[ Clos ] Un endroit comme un autre [PV Kilian]

[Coud Van Giruet]

9. Insister sur un sentiment particulier.

Des traces de pas dans le sol, presque aussitôt effacés par le vent qui soufflait peu mais suffisait à faire disparaitre les marques laissées par le jeune homme qui avançait péniblement à travers les dunes de sables. L'étendue déserte et aride à perte de vue, la silhouette courbée avançait comme au hasard mais le jeune homme relevait la tête de temps en temps pour vérifier sa direction. Il avait l'impression de tourner en rond depuis des heures maintenant, si seulement il avait prêté attention aux paroles du conducteur du chariot quand il en était descendu, il avait hoché la tête juste pressé de quitter l'homme bavard qui lui avait vrillé les oreilles de ses chants et de ses caquètements incessants. Il n'avait pas écouté un seul mot de toute façon il avait fait un monologue le jeune homme ne répondant pas, il regrettait maintenant qu'il était dans ce four et qu'Aisu semblait mal en point.
Il avait marché toute la nuit précédente dans un froid glacial et l'Obalie avait bondit à ses côté mais la matinée qui avait suivit venait de complètement déshydrater la pauvre phoque qu'il tenait dans sa veste pour la protéger du soleil brûlant. Il n'était qu'un idiot, incapable de prendre soin de la seule créature qui semblait vouloir rester à ses côtés, et qui s'inquiétait pour lui. Il errait depuis si longtemps dans l'obscurité à la recherche d'une lumière dont il ne souvenait pas, et il allait peut être perdre la seule qui était présente à ses côtés. Pourquoi vouloir retrouver ce qu'il avait perdu, après tout est ce si important, est ce suffisamment important pour mettre des vies en jeu autres que la sienne ? Il s'en voulait tellement de ne pas pouvoir aider la petite Pokemon, surtout qu'elle souffrait par sa faute, il se sentait rongé par la culpabilité.
Ce sentiment qui vous fait vous sentir de plus en plus mal alors il luttait pour atteindre la ville qu'il se souvenait avoir vue indiquée sur le chemin, mais il doutait de pouvoir l'atteindre. Il se promettait d'acheter une Pokéball pour épargner à la phoque une si dure différence de température, il ne la laisserait plus subir autant de désagréments par sa faute. Il était vraiment un imbécile, il aurait du écouter ce que le marchand lui avait dit et c'est en se traitant de tout les noms qu'il aperçu les premier contreforts d'une construction dans le désert. Mais cela n'était pas le village tant espéré, juste des ruines éparses mais au moins il pourrait s'abriter et abriter son précieux chargement.
Trébuchant avec difficulté sur les pierres a demi dissimulées dans le sol il parvint enfin dans ce qui ressemblait à une ancienne cité que les hommes avaient laissé à l'abandon. S'arrêtant un instant il tenta de s'orienter encore une fois mais avec le soleil au zénith impossible de déterminer une direction précise. Il sentait la fatigue le gagner en même temps que la lassitude, il devait trouver un endroit pour les préserver jusqu'au soir, chose facile avec certaines cavités qui semblaient mener vers les entrailles de la ville et qui devaient être fraiche du moins en théorie puisque préservées de la lumière du soleil.
Il se redressa du muré sur lequel il s'était appuyé et se dirigea tant bien que mal vers la première ouverture qu'il avait repéré et se laissa glissé au fond du trou.
Il déposa doucement la petite phoque et savoura comme elle la fraicheur du lieu comparé à la cuisson de l'extérieur. Il chercha la gourde que l'homme lui avait donné et utilisa quelques gorgées sur l'Obalie pour la rafraichir ne se servant que très peu lui même. Le regard de la phoque le fit se sentir encore plus mal si s'était possible, et s'asseyant à ses côté il posa sa main sur le corps normalement lisse de celle-ci mais qui était comme craquelé, durci par le soleil que la Pokemon avait subit avant que son dresseur ne se rende compte de son incapacité à avancer plus longtemps seule sur le sable bouillonnant et ne la prenne dans ses bras. D'un mouvement doux il répartit encore de l'eau sur le dos de celle-ci qui ne voulait pas que le jeune homme s'inquiète trop à son sujet, et toute l'attention et les remords qu'il avait lui faisaient plus mal que les brulures du soleil. Elle se laissa bercer par le mouvement régulier sur son dos et s'endormie, alors que Coud restait les yeux grands ouverts malgré sa fatigue. Il veillerait sur l'Obalie, pour au moins se faire pardonner d'être selon lui un si mauvais dresseur et surveilla attentivement tout les mouvements qui pouvaient trahir la présence d'être plus ou moins amicaux.

[Kilian Decimo]

Extremely Sunny

Cet astre jaune et brûlant. Synonyme de chaleur et de beau temps. A la fois fort et éclatant, toujours à sa place. C'est le signe de la vision, le seul moyen de voir toute chose dans les bons tons de couleurs et les formes de chaque chose parfaitement proportionné. Quand il va pour se coucher, au septentrion la seule lumière qui est diffusé et celle de la lune, déformant toute chose et donnant cette couleur d'argent à tous ce qui bordent cette planète. Comment décrire un soleil ? Il n'y à nulle mot capable d'en faire le dessin. Ce ne serait qu'une esquisse blafarde et bien pâle comparé à la réalité. C'est quelque chose de beau, de magnifique, de lumineux, et là encore, les mots paraissent bien amers face à la puissance qu'il représente. C'est une boule de feu qui n'a pas son pareille.

- "Le soleil... doit savoir repousser les attaques de ses adversaires avec son corps afin de protéger sa famille... Mais qu'est-ce que je dis ? Voilà que je me parle tout seul !"

Ce soleil harassant et particulièrement intense à tendance à en épuiser plus d'un et à en étourdir d'autre. Kilian avançait d'un pas lent, laissant derrière lui un rail qui signifiait qu'il trainait ses savates. Ce n'est pas pour autant qu'il est un traine-semelles, loin de là, le petit ne manque pas d'ambition, cependant, il est juste un peu beaucoup fatigué. Il est vrai qu'il n'était pas bien motivé lors de son départ, mais il y à peu, quelque chose c'est ouvert à lui. Il ne sait pas s'il peut faire confiance à cette nouvelle chose, mais en tout cas, il doit faire en sorte d'y croire. Il n'abandonnerait pas, non, pas cette fois. Cependant, ce temps aride propice aux canicules est du genre à plomber le moral de tout être.
Le Flamenois avançait donc avec la ferme intention de trouver un lieu ou se reposer, un coin au frais si possible, chose plutôt rare en vérité sur un tel désert. Enfin, c'est bien ce qu'il croyait. Comment trouver une zone froide dans cette immensité de chaleur écrasante ? C'en était presque oppressant à vraie dire.
Gambadant joyeusement dans le sable, Léon sautillait dans le sable. Son élément. Étant un fennec, son lieu de vie se trouve être dans le désert car les animaux de son espèces y sont parfaitement habitués. Enfin, il est vrai que sa race à eu tendances à s'adapter à tous les environnements au point de quitter son lieu de vie primaire : le désert.

Les deux énergumènes marchaient encore et encore sous ces hautes températures, brûlant la peau de l'humain et satisfaisant les besoins du petit renard. Leurs progressions est malheureusement plutôt lentes et malhabiles pour l'adolescent, mais ils finirent par arriver au plus haut de cette dune. Pour arriver à cette tâche, Kilian et son petit compagnon avaient dû longer l'arrêtes centrale depuis sa base car essayer de l'escalader aurait été une perte de temps. Le sable se serait dérober sous leurs pieds et ils auraient glissés à chaque fois jusqu'en bas, revenant à la case départ et ajoutant un peu plus à leurs frustration. C'est pour cela que pour monter sur ce genre de monticules sablonneux qui, dans le désert, se trouve être de belles tailles, il faut pour cela suivre la courbe qui forme le sommet de cet ensemble.
Et les voilà enfin au plus haut de cette dernière afin de repérer une sortie, quelque part ou aller.
Portant sa main en visière, le jeune garçon chercha quelque chose qui sortait de l'habituelle plaine désertique, mais rien. Du sable ! Du sable ! Et encore du sable à perte de vue ! Ils allaient mourir desséché à ce rythme, quoi que, seul lui finirait cuit à point. Léon sauta sur sa jambe pour l'ennuyer, et comme si cela n'étonnait personne, Kilian glissa d'un côté de la dune, glissant à présent jusqu'en bas en faisant de multiples roulés boulés. Il dévala ainsi sans son consentement la colline de sable et arriva jusqu'à sa base. Cependant, emporté par son élan, il remonta une autre butte aussi friable et refit une descente après avoir dépassé la hauteur bien plus inférieure que l'autre. C'est ainsi qu'il traversa cette erg, faisant face à de multiples vagues pour enfin s'arrêter au plus bas qu'il puisse être. Car oui, un désert est le similaire à une mer déchainé ou à des plateaux de collines. Des crêtes. Des descentes. Des ondulations. Tout se ressemble après tout, à peu de chose près c'est qu'ici il n'y à pas d'herbe et encore moins d'eau.

L'adolescent se releva, cracha le sable qu'il avait avalé en hurlant de peur lorsqu'il descendait cette pente vertigineuse. Qu'elle idée aussi d'ouvrir sa bouche à ce moment là. Il dû bien passer quelques minutes à s'épousseter et à virer le plus de sable possible de son orifice buccale. Cependant, s'il ne buvait pas, il aurait des sensations fortes désagréables d'avoir des petits grains qui viennent craquer sous ces dents mais gaspiller de l'eau juste pour ça. Il pouvait aussi avaler le tout, cela n'est pas bien grave mais tant est que ça le répugnait. Il préféra sacrifier une gorgée d'eau à bien se nettoyer la bouche. Même s'il avait retiré le plus gros, il restait une gêne, mais il devrait faire avec, déjà qu'il n'avait plus que la moitié de sa gourde. Mais qu'elle idée de traversé le désert ? Bah il l'avait déjà fait une fois sans aucun problème, cependant il omettait un détail : il se trouvait dans une caravane de marchand à ce moment là.

Alors qu'il finissait de retirer le sable qui s'était infiltré dans ses vêtements, quelque chose de rouge et furtif apparut devant ces yeux. Là ! Face à lui se trouvait un autre renard mais d'une race bien différente à celle de son Evoli. Cette créature avait six queues d'un auburn tirant vers le rouge et le pelage de son corps tiré sur le fauve orangé. La bestiole le fixait, comme si de rien n'était, calmement, sans frémir ni bouger. Bien sûr ! Il faut bien un gêneur dans cette histoire. Léon s'approcha de son confrère, ce dernier, méfiant, s'enfuit sur quelques mètres avant de se creuser un trou très rapidement dans le sable puis de filer. Il fut très vite suivi par la boule de poil brune. Kilian fit quelques pas en avant, ne sachant à vraie dire pas trop savoir quoi faire. Soudainement, le sol se déroba sous ses pieds et il se sentit chuter.
Sous lui, les pierres qui retenait le sable et qui servait de plafond venait de sortir de leurs gonds. Il chuta sur un peu plus de trois mètres et se réceptionna tant bien que mal sur le sol en faisant bien attention de ne pas tomber sur les pavés de terre cuite qui venait de se délogeaient à cause de son poids. Une chance d'ailleurs, lui qui est pourtant un maladroit invétéré. Il venait de faire s'ébouler une partie de la structure mais cela ne s'était pas propagé au reste du couloir ou il était tombé. Il put y voir un peu plus loin le trou qu'avait creusé le Goupix, certainement une partie du plafond tombé à cause du temps et des intempéries. Il en avait fait sa porte d'entrée et de sortie pratique de ce lieu. on pouvait même voir deux statues situé de par et d'autre de ce couloir. Les escalader permettait de sortir de ce boyau souterrain. D'ailleurs, ou se trouvaient-ils ?
Kilian tourna la tête à droite comme à gauche et ne vit que le néant. La seule lumière qui transperçait dans ses lieux étaient celles du trou fraichement crée par ses propres soins et celle de l'autre un peu plus ancien déjà. Mais pas de trace des deux sacripants. L'adolescent tandis l'oreille mais rien ne lui parvenait. Il n'y avait pas un chat en ces lieux, c'était vraiment étrange, trop silencieux même. Un crissement parvint face à lui, puis un craquement sourd et un lourd grondement. Il n'en fallut pas plus à l'adolescent pour prendre peur et faire volte-face afin de courir. Il s'élança donc dans la noirceur bien malgré lui, la clarté se faisant plus lointaine. Il ne pourrait pas courir dans le noir total. Il se perdrait dans ce labyrinthe !
Non ! Il avait une solution ! Il attrapa une pokéball qu'il lança en l'air et dans un panaché de lumière une créature à la forme d'une Nymphe apparut.

Spoiler:

- "Lybra ! Éclaire-moi et reste près de moi !"

Il n'avait pas besoin de plus que ça. Son étrangeté naturelle offrait un scintillement certes faiblard mais bien suffisant pour voir ou il pouvait bifurquer ou bien là ou il marcher, au cas ou une dalle se serrait soulever. Il continua un bon moment tout droit, puis il dut se résigner à tourner car face à lui n'était qu'un mur et une sortie à gauche. Il se retrouva bien souvent à choisir une destination, tournant le plus souvent à droite quand la situation le lui permettait. Au bout d'un moment, en haleine, il vit un éclat de lumière au loin. Il diminua sa cadence de course et finit par marcher simplement. Il devait avoir semé ce qui avait provoqué cet étrange bruit effrayant qui lui avait glacé les sangs. Il ne l'entendait plus de toute manière. Il continua donc son avancée vers la sortie, se demandant bien si son compagnon avait réussi à sortir de là ou s'il c'était perdu dans les ruines.

Plus il approchait de la sortie, et plus il pouvait distinguer les lieux et alentours. Il fut d'ailleurs fort étonné de découvrir de multiples gravures sur les murs. Arrivé à une vingtaine de mètre de la sortie, il distingua quelque chose, là, adossé contre le mur. Il semblait être humain avec quelque chose de très rond en sa compagnie. Était-il dangereux ? Ce n'était pas l'idée de Kilian, pour lui, il représentait juste une personne qui pourrait l'aider.

- "Excuser-moi ! Auriez-vous vu passer deux boules de poils ? Mon Evoli c'est mis à poursuivre un Goupix et j'ai atterrit en ces lieux bien malgré moi."

[Coud Van Giruet]

La fraîcheur de la grotte et le silence environnant se combinait pour pousser Coud à dormir, et pourtant celui-ci même s'il piqua du nez plusieurs fois, releva la tête malgré sa fatigue. Aisu comptait sur lui, il devait à tout prix se ressaisir et accepter le cadeau du ciel qu'était la petite phoque dans sa vie et surtout veiller à ce qu'il ne lui arrive rien. Pourtant la pensée qu'elle serait peut être mieux avec un autre dresseur ne cessait de tourner dans sa tête, il n'était que l'ombre de quelqu'un dont il n'avait aucun souvenirs.
Peut être devrait il se séparer d'Aisu et la confier à un dresseur d'expérience qui saurait prendre soin d'elle et serait tout le temps à l'écoute de ses besoins. Pas comme lui qui a emporté un Pokemon glace dans le désert, il était décidément très égoïste et ne pensait qu'à lui, il n'avait pas vu avant qu'il soit trop tard que le phoque se déshydratait. Il ne pouvait pas faire grnad chose de bien il avait l'impression de n'être qu'une poupée inutile qui a perdue toute raison d'exister.
Mais pourquoi donc luttait il autant, est ce que son passé était si important que cela, cela valait il vraiment la peine de se mettre à la recherche de personnes qui le reconnaitrait ? D'ailleurs il ne devait manqué à personne, qui aurait recherché un nul comme lui incapable de prendre soin d'un Pokemon.
Comme si elle avait perçue les pensées de son dresseur la petit phoque gémie dans son sommeil et se retournant s'accrocha à la main de Coud comme pour lui montrer qu'elle ne le quitterait pas et que quel que soit l'endroit où il irait, elle serait à ses côtés.
Le jeune homme soupira et retira sa main de l'emprise de l'Obalie avant de placer celle-ci sur sa veste afin qu'elle ne soit plus en contact avec le sable. Il regardait autour de lui et remarque des inscriptions sur les murs, sans doutes les vestiges de grandes fresques peintes par les précédents habitants des ruines.
Il retourna vers l'Obalie, il lui semblait entendre le faible écho de pas provenant du couloir sombre et il ne voulait pas se faire surprendre avec la phoque au sol en cas de mauvaise rencontre.
Il se pencha et saisit sa protégée dans ses bras et se retourna alors qu'une silhouette se précisait peu à peu dissipant l'obscurité grâce à un Pokemon. Il ne savait absolument pas de quel animal il s'agissait, sans doute un type vol vu le déplacement de la créature dans les airs. Il serra Aisu contre lui, et était prêt à détaler au premier geste agressif du jeune homme, après tout il était un peu trop fatigué pour chercher à comprendre si la personne venait en ami ou en ennemi. Le garçon lui adressa la parole et il mit un temps à comprendre ce que celui-ci cherchait, apparemment un autre de ses compagnons.

- Je suis désolé, je n'ai vu passer aucuns Pokemon répondant à cette description, du moins aucun Goupix ne s'est présentés à moi suivi par un Evoli.

Coud réfléchit une seconde et observa son interlocuteur, il ne paraissait pas vraiment dangereux mais il ne se fiait jamais aux apparences. Aisu respirait doucement dans ses bras et le jeune homme se posait une question sur la marche à suivre, il avait le choix, laisser le jeune garçon cherché seul son Pokemon ou bien lui prêter main forte. Un regard à sa jeune amie et il sut qu'il aurait bien aimé qu'on l'aide si elle venait à disparaitre, il s'approcha du garçon et lui tendit la main.

- Je veux bien te prêter main forte dans ta recherche si tu le veut. Je m'appelle Coud et voici ma compagne Aisu. Nous sommes arrivés à cause de ma bêtise dans ces ruines.

Il baissa la tête conscient de sa faute et de sa folie, il aurait du attendre la nuit pour voyager comme le lui avait conseiller le marchand, mais il était trop tard pour revenir sur sa bêtise. Il devait vraiment faire pitié de ne pas être capable de comprendre que sa phoque souffrait bien plus que lui du climat désertique et il aurait compris que le dresseur rejette son offre.
Lui même reconnaissait qu'il avait fait une erreur et qu'il avait été trop égoïste pour s'inquiéter pour sa phoque avant qu'il ne soit trop tard. Si seulement il avait attendu et traverser le désert de nuit il n'en serait pas là, revenant à la discussion il demanda au dresseur s'il savait dans quelle direction avait disparu les deux compères.

- Pardon si vous le saviez vous ne m'auriez pas posé la question, ce que je peux être bête des fois. S'ils sont dans ce dédale il vaudrait mieux assurer vos arrières sauf si votre Pokemon sait retrouver cette sortie.

Il laissa le dresseur accepté ou non son aide, il laissait toujours le choix aux gens de refuser et n'allait pas imposer sa présence à qui que ce soit. Il réfléchit à un moyen de retrouver la lumière du jour et plongea dans des réflexions tout en attendant la réponse du jeune homme.
Les renards aiment à creuser des galeries mais surtout ils sont habitués aux températures du désert donc ils pouvaient avoir disparus n'importe où seulement les tanières des renards sont toujours composées de nombreuses galeries avec autant de sorties de secours que possible, chercher à suivre les Pokemon n'était donc pas la solution.

[Kilian Decimo]

Bovino Family

— Je m'appelle Kilian et ça c'est Lybra. Et merci ! C'est bien gentil de vouloir m'aider.

L'habitant de Flamen ne savait pas s'il pouvait faire confiance à cet étranger, après tout, il ne connaissait rien de lui. Cependant, il ne semblait pas agressif, alors il n'y à certainement rien à craindre. Le garçon sourit bêtement et se gratta l'arrière du crane, se demandant bien comme il avait fait pour se trouver là, se posant la même question pour le châtain. Que faisait-il ici ? Et quel était cet étrange Pokémon sur ses jambes, une vraie petite boule rondelette et d'un bleu azurée, légèrement sombre.
Coud lui demanda s'il savait ou il était parti, malheureusement non, puis il se reprit, ayant momentanément réfléchi sur sa question bête. Il lui demanda, par la suite, si le bestiau savait retrouver cette sortie.

— A vraie dire... je ne sais pas ! Il est du genre têtu et assez farouche. Il pourrait retrouver l'air libre, mais peut-être pas l'endroit ou nous nous trouvons.

Le jeune homme tourna la tête vers la noirceur du tunnel et l'image de la chose l'ayant poursuivie lui revint soudainement. Il n'avait, à vraie dire, pas eu le temps de bien voir ce que c'était mais il ne s'était pas sentit assez prêt pour rester au risque de se retrouver face à un adversaire redoutable. Il tendait l'oreille, sensible au moindre son mais rien ne vint, le grondement n'était plus depuis un bon moment. Il se retourna vers l'autre jeune homme et lui tendit la main pour l'aider à se relever, ne sachant pas s'il accepterait ou non.

— J'ai bien peur que nous ne sommes pas seuls dans ces ruines, il faudra donc que l'on soit sur nos gardes.

Alors que Coud était à présent debout, un flash de lumière illumina légèrement le couloir pour dessiner un hippocampe qui vint enrouler sa queue autour du bras gauche du jeune homme. La bestiole sensiblement aquatique n'était pas à son avantage en ces lieux, cependant, il faisait bien moins chaud ici à l'ombre que dehors en plein soleil. Voyant un congénère de même type, le cheval des mers créa de petites bulles colorés, comme un signe de salut. N'ayant ni bras ni jambe, sa queue étant occupé à le maintenir proche de son dresseur, il ne pouvait pas faire autrement pour passer le bonjour.
Son regard vif aperçu les fissures de la peau du phoque. Un mammifère marin mal hydraté peut mourir ainsi à cause d'une peau trop sèche. L'Hypotrempe lança donc un mince filet d'eau sur la bestiole, afin de l'hydrater. Bien sûr, ce n'était pas comme si elle espérait que cela fasse un effet éponge, l'eau glissait sur la peau de l'Obalie et s’égouttait sur les bords. Si elle faisait ça, c'est par soucis de compassion et parce que cela lui ferait un peu de bien.

— Dis ! Tu pourrais cracher de l'encre pour nous aider à nous retrouver si l'on se perd ?

L'adolescent omettait un détail. Contrairement à son amie possédant des poumons pour respirer à l'air libre, elle ne possédait que des branchies et ne pouvait pas rester éternellement hors de l'eau ou tout du moins assez peu de temps hors de sa Pokéball. Elle ferait ce qu'il faut cependant mais ne pourrais pas laisser une marque tous les deux mètres. Elle pourrait cependant rentrer dans sa Ball et en ressortir à chaque croisement pour cracher un liquide noire qui formerait une tâche plus sombre que le sol dallé et recouvert de sable à certains endroit à cause du siroco ayant soufflé ce dernier à l'intérieur du labyrinthe de ruine.

— Et si on y allé ?

Cela se passa plus vite que prévu. Alors que rien n'était encore totalement décidé, une masse énorme boucha la lumière qui passait à travers l’entrebâillement qui s'offrait au désert. Kilian reconnu le long grondement et su d’où ou de quoi cela venait. En face d'eux, une tête tout simplement énorme, des yeux d'un noir de jais profond et des traits taillé à la serpe. Son corps, tout de granit et de roche, semblait menaçant et les boules de roc qui formaient son corps vibraient une à une, partant de la queue jusqu'à la tête. Arrivée au bloc facial, il recula légèrement sa caboche, ouvrant la gueule. Ils ne pouvaient décemment pas essayer de prendre la sortie puisque le ver-de-terre géant en bloquait le passage de par sa corpulence et sa masse. Il allait les bouffer s'ils restaient là.

— Cours ! Cours ! Cours ! Cours ! Cours !

Peu importe le nombre de fois qu'il le disait, l'important c'était de se faire comprendre non ? Kilian attrapa le bras libre de Coud et le tira en avant, juste avant que la bouche de la bête ne se referme sur le corps de l'étranger. Un bruit de claquoir se fit entendre. Le corps du jeune homme aurait était débité en morceaux s'il n'avait pas réagis. Avait-il remarqué que durant le court laps de temps ou le Flamenois avait était résolu, une flamme c'était allumé au niveau de son front et ses yeux s'étaient animés tel un brasier fougueux, sans parler de ses traits qui avaient changés du simple naïf à la personne emplis d'une soudaine volonté et de détermination ?
Peu importe, cela n'est plus visible puisque Kilian avait peur et qu'il avait lâché l'autre bonhomme pour courir à son tour. Il fallait se carapater, et loin. C'était non sans compter que leur adversaire les suivait de très près; heureusement, ralentit par le couloir un peu trop étroit pour certaine partie de son corps. De ce fait, dans sa course effrénée à vouloir croquer deux petits humains, il arrachait des morceaux de peinture et d'ornement sur les murs latéraux, laissant de belles marques. Au moins, s'ils se perdaient, ils n’auraient pas de soucis pour retrouver leurs chemins, il suffisait de suivre le couloir au pan de mur le plus arraché. Mais ! Pour l'instant, la survie et de mise.

[Coud Van Giruet]

Coud saisit la main tendue et se releva avant d'observer la créature qui venait d'apparaitre, comme un petit poney bleu marin probablement au vu des petites bulles qui sortirent de la trompe du petit être. Il avait juste hoché la tête à la mention du nom de son compagnon de recherche d'un jour et de son curieux insecte volant et voila qu'un nouveau Pokemon se montrait. Ce devait être un dresseur important pour déjà avoir trois Pokemon au moins en comptant celui qui se promenait seul dans les ruines.

Bien meilleur maitre que lui sans doute, vu l'état de la pauvre phoque dans ses bras, d'ailleurs le cheval marin avait du se faire la même réflexion car il envoya sur la petite Obalie un filet d'eau qui rafraichit celle-ci qui émis un léger courant d'air froid pour remercier hippocampe.
L'eau permit à Aisu de se remettre un peu des brulures du sable et c'est toute sautillante qu'elle envoya une brise glacée dans le couloir qui rafraichit durablement l'atmosphère. Elle aurait peut être du s'abstenir quand à la suite du courant d'air frais un tremblement secoua le couloir et fit apparaitre un géant de pierre, tout en longueur avec une gueule énorme.

— Cour ! Cour ! Cour ! Cour ! Cour !

La voix de Kilian ramena Coud au présent qui se laissa tiré par le bras et courut sans vraiment se rendre compte de l'urgence de la situation. Un bruit de mâchoire qui claque retentit alors que la gueule du monstre se refermait à l'endroit où il était un instant auparavant. Il se mit à courir comme si sa vie ne dépendait et rejoignit le jeune homme dans sa course contre la montre l'insecte de celui-ci montrant le chemin alors que le rugissement de l'Onix retentissait dans leur dos, entamant sa course après eux.

En entendant les bruits de débris et de raclement sur la surface le monstre semblait trop long et trop grand pour le couloir ce qui donna une idée au jeune homme. En effet, rien de mieux qu'un bon stimulus monstrifique pour aider ses méninges à fonctionner à plein régime et trouver des solutions là où il n'y a que cul de sac.

- Kilian demande à ton éclaireuse de trouver un passage plus étroit que celui-ci. C'est notre seule chance , il faut trouver un couloir plus petit !

Ils couraient dans les couloirs espérant que l'insecte saurait les conduire en sécurité alors que le monstre semblait gagner sur eux. Il était fatigué, Aisu dans ses bras couinait de terreur et négligeant une seconde sa course parvint à saisir la Pokéball de celle-ci à sa ceinture et de rappeler le jeune phoque pour la mettre en sécurité et gagner en vitesse.

[Kilian Decimo]

Les deux garçons couraient à en perdre haleine. Derrière eux une créature gigantesque ne cherchait qu'une chose : les croquer ! Alors leurs seules chances de survivre étaient de fuir le plus vite possible, en évitant les obstacles qu'ils rencontraient sur leurs routes. Comment Coud pouvait parler en courant alors qu'ils avaient un monstre à leurs trousses ? Comment lui dire qu'elle ne pouvait pas les laisser comme ça ? Elle était leur seule source de lumière. Si elle devait filer pour trouver un passage plus étroit, ils n’auraient plus de quoi se guider et finirait par rencontrer un mur ou trébucher sur un pavé décollé. L'Onix devait certainement voir dans le noir, tout du moins il devait mieux distinguer les choses qu'eux, donc Lybra ne pourrait pas partir chercher une sortie plus étroite.
Ils détalaient donc comme des lapins, cherchant un moyen de s'en sortir. Ils allaient tous y passer à la casserole si ça continuait, ce n’était franchement pas de chance de crever si jeune. Kilian laissa des larmes perler à ses yeux, complètement effrayé, presque traumatisé. Il n'était vraiment pas quelqu'un de fort. Il glissa soudainement sur le sol, faisant tomber l'autre jeune homme qui tenait toujours son phoque. Il attrapa involontairement la queue de sa libellule et ils continuèrent à glisser sur quelques mètres, incroyablement ralentis.
Dans un coup de croc, ils seraient tous fait, par sa faute !

Clac !
La bouche se referma, mais pas exactement sur ce que la créature attendait. Elle venait de s'empiffrer un bloc. Comment ? Pourquoi ? Kilian avait simplement glissé sur du sable parce qu'ils venaient de tomber sur un conduit. En fait, la route continuait dans un tuyau plus étroit et qui descendait en pente douce, toujours plus profondément dans le désert. Il n'avait même pas remarqué qu'ils allaient tomber sur ce genre de sortie, le fait est qu'avec le peu de lumière disponible ne permettait pas de distinguer tout ce qui les entourait. En somme, tout le monde venait de s'infiltrer dans un toboggan géant et tout droit, les blocs polis par le sable ne leurs faisait pas bien mal, mais la friction pouvait cependant brûler si on ne gardait pas ses mains bien rentrés.
Kilian hurlait toujours de terreur, décidément, ce n'était pas sa journée. Ils filaient donc, dévalant ainsi plusieurs mètres de dénivelé, en fait, c'était impossible à compter. Personne n'aurait put dire la distance qu'ils avaient descendu, peut-être quinze mètre, peut être cent, ou plus. Tant est qu'ils retombèrent finalement sur une plateforme, enfin, une salle. Ils ne s’arrêtaient toujours pas !
Pouf ! Aryess vint à faire son entrée en jeu en face d’eux, les stoppant net sans même qu'elle ne ressente leurs poids. Pour Kilian par contre, il sentit passer la douleur de son entrejambe, se repliant sur lui même, les mains entre les jambes, succombant à la soudaine douleur aiguë. Plus aucun son ne sortait de sa bouche, le mal était trop omniprésent et diffus dans sa partie basse pour pouvoir s'exprimer. Il en avait même du mal à respirer, se pliant en deux et se laissant choir sur le côté, à même le sol, essayant de se masser pour faire passer ce douloureux évènement. Si ses bijoux de famille aurait était des billes de plomb, on aurait entendu un large "BONG" lorsqu'il aurait percuté la Galekid, au lieu de ça il eu plutôt un "Outch" très expressif.
Voilà l'adolescent cloué sur place pour un bon petit moment. Lybra escalada le dos de son dresseur, légèrement déboussolé, fixant les alentours. Elle ne voyait rien, même pas un mur, à croire qu'ils étaient dans une pièce si grande que les bords n'étaient guère visibles. Elle replia ses ailes et ne bougea plus, sa lumière s'estompa soudainement, comme si ses membranes était la source productive de poussière d'étoile. Soudainement, alors que le noir fut, les murs alentours se recouvrirent de tâches lumineuses tirant entre le blanc et le cyan, il y avait même un peu d'anis. De la mousse fluorescente !
Kilian en oublia ses tracas, le mal étant passé, restant abasourdi devant un tel phénomène, rappelant son Pokémon.
Soudain, l'ensemble fut visible. Des masses de couleurs s'étirant à perte de vue, en haut, en bas, sur les côtés, partout. La salle apparut donc sous son 31 devant leurs yeux émerveillés. Le bruit de l'eau parvint à leurs oreilles, le silence s'étant installé au même moment que l'obscurité. Oui ! On pouvait voir une source d'eau plus loin qui déversait un petit débit dans une sorte de grand bac de pierre. Encore de l'architecture humaine. Les bords de ce bac affleurait le sol dallé et s'enfonçait profondément dans le sol, un peu comme une grande marre, ce que nous nommerions communément une piscine. Quel étrange endroit que celui là.
Quelque chose bougea !

— Léon !

L'Evoli se trouvait effectivement là, sa petite forme étant presque invisible dans cette pièce auréolé de lumière nocturne assez étranges. En fait, bien que cela éclaire bien, il était difficile d'y repérer des choses. Peut-être que leurs yeux s'habitueraient petit à petit à cette diffusion assez spectaculaires.
Le fennec ne répondit pas à l'appel de son dresseur, il semblait se chamailler avec un autre renard, d'après ce que pouvait en juger Kilian. A force de les fixer, il put remarquer une multitude de petit être, tous semblables. Plein de Goupix les entouraient, sans pour autant paraitre agressif, ils restaient en retrait. Plutôt craintif que hargneux, ce qui était un avantage. Le jeune garçon n'aurait pas souhaité connaitre le sort de leurs proies si elle venait à tomber sur tous ces êtres en même temps.

[Coud Van Giruet]

Il avait la Pokéball en main activant le rappel de sa phoque, mais elle lui échappa lorsque Kilian tomba et l'entraina dans sa chute. Aisu disparue dans un éclair rouge et un cri laissant le jeune homme complètement affolé de voir la sphère rouler et rebondir avant d'être engloutie dans les ténèbres. Il chutaient ayant l'impression que ce serait sans fin il ne savait même pas combien de temps ils tombèrent ainsi jusqu'à ce qu'il percute Kilian dans le dos. Il passa par dessus le garçon quand celui ci se plia en deux et retomba sur le sable roulant sur lui même plusieurs instant avant de s'immobiliser.

Ils avaient échappé à l'Onix, mais à quel prix, Coud resta un instant hébété ne comprenant pas comment il avait perdre l'être qui était le plus cher à son cœur. Il n'était vraiment pas un dresseur qui méritait la considération de ses Pokemon, ni qui ne devrait en avoir, il n'était bon à rien, il avait blessé la phoque et l'avait conduite à sa perte. Il conserva son visage prostré vers le sol ne prêtant pas vraiment attention à son camarade d'infortune puis se redressa légèrement et il comprit pourquoi il s'était stoppé aussi brusquement. Il esquissa une grimace en regardant Kilian d'un air désolé, il avait du le sentir passer ce coup là, même si le Pokemon d'acier n'avait pas fait exprès instinctivement Coud porta une main à sa propre zone vulnérable.

C'était un genre de douleur qui n'est pas agréable de ressentir, le jeune homme regarda l'étrange insecte se poser sur son dresseur et cesser de produire de la lumière en s'immobilisant. Il allait demander à Kilian de renvoyer la libellule dans les airs quand le spectacle des murs fit s'éteindre sa remarque dans le fond de sa gorge. Les murs semblaient s'illuminer d'eux mêmes, il distingua une sorte de mousse qui peu à peu éclaira la salle entière révélant une voute probablement taillée par les hommes. Une telle structure ne pouvait pas être naturelle, seule un travail acharnés pouvait avoir été fait pour rendre un tel chef d’œuvre.

Un grand lac d'eau apparemment pure apparut plus loin, l'eau clapotant doucement sur les pavés de marbre blanc laissant une touche bleutés dans cet univers d'ocre. Autour de l'eau une étrange scène avait place avec deux renard s'affrontant ou se chamaillant, à cette distance et avec le peu de luminosité ambiant impossible de dire si les deux êtres se bagarrait méchamment ou pas. il entendit l'exclamation de Kilian et en déduisit que l'un des renards devait être le sien et il allait se relever pour se mettre à la recherche de sa Pokeball perdue quand il regarda autour d'eux et se rendit compte de la multitude d'yeux qui les fixaient.

Une horde de Goupix, immobiles qui les fixaient avec leurs grands yeux ambrés, ils ne paraissaient pas agressifs mais sur leur garde craignant sans doute pour leur petits. Avec des gestes lents et mesurés il se tourna vers son compagnon, cherchant à voir avec lui comment sortir de l'endroit. Ils ne pouvaient pas rebrousser chemin sinon ils retomberaient sur l'Onix, ils devaient donc inspecter la salle, il devait y avoir une issue mais tout d'abord il devait retrouver sa Pokeball.

Il regarda soigneusement autour de lui au cas où elle n'aurait pas roulée et se serait arrêtée dans le sable, il se mit à quatre pattes inspectant tout les recoins quand il perçut du mouvement sur sa droite. UN étrange Pokemon la tête cerclée de métal traversa la horde avec comme un pomme dans la bouche, levant la tête et la rabaissant plusieurs fois de suite vers le garçon. Coud regarda le manège de l'animal et laissa Kilian un court instant pour aller voir ce que le petit quadrupède voulait lui montrer.

- Je te rejoint tout de suite je vais voir ce qu'il veut. Il se tut un instant et rajouta au cas où , Évite les mouvements brusques si tu peux ils sont trop nombreux et s'ils prennent peur on est mal.

Il suivit le Pokemon qui montant une petite butte de sable et la redescendit les Goupix s'éloignant pour se rassembler de part et d'autre et le Dinoclier déposa son fruit prêt de l'eau et donna un coup dedans faisant rouler la pomme vers le fond du bassin ou elle coula à pic. Coud regarda le Pokemon sans comprendre quand soudain la lumière se fit dans son esprit, il venait de comprendre ce qui venait d'arriver à sa Pokeball et tomba à genoux devant l'eau, retenant le cri de désespoir qui montait dans sa gorge. Il s'écroula devant le bassin les mains baignant dans l'eau et il laissa ses larmes couler de ses yeux ne remarquant pas l'eau qui s'agitait autour de ses extrémités.
Quelques bulles apparurent à la surface et un mouvement presque invisible de l'eau apparut à la surface comme un déplacement. Et doucement, presque timidement la Pokeball apparue et flotta doucement jusqu'au jeune homme qui rouvrit les yeux en sentant quelque chose frotter ses doigts. Il saisit incrédule la sphère, ne se rappelant pas que qui que ce soit ai un jour vu une Pokeball flotter et appuya sur le bouton faisant apparaitre dans la source sa phoque qui retrouva avec un plaisir évident l'élément liquide.

Le Dinoclier content s'approcha du jeune homme qui ne le vit pas et regarda avec attention les pommes à la ceinture du garçon. Alors qu'Aisu jetait un jet d'eau à Coud pour le rafraichir et voulut gober l'un des objet et se trouva projeter à l'intérieur englobée dans une lumière rouge qui passa inaperçue au yeux du dresseur. Le mouvement de la Pokeball hocha de droite et gauche toujours accrochée à la ceinture de Coud lentement une fois, deux fois et s'immobilisa la troisième fois. Quand le jeune homme voulut remercier le Pokemon il ne le vit plus et se dit qu'il avait du rejoindre ses compagnons. il se redressa et accrocha à sa ceinture la Pokéball d'Aisu sans ses rendre compte qu'un nouveau compagnon était à ses côtés.

Il partit ensuite retrouver Kilian et les renards qui se chamaillaient toujours, laissant Aisu profiter au maximum du bassin la gardant quand même en vue. Alors qu'il approchait du groupe une clarté lumineuse différentes des mousses attira son regard, et il observa plus attentivement dans la direction. UNe sorte de passage menant vers le haut avec de nombreuses traces de pattes semblant signifier l'utilisation du conduit. C'était probablement la porte de sortie des Goupix. Il s'approcha de Kilian et pointant son doigt dans la direction du passage il lui montra.

- Je pense qu'on devrait pouvoir sortir par là, qu'en penses tu ?

[Kilian Decimo]

— Je le pense aussi ! Léon on y va !

Mais son ami fennec bataillait toujours sauvagement avec son confrère renard. Kilian essayait de les stopper mais n'osait guère s'interposer dans leurs chamailleries. Il resta un bon moment sans savoir quoi faire, hésitant affreusement à agir. Bon ! Il se devait d'aider son ami. Mais comment faire ? Tel était la question.
Il finit par attraper son Evoli dans une main et le Goupix sauvage dans l'autre, tenant les deux par le coup. Comme s'ils n'avaient toujours pas remarqué qu'ils se trouvaient au-dessus du sol, les deux bestioles balançaient leurs pattes, cherchant à atteindre l'autre. Bon ! Le garçon n'était pas bien avancé. S'il lâchait l'un, l'autre lui sauterait dessus et cela reprendrait, en bien pire. Il devait faire quelque chose, mais quoi ?
Bon ! Déjà sortir dehors.

— Je te laisse passer le premier, je te suis de près.

Laissant donc Coud entamer l'ascension du conduit de sortie, Kilian lui devait trouver une solution pour ne pas que les deux canidés se jettent l'un sur l'autre. Décidément c'était mal barré. Il ne pouvait lâcher aucun des deux et encore moins les deux. Il pourrait bien rappeler son Pokémon mais ce dernier ignorerait cet ordre. Seule solution qu'il voyait actuellement : Se trainer les deux Pokémon jusqu'à la surface. Pourvu qu'il trouve une solution avant. Il suivit les traces de l'autre garçon, fixant sa veste rouge, son dos. Soudain, l'image du dos de Kaoru s'imposa à lui. Il secoua la tête, se demandant bien pourquoi il pensait tellement à lui, surtout dans ces moments là.
Bientôt, leur périple souterrain s'estompa pour laisser place à une soudaine clarté qui aveugla le garçon. Ainsi désemparé, il lâcha les deux créatures qu'il avait tenu jusque là. Les deux renards remontèrent la sortie, bousculant légèrement l'autre humain ici présent. Kilian du presser le jeune homme face à lui, le poussant un peu même. Ils finirent par déboucher sur les landes désertiques recouvertes de sable. La sortie qu'ils venaient d'emprunter ressemblait plus à un trou dans une dune de sable brûlant plutôt qu'autre chose.
Cherchant du regard les deux bestiaux, Kilian les remarqua là, face à face, se jetant des éclairs à travers leur regard. Alors qu'il allait sauter au travers leurs échange visuel, il se prit le pied dans le sable, –ce qui est ma foi fort peu probable pour un humain normal mais Kilian n'entre pas dans la définition de normalité, donc bon– et chuta, face contre terre, enfin sable chaud en l’occurrence, pour une fois que ce n'est pas un sable qui mène à la mer. –On remarquera la référence subtile d'une chansons.–
Son sac fit un vol plané et retomba sur le renard à six queues. Alors que le jeune homme se releva, tout ce qu'il vit c'était un Evoli qui essayait de croquer une de ses Pokéball qui gigotait de gauche à droite, le pointeur rouge. Pointeur qui d'ailleurs, après le fameux bruit caractéristique d'une capture, redevint blanc. Alors comme prit d'une soudaine misère, le garçon se dit qu'il n'avait vraiment pas de chance. Il n'avait jamais voulu capturer autant de Pokémon, il ne souhaitait pas en avoir d'ailleurs, et comme si la malchance s'acharnait sur lui, il continuait à en attraper.

Le garçon se releva, attrapa son Evoli et le détacha de la capsule. Il soupira un instant puis se demanda quoi faire.
Bon ! Il valait mieux le relâcher. Il laissa la créature de feu sortir, cependant, aussi vive que rapide, la bestiole sauta sur le garçon, plus pour s'attaquer à l'autre renard qu'autre chose. Les deux bestiaux continuèrent à se battre, tel deux jeune chiot s'amusant plus qu'autre chose. Bon ! Le Goupix ne semblait pas vouloir partir, plus parce que l'Evoli semblait être un bon rival qu'autre chose.
Bon, voilà qu'il se coltinait deux renards, il ne manquait plus qu'un autre Pokémon de leurs race et il serait vraiment envahi par ces créatures.
Il se retourna et laissa la bagarre de Léon et du nouveau Pokémon du garçon : Sagytaruss, pour finalement s'adresser à l'autre personne.

— Je crois que je vais essayer de rentrer chez moi. On se sépare ici. Tu devrais trouver des convois de marchand plutôt fréquent, cela se voit aux longues traces sinueuse creuser dans le sable qui n'ont pas encore était effacé par le vent. Sur ce, bon voyage !

Kilian se retourna, attrapa la ball du Goupix et le rappela, puis, il fila en direction de Canyon city, destination qu'il n'atteindra pas à cause de certains évènements. Léon, presque offusqué d'avoir était stoppé en plein bagarre, suivit son dresseur, poussant de petits cri de désapprobation. L'adolescent ne pouvait pas le laisser s'épuiser comme ça, ce désert est une vrai zone mortelle pour toutes personnes qui ne sait pas y faire.

[Fini pour ma part, désolé d'avoir conclut si hâtivement, mais, je ne me sens pas le courage de continuer, désolé.]

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