Ses yeux clos se rouvrirent. Les larmes de sang maquillant son visage brillaient d’un éclat vermeil qui accentuait davantage encore la pâleur de son teint et l’encre infinie de son regard. Elle écarta soudainement ses armes de son corps. L’onde de choc fut telle qu’elle balaya en un instant la tornade qu’elle avait invoqué et brisa les rochers les plus proches. Mais la louve humanoïde ne se contenta pas de ce simple résultat.
D’un pas aérien, elle bondit pour se placer sous les éboulis. Elle allait se faire écraser… ! Mais il n’en fut rien.
Elle avait empoigné ses armes de telle sorte que leur lame se trouve sous son bras, la pointe dirigée vers le sol. Ainsi, elle bénéficierait de plus de vitesse et de puissance. Son bras droit accomplit un mouvement circulaire, qui entama la surface minéral de bon nombre des projectiles. Si les entailles n’étaient pas très profondes, elles étaient bien suffisantes pour que les forces occultes habitant la serpe d’onyx s’engouffrent dans les corps minéraux. Les ténèbres se chargeaient de tourmenter leur cible, creusant mille galeries infimes, la détruisant de l’intérieur. La lame n’était qu’un vecteur, elles étaient la véritable arme.
Mais ce n’était pas fini. De son autre bras armé, la belle humanoïde lacéra les autres rochers qui dégringolaient et menaçaient le Guerrier de la Lune. Le coup paraissait beaucoup plus violent. Il divisa la roche en deux, avec une netteté presque parfaite. Un tel résultat n’était possible qu’en considérant que le fluide bleuté qui enveloppait l’arme matérialisait toute la détermination qui brûlait au fond de ses prunelles. Elle avait utilisé une donnée abstraite pour la concrétiser et l’utiliser comme une véritable lame, incarnation de tous ses sentiments envers son maître.
Il ne restait plus qu’un énorme rocher de leur côté. Mais quel bloc ! Il était au moins aussi volumineux que l’être qui s’était emporté et était la cause de cet éboulis ! Cependant, Amaterasu l’affronta sans peur. Prenant comme simple appui la paroi abrupte, elle bondit une nouvelle fois, encore plus haut que précédemment, tel un rapace fondant sur sa proie. Au dernier moment, elle joignit ses deux lames aux énergies si différentes, leur pointe ne semblant faire qu’une, les fluides se mêlant l’un à l’autre sans qu’aucun ne prenne le dessus. Elle toucha un unique point du roc. C’était comme si ses yeux avaient trouvé la faiblesse dans cette masse. L’attaque, portée sur une localisation à ce point restreinte, n’en fut que plus intense. Les ténèbres et la concrétisation de son mental parachevèrent le tout. En moins d’une fraction de seconde, l’imposante masse minérale se retrouva réduite en poussière.
Amaterasu demeura un instant sur la paroi, ses iris ténébreux fixant intensément le haut de la falaise, à la recherche d’un éboulis retardataire. Mais plus rien ne venait. La montagne avait cessé de les attaquer, en riposte au caprice de la Florizarre. La louve humaine poussa un soupir de soulagement. Elle rangea ses faux dans son obi, veillant à ce que leur tranchant n’abîme pas le tissu, et redescendit.
Elle trouva sans peine son frère d’armes dans l’obscur tunnel de verdure. Celui-ci sentit immédiatement qu’elle était à ses côtés.
« Eh bien ! Tu m’avais caché certains de tes talents ! Je te savais agile et pleine de tranchant, mais pas à ce point… »
Il entendit son petit rire, clair comme une eau de roche. Une flamme jaillit de nulle part. Son corps de jeune homme de vingt ans aurait sûrement effectué un mouvement de recul. Il n’en fit pourtant rien, comme s’il s’était attendu à cela. C’était elle, en effet, qui en était à l’origine. Le feu dansait dans le creux de sa main de neige, éclairant chaudement son visage fin où la joie se lisait.
« Tu es encore loin de connaître toutes mes capacités. Moi-même, je ne me rends compte de mon potentiel que maintenant… »
Elle se tourna d’un bloc vers le vieillard qui se trouvait lui aussi dans le tunnel végétal. Elle tendit fièrement vers lui la main d’où s’échappait la chaude lueur.
« J’y suis arrivée aussi, Grand-Père ! »
Elle avait repris son attitude presque enfantine… Le Guerrier de la Lune sourit. Elle ne changerait jamais…
La jeune femme recouvra enfin son sérieux et s’empressa de les guider jusqu’à la sortie de cette galerie artificielle. Ils retrouvèrent enfin Velusia à la sortie. Ils allaient désormais devoir se diriger vers le village, là où sa sœur d’armes avait flairé quelque chose d’anormal… En espérant y parvenir le plus rapidement possible !
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