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[ Clos ] Ateliers de Sculptures

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Message par Maître du Jeu Ven 18 Mar 2016 - 10:32

Ateliers de Sculptures




Dans une ambiance un peu plus silencieuse qu'ailleurs dans la ville, des maîtres sculpteurs sont en train de travailler dur les matériaux dans de grands ateliers fermés mais lumineux pour créer de magnifiques statues ou gravures. Ils savent que certaines d'entre elles seront utilisées pour décorer la ville durant toute la prochaine année, tandis que d'autres seront vendues aux touristes et autres collectionneurs de passage. Mais cela ne veut pas dire que seuls les professionnels sont autorisés ici !

Des artistes proposent même de petits cours improvisés et pour tout niveau, pour découvrir la sculpture ou gravure du bois. Dyrinn étant située dans une forêt, c'est évidemment la matière la plus facile à obtenir pour travailler. Quelques autres, mais moins nombreux, offrent leur aide pour le modelage de l'argile, la taille de la roche ou la fonte de l'acier (protections adaptées obligatoires).

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[ Clos ] Ateliers de Sculptures Empty Re: [ Clos ] Ateliers de Sculptures

Message par Victoria di Neralitha Mer 23 Mar 2016 - 19:45

1/

« Sois sage, à tout à l’heure ! »

Et je ne peux bien sûr pas m’empêcher de sourire devant la magnifique expression de rage bouillonnante et impuissante de ma sœur devant cette puisque. On dirait presque que son visage est un tableau de maître. Elle possède une telle expressivité sur son visage… Si elle le voulait, je crois qu’elle pourrait être une actrice de premier plan… Et d’ailleurs, il me semble qu’il y a aussi des ateliers d’expression dans cette ville… Je le lui « proposerai » quand elle aura fini son costume tiens ! Nul doute qu’elle sera ravissante avec ! Malheureusement, si son visage est un tableau peint par un peintre génial, alors comme pas mal de génies, il devait être dépressif et alcoolique, car on ne distingue que la rage, la colère et le cynisme sur son œuvre… Tiens, je suis d’humeur bien poétique aujourd’hui ! Ce doit être l’effet carnaval ! Ou le printemps peut-être…

Car bien qu’elle ne s’en vante pas, ma sœur est très jolie, beaucoup plus que moi. Pour autant, je ne suis pas jalouse, car la recherche de la beauté n’est pas vraiment un de mes moteurs. Sauf à la limite en matière de crime, mais c’est un aspect de la beauté très particulier. Et vu que mon outil de prédilection reste la lame, autant m’amuser un peu en me rendant dans un des seuls ateliers proposés qui permet d’en manier une : l’atelier de sculpture. C’était le moment parfait pour vérifier si, comme l’affirmaient les récits, les bons maîtres des lames étaient capables de manier n’importe quel type de lame.

Une fois arrivée au stand, qui était voisin de celui de couture de ma sœur – il fallait bien que je puisse intervenir en cas de problème grave, bien que je comptasse sur Song pour surveiller Belial – mon regard fut de prime abord attiré par la partie gauche de cet atelier qui proposait une initiation à la forge de l’acier. Fabriquer ma propre lame ? Pourquoi pas après tout ? L’idée était séduisante mais mes ardeurs furent refroidies quand j’appris qu’il fallait six bonnes heures pour créer une lame fonctionnelle et de bonne qualité, sans compter le temps de repos. Merci mais non merci, je n’avais pas l’intention de passer toute ma journée ici. Deux-Trois heures, pas plus. C’est qu’il y avait pas mal de chose à voir dans le coin…

Quand je fis cette remarque au responsable de l’atelier, il me proposa alors les initiations à la sculpture du bois ou au modelage de l’argile, plus courtes, et qui se déroulaient dans la partie droite de l’atelier, qui était bien plus grand que celui de couture.

Ensuite, pendant une bonne demi-heure, il m’expliqua les bases de la sculpture sur bois tandis que je m’exerçais sur un petit rondin grand comme mon avant-bras. Comment examiner le matériau de base, l’examiner pour repérer les irrégularités et autres défaut, comment les éviter lors de la taille afin de ne pas détruire son œuvre, comment saisir le bois et enfin comment manier le fameux ciseau à bois. Ou plutôt les ciseaux, car il en existe de plusieurs sortes.

Après cet entraînement, je commence donc par sélectionner le rondin qui me parait adéquat pour ce que je veux faire, à savoir un glaive en bois, et là, je suis confrontée à ma première difficulté : au lieu du ciseau, mon formateur me tend… Un bête crayon. Ah parce qu’il faut commencer par dessiner ce qu’on veut obtenir sur le rondin ?

J’observe attentivement ce dernier pour trouver où commencer mon tracé. Il est de forme cylindrique, fait environ 35 centimètres de haut et 7 de large. Je l’attrape donc de la main gauche, le place sur l’établi et de la, droite, je commence à tracer une garde assez grossière en commençant par la base. Mais mon dessin est, en toute objectivité, très moche, et le maître sculpteur doit me reprendre à plusieurs reprises et me donner de petits conseils toutes les trente secondes pour qu’enfin, après de longues minutes d’effort, j’arrive à un résultat à peu près correct. D’après l’homme, sans prendre en compte les finitions, il me faudra une bonne heure pour ma sculpture. Soit, ça me parait raisonnable.

Et enfin je peux utiliser les ciseaux ! J’ai à ce moment-là une pensée pour ma sœur qui tuerait –littéralement – pour pouvoir manipuler cet outil, mais qui en serait physiquement incapable ! Habituée aux travaux de précision par son travail de médecin, elle était probablement meilleure sculptrice que moi, mais elle restait trop dangereuse avec un tel outil entre les mains. Mieux valait la laisser avec ses aiguilles, elles étaient plus petites donc plus sûres.

Mon professeur m’explique alors qu’il existe deux type de ciseaux : ceux dont la lame est droite, qui servent à découper en ligne droite, et ceux dont la lame est convexe. Appelés gouges, ils servent à modeler des contours dans une sculpture. Il me conseille ensuite de commencer par la pointe de mon glaive en bois, puis de remonter le long de la lame. Comme elle est droite, ce sera plus simple pour débuter. Puis il me tend un petit maillet de bois qui s’utilise en conjonction avec le ciseau, pour enfoncer ce dernier délicatement dans le matériau, et me regarde faire en silence.

Au moment où je saisis l’outil, je me sens en territoire connu. Certes, ce n’est pas une épée, il n’est pas question de trancher quoi que ce soit avec, mais plutôt un fleuret avec lequel je dois porter plusieurs petits coups d’estoc très précis en m’aidant du petit marteau.

Si au fil de mes années d’entraînement martial, j’ai appris la précision des gestes, je ne suis pas vraiment habituée à utiliser des objets de nature aussi différente en même temps. Je suis ambidextre donc je sais me battre avec deux armes en même temps, mais ces deux armes ont toujours eu le même objectif entre mes mains, détruire l’adversaire. Ici, seule un de mes deux outils attaque le bois, tandis que le deuxième est censé renforcer le premier… Mais j’ai du mal à gérer la force de mes coups de maillets, si bien que l’instructeur me conseille de me retenir. Je frappe donc un peu moins fort et c’est déjà mieux. Après m’avoir donné quelques ultimes conseils, par exemple toujours partir du tracé pour découper vers l’extérieur, jamais l’inverse sinon tu risques de faire des trous imprévus dans ta sculpture, le maître s’éloigne pour aller aider un nouveau participant.

Comme il m’a aussi montré comment utiliser la gouge, pour tailler la petite garde du glaive par exemple, je peux continuer seule. Alors que j’ai finalement réussi à faire émerger du bois la partie gauche de la lame du glaive sans trop accrocher sur ma sculpture, je pousse un soupir de soulagement satisfait et lâche mes outils quelques instants pour me reposer. A ce moment-là, un jeune garçon m’apostrophe :

« Excusez-moi madame, mais… Vous êtes une guerrière ?
-Oui petit, lui réponds-je en souriant. »

Contrairement à ma sœur, je n’ai rien contre les enfants.

« Ah, je l’ai deviné grâce au sabre à votre hanche. Vous voulez vous lancer dans la sculpture ? demanda le gosse avec sérieux.
-Pas vraiment, c’est la première fois que j’en fais aujourd’hui, et je le fais juste pour m’amuser.
-Ah » Le gamin semblait pensif.
« Dis-moi petit, comment tu t’appelles ? Et pourquoi tu veux savoir ça ?
-Je m’appelle Mark, et en fait, je cherche ce que je veux faire plus tard. J’hésite entre devenir guerrier, pour pouvoir protéger ma mère et ma sœur, ou faire un métier plus artisanal pour bien gagner ma vie et aider ma famille, et j’ai pensé que vu que vous faisiez les deux, peut-être que… Mais bon, monsieur Ramos avait raison, la sculpture, ça demande trop de temps pour pouvoir s’entraîner au combat.
-Ce monsieur Ramos, c’est l’homme qui m’a donné des conseils ? Eh bien, je suppose qu’il a raison en ce qui concerne la sculpture du bois, mais tu sais Mark, j’ai beaucoup voyagé et j’ai rencontré quelques forgerons qui étaient des maîtres d’armes très réputés. Tous avaient fabriqué eux-mêmes leurs armes et la plupart leur avaient donné des caractéristiques uniques qui s’accordaient parfaitement à leur façon de combattre.
-C’est vrai ?
-Aussi vrai que je m’appelle Victoria. Et Victoria c’est mon nom !
-Merci beaucoup madame !" La joie se lisait dans le regard du petit qui devait avoir environ douze ans. Puis il reporta son attention sur ma sculpture.

« Votre glaive, il est pas mal ! Le dessin en tout cas.
-Merci beaucoup, mais il est loin d’être parfait ou même terminé. Et j’ai un peu peur de me louper en taillant l’autre partie de la lame. J’ai déjà fait pas mal de trous là où il ne fallait pas… Autant si je fais des erreurs sur la garde, je pourrais toujours camoufler ça en transformant l’accroc en petit ornements, comme me l’a conseillé Ramos, autant la lame… Je me vois mal tailler des globes au niveau du tranchant d’une épée… »

Le gamin réfléchit intensément quelques secondes, puis me répondit :

« Je crois que j’ai une idée ! Vous pourriez rajouter un fourreau autour de la lame, pour la cacher ! Une gaine en argile par exemple ! Je sais que c’est possible, monsieur Ramos m’a déjà montré comment ça marche !
-Pourquoi pas… Mais dans ce cas, il me faudrait décorer le fourreau pour ne pas qu’il fasse trop terne… »

Pour mes propres armes, j’utilisais des fourreaux en bois tout simples, fonctionnels et pratiques. Mais s’ils étaient parfaits pour se battre, sur une œuvre d’art – si tant est qu’on puisse qualifier ma production d’art – un truc un peu plus… sophistiqué était de rigueur. Mais je n’étais pas Belial. Moi et l’inspiration, ça faisait deux…

-Mark, tu aurais une idée pour l’apparence du fourreau? »
Le garçon sourit, tout joyeux que j’aie posé la question
-Chez moi j’ai un livre qui montre le légendaire glaive du grand guerrier Gemelos le hardi ! J’habite ici à Dyrinn ! Bougez pas, j’vais vous le chercher et je reviens ! Et il sortit en trombe de l’atelier.

Pourquoi pas après tout. Cela faisait plus d’une heure que j’étais ici. Visiblement, il m’en faudrait au moins une de plus pour tout finir, surtout si je rajoutais le fourreau d’argile. Bah, après tout, même si c’était un peu plus long que le délai d’abord annoncé par Ramos, j’avais le temps. Après m’être assurée auprès de lui de la faisabilité de cette gaine d’argile, je décidai de profiter de cette pause forcée pour aller voir comment se débrouillait Belial en couture.

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