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[ Clos ] Que la chasse commence ! [Amélia/Bayel/Sherrinford]

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Message par Sherrinford Jones Sam 3 Sep 2016 - 9:53

Sherrinford leva les yeux du document qu’il était en train de lire lorsque la femme l’appela par son nom. Jusqu’ici, il n’avait rien trouvé de très intéressant… A dire vrai, il en venait à se demander si ces bandits n’avaient jamais su qui était la personne qu’ils étaient censés kidnapper. M les avait probablement contactés, c’était un fait, mais il n’avait laissé aucune trace… Ce qui commençait à très sérieusement agacer le chasseur qui dut faire un effort pour ne pas laisser paraître sa colère.

« Quoi ? » répondit-il simplement sur un ton un peu trop dur pour une conversations courante. A défaut de brider complètement sa colère, il réussit à effacer de sa voix toute trace de sarcasme lorsqu’il répondit. Pour une fois que cette fille acceptait de l’aider directement, il n’allait pas l’envoyer sur les roses. Le portrait ne l’intéressait pas vraiment. Ces chasseurs n’étaient pas des experts, il était donc logique que leur »client » ait dû leur fournir une image de leur cible. Le courrier en revanche…

Il lut donc la fameuse lettre. Comme l’avait dit Vaghar, ce n’était pas une langue d’Erasia. Mais malgré sa maîtrise de lui-même, Sherrinford ne put s’empêcher d’écarquiller les yeux lorsqu’il réalisa ce qu’il avait sous les yeux.

« Vous avez raison, répondit-il. Cette langue ne vient pas de votre continent. C’est du midgardien. Un message codé en midgardien, pour être précis. » D’in signe de tête, il la remercia pour le coup de main.

Devait-il en dire plus ? S’il s’arrêtait là sans expliquer comment il avait si facilement percé le code, il attirerait l’attention. Finalement, il enchaîna :

« Ce code est assez courant parmi les chasseurs de primes de mon continent d’origine. Je devrais pouvoir le déchiffrer. »

C’était un demi-mensonge. En réalité, le code n’était pas utilisé par les chasseurs… Mais par les soldats qui l’avaient élevé. Durant toute sa vie à l’armée, il avait reçu ses ordres de missions secret sous cette forme. Malgré tout, le déchiffrage n’était pas garanti. Car pour ce faire, il lui manquait une clé, comprise entre 0 et 25 qui déterminanit le décalage existant entre les symboles sur le dessin, les lettres de l’alphabet représentées, et les véritables lettres du message. Mais le jeune homme disposait d’un indice. D’un inquiétant indice.

Vu la manière dont il était écrit, en midgardien avec un code qu’il connaissait, le message lui était clairement destiné. Et vu qu’il était signé M – la seule partie du message qu’Amelia avait pu déchiffrer – cela voulait dire que cet homme le connaissait. M était-il un chevalier d’Aliphyr ? Ce détail ne comptait pas pour le moment. Car si l’homme le connaissait et était soldat, alors il y avait des chances qu’il connaisse aussi la clé que ses supérieurs utilisaient pour les messages. La clé changeait à chaque message ; Toujours rajouter 9 à la clé précédente pour trouver la nouvelle. Et la dernière qu’il avait utilisé était le 6. Donc maintenant, le 15…

Le chasseur déchiffra le message et le lut à haute voix pour que ses deux camarades puissent l’entendre. Il s’agissait d’un curieux message de félicitation qui le congratulait pour être parvenu jusqu’ici… Et qui lui recommandait de faire encore plus attention à la sécurité de sa femme. La lettre se terminait par ces mots :

« Bon baisers de Tarouga, M »

Le sang du jeune homme ne fit qu’un tour. Peu importait Tarouga pour le moment. Vu la manière dont était écrite la lettre… Il était tombé dans un piège ! Il n’entendit qu’à moitié Amélia lui conseiller de partir. Son instinct lui hurlait qu’il se précipitait dans la gueule du Trioxhydre mais il s’en fichait complètement. Le double-sens de la lettre était limpide. Sa femme était en danger. Il devait la rejoindre

Quel abruti ! Si M le connaissait, alors il lui avait très certainement tendu un piège ! Cette première bande qui avait enlevé Laglu n’était qu’un leurre destiné à l’éloigner de sa femme Tout en courant sans aucune considération pour les regard étonnés des passants, il se traita pour la nième fois d’abruti.

Il doutait que son plan de recourir à une doublure ait été éventé. Ce qui le rendait à ses yeux encore plus stupide. Il le savait pourtant ! Il savait que M en voulait non seulement à sa femme… Mais aussi à ses recherches ! Recherches qui se trouvaient chez eux, dans un coffre-fort dont lui et Liz étaient les seuls à avoir la clé. Avec un chasseur de prime garde du corps dans les parages, fouiller la maison et enlever la fille était trop risqué. Il fallait deux équipes, une pour chaque « travail ». Mais l’équipe des documents avait probablement vu Liz se réfugier chez son père et… MERDE !

Il arriva en trombe devant la maison de son beau-père sans se préoccuper de savoir si Vaghar et Yeux verts l’avaient suivi. S’il arrivait trop tard, leur aide serait inutile ! Il ouvrit la porte à la volée. Quel ne fut pas son soulagement de voir que Liz était assise sur le sofa du salon, l’air parfaitement indemne. Levant les yeux du livre qu’elle faisait semblant de lire, elle lui dit d’une voix étonnamment inquiète :

« Ah c’est toi ? Tu n’aurais pas vu mon père ?
-Tu… Sherrinford était essoufflé… Tu vas bien ?
-Oui je vais bien, mais… Mon père, tu l’as pas vu en arrivant ?
-Non…
-Ca doit être normal, tu es arrivé par devant et il est sorti par derrière, il y a dix minutes…
-Reste ici ! »


Liz -fait exceptionnel – ne semblait pas être du tout rassurée et ne protesta pas. Le jeune homme sentit que sa peur n’était pas un effet de son imagination. Après tout, elle avait failli être enlevée. Mû par un mauvais pressentiment, il ressortit par la porte de derrière… Et tomba sur un horrible spectacle. A moins de dix pas de la porte, cinq corps jonchaient le sol. Quatre hommes, l’un armé d’une épée, l’autre d’une hache que le jeune homme ne connaissait pas… Et le Cinquième… N’était autre que son beau père. Un sixième homme essayait vainement de retirer son épée des entrailles du père de Liz.

Sentant un torrent de colère s’emparer de lui, Sherrinford n’attendit même pas que l’homme se retourne. Il lui transperça les entrailles de part en part par derrière. Ce fils de pute ne méritait que ça. L’homme lâcha un unique cri sur le coup, qui se mua bien vite en gargouillis avant de se transformer définitivement en silence.

« Ne regarde pas ! » Ordonna-t-il à sa femme, qui avait accouru, attirée par le bruit. Il songea alors amèrement que son père lui avait probablement donné pour consigne un peu plus tôt de ne pas se montrer quoiqu’il arrive. Mais lui, elle l’avait écouté. Liz ne l’écouta pas non plus cette fois-ci et fondit en larmes devant le cadavre de son père. Sherrinford avait bien songé à aller chercher une guérisseuse, mais en tant que chasseur, il savait reconnaître un homme qui venait de mourir. Malheureusement, pour le colonel Jones, il n’y avait plus rien à perdre. Une fureur sans nom s’empara de lui. Les coupables paieraient. Mais pour le moment, il avait autre chose à faire. Il alla auprès de son épouse qui pleurait toujours sur la dépouille et lui tint simplement l’épaule. Il ne voulait pas la troubler dans son chagrin, mais simplement qu’elle sache qui si elle avait besoin de lui, il était là. Exprimer de la compassion n'était pas son fort, quand bien même il ressentait pleinement la tristesse de sa femme. Son esprit en ébullition cherchait déjà un moyen de coincer le salopard responsable de ce meurtre…

[Et dernier message pour moi (triste, je sais Sad ) Merci pour ce chouette RP^^]
Sherrinford Jones
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Message par Bayel Clonbork Sam 3 Sep 2016 - 19:49

Visiblement la blessure du gris semblait inquiéter la populasse ! Sherrinford était venu aux nouvelles concernant yeux verts mais mademoiselle Vhagar ne faisait pas semblant. Enfin en ayant le regard insistant sur sa blessure à la cuisse. Mais oui, il allait parfaitement bien le petiot ! Ce n’était qu’une petite égratignure, Bayel avait connu bien pire depuis qu’il était né ! Comme le fait d’être le souffre douleur de son paternel lors de leurs entraînements. Heureusement, mademoiselle la soldate laissa le jeune homme tranquille. Ainsi, Bayel pouvait se mettre activement à la recherche d’indices concernant le fameux M. C’était là un pseudonyme et sûrement pas la première lettre de son prénom, sinon ce serait trop facile et pas intéressant. Aussi, il continua sa petite fouille de l’étagère en retournant tous les livres qu’il trouvait. Une missive pourrait être glissée entre les pages et serait ainsi découverte rapidement plutôt que de tourner une à une les feuilles et de perdre un temps fou. Fort heureusement, la lecture ne passionnait pas Bayel, ainsi on ne le perdrait pas dans la lecture des ouvrages…

Tout comme ses compagnons d’escrime, Vhagar se mit à fouiller la cachette en quête d’un petit indice. La belle préféra s’occuper d’une table en bois puisque Bayel le remarqua en déposant un rapide regard dans sa direction, histoire de voir ce qu’elle allait faire. Puis il retourna à sa fouille mais ne semblait guère trouver quelque chose d’intéressant. Le temps s’écoula doucement et aucun des trois n’avaient quelque chose à proposer. Jusqu’à ce que la soldate brise le silence en appelant le mercenaire à la rejoindre. Ce dernier lui répondit un « quoi » assez sec et du genre « tu me veux quoi ? ». En même temps, ni lui ni Bayel n’avait trouvé d’indices. Intrigué par la lettre que Vhagar montrait à Sherrinford, yeux verts s’approcha du duo tout en laissant une certaine distance avec la belle. Il n’avait pas trop envie de se prendre un poing dans la tronche…

Aussi, la soldate montra ce qu’elle avait trouvé : une photo d’une jeune femme fort belle faut avouer mais aussi une lettre signée d’un certain M. Mais comme la demoiselle, Bayel n’arrivait pas à lire un traire mot du contenu de la missive. C’était comme si les mots avaient été remplacés par un code particulier ou que les lettres étaient mélangées entre elles pour former cet espèce de code. Sherrinford expliqua alors aux deux Erasiens qu’il s’agissait du Midgardien, d’où leur impression de rien comprendre ce qui était écrit. En effet, Bayel n’était jamais allé sur le continent « d’en haut » et par conséquence, il n’avait jamais vu cette « langue ».  

D’après le mercenaire, il s’agissait d’un code utilisé chez les chasseurs de primes. En l’entendant répondre cela, Bayel en conclut que Mr Sherrinford était Midgardien puisqu’il arrivait à déchiffrer la lettre mais parce qu’il venait clairement de leur fournir cette information. Qu’importe, yeux verts n’était pas raciste. Le chasseur prit son temps pour bien le déchiffrer et lorsqu’il termina, il en fit part à ses camarades : visiblement, il s’agissait d’une lettre de félicitation destinée à Sherrinford. Malheureusement pour eux, la guerrière suggéra de quitter rapidement les lieux car il lui semblait avoir entendu du bruit là où il y avait l’explosion. « Embarquez tout ce que vous jugez nécessaire. ». Bayel veilla à bien avoir ses deux bourses, les livres érotiques et autres ouvrages politiques et historiques ne l’intéressaient guère avant de se diriger vers l’autre sortie.

Malheureusement, Sherrinford avait pris les devants sentant que quelque chose clochait. Il allait bien trop vite pour que Bayel puisse le suivre, et ce à cause aussi de sa blessure. Aussi, lorsque le gris arriva au bout de la galerie, il se retrouva alors dans la ville de Seian, dans un carrefour bondé de monde. Il avait perdu la trace du chasseur de prime et il avait beau tourné la tête de chaque côté, il ne le voyait plus mais une masse de monde. Il faisait encore bien nuit et seules des lanternes éclairaient les ruelles.

« Eh oh Bayeleuh ! »

Lorsqu’il se retourna, Bayel vit son camarade Danny, un peu moins saoul qu’avant mais il avait quand même le nez rouge. Ce dernier lui demanda alors où était passé son compagnon de soirée. Le guerrier ignora ses questions, espérant revoir Sherrinford mais c’était peine perdue…

« Eh mais tu es blessé ! »

Danny venait de voir la tâche de sang sur la cuisse de son ami. Bayel devait trouver rapidement une excuse avant d’attirer les soupçons. Il entraîna alors Danny dans un coin avant que ce dernier ne se mette à hurler « au médecin ! ». Yeux verts lui expliqua alors qu’il s’était malencontreusement couper avec une bouteille et qu’il allait retourner à l’auberge pour soigner tout ça. Son ami goba le truc et lui proposa alors d’aller avec lui. Soit, c’était plus sûr d’avoir un regard sur lui avait qu’il n’aille raconter n’importe quoi.

Le lendemain matin, la petite troupe d’amis décuvait encore de leur soirée alcoolisée. Contrairement à eux, Bayel se sentait bien aussi il décida de quitter la chambre pour se promener dans les rues de Seian. Il faisait bon en cette matinée, légèrement frais mais ça réveillait. Cependant, cela ne l’empêcha pas d’être inquiet et d’avoir repensé à Sherrinford toute la nuit. Il avait eu sa « récompense » mais pour lui, cette mission avait été baclée car il ne savait pas si le chasseur de prime s’en était bien sorti ou si sa femme était toujours en sécurité (et en vie). Alors qu’il marchait tranquillement dans une rues pas encore bondée de monde mais ça allait venir au fil des heures, un gamin qui vendaient les dernières nouvelles de la cité se mit à hurler.

« Dernière nouvelle, l’Officier Jones a été retrouvé mort chez lui ! Règlement de compte ou suicide ?! »

La question d’accroche forçant les gens à acheter la paperasse pour lire la suite. Visiblement, cela attirait du beau monde. Bayel dépassa le gamin et finalement, revint sur ses pas. Jones. Mais oui, lorsque le chasseur de primes s’était présenté, c’était sous le nom de Jones ! Ni une ni deux, le gris acheta le journal et lu le fameux article concernant la mort de l’Officier Jones. Bayel s’assura qu’il ne s’agissait pas de Sherrinford mais appris la triste nouvelle le concernant…

Cette affaire n’était pas encore résolue et des têtes risquaient de tomber… encore… C’était dans cet état d’esprit que Bayel quitta la Cité de Seian en compagnie de sa joyeuse troupe d’amis, regagnant alors les contrées d’Omashu… La fête était finie et pourtant, il sentait comme un vide en lui.

[ Hrp : fini pour moi aussi ! Merci pour le rp, c’était super ! Bon sauf la fin qui est triste *verse sa petite larminchette*. ]
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Message par Amélia Vhagar Sam 10 Sep 2016 - 23:51

Amélia fut la première à se mettre en route et donc naturellement la première à sortir des tunnels. Comme prévu, elle n’avait aucune envie de s’y attarder. Une fois arrivée à la surface, la blonde rappela immédiatement son Pokémon. Et pour cause, la lignée des Salamèche étant l’emblème des Vhagar, l’héritière évitait de l’exhiber en public, surtout quand elle voulait se faire discrète, comme dans le cas présent… Elle avait reçu Balérion alors qu’elle n’avait que dix ans, et ce dernier était la progéniture du Dracaufeu de son père. Les Dracaufeu et autres membres de la lignée étant assez rare à Terros, Amélia n’avait aucun intérêt à le laisser dehors, au risque que quelqu’un fasse le rapprochement.

« Merci pour l’aide, Balérion. On se revoit à la maison. »
fit-elle à l’adresse de son compagnon avant de l’enfermer dans sa sphère.

La guerrière remarqua que quelques personnes s’étaient regroupées autour des agresseurs, encore sonnés pour la plupart. La blonde fit alors tout son possible pour ne pas attirer l’attention sur elle et finit par atterrir dans une rue opposée à celle par laquelle elle était arrivée. L’épéiste reprit alors une marche plus sereine, moins hâtive avant de jeter un dernier regard vers la trappe. Elle n’avait pas vu sortir Sherrinford, mais vit Bayel sortir tranquillement. Il ne semblait pas être au top de sa forme, mais suffisamment pour que la militaire ne s’en soucie plus. Il allait bien, et le résultat de cette bataille aurait pu être bien pire si elle n’avait pas décidé de s’en mêler. Elle avait hypothétiquement sauvé la vie d’un civil, et bien que ce ne soit qu’un hypothèse, elle suffit à satisfaire la jeune femme.

Elle se remit alors en route vers le centre de la ville. Les ruelles étaient mal éclairées et assez mal famées, mais très vite, la blonde retrouva son chemin vers les beaux quartiers. L’atmosphère y était plus légère et des cris s’élevaient dans les airs. Et pour cause, ici et là se dressaient des terrasses de restaurant éclairées aux bougies où de nombreux couples y partageaient un repas payé deux fois trop cher.

Amélia se contenta d’hausser légèrement les épaules et de rouler les yeux quand et se contenta longer les restaurants jusqu’à l’arène de Seian. La guerrière espérait que le champion ne soit pas déjà parti, la nuit commençant à déjà bien s’installer. Enfin… Si le consul Ivanoé ressemblait à Iren, l’heure tardive ne devrait pas être un souci. La plus jeune sœur pouvait passer des nuits entières à son boulot, et n’hésitait pas à en demander de même à la plus jeune. Combien de nuits avaient-elles passé à deux dans le bureau de l’aînée des heures durant, mettant au point des stratégies militaires ou des missions diplomatiques ?

Finalement, Amélia refoula le sol de l’arène de la capitale de Seian. La même secrétaire que précédemment était présente, à moitié endormie sur sa table. La blonde se rapprocha de la godiche et se racla la gorge, ce qui eut pour effet de faire bondir l’employée.

« J’espère ne pas vous avoir fait trop peur. » fit sincèrement Amélia qui fut elle-même surprise par le bond de l’empotée.

« Non mais vous avez vu l’heure ?! Vous croyez que c’est une heure pour… Pour réveiller les gens ? » répondit la brune qui, livide, se mit à s’emporter violement.

« Ne parlez pas si fort, je suis désolée. Je suppose que si vous êtes encore ouvert à cette heure-ci, c’est parce que vous m’attendiez ? Je voudrais juste savoir si le champion est disponible et s’il n’était pas pas trop tard pour le rencontrer. » fit le blonde en essayant de temporiser les choses.

« Hm !!! Je vais voir ce que je peux faire, mais je ne vous promets rien, Monsieur Ivanoé est un homme- »

« Très occupé, je sais. Faites de votre mieux. » coupa la blonde.

Quelques instants plus tard, la secrétaire revint et indiqua le chemin vers les bureaux du champion à la guerrière. Gareth l’y attendait et l’accueillit chaleureusement. Les deux adultes discutèrent pendant près d’une demi-heure de la missive qu’avait transmis la sœur de la Lady au champion. Se rendant compte que la fatigue commençait à l’attirer dans ses méandres, Amélia préféra prendre congé du bellâtre avant de se mettre à bailler et bafouiller, et quitta l’établissement.

« Tu en as mis du temps. » fit une voix derrière la messagère, alors que cette dernière descendait les marches de l’arène.

Amélia se retourna pour constater que le vieux sage se tenait à ses côtés, lévitant.

« Et tu es venu vérifier ce que je faisais, c’est ça ? »

« Oui. Tu ne devrais pas désobéir à Iren, Amélia. »

« Je n’ai pas désobéi, j’ai juste rempli mon rôle de soldat. »

« Je t’ai toujours dit que les personnes qui décident de faire la guerre ne peuvent pas être ceux qui la font vraiment. »


« Il se fait tard pour tout ça, Alakazam. Tu peux me téléporter au manoir ? M’étonnerait que je trouve un élevage de monture encore ouvert à cette heure-ci, et tant pis pour la nausée, j’irai dormir immédiatement. »

« C’est comme tu voudras. » se contenta de répondre le savant, laconique.

Les cuillères de l’humanoïde se mirent immédiatement à tourner autour de leur propriétaire et d’Amélia, formant un cercle lumineux au sol, et en un claquement de doigts, ils disparurent.

[Et c'est une fin! Merci à vous deux pour le RP!]
Amélia Vhagar
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