[ Clos ] Le début de nouveaux chemins. [ Solo/Contrainte ]

[Huyana Imala]

Je revenais de la Plaine à grand galop
Sur le dos de mon Persian Croc
Je savais qu’Éric m’attendait à Kabana
Et j’y parvins lorsque le soleil se coucha

Il se trouvait près de la mare
Entouré d’un épais brouillard
Il me parla de l’Ile de la Demi Lune
Où il avait un domaine

Nous partîmes donc pour cette fabuleuse Île
Sur le dos d’un Locklass d’un marchand malhabile
Qui nous raconta l’étrange histoire de la Légendaire
Qui parfois pouvait être aperçue dans les airs

Enfin arrivé à destination
C’est alors que je fus prise de vacillation
Le coeur battant à la chamade
Sentant dans mon corps une vague froide

Éric remarqua ma réaction
Il me prêta son bâton
Et alors que je peinais à me soutenir
Je remarqua au loin des Pokémons en train de se réunir

Une telle quantité de Pokémon Poison
Créait en moi beaucoup de liaisons
C’était là qu’Éric voulait m’amener
Là où un authentique Maitre de l’Ombre pourrait me parler

Avec tout mes Pokémon autour de moi
Je me glissa dans les bois
Je voulais me rendre à la Cave de la Lune
Mes Pokémon et moi étant animés d’une passion communes

[Huyana Imala]

Ils y étaient. Huyana sentait quelque chose vibrer dans son corps, alors que les chauves-souris qui tapissaient les murs de la grotte battaient légèrement des ailes. Tous ces Pokémons l’entouraient. Bouboule et Étonnée fixaient le fond de la grotte, ressentant la même chose. Croc, juste derrière Huyana, ne comprenait pas trop ce qui se passait. Le fait qu’il était de type normal le rendait moins sujet à ressentir les vibrations qui venaient de cet endroit. Éric restait en retrait, à l’entrée de la caverne, en compagnie de son Granivol. C’était lui qui avait voulu qu’ils viennent ici en premier lieu, voulant lui montrer quelque chose d’important. La jeune femme hésitait à avancer. Ce n’était pas les Nosferapti qui la rendait si nerveuse, ca elle en était sûre et certaine. Quelque chose au loin faisait bouger le poison de son corps plus vite, chauffant ces muscles. C’était assez désagréable, surtout que l’apport de plus de poison dans ces yeux lui faisaient voir plus embrouillé. Le Persian grogna en voyant du mouvement, glissant sa tête par-dessus celle de sa maitresse. Il voulait montrer qu’il était là et que rien ne touchera à la dresseuse. Bouboule et Étonnée levèrent la tête tout les deux. Ceux-ci semblaient bien plus désireux qu’elle de se mettre à avancer, cherchant à la convaincre de faire pareil. Caressant la tête de son énorme chat, la jeune femme du se retenir de regarder Éric. Celui-ci aurait tout le plaisir du monde à la traiter de trouillarde, chose d’on elle n’avait pas vraiment envie. Avalant donc sa salive avec difficulté, elle fit signe à ces Pokémon poisons d’avancer. Ceux-ci se mirent donc en marche, gravissant les petites marches de pierres qui menaient à un couloir sombre. La jeune femme resta un instant les pieds soudés sur le sol, la main toujours poser sur la tête de son Persian. Celui-ci se défit et lui poussa doucement dans le dos pour l’encourager à persévéré malgré le malaise qui grandissait en elle. Prenant une grande respiration, elle fit un pas, et un autre. Lentement mais sûrement elle se rendit aux marches et les monta toutes, jusqu’à rejoindre les deux autres qui semblaient plus agités. Bouboule la prévint comme quoi il y avait quelque chose de vivant au fond du couloir, faisant augmenter la sensation qui parcourait son corps. Quelque chose entravait presque ces mouvements alors qu’elle mettait un premier pied dans le couloir qui descendait un peu. Croc monta à son tour d’un bond agile, obligé de se pencher un peu pour ne pas se cogner la tête au plafond de pierre. Il était le seul qui semblait calme, rassurant la dresseuse. Ils reprirent donc, voyant une lumière au loin. Huyana se sentait de plus en plus étrange, les jambes en cotons. Elle du s’appuyer sur son Persian alors que Bouboule l’observait, inquiet. Étonné continuait d’avancer, visiblement très curieuse et attirée par la lumière. La jeune femme fit quelque pas de plus, puis elle fut frapper par une aura violente.

Le souffle coupé, elle se mit à respirer bruyamment. Croc et Bouboule tentaient de la calmer, ne comprenant pas ce qui ce passait à présent. Ses muscles se durcirent, l’adrénaline courant dans ses veines à une vitesse folle. Son estomac se comprima, l’obligeant à se pencher. Ses pensées étaient lointaines et floues, prit dans une sorte de tornade qui ne faisait que commencer. La jeune femme tremblait comme une feuille, sentant les larmes lui monter aux yeux. Cette chose, au fond de la grotte, elle envoyait sur elle une sorte de nuage malsain. Il n’y avait rien ici qui pouvait exprimer la terreur qui l’habitait en ce moment, l’empêchant de bouger. Elle voyait Étonnée se retourner pour l’observer, pour finalement continuer son chemin, jusqu’à disparaitre. Huyana tenta de crier pour la rappeler, pour qu’elle n’aille pas rejoindre cette chose maléfique, mais rien ne sortit lorsqu’elle ouvrit la bouche. C’était étrange cette sensation de ne pas pouvoir émettre un seul son, comme si on manquait d’air. C’est alors que d’étrange chose se mirent à apparaitre de son esprit. Elle revoyait ces parents la quitter pour de bon pour mener leur cirque à travers les autres pays, maintenant qu’il était plus prospère. La jeune femme grogna, tentant de se défaire de cette image qui restait obstinément où elle était. À croire que la Chose déterrait des souvenirs au fond de son crâne, ce qui créait cette réaction. Pendant un instant la dresseuse crut comprendre ce qui se passait, mais la pensée se volatilisa. De plus en plus de chose se déroulait dans sa tête, lui donnant envie de vomir. Comme n’importe lequel être vivant, Huyana avait des Peurs, très profondes. C’était comme si celles-ci décidaient de sortir toutes en même temps, pour aucune raison valable. Tombant à genoux, la jeune femme se mit à pleurer, alors que le Persian lui léchait le visage, commençant à avoir peur lui aussi. Son fidèle Moufouette l’observait avec de grands yeux, incapable de bouger lui aussi. Voir ainsi sa maitresse aussi apeurée le figeait, ne sachant pas trop comment réagir. Cela lui faisait aussi mal, surtout qu’il ne pensait pas que de tels sentiments se cachait au fond de sa meilleure amie. Il entendit des pas derrière lui et fit volte face, pour voir Étonnée. Celle-ci semblait inquiète, sur le bord de pleurer aussi en voyant Huyana rouler en boule ainsi sur la pierre. Bouboule releva la tête, surpris de voir qu’elle n’était pas revenue toute seule.

Huyana avait le coeur qui battait si vite qu’elle avait l’impression qu’il allait imploser. Son souffle était rauque, cherchant l’air. Ses entrailles étaient parcourut de vagues douloureuses. Tout avait exploser dans sa tête d’un seul coup, toutes ses angoisses multipliés ensemble. C’était la pire chose qu’elle avait ressentie de sa vie et rien ne pourrait le battre. Elle lâcha un petit sanglot alors qu’elle pensait à ces parents. Ils l’avaient abandonnés même s’ils auraient pu la reprendre. Quelle genre de mère préférait parcourir le monde en laissant son seul enfant pour toujours ailleurs ? Ils n’étaient plus revenu, depuis près de cinq ans. Ils ne l’aimaient pas, c’était sûr. Une pensée sur sa peur des fantômes surgit, la faisant grimacer. Toute se balançait dans son crâne, cherchant la première place. Les parents revinrent, une image de sa mère lui disant que toutes les personnes qu’elle rencontrerait finirait par l’abandonner aussi, comme quoi personne ne voudrait s’attacher à une jeune femme aussi insignifiante. Huyana grogna alors que Croc se tournait pour fixer la nouvelle venue, visiblement peu content de la voir. Il ne fallait pas se laisser dominer ainsi. Bon nombre de chose lui donnait envie de se cacher à tout jamais, mais si elle les laissait faire, elle ne pourrait jamais rendre les autres heureux. Les mains crispés, elle se força à respirer plus lentement, malgré l’état de panique totale qui l’habitait. Puis, comme par magie, tout disparu.

Huyana arrêta presque de respirer, surprise. Tout redevint comme avant, même qu’elle se sentait mieux. Clignant des yeux, la jeune femme releva la tête. La première chose qu’elle vit fut ses trois Pokémons, qui souriaient à présent. C’est alors qu’une vieille dame sortit de l’ombre, un sourire chaleureux aux lèvres. Croco se tassa pour la laisser passer, celle-ci s’approchant lentement de la dresseuse. Huyana ne pu s’empêcher de remarquer que la sensation qu’elle avait ressentit au début de la grotte venait d’elle. La vieille dame hocha la tête, lui tendant la main pour se relever. La jeune femme du s’agripper encore à son Persian pour ne pas retomber sur les fesses, mais déjà ces jambes reprenaient leur énergie. Ne sachant pas trop quoi dire, Huyana ouvrit la bouche pour se présenter, mais l’autre personne la coupa.

« Je m’appelle Amanda. Je suis une Maitresse de l’Ombre et tu es ici pour apprendre, jeune fille. Suis-moi. »

[Huyana Imala]

Huyana était assise contre la pierre, le regard vague. Tous ces Pokémon étaient rassembler autour d’elle, profitant d’un peu de sommeil. La jeune femme pouvait entendre Éric ronfler avec force, coucher un peu plus loin. Ce garçon la désespérait, vraiment. L’unique autre garçon qu’elle considérait comme un ami était Sokka et il semblait plus calme que cette grande tête brûlée. Elle espérait que tout allait bien à Mizuhan. D’autre pensées comme ca lui traversa  l’esprit, alors que le sommeil ne venait pas. Il faut dire qu’après cette dure journée, elle avait du mal à se sentir bien. La demoiselle avait l’impression d’avoir tout l’estomac retourner. Son regard se posa sur Amanda, se demandant si elle dormait réellement. Celle-ci était en position de méditation, ne bougeant plus d’un cil depuis deux heures, la seule chose qu’elle pouvait voir bouger c’était sa poitrine, montrant qu’elle respirait toujours. Huyana avait du mal à ne pas avoir de la rancœur contre cette femme. Elle avait été d’une grande dureté tout le long de son entrainement, tentant de défaire la jeune femme de la boule sombre au fond de son esprit. Car oui, même si Huyana était d’une grande pureté, quelque chose de mauvais se cachait au fond d’elle. La Maitresse de l’Ombre lui avait expliquer que pour apprendre ce métier il fallait d’abord comprendre ce qu’on ferait vivre aux autres. Cela avec donc été des heures de tortures, ou maintes fois la dresseuse était tombée, de peur et de rage. Ce faire ainsi mettre sous le nez des expériences désagréables était loin d’être facile. C’est dans des moments comme celui là que la jeune femme voyait à quelle point elle cachait des choses. Huyana ne voulait pas se souvenir de tout cela, c’était trop dur. Son esprit repoussait tout dans un coin en espérant que cela ne ressortirait jamais. Amanda lui avait expliquer que c’était bien de prendre dans sa propre peur pour se rendre plus fort, mais qu’il fallait s’en libérer lorsque cela avait de mauvaises influences. En acceptant ces peurs au lieu des refouler, la jeune femme pourrait aisément se rendre forte. Mais pour l’instant l’opération demeurait délicate, Amanda étant surpris de la dureté de ces sentiments. Alors que la dresseuse se souvenait de toute cette journée de fou, ces yeux commencèrent lentement à se fermer. Elle cru voir en même temps ceux de la Maitresse de l’Ombre s’ouvrir, mais elle ne tentait pas de se réveiller. Une bonne nuit de sommeil était primordial, sinon elle ne passerait pas demain. Lentement mais sûrement donc, Huyana se laissa glisser dans les pays des rêves...

Elle ouvrit les yeux, suite à un cauchemar. Sans un mot la petite sortit de son lit et couru jusqu’à la chambre de son grand-père. Il saurait la réconforter, comme il le faisait toujours. Étrangement, quand elle franchit le seuil, elle remarqua qu’il n’était pas là. La petite Huyana descendit donc le deuxième étage pour voir s’il était toujours debout. Il se tenait au centre du salon, une bougie à la main. Son visage était dur comme la pierre, faisant presque peur à la jeune fille. Celle-ci s’arrêta, se demandant ce qu’il avait dans l’autre main. Cela ressemblait à un papier, une lettre vu le sceau qui était derrière. Elle émit un léger gémissement pour que Rioc la remarque. Celui-ci sortit de sa torpeur et son visage s’adoucit, allant prendre la demoiselle dans ces bras. Il prit place sur la berceuse, Huyana sur ces genoux. Celle-ci ne pouvait pas oublier le regard qu’il avait avant, lorsqu’il lisait la lettre. Elle lui posa donc la question de manière innocente, tentant de percer à jour les sentiments de celui-ci. À la mention de la lettre, son visage reprit un air sombre. Il semblait tenter d’esquiver le sujet, mais sa petite fille avait l’habitude de tenir son bout, ne le laissant pas se défiler. Rioc l’observa et soupira, avec un léger regret dans le regard. Ce qu’il s’apprêtait à dire était dur et il ne savait pas trop comment si prendre. Il s’occupait d’elle depuis près de 8 ans maintenant, lui faire de la peine était la dernière chose qu’il voulait faire. Malheureusement la jeune femme finirait par le remarquer et il serait bien obligé un jour de le lui dire, c’est pourquoi il la calla bien confortablement dans ses bras, commençant sa mauvaise nouvelle.

« Écoute Pupuce... Papa et Maman ne viendront plus vraiment... »

Celle-ci ouvrit grand les yeux, complètement sidérée. Le grand-père tenta de continuer mais celle-ci se mit à paniquer, sentant les larmes lui venir aux yeux. Papa et Maman ne venaient que deux fois l’an, c’était pourtant pas difficile pourtant ! Qu’est qui serait bien plus important que leur fille ? Elle essaya de se dégager des bras de son grand-père mais celui-ci cachait une poigne solide. Il du la bercer gentiment pour qu’elle se taise lentement, laissant place à des larmes plus silencieuses.

« Le cirque marche bien et ils ont décidés de partir pour les autres pays. Mais ne t’en fait pas, ils reviendront.

Malheureusement il ne semblait pas complètement sûr de son affirmation. La jeune fille sentit son monde s’écrouler autour d’elle. Huyana se mit à pleurer à chaude larmes, agrippant la veste de son grand-père. Des pas lourds se firent entendre, Tortank apparaissant sur le seuil de la porte. Il avait été réveillé par les sanglots de la petite fille et il se rapprocha du duo, la mine rageuse. S’il y avait bien quelque chose que Wakiza n’acceptait pas, c’est que son petit rayon de soleil se sente malheureuse. Le Tortank ne montrait jamais ces sentiments, mais il tenait à Huyana comme si c’était sa propre fille. Il la prit à son tour dans ses gros bras épais, désolé de la voir ainsi. Rioc se caressait la barbe rapidement, signe d’un combat intérieur. Il était, comme son premier compagnon, peu content d’avoir reçu une telle lettre. Au fond de lui il était profondément choqué du comportement de sa propre fille. C’est alors que la voix faible d’Huyana coupa toute ses pensées.

« Pourquoi ils ne m’aiment pas ? »

La petite le fixait, les yeux pleins d’eau. Des tâches mauves étaient apparu dans ses yeux, comme toute les fois où de fort sentiment s’emparait d’elle. Rioc ne savait pas quoi répondre. Il aurait pu dire que c’était faux, qu’ils l’aimaient beaucoup. Évidemment qu’ils devaient l’aimer... Au moins un peu.. Il se cala le visage dans les mains, ne sachant plus quoi penser. Il savait très bien que sa fille n’avait pas voulu d’enfant et qu’Huyana était un accident, mais elle n’avait tout de même pas le toupet de l’abandonnée ainsi ? Ce cirque était toute sa vie, serait-elle prête à se débarrasser du bébé boulet chez son père ? Non, certainement pas. Il devait y avoir d’autre raison, simple. Mais comment expliquer à cette petite fille que ces parents l’aimaient, alors qu’ils ne reviendraient plus pendant des années, ne venant déjà presque pas ? Rioc fit signe à Wakiza de lui passer Huyana et le gros Pokémon déposa la jeune fille dans les bras de son grand-père. Il ne savait pas quoi répondre, observant sa petite fille. Il tenta de cacher ces propres larmes : La voir ainsi chamboulait ces propres émotions. Lentement, il la cala contre lui, lui caressant les cheveux avec douceur. Elle se calma un peu, laissant les gros sanglots être remplacer par un mince filet de larme.

« Moi je t’aime Huyana. C’est tout ce qui compte.... »

Huyana se réveilla subitement, le corps recouvert de sueur. Tous ces Pokémon dormaient toujours profondément, Bouboule gentiment coller contre elle. Elle leva le regard vers Amanda, qui l’observait attentivement. La jeune femme sentit la colère monter, incapable de garder son calme habituellement légendaire. Ce n’était pas difficile de deviner que c’était la femme qui avait encore tenter de faire ressortir son côté négatif. La dresseuse perdit son calme, se mettant en murmurer, sûre que la Maitresse de l’Ombre l’entendrait quand même.

« Écoutez moi, vieille chipie. Mes parents ne voulaient pas d’enfant et je leur ai tomber dessus alors qu’ils allaient réaliser leur plus grand rêve. Vous êtes contente maintenant ? Alors maintenant, faite moi plaisir, laisser moi dormir, à moins que vous vouliez encore jouer les emmerdeuses ? »

C’était sortit presque comme un sifflement, faisant hausser les sourcils de la vieille dame. Voyant qu’elle ne répondait pas, Huyana se recoucha rageusement, le coeur battant à la chamade. Bouboule ouvrit un œil, inquiet, mais décida de ne rien dire. C’était la première fois qu’il voyait sa dresseuse ainsi, pousser dans ses derniers retranchements. Il se sentait mal de n’avoir jamais remarquer cette impureté profonde qui semblait rendre la vie d’Huyana difficile. Celle-ci respirait rapidement pour tenter de ce calmer, se rendant lentement compte de ce qu’elle avait dit. Rien de tout ca ne lui ressemblait. Elle termina la soirée en beauté en ce mettant à pleurer, serrant ces Pokémon contre elle. Il fallait qu’elle se débarrasse de tout cela...

Amanda reste un instant stoïque, fixant la demoiselle en léger sanglot. Elle n’aurait pas cru qu’une aussi grosse chose se cachait dans une si belle personnalité. Toute seule, elle n’y arriverait pas. Huyana aurait besoin d’aide et ce, pendant longtemps. Avec lenteur, elle tira un œuf de son sac, aussi sombre que la grotte dans laquelle tout le monde dormait. Elle le caressa doucement, murmurant pour elle même.

« Tu seras bien utile, Alami. »

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