[ Clos ] Don't get too close, it's dark inside ϟ ASAKO & SHAÉ

[Shaé]

[Et voilà mon tout premier rp sur Erasia ** Désolé si il est un peu caca, j'avais pas énormément d'inspi pour le début ]

Feat. Asako

Don't get too close, it's dark inside...

... Ou comment aborder une inconnue à l'air ma foi sympathique en essayant de ne pas lui faire peur en dix leçons.

5h13. J'allume la petite lampe de ma chambre, qui diffuse une lumière tamisée dans toute la pièce. Mushu, adorable Evoli qui partage ma vie depuis quelques mois, dort encore à mes côtés. Mon cœur se gonfle de fierté et de tendresse devant ce petit animal endormi et je caresse son flanc, qui se soulève au rythme de sa respiration. Je me glisse sans bruit hors de mon lit et me dirige à pas de loup vers les vêtements empilés sur une chaise. Je m'habille en vitesse et enfile une veste en cuir souple à l'intérieur de laquelle j'ai attaché trois paires de couteaux, plus ou moins longs. J'attrape ensuite un sac à dos préparé hier soir et réveille doucement Mushu, qui s'étire avec grâce avant de me suivre hors de la chambre. La pension d'Elena, ma marraine, est fermée et dépourvue de toute présence humaine à cette heure-ci de la journée. Le silence qui y règne rend difficile à croire que, dans une heure et demie tout au plus, l'agitation dominera dans ce lieu pour l'instant désert. Je descend les escaliers, lace de confortables chaussures de cuir à mes pieds et pose sur la table un mot à l'attention de ma marraine. Elle est déjà au courant que je comptais quitter la pension, mais elle est si tête-en-l'air... Mushu bondit sur mon bras et se glisse jusqu'à mon épaule. Il aime bien rester là, camouflé par mes cheveux. Et puis quand il fait frais, c'est pratique, ça fait une écharpe bien chaude ! Enfin bon, passons. Avant de partir, un petit récapitulatif de ce que j'ai s'impose. Ce serait bête de devoir faire demi-tour. Bon. Sac et tout ce qu'il y a dedans, ok. Chaussures et vêtements, ok. Pokémon -c'est tout de même mieux s'il est avec moi-, ok. Et... Je crois que je n'ai rien oublié. Merveilleux. Je sors de la pension, sans oublier de fermer la porte derrière moi, et contemple le paysage qui s'étend devant moi. Des plaines s'étirent à pertes de vues. Je distingue au loin ce qui me semble être un petit bois, à moins que ce ne soit la Forêt du Chat dont m'a parlé ma marraine et dont le nom est miraculeusement resté gravé dans ma mémoire de moule. Une brise légère fait ondoyer l'herbe grasse, et je me sens soudain minuscule, insignifiante devant une pareille immensité. Mushu, ne comprenant sans doute pas la raison de mon immobilité, sort sa tête de la cachette que lui offrent mes cheveux. Après deux ou trois secondes passées à poser un regard complètement désintéressé sur le paysage, il pose ses petites pattes griffues sur ma joue pour que je continue d'avancer. Je lâche un rire qui résonne étrangement dans le silence du matin. « C'est bon, on y va, espèce de rabat-joie. » Vexé par ce surnom, Mushu me mordille l'oreille et lance un « Evooo-li ! » que je traduirais par « Pas trop tôt ! Allez bouge tes fesses. », pour ne pas être plus grossière. D'ordinaire, j'aurais profité de cette occasion pour commencer une joute verbale avec lui, mais pour cette fois, j'ai préféré ignorer sa remarque. Je ne veux pas perdre de temps à lui jeter des piques alors qu'un monde fabuleux m'attend ! Cela fait déjà plusieurs semaines que je projette de partir. J'ai toujours sur que je ne pourrais pas éternellement rester aux côtés de ma marraine. La routine, le train-train quotidien,... Très peu pour moi. Sourire aux lèvres, j'ajuste mon sac à mes épaules et me met en marche. Comme je n'ai pas d'autres repères que ce bois qui est sûrement la Forêt du Chat, je m'avance vers lui. Il sera mon Etoile Polaire. Et quand je serais arrivée dans cette forêt,... Bah, je verrais à ce moment là. Inutile de se presser !

***

La journée s'écoule calmement, rythmée par de rares rencontres avec des voyageurs ou des marchands qui sillonnent les routes. Je grimpe de temps en temps sur une charrette -si son propriétaire est d'accord bien entendu- afin de reposer mes muscles. Il doit être entre 16 heures et 17 heures lorsque je parviens en vue d'une auberge. Je remercie rapidement l'itinérant qui m'a acceptée sur son véhicule et saute au bas de la charrette pour parcourir la vingtaine de mètres qui me sépare de l'établissement. Un coup d’œil au dessus de la porte m'apprend que le bâtiment en question s'appelle « Auberge du chat ». Une pancarte juste devant l'entrée, surplombée d'un « Menu » en grandes lettres attire mon attention. Je parcours rapidement le menu et me tourne vers Mushu. Enfin me tourne, c'est un bien grand mot, il est toujours sur mon épaule et je dois me contorsionner pour parvenir à apercevoir le bout de son museau. Comme s'il me comprenait, mon Evoli descend de mon épaule pour se percher sur mon bras gauche, tendu à son attention. « T'en penses quoi, Mushu ? On fait une pause ici ? » L’intéressé ronronne un assentiment, apparemment aussi séduit que moi par les noms appétissants des plats. Je passe donc la porte de l'auberge, faisant triller le carillon installé au dessus de la porte. Quelques clients se retournent vers moi pour, en trois ou quatre secondes, me jauger du regard, avant de retourner à leurs repas. Quatre secondes pendant lesquelles je m'approprie l'espace. Les deux premières pour découvrir et m'attribuer la pièce, repérer les éventuelles sorties de secours, les suivantes pour percer chaque client à jour, histoire de voir si certains ont un potentiel agressif. Une fois ce rapide examen effectué, je décide que cet endroit me plaît bien. Propre, bien éclairé, pas d'ivrognes affalés sur les tables, de bonnes odeurs s'échappant de la cuisine... Oui, ça m'a l'air sympathique. Je me dirige vers une petite table vide qui se dresse devant une fenêtre. Ma démarche souple et silencieuse attire un ou deux regards surpris, mais je n'y prête pas attention et m'installe confortablement. Une femme dans la force de l'âge ne tarde pas à arriver, un adorable Lixy à ses côtés. Je me souviens en avoir vu un à la pension de ma marraine, quand j'étais plus jeune. Il avait si mauvais caractère que je n'avais même pas le droit de l'approcher. Mais celui-ci semble être plus aimable. Mushu saute au bas de mon épaule et s'approche de l'autre Pokémon pour lui toucher le museau. « Puis-je prendre votre commande, mademoiselle ? » me demande gentiment la femme. Je laisse les Pokémon à leurs salutations pour répondre, le plus poliment possible -il faut dire que je ne suis pas d'un naturel poli-. « Oui, merci. Je prendrais des sushis, le saumon fumé et les gâteaux aux amandes. Avec un verre de saké, s'il vous plaît. ». La femme acquiesce en souriant, et retourne à son comptoir, le Lixy sur les talons. Elle revient quelques secondes plus tard avec la boisson. Je la remercie rapidement et me lance dans l'une de mes activités favorites : observer. Tenter de cerner chaque personne en un regard. Tout en sirotant mon verre, je pose un regard qui se veut détaché sur chaque personne. Un couple discute à une table non loin de moi, accompagnés d'un petit osselait. La femme, calme, ne parle pas mais libère un charisme singulier et pose sur les gens un regard empli d'une étonnante sagesse. *Captivant.* pensé-je, intriguée. Son compagnon parle haut et intervient à grands renforts de gestes, sans parvenir à effacer l'écrasante présence de sa voisine. *Fatiguant.* Un peu plus loin, un jeune homme houspille celui qui doit être son frère tant la ressemblance entre les deux est grande, mais ses vociférations dissimulent mal une grande bonté. *Sympathique.* me dis-je en souriant malgré moi.

Le carillon sonne de nouveau, interrompant mes pensées. La nouvelle venue, car c'est une fille, doit avoir 15 ans environ, peut-être moins. Plutôt jolie, de longs cheveux châtains tirant sur le brun, elle possède d'immenses yeux bleus qui attirent immanquablement l'attention de qui sait regarder. *Intéressant.* pensé-je, avant de froncer les sourcils. Il y a, au fond de ses yeux, comme une tristesse amère qui ne semble jamais la quitter. Intriguée, je continue de suivre les yeux la jeune fille et le Roucool qui l'accompagne, sans même craindre de passer pour une fille sans manière en la fixant ainsi. Je tente de découvrir la source de ce chagrin, mais je me heurte à un mur. Mmh. Elle cache ses sentiments. Rha, je n'aime pas quand quelque chose m'échappe comme ça. Ma bouche s'étire en une moue boudeuse, et mes yeux quittent un instant la demoiselle pour dévisager un homme sans grand intérêt qui passe devant ma table. Lorsqu'il m'a dépassée, je ne peux empêcher mon regard de revenir se poser sur la brune. Elle semble m'avoir repérée elle aussi, et entreprends de... De venir vers moi ? J'espère qu'elle n'a pas interprété mon regard comme une invitation. Je n'ai ni l'intention ni l'envie d'entamer une discussion. Mais non Shaé, reprends-toi, elle vise peut-être une table proche de la tienne, et c'est pour ça que tu as eu l'impression qu'elle voulait te parler. Voilà. C'est sûrement ça. Sauf qu'un coup d’œil à gauche et à droite m'apprends que les deux tables les plus proches de la mienne sont prises, et que la jeune fille arrive en ligne droite sur la mienne. Mon visage se ferme lorsqu'elle l'atteint, et je lance un « Que me veux-tu ? » peu amène à son attention. Mushu me donne un coup de patte sur la joue, qui signifie certainement : « T'es obligé d'être agressive, comme ça ? Tu pourrais faire un effort, non ? Que cette demoiselle n'ait pas peur de toi. », ou quelque chose dans ce goût là. Oui, mon Pokémon est plus sociable que moi, et alors ? Bon, il est vrai que cette jeune fille n'a pas l'air bien méchante. Mais combien de fois m'a-t-on dit de ne pas se fier aux apparences ? Si ça ce trouve, elle est dangereuse et va m'assommer pour me séquestrer par la suite dans une cave afin que je serve de nourriture à des pingouins géants, et... Nouveau coup de patte de Mushu. Comme s'il lisait dans mes pensées. Je lâche un grognement inaudible et me renfrogne plus encore, si c'est possible. J'ouvre la bouche pour essayer de faire une phrase moins brutale, mais la brune me prends de court et me répond.

eden

[Asako Katsuki]

C'est pendant un beau matin d'hiver que je me réveilla. Confortablement installé sur une branche d'un arbre qui borde la route j'ai passé la nuit la dessue pour éviter de trop me faire recouvrir de neige. Peine perdue. La neige me recouvre presque entièrement sauf un tout petit coin au niveau de mon ventre. Pas étonnant, Rurouni est en train de dormir dessue et elle chauffe la neige. Moi mes vêtements sont trop épais pour que ma chaleur corporel empêche la neige de rester sur moi et fonde. Remarque ce n'est peut être pas plus mal surtout que si elle fond j'aurai été trempé jusqu'au os. Je bougeai un peu sans réveiller ma partenaire de voyage faisant tomber la neige coincé dans mes cheveux en soupirant. Aujourd'hui cela fait trois ans jour pour jour que je vis seule à errer sur les routes de Nalcia en compagnie de Rurouni mon adorable compagne Roucool. Je poussa doucement ma Roucool pour qu'elle ce réveille. Elle leva ses petits yeux bleus encore plein de fatigue. Elle est adorable! Elle a deux ans maintenant et je devrais commencer a bien l'entrainer si je veux devenir Maitre Pokémon. J'entendis un bruit à terre. Je baissa mes yeux et vis une jeune fille accompagner d'un Evoli. J'en ai déjà vue mais je ne l'ai jamais ajouté à mon carnet de dessin. Elle s'éloigna un peu et pendant ce temps Rurouni et moi on ce leva, s'étira puis on descendit de notre perchoir de la nuit. Je sortie deux baies, une que je passa a ma partenaire et l'autre que je mangea. On continua notre chemin comme d'habitude à une différence près. Je pris un caillou et je n'arrête pas de le lancer en l'air en demandant à Rurouni de l'attraper. Au début elle loupe un peu mais elle finit par réussir après quelque essai. Maintenant je lui demande d'utiliser Charge dessue. Plus compliquer vue que le caillou est plutôt petit. Voila mon moyen d'entrainer ma Roucool. En utilisant des objets trouvés facilement dans la nature. Pas besoin de dépenser des centaines de Poké$ pour avoir du matériel d'entrainement. En plus ma Roucool s'amuse en même temps car elle prend ceci comme un jeu. On continua notre petit manège pendant toute la mâtiné et une partie de l'après midi. Au bout de tout ce temps Rurouni commença à fatiguer et son enthousiasme à s'entrainer aussi. Je souris et lui dit :
-Allons chercher une auberge. J'ai entendue quelqu'un dire qu'il y en a une dans le coin.
-Rou roucool! (D'accord!)
Et donc moi et ma partenaire on ce mis a la recherche de cette fameuse auberge. Je finis par la trouver et on entra a l'intérieur contente de pouvoir ce restaurer avec un bon plat. J'ai encore suffisamment d'argent pour cela. Parmi les personnes ce trouvant a table je vis la jeune fille de ce matin. Je l'a détailla avec plus de précision. Elle est blonde avec des yeux bleus comme moi. Elle doit être légèrement plus âgée que moi mais pas de beaucoup. Je remarqua tout de suite l'Evoli et j'eu d'un seul coup envie de l'ajouter a mon carnet. Je m'approcha d'elle en sortant mon petit carnet de dessin suivit de près de Rurouni qui ne sais pas ce que je fais. Arriver a sa hauteur elle me dit :
-Que me veux-tu ?
-Est ce que je peux dessiné ton Evoli dans mon carnet de dessin s'il te plaît?
Un peu timide j'attendis ça réponse en regardant l'Evoli s'agiter a coter de sa maitresse. Rurouni s'approcha du pokémon renard avec curiosité elle aussi pour faire connaissance avec le pokémon.

[Shaé]

Feat. Asako

Don't get too close, it's dark inside...

... Ou comment aborder une inconnue à l'air ma foi sympathique en essayant de ne pas lui faire peur en dix leçons.

« Est ce que je peux dessiné ton Evoli dans mon carnet de dessin s'il te plaît? » Voilà la réponse de la jeune fille brune, prononcée d'une voix qui manque clairement d'assurance. J'en viens à me demander si c'est moi qui l'intimide autant ou si elle est simplement craintive de nature -bien qu'il me semble avoir vu le contraire dans ses yeux-. Dans un premier temps, je reste bouche bée face à cette réponse assez déroutante. Après une pleine seconde, j'ouvre la bouche dans l'intention de laisser passer un « Heeeeeeein ? » on ne peut plus surpris, mais rien ne vient franchir la barrière de mes lèvres. J'arque un sourcil et referme la bouche, déroutée. C'est quoi encore cette plaisanterie de mauvais goût ? Je veux dire, ce n'est pas tant le fait qu'elle veuille dessiner Mushu qui me dérange, au contraire, j'aime tout ce qui touche à l'art, mais... Comment être sûre que ce n'est pas un mensonge ? Bon, dit comme ça, je reconnais que cela fait un peu paranoïaque, mais je préfère m'assurer que ce n'est pas une boutade destinée à se payer ma tête. Parce que je n'aime pas du tout le fait que l'on se paye ma tête. Certes, je possède un sens aigu de l'observation, mais il suffit que cette fille soit une excellente menteuse pour que je sois perdue. Je tente donc de parler pour la seconde fois, mais ma tentative n'aboutit à rien. Je ferme une nouvelle fois la bouche, consciente de ressembler à un poisson -ou de passer pour une demeurée, au choix-. Si mon cerveau pense que me laisser parler n'est pas la meilleure des choses à faire pour le moment, c'est qu'il y a bien une raison. Je lui fait confiance. En même temps c'est mon cerveau, c'est lui qui décide, donc je me vois mal ne pas lui faire confiance, mais...
Il faut vraiment que je cesse de me tracasser pour des choses aussi futiles.

Je fronce les sourcils et plonge mon regard dans celui de la brune. J'ai bien conscience de ne pas agir de la manière la plus polie qui soit, mais... Comment dire... Je m'en fiche comme de mes premières chaussettes, voilà. Après un examen méticuleux de ses prunelles, j'en viens à la conclusion qu'elle ne ment pas. Je hausse les épaules, faussement désinvolte, et amène mon poing devant ma bouche pour me racler la gorge « Hum. Oui, si tu veux. » Je n'ai pas réussi à adoucir ma voix, et c'est cela, je suppose, qui me vaut un nouveau regard courroucé de Mushu. Je lui rends son regard, l'ombre d'un sourire étirant mes lèvres. Il lève les yeux au ciel d'un air désabusé avant de les poser sur le Roucool de la jeune fille qui s'approche, aussi timide que sa maîtresse. Mushu flaire l'autre Pokemon comme il l'a fait avec le Lixy tout à l'heure et finit par lancer un « Evo ! » ravi. Et voilà, il s'est fait un copain. Et le fait qu'il soit pris comme modèle doit flatter son ego et contribuer à sa bonne humeur. Revenant à la brune, dont je ne connais pas le prénom -je m'en rends compte parce que je n'arrête pas de l'appeler « la brune » ou « la jeune fille »-. « Si je puis me permettre, pourquoi veux-tu le dessiner ? » lui demandé-je, un brin curieuse. Avant qu'elle n'ait pu me répondre, l'hôte de l'auberge arrive, un plat à la main, offrant une diversion qui sent sacrément bon. Mushu doit penser la même chose puisqu'il se désintéresse un instant de son nouveau compagnon pour flairer les sushis. Mais mon Pokemon a tout de même de bonnes manières et il sait qu'il est mieux de demander avant de prendre. Il s'assied donc et me jette un regard de chien battu. Je retiens un rire et, de bonne grâce, lui tend un sushi qu'il engloutit en une demie-seconde. La partie ahurie de mon esprit se demande comment un truc aussi imposant par rapport à la petite taille de Mushu a pu disparaître aussi rapidement, mais la partie saine reprend le dessus et cette question stupide rejoint les questions restées sans réponses qui s'entassent dans un coin de mon cerveau depuis ma naissance.

Ahem.

J'attrape un sushi et l'approche de ma bouche, mais Mushu me lance un nouveau regard noir. Mais qu'est-ce que... Rha, ce Pokemon peut-être un poil buté quand il s'y met. Je peste en silence et repose le sushi dans mon assiette. « Tu veux peut-être... Manger quelque chose ? » S'estimant satisfait, Mushu se détourne. Je jurerais l'avoir entendu rire. A moins que ce ne soit que le fruit de mon esprit torturé. Je gronde intérieurement, vexée de m'être fait avoir une nouvelle fois, et attend la réponse -les réponses en fait, parce que je lui ai posé deux questions. C'est ça ?- de la jeune brune. « Au fait, comment tu t'appelles ? » Trois questions, maintenant.

eden

[Asako Katsuki]

Mon interlocutrice eu l'air surprise de ma question. C'est vrais, ce n'est pas une question qu'on pose a tout le monde. Elle ouvrit la bouche pour me répondre. Puis la referma. Une trentaine de seconde plus tard elle rouvrit la bouche. Pour la refermer juste après. On dirai un Magicarpe. Elle me dévisagea pendant une longue minutes puis rouvris la bouche, je m’attends a ce qu'elle la referme mais non. Cette fois elle me répond.
-Hum. Oui, si tu veux.
Super! Je m’assois a la table et pris un crayon dans mon sac. Je regardai mon modèle du coin de l'œil et remarqua qu'il est en train de faire ami-ami avec Rurouni. Je souris. Elle a besoin de compagnie, ça fait un moment maintenant qu'elle ne c'est pas fait un ami pokémon. Vu qu'on a passé les deux dernières années à ce caché pour que mes parents ne me retrouvent pas on n’a pas vraiment eu le temps de faire connaissance avec les personnes des environs. La blonde me dit :
-Si je puis me permettre, pourquoi veux-tu le dessiner ?
Avant que je puisse répondre l'hôte de l'auberge arrive avec les plats commandé par la personne en face de moi. Une grosse assiette pleine de sushi. Je commence à avoir l'eau à la bouche en voyant cela. C'est vrais je n'ai pas mangé depuis ce matin. Rurouni aussi eu l'air de s'intéresser a la nourriture d'un seul coup plus qu'a son nouveau compagnon. La jeune fille en face de moi donna un sushi à son compagnon à poil. L'Evoli dévora le sushi sans attendre. Elle prit un autre sushi qu'elle approche de sa bouche pour le manger quand soudain elle s'arrête. A t'elle vue le regard envieux que je lui lance en regardant les sushis? Je sais pas mais elle reposa son sushi et me dit :
-Tu veux peut-être... Manger quelque chose ?
Rurouni ce posa sur mon épaule et ce mis elle aussi a regardé les sushis avec la même tête que moi. Elle me copie un peu mais que puis-je y faire? Je suis son modèle. Sur mon carnet de dessin je commençai à faire les traits de préparation pour dessiné le renard évolutif et pour ne plus penser a la nourriture.
-Au fait, comment tu t'appelles ?
Elle ne m'a même pas laissé le temps de répondre à ses autres questions! Je répondis en regardant la jeune fille :
-Je m'appelle Asako. Je veux dessiner ton Evoli parce que je n'ai pas d'Evoli dans mon carnet de dessin et que ton Evoli est très mignon. Pour finir...
D'un seul coup mon ventre fit un bruit énorme. Un énorme gargouillement de ventre. Je rougis en entendant cela. J’entends, sur mon épaule, Rurouni qui est en train de rigoler dans son aile. Cela me fait rougir encore plus.
-Oui... Je veux bien manger quelque chose... Et toi. Comment t’appelles-tu?

[Shaé]

Feat. Asako

Don't get too close, it's dark inside...

... Ou comment aborder une inconnue à l'air ma foi sympathique en essayant de ne pas lui faire peur en dix leçons.

La vie se passe rarement comme nous l’avions prévue. Il nous arrive toujours, à un moment donné, choisi peut-être par le destin, des choses inattendues qui nous surprennent avec de nouvelles et excitantes possibilités. L’histoire est souvent racontée comme une chronique de bonnes personnes faisant de grandes et bonnes choses, mais pour la plupart d’entre nous, la vie est faite de petits moments tout simple. Et avec chaque petit choix, avec chaque petite décision, on devient ce que nous sommes. Ces petites choses nous façonnent de la façon la plus normale qui soit. Voilà le rapide synopsis de l'histoire, mon histoire -et même notre histoire puisque nos chemins sont croisés en cet instant- : assise dans une auberge, je parle à une jeune fille brune, qui me demande si elle peut dessiner mon Evoli, et... Et je crois que cette instant est un de ces petits moments. Simple, joyeux, mais qui définit qui nous sommes. Qui nous sommes vraiment.

« Je m'appelle Asako. » Je souris lorsque la brune m'offre enfin son identité. « Je veux dessiner ton Evoli parce que je n'ai pas d'Evoli dans mon carnet de dessin et que ton Evoli est très mignon. » Si les Pokemon rougissaient, Mushu se serait sans doute empourpré face à ce compliment. Il se jette vers moi et se glisse sous mon bras, avant de jeter un regard empli d'une timidité que je ne lui connaissais pas à Asako. Mon regard s'attendrit lorsque je baisse les yeux vers la petite boule de poils brune. Comme ce matin, mon cœur s'emplit d'une joie indescriptible, et je lui caresse doucement la tête. Evidemment qu'il est mignon, c'est le plus mignon de tous les Pokemon. Je baisse la tête pour embrasser le sommet de son crâne dans un élan de tendresse, et... Me rend compte que je commence à devenir fleur bleue. « Asako ne pourra pas te dessiner si tu reste là, Mushu. » lui soufflé-je pour me donner une contenance, avant de me redresser. Déjà, la jeune fille a sorti un carnet et un crayon et commence à tracer des traits sur la feuille de papier. Mushu lui jette un regard intrigué et sort de sa cachette pour s'approcher du carnet. Presque sans m'en apercevoir, je garde mes yeux fixés sur le crayon que tient Asako. Je ne vois pas son dessin, mais devine sans peine ce que représentent les traits qu'elle couche sur le papier. Bientôt, je vois apparaître dans mon esprit l'esquisse du contour d'un visage. La courbe d'un dos. Puis une patte. J'ai presque l'impression de dessiner moi-même.

« Pour finir... » lâche la jeune fille, interrompant mes pensées. Elle ne continue pas tout de suite sa phrase car un grondement s'échappe de... Mais d'où ça sort ? Je jette un regard interloqué à Asako, et ce n'est que quand je remarque que ses joues rosissent et que son Pokemon rigole doucement que je comprends que le bruit provient... De son ventre. Après une nouvelle seconde de surprise, une brusque envie de rire s'empare de moi, et je me force à la refréner. Ce serait malvenu. Après cet intermède, elle parvient finalement à terminer sa phrase. « Oui... Je veux bien manger quelque chose... Et toi. Comment t’appelles-tu? » De nouveau, je dois me faire violence pour ne pas rire. Je ne parviens pas à empêcher mes lèvres de s'étirer en un sourire amusé, mais au moins, je ne ris pas. Je n'ai pas envie qu'elle s'imagine que je me moque d'elle, aussi décidé-je de répondre à sa question. « Shaé. Je m'appelle Shaé. Et voici Mushu. » terminé-je en posant la main sur le dos de mon Pokemon, avant de lui désigner mon assiette. « Vas-y, sers-toi, il y en a bien assez pour nous deux. Ensuite, tu n'auras qu'à commander un plat. » J'attrape ensuite un sushi, comme pour donner l'exemple, et l'avale en deux temps trois mouvements, avant de pousser un soupir d'aise. C'est... Délicieux. Je finis mon verre de saké pendant que Asako se sert, et m'aperçois à cet instant qu'elle n'a pas de couverts. Je me lève donc, et lui lance un « Attends, je vais te chercher des couverts. » *Et un autre verre de saké* me dis-je intérieurement. J'y peux rien, j'aime bien ça. Je me dirige donc vers le comptoir. Quelques regards se tournent de nouveau vers moi et ma démarche animale, et je me surprends à sourire. Suis-je si déroutante que ça ? Si impressionnante ? Ou n'est-ce que de la curiosité ? Bah, ce n'est pas ma préoccupation première, je m'occuperais de cela plus tard.  

J'arrive devant la dame de tout à l'heure, accompagné de son Lixy et d'un Persian, et lui demande ce que je suis venue chercher. Elle me propose de me l'apporter à la table, mais je préfère m'en charger moi-même. Elle a sûrement d'autres clients à servir. Je reviens donc à table avec un verre et des couverts et une petite carafe de saké. Je verse le liquide dans mon verre et pose la carafe sur la table. Je ne sais pas si Asako aime ça, mais il y a un pichet d'eau sur la table, au cas où elle préfère boire de l'eau. Après quelques secondes passées à déguster un autre sushi, je lui pose une nouvelle question. « Que fais-tu par ici ? Simple curiosité. » Bien sûr, je ne lui demande pas de me raconter toute son histoire. D'après ses yeux, elle n'a pas un passé des plus légers, et elle peut vouloir garder cela pour elle. « Oh, au fait, que voudras-tu manger ensuite ? » Et voilà, je n'arrive même plus à m'empêcher de poser des questions. Questions inutiles, en plus. Je soupire mais, contrairement à ce à quoi je m'attendais, Asako ne se moque pas de moi et me répond.

eden

[Asako Katsuki]

La fille en face de moi eu un sourire en entendant mon ventre gronder ce qui me fit rougir encore plus. Je ne dois plus être très loin de la couleur d'un Limagma. Et Rurouni qui ce marre a coter de moi. La jeune fille répondit à ma question.
-Shaé. Je m'appelle Shaé. Et voici Mushu.
Shaé et Mushu. Deux prénoms qui sont peu commun d'après moi. Enfin bon ce n'est pas ça le plus important. Je note les deux prénoms dans un coin de ma mémoire pour ne pas l'oublié, ce serai bête tout de même.
-Vas-y, sers-toi, il y en a bien assez pour nous deux. Ensuite, tu n'auras qu'à commander un plat.
Et mon interlocutrice pris un sushi pour le manger. J'allais l'imiter quand elle ce leva d'un seul coup pour me dire :
-Attends, je vais te chercher des couverts.
Donc je ne pus rien faire elle ne me laissa pas le temps de dire quoi que ce soit. En attendant quelle revienne je continuai mon dessin jusqu'a le finir. Il ne me restait presque plus rien quand elle revint avec un pichet de saké et des couverts pour moi. Elle mangea un autre sushi et je fis de même, j'en pris un autre que je posa à côté de moi pour que Rurouni le picore. Elle ce posa à côté de moi et picora le sushi.
-Que fais-tu par ici ? Simple curiosité.
Cette question me fit sursauter. Je ne peux pas simplement lui répondre "je suis juste en fuite poursuivie par mes parents adoptifs". En plus si quelqu'un entend cela je risque d'avoir des problèmes surtout si ils ont mis une prime sur ma tête pour être sur de me récupérer. Heureusement pour moi elle enchaina sur un autre sujet.
-Oh, au fait, que voudras-tu manger ensuite ?
-Je veux bien une assiette de pâtes avec de la sauce bolognaise.
Je pris un autre sushi et le mangea puis je finis mon dessin. Je le montra à Shaé et son pokémon.

Le dessin:

Apres je répondis a sa question sur ce que je fais ici en évitant de répondre trop directement.
-Je suis ici car je commençais à avoir faim. J’étais en train d'entrainer Rurouni.
Je montra du doigt ma partenaire oiseau en train de becter grain de riz par grain de riz.
-Et toi?
Moi aussi je suis curieuse et j'aimerais savoir autant quelle.

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