[Clos] Voyage d'un Stalgamin incertain. [Contrainte / Solo]

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Contrainte n’3 Faire intervenir des Pokémon étrangers.

Plusieurs semaines s'étaient écoulées depuis la découverte d’Hikage sur la survie de la petite Moriko, alias Morrigan. La Mizuhanienne c’était empresser de retourner auprès des siens pour en avertir sa famille, mais malheureusement, la rencontre familiale ne c’était pas aussi bien passé que l’aurait crue la femme. Tandis qu’elle observe un groupe d’Insécateurs passer plus loin, elle se dit qu’elle ferait peut-être mieux d’écouter son frère… Et pourtant, un infime espoir lui chuchote sur la musique des Céribous que c’est bien Moriko. Avec un soupiré, la maîtresse des ombres baisse les yeux sur la Noigrume qu’elle tient. Hésitante, elle écoute le ricanement des Capumains qui semblent s’amuser. Sans perdre plus de temps, elle en relâche le pauvre petit Pokémon qui se met immédiatement à greloter malgré la chaleur ambiante de la forêt d’Agata. Le Stalgamin observe d’un air effrayer autour de lui, habitué à la civilisation glacer de Mizuhan ainsi qu’aux humains, elle est immédiatement perdue dans cette grande étendue sauvage. Elle pose des yeux effrayés sur l’humaine qui se trouve devant lui et pousse un faible cri.

Elle se souvient vaguement d’avoir vu son visage quand elle est passée chez la grande dame aux cheveux rouges, celle qui s’occupait bien d’elle et de sa famille… Est-ce qu’elle appartenait maintenant à cette dame qui semblait vivre dans les ombres ? Elle avait l’impression qu’elle pourrait facilement disparaître dans un simple clin d’œil. Elle n’ose pas quitter des yeux cette grande femme. Le Stalgamin sursauté à plusieurs reprit, surpris par les cris qui s’élèvent de la forêt derrière lui. En silence, la femme pose un genou au sol et vient passer autour de son petit un petit sac ou repose une pierre brillante. Pendant un instant, elle est hypnotisée la brillance de la pierre qui semble résonner avec lui. Cependant, la femme aux longs cheveux de jais attire son attention en posant les mains sur le sac. Pendant une fraction de seconde, le sac en toile devient mouillé et se gèle brusquement, offrant un blogue de glace pour le rafraîchir un peu. « Écoute-moi bien, » résonne la voix de la femme. « J’ai une mission très importante pour toi. » Continue-t-elle en envoutant presque le Stalgamin. « Tu dois retourner quelqu’une, une fille en peau d’Absol. Tu verras, elle se démarque des autres, elle se trouve ici dans cette forêt… Trouve-la et donne-lui ceci… » Termine-t-elle en lui tendant un ruban bleu foncé.

Fébrile, elle attrape le ruban entre ses petites mains et l’observe un instant. Instant qui dure trop longtemps, parce que quand elle relève la tête, elle se retrouve seule. Complètement effrayer par cette réalisation, elle se met à courir, toutefois, elle trébuche à peine quelques pas plus loin sur une grosse racine. Au même moment, un coup de vent emporte le ruban, le dirigeant vers la forêt. Sans perdre plus de temps, le Stalgamin se lève et suit en courant le ruban qui semble le guide comme par magie dans les profondeurs de la forêt d’Agata. Après une course effrayante, ledit ruban vient s’accrocher dans une branche ce qui permet au Pokémon de le rattraper un peu. Tout en reprenant son souffle, il est surpris par un Balignon qui l’observe, lui-même surprit de voir une créature qu’il ne connaît pas. Ils s’observent un instant, s’offrant une ronde dansante tandis qu’ils se demandent quoi faire. Même si la forme principale se ressemble de par la capuche, leur couleur est complètement différente et leur chaleur aussi. Ils sont finalement rejoints par un Chapignon inquiet de ne pas revoir son petit revenir.

À nouveau effrayé, cette fois-ci par la grandeur impressionnante du Chapignon, elle attrape son ruban et prend à nouveau la fuite. Elle court et saute, trébuche parfois, mais son petit cœur qui bat la chamaille, la pousse à continuer. Dans un tournant, elle frappe durement une surface vivante. La créature, pousse un grognement d’inconfort et de surprise face à ce qui vient de lui rentrer dedans. Le Tropius étire ses ailes végétales, laissant échapper une douce odeur fruitée. Elle retourne son immense corps et baisse la tête vers la petite créature qui lui a rentré dans les pattes. Deux fois plus impressionner et effrayer par cette créature que l’autre, elle se fige sur place. Une petite poudreuse s’échappe de lui, tel un gaz de surprise. Tandis que la poudreuse retombe mollement au sol, le Tropius se désintéresse rapidement de l’insignifiante chose et prend son envol, envoyant balader le Stalgamin qui fait plusieurs roulades.

Dans cette malchance, elle se met à dévaler une pente, qui le fait atterrir droit dans un nid de Statitik qui s’énervent contre lui et son corps geler. Sans faire attention, elle détruit plusieurs toiles, obligeaient ainsi les petites araignées à reprendre leur dur travail. Après avoir été chassé à court d’attaque Statik, le Stalgamin reprend son aventure, maintenant décourage. Comment allait-il maintenant retrouver cette femme et lui donner ceci ? Elle pose ses petits yeux sur le ruban qui est maintenant un peu sali par la terre. Son attention est finalement attirée par une mare claire, un petit bassin d’eau fraîche au travers de cette forêt. Dans l’idée de nettoyer le ruban et de s’hydrater, elle s’en rapproche et vient y tremper les mains. Après quelques secondes, elle abandonne le frottage et bois un peu. Elle observe son reflet dans l’eau. Toutefois, son reflet se brouille un peu pour laisser apparaître la tête ronde d’un Ptitard. Un petit jet d’eau lui est lancé au visage et ils éclatent de rire. Ils échangent un peu d’action fraternel avant qu’ils soient séparer par l’animation agressive d’Insécateur qui le pousse à prendre une nouvelle fois la fuite.

Dans sa nouvelle course, il est toutefois arrêté, par des lianes qui l’attrape et qui viennent le cacher dans le creux d’un arbre. Un petit Bulbizarre avec un cœur sur le front lui fait signe de se taire. Tous deux silencieux, ils attendent patiemment que les Insécateurs passent leur chemin. Après plus d’une heure, blottit l’un contre l’autre, la Bulbizarre lui fait signe qu’ils peuvent sortir et ils en profitent pour s’étirer un peu les pattes. Après une brève salutation, la Bulbizarre s’éloigne dans une direction, vers l’orée des bois où elle s’assit et semble attendre. Non loin d’elle, semble être installé une fourrure blanche avec des armes. Le Stalgamin se rapproche et vient s’asseoir à côté d’elle. En silence, ils observent le paysage en silence et finalement elle brise doucement le silence. « Nous attendons quoi ? » « Qu’elle revienne… » « Qui ? » « Ma compagne, mon humaine. » Réponds simplement Brigit qui avait confiance que Morrigan reviendrait vers elle…

À suivre... (1)

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Contrainte n’4 Faire intervenir le climat.

Voilà déjà une journée que j’ai trouvée cette Bulbizarre. Elle s'est présentée sous le nom de Brigit et elle attend sa compagne. La même compagne, que je dois moi-même trouver. Du moins… Je le crois. Après avoir discuté un peu avec Brigit, je crois fermement qu’elle est l’humaine que je dois trouver. Tout autour de nous, tout est tranquille et la température n’a presque pas bougé depuis qu’elle m'a trouvé. Le soleil est haut dans le ciel et il y a peu de nuages qui est dans le ciel, signe qu’il n’y a pas plus de vent pour l’instant. Pourtant, j’ai la vague impression que ceci ne restera pas. Tout en me tournant vers la Bulbizarre, j’observe le cœur qui est sur son front et j’envie un peu la ferveur qu’elle dégage envers son humaine, la mienne n’avait pas hésité une seule seconde à me jeter dans la vie sauvage de cette forêt. L’un des rayons de soleil glisse entre les feuilles de l’arbre où nous sommes et vient caresser le front de ma compagne de fortune. Je lève la tête un moment, observant la voûte de verdure qui danse sous un léger vent. Ils semblent chanter une mélodie qui m'est étrangère, mais je la trouve magnifique. Avec les rayons de soleil, le dessous semble un peu argenté et offre une vision magnifique. Du haut de ma branche, je vois la plaine qui s’étire devant nous. L’herbe longue danse amoureusement avec les plantes fleura qui ajoute une touche colorée dans le vert clair. Pendant un instant, j’observe les nuages se faire pousser par le vent qui s’est lever, apportant une touche de fraîcheur.

Brigit attire mon attention sur un arc-en-ciel au loin. Tout en l’observant, je remarque une cascade qui se déverse dans un grand lac. Même si nous sommes trop loin pour voir tous les détails, je remarque quelques petites taches sombres mouvantes. Un gros nuage passe non loin de la cascade et je réalise que c’est un troupeau d’oiseau au corps bleu et aux ailes de coton. Ils s’éloignent en direction du couvert de la forêt.  « Là-bas se trouve une vallée remplir de Pokémon tout différents de ceux d’ici, mais près de la cascade, il y a souvent un arc-en-ciel. »  M’annonce la Bulbizarre qui n’a pas quitté des yeux la vallée plus loin. Un coup de vent brusque me surprend et je dois m’accrocher à la branche où nous sommes. Brigit vient nous enrouler ensemble avec ses lianes et nous attache plus solidement dans l’arbre où nous sommes. Je frissonne un peu d’inconfort, mais apprécie l’attention de ma nouvelle compagne.  « Tu crois qu’elle va bien ? »  je demande à Brigit.  « Je ne sais pas, elle a brusquement disparu dans un trou qui est sortie de nulle part… Le monde est bizarre. »  Souffle la Bulbizarre. Au même moment, un groupe de Papilusions s’engouffre sous notre arbre et vient y prendre refuge, nous entourant de leurs magnifiques ailes colorées. Au même moment, quelque chose brise le ciel et éclate ensuite dans un bruit horrifiant. Pendant quelques secondes, je suis aveuglé par le flash de lumière qu’il y a eux, puis quand je l’ai ouvert, le ciel bleu n’est plus, remplacé par un ton gris foncé. Le vent est fort, retournant les feuilles des arbres sans la moindre douceur et balayant les pauvres créatures qui n’ont toujours pas eux la chance de trouver refuge.  « Que ce passe-t-il ? » Je demande incertain. Ma compagne elle, semble contente, comme si les signes de cette tempête lui étaient bénéfiques.  « C’est elle, elle revient ! Quand elle a disparu, la température avait brusquement changé, comme en ce moment. » M’explique-t-elle joyeusement après avoir vu mon incompréhension sur mon visage.

Encore incertain devant ces paroles, j’observe avec curiosité mon environnement qui change sous la colère des éléments. Le ciel qui est déjà bien gris, semble se foncer encore plus, virant aux gris charbons ou les nuages sont presque invisibles. Toutefois, il explose étrangement, laissant échapper des éclairs de lumière de toutes les grandeurs. Parfois, un son terrifiant s’échappe en même temps, mais ceci ne semble pas affecter Brigit qui observe un point bien précis. Je trouve finalement le courage de suivre son regard, et j’observe l’îlot de pierre qui se trouve au centre de la vallée, je peux encore apercevoir quelques Pokémons à l’apparence si différente de la mienne prendre la fuite. Pendant que les éléments se déchaînent et qu’une fine pluie commence à s’échapper des nuages, je vois sous mes yeux quelque chose fendre l’espace juste au-dessus de la pierre. Mon attention est complètement fixée sur ce phénomène qui ne fait que s’élargir au même rythme que la pluie s’abat sur nous, même si nous sommes sous le couvert des feuilles, elles sont si battues par le vent furieux, qu’il n’offre pas tant que sa une protection. Avec ma nature de glace, je ne ressens pas le froid de la pluie, mais ma compagne commence à trembloter, mais elle semble trop absorber par la vision tirée d’un autre monde.

Au même moment, le ruban bleu que je tiens entre mes mains se fait happer par la violence du vent et est emporté plus haut dans l’arbre. Il va se coincer dans l’écorce du tronc, mais devant une telle vision, je ne le remarque même pas, trop préoccupée par le tunnel qui s’ouvre. Quand la tempête semble être à son pique de violence, quelque chose immerge lentement. Au début je crois voir un haut chariot de charbon sombre, puis quand je clin des yeux, je vois finalement le corps nu et agenouillé d’une demoiselle aux cheveux sombres. Je vois immédiatement la ressemblance entre elle et ma première maîtresse. Sont-elles sœurs ? Puis au même rythme que le portal de couleur vive disparaît en rapetissant, la météo change aussi, diminuant de violence pour revenir à une température plus clémente. Puis, finalement, le soleil perce les nuages pour venir offrir un rayon de clarté tout autour de la demoiselle. Je sus à ce moment-là, que je la suivrais n’importe où et qu’elle sera ma nouvelle promesse, au diable celle qui m'a abandonner dans cette forêt chaude ! Brigit nous libère de ces lianes et lève les yeux vers les Papilusions et discute rapidement avec l’un d’entre pour lui demander son aide. Après un hochement de tête, je suis surprise par le brusque soulèvement dans les airs. L’un des Papilusion vient de me soulever de ma branche pour être me porter jusqu’à la plateforme où est le corps de la gamine. Brigit, qui est derrière moi, en a profité pour récupérer les affaires de la demoiselle qui frissonne malgré la chaleur qui est présente. Je suis la première arrivée sur le lieu et tandis que je m’approche d’elle maladroitement. Quand j’arrive tout près, je la vois lever la main vers moi et la poser sur mon flanc. Elle caresse ma fourrure et c’est à mon tour je frisonne, non pas de froid ou de peur, mais de plaisir. Elle est si douce. Elle soulève un peu la tête et elle trouve la force de me sourire et je sens mon cœur fondre. En cette merveilleuse journée, j’ai vécu la vision la plus spectaculaire de toute jeune vie et maintenant, je rencontre la femme qui sera pour la vie ma gardienne et précieuse amie.

À suivre... (2)