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[ Clos ] Que la chasse commence ! [Amélia/Bayel/Sherrinford]

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Message par Sherrinford Jones Dim 13 Mar 2016 - 21:30

Cela faisait maintenant trois semaines qu’ils étaient rentrés de leur voyage « de noce » sur l’île de la demi-lune, et une journée que le jeune couple avait reçu la lettre de menace. Contrairement aux précédentes, celle-ci ne menaçait pas Liz de mort mais simplement de « la faire disparaître aux yeux du monde ». Et elle était signée, chose inédite, d’un mystérieux « M ». A cause de ce détail, Sherrinford lui avait instinctivement accordé plus d’importance. De plus, elle promettait une attaque « imminente ». Hélas, tout s’était passé trop vite : lui était dans son étude à l’étage en train de relire la lettre qu’il avait reçue la veille, tandis que sa femme étudiait un de ses rapports scientifiques sur le sofa du rez-de chaussée.

Soudain, des bruits de luttes retentirent à l’étage du dessous. Le jeune homme s’y précipita aussi vite que possible, mais trop tard, trois hommes armés se trouvaient dans son salon, l’un d’eux ceinturant sa femme et lui plaquant un couteau effilé sous la gorge.

« Pas un pas de plus, mon gars, lui ordonna-t-il. Tu bouges et tu peux dire adieu à sa chérie. »

Sherrinford lutta au maximum pour ne pas cligner des yeux par inadvertance. Ce n’était pas le moment d‘aggraver les choses à cause d’un éclat de rage. Il figea sa main droite alors qu’elle s’était instinctivement rapprochée de sa rapière, pendue au côté. A la place, il observa attentivement les kidnappeurs, essayant de les identifier malgré leurs masques, ou tout du moins de rassembler des indices sur eux…

« C’est bien, reprit l’homme qui tenait sa femme. Ne préviens pas la garde et tu la reverras en vie… Dans quelques temps. Allez on s’arrache ! »

Et il s’enfuit avec ses collègues par la porte qu’il avait fracturée.

Une fois les hommes partis, Sherrinford s’autorisa un sourire de soulagement. ENFIN, les choses sérieuses allaient commencer. ENFIN, il n’allait plus être réduit au simple rôle de spectateur, attendant que leurs ennemis frappent.
La porte derrière lui s’ouvrit alors et Liz en sortit, suivie par son Hypnomade. Chose extrêmement rare chez elle, elle semblait inquiète. Après s’être assuré qu’ils étaient seuls, elle demanda à son mari :

« Tu es sûr que Laglu ne risque rien ?
- Non. Ils te voulaient vivante, et tant qu’il gardera ton apparence, ils ne lui feront pas de mal.
- Mais si jamais il se trahit…
- Je le retrouverai bien avant, ne t’en fais pas. »

Il y eut un silence puis Sherrinford reprit :

« Tu comptes me le dire ou il faut que je le fasse ?
- Te dire quoi ? Répliqua Liz, redevenue méfiante
- Que c’était une bonne idée de faire entraver momentanément tous ceux qui passaient le seuil de la porte d’entrée, et ce en dépit de toutes tes protestations. Sans ça Laglu n’aurait pas pu prendre ta place et tu serais entre leurs mains à l’heure qu’il est.
- Sherrinford Jones, tu peux cordialement aller te faire voir. Si tu avais été un minimum compétent, tu aurais arrêté ces bandits AVANT qu’ils ne m’attaquent. C’est plutôt Ding que je devrais remercier «

Enteandant son nom, l’Hypnomade soupira. Il avait effectivement assommé psychiquement les bandits quelques secondes après leur intrusion, permettant à Laglu d’agir mais il craignait une nouvelle dispute entre les deux époux. Or, ce n’était vraiment, vraiment pas le moment. Mais heureusement, Sherrinford ne releva pas et répliqua simplement :

« Je vais suivre leur piste. Toi…
-Je vais chez mon père, je sais, j’y serais en sécurité… »

Mais alors qu’il allait sortir, elle le retint et lui dit :

« Fais quand même attention à toi. Les gardes du corps assez courageux qui acceptent de me protéger ne sont pas légions, et vu qu’apparemment j’en ai besoin, j’aimerais que tu restes en un seul morceau. Même si tu n’es qu’une seconde main. »

Bien évidemment, tout compliment à l’encontre de son mari chez Liz devait aussitôt être suivi d’une insulte pour ne pas que le jeune homme se sente en confiance face à elle. Mais il était habitué et ne s’en offusqua pas. Il adressa un simple signe de tête à son épouse avant de sortir dans la rue à la poursuite des ravisseurs.

Les suivre directement n’aurait servi à rien à part à faire tomber son plan à l’eau. Au lieu de ça, il siffla Carmine et observa attentivement le sol. Comme il s’y attendait, Laglu avait semé discrètement un peu de sa slime le long du chemin que les hommes l’avaient forcé à prendre. Pour lui, ce n’était pas difficile de ne pas se faire repérer : il lui suffisait d’expulser sa matière visqueuse par le talon de sa « chaussure » de telle sorte que personne ne voie tomber les gouttes de liquide rose.

Mais avant même d’avoir atteint le bout de la piste, Sherrinford sut par où les hommes étaient passés : les traces roses s’arrêtaient devant un bar, et s’y accumulaient, signe que les hommes étaient restés ici un moment, puis repartaient. En revanche, la terre meuble dans les environs du bistrot indiquait que sur les quatre personnes arrivées devant le bar, Laglu et les trois ravisseurs, seuls deux en étaient repartis. Les deux autres hommes devaient y être encore. Et manque de bol pour eux, Sherrinford les avaient reconnus malgré leurs masques : ils étaient des tueurs à gage de troisième zones plus connus pour leur manque de scrupules que pour leurs talents de tueurs. Le premier d’entre eux s’appelait Zax et le mari de Liz l’avait identifié car il lui manquait l’auriculaire de la main gauche. L’autre s’appelait Den et c’était la cicatrice en forme de croix sur le dos de sa main droite qui avait permis à Sherrinford de l’identifier. Des petites frappes donc, qui s’étaient rendus dans un bar que le jeune homme connaissait bien car il était fréquenté par nombre de ses pairs chasseurs de primes.

S’il devait ne trouver que deux des trois hommes dans ce bar, Sherrinford aurait parié sur ceux-là. Ils étaient tout à fait le genre de main d’œuvre qu’un vrai professionnel engageait à la dernière minute pour mener à bien son coup. Le chasseur pouvait soit entrer dans le bar pour leur soutirer des informations, soit continuer à suivre la piste. Il choisit donc un compromis : lui allait entrer dans le bar tandis que Carmine suivrait discrètement les traces roses. Elle ne pouvait pas les voir, mais en revanche, grâce à sa proximité avec Laglu qui prenait tout le temps son apparence, elle connaissait la texture de son corps par cœur. Après lui avoir recommandé d’être prudente, il la laissa filer et entra dans le bâtiment.
Après un signe de tête au barman, qu’il connaissait bien, la chance lui sourit : accoudé au bar, deux montagnes de muscles, Tarenn et Leosk, avec qui Sherrinford avait collaboré étaient en train de cuver leur vin, dans l’attente d’un nouveau contrat.

Sherrinford les salua et leur demanda s’ils avaient vu ses deux cibles. Les deux géants commencèrent par refuser jusqu’à ce que le jeune propose de les payer pour cela, et leur offre même la perspective d’un contrat : il les paierait grassement s’ils arrivaient à extorquer quelques informations aux deux ravisseurs de sa « femme ». Les deux colosses furent peu emballés au départ, car ils souhaitaient avoir une prime en bonne et due forme pour agir légalement. Mais lorsque le chasseur les informa que sa femme allait porter plainte avant la fin de la journée, leur réticence fondit comme neige au soleil devant cette promesse d’argent facile. Et ils lui révélèrent même que les deux hommes, pas très malins, avaient loué une chambre ici.

Le jeune Alyphirois se savait incapable de vaincre les deux bandits seuls, mais heureusement, le métier de chasseur offrait beaucoup plus de perspectives que le simple duel seul contre tous… Ses deux colosses de main nouvellement embauchés montèrent alors jusqu’aux chambres des deux cibles. Des bruits sourds, probablement des coups, retentirent alors.
Quelques minutes plus tard, Sherrinford monta à son tour et posa quatre questions sur un ton glacial aux deux hommes qui venaient de recevoir pas mal de plaies et de bosses. Qui, pour quoi, où et quand. Les questions qui délimitaient le contrat des tueurs… Et des chasseurs. Qui les avait embauchés, pour quoi faire, où et quand. Comme il s’y attendait, les deux bandits ne savaient pas qui les avait engagés, un simple homme masqué d’après leurs dires, et leur seule consigne était de l’aider à kidnapper une femme. Et l’homme les avait embauchés ici même il y a quelques heures…
L’homme masqué était-il M ? Ou n’avait-il rien à voir ? M comme Masque ? Non c’était bien trop simple.
Alors qu’il sortait de la pièce, Léosk le suivit, laissant les deux larrons à la garde de son compère, et dit à son collègue chasseur :

« Ces deux types sont des abrutis de s’en être pris à toi. T’es pas là depuis longtemps mais t’as quand même une certaine réputation…
- Oui ce sont des abrutis. Et je pense même que celui qui les a embauchés savait qu’il ne trouverait pas mieux par ici pour s’en prendre à ma femme, c’est pour ça qu’il les a choisis. Mais lui… Il m’a tout l’air d’être plus malin que ceux-là, ne serait-ce que parce que lui ne s'est pas arrêté…
- Si tu le dis… Par contre, ça t’ennuie si Tarenn et moi on garde ces deux gusses jusqu’à demain ? On va attendre que la prime soit officialisée pour pouvoir la toucher…
- Pas de problème, faites-en ce que vous voulez, je n’en ai plus besoin. »

Et il paya Tarenn et son comparse, qui poussèrent un soupir de soulagement. Sherrinford n’avait pas du tout l’intention de les rouler, il tenait à son intégrité physique et surtout, il n’avait pas de temps à perdre. A l’heure actuelle, Liz, sous la garde de son puissant Hypnomade et de son soldat de paternel, devait être en lieu sûr chez son père… Mais plutôt que de se lancer directement sur la piste du troisième homme, il retourna au bar afin de réfléchir à ce qu’il avait appris. Bien peu en vérité… Mieux valait attendre le retour de Carmine et mettre au point un plan pour coincer l’homme au masque. Car sa réputation Sherrinford ne la devait pas à ses talents de combattants, qu’il exerçait pourtant régulièrement. Escrimeur moyen, il savait ne pas avoir sa chance contre deux adversaires à la fois, et doutait de pouvoir vaincre cet homme au masque s’il s’avérait plus puissant que Den et son complice. Non, ce qui lui avait valu sa réputation, c’était sa ruse et sa détermination inébranlable à traquer ses proies. Quand il commençait une chasse, rien d’autre ne comptait pour lui. L’homme qui avait enlevé Laglu ne lui échapperait pas. Et il allait comprendre pourquoi on le surnommait Hunter…
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Message par Bayel Clonbork Mar 15 Mar 2016 - 12:56

« Allez, viens avec nous, on va bien s’amuser ! »

Un jeune homme d’une vingtaine d’années joignit ses deux mains pour supplier Bayel d’accepter son invitation tout en baissant légèrement son tronc supérieur en avant. Le gris pencha doucement sa tête sur le côté, gêné de la gestuelle de son camarade et ne sut quoi dire. Apparemment, son groupe d’ami avait prévu d’aller à la Cité de Seian passer du bon temps. C’était histoire de bouger plutôt que de rester à Omashu où ils connaissaient suffisamment la ville et les nombreux bars qu’elle offrait... Bayel tourna légèrement sa tête en arrière puisque sa mère qui s’occupait du jardin jusque là intervint étant donné qu’elle avait écouté la conversation. Elle répondit à la place de son fils comme quoi ce dernier était d’accord. Alors que le camarade sautait de joie de la réponse positive, Bayel protesta qu’elle n’avait pas à choisir à sa place. C’est alors qu’il le vit, derrière sa mère, immobile. Pendant que le camarade discutait avec sa mère de leurs projets pour la petite escapade, le regard du gris changea et la peur l’envahit rapidement : sa mère était d’accord pour sortir mais et son père ? Il lui répondit seulement par un sourire avant de quitter les lieux. Il était d’accord ?! Ça cachait forcément quelque chose tout ça…

« OK ! Bayel, on quittera Omashu dans deux jours, le temps de te préparer ! Ne t’en fais pas, j’ai demandé à mon père de nous prêter l’un de ses chariots de marchandises, on va voyager en première classe ! »


Ainsi, au jour suivant, Bayel prépara ses affaires. Etant donné que la Cité de Seian n’était pas à côté, ils avaient prévu d’y rester plusieurs jours sur les lieux avant de revenir à Omashu. Au début, le gris n’était pas trop d’accord pour s’éloigner de la maison, des fois que son paternel aurait besoin de lui mais finalement, plus les heures défilaient et plus il voyait ça comme enfin une opportunité d’être libre. Il n’avait pas parlé de sa petite expédition au Temple de la Terre et son père ne l’avait nullement questionné sur ses activités dernièrement. Bayel était-il libre pour autant ? La veille de leur voyage, alors que Bayel terminait ses préparatifs pour ne rien oublier, Sandovan prévu un petit entretien avec son fils : il comprit qu’il n’obtiendrait rien de son fils à le séquestrer ici, à subir des entraînements intensifs. Pourquoi un tel revirement de situation ?

« Du coup, si je te suis… Je peux me balader n’importe où ?

- Évite juste de t’attirer des ennuis, répondit-il en croisant les bras. Sinon tu devras te débrouiller tout seul. Et tu n’apprendras rien d’autres en restant ici. Evidemment, si « tu » le croises dans tes déplacements… Ne cherche pas l’affrontement, il est devenu fort et il serait capable de te tuer facilement… »

Sandovan offrit un petit sourire en coin à son fils en disant ces derniers mots. Bayel avala durement sa salive, il n’avait pas vraiment envie de mourir aussi vite… Surtout que bon, il n’était pas plus concerné que ça par son demi-frère et si Sandovan voulait le tuer, pourquoi ne le faisait-il pas ? Pourquoi ce serait à Bayel de s’occuper de son cas sachant qu’il n’avait même pas une classe supérieure ? Bon, il était sur la bonne voie pour devenir Dompteur mais pour lui, il ne se sentait pas prêt à passer le cap. Et cette « liberté » de pouvoir se mouvoir dans le pays mais aussi dans tout le continent Erasien lui permettra de rencontrer des gens compétents. Peut-être que son père attendait justement ce bon moment pour le lâcher.

« Evidemment, je t’interdis de négliger tes formations. Tu trouveras dans le monde des gens qui te formeront et tu devras passer des épreuves pour valider tes compétences. Ne te forme pas tout seul.

- À qui devrais-je donc m’adresser ? demanda alors Bayel, un peu inquiet d’être seul finalement,

- Ça, c’est à toi de voir. Je t’ai appris les bases, maintenant tu dois apprendre par toi-même. »

Et il quitta la chambre de son fils, le laissant dans une inquiétude grandissante. Pour qu’il lui dise ça, c’est que le demi-frère avait trouvé quelqu’un et que Sandovan voulait le mettre au même niveau que son autre fils. Mais à qui faire confiance dans ce monde ? La nuit fut trop courte car Bayel avait l’esprit remplit de questions et il n’avait pas vraiment la tête à trouver le sommeil après l’entretien avec son père. Evidemment, cela ne l’interdisait pas de revenir à la maison mais il devait faire ses preuves… Le voyage jusqu’à la Cité de Seian se passa dans la bonne humeur puisque le groupe chantait, riait aux éclats d’être enfin libres et sans parents sur le dos. Bayel eut bien du mal à se joindre à eux…

Jusqu’à ce qu’ils arrivent à la Cité de Seian. Enfin, devant l’immense muraille entourant la cité… Danny, qui commandait les Tauros tirant leur chariot, les stoppa à l’entrée de la ville puisqu’il y avait une queue de chariots stationné devant eux, étant donné qu’un contrôle d’identité était nécessaire pour accéder à la ville. Pendant qu’ils étaient à l’arrêt, le groupe commença à parler des traditions de la ville, et que même le puissant Raikou pouvait venir dans la Cité ! D’ailleurs, une légende mentionnait que ce dernier pouvait donner un bouquet de fleur aux jeunes couples… On donna un léger coup de coude à Bayel tout en lui montrant la jeune femme, Anna, qui était installée devant ce dernier. Apparemment, les autres avaient prévu de les mettre ensemble… Les « vacances » s’annonçaient palpitantes songea alors Bayel en soupirant légèrement.

Ils purent enfin rentrer après une bonne heure d’attente. Danny dirigea alors remarquablement le chariot dans les allées de la Cité puisqu’étant fils de marchand, il avait souvent accompagné son père dans ses voyages. Tout avait été prévu, l’auberge dans laquelle ils allaient tous séjournés, évidemment, les filles et les garçons seraient séparés et les quelques brasseries qu’ils avaient envie de faire. D’ailleurs, une fois les affaires installées, il était temps de se promener ! Mais vu l’heure, les jeunes gens s’orientèrent vers une brasserie pour manger et faire la fête. Le repas semblait ne jamais se terminer, et discrètement, Bayel quitta ses camarades pour prendre un peu l’air et parce qu’il en avait marre qu’on le mette à chaque fois à côté de cette Anna. Il ne la trouvait pas moche, bien au contraire, mais les histoires d’amourette, très peu pour lui…

Le soleil étant couché depuis une bonne heure, les lampions étaient allumés pour éclairer les passages et ruelles, les marchands avaient rangé leurs étales pendant que les restaurants et auberges étaient ouverts pour accueillir les futurs clients. Bayel observa les lieux, marchant à son propre rythme jusqu’à ce qu’il arrive devant un bar. Il pencha légèrement sa tête sur le côté et tout en haussant les épaules, pénétra dans les lieux. Il faisait bon vivre dedans, les tables étaient toutes prises par des clients mais il restait de la place sur le bar. Instinctivement, il se dirigera vers ce dernier et demanda au barman de lui servir leur meilleure bière. Il ne se sentait pas seul au point de boire comme un ivrogne mais il avait besoin d’être « seul », loin de ses amis un petit moment. Voir leur joie s’exprimait facilement sur leur visage le dérangeait toujours. Parce que lui, il n’était pas heureux à ce point. Finalement, même s’il était libre de ses mouvements, Bayel n’en restait pas moins lié à son père… Sa bière servie, il paya le barman et se retourna, dos contre le meuble tout en dégustant sa boisson. Par où devait-il commencer ?

Alors qu’il était perdu dans ses pensées tout en regardant le beau monde qui s’offrait à lui, un ivrogne précoce lui donna un coup dans le flanc ce qui renversa sa bière. Bayel tenta de protester mais devant la puanteur se dégageant de la bouche de cet infâme, il préféra s’abstenir.

« Bah alors morveux, tu sais pas faire attention ? Tu m’as fait mal tu sais ça ?! commença alors l’ivrogne en montant le ton. »

Bayel haussa un sourcil mais n’aimant pas sa réaction, l’homme lui choppa le col et se rapprocha dangereusement de lui. Il commença à parler mais n’étant pas dans un état de conscience totale, il déballait des âneries incompréhensibles et le gris essaya de retenir sa respiration tellement l’autre puait l’alcool. En fait, c’était un drôle de mélange et franchement, Bayel n’avait pas envie de savoir quoi… Puisqu’il n’était pas le fautif, le gris attrapa la main de l’ivrogne et le força à lâcher prise. Le tenant toujours par le bras, le guerrier fit un rapidement mouvement avec son bras pour forcer l’agresseur à faire demi tour sur lui-même. Ainsi, Bayel se retrouvait derrière toujours en tenant sa main derrière son dos. Puis murmurant dans le creux de son oreille :

« J’ai voulu le jouer gentil mais puisque tu ne sembles pas comprendre ce que je dis dans ton état d’ivresse totale, je vais te le faire comprendre par les gestes. »

Bayel tourna doucement le poignet de l’ivrogne qui commença à crier de douleur. Il s’excusa finalement de l’avoir agresser et demanda à ce qu’on le relâche. Le gris s’exécuta aussitôt tout en levant ses bras en l’air pour lui signaler qu’il ne lui ferait rien d’autre. L’homme quitta alors le bar sans rajouter de mots, laissant un Bayel exténué de toujours tomber sur des cas sociaux… Il se retourna vers le barman en s’excusant pour son geste et s’il était possible d’avoir une serviette pour éponger la bière. Ce n’était pas à lui de le faire puisque quelqu’un s’en occupa. N’ayant eu le temps de savourer sa bière entièrement, il demanda à ce qu’on lui en resserve une, et il paya une seconde fois, par principe.

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[ Clos ] Que la chasse commence ! [Amélia/Bayel/Sherrinford] Empty Re: [ Clos ] Que la chasse commence ! [Amélia/Bayel/Sherrinford]

Message par Amélia Vhagar Jeu 17 Mar 2016 - 17:05

« Où je t’emmène cette fois-ci ? »

« À Seian, je dois aller transmettre un message au consul Ivanoé. »

« La capitale, hein ? Le choc va être violent, tu ne préfères pas prendre une monture ailée ? »

« Tu sais très bien que je ne raffole pas de tes services Alakazam, mais si je te le demande c’est qu’Iren aurait besoin d’une confirmation de la part du consul le plus rapidement possible… »

« Bien, je vois. Détends-toi alors. »


« Tel que tu me vois, je suis au maximum. » répondit Amélia, la mâchoire crispée.

Le Pokémon psychique appartenait autrefois à Dame Catlyn, l’ancienne consule d’I’maï. Après que cette dernière ait perdu la vie, l’Alakazam décida de rester servir le successeur de son ancienne dresseuse. Amélia aimait beaucoup discuter avec l’humanoïde, ce dernier étant très intelligent, sage, et plein de bons conseils. Il était d’ailleurs apparut dans le manoir des Vhagar après qu’Amélia ait accepté d’être prise sous l’aile de la cadette Îsernordâl, approuvant le choix de la plus jeune.

Amélia ferma alors les yeux quand l’Alakazam se rapprocha d’elle. La créature jaune prit une profonde inspiration avant de disparaître en une fraction de secondes. Alakazam et Amélia réapparurent quelques instants plus tard à quelques centaines de kilomètres à l’est d’I’maï. La créature télékinésiste passa alors immédiatement son bras jaune sous l’épaule de l’humaine qui s’apprêtait à flancher. Faire un tel bond dans l’espace pour quelqu’un ne possédant pas les qualités d’un lieur pouvait avoir de graves conséquences. Fort heureusement, Amélia était quelqu’un d’extrêmement solide, aussi bien physiquement que mentalement. De plus, la puissance dont faisait preuve le Pokémon cuillère empêchait alors tout accident. Il fallut cependant quelques instants à la Terrosienne pour récupérer ses esprits.

« C’est bon Alakazam, tu peux retourer à I’maï. »

« Tu es certaine ? »

« Vas-y, on ne sait jamais que quelqu’un ait besoin de tes services. Je prendrais une monture ailée pour le retour. »

« Je t’avais prévenu. »
fit mentalement le sage.

« Et j’avais délibérément ignoré tes conseils. Tu sais que ça ne changera pas ! Allez, file, je ne te retiens pas plus longtemps ! Je passerai te voir à mon retour. »

Le Pokémon psychique émit un léger hochement de tête avant de disparaître aussi rapidement qu’il était apparu. Amélia observa alors le bâtiment qui lui faisait face. Devant elle s’élevait la gigantesque arène de Seian. Cette dernière, en plus d’abriter le terrain officielle, hébergeait notamment la pension du champion, des cours de maîtrise de la terre, mais surtout les bureaux du champion. La blonde se retrouva en quelques instants devant l’entrée principale avant d’entrer d’un pas hésitant dans le couloir principal. Attendait là dernière un bureau une jeune femme d’une trentaine d’années. Cette dernière leva les yeux de son bouquin quand les bottes métalliques d’Amélia cliquetèrent contre le sol. Elle réajusta la paire de lunettes qu’elle portait sur le bout du nez et s’efforça de prendre une voix qui se voulait enthousiaste.

« Je peux vous aider peut-être ? »

« Je cherche le champion de l’arène, Gareth Ivanoé. »

« Vous avez rendez-vous ? »

« Non mai- »


La fin de la réponse d’Amélia resta coincée dans sa gorge quand l’hôtesse d’accueil lui coupa la parole et lui répondit presque horrifiée que monsieur Ivanoé n’était disponible que sur rendez-vous. « C’est un homme occupé » ne cessait-elle de répéter. Amélia dut se faire violence pour garder son sang-froid et ne pas faire valser la paume de sa main sur la joue de l’idiote qui lui faisait face. Au lieu de ça, la blonde prit une profonde inspiration et afficha un sourire faussement convaincant sur son visage.

« Écoutez, je n’ai pas de rendez-vous car je viens sous les ordres d’Iren Îsenordâl. Vous avez bien entendu, je viens bien de parler de la sœur de la Lady qui n’est autre que la consule de l’île d’I’maï. Alors je me fiche de ne pas avoir de rendez-vous, car je dois transmettre des informations hautement confidentielles à monsieur Ivanoé, me suis-je bien fait comprendre ? »

Amélia finit sa phrase en approchant son visage de la binoclarde comme pour lui donner une dimension plus… Terrifiante. Au fond d’elle-même, la jeune femme avait envie d’éclater de rire. Le visage de la secrétaire s’était décomposé au fur et à mesure qu’Amélia parlait, ce qui amusait la jeune femme plus que de raison. En vérité, la blonde comprenait totalement qu’il faille un rendez-vous pour rencontrer le champion, cependant, le fait qu’elle fut interrompue sans avoir pu exposer les raisons de sa venue ne lui avait que moyennement plu. La blonde finit par reculer et croiser les bras avant de s’asseoir sur le bureau que la femme occupait.

Cette dernière se leva immédiatement et dépêcha de quitter la pièce. Amélia attendit patiemment et roula des yeux, exaspérée par l’incapacité dont faisait preuve certaines personnes. L’épéiste vit revenir l’hôtesse quelques instants plus tard.

« Monsieur Ivanoé dispute actuellement un match. Désirez-vous l’interrompre ? »

« Non, je n’ai rien à lui dire qui ne puisse attendre la fin d’un match d’arène. »

« Bien. Je lui ferai part de votre présence en ville dès la fin de l’affrontement. »


« C’est fort aimable de votre part. » fit Amélia en se moquant légèrement de celle qui lui faisait face. « Je reviendrai plus tard. »

Sur cette conclusion, Amélia tourna les talons et quitta le bâtiment d’une démarche chaloupée. Le temps à Seian était maussade, et redoutant une averse, la blonde préféra se mettre à l’abri en attendant de pouvoir s’entretenir avec le champion d’arène. Elle erra alors dans les rues adjacentes à celle où se trouvait l’arène et finit par jeter son dévolu sur un pub populaire. L’endroit n’avait pas l’air très bien famé, et les quelques ivrognes qui discutaient devant l’entrée de l’établissement avaient de quoi rebuter n’importe quelle jeune fille non-accompagnée. Mais pas Amélia. Elle s’imposa et créa un chemin entre les piliers de comptoir et approchait de la porte quand la jeune adulte entendit un « poulette » s’élever dans les airs. La guerrière se retourna instantanément et sortit Aube d’à peine  quelques centimètres de son fourreau. La lame argentée calma immédiatement les ardeurs des plus alcoolisées qui finalement s’écartèrent davantage sans demander leur reste.

L’apprentie d’Iren s’avança alors vers le bar où elle s’installa et commanda une bière. Le serveur la servit distraitement avant d’aller s’occuper d’un début de dispute de l’autre côté du bar. À l’exact opposé d’Amélia se trouvait un jeune homme, probablement un peu plus vieux qu’elle, qui avait visiblement été pris comme cible par un client un peu trop alcoolisé. Vu l’équilibre précaire que présentait le saoul, Amélia estima qu’elle n’avait pas besoin d’intervenir, n’importe quelle personne, même manchote, pourrait maîtriser ce type. Elle fut néanmoins tirée de ses pensées par les cris qu’émit le bourré. Ce gris n’allait quand même pas lui casser le bras ?
Amélia posa sa main sur la garde de son épée et se mit en route, d’un pas lourd, vers la dispute. Cependant, elle s’arrêta à mi-parcours quand le plus jeune relâcha l’emprise qu’il exerçait sur son aîné. La blonde soupira discrètement de soulagement, sachant qu’elle n’aurait pas aimé intervenir en cas de dérapage. Elle finit cependant par continuer sa progression et alla s’installer à côté du gris, le toisant du regard.

« Si vous voulez mon avis, les cris étaient un peu de trop, j’ai même cru que j’allais devoir intervenir… Mais je dois dire que ce n’était pas trop mal comme technique pour se débarrasser des gros lourds comme lui. »

Amélia prit une gorgée de bière quand le gris fut servi à son tour. La jeune femme passa ensuite le dos de sa main gauche au-dessus de sa lèvre supérieure pour y récupérer la mousse qui s’y trouvait avant de tendre l’autre main à l’inconnu.

« Je suis le soldat Vhagar. » conclut-elle en souriant légèrement.
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[ Clos ] Que la chasse commence ! [Amélia/Bayel/Sherrinford] Empty Re: [ Clos ] Que la chasse commence ! [Amélia/Bayel/Sherrinford]

Message par Sherrinford Jones Ven 18 Mar 2016 - 19:50

En attendant le retour de sa Chovsouris, Sherrinford commanda une bière qu’il sirota lentement tout en réfléchissant aux derniers événements. Malheureusement, il était encore trop tôt pour tirer la moindre conclusion concernant sa proie…
Observant le reste de la salle plus par réflexe que par intérêt, il remarqua l’entrée d’un jeune homme aux cheveux gris et aux yeux verts, et cet homme attira son attention. Quelque chose, dans sa démarche, indiquait qu’il savait se battre, mais les bons guerriers étaient monnaie courante par ici. En revanche, tous les nouveaux se faisaient forcément alpaguer de manière plus ou moins… Subtile, par un habitué aviné qui cherchait baston.

Effectivement, un des ivrognes du bar, un ancien soldat qui s’était fait renvoyer de l’armée à cause de son addiction à l’alcool justement, qui l’avait poussée à insulter son supérieur, voulut jouer les durs avec le jeune homme. L’ex-militaire semblait plus musclé que son adversaire, mais Sherrinford savait que la force brute ne faisait pas tout dans un combat, et une fois de plus, cet adage se vérifia : d’une clé de bras parfaitement exécutée, yeux-verts retourna la situation et se positionna derrière son assaillant, puis resserra sa prise jusqu'à ce que son adversaire déclare forfait. Joli. Très joli. Le genre d’homme à qui Sherrinford aurait bien une ou deux « missions » à confier… Pour peu que cet homme fût chasseur de primes, bien sûr.
Il avait observé la scène sans détourner les yeux, mais il doutait que le protagoniste de ce combat l’ait remarqué : après tout, ce genre de règlement de compte était très prisés par les habitués de ce bar, qui ne manquaient pas une occasion de se rincer la vue sur une belle rixe. Une fois qu’il eut menacé puis relâché l’ivrogner, tout le monde se désintéressa de lui ou presque : Sherrinford l’observait toujours pour en apprendre davantage sur lui, quoique de manière un peu plus discrète. Mais pas trop discrète non plus : il voulait que cet homme sache que ses talents martiaux l’intéressait.

Cependant, il n’était pas le seul à être intéressé par cet homme : une des rares femmes de l’établissement, qui venait d’arriver, se leva de son siège et alla complimenter le jeune combattant, puis elle se présenta à lui. A la mention de « soldat », Sherrinford esquissa un discret sourire, tandis que les rares personnes qui regardaient encore yeux verts détournaient le regard – sauf Sherrinford.

Il existait en effet entre soldats et chasseurs de primes une méfiance ancestrale, parfois teintée d’inimitié. En effet, les soldats accusaient les chasseurs d’être des bons à rien et des fauteurs de troubles, à peine meilleurs que les criminels qu’ils chassaient, tandis que les chasseurs considéraient les soldats comme de sales fouineurs et empêcheurs de tourner en rond.
Si sherrinford nourrissait aussi de la méfiance envers l’armée en général, ce n’était pas par tradition, mais à cause de son passé. Ancien soldat lui-même, il avait particulièrement apprécié que suite à l’échec d’une seule de ses missions après des dizaines de réussies on l’eut déclaré inapte au service, fou, et interné dans un asile. Pour autant, sa rancune était surtout dirigée contre les « fiers » chevaliers ailés d’Aliphyr, et il n’avait absolument rien contre les autres représentants de l’ordre, en règle générale. En fait, il venait même d’avoir une idée grâce à cette jeune femme.

Il termina donc son verre, puis les rejoignit, elle et yeux-verts. Puisque la femme soldat venait de se présenter, le chasseur en déduisit qu’ils ne se connaissaient pas.

« Excusez-moi si j’interromps votre conversation, intervint-il alors, mais ne seriez-vous pas un soldat de l’armée de Terros, mademoiselle ? Demanda-t-il à la jeune fille. Si tel est le cas, j’aurais une requête à vous soumettre. Je suis Sherrinford Jones, chasseur de primes et un de mes Pokémon, mon Métamorph, a été enlevé. Je souhaiterais donc porter plainte.

Les ravisseurs étaient trois, un homme masqué et ses deux hommes de mains. J’ai suivi la trace de ces derniers jusqu’ici, et ils ont déjà été…neutralisés, mais leur chef n’était pas ici. Je pense savoir où il se cache, mais je ne peux pas l’appréhender seul. Pourriez-vous vous en charger ? »


La jeune militaire serait peut-être un peu agacée que Sherrinford ait cherché à faire justice lui-même, mais elle pouvait lui poser toutes les questions qu’elle voulait, le chasseur était prêt à y répondre avec sincérité, puisqu’après tout, son histoire était on ne peut plus vraie.

Soudain, un cri aigu retentit, et Carmine entra dans le bar par la fenêtre. Sous les yeux attentifs de son maître, elle virevolta de droite à gauche avant de plonger sous une table innocupée… Le message était clair : elle avait repéré la piste de l’homme masqué, qui aboutissait sous terre, probablement dans une sorte de cave. Sherrinford lui offrit une baie pour la remercier de son bon travail, puis dit au soldat Vaghar :

« Si vous voulez, je peux vous montrer la piste… »

Quelques minutes plus tard, alors qu’il allait sortir du bar pour se remettre en chasse, avec ou sans la militaire car le temps pressait, il passa devant l’homme en gris et fit « malencontreusement » tomber une petite bourse de sa poche. Elle ne contenait que quelques menues pièces d’argent, ce qui était bien peu, mais le plus important était le message induit par ce geste : si tu veux le reste du contenu de cette bourse, suis-moi, j’ai du travail pour toi. Mais le chasseur ne comptait pas les attendre bien longtemps. S’ils voulaient l’aider tant mieux, sinon tant pis. Après tout, la vie de Laglu, mais aussi celle de sa femme étaient en danger, et il n’avait pas de temps à perdre…

***

Tarenn et Léosk, qui se trouvaient à une table non loin du soldat et de yeux-verts n’avaient pas perdu une miette de la scène qui venait de se dérouler sous leurs yeux. Tarenn dit alors à son compagnon, peu après le départ de leur ami :
« Je sais que Sherrinford est doué, mais je trouve qu’il embauche un peu trop d’autres personnes pour faire le sale boulot… A terme, ce n’est pas bon pour sa réputation… On va le prendre pour un lâche…

-C’est drôle ce que tu dis, ça me rappelle la première fois que j’ai entendu parler de lui. Un gars l’avait embauché pour casser la gueule à un voleur notoire, qui l’avait arnaqué. L’employeur, il était un peu comme toi et moi, une belle montagne de muscles mais c’était pas un chasseur de primes : il savait pas du tout où trouver sa cible, alors il a embauché Sherrinford, qui était un petit nouveau par ici, à l’époque. Et comme il était nouveau, il était pas cher.
-Mais ?
-Mais hélas pour lui, monsieur muscle était un gros radin, du coup, quand Sherrinford a finalement trouvé le voleur et lui a délivré un « avertissement », il a demandé à être payé, mais le gars ne l’entendait pas de cette oreille et il a préféré payer notre ami en coups de poing
-Et ?
-Règle numéro un des chasseurs de primes, toujours honorer le contrat inscrit sur la prime. Toujours payer ce qui est marqué quoi. Le gamin est peut-être long et fin comme un fouet, mais je peux te garantir qu’il claque aussi rapidement, et que tu le sens passer. Quand le gars lui annoncé qu’il préférait se battre pour ne pas payer, Sherrinford lui a simplement enfoncé sa rapière dans l’œil droit et il s’est barré alors que l’autre pissait le sang en hurlant de douleur.
-Oh joli ! Un peu expéditif, mais joli ! Du coup, ce que tu veux dire, c’est que Sherrinford fait exprès de passer pour un faible en embauchant des gens pour mieux pouvoir surprendre ses adversaires ?
-Exactement.
-Mais quand même, il aurait pu nous embaucher à nous… On est ami après tout !
-Eh oui, mais que veux-tu, les soldats ont un avantage que nous n’aurons jamais…
-Ah ouais, sans blague ?
- Ouais, pour peu que tu aies vraiment besoin de leurs services, ils ne te font pas payer ! »


Tarenn rit bruyamment à la blague de son compagnon.
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Message par Bayel Clonbork Mar 22 Mar 2016 - 12:04

Le barman déposa alors la nouvelle bière fraichement brassée au jeune homme qui machinalement déposa sa monnaie sur le comptoir avant de prendre le gobelet en main. Mais avant qu’il ne l’apporte à ses lèvres qu’une jeune femme blonde s’installa à côté de lui et commença à parler. À lui parler. Bayel reposa alors sa bière sur le bar et regarda la demoiselle qui avait l’allure d’un chevalier. En voyant son épée et l’ornement dessus, il se demanda s’il n’en avait pas trop fait et qu’il avait attiré la garde de la Cité. Il s’était juste défendu contre un ivrogne qui l’avait agressé, c’était plus possible de se faire justice soi-même ? Apparemment non car vu sa position et la carafe qu’elle avait, cette jeune femme n’était pas faction (ou du moins, elle ne le montrait pas). Comment ça les cris étaient « un peu de trop » ? Bayel ne put s’empêcher de sourire en l’écoutant parler et il but une gorgée (enfin) de sa bière terrosienne. Trop amère à son goût comparé à celles qu’il pouvait boire à Omashu, d’où le fait qu’il tira une tronche de dégoût pendant trois secondes.

« Certains ne comprennent pas forcément avec les mots, il faut bien utiliser une autre méthode, vous ne trouvez pas ? ». Il but une nouvelle gorgée et se tourna vers la jeune femme, « Bayel, enchanté soldat Vhagar. »

Cette jeune femme n’était pas ordinaire ; d’une c’était un soldat et en plus de ça, elle buvait sa bière comme un homme ! Elle avait du style et Bayel ne put s’empêcher de trinquer avec elle avant de boire sa boisson, s’essuyant la bouche de la même façon à cause de la mousse (comme un homme !). La bière à moitié consommée, une seconde personne s’approcha des jeunes gens mais c’était Miss Vhagar qui l’intéressait. Étant donné que Bayel était le premier sur les « lieux », il ne bougea pas, quittes à écouter leur conversation. Apparemment, le nouveau venu avait quelques soucis comme la perte d’un de ses Pokémon. Bayel écouta alors tout en sirotant sa bière qu’il jugeait trop amère mais bon, il avait payé, deux fois en plus donc autant finir que de gâcher. « Sherrinford Jones » était chasseur de primes et déballa tout ce qu’il savait sur les ravisseurs de son Pokémon ; trois hommes dont deux neutralisés. Pas mal, pas mal. Mais il restait toujours un en cavale et supposer connaître sa cachette ne voulait pas forcément dire qu’il savait OÙ il était exactement… C’était toujours mieux que rien.

Et alors que Bayel s’apprêtait à (enfin) finir sa bière, un cri super aigu retentit alors dans le bar, faisant sursauter la plupart des gens encore sobres à cette heure ci, dont Bayel qui faillit s’étouffer. Il toussa plusieurs fois en se tapant le torse parce qu’il avait avalé de travers. Enervé, il se tourna alors vers le fautif de tout ce raffut. Un Nosférapti ?! La créature vola dans tous les sens et Sherrinford semblait comprendre ce qu’elle voulait dire. Parce que c’était son Pokémon ? Mais avant qu’il ne quitte les lieux, ce dernier laissa tomber (de façon voulue ou pas) une poche remplie de pièces d’argent aux pieds du gris qui haussa un sourcil en le regardant faire. Il voulait quoi ? S’excuser d’avoir empêcher Bayel de profiter de sa bière et d’un moment peinard ? Le jeune homme se pencha en avant pour récupérer la bourse (avant qu’un ivrogne n’ait senti l’argent et ne saute dessus) et hésita quelques secondes avant de quitter les lieux à son tour. Et la bière ? Tant pis, elle était trop amère et lui laissait un sale goût dans la bouche et ce Sherrinford avait sûrement de quoi rembourser sa bière non finie…

À la sortie, il vit le chasseur de prime qui devait sûrement attendre d’autres personnes dans sa quête. Alors que Bayel s’apprêtait à l’interpeller, Danny, titubant légèrement se jeta sur son ami. Bouah, qu’est-ce qu’il puait de la gueule, pensa Bayel quand ce dernier lui parla. Du moins essaya de lui parler parce que vu son état, il disait vraiment n’importe quoi. En fait, il ne parlait pas, il sortait des sons inaudibles et franchement, c’était dégoûtant et humiliant. Le guerrier le repoussa mais le garda en équilibre jusqu’à ce que d’autres amis ne viennent les rejoindre. C’était pathétique, boire à ne plus pouvoir marcher ? Bayel ne comprenait décidément pas ses « amis »… Alors qu’on lui demandait pourquoi il s’était éclipsé si soudainement, yeux-verts haussa les épaules et sortit une excuse bidon puisque tout ce qu’il voulait dans l’heure actuelle, c’était de les quitter pour vivre des aventures plus « palpitantes » plutôt que boire et vomir toute la nuit.

Bayel glissa alors dans la main d’un de ses amis quelques pièces d’or en les incitants à aller boire à nouveau et par la même occasion, le laisser tranquille. C’était lâche mais franchement, il ne voulait pas les entraîner dans « cette affaire » et parce qu’aussi, ils n’étaient que de simples citoyens. Pas Bayel. Le groupe ne se fit pas prier et ils quittèrent les lieux pour rentrer dans un nouveau bar, s’attendant sûrement à ce que le gris les accompagne. Yeux-verts les regarda partir en soupirant puis se dirigea vers Sherrinford tout en faisant sauter dans sa main la petite bourse de pièces :

« Les pièces, c’était pour rembourser la bière pas finie ? Parce qu’il n’y a pas assez. Je suppose que le « reste » viendra une fois cette petite affaire d’homme masqué résolue ? » lâcha le gris en souriant.

Bayel cessa alors de faire danser la bourse et la rangea dans la petite sacoche accrochée à sa ceinture, non loin de sa lance pliée en trois. Il croisa ensuite les bras tout en regardant le chasseur de prime, prêt à l’accompagner pour le reste des pièces d’argent. Au moins, la suite pourrait être plus amusante que passer sa soirée à picoler à s’en rendre malade, et il aurait une paie par-dessus tout. S’il réussissait la mission évidemment.
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Message par Amélia Vhagar Lun 4 Avr 2016 - 0:22

Amélia leva la tête nonchalamment quand un homme s’approcha d’elle d’un peu trop près à son goût. Ce dernier était assez différent des autres badauds qui peuplent habituellement ce genre de taverne. L’inconnu était tiré à quatre épingles, très propre sur lui, avec une paire de lunettes au bout du nez, lui donnant un air sournois. Il fixa la jeune militaire quelques instants, ce qui suffit à cette dernière pour lui donner envie de sortir sa lame de son fourreau. Alors qu’elle s’apprêtait à l’envoyer paître, le brun se mit à enfin daigner lui parler. Amélia l’écouta alors, sans grande conviction.

Amélia ne put s’empêcher de lever un sourcil quand Sherrinford, tel était son nom, se présenta comme étant un chasseur de primes. La fille du général n’avait que peu d’estime pour ces individus. La justice privée qu’ils exerçaient appelait constamment à la vengeance, créant ainsi un cycle infernal duquel il est impossible de s’extraire. Néanmoins, la blonde eut la décence de l’écouter finir son petit discours, avant de reprendre une large gorgée de boisson houblonnée.

« Vous voulez que moi, je vous aide à retrouver votre Pokémon ? Je suis désolée, mais je ne suis pas affiliée à la cité de Seian. Vous devriez tenter votre chance à la caserne de la ville, je suis certaine que vous y trouverez des gens pour enregistrer votre plainte et vous aider à retrouver votre Pokémon. Mais puisque vous êtes là, je pourrais savoir pourquoi votre Pokémon a été enlevé ? Histoire de rivalité entre chasseurs ? Un ancien employeur que vous auriez plumé et qui veut se venger ? Vous avez eu de la chance qu’ils ne s’en prennent pas à vous directement. »

Les chasseurs de prime n’étaient définitivement pas la tasse de thé d’Amélia. La guerrière pivota alors sur son siège, faisant désormais dos au chasseur pour recommander une seconde bière au barman. Elle fit un brève signe de la paume de la main par-dessus son épaule quand l’Alyphirois lui proposa de lui indiquer la direction qu’avaient pris les kidnappeurs de son Pokémon.

La blonde se trouvait à Seian pour une raison bien précise, et cette dernière n’était sûrement pas pour faire du bénévolat. Si encore la personne qui lui demandait de l’aide était une personne en position de faiblesse, la militaire aurait accepté volontiers. Mais le fait que le quémandeur fut un chasseur de prime lui permit de dire non sans culpabiliser. La jeune femme attendait alors son breuvage quand un cri strident résonna dans l’établissement, faisant sursauter la plupart des ivrognes déjà bien enivrés. Amélia se contenta de serrer les dents, s’efforçant à ne pas montrer son trouble.

Elle se concentra alors sur sa boisson à la mousse immaculée jusqu’à ce que l’homme aux cheveux gris qui se trouvait à ses côtés se lève soudainement pour quitter l’établissement, suivant de près le chasseur de primes. Amélia hausse un sourcil, l’air circonspect. Elle jeta un regard circulaire autour d’elle avant de se retourner pour accoster le serveur qui se trouvait de l’autre côté du comptoir.

« Vous le connaissez-vous, ce Sherrinford Jones ? » demanda Amélia, d’un ton qui se voulait avenant. Vu l’allure du molosse à qui elle s’adressait, elle ne voulait pas prendre le risque de le froisser.

« La véritable question est, qui ne connait pas Sherrinford Jones ? » répondit le serveur tatoué.

« Ça tombe bien, moi. Vous pouvez m’en dire un peu plus sur lui ? »

Un grognement guttural s’échappa de la gorge du barman. Apparemment, il n’était pas décidé de parler de ses clients réguliers à la première petite militaire qui passait. Pestant intérieurement, Amélia se prépara à faire quelque chose qui l’horripilait au plus haut point. Elle détacha alors ses cheveux qui tombèrent une cascade d’or sur ses épaules et ramena ses bras vers son torse, faisant ainsi paraître sa poitrine plus imposante dans son carcan de métal.

« Vous pouvez au moins me dire si il est dangereux… ? » s’efforça de demander la militaire, d’une voix mièvre.

« Non… Enfin… Il ne se met jamais en danger lui-même… Il est très… Intelligent. » finit par cracher le serveur entre deux sourires débiles et trois regards mal placés.

Amélia roula des yeux et remonta ses cheveux en une queue de cheval et les noua avec un ruban noir. Elle jeta ensuite un regard de la même couleur au serveur qui recula instinctivement d’un pas derrière ses bouteilles d’alcool. La blonde se leva et jeta une pièce de petite monnaie à l’idiot qui l’attrapa.

« Mettez le reste sur ma note. » fit Amélia, sèche comme à son habitude.

« Mais vous ne venez jamais ici ! » répondit l’employé, un peu hébété par l’ascenseur hormonal qu’il venait de vivre.

« Justement. » répondit la blonde alors qu’elle agrippait la fusée de son épée légendaire.

Elle quitta alors l’établissement sous les regards incrédules de certains bourrés et sous les rires de deux hommes qui la fixèrent à une table non-loin de là. Bien qu’elle ne veuille pas spécialement aider le chasseur de primes, Amélia ne pouvait décemment pas laisser Bayel qui n’était qu’un simple civil se jeter dans la gueule du loup. Le serveur avait bien précisé que l’homme au costume se mettait rarement en danger lui-même, ce qui expliquait pourquoi il embauchait des gens à la volée : pour leur faire faire le sale boulot.

Amélia observa alors les traces roses et gélatineuses qui formaient un sentier à suivre et vit plusieurs mètres en face d’elle Sherrinford accompagné de Bayel. La blonde décida de rester plusieurs mètres en retrait, se faisant le plus discrète possible, afin d’observer leurs agissements, tout en gardant la possibilité d’être utile en cas de complications.
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Message par Sherrinford Jones Lun 4 Avr 2016 - 19:56

Alors comme ça la femme avait refusé mais yeux-verts – qui se nommait en réalité Bayel – avait accepté. Sherrinford n’insista pas suite au refus de la jeune fille. Vu son attitude, il était clair que quelque chose chez Sherrinford ne lui plaisait pas, et le jeune homme savait que c’était son métier qui posait problème. Mais il n’avait rien de mieux à lui proposer et de toute façon, il avait quand même atteint son but, car désormais, la garde était au courant que son Pokémon avait été kidnappé. Et même si le soldat Vaghar ne souhaitait pas enquêter maintenant soi-disant parce que Seian n’était pas dans ses attributions, Sherrinford aurait mis sa main à couper qu’elle s’intéresserait à cette affaire un peu plus tard, ne serait-ce que pour avoir des informations concernant le résultat l’entreprise d’un jeune chasseur de primes à lunettes. Peut-être présumait-il trop de son importance, mais la jeune femme lui avait malgré tout semblé intéressée, et il aurait dit qu’elle avait refusé plus par principe que par désintérêt. Après tout, la discorde entre chasseurs de prime et soldats n’était pas nouvelle.

Aussi, il la salua rapidement, paya sa consommation et tandis qu’il sortait dehors avec Bayel, il lui expliqua son offre en parlant un tout petit peu plus fort que nécessaire, des fois que certaines personnes aient voulu en savoir plus sur leur prochaine « opération ». Il calcula mentalement ce qu’il pouvait se permettre de débourser ce mois-ci en fonction de l’argent déjà gagné, puis il expliqua à Bayel :

« L’argent n’était pas exactement là pour la bière mais il était bien là pour vous. Vous n’êtes pas chasseur de primes, n’est-ce pas ? Mais de ce que j’ai vu, vous savez vous battre et c’est ça qui m’intéresse. Que diriez-vous d’accomplir une petite mission pour moi, à mes côtés ?

Cela concerne en effet les bandits qui ont enlevé mon Pokémon. Mais ce n’est pas n’importe quel Pokémon. Il s’agit d’un Métamorph. Et il se trouve que ce n’était pas lui que les ravisseurs visaient mais ma femme et mon Pokémon avait pris son apparence.

Mon épouse est une chercheuse réputée, spécialisée dans les Zarbi. Mais ses recherches ne sont apparemment pas du goût de tout le monde, ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien. Toujours est-il qu’elle a reçu plusieurs lettre de menaces de gens qui l’enjoignaient très vivement et avec des termes orduriers de mettre fin à ses travaux. Elle a refusé et depuis j’assure sa protection. Et une des premières mesures que j’ai prises était de faire doubler ma femme le plus possible par mon Métamorph. De cette manière, les ravisseurs étaient sûrs d’avoir réussi leur coup et j’ai pu suivre leur piste. »


Le chasseur désigna ensuite une drôle de flaque rose et gluante au sol.

« Vous voyez ce truc ? Ce résidu provient de mon Métamorph, c’est une piste qu’il a laissée à mon intention. Et ma Nosférapti l’a déjà remontée. Elle va donc nous mener au repaire souterrain de ces messieurs. Je ne vais pas vous mentir, il y a aura très probablement du combat, d’où votre présence et j’ignore tout de nos adversaires, y compris leur nom ou même leur nombre et surtout pourquoi ils en veulent à ma femme. Leur lettre de menace était assez floue, et je veux en savoir plus là-dessus. Mais avant de passer à l’attaque, je vais me… Renseigner. Qu’en dites-vous ? Vous acceptez de m’aider ? Contre une substantielle rétribution, cela va sans dire. Aidez moi et vous obtiendrez le triple du contenu de cette bourse. En or, naturellement.»

Et Sherrinford suivit sa chovsouris dans les rues de Seian. Alors qu’elle le faisait passer par les rues où se trouvait la gelée rose, le chasseur remarqua que cette dernière disparaissait peu à peu… Ou plutôt, se reprit-il, elle prenait la nature du sol sur lequel elle reposait et se confondait désormais avec les cailloux qui jonchaient le sol.

Finalement, la Nosférapti les mena jusqu’à un quartier peu peuplé, et réputé très dangereux que le jeune homme connaissait bien, et finit par s’arrêter devant un gigantesque entrepôt. Mais au lieu de rentrer dedans par une des vitres brisées, elle continua sa route jusqu’à un espace dégagé qui se trouvait derrière le bâtiment. Là, Sherrinford aperçut une trappe de bois qui dépassait très légèrement du sol. Comme elle était camouflée par des branches et des feuillages, il doutait que quiconque puisse la trouver par hasard, surtout que quasiment personne ne venait par ici. Lui-même aurait pu s’y laisser prendre. Mais pas Carmine.

Pour remercier sa Pokémon, il lui offrit une baie Tamato, sa préférée, bien juteuse, puis le jeune homme fit signe à Bayel de le suivre. Il ne comptait pas descendre dans les sous-sols de l’entrepôt. Pas avant d’avoir effectué un petit repérage.

« Carmine, Ultrason ! » chuchota-t-il.

A travers une des vitres brisées de l’entrepôt, la chovsouris poussa ses cris inaudibles, puis resta coite. Cela signifiat que la voie était libre, au moins en surface. Avec l’agilité d’un Chacripan, le jeune homme commença alors à à escalader la facade pour finalement passer à travers la fenêtre qui convenait tout juste à son gabarit. La pièce où il pénétra était plutôt grande, environ cent mètres carrés, et remplie de caisses poussièreuses dont certaines s’empilaient jusqu’au plafond qui était pourtant à quatre bons mètres de hauteur. A travers ces conteners des sortes de chemins avaient été tracés un peu aléatoirement, probablement afin que les employés puissent circuler.

Par chance, une pile de caisse se trouvait juste à côté de la fenêtre, mais elle était légèrement plus basse que cette dernière. Sherrinford sauta donc dessus et s’en servit de marche intermédiaire pour atteindre le sol sans un bruit. Pour s’éclairer dans la pénombre ambiante, il ne disposait que d’un simple briquet, mais il n’avait pas besoin de l’utiliser. Levant les yeux au plafond, il repéra quelque chose qui l’intéressa puis laissa Carmine s’avançait seule. Elle savait ce qu’elle avait à faire. Finalement, après quelques minutes de recherches, le Pokémon aux ailes de cuir s’immobilisa non loin de son dresseur qui la rejoignit. Elle poussa alors quatre faibles cris. Son ultrason avait donc repéré trois personnes en dessous plus Laglu, à travers le petit trou qu’elle avait repéré dans le sol. Et eux ne serait que deux… La présence d’Amélia aurait vraiment été un plus…

Sans se démonter pour autant, il regagna la fenêtre et fit comprendre par signes à Bayel que les ennemis en dessous d’eux étaient trois. Mais il n’était pas encore prêt à passer à l’attaque. Après tout, la trappe était pour le moment leur seul accès connu à cette planque souterraine, et elle était peut-être gardée… S’ils attaquaient en sous nombre, il leur faudrait l’effet de surprise. Mais peut-être y avait-il un autre accès au sous-sol à partir de l’entrepôt ? Cela valait la peine de vérifier. Le jeune homme souhaitait également savoir ce qui se trouvait dans les caisses, mais il ne souhaitait pas les ouvrir, sous peine de les faire grincer, et donc d’alerter les bandits. Mais heureusement, au plafond se trouvait toute une colonie de Nosférapti qui avait élu domicile dans ce bâtiment abandonné. Carmine pourrait donc sonder les caisses avec ses cris sans attirer l’attention. Mais avant de partir explorer, Sherrinford fit signe à Bayel de le suivre. Mieux valait être deux, au cas où…

[NB : je ne sais pas ce qu’il y a dans les boîtes, comme dirait Arthur, donc trouvez ce que vous voulez^^ Pour ma part je vais chercher quelques indices concernant les bandits ici, si indices il y a, (pareil, sentez-vous libre de trouver ce que vous voulez, de complexifier l’histoire ect)mais si un de vous veut foncer dans le tas, n’hésitez pas^^ A et Amélia, j’ai pensé que tu pourrais nous pister et nous rejoindre dans l’entrepôt ? A moins que tu ne préfères le faire avant, dans ce cas j’éditerai mon post pour te mentionner^^]
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Message par Bayel Clonbork Mar 12 Avr 2016 - 18:43

Bayel attendit aux côtés de Sherrinford, se demandant alors si le soldat Vhagar allait finalement les rejoindre sous peu. Après tout, étant donné qu’elle n’était pas rattachée à la caserne de la cité de Seian, elle n’avait aucune obligation de leur venir en aide. De lui venir en aide car Bayel était là uniquement pour récupérer le reste de la monnaie. Bah quoi ? Il était presque à sec avec toutes ses dernières dépenses, notamment pour ce voyage avec ses « camarades » donc un petit plus, il ne disait pas non. Surtout qu’il allait pouvoir se dégourdir un peu les muscles ! Cette petite escapade sera un bon entrainement pour lui. Tout en attendant ou non le soldat Vhagar, le chasseur de primes expliqua que la petite sacoche avec les pièces d’argent était là uniquement pour le gris. Le garçon haussa un sourcil et comprit rapidement le rapprochement avec les chasseurs de prime et leur moyen de communication : il s’agissait là d’une pratique courante chez les mercenaires et ce n’était pas inintéressant de le savoir.

Yeux-verts ne répondit pas et continua d’écouter Sherrinford qui lui donnait de précieuses informations pour la mission à venir. Le Pokémon kidnappé était un Métamorph, une créature ayant la capacité de se modeler en n’importe quoi, notamment en « sa femme » qui aurait dû être enlevée plutôt que la gélatine rose. Et évidemment, il n’oublia pas de mentionner pourquoi sa femme était la cible de brigands. Et visiblement, ce n’était pas pour une histoire toute bête mais parce qu’elle « gênait » d’autres personnes avec ses recherches. Evidemment, quand on n’est pas sur la même longueur d’onde et que certaines ne veulent pas en démordre… Bayel posa alors ses yeux sur les traces roses parsemant le sol dallé de la cité. Au moins, ils n’allaient pas perdre leur temps à chercher les voleurs dans la cité !

« Je suis ok pour la mission et de toute façon, je ne comptais pas croupir dans un bar toute la soirée. Un peu d’exercice me fera le plus grand bien. Et évidemment, je ne dis pas non pour la prime à la fin. »

Après, il ne s’était jamais entraîné contre plusieurs adversaires en même temps puisque c’était toujours Sandovan qui s’occupait de lui. Mais vu comment il était lors des joutes, ça devrait le faire. Ainsi Bayel ne s’en faisait pas trop pour la suite des évènements. Pouvait-il dire qu’il avait un bon « maître » ? Plutôt mourir que de dire ça de son père. Une fois les choses misent au point, le gris suivit le chasseur de primes qui suivait les traces de gélatines roses qui au bout d’un certain temps, devinrent invisibles à l’œil nu. La chauve-souris semblait bien les distinguer et conduisit alors dans un quartier peu peuplé, voir carrément désert. Très classique.

Le jeune homme observa les environs et remarqua que les rues étaient plus petites que les principales et qu’il y avait peu de lumière. Le genre d’endroit typique des repaires de malfrats. Ainsi, la Nosférapti les conduisit devant un entrepôt abandonné vu l’état des fenêtres…La créature volante n’entra pas dans la bâtisse et la contourna, les deux jeunes gens firent de même pour que Sherrinford puisse y trouver une trappe « bien cachée ».

« Classique. » lança-t-il avec un léger sourire.

Mais contrairement à ce qu’il s’attendait, Sherrinford ne descendit pas par la trappe. Au contraire, il demanda à sa créature de faire un repérage des lieux pou voir si la voie était bien libre. Très pratique comme créature pensa Bayel. Mais bon, pour le moment, les Pokémon ce n’était pas trop son truc, il commençait tout juste à se familiariser avec le sien. Le gris croisa alors les bras, laissant le « chef » prendre les devants tout en escaladant la façade. Il disparut de sa vue quelques secondes après s’être faufilé au travers d’une fenêtre brisée et le silence s’installa pendant un moment qui parut être une éternité. Pendant ce temps, le garçon montra le dos à la bâtisse abandonnée pour observer les lieux sait-on jamais.

Ainsi, là où se trouvait la trappe, il y avait un petit terrain de terre battue et quelques arbustes qui avaient poussé dont certaines branches avaient envahi l’entrepôt en passant par les vitres brisées. Les plantes hein… Bayel n’était pas un élémental et s’il avait plus hérité de son père que de sa mère, il était mal barré pour découvrir ce talent. Puis quelque chose attira son attention plus en haut ; Sherrinford lui fit des signes. De là-haut, Bayel comprit rapidement ce que son acolyte voulait dire : apparemment, il y avait trois hommes en dessous d’eux. Mais alors que le gris s’apprêtait à rentrer à l’intérieur à un étage en-dessous de Sherrinford, ce dernier lui fit signe de le suivre.

Contraint, Bayel escalada la façade à son tour et pénétra dans la même pièce que le chasseur de primes. Il s’assit sur une des grosses caisses et alors qu’il s’apprêtait à descendre de celle-ci, il s’arrêta. Cette odeur… Elle ne lui était pas si inconnue que ça. Il porta alors son attention sur la caisse où il était assis.

« On dirait que ce sont des caisses contenant de l’alcool. »

Bayel quitta alors sa « chaise » temporaire pour s’accroupir devant la fameuse caisse. Il y avait quelque chose d’écrit dessus mais avec le temps, c’était presque illisible. Il passa sa main dessus pour enlever la poussière accumulée dessus.

« Du rhum. »

Lorsqu’il reporta sa main vers son nez pour sentir, il reconnut tout de suite l’odeur. Oui, c’était la même odeur que chez lui, quand son père se servait d’un petit verre le soir après une dure journée de travail. Bref, il chassa bien vite l’image de Sandovan de sa tête et se redressa pour le signaler à Sherrinford. Eclairé seulement de la lune dont les rayons passaient au travers des ouvertures des murs, Bayel se fraya un chemin et évita également de se cogner contre une bouteille vide ou autre chose qui pourrait alerter leur présence. Il rejoignit le chasseur de primes et lui parla de son doute :

« Il n’y a sûrement pas que du rhum dans ces caisses. Mais si jamais un de vos ravisseurs est un élémentaliste du feu, ça pourrait faire de gros dégâts s’il venait à s’énerver. »

Bayel pensait à une belle explosion mais le pire pourrait être écarté si évidemment ils trouvaient une stratégie pour éviter ce dénouement. Le gris laissa alors Sherrinford explorer son coin et marcha avec agilité afin de se frayer un passage pour mieux découvrir la salle tout en évitant de faire du bruit. Guidé par les rayons lunaires, il arriva alors devant une sorte de porte bloquée par des caisses. Elle permettait sûrement d’avoir accès au sous-sol mais vu comment elle était condamnée, impossible d’y passer…

« Et si nous utilisions cette porte ? Les gugusses d’en bas n’auront pas l’idée qu’on passe par là pour les surprendre vu qu’elle est condamnée. Evidemment, faudrait pouvoir bouger ces caisses sans éveiller le moindre soupçon. Ou alors, faut continuer les recherches et trouver une autre sortie. »

Plus dur à faire qu’à dire. À moins qu’il y ait une autre porte ou un autre accès plus facile. Mais pour cela, il fallait chercher dans toute la pièce sans faire le moindre bruit suspect…

[ Hrp : non je ne suis pas alcoolique (ni mes persos XD) mais c'est la première chose qui m'est venue à l'esprit en mentionnant "caisse" x) ]
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Message par Amélia Vhagar Mar 5 Juil 2016 - 22:24

Le pistage des deux individus finit par attirer Amélia dans les bas-quartiers de la capitale. Heureusement pour elle, son armure ainsi que sa main posée sur la garde de son épée coupaient toute envie aux badauds enivrés qui auraient envie de l’interpeller. La blonde suivait toujours du regard les deux hommes quand ces derniers s’arrêtèrent devant un entrepôt visiblement abandonné, avant d’y entrer par les fenêtres.

L’instinct de la jeune fille faillit la pousser à rejoindre les deux compères, au moins pour s’assurer qu’ils ne se jettent pas dans un piège qui leur serait tendu, mais au moment d’avancer, la jeune femme se ravisa. Au lieu de ça, elle scruta les environs et remarqua un vieil homme recroquevillé contre sur lui-même, appuyé contre la façade d’une taverne miteuse. Malheureusement, il n’était pas rare de voir des personnes sans domicile dans les bas-fonds des grandes villes. Aussi, Amélia plongea sa main gantée dans une des poches cachées de sa robe, elle-même dissimulée sous sa robe métallique, et y sortit deux pièces d’or.

La blonde s’approcha alors du mendiant et lui tendit une des pièces. Le visage du clochard s’illumina, dévoilant un sourire partiellement édenté et des yeux injectés de sang. « Encore un qui a dû sombrer dans l’alcool » pensa la soldate, résistant à l’envie de placer son bras devant son visage afin de barrer le chemin de l’odeur pestilentielle qui émanait de l’alcoolique. Alors que l’homme avançait péniblement sa main pleine d’arthrose pour récupérer la pièce, Amélia la retira brusquement.

« Tu vas me dire si tu as vu des choses suspectes dans cet entrepôt. » fit Amélia en pointant du doigt la bâtisse abandonnée.

Voyant la mine renfrognée du SDF qui se senti trahi par cette fausse promesse d’argent, la militaire montra alors la deuxième pièce. Voyant que le gain ne semblait déjà plus l’intéresser, Amélia retira la lame de son fourreau sur une dizaine de centimètres, assez de quoi motiver son indic.

« Il y’avait trois hommes. »

« Et ensuite ? »
demanda Amélia, tapant du pied pour simuler l’agacement.

« Ils sont entrés par la trappe derrière le bâtiment. Il y’a une femme, aussi. Enfin, j’en suis pas sûr parce que la bonne femme avait sa tête dans un sac mais des jambes comme celles que j’ai vu, ça ne pouvait qu’être les jambes d’une nana, et sacrément bien roulée, si vous voyez ce que je veux dire. » finit le puant avant de se mettre à tousser grassement et d’éponger les traces de sang qu’il avait à la commissure des lèvres à l’aide d’un vieux mouchoir dont la blancheur d’origine était remplacée par une teinte grisâtre.

Amélia se contenta de jeter les deux pièces aux pieds du mendiant qui se jeta dessus et se retourna, contemplant la bâtisse. Si ce pauvre homme disait vrai, alors ça n’était pas un Pokémon qui avait été kidnappé, comme l’affirmait le prénommé Sherrinford, mais bel et bien une femme. La sienne peut-être ? Peut-être était-elle peu recommandable et avait plus de chance d’attirer l’attention de la garde en leur parlant d’un Pokémon ?

Toujours était-il que Bayel semblait s’être fourré dans un sacré sac de nœuds. Il avait montré des aptitudes au combat, mais entre calmer un individu enivré et un peu trop lourd, et faire face à trois hommes probablement armés, il y’avait un gouffre. Ainsi, Amélia prit la décision d’au moins les rejoindre dans l’entrepôt, car visiblement, les deux hommes avaient décidé de la jouer subtilement et d’explorer le bâtiment abandonné avant de descendre directement dans la cachette souterraine.

La blonde finit par se hâter et emprunta le même chemin que Sherrinford et Bayel avaient utilisé quelques instants auparavant. La militaire se voulut la plus discrète possible, mais malheureusement, bien que forgée sur mesure, son armure la privait d’une certaine mobilité, et le bruit que provoqua sa botte métallique au contact du sol résonna dans le bâtiment vide.

« J’ai décidé de vous accompagner. Pas vous. » fit-elle à l’adresse du chasseur de prime. « mais vous. » fit-elle cette fois-ci en direction du plus jeune. « J’ai cru comprendre que les hommes que vous recherchiez étaient trois, une lame de plus ne serait que bénéfique. »

La plus jeune aurait aimé pouvoir dire « Et puis, j’ai du temps à tuer » mais eut peur que cette phrase ne la fasse paraître trop sûre d’elle. Riant intérieurement, Amélia se mit rapidement aux faits. Il y’avait des caisses d’alcool que le Terrosien avait identifié comme étant du rhum, et ce dernier avait également trouvé une porte dissimulée.

La blonde se mit alors à débarrasser doucement les caisses qui barraient l’accès à la porte, tout en demandant de l’aide aux garçons, et finit par observer la serrure. La porte était fermée depuis l’intérieur mais semblait avoir souffert des intempéries et de l’insalubrité qui rongeait le bâtiment. Haletante, elle venait de déposer sa quatrième caisse qui ne pesait généralement pas moins de trente kilos chacune et s’assit dessus.

Amélia fixait les deux jeunes hommes qui lui faisait face à tour de rôle. Une ride se forma entre ses deux sourcils blonds, preuve qu’elle venait d’entrer en profonde réflexion. Il était évident que ce bâtiment servait de repère pour stocker de la marchandise de contrebande. La jeune militaire ne voyait aucune autre raison qui pousserait des personnes à stocker autant d’alcool dans un lieu aussi… décrépi. La guerrière se rejoua alors les différentes fois où, avec sa troupe, elle avait participé à l’arrestation de fraudeurs, quand un éclair de lucidité la frappa.

« Je pense avoir trouvé un moyen pour les atteindre sans trop attirer l’attention sur nous, il faut juste que je vérifie… » La blonde ressentit alors cette graine de leadership qu’elle avait toujours eu en elle s’épanouir et décida de prendre les choses en main. Elle vérifia alors le contenu de plusieurs caisses avant de laisser échapper un « bingo » de satisfaction.

« Si on défonce la porte, ils nous entendront, et là, nous pouvons dire adieu à l’effet de surprise. Par contre, si on sort cette caisse qui est bourrée d’explosifs, il y’a toujours des explosifs, et qu’on la place au niveau des tavernes les plus proches avant d’y mettre le feu, cela poussera probablement à nos hommes, alertés par les explosions, de sortir par la trappe pour en vérifier la source. C’est à ce moment-là, et seulement quand ils seront dehors, que l’on profitera pour défoncer cette porte moisie et récupérer votre… Pokémon. » Fit Amélia, hésitante quant au terme qu’elle devait utiliser. « Si l’on peut éviter la confrontation directe avec ces criminels, surtout avec un civil prenant part au combat, ça serait idéal. Qu’en pensez-vous ? » conclut la blonde, tandis qu’elle croisait ses bras sur sa poitrine.

[HRP : Je vous laisse choisir si vous décidez d'appliquer le plan d'Amélia ou non, et si vous le suivez, n'hésitez pas à tout faire capoter, je sais que je peux vous faire confiance à ce niveau! xD]
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Message par Sherrinford Jones Jeu 7 Juil 2016 - 23:42

Qu’elle accompagne qui elle voulait, Sherrinford n’en avait cure. Elle était ici et elle allait les aider. Le reste importait peu. Il ne prit même pas la peine de relever sa remarque, préférant écouter le plan qu’elle leur proposait.

Il était toutefois assez réticent face à l’utilisation d’explosifs. En effet, a priori aucun d’entre eux n’avait de moyen d’évaluer leur puissance. Aussi, sortir la caisse d’ici pour la faire exploser en pleine rue n’arrangeait pas le jeune homme. Un garde se fichait de sa réputation puisque de toute façon, il héritait de celle de son armée. Pas un chasseur de primes. Dans ce métier, la réputation était individuelle et ô combien fragile. Si Sherrinford s’était construit patiemment une réputation de professionnel, ce n’était pas pour qu’une soldate un peu trop téméraire vienne tout gâcher avec son tempérament bouillant.

A la limite, si les bombes devaient exploser quelque part, autant que ce soit ici, où il n’y avait pas âme qui vive, hormis son groupe… Et leurs cibles.

« Tu sens une présence ici ? » Demanda-t-il à sa chauve-souris.

Cette dernière refit le tour de l’entrepôt, balança plusieurs salves d’ultrason et revint vers son dresseur en secouant la tête. Bonne nouvelle. Il n’y avait ni humain ni Pokémon en dehors de leur groupe. Il ne manquait plus qu’un élément que Sherrinford était sûr de trouver puisqu’il recouvrait certaines caisses qu’il avait inspecté. Enfin, il finit par trouver son bonheur dans un coin : une longue mèche. Il en disposa une extrémité dans la caisse aux explosifs puis commença à la dérouler en expliquant aux deux autres :

« Votre plan est intéressant, mais un détail ne me plaît pas. Sauf erreur de ma part, vous ignorez tout de la puissance de ces explosifs. Vu la quantité, je doute qu’ils puissent détruire la ville à eux seuls mais ils peuvent néanmoins gravement endommager les habitations avoisinantes si nous le faisons sauter en pleine rue. Et je peux vous garantir que ce n’est pas parce que ces maisons sont délabrées qu’elles ne sont pas habitées. »

Il n’ajouta pas que la plupart des locataires de ces lieux étaient des squatters peu recommandables, d’une part car cela n’aurait pas servi son argumentaire et d’autre part parce que, au détour d’une chasse, il était déjà tombé sur des familles pauvres qui avaient trouvé dans ce vieux quartier récemment ravagé par un séisme un abri en attendant des jours meilleurs. Il ne savait pas au juste qui habitait les alentours mais n’avait aucunement l’intention d’aller le vérifier. A la place, il se contenta d’exposer son propre plan :

« Pourquoi ne pas tout simplement les faire sauter ici, juste à côté de la porte ? L’explosion l’enfoncera ce qui la rendra inutilisable, mais le repaire de ces bandits est souterrain et le sol est une bien meilleure protection contre une explosion que les murs des cabanes du coin. Pour le reste, je pense que vous avez raison. Ils essaieront effectivement de savoir ce qui a causé ce vacarme, et la peur leur fera baisser leur garde. Ils sortiront donc par la sortie principale… Où nous n’aurons plus qu’à les cueillir.

Je ne sais pas vous
, ajouta-t-il spécifiquement à l’intention de la jeune femme, mais je tiens à savoir qui ils sont et pourquoi ils m’ont dérobé mon Pokémon. Et vu que j’ai reçu des lettres de menace, je suis certain qu’il ne s’agit pas de ravisseurs ordinaires. Je ne compte pas les laisser filer, et que vous les arrêtiez ou non, je trouverai le moyen de savoir qui ils sont, que je les interroge moi-même ou pas ».

Le chasseur ne plaisantait pas. Il possédait certains contacts au sein de la garde. Si jamais la fille refusait de coopérer, il ferait marcher ses relations. En restant discret, bien entendu. Simplement, il avait terriblement envie d’entendre la confession des bandits lui-même, et pas dans un désir de vengeance. Simplement, un chasseur à l’affût saisissait beaucoup plus de choses lors d’une confessin qu’un soldat blasé qui menait son dixième interrogatoire quotidien…

Histoire de montrer qu’il ne plaisantait pas, il s’éloigna des deux autres avec sa corde déroulée. Ainsi, la mèche géante atteignait quasiment la sortie de l’entrepot. Parfait. Il aurait largement le temps de se mettre en place une fois celle-ci allumée, avant que tout explose. Il attendit malgré tout un petit moment le temps que ses camarades évacuent et qu’ils lui soumettent leurs éventuelles réticences. Mais il savait déjà qu’il ne les écouterait pas. Après tout, ce plan était en grande partie celui de la fille. Lui n’aurait pas utilisé les explosifs s’il avait été seul. Trop risqué et trop visible. Mais aujourd’hui, il était pressé. Aujourd’hui, il allait enfin mettre fin à toutes ces menaces qui pleuvaient sur sa femme. Il sentit alors en lui un sentiment qu’il appréciait particulièrement : l’excitation de la chasse… Il était temps de fermer les yeux !

Lorsqu’il les rouvrit, il passa aussitôt à l’action et acheva son travail, en sortant son briquet en en enflammant la corde. Puis il ressortit rapidement de l’entrepôt pour attendre le « boum » non loin des deux autres, à proximité de la sortie principale.

Lorsque ce dernier survint, sa rapière était déjà dégainée. Des bruits se firent alors entendre en provenance du sous-sol. Des bruits qui se rapprochaient de leur position. Parfait. Le plan avait apparemment fonctionné. Mais il restait néanmoins prudent. Un imprévu était si vite arrivé. Par exemple, avait-il correctement évalué le nombre d’ennemis ? Hélas, il devait faire aveuglément confiance à Carmine sur ce point…

Il jeta un dernier regard à ses compagnons afin de s’assurer qu’ils étaient prêts à combattre – ce qui était sans doute le cas – et une fois les hommes cachés à l’air libre, il se lança à l’assaut. Extérieurement, il semblait toujours aussi calme, mais ses yeux brillaient d’une lueur sauvage. Celle du prédateur.
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Message par Bayel Clonbork Mer 20 Juil 2016 - 20:56

Finalement, la jeune soldate avait décidé d’accompagner le duo. Du moins, elle était venue ici pour Bayel plutôt que le chasseur de prime. Ceci l’étonna et le gêna également mais soit songea le jeune Terrosien qui n’avait pas forcément besoin d’une baby-sitter pour le coup. Son père valait plusieurs hommes alors deux ou trois, c’était plutôt de la rigolade. Mais impossible de refuser et puisqu’elle était là, une lame de plus n’était pas inutile. Surtout que bon, elle faisait partie de l’armée et donc porter secours à un civil en danger faisait parti de son devoir. D’ailleurs, la miss se mit rapidement à faire le ménage à savoir dégager la porte où se trouvait une pile de caisses remplie d’alcool et Bayel l’aida dans sa tâche. Pour le moment, Sherrinford ne disait trop rien dessus quant à dégager la porte, aussi les deux jeunes gens se mirent à l’ouvrage en veillant à ne pas faire trop de bruit pour alerter les énergumènes du bas et tout faire capoter.

Une fois le ménage terminé, Bayel s’assit sur une des caisses et préféra rester en retrait tout en regardant alors la demoiselle Vhagar. Elle semblait prendre ses repaires avant de se lancer dans la bataille à savoir comment faire pour sauver le Pokémon de Sherrinford sans pour autant aller au contact. Concernant yeux verts, se battre ne lui déplaisait pas, au contraire, il avait besoin de se dégourdir les muscles. Après quelques instants de réflexion, miss Vhagar exposa son plan aux deux jeunes hommes. Cette dernière proposa d’éviter de défoncer la porte sous peine de se faire repérer rapidement. Pas faut car l’effet de surprise partirait. Mais concernant son plan, il s’agissait juste d’aller balancer quelques explosifs un peu plus loin histoire que les mercenaires se rendent à la source de l’explosion pendant que le trio irait délivrer la « femme » de monsieur Jones. Tout ce que la soldate voulait, c’était éviter le conflit surtout qu’il y avait un « civil ». Bayel soupira tout en croisant les bras à son tour ;

« Vous n’avez pas à vous inquiéter pour moi, je sais combattre et me défendre... Vous savez, c’est humiliant ce que vous venez de dire Soldat Vhagar. » termina-t-il en faisant une mine boudeuse mais il sourit rapidement pour éviter d’irriter la dame.

Par contre, Bayel n’intervint pas dans la proposition d’utiliser les explosifs pour faire diversion. C’était le Pokémon de Sherrinford qu’ils allaient sauver, peut-être que ce dernier avait un meilleur plan. Le gris se tourna vers le chasseur de primes écoutant sa version. Mais il préférait converser avec son Pokémon pour savoir s’il y avait d’autres personnes, humaines comme Pokémon, dans le coin. Attendons donc que la chauve-souris revienne avec de plus amples informations. Pendant ce temps, Bayel tuait le temps en regardant les alentours ; il y avait énormément de caisses fermées contenant sûrement d’autres rhum mais aussi des explosifs. Certaines étaient bien défoncées et marquées de coups, preuve que d’autres s’étaient déjà servis avant eux… La créature volante revint et signala qu’elle ne ressentait aucune autre présence dans les parages. Cela semblait satisfaire Sherrinford qui commença à préparer quelque chose.

Toujours installé sur sa caisse, Bayel écouta la version du chasseur de primes ; il marquait un point concernant les habitations voisines et le fait qu’aucun des trois ne savait exactement quelle quantité d’explosif il y avait dans ces caisses. Qui plus est qu’avec l’alcool, cela pouvait faire de très gros dégâts. Par contre, il proposa de faire sauter la porte délabrée et totalement rouillée pour faire sortir les bandits de leur cachette souterraine. Pour quoi pas, après ils n’auront plus qu’à les accueillir comme il se doit. Un sourire s’étira sur les lèvres de Bayel ; enfin de l’action ! Evidemment, il semblait que Sherrinford les veuille vivants ou du moins apte à lui répondre.

« Ton plan me va ! Evidemment, un bandit chacun, j’ai envie de m’amuser moi. »

Pendant que Sherrinford installait tout le matériel pour la suite de son plan, Bayel quitta enfin sa caisse en souriant. Il leva les bras en l’air pour s’étirer afin d’être au meilleur de sa forme lors du prochain combat. Heureusement que les bières qu’il avait bues quelques heures plus tôt ne faisaient plus effet. Et de toute façon, ce n’était pas avec ça qu’il se serait ivre ! Bayel quitta alors l’entrepôt et se cacha derrière un buisson juste en face de l’entrée principale, attendant ses acolytes pour la suite des évènements. Un puissant « Boum » retentit et sitôt des bruits et des cris se firent entendre provenant de l’entrepôt abandonné.

Bayel déplia sa lance dans un mouvement ample de son poignet et attendit sagement que les bandits sortent de leur cachette. L’excitation était là, il allait pouvoir se divertir sur quelqu’un d’autre que son paternel. Un large sourire s’étira sur ses lèvres et lorsque les premiers hommes sortirent, Sherrinford se lança le premier à l’assaut. Le gris ne tarda pas à le suivre, comprenant ça comme le signal de départ.

Le Terrosien choisit alors son adversaire qui dégainait une lame assez longue. Pas de corps à corps donc mais la mêlée pouvait être tout aussi intéressante. L’ennemi se jeta sur le gris en pointant son arme horizontalement que Bayel parvint à dévier la trajectoire facilement avec sa lance. Il la redescendit et fit un tour sur lui-même pour déstabiliser son adversaire avant de faire faire plusieurs tours avec sa lance dans un mouvement de mains qu’il connaissait bien. Cet enchaînement perturba le bandit qui agacé qu’un gamin se joue de lui, tenta d’arrêter cette petite mascarade en balançant sa lame de droite à gauche. Prévisible, Bayel arrêta de faire tournoyer son arme pour donner un coup de lance au niveau des poignets qui tenaient la lame afin de les faire lâcher prise.

Le bandit lâcha donc son arme qui se retrouva sur le sol. Il tenta de s’en emparer rapidement mais Bayel ne lui laissa pas l’occasion et pointa le bout de sa lance sous la gorge de ce dernier tout en lui faisant signe que ce n’était même pas la peine d’y penser. Malheureusement pour le gris, son adversaire se releva brusquement, agrippant alors la lance pour la dévier et se rapprocher dangereusement du garçon. La menace fut trop rapide pour que le Terrosien n’ait le temps de riposter alors il préféra s’écarter légèrement. Et heureusement car le bandit avait sorti un couteau et la lame avait éraflé son flanc gauche, déchirant une partie de ses vêtements. S’il n’avait pas eu ce réflexe, il se serait retrouvé avec un couteau enfoncé dans le ventre.

« Sérieux ?! »

Une erreur de sa part qui aurait pu lui être fatale. Les dents serrées et le regard rempli de haine, Bayen assigna un violent coup de tête sur son adversaire qui recula sous la douleur. Le garçon fit de même pour mettre un peu de distance entre eux et posa sa main libre sur sa blessure. Ce n’était que superficielle mais quand même… cela prouvait qu’il était encore un novice dans ce domaine. Il fit tournoyer sa lame et donna un violent coup sur le crâne du bandit qui s’écroula sous le choc, battu. La lance redressée, le garçon regarda son ennemi à terre et constata qu’il ne se relèverait pas de sitôt. Et un de moins.

[ Hrp : évidemment, je suis partie du principe qu’il y avait que trois hommes mais comme tu l’as mis dans ton message Sylver, il se peut qu’il y en ait plusieurs pour plus de fun 8D ]
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Message par Amélia Vhagar Sam 13 Aoû 2016 - 0:06

Amélia se contenta d’hausser les épaules quand l’Alyphirois la prévint qu’il comptait interroger les ravisseurs de sa femme. La blonde pouvait comprendre qu’il veuille savoir pour qui travaillent ses personnes, et s’il y’avait une chance qu’ils connaissent les motivations de leur commanditaire, alors Sherrinford devait la saisir.

« Comme vous voulez. Mais il me faudra les récupérer vivant pour pouvoir les arrêter par la suite. »

La guerrière fut la première à quitter l’entrepôt et cette dernière se dirigea derrière un arbre centenaire, histoire de pouvoir observer sans être vue. Quand l’explosion retentie, un nuage de fumée s’éleva de la bâtisse. Les quelques vitres qui avaient survécus au temps explosèrent dans un fracas et une pluie de bouts de verre tomba du ciel.

Quelques instants plus tard, la trappe s’ouvrit et trois personnes en surgirent. Sortis dans la précipitation, les trois criminels ne semblaient pas bien imposant. Le regard hébété, la bouche ouverte, ils observaient les environs et s’éloignaient progressivement de leur planque. Le bras droit de la consule commença à se dire alors qu’il serait possible de s’infiltrer dans leur cachette en évitant la confrontation directe quand le chasseur de primes fondit sur les trois criminels… Amélia se retournait pour essayer de convaincre Bayel de s’infiltrer dans la planque discrètement quand celui-ci fonça dans le tas également.

« Dickhead… » pensa élégamment la jeune femme, dans son plus beau Terrosien.

Amélia estimait la distance qu’il lui faudrait parcourir sans que personne ne la remarque pour se faufiler par la trappe quand un des trois kidnappeurs la repéra, et se mit à lui foncer dessus, un imposante hache à la main.

« Chouette… » se dit Amélia, pestant contre elle-même.

BIEN SÛR, il fallait qu’elle tombe sur celui qui manipulait l’arme de bourrin. Amélia dégaina immédiatement Aube et attendit que son adversaire arrive à sa portée. Quand ce dernier était suffisamment proche, il fit passer sa hache par-dessus et fendit l’air devant lui. Vif, le soldat Vhagar avait évité le coup de l’adversaire qui planta son arme dans le sol.

La fille du général regarda alors dans les yeux son adversaire qui affichait dans son regard, un mélange de colère et d’hésitation. N’était-il pas totalement franc dans ses gestes parce que son adversaire était une jeune femme ? Cette dernière sauta d’un bond en arrière quand celui qui lui faisait face plaça sa hache horizontalement à ras du sol et tenta de lui faucher les pieds.

La jeune femme se retenait. Elle ne voulait pas tuer celui qu’elle estimait être un sombre con, tout d’abord parce que le chasseur de prime voulait tous les interroger, et qu’interroger un mort, c’était pas pratique, mais également parce qu’elle ne voulait pas faire parler d’elle. Elle qui était initialement venue en représentante diplomatique…

Amélia, constatant la détermination de son adversaire, décida cependant de ne plus se contenter d’éviter et para un coup de hache en positionnant son épée à l’horizontale au niveau de son visage. Cependant, celui qui lui faisait face avait de la force, et très rapidement, Amélia se mit à trembler. Elle empoigna alors l’extrémité de sa lame à l’aide de sa main dissimulée dans un gant métallique, lui permettant de regagner de la stabilité, et asséna un violent coup de pied dans le genou droit de son adversaire. Encore une fois, la soldate n’avait pas été à fond, car à l’aide de sa botte métallique, il lui aurait été possible d’éclater la rotule de son adversaire, et là n’était pas le but.

Son adversaire laissa échapper un râle rauque et se reculer de quelques mètres. Amélia en profita pour jeter un bref regard vers Bayel qui venait de se faire blesser au flanc. La guerrière lâcha un soupir exaspéré tout en se reconcentrant sur son adversaire qui claudiquait légèrement. Cette fois-ci, l’homme tenta d’asséner un coup de hache en diagonale, mais Amélia contra l’assaut une nouvelle fois. L’homme en face d’elle se mit à enrager et frappa de manière plus soutenue, mais de moins en moins violente.

Amélia, qui s’était jusque-là contenter de parer et esquiver se mit à répondre aux coups. Œil pour œil, dent pour dent. Après plusieurs minutes d’affrontement et surtout d’analyse, Amélia profita que son adversaire dévoila son buste en voulant élever sa hache pour lui tailler l’abdomen. Bien sûr, l’entaille était légère, l’apprentie épéiste connaissant suffisamment son instrument pour pouvoir infliger le degré de blessure voulu, mais suffit à ce que l’homme se recroqueville sur lui-même. La soldate profita de ce moment de repli pour caler un bon gros coup de genou dans le nez du bûcheron. Ce dernier finit par s’étaler de tout son long, sonné, le visage ensanglanté. Il n’y a pas à dire, une armure complète rend les combats bien vite inégaux.

La guerrière jeta alors un regard circulaire et posa instinctivement son regard sur la blessure légèrement sanguinolente de yeux-vert. La blonde décida cependant de ne dire mot, même si elle avait bien de lâcher un « je vous avais prévenu. » et observa Sherrinford qui venait de terminer son affrontement également. La blonde prit alors le temps de nouer les poignets de celui qui lui faisait face quelques instants auparavant autour d’un tronc afin d’éviter que ce dernier ne s’enfuit une fois sorti de sa torpeur. La jeune femme conseilla à ses compères d’en faire de même avant de s’aventurer dans la trappe.

Très vite, l’obscurité prit ses droits. Les kidnappeurs étaient probablement maîtres de la terre afin de pouvoir se déplacer à travers les galeries souterraines. Malheureusement pour elle, Amélia n’avait jamais dévoilé une once d’inclinaison à la géokinésie. Aussi, la jeune femme dévoila posséder une Pokéball et en fit surgir un lézard de feu.

« Fais nous de la lumière, s’il te plait. » fit-elle simplement à l’adresse de Balérion.

Le reptile acquiesça silencieusement et fit redoubler sa flamme d’intensité. Le jeune Pokémon ne discuta pas les ordres de sa dresseuse, très jeune, le père d’Amélia lui avait appris que quand cette dernière était en mission, il était là pour la servir. La petite troupe continua d’avancer pendant de longues minutes jusqu’à arriver dans un genre de petit sas taillé à même la pierre qui donnait sur trois galeries distinctes…

« Votre Nosférapti pourrait utiliser ses ultrasons pour déterminer quelle galerie prendre ? » fit-elle à l’adresse du chasseur de primes.
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Message par Sherrinford Jones Sam 13 Aoû 2016 - 11:38

Le sort avait fait hériter Sherrinford d’un adversaire au style plutôt équilibré qui se battait en utilisant une lame longue des plus ordinaires. Cet homme savait se battre, le chasseur lui concédait ce point. Mais contre un adversaire d’un bon niveau comme lui, utiliser uniquement des techniques classiques était rarement suffisant.

Durant toute sa jeunesse, Sherrinford avait été entraîné à manier plus ou moins toutes les armes que son âge et son gabarit lui permettaient de porter, dans le but de pouvoir se servir de n’importe quel outil en cas de combat. Le but de ses missions avait toujours été le même : tuer ou à défaut mutiler gravement. Pour cela, on ne lui demandait pas d’impressionner la galerie, seulement d’être efficace, mais jusqu’à ce qu’il arrive à Terros, cela avait toujours été amplement suffisant.

Et puis il y avait eu la requête de Liz qui cherchait un garde du corps suite à la réception de lettres de menace. Afin d’être embauché, le jeune homme avait dû se soumettre à une série d’exercices orchestrés par le père de celle qui allait devenir sa femme, le général Jones, aujourd’hui en retraite.

Sherrinford avait très vite constaté que la technique du vieil homme était de loin supérieure à la sienne et c’était ça, plus que son déficit de force brute, qui l’avait fait perdre son duel contre son beau-père. Pour autant, ce dernier s’était déclaré satisfait et avait offert l’emploi à Sherrinford à condition que ce dernier accepte de suivre son enseignement.

Le vieil homme lui avait alors appris ce qui lui manquait jusque-là : la technique. Pour cela, il n’y avait pas été par quatre chemins : il l’avait tout simplement obligé à utiliser une rapière tandis que lui utilisait une épée normale. Bien entendu, l’arme du chasseur était bien trop fine pour fracturer un os ou même pour bloquer une attaque ! Pendant le mois et demi qu’avait duré cet entraînement, Sherrinford avait donc dû apprendre à améliorer son esquive sous peine de finir couvert de bleus et de coupures, mais également à mieux jauger la précision de ses attaques : étant donné que la moindre armure arrêtait sa fine lame, il devait absolument cibler des endroits nus pour réussir à blesser son adversaire.

A l’issue de ‘entraînement, le vieil homme le laissa pour de bon être le garde du corps de sa fille, tout en le convoquant de temps en temps pour vérifier ses progrès et le tester sur le maniement d’une autre arme. Mais bien qu’il soit toujours capable de manier plusieurs types de lames, Sherrinford avait choisi de faire de la rapière son arme . En effet, cette arme rapide était très souvent sous-estimée par ses adversaires, qui ne voyaient en elle qu’un apparat… Ce qui permettait au chasseur de prendre l’avantage en les prenant par surprise. Comme maintenant.

L’homme se battait bien, pas le moindre doute là-dessus. Mais vu que Sherrinford ne faisait que l’esquiver depuis le début, il devenait de plus en plus sûr de lui, au point de lancer des attaques plus puissantes et plus appuyées. Il se souciait de moins en moins de pouvoir ramener son arme à lui pour parer en cas d’une éventuelle contre-attaque. Il allait bientôt laisser une ouverture. Et le jeune homme n’attendait que ça.

Un coup d’épée particulièrement osé et vicieux passa à seulement deux centimètre des côtes du jeune homme. Un coup qui s’il avait porté aurait pu faire très mal… Mais pour le lancer, le bandit avait dû déporter son corps sur la gauche. Avec ça, son épée ne couvrait plus du tout l’axe central de son corps. L’homme avait beau porter une armure de cuir que la rapière aurait beaucoup de mal à percer, il avait négligé un détail : il était tête nue.

Sherrinford profita donc du pas de côté qu’il avait dû faire pour éviter la dernière fente pour prendre de l’élan et passer à l’attaque du côté opposé : d’un geste rapide, il mit sa lame en position… et fendit l’oreille droite de l’homme, trop déséquilibrer pour pouvoir parer à temps. L’homme hurla alors de douleur. Sherrinford profita de sa posture pour donner un coup dans sa jambe gauche, qui était moins protégée que son torse. L’homme, qui hurlait toujours de douleur, tomba à genoux et lâcha son arme. Le combat était terminé, mais le jeune homme prit bien garde à ne pas s’approcher trop de lui. La proie était à terre mais peut-être pas encore neutralisée. Aux abois, elle pouvait toujours lancer une dernière attaque désespérée.

« C’est vous trois qui avez engagé Zax et son copain l’abruti pour kidnapper la fille, n’est-ce pas ? Qui vous a demandé de faire ça, quand et où ? Et dépêche-toi de te répondre sinon je détache entièrement ton oreille de ton corps ! »

Actuellement, pour peu qu’il aille voir un guérisseur très vite, le bandit avait de bonnes chances de survie. Mais s’il ne répondait pas aux questions, il ne passerait pas la prochaine minute. Sherrinford se fichait éperdument d’ôter la vie à des crétins qui menaçaient sa femme. La seule raison pour laquelle il ne l’avait pas tué au cours du combat était qu’il voulait le faire parler. C’était aussi pour ça qu’il ne lui avait pas directement trancher l’oreille. Il devait être capable de de parler malgré a douleur… Pour l’encourager, le chasseur pointa son arme sur lui

« Ya un mois… Un gars, M… Nous a proposé un boulot facile et bien payé qu’il disait… A Tarouga… Mais il nous avait prévenu du garde du corps… Pas commode… On a engagé deux extras… Brouiller les pistes ».

L’homme avait gardé durant tout ce temps la main sur son oreille blessée pour contenir l’hémorragie, mais malgré un discours entrecoupé de cris de douleur et de soupirs, il avait dit tout ce que Sherrinford voulait savoir. Il tenta de se lever pour s’enfuir. Le jeune homme le laissa faire. Que la femme soldat l’arrête ou le soigne si ça lui chantait, il s’en fichait éperdument Visiblement, le mystérieux commanditaire, ce fameux M qui avait envoyé les lettres de menace, était son véritable ennemi. Et vu le délai entre la commande et le passage à l’acte, les hommes avaient dû faire la route depuis Tarouga par appât du gain… Mais pourtant, ils avaient un entrepôt et une planque en ville ? Après tout, pourquoi pas ? Il pouvait s’agir de la base arrière d’un équipage pirate ou d’une bande de contrebandiers et de l’endroit où ils cachaient leurs trésors ou leurs objets de contrebande. Vu la présence du vin, Sherrinford penchait plutôt pour les contrebandiers, mais pour de simples trafiquants, attaquer quelqu’un, c’était prendre beaucoup de risque… A moins qu’ils ne soient pirates ET contrebandiers ? Mais une chose était certaine, d’après les ultrason de Carmine, ils n’étaint que trois ici.

En tout cas, une chose était sûre, ce n’étaient pas des chasseurs de primes. Un chasseur de primes se serait renseigné sur sa proie et se serait méfié de Sherrinford vu sa réputation à Terros. Et les mesures de sécurité de ces hommes – engagé les deux imbéciles – étaient dérisoires…

Sherrinford fut tiré de ses pensées par la jeune fille qui lui proposa d’utiliser son Nosférapti pour explorer la planque des brigands. Il regarda alors Carmine qui poussa quelques cris joyeux.

« Je crois que je n’aurais même pas besoin de chercher le bon chemin car ma Nosférapti l’a déjà trouvé. »

Et suite à cette réponse énigmatique, il se retourna vers Bayel. S’il se fichait de l’état de santé du banditqu’il avait blessé, il se préoccupait tout de même de la blessure de Yeux-Verts, qu’il avait vu se faire blesser lors de son combat. C’était à cause de lui s’il avait été blessé…

« Ca ira ? » damanda-t-il en désignant la jambe du jeune homme d’un signe de tête. Puis il poursuivit : « En tout cas, merci beaucoup pour votre aide. Voici votre dû. » Et il lui lança une bourse cachée sous ses vêtements qui contenait des pièces d’or cette fois.

« Vous n’avez jamais songé à devenir chasseur de primes ? Vous vous débrouillez bien et si vous n’avez pas peur de vous battre, cela pourrait vous plaire… Bien, si tout va bien, excusez-moi mais Laglu m’attend ! »

Et sans se préoccuper de la réaction de la soldate qui ne semblait pas beaucoup l’apprécier, il passa devant, suivant Carmine, tout en faisant attention à rester visible pour ceux qui le suivaient problème Après tout, leur aide lui serait peut-être encore nécessaire. Grâce à sa Nosférapti pour le guider, l’obscurité n’était pas un IL déboucha sur une sombre salle souterraine au milieu de laquelle trônait une cage de fer. Aucun humaine ne se trouvait là mais dans cette cage, une Nosférapti identique à Carmine voletait en criant gaiement. La serrure n’était pas très complexe et, utilisant un couteau caché sur lui, Sherrinford la crocheta rapidement.

« Tu as entendu les Ultrason de Carmine et tu as su qu’on arrivait, c’est ça ? Du coup tu nous as amenés ici… Tu n’as pas changé d’apparence avant le départ des bandits au moins ? »


Le Métamorph facétieux reprit un instant sa véritable apparence avant de se changer en double de Liz. Il fit un cli d’œil à Sherrinford tout en secouant la tête. Bien, il avait suivi le plan à la lettre… Et maintenant que faire ? Le chasseur décida de commencer par fouiller cette planque. Elle contenait peut-être des indices… Comme de renseignements sur l’endroit exact où ces types avaient rencontré le dénommé M par exemple…
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Message par Bayel Clonbork Jeu 25 Aoû 2016 - 17:57

Le Terrosien regarda alors son adversaire gisant sur le sol, totalement inconscient. Quelle poisse, se faire avoir aussi facilement après tant d’années d’entraînement ?! Heureusement que Sandovan n’était pas dans le coin, sinon il aurait été fouetté pour cette négligence. Bayel constata que sa blessure n’était que superficielle, qu’un petit bandage dessus et ça guérirait rapidement. Pour le moment, il n’avait pas les instruments de guérison mais une fois dans sa chambre d’auberge, il pourrait y remédier. Il posa son regard sur la soldate Vhagar et constata que cette dernière s’était bien défendue contre son adversaire. En même temps, n’était-elle pas dans l’armée ? D’ailleurs, la jeune femme veilla à bien balloté son homme contre le tronc d’un arbre et conseilla de faire de même pour les autres. Alors que Yeux-verts allait s’y atteler, un cri retentit et instinctivement, le Terrosien se tourna vers l’origine de cet hurlement.

Visiblement, le mercenaire s’était autorisé d’entailler sa proie. Une partie de l’oreille de son adversaire pendait et le sang coulait. Le pauvre homme gisait au sol, hurlant de douleur tandis que Sherrinford exigeait des réponses à ses questions. Alors qu’il pointait de nouveau sa lame vers l’homme agonisant, Bayel, pris de pitié pour lui, s’approcha de Sherrinford histoire de le calmer un peu. Il ne le connaissait pas assez bien mais voir quelqu’un ôter la vie aussi facilement alors qu’il agonisait, très peu pour lui. Cet homme méritait-il cette fin « tragique » ? Qui sait, il avait été sûrement engagé pour kidnapper sa femme contre une belle somme d’argent. Après tout, Bayel n’avait-il pas suivi le mercenaire contre une bourse de pièces d’argent, attendant le reste une fois la mission finie ?

L’homme finit par parler, sous la menace. Apparemment, un gars nommé « M » (sûrement un nom de code) leur avait proposé ce petit boulot facile à Tarouga et actuellement, ils s’étaient retrouvés là. Bayel ne comprit pas tout mais Sherrinford devait avoir déjà décodé ce que le blessé lui avait dit. Il le laissa alors s’échapper tandis que ses deux compères étaient solidement attachés à un tronc d’arbre. Pour le moment, Bayel ne servait à rien et décida de suivre mademoiselle Vhagar jusqu’à la trappe d’où étaient sortis les trois bandits. Il faisait extrêmement sombre dans cette cachette et impossible de s’orienter sans lumière. Jusqu’à ce que la belle invoque son Pokémon lézard qui allait éclairait la salle grâce à sa flamme.

Pour le moment, il n’y avait qu’une seule galerie, aussi il n’était pas difficile de s’y perdre. Cependant, au bout d’un moment de marche, le groupe arriva dans un carrefour où trois galeries leur étaient proposées. Trois chemins possibles pour trois énergumènes. Mais ce n’était sûrement pas le moment de se séparer, surtout que le Pokémon de la soldate était leur torche pour s’enfoncer dans la cachette. Elle proposa alors d’utiliser les ultrasons de la chauve-souris mais le mercenaire ne se donna pas cette peine, sa créature ayant déjà découvert le repère. D’ailleurs, il se tourna vivement vers Bayel qui sursauta sur le coup ; c’était lui maintenant le centre d’attention ? Hein, sa jambe ? Ah ça…

« Oui, ça va aller. Ce n’est qu’une petite égratignure, j’ai connu pire. ». Il récupéra la bourse et la fit sauter à trois reprises dans la paume de sa main pour en vérifier le contenu en entendant le bruit des pièces cognant entre elles. Puis il la rangea dans sa petite poche, attachée à sa ceinture. « Merci pour le paiement. Chasseur de primes ? Disons que je n’y ai pas songé mais en effet, ça pourrait être sympa et je suppose que c’est bien payé. »

Toujours l’argent… En même temps, on ne pouvait pas vivre sans argent dans ce monde et maintenant qu’il était « à la rue », Bayel devait se trouver un métier ou faire des petits boulots pour gagner de quoi se nourrir. Quoique, avec la belle bourse que Sherrinford lui avait donnée, il avait de quoi subvenir à ses besoins pendant un moment. Mais il devait faire attention. En tout cas, il veilla à ce que son or soit bien rangé, ce serait trop bête de tout perdre maintenant après les efforts qu’il avait fourni.

Malgré cette petite pause reposante, ils n’avaient pas totalement terminé la mission. Il restait à trouver le Pokémon de Sherrinford, et ce dernier n’attendit pas une seconde de plus et suivit sa Nosférapti. Se sentant trop lourd pour ce qu’il avait fourni, Bayel décida de suivre le mercenaire, ignorant les conseils de la guerrière. Oui, il était blessé mais il pouvait encore bouger convenablement et donc il ne serait pas une gêne pour lui. Après une bonne course poursuite dans les dédales, ils débouchèrent dans une salle sombre. La salle était vide dans le sens où il n’y avait personne à part eux. Sauf évidemment la cage métallique qui pendait en son centre avec le Pokémon du mercenaire piégé. Pendant que Sherrinford s’occupait de délivrer son Pokémon, le Terrosien scruta les alentours, des fois qu’il y aurait un bandit caché ou bien un piège.

Une fois le sauvetage exécuté, il serait ennuyeux de partir sans obtenir de plus amples informations, notamment sur le plan de cette cachette ou bien encore des ordres donnés par ce mystérieux M. Tout comme Sherrinford, Bayel se mit à fouiller dans les affaires laissées par les bandits. En fait, cette salle ressemblait bien à une cachette pour des exilés ou des recherchés ; il y avait un lit, de quoi s’assoir ou bien de quoi se documenter (et sûrement se restaurer). Les trois bandits devaient résider ici depuis plusieurs jours car franchement, tout était aménagé pour qu’on puisse y vivre. Après, fallait aimer être enfermé sous le sol mais ça, c’était un autre problème.

Bayel s’approcha alors de l’étagère qui contenait des livres. Il scruta les ouvrages tout en les caressant de sa main, des fois qu’il y aurait un défaut. Et parce qu’il avait lu ça dans des livres pour enfant, il les bougea afin de savoir si l’un d’eux débouchait sur un mécanisme ouvrant une trappe secrète ! Bah quoi ? Une étagère remplie de bouquins parlant de tout et de rien, ça paraissait louche non ? Encore heureux, les bandits n’avaient pas planqué de livres érotiques parmi les ouvrages… Sous le lit qui sait ? Et parce que cela ne donnait pas forcément de résultats, Bayel prit plusieurs livres qu’il retourna pour voir si des papiers n’y étaient pas glissés entre les pages. Quittes à chercher des informations, autant y aller franco !
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Message par Amélia Vhagar Ven 2 Sep 2016 - 14:05

Amélia, Sherrinford et Bayel finirent leur visite guidée des souterrains dans une alvéole souterraine. La pièce était quasiment vide, à l’exception d’une grande cage en son centre et de quelques meubles sommaires. Une fois que les jeunes gens arrivèrent dans la salle, un second Nosférapti, identique en tout point à celui du chasseur de primes, se mit à virevolter autour d’eux. Ils avaient fait tout ce chemin pour… Un Nosferapti ? Non, il n’y avait aucune logique dans tout ça. Qui, de sain d’esprit, engagerait trois hommes armés jusqu’aux dents pour assurer la garde d’une chauve-souris ?

Mais très vite, Amélia comprit, et toutes les pièces du puzzle se mirent à s’assembler. Le petit mammifère volant reprit son apparence gélatineuse quelques secondes avant de prendre celle d’une jeune femme, sûrement la fiancée de l’Aliphyrois.

« Celle que le clochard avait vu… » pensa la soldate.

Donc comme ça, l’escrimeur n’avait pas menti, et depuis tout ce temps, ils étaient bien à la recherche de son Pokémon. Il marquait un point dans l’esprit d’Amélia, mais restait bien loin de gagner sa considération. D’ailleurs, la blonde se retourna sur celui qui la préoccupait.

Bayel semblait tenir bon malgré la blessure que lui avait infligé son adversaire. Sûrement plus de peur que de mal. Mais quand même, pourquoi s’étaient-ils engagé dans un tel merdier ? Etait-ce pour l’argent ? Parce qu’aux yeux de la blonde, le Terrosien n’avait pas l’air nécessiteux. Ou bien était-il juste une tête brulée qui aimait se mettre en danger de façon inconsidérée ? Dans tous les cas, Amélia observait le civil quand ce dernier se mit à triturer les livres des bibliothèques. La guerrière jeta alors un coup d’œil vers le chasseur de primes qui, lui aussi, se mit à la recherche d’indices.

Amélia soupira légèrement mais après tout… Elle était quand même là. Donc pourquoi ne pas chercher aussi ? Ne trouvant aucune réponse convaincante, la fille du général se dirigea vers une table qui se trouvait à la gauche de l’entrée. Cette dernière était uniquement constituée d’une planche de bois posée sur deux tréteaux et était recouverte de papiers en tout genre.

Bien que le Pokémon de Sherrinford n’eut été retenu en otage que quelques heures, la pile de documents trahissaient le fait que les ravisseurs avaient commencé à prévoir leur coup depuis quelques jours déjà. La blonde éplucha alors les différents bouts de papiers et finit par tomber sur un portrait crayonné dans leur cible. Les traits étaient nombreux mais légers, le portrait était digne de ceux que dessinaient les meilleurs artistes de rue pour les touristes. Amélia jeta encore un coup d’œil au Métamorph qui avait gardé son apparence humaine et ne put que constater la ressemblance frappante. Celui qui voulait capturer la compagne du chasseur de primes connaissaient bien sa cible.

Amélia continua à analyse les autres documents tout en ayant laissé le portrait de côté. La plupart des documents étaient sans importance, des correspondances avec leurs contacts de Tarouga pour la plupart. La blonde attachait une importance toute particulière aux signatures des destinataires, n’ayant pas trop la motivation de lire l’entièreté des missives. La jeune femme s’apprêtait à tout laisser tomber quand elle tomba sur une lettre qui l’intéressa un peu plus que les autres. En effet, au bas de celle-ci était inscrit une seule lettre en guise de paraphe : M.

L’épéiste se mit alors à lire le message mais, surprise, dut se rendre compte qu’elle ne comprenait rien de ce qu’elle avait sous les yeux. Ce n’était pas rédigé en Terrosien, ni en langue commune. Elle qui avait des bases de Flamemmois comprit que ce n’était également pas rédigé dans cette langue.

« Sherrinford, venez s’il vous plait. » fit-elle à l’adresse de brun. Une fois que ce dernier était suffisamment proche pour que la blonde ait envie de lui aplatir la main dans le visage, cette dernière reprit. « Tout d’abord, j’ai trouvé ce portrait de la femme qui a été copié par votre Métamorph. Je ne sais pas ce que ça vaut, ou s’il a une quelconque valeur pour vos recherches, mais dans le pire des cas, ça lui fera un cadeau. Ensuite, le plus intéressant, c’est ce document, signé M. Il a sûrement été envoyé par le commanditaire de tout… ça, mais je n’ai aucune idée de ce qu’il raconte. Ce n’est pas du Terrosien, ni du Flammenois, et comme vous pouvez le constater, encore moins de l’Erasien. Je ne sais pas s’il s’agit d’une autre langue ou bien un message crypté. Mais si c’est le cas, les kidnappeurs devraient avoir la clé pour traduire le texte. »  

Amélia était occupée de tendre la feuille de papier à l’escrimeur quand elle se mit à entendre du mouvement à la surface. L’explosion avait retenti depuis dix bonnes minutes maintenant, et les gens commençaient à affluer pour en déterminer l’origine. Il n’y avait plus beaucoup de temps avant que la garde la capitale n’arrive et embarque les trois hommes ligotés avec elle. Amélia serra alors les dents, elle n’avait pas spécialement envie qu’Iren sache qu’elle fut impliquée dans une affaire de ce genre alors qu’elle l’avait envoyée à Seian pour simplement y rencontrer le consul.

« Ne trainez pas, embarquez tout ce que vous jugez nécessaire, et puis partez. » fit-elle alors qu’elle commençait à faire ses premiers pas dans les tunnels pour en sortir. « Je n’ai aucun pouvoir ici, et si on vous arrête, je ne saurais pas vous sortir de là. »


Dernière édition par Amélia Vhagar le Sam 10 Sep 2016 - 23:56, édité 1 fois
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