[ Clos ] [Event] Frissonner d'émotion [Anna, Bayel, Dosan]

[PNJ]

En cette belle soirée d’été, vous avez rejoint la cérémonie de la Danse des Lanternes de la Nouvelle-Gilnéas, comme tant d’autres avec vous. Le ciel est clair, les lanternes, qu’on vous a distribuées (ou vendues pour les moins scrupuleux) brillent de mille feux dans la procession, éclairant les visages des uns et des autres et apportant une touche de magie à la scène. Quelque part, aussi, ces lueurs réchauffent les cœurs de ceux qui, parmi la foule, ont perdu des proches.

Le principal inconvénient de cette foule, néanmoins, est qu’elle vous laisse assez peu de marge de manœuvre dans vos déplacements. Que vous l’ayez voulu ou non, vous avez été poussés vers le groupe rejoignant le bord de mer. Voyant la masse qui vous sépare de la ville-haute, ou de l’entrée des cryptes, vous vous résignez à profiter du spectacle depuis la berge.

[Anna Maria Elizabeth]

Le petit groupe était arrivé dans la ville vers la mi-journée. La jeune fille avait préféré attraper son Skitty de son bras libre. Mais en essayant de passer à travers cette foule, elle avait perdu son compagnon, rencontré un peu plus tôt. Elle essaya d'avancer en poussant des personnes, mais elle l'avait vraiment perdu de vue et ne savait où le chercher. La panique la gagna peu à peu. Bien qu'elle n'avait rencontré le jeune homme que récemment, elle se sentait perdu sans lui, et c'était bien la première fois qu'elle était seule au milieu de tant de monde. Elle regarda autour d'elle.

La petite Skitty sentit sa tension. Celle-ci la lécha la joue pour la rassurer et la demoiselle lui sourit en retour. Elle continua pourtant à examiner la foule autour d'elle. Ici et là des enfants jouaient à se poursuivre. Anna Maria Elizabeth, qui avait passé toute sa vie jusqu'à présent assise à lire tous les livres de la bibliothèque, ne comprenait absolument pas ce rituel. Un peu plus loin, elle vit un couple se tenir la taille en se chuchotant et riant tendrement. Elle imagina ce qu'ils pouvaient de raconter, d'après tous les romans qu'elle avait lu jusqu'ici. La jeune fille continuais pourtant d'avancer, ou plutôt balloter était le mot le plus exact, de droite à gauche le long de la ville.

Elle finit par être poussée violemment le long d'une petite charrette de bois qui vendait des ballons. L'homme commença par gronder contre l'adolescente puis, voyant ses habits boueux, eut l'idée de lui proposer de travailler à sa place. Mais quand celle-ci se releva, le bijou qu'elle portait à une chaîne autour du cou sortit de sa cachette, et l'homme s'excusa en remarquant l'écusson. Elle cacha aussitôt la bague. Elle qui ne voulait pas profiter de la notoriété de son père, ça commençait mal. Alors que le vendeur commençait à s'éloigner, la jeune fille lui courut après pour accepter sa proposition. Celle-ci posa délicatement le chaton, attacha tous les ballons à sa balise, et promis de tout vendre au marchand, qui lui proposa, en échange de ce labeur, d'en garder un pour elle. Elle continua donc la journée à chercher son compagnon, tout en distribuant des ballons de toutes sortes.

Le soleil tombait quand elle distribua les dernières marchandises. Il ne lui restais qu'un petit ballon en forme de Skitty. La jeune fille avait terminé son chemin hasardeux en bord de mer. La nuit allait tomber bientôt, elle s'assit donc sur la plage, avec la fierté du devoir accomplie. Mais elle n'avait pas encore retrouver le jeune homme. Elle regarda alors la mer, s'étalant infiniment devant elle, bercée par le vent léger. Derrière elle, la foule sembait encore plus excitée au fur et à mesure que la nuit préparait sa domination temporaire. Anna Maria Elizabeth se tourna alors vers Venustatis.

-Et maintenant, on fait quoi ?

[Bayel Clonbork]

Une année s’était écoulée depuis la colère de Mewtwo et il restait encore des séquelles de cette catastrophe qui avait touché toute la population Erasienne mais aussi le continent Céleste. Les gens continuaient de porter en deuil les âmes perdues. C’est pour quoi un évènement avait débuté à la Nouvelle-Gilnéas, à Mizuhan pour aider les âmes en peine et ne pas oublier les disparus de cette tragédie. Pour le jeune Terrosien, y participer ne lui apporterait rien d’intéressant mais contraint par son père, il dût s’y rendre. Mais pas seul, accompagné de ses parents ! Cette sortie familiale ne lui présentait rien de bon mais il ne pouvait laisser sa mère seule avec ce type, qui sait ce qu’il pourrait lui dire ou lui faire faire… Depuis la révélation de l’existence d’un « demi-frère » récemment après toutes ces années sous silence, il avait de moins en moins confiance en lui. Surtout qu’il battait son fils pour que celui-ci devienne plus fort afin de renverser son fils aîné. Quel lâche… Cependant, les coups de fouet se faisaient de plus en plus rares parce que le jeune homme savait comment lui obéir. Mais ce qui intriguait plus le fils cadet était ses nombreuses sorties en dehors de la ville mère ; où pouvait-il bien aller « réellement » ? Car « Je vais à la ville voisine entraîner des apprentis… », les phrases bateau marchaient peut-être très bien pour sa mère mais pour Bayel, il n’y croyait pas.

Avant de prendre le large vers les terres Mizuhaniennes, Bayel se trouvait dans la petite cour de la maison, murée des quatre côtés. Le jeune homme s’occupait de son Pokémon acier qu’il avait obtenu récemment. Un cadeau de son père pour les nombreux progrès de son fils. Mais à voir comment la créature était craintive lorsque le jeune homme voulait le caresser… Il en conclut que son père l’avait « capturé » d’une façon peu conventionnelle… Surtout qu’il présentait des cicatrices au niveau de ses pattes et ses griffes étaient coupées très courtes. Peut-être qu’il voulait que son fils s’occupe de sa créature comme lui l’avait fait avec son fils. Hors, Bayel n’était pas comme lui et ne le serrait jamais ! Inspirant un grand coup, le garçon tendit sa main pour tenter une énième caresse jusqu’au bout. Évidemment, la créature recula légèrement la tête, préférant éviter tout contact. N’insistant pas, Bayel lâcha tout espoir de nouer un contact plus profond avec son Pokémon…

Le voyage se passa sous silence pour le fils qui préférait éviter d’être seul avec sa mère sous peine qu’elle lui pose des questions sur ses sauts d’humeur mais aussi avec son père sous peine de se faire sermonner par ses lacunes… En tout cas, la famille arriva finalement à la Nouvelle-Gilnéas et à leur plus grand malheur, il y avait déjà énormément de monde dans les rues de la ville perchée. Discrètement, Sandovan s’éclipsa, laissant ainsi Bayel seul avec sa mère. La femme s’arrêta devant un marchand de lanternes et en acheta deux ; elle choisit une volante et une flottante pour son fils. Ne voyant pas l’intérêt, son fils lui demanda pourquoi devait-il en avoir une ? « Eh bien, même si tu n’as perdu personne suite à cette catastrophe, tu peux considérer que cette lanterne accompagne une âme perdue qui n’a personne pour l’aider à rejoindre l’au-delà… ». Le marchand alluma les deux lanternes et ils quittèrent le stand. Malheureusement, la densité humaine imposa au deux personnes de se séparer. Bayel se retrouva alors au large de la mer, là où les passants déposaient leurs lanternes flottantes. Sur les lieux, il y avait plus d’espace pour se mouvoir mais il était peine perdue de retourner en arrière pour tenter de retrouver sa mère parmi la foule présente dans la ville. Son père, ce n’était même pas la peine… Haussant les épaules, Bayel s’approcha du rivage et doucement, déposa sa lanterne classique sur l’eau et la poussa doucement pour que celle-ci se laisse porter par les flots.

« Sûrement pour ton âme perdue… « demi-frère »… »

Le jeune homme se redressa et observa le ciel sombre mais légèrement éclairé par une multitude de lanternes volantes, se mélangeant parmi les étoiles déjà présentes. Ses pensées étaient tournées vers plusieurs choses ; son demi-frère qu’il ne connaissait même pas et qu’il devait anéantir, son père cachant ses propres motivations mais aussi pourquoi sa mère l’aimait-elle ? N’avait-elle pas compris son petit jeu ? Qu’il s’était servi d’elle pour donner naissance à un bâtard ? Au final, qui était le plus faible ? Sa mère ou lui, pour l’avoir accepté en tant que père ?  Fronçant les sourcils puisqu’il se sentait plus que coupable pour cette dernière remarque, le jeune homme tourna les talons et entreprit de retourner vers la ville. Il avait terminé sa « mission » en déposant sa lanterne sans âme…

[Invité]

A présent en route pour le festival des lumières en compagnie de la charmante jeune fille qu'il avait rencontré un peu plus tôt, Dosan n'avait pas vu le temps passer avant d'arriver en ville, à la mi-journée.  L'agitation grandissante le déboussolait un peu d'autant que ses pensées étaient occupées par le festival d'hiver qu'il appréciait particulièrement. Malgré l'air de fête indéniable qui régnait à la nouvelle Gilnéas il n'arrivait pas à trouver ce qui faisait que l'ambiance était indéniablement différente... Bien que connaissant l'existence de ce festival il n'était pas au courant de l'origine exacte et de la symbolique de cet événement. Le vivre en direct était encore une chose différente, se trouver entourer de gens inconnus, dans une citée inconnue mais tout le monde réunie pour la même raison. C'était peut être ça après tout cette différence, le but de cette manifestation qui réunissait autant de monde. Le partage qui ne nécessitait aucun mot pour s'exprimer.



Complètement perdu dans ses réflexions, le jeune homme s'était laissé emporter par la foule et s'était assez vite retrouvé sur le front de mer. Même s'il ne connaissait personne proche de lui ayant péri à cause de l'attaque de Mewtwo, il savait ce que c'était que de perdre des proches dans un conflit et il savait que ce deuil international était une bonne chose pour les peuples d'Erasia. De plus, commencer à se mêler aux étrangers serait pour lui un bon début. Il ne s'inquiéta donc pas trop d'avoir perdu sa camarade de vue et entreprit d'acheter une lanterne pour pouvoir participer à l'événement. Après avoir longuement hésité sur la forme et le type de lanterne, parlementer avec les locaux et appris de nombreuses choses sur le festival, il finit par se décider sur une lanterne flottante de forme ronde. C'est à ce moment que Spine montra son engouement pour l'objet et que le jeune se rappela un peu honteusement qu'il l'avait négligée jusque là.
Il allait devoir s'habituer à la présence permanente de sa compagne, apprendre à anticiper ses besoins, ses réactions et à l'entrainer correctement en renforçant son lien avec elle. Il choisit donc de la laisser porter la lanterne tandis que tous deux se lançaient dans un tour de la plage en attendant la suite des événements. Il en profita pour détailler son pokémon sous toutes les coutures et lui parler quasiment sans discontinuer.
Même s'il trouvait sa compagne adorable, il ne put s'empêcher de penser que sa physionomie était vraiment étrange... Un bec mais un corps de bipède, avec une queue et de nombreuses "bosses" sur le crâne. On aurait pu qualifier ce pokémon de comique mais pourtant on voyait nettement qu'elle possédait des griffes sur les mains et les pieds et on sentait le feu intérieur qui l'animait rien qu'en regardant ses yeux. Elle n'était clairement pas d'ici et sa physionomie ne trahissait pas un grande attirance pour ce pays froid et pluvieux qu'était Mizuhan.

Son observation se stoppa avec la crise de panique que déclencha Spine en découvrant que la marée montait vers eux. Dosan rattrapa la Magby d'une main et la lanterne de l'autre. Il décida de se servir de son pokémon comme d'une écharpe pour se premunier du rafraîchissement de la température en la plaçant sur ses épaules et en lui rendant la lanterne. Ils étaient à la Nouvelle Gilnéas pour une raison précise, il était temps de profiter de cette foule bigarrée réunie pour célébrer comme il se devait la commémoration des victimes de l'attaque de Mewtwo. Il y avait de plus en plus de monde sur la plage et il décida de revenir un peu en hauteur pour avoir un meilleur point d'observation, s'arrêtant régulièrement pour observer tel ou tel pokémon qu'il ne connaissait pas ou l'allure impressionnante de certains festivaliers. Il sentait l'excitation monter en lui autant que celle de la Magby sur ses épaules, il espérait que son passage en ville lui laisserait des souvenirs impérissables !

[PNJ]

Alors que les gens se rassemblaient pour se recueillir et pour prier, un groupe de jeunes gens apparut dans la foule, en se faisant remarquer de diverses manières : ils parlaient fort, s'esclaffaient ouvertement et ostensiblement et arboraient des tenues toutes plus provocantes les unes que les autres, allant de la jupe ultra-courte aux couleurs criardes qui juraient avec l'ambiance feutrée de la Nouvelle-Gilnéas. L'un d'eux, un homme d'une vingtaine d'années au look plus que douteux, s'écria :

« Oh, les mecs, faites pas la gueule ! Faites la fête plutôt, c'est pas marrant de chialer ! »

Un autre, plus âgé, renchérit, d'un air dédaigneux :

« Mais laisse ces pouilleux, ils croient vraiment que les morts les voient et sont contents de les voir pleurnicher pour eux ? Faut vraiment être le roi des cons pour penser qu'on peut parler aux fantômes ou aux esprits ! Accompagner le départ des défunts, mon cul ouais ! »

L'une de leurs camarades arracha carrément une lanterne des mains d'une vieille femme, la lança, puis shoota dedans avec le pied, enflammant le fragile papier pourtant spécial et tissé avec le savoir-faire des artisans de Mizuhan.

« Tiens, tu vois ce que j'en fais de ta lanterne pourrie ?! Hop, feu d'artifice ! Un peu plus marrant, non ? Allez, allez, c'est pas l'moment de rester là à parler dans le vide ! Kampai* ! »

Et l'adolescente aux cheveux roses but son verre de vodka cul sec, jetant ensuite le récipient par terre, sur le sable.

Les agitateurs continuèrent à hurler et à se moquer des rites funéraires pratiqués dans le village, attrapant les passants au hasard pour les persuader de laisser tomber tout ce foin inutile à leurs yeux. Le groupe s'approcha alors d'un Mizuhanien accompagné d'un Magby, d'un garçon esseulé à la mine sombre et d'une jeune fille estampillée « Hello Skitty », avec son Pokémon félin et sa lanterne à son effigie.

[* Santé !
Ici Nina ! Voilà, une petite bande de racailles athées et impolies vient foutre le boxon au bord de l'eau xD À vous de voir si vous voulez les convaincre ou les persuader de se calmer, si vous préférez employer la force, ou si vous voulez vous joindre à eux, sait-on jamais !
Sincèrement désolée pour le retard. Quoi qu'il en soit, vous êtes libres de faire votre propre scénario sur cette base (en gros, je n'interviendrai plus), tant que vous ne cassez pas le village ou que vous ne tuez personne
N'hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions ou des remarques. Amusez-vous bien !]

[Anna Maria Elizabeth]

La jeune fille était assise sur la plage et regardait la mer au loin, rêvant à tous les endroits qu'elle découvrirait par elle-même, quand elle entendit plusieurs bruits en totale discordance avec les événements du lieu. Anna Maria Elizabeth se releva et vit alors une bande de jeunes. Ils étaient grossiers, aussi bien dans leurs tenues que dans leurs propos. Elle avait souvent lu  des romans avec de tels personnages mis en scènes, mais en général, ils ne faisaient plus grand mal, une fois que quelqu'un se montrait courageux et leur tenait tête. Elle se mit à sourire en imaginant une suite.

Une jeune femme du groupe venait même d'arracher une lanterne des mains d'une femme âgée, et l'avait envoyé plus loin sur la plage. L'objet avait alors prit feu sous les rires et les moqueries de la jeune femme. Le sourire d'Anna Maria Elizabeth disparu aussitôt. Puis la délinquante but un liquide inconnu de la jeune fille au Skitty, avant de balancer son verre vide qui tomba aux pieds de la Mizuhannienne. Cette dernière le poussa alors du pied puis, en y regardant de plus près, elle le trouva intéressant. Le gobelet aurait pu apparaître banal pour tout le monde, fait en bois et peint de différentes nuances de bleues rappelant un peu la vue qu'on pouvait avoir sur la mer et le ciel, pensa Anna Maria Elizabeth. Elle le ramassa donc et le mit dans sa poche. Puis au moment où les jeunes gens furent assez proches d'elle, La jeune fille inspira un grand coup pour se mettre dans la peau d'un de ses personnages de fiction. Puis elle se leva en croisant les bras devant elle, se tint bien droite et parla bien distinctement.

-En effet, cette cérémonie est un peu triste. Mais de là à en faire un carnaval, vous auriez peut-être pu avoir de meilleurs costumes, non ?

Elle s'attendait à la réaction des personnages de ses romans. Les jeunes, dans les histoires, lançaient des insultes au héros, (car souvent c'était le héros de l'histoire qui s'interposait) puis les délinquants prenaient aussitôt la fuite. La jeune fille se disait que ceux-ci feraient sûrement pareil, et cette idée l'excitait au plus haut point. Cependant, elle réussis à maintenir toute son excitation devant cette foule, et ne montra qu'un sourire triomphant, avec une stature bien droite. Mais la seconde suivante, la jeune fille se mit à penser à un effet inverse. Que se passerait-il si les délinquants ne se sauvaient pas, mais s'en prenaient à elle ? Voulait lui faire du mal ? Elle savait que sa petite Skitty ne laisserai pas les choses faire, mais celle-ci était encore si petite, que la jeune fille et le chaton ne pourraient pas résister longtemps. Mais elle préféra chasser aussitôt ces mauvaises idées de son esprit. Après tout, dans aucuns livres, il n'arrivait de telles choses, ou du moins, pas quand il y avait beaucoup de monde autour. Anna Maria Elizabeth se dit alors qu'il n'y avait aucune raison pour que ceux-ci ne fassent pas la même chose.

[Je m'excuse du temps que j'ai mis pour le finir. ]

[Bayel Clonbork]

Sa mission du jour consistait à déposer sa lanterne dans l’eau de la Nouvelle-Gilnéas, pour qui conque se sentirait concerné par ce geste… Bayel regarda sa lanterne allumée voguer entre les vagues, s’éloignant de plus en plus de la berge. Bientôt, elle se confondit avec les milliers d’autres, déposées par toutes ces personnes venues pleurer la mort d’un être cher. Etrangement, il trouvait le paysage magnifique ; le ciel et l’eau étant sombres, les lanternes n’étaient plus que des points lumineux dans ce tableau naturel. Mais lorsqu’il posa un pied pour faire demi-tour et espérer rejoindre sa « famille », des cris un peu plus en bas, au large du lac, l’interpellèrent et le stoppèrent dans son élan. Un groupe composé de jeunes gens venait perturber le festival. Leurs costumes de soirée ne gênaient pas Bayel mais leurs propos le dérangeaient plus. Cependant, il préféra observer les faits et gestes de ces énergumènes, c’était sûrement des gamins bourrés au saké le moins cher du coin… Mais lorsque qu’une gamine s’empara de la lanterne d’une pauvre vieille dame afin de juste calmer ses pulsions en shootant dedans, Bayel se sentit envahir d’une étrange émotion.

Leurs actions irresponsables ne se terminèrent pas ainsi : leurs cris, leurs propos et gestes étaient plus que déplacés pour un tel lieu et en plus, ils polluaient l’environnement. Bayel se situait plus en hauteur de la scène et put voir facilement qu’une jeune fille accompagnée d’un chaton rose se faisait accoster par le groupe de jeunes délinquants. Bayel voulut la rejoindre mais…

« Bayel. On y va. »

La voix grave de son paternel le stoppa net. Le jeune homme se retourna pour lui faire face avant que celui-ci ne remonte vers la ville, jugeant qu’il était temps pour eux de quitter les lieux. Pas un mot de plus, la silhouette noire disparaissait dans l’obscurité mais Bayel le discernait très bien. Pourtant, il n’avait aucune raison de le suivre.

« Je n’en ai pas terminé. Vas, je te retrouverai plus tard. »

Sur ces mots, le gris entreprit de descendre vers le rivage. Que cela lui déplaise ou pas, Bayel n’était pas son chien mais son fils et même s’il attendait beaucoup de lui, il avait quand même le droit de respirer un peu ou de faire ce qu’il lui plaisait. Pas une réplique, la silhouette disparut complètement. Bayel, ne sentant plus le regard appuyé de son père sur lui, s’arrêta dans sa marche et regarda par terre. La bouche entre-ouverte, il respirait fort comme s’il venait de faire un effort. Et quel effort ! Il venait de répondre à son père ! En tout cas, Sandovan n’était plus dans le coin, son fils pouvait donc agir à sa guise.

Le jeune homme descendit le long de la pente pour rejoindre le fameux groupe festif. Eh bien, la demoiselle au Skitty n’avait pas peur d’eux, à moins que l’adrénaline ne lui soit trop montée trop à la tête pour ne pas avoir pris la fuite. Mais apparemment, sa petite réplique ne plut pas au plus vieux de la bande qui entreprit de lever sa main pour la frapper mais Bayel l’en dissuada en lui choppant le bras.

« Je pense que vous avez assez fait la fête pour ce soir. »

Le regard appuyé, Bayel tenta de le dissuader de poursuivre. Et il n’était pas seul à vouloir que cette bande de garnements arrête leur vacarme puisque les quelques personnes présentes sur les lieux pour célébrer les âmes disparues avaient eux aussi envie que tout ceci se termine.

« Vous avez le droit de ne pas être d’accord avec le thème de l’évènement mais vous n’avez aucun droit de déranger les autres. »

Pour appuyer ses mots, le gris resserra son étreinte sur le poignet du jeune homme. Ce dernier poussa un cri de douleur et aussitôt, Bayel le relâcha. L’adolescent se massa le poignet et osa crier que Bayel le lui avait tordu. Il n’irait pas jusque là quand même. Ah moins que ces adolescents ne comprennent rien par la parole et que les gestes soient nécessaires pour les faire taire…

[Invité]

Etonnant comme la magie d'un instant peut retomber en une seconde n'est-ce pas ?
Alors qu'il était en train de profiter du festival avec son Pokémon, il avait fallu que cette bande de jeunes impudents viennent troubler les festivités. Leur costumes étaient déjà limites, voire tendencieux il fallait en plus que leurs manières laissent à désirer... L'alcool n'aidant en rien dans la situation présente on avait là un parfait exemple de l'égoïsme humain et de sa faculté à respecter son prochain. En clair, rien de nouveau sous le soleil, l'espèce humaine était toujours égale à elle-même. Pourquoi cela l'étonnait il tant ? Il n'y avait aucune raison pour que les imbéciles soient concentré seulement à Arkan ou que le monde ait changé juste parce qu'il s'était décidé à l'explorer.

Cependant il avait pris l'habitude de cotoyer ce genre de personnes et avait (bien malgré lui) banalisé cette attitude provocatrice, y était presque devenu insensible finalement. Après avoir détruit une première lanterne en shootant dedans, le groupe se rapprochait de lui désormais de lui. Il préférait éviter tout confrontation possible et se serait écarté discrètement s'il l'avait pu mais l'attention était désormais sur lui. Il s'apprêtait à quitter en catimini la plage lorsque quelqu'un intervint.

Il reconnut aisément cette voix qui était celle de sa compagne de route : Anna Maria Elizabeth. Mais enfin que faisait elle ?! Ces gens étaient peut être dangereux ils pourraient la chahuter, la blesser ou pire... la tuer. Si elle était intervenue, il n'y avait aucune raison pour que lui reste à l'écart et laisse les choses se dérouler ainsi. Grpace à elle, il avait pris confiance en lui et était bien décidé à agir. Cette célébration, il y croyait et même s'il fonçait droit vers l'inconnu il défendrait ses convictions.

"Je pense que vous avez assez fait la fête pour ce soir. "

"Vous avez le droit de ne pas être d’accord avec le thème de l’évènement mais vous n’avez aucun droit de déranger les autres."

A trop attendre... On finit par être devancé. C'est exactement ce qu'il aurait voulu dire. Se placer en position de force et agir avec conviction et force. Seulement c'était raté, un jeune homme était intervenu avant lui. Plus que ça, il avait mis à mal l'un des adolescents en lui tordant le bras avant de le faire reculer. Que pouvait il bien faire après ça ?
Il se rangea à côté de son amie et s'écria.

"Nous ne nous laisserons pas faire, si vous vous en prenez à nous pendant le festival des lumières, vous vous en prenez au peuple, à tous les habitants d'Erasia ! Si vous croyez qu'on va rester à rien faire tandis que vous gâcher les fesivités, vous vous trompez lourdement."

Il l'avait fait ! Il avait pris position dans ce confllit et en était devenu acteur. Restait à voir si les mots suffiraient ou si la solution serait tout autre...

Désolé également du temps de répone, je voulais pas répodnre directement après le PNJ alors que je venais de le faire et après j'ai eu une semaine de dingue...
Chacun gère ses interactions avec les voyous ou chacun fait réagir les voyou pour un autre membre du groupe ? ça pourrait être plus fun ^^

[PNJ]

La première lanterne

La fête avait déjà duré plusieurs heures, quand le son puissant d’une trompe se fit entendre à travers la Nouvelle-Gilnéas, invitant tout un chacun à se mettre en position pour le grand final : la libération des lanternes. Les prières cessèrent. Les uns après les autres, les participants trouvèrent le meilleur endroit pour eux pour voir le ciel ou la mer. Et finalement, la première lanterne s’envola.

Elle fut suivie par des milliers d’autres, tandis que certaines étaient déposées délicatement sur la mer pour être emportées par les vagues vers le large. De plus, afin que la ville ne reste pas dans le noir en attendant l’aube, les porteurs de lampions incapable de voler vers le ciel ou de flotter sur l’océan purent trouver de nombreux socles où les installer, prévus à cet effet par les habitants de la ville Mizuhanienne.

Portés par l’émotion et la beauté de la scène, les participants se mirent à chanter un dernier hommage à leurs disparus, et les mains s’attrapèrent, entre famille, entre amis, entre inconnus. Tous réunis pour cette prière.

Une ombre apparut cependant dans le ciel, au milieu des lueurs. Il était impossible de ne pas la distinguer clairement avec toutes les lanternes qui lui volaient autour. Une clameur se fit entendre

« C’est Giratina ! Vite, baissez la tête ! »

Oracion

De fait, tous les Érasiens connaissaient les légendes entourant le Renégat, en particulier celle qui prophétisait que quiconque croisait le regard de l’Entité se verrait conduit de gré ou de force dans le Monde Distorsion pour y subir une éternité de châtiments. Lors des cérémonies funèbres, seul le défunt devait avoir les yeux vers le ciel ; ainsi le guide des âmes savait immédiatement laquelle il devait conduire vers l’Au-delà, le monde des morts, l’eden ou la réincarnation, selon les croyances.

Les habitants du Vieux Monde s’inclinèrent les uns après les autres, avec crainte ou respect. Les Midgardiens, moins au fait de ce mythe local, hésitèrent un temps avant d’imiter leurs collègues du monde d’En-Bas. Il n’était pas uniquement question de superstition, mais de traditions et de respect de l'autre et de ses croyances.

Le Pokémon Légendaire observa la foule un instant, puis poussa un cri, à la fois puissant, et doux, qui ébranla toutes les lueurs dans le ciel, sur la mer, et dans le cœur des gens. Il étendit ses ailes membraneuses, survola la ville, puis s’éloigna vers l’horizon, en direction de la mer, vers l’Est. Docilement, les lanternes flottantes et volantes suivirent leur Guide, tandis que les plus aventureux des humains relevaient la tête pour regarder leur départ. Après de longues minutes, elles disparurent dans la lumière de l’aube, tandis que le soleil apparaissait au large.

[Anna Maria Elizabeth]

L'un des membres de la bande s'était approché de moi, avec de la colère dans le regard. Il leva la main, avec l'intention de la frapper. La jeune fille ferma les yeux un instant, attendant d'être frapper. Mais elle entendit alors :

- Je pense que vous avez assez fait la fête pour ce soir.

Elle ouvrit les yeux et aperçut alors un jeune homme qui tenait le poignet du voyou. Un sentiment de honte monta en elle. Et elle entendit de légères protestations accompagnant les gestes de l'homme.

- Vous avez le droit de ne pas être d’accord avec le thème de l’événement mais vous n’avez aucun droit de déranger les autres.

Un instant se passa sans rien de vraiment visible, où les deux hommes devaient se mesurer sur la force, pensa la Mizuhanienne. Puis celui qui voulait la frapper un peu plus tôt recula avec un cri de douleur.Il osa en plus se plaindre de la douleur que lui avait fait l'inconnu, mais c'était comme un coup d'épée dans l'eau. Au contraire, la colère de la foule s'intensifia envers ceux qui avaient oser gâcher la soirée. C'est alors que son compagnon de route réapparu d'on ne savait où, pour intimider encore plus ceux qui cherchaient à installer la peur un peu plus tôt.

- Nous ne nous laisserons pas faire, si vous vous en prenez à nous pendant le festival des lumières, vous vous en prenez au peuple, à tous les habitants d'Erasia ! Si vous croyez qu'on va rester à rien faire tandis que vous gâcher les festivités, vous vous trompez lourdement.

Elle se mit à sourire et se sentit rougir. Elle, qui avait passé sa vie enfermé dans le manoir familiale, la voilà qui faisait preuve d'une témérité dont elle ne se serait jamais attendue. Ces jeunes gens se comportaient ainsi car personne ne leur avait jamais répondu, mais maintenant que la jeune aristocrate leur tenait tête, aider de ces deux jeunes hommes, puis la foule entière qui montrait leur soutient à cette réaction, elle imaginait mal la petite bande vouloir se battre contre tout ce monde. D'ailleurs, plusieurs personnes dans les premiers rangs de la foule avaient sortis leurs Pokémon, pour montrer qu'en effet la foule entière était prêt à en découdre. Mais Anna Maria Elizabeth décida de calmer légèrement la situation. Venustatis monta sur sa tête, comprenant ce que voulait sa maîtresse.

- Je pense que vous devriez partir maintenant. Vous avez assez gâcher cette fête pour ce soir. A moins que vous tenez vraiment à gâcher cette fête jusqu'à la fin, jusqu'à subir une punition bien méritée ?

Une cloche se fit entendre alors. La jeune fille, qui avait été informé du déroulement dela cérémonie, posa sa lanterne dans un socle qu'elle trouva tout près d'elle, et s'agenouilla devant.

- Il est temps maintenant pour vous de partir, comme ces lanternes.

[Bayel Clonbork]

Un autre garçon s’invita dans le groupe mais il prit visiblement parti du côté des gentils. Des gentils ? Il n’y avait pas de gentils ou de mauvais dans cette affaire ! Chacun avait sa vision des faits, de comment interpréter cet évènement bien que le groupe de gamins débraillés et complètement éméchés n’était pas en accord avec le thème que la Nouvelle-Gilnéas avait imposé. Bayel avait tenté de leur faire comprendre qu’ils n’avaient pas leur place ici mais cela ne semblait avoir guère marché. Au contraire, lui avait presque brisé le poignet n’avait qu’attisé sa colère. Ce dernier tenta de frapper Bayel mais il parvint à éviter le coup tant cela était prévisible. Le gamin se releva de cet échec et tenta à plusieurs reprises de donner un coup de poing sur le gris mais celui-ci esquivait tout le temps. Il souriait même de voir cet incompétent tenter de le frapper. Las d’esquiver, Bayel leva la main, bloqua tous ses mouvements et le força à mettre genoux à terre, le tenant fermement par les poignets une nouvelle fois. Alors que ses compagnons voulaient l’aider en s’occupant personnellement du cas de Bayel, les personnes présentes tout autour des jeunes gens l’en dissuadèrent. En effet, la foule s’était amassée tout autour d’eux. Apparemment, leur petit spectacle n’avait guère égayé les personnes venues se recueillir et en particulier les pauvres victimes qu’ils avaient traumatisées. Certains n’hésitèrent pas à sortir leurs Pokémon. Bayel n’appréciait pas trop la tournure que prenaient les évènements. C’était une affaire d’humains et qui sait, ces jeunes idiots n’avaient sûrement pas de Pokémon…

C’est alors qu’un son puissant retentit dans toute la ville. Bayel n’en distingua pas l’instrument ou l’outil mais remarqua que toutes les personnes présentes autour d’eux s’étaient soudainement assagies. Puis certaines s’étaient approchées des berges pour y déposer leur lanterne. Pour la pauvre dame qui s’était fait volée sa lanterne, l’évènement était déjà terminé pour elle. Le gris serra les poings et regretta de ne pas avoir prédit ce qu’il allait se passer. Cette vieille femme ne pouvait que regarder les autres faire et prier en silence…

« C’est Giratina ! Vite baissez la tête ! »

Une ombre immense se dessina dans le ciel et instinctivement, toutes personnes présentes baissèrent la tête, en signe de respect envers le Dieu. Conscient, Bayel baissa la tête à son tour. La créature Divine poussa un cri puissant avant de disparaître avec les lanternes qu’il entraînait avec lui. Puis l’aube apparut ; une nuit s’était écoulée. Certaines personnes semblaient être fatiguées d’un tel évènement tant il y avait eu du monde, d’autres étaient encore éveillées et semblaient vouloir profiter de ce moment encore longtemps. Le silence s’installa dans le coin avant que des personnes ne quittent le lieu… Bayel se retourna pour faire face aux jeunes gens qui étaient venus gâchés ce moment. Ils tremblaient tellement l’apparition du Dieu les avait terrorisé. Dommage que ce dernier ne les ait pas emportés…

« La fête est finie. Rentrez chez vous. »

Sur ces mots, Bayel entreprit de retourner en ville mais le gamin auquel il s’était occupé personnellement ne semblait guère vouloir le laisser partir ainsi. Ce dernier se redressa et malgré les conseils de ses « ami », il fonça sur le gris pour lui fracasser le crâne. Malheureusement pour lui, Bayel avait entendu ses pas sur les cailloux et s’était retourné suffisamment à temps pour esquiver une nouvelle fois son attaque. D’un mouvement du bras, le jeune homme parvint à le faire tourner sur lui-même pour qu’au final, le gamin se retrouve encore une fois à terre mais cette fois-ci, son visage frôlait les cailloux. Bayel appuya sur sa tête, rapprochant cette dernière de la terre, limite à lui casser le nez…

« Apparemment, tu ne comprends pas ce que je dis… »

Puis le jeune homme redressa la tête et observa les gens autour de lui. La violence… Toujours la violence… Il soupira une dernière fois et le relâcha, le libérant ainsi de son emprise. Mais comment lui faire comprendre que Bayel n’en avait rien à faire de lui ? Il s’était fait remarquer lui et son groupe dépravé, n’en avait-il pas marre d’être humilié à ce point ? Le jeune homme regarda la demoiselle ainsi que son compagnon qui était intervenu en leur faveur. Ces idiots venaient de gâcher la fin du festival et dans un dernier soupire, Bayel redescendit légèrement pour se rapprocher deux jeunes gens, à l’écart des autres enquiquineurs.

« Je doute qu’ils comprennent après ce que j’ai fait à l’un d’eux. » dit-il en montrant le garçon encore à terre, humilié. « Et aller voir les gardes alors que le festival est terminé, je ne pense pas que cela serve comme punition… Une idée ? » finit-il en souriant.

Puisque apparemment, ils n’en avaient pas fini avec eux…

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Le destin est contre moi j'ai choppé le oirsurfing virus qui me pourrit mes navigateur internet alors que mo message était en cours. J'ai tout perdu et il faut que je retape tout sur téléphone avant de pouvoir poster. Je suis sincèrement désolé...

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