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[ Clos ] Loin, je ne sais pas où je vais [Willow]

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Ouvert [ Clos ] Loin, je ne sais pas où je vais [Willow]

Message par Anthere Osarian Mer 8 Sep 2021 - 19:44

Profitant d’un terrain laissé à disposition, Anthere montait son cheval. Cela faisait une éternité qu’elle n’avait pas travaillé Ourasi dans une carrière. D’ailleurs, l’immense étalon ne tenait pas en place, il n’avait plus cotoyé de chevaux depuis très longtemps lui aussi. Dès leur arrivée, tous les regards s’étaient tournés vers le Galopa : il était beaucoup plus grand, musclé que les autres, mais conservait des jambes et une tête fine, très différents de tous les autres. Bizarrement, Anthere ne s’était pas rappelé de cette particularité de son cheval… mais elle n’avait plus fréquenté les manèges et les terrains de concours depuis bien longtemps et à l’époque, il était encore un Ponyta. mais à présent qu’elle avait d’autres Galopa sous les yeux, la différence était flagrante ! Dans la carrière de sable jaune, elle mit son cheval au trot.

A l’occasion d’un concours de Derby Cross, elle avait entièrement habillé son cheval, ce qui n’était pas très difficile, car à la suite de ses longues mésaventures, elle avait dû tout revendre… Le cheval fit sensation. Anthere avait cédé à la mode, en se procurant en ville un tapis d’un joli bleu qui se dégradait sur un beau violet. Sur la robe perlino d’Ourasi, les couleurs étaient magnifiques.  Le tapis s’accordait avec des protections de couleurs identiques. La selle et la bride, noirs tous les deux, étincelaient au soleil. Anthere avait fait beau son cheval, même s’il ne s'agissait que d’un entraînement. Le concours se passait en périphérie d’Omatsu et d’ici-là, elle avait bien assez de temps pour s'entraîner pour le derby cross et pour la prochaine Arène ! De plus, elle savait son cheval particulièrement doué pour saut… Et il n’avait peur de rien, Ourasi était un véritable guerrier.

Son échauffement fut progressif, elle l’emmena sur un travail précis au pas, l’invitant à céder et arrondir sa nuque et à se tenir sans s’écrouler sur ses épaules. En équilibre parfait, Anthere le fit travailler au trot, avant de le placer dans un  galop cadencé et calme. un peu plus tard, lorsque la piste fut libre, et qu’elle avait repassé Ourasi au pas pour le laisser souffler, elle ne put s’empêcher de remarquer les curieux, les habitués et autres cavaliers s’agglutiner autour de la barrière. Se sentant un peu fère sur son bel étalon perlino, la jeune femme se mit au départ et sentit Ourasi commencer à trépigner. Il avait hâte de sauter.

Dès qu’elle le lui demanda, il fila comme une flèche au galop. Ses foulées étaient grandes et en un rien de temps, le premier obstacles arriva devant elle, un oxer composé de deux troncs d’arbre. Les oreilles dressées, Ourasi les effaça sans aucun problème, puis, Anthere et Ourasi filèrent sur une longue ligne droite qui déboucha sur une stère. Comme pour le premier, Ourasi décolla, l’obstacle n’était pas très haut. la jeune femme encaissa elle aussi sans problème, accompagnant le saut en souplesse. Encore une fois, ils filèrent sur une grande ligne droite, où Anthere dû retenir un peu son cheval. Le prochain obstacle était un petit obstacle aménagé, deux tronc surmonté d’un petit toit pointu, en triangle. Retenant un peu Ourasi et l’obligeant à faire attention à ses foulées, il sauta par-dessus sans commettre l’erreur de mal évaluer la hauteur à cause du toit.

les obstacles étaient assez rapprochés les uns des autres, facilitant la tâche à Anthere : Les lignes droites n’étaient pas assez longues pour que le cheval veuille accélérer et le suivant arriva à bonne allure, un obstacle assez piégant, car c’était un triangle en bois naturel : le côté gauche était beaucoup plus large que le côté droit, qui incitait les chevaux à se dérober en choisissant la facilité. Mais Anthere menait Ourasi d’une main ferme mais douce, et le cheval sauta la pointe de l’obstacle, comme s’il ne s’agissait que d’une brindille ! Puis, Anthere lança l’étalon sur une longue course sur un chemin bordé de haie, prit un virage, galoper encore, aborder une table de pique-nique et galoper toujours.

heureux de faire une longue chevauchée, pour un parcours, Ourasi allongea ses foulées, autorisé d’accélérer par Anthere, prit un chemin vers leur gauche et galopèrent encore pendant une bonne minute. ils effacèrent à la sortie de quelques arbres un rondin sans se poser de question. Après une longue course, un obstacle plus large se présenta, une sorte de large bac à fleur muni de chandeliers. Heureux de sauter, Ourasi passa largement au-dessus et envoya ses postérieurs dans les airs dès la réception. Aussi heureuse que son cheval, Anthere ne fut même pas déséquilibrée par la bonne humeur de son compagnon et ils partirent ensemble effacer un à uns tous les obstacles de la piste. Un drôle d’obstacle en trapèze qui pouvait semer le doute dans l’esprit du cheval et occasionner un refus, une barque aménagée avec des drapeaux, passablement effrayante pour des chevaux nerveux; divers verticaux et une ouverture vers une prairie où se finissait la piste. Comme il s’agissait d’un derby, Anthere dû empêcher Ourasi de partir à fond de train: ils devaient coller à un temps idéal et non au plus petit temps.

A l'issue de sa course, Ourasi repassa au trot sans rouspéter. Anthere le félicita longuement, elle-même légèrement euphorique. Elle n’avait plus ressenti ces sensations depuis bien trop longtemps ! Quand son cheval eut retrouvé son souffle, elle mit pied-à-terre et entreprit de s’occuper de son cheval : desseller, bouchonner, marcher… Puis, elle le laissa dans le pré qu’elle avait loué pour lui et se dirigea le soir venu, vers l’auberge. Elle était courbaturée, mais heureuse et se laissa choir sur son lit.

Au beau milieu de la nuit, Anthere se réveilla en sursaut. Elle ressentait un certain malaise et son coeur battait très fort. Ne comprenant pas ce qui venait de la sortir de son sommeil de cette manière, elle se redressa sur son lit et tendit l’oreille. Il n’y avait aucun bruit, mais elle perçut bientôt de l’agitation. Des pas précipités, des bruits de sabots et un hennissement. Elle fut aussitôt certaine de reconnaître son cheval parmi tous les autres ! SAns réfléchir, elle sauta hors du lit et se jeta dans la nuit noire, éclairée par un quartier de lune et courut vers les écuries.

Avec horreur, elle vit des formes noires partir au galop sur des chevaux, et la flamme d’un Galopa s’éloigner avec la vitesse du vent. Effrayée, elle courut aussi vite qu’elle put vers le pré d’Ourasi et constata son absence et la barrière ouverte. Son cheval, on venait de lui voler son cheval ! Elle se jeta aussitôt à leur poursuite, sans se soucier de prévenir Nina-san, sans se soucier non plus, de ce qui pourrait lui arriver en se lançant à l’aveugle au beau milieu de la nuit, sur une piste dont elle ignorait la destination…


Elle eut la réponse quelques heures plus tard, après qu’elle se soit métamorphosée en Aquali, jugeant que sa forme animale serait plus rapide et plus endurante. Elle posa les pattes sur le sable brûlant du désert, regardant l’horizon dansant avec désespoir.
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Ouvert Re: [ Clos ] Loin, je ne sais pas où je vais [Willow]

Message par Invité Dim 12 Sep 2021 - 23:42

[Anniversaire d'Érasia, le post compte double !]

Willow regarde autour d’elle puis soupire lourdement… Ce, pourrait-il que la Plumeline se soit trompée de destination ? Elle devait la téléporter au plateau et non dans le désert ! Dégoutée par une telle faute, la blanche relève son capuchon et son foulard, protégeant son visage pâle contre les rayons puissants du soleil. Sans perdre plus de temps, elle tire la boussole de son sac et cherche le sud-ouest, ou se trouve le plateau de Dehkan. Elle secoue la tête et ce dit qu’il ne pouvait pas avoir d’erreur, sa maîtresse devait sûrement évaluer sa survie dans un terrain moins dangereux que le plateau… Du moins, elle l’espère. Elle tapote la gourde d’eau bien remplit, réfléchissant à un plan. Si sa mémoire n’était pas mauvaise et que ce monde n’avait pas trop changer, il devrait y avoir une Oasis dans les environs, elle pourrait toujours y passer pour se ravitailler, parce que c’était sûr qu’elle manquerait d’eau et de nourriture pour ce long voyage.

Elle tire ensuite la Noigrume de Faerus son Feurisson qui s’étire un peu paresseusement. Elle l’observe son fidèle compagnon, puis le caresse avant de lui faire comprendre qu’elle allait avoir besoin de lui comme monture. Il n’était pas exactement le meilleur pour la tâche, mais depuis le temps, il se débrouillait bien. Après avoir marché un peu pour qu’il se dégourdisse les jambes, elle finit par sauter sur son dos et le lancé dans une course soutenue. Les cheveux dans le vent, la brise, même chaude avait quelque chose d’agréable. Elle lui permettait de supporter un peu mieux la chaleur du désert. Elle se souvient en même temps que ne devait pas être si loin que ceci des plaines fleuries, là-bas trônait une auberge, elle pourrait peut-être y passer pour savourer les saveurs Flamen ?

Elle réalise que ce voyage s’annonce plein d’opportunité tant qu’elle fait attention à éviter les grandes villes. Elle ne voudrait pas que l’armée la reconnaisse. Elle sait que trop bien que plusieurs années se sont écoulées, mais elle ne veut pas tirer la queue du diable. Après plusieurs longues heures de courses, elle décide de donner une pause à Faerus et elle lui offre un peu d’eau. L’Eau n’avait plus rien de froide, mais elle était grandement appréciée au vu de la chaleur. Ils continuèrent à pied, observant l’horizon qui dansait sous la chaleur ambiante. Willow soupire, elle qui avait secrètement espéré quelque chose de plus tranquille après sa rencontre avec Chad. Elle secoue la tête en se remémorant les souvenirs liés à son ‘’entraînement’’… Une tâche qui c’était révéler beaucoup plus difficile que prévu.

Au courant de cette marche, elle remarque au loin une forme qui marche, visiblement fatiguée ou réserve-t-elle ses forces pour plus tard ? Quelque peu intriguée, elle décide de prendre sa direction, réalisant que la forme n’est nulle autre qu’un Aquali. Elle fronce les sourcils, que faisait un tel Pokémon perdu ici ? Avait-il été abandonné ? Quel monstre pouvait-il faire ceci ? Elle l’interpelle finalement, lui montant la gourde d’eau pour lui faire savoir qu’elle ne voulait lui faire aucun mal.

« Bonjour mon beau, oh ? Plutôt ma belle. Que fais-tu donc ici ? Tu t’es perdue ? »

Toutefois, elle remarque assez vite la marque sur le corps de l’Aquali, marque qui trahit son origine humaine et non Pokémon. Elle plisse les yeux et soulève son propre chandail, dévoilant la même marque qui se trouve sur sa hanche droite ; la marque de Cosmovum.

« Il semblerait que nous portant la même marque, aurais-tu voyagé dans les failles de Célebi toi aussi ? Ou dans cette faille bleue d’un autre monde ? Que fais-tu donc ici en plein désert sou cette forme ? » Lui demande-t-elle en lui tendant tout de même la gourde d’eau.
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Ouvert Re: [ Clos ] Loin, je ne sais pas où je vais [Willow]

Message par Anthere Osarian Mar 21 Sep 2021 - 19:35

Cette poursuite ne semblait, finalement, pas une bonne idée. Anthali avançait sur le sable qui lui brûlait les pattes. Sa fourrure imperméable avait séché et la chaleur rendait difficile son avancée. Elle s’arrêta. Comment retrouver leurs traces dans tout ce sable ? Comment allait-elle faire ? Inquiète, elle n’entendit pas approcher celle qui la fit sursauter, en l’interpellant. Anthali fit un bond et se retourna du même mouvement. C’était une femme d’environ son âge, avec les cheveux courts et blancs. Sa nageoire caudale basse, elle comprit aussitôt que cette femme la prenait pour un vrai Pokémon. Elle ne pouvait pas le lui reprocher, cette métamorphose était parfaite.

Le regard de la femme glissa sur l’étrange marque qui était apparut entre ses omoplates et qui était aussi bien visible sur sa forme humaine, qu’animale ! Qui que soit cette femme, elle avait vecu la même chose qu’elle… Ce fait trouble la jeune femme. Pour faciliter la communication, Anthere reprit sa forme originelle, sa nageoire caudale et ses branchies se rétracterent, son corps se redressa et ses pattes se changèrent. Sa fourrure bleue laissa place à une peau joliment bronzée par le soleil et ses cheveux, longs, noirs et crépus, poussèrent instantanément. La sensation était étrange et jusque-là, elle ne s’était jamais demandé si à voir, c’était aussi bizarre.

La femme lui dévoila sa propre marque, alors que celui d’Anthere avait disparu sous ses vêtements.


« Bonjour, je m’appelle Anthere.
Je ne suis pas perdue, mais je cherche mon Galopa. »


Même si elle ignorait qui était cette femme, mais elle était absolument certaine qu’elle n’avait rien à voir avec la disparition d’Ourasi. Elle n’avait pas besoin de le savoir pour en être sûre, même si le flot confus d’une multitude d’émotions différentes la frappa de plein fouet. Heureusement, de mieux en mieux, Anthere savait se protéger des émotions des autres. Une chance.

« Des hommes sont venus en pleine nuit dans la petite auberge de passage pour me voler mon cheval et ils sont partis en direction du désert. Je suis venue le chercher. »

Un instant, Anthere se demanda si cette femme n’avait pas été elle aussi volée. Elle ne se souvenait pas de l’avoir vue au concours, mais peut-être qu’il s’agissait de voleurs de chevaux ! SI c’était le cas, elles pourraient mettre leur énergie en commun pour les retrouver ! Toutefois, Anthere se demandait si les voleurs étaient encore loin, comme elle connaissait par coeur son cheval, elle savait qu’il se cesserait de se débattre jusqu’au bout, qu’il ne cesserait de mordre et de taper jusqu’à pouvoir s’enfuir. Ourasi leur donnerait du mal et cela jouerait en sa faveur. L’ennui, c’est qu’elle n’avait aucune monture pour les rattraper. Contrairement à la femme, qui elle avait un Feurisson… Bien que… Elle se demanda vaguement, comment on pouvait monter un tel Pokémon en ayant la conscience tranquille !

Elle se rendit compte qu’elle n’avait pas répondu à toutes ses questions, quand son regard retomba sur la Marque de Cosmovum.


« Oui, c’était bizarre, on était dans une espèce de foire où il n’y avait que des Pokémon, j’étais devenue un genre de dragon spectral et vous ? Heum, c’est quoi la faille de Célébi ?»

Bien qu’elle ait déjà entendu parler du Pokémon Légendaire, elle n’avait aucun souvenir d’avoir entendu parler un jour d’une faille ou d’un quelconque événement qui lui soit lié.

« Heu, on vous a volé un cheval à vous aussi ? »

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Ouvert Re: [ Clos ] Loin, je ne sais pas où je vais [Willow]

Message par Invité Jeu 14 Oct 2021 - 18:45

La transformation fascine et effraie en même temps Willow. Sans voix, elle observe l’animal rétrécir et laisser sa place à un être humain, une demoiselle qui semblait avoir le même âge qu’elle. La nouvelle venue, une femme à la peau bronzée et aux longs cheveux bruns lui offrent un sourire et elle se présente sans perdre plus de temps. Elle lui annonce par la même occasion la raison de sa présence ici, elle recherche son Pokémon, un Galopa. La main toujours tendue avec sa gourde, elle hoche la tête.

« Tu peux m’appeler Willow et je suis désolée pour la perte de ton Galopa… Malheureusement, je n’en n’ai pas vu dans les environs. » Souffle-t-elle finalement.

Elle laisse son bras retomber le long de son bras. Qu’il dût être dure de chercher son Pokémon perdu, autant plus qu’Anthere lui apprend que ce sont des voleurs qui le lui ont pris. Willow pince les lèvres, une lueur de colère dans les yeux. Quels impertinents ! Pourquoi avaient-ils fait ceci !? Pour qui se prenaient-ils ?! Tout en grognant de colère contre les hommes, elle se souvient tout de fois d’un détail étrange. Elle avait aperçu plutôt une traînée de sable, se pourrait-il que ce soient les hommes qui prenaient la fuite ? Il y avait de fortes chances, mais elle n’avait aucune preuve…

« Oh… Non, moi, je n’ai pas été changer en Pokémon… La faille de Célebi est un phénomène qui s’est produit il y a plusieurs années. Dans un élan de désespoir, le Pokémon légendaire à ouvert des failles pour protéger son domaine d’attaque, mais il a par la même occasion avaler des gens à l’intérieur. Il a altéré de façon différente les gens. Certains, on rajeunit, d’autres, on vieillit… Et dans de rares occasions, certains comme moi ont été envoyés dans un monde parallèle pour y vivre plusieurs années… En revenant, j’ai hérité de cette marque… » Explique Willow.

Elle suit ensuite le regard de sa compagne sur son Pokémon. Elle observe à son tour le Feurisson qui attend sagement à ses côtés. Elle pose la main sur sa tête, lui offrant une délicate caresse avant de lui gratter le derrière des oreilles, son endroit préféré.

« Non, Faerus, ici présent est ma monture. Du moins, il dépanne un peu. Je traverse le désert pour me rendre vers Omatsu… Mais si vous voulez, je peux vous offrir de l’aide, un peu plutôt, j’ai aperçu une traîner de sable – probablement des montures - dans cette direction et je vais justement par là… » Dit Willow.

Elle ne comprend pas pourquoi elle offre son aide ainsi, surtout à une inconnue, mais quelque chose chez Anthere lui souffle qu’elle ne soit pas une ennemie. Peut-être partageaient-elles un passé commun, ou similaire ? Elle avait une étrange aura de malheur, comme si – comme elle – elle avait enduré beaucoup trop de malheurs pour une seule vie. Cette simple réalisation la pousse à offrir son aide, même si elle ne croit pas être la plus utile contre un groupe de voleur, mais elle voulait quand même le faire. De plus, son voyage aller dans cette même direction, alors aussi bien faire le chemin ensemble… Et puis si ces hommes s’en étaient pris à son Pokémon, il y avait de fortes chances qu’il s’en prenne à elle aussi si elle venait à les croiser et seule, elle ne pourrait rien faire contre eux…

« Laissez-moi vous aider, à deux, je suis sûre que nous aurons plus de chance de récupérer votre Galopa… » Plaide-t-elle un peu.
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Ouvert Re: [ Clos ] Loin, je ne sais pas où je vais [Willow]

Message par Anthere Osarian Mer 23 Mar 2022 - 14:05

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Revenir à l’état humain lui parut étrange, mais elle fut soulagée de voir que tout était revenu à sa place originelle ! La jeune se présenta sous le nom de Willow, mais sa réponse effaça son sourire. Bien que préoccupée par son Galopa, elle sentit une vague de colère émaner de Willow. Elle semblait prendre très à coeur sa propre mésaventure… Mais Willow interrompit ses pensées avec ses explications. Les événements dont parla Willow, le rajeunissement ou le vieillissement des gens, comme des Pokémon, fit un “tilt” dans la tête de la Mizuhanaise. Mais oui ! En fait, Anthere savait exactement de quoi elle parlait ! Un matin, Anthere s’était réveillée avec l’apparence d’une femme de quarante ans, elle qui, à l’époque, n’en avait que dix-sept !


« Oui je m’en souviens ! » S’emballa Anthere : « Un jour, enfin ce jour-là, je me suis réveillée avec l’apparence de quelqu’un de quarante ans ! Sauf que, à ce moment-là, j’en avais dix-sept et mes Pokémon avaient changés aussi : Akasie qui était encore un Évoli s’était changé en Noctali et Quidam, mon Nidoran, avait brusquement évolué en Nidoking ! Ce qui nous a causé pas mal de problèmes d’ailleurs… Les autres ont régressé en oeufs, je n’avais que mon Tylton et mon Ponyta... »

Anthere avait parlé sans vraiment reprendre sa respiration. De mémoire, c’était la seule personne avec qui elle évoquait cet épisode. D’ailleurs, elle ne se souvenait pas vraiment du reste de cette journée, si ce n’est qu’elle avait dû combattre son propre Nidoking… Un micro-événement de cette journée lui revint en mémoire.

« Je me souviens que ce jour-là, l’oeuf d’Ourasi à éclot devant moi. C’est donc mon cheval. Ça compte non ? »

Tout en regardant Willow, comme pour s’assurer de la légalité de la chose. Elle possédait son œuf, quand il avait éclos, même si c’était la seconde fois… Elle revit Ourasi, poulain, tremblotant sur ses jambes frêles et trop grandes pour lui. N’était-ce pas après cet événement que son caractère avait commencé à s’adoucir ? Sortant de ses pensées, elle se rendit compte qu’elle venait d’assommer Willow avec ses bavardages, alors qu’elle venait de lui révéler qu'elle était restée coincée dans un monde parallèle !

« Mais c’est horrible ! » Se désola-t-elle. « Tu y es resté longtemps ? »

Puis, Willow lui offrit son aide.

« Avec joie, je viens de Mizuhan et je ne connais pas ce pays. C’est incroyable ! Je me dirigeais aussi vers Omatsu, pour me rendre à son Arène : je fais la quête des Badges... »

Par chance, Willow avait aperçu un nuage de poussière ! Un désert ne devait pas être aussi fréquenté qu’un marché, il y avait donc une bonne chance que ça soit eux ! De toute façon, c’était leur seule piste. Réfléchissant un instant sur la meilleure façon de faire, elle se laissa dire que dans l’état de colère où devait se trouver Ourasi, sa meilleure chance était non pas de le pister par l’odeur où les traces qu’il avait laissées dans le sable… Mais ses traces psychiques, ou émotionnelles.

Le désert… Se métamorphoser en Aquali ne serait pas une bonne idée, tout comme d’appeler à la rescousse Horizon et Akasie, le soleil risquait de les déshydrater très vite… Et son Nidorino n’était pas le candidat idéal comme monture, en revanche, elle le gardait de côté en cas de combat, en terrain lourd, c’était le meilleur ! Et le sable était le terrain le plus lourd qu’il soit… Elle décrocha donc une Pokéball rose ornée d’un cœur, un peu girly : une Gardevoir apparut.

Anthere alla chercher sous son vêtement, autour de son cou, une clef étrange, dont la tête pouvait faire penser aux représentations d'Arceus, ornée d’une petite pierre bleue étincelante. Lorsqu’elle lui fit reprendre sa véritable forme, la Clef s’était métamorphosée en un bourdon à l’allure singulière : c’était un grand bâton fin et argenté, simple, mais ornée d’une pierre en forme de pleine lune en bas et d’un cercle creux en haut. Ce cercle s’était récemment rempli d’un mince quartier de lune bleu cristallin et de ce qui ressemblait à une corne, ou une griffe en diagonale opposée. Enfin, à la base de ce cercle se trouvait un oeil, vert et reptilien. Anthere aimait beaucoup ce bâton, malgré son allure étrange.


« Heu… Je suis Lieuse… Je pense pouvoir pister Ourasi, mais… Ce n’est pas un exercice facile… » Dit-elle alors avec un sourire d’excuse, pour expliquer cet étrange manège à Willow. En plus, Ourasi n’était pas un Pokémon psychique.

Tout en parlant, elle saisit une de ses cartes enchantées. Sur un fond cosmique, sa figure était un étrange symbole, en forme de goutte d’eau, tout en lignes, elle s’illumina, passant du noir au doré.


« Carte d’Etro ! »

Anthere lança sa carte et en frappa le centre avec son bourdon; celle-ci sembla alors s’immobiliser un instant dans les airs, avant de se déposer dans la main tendue d’Anthere, légèrement tremblante.

La jeune femme aurait été bien incapable d’expliquer comment elle connaissait le nom de cette carte en particulier (alors que contrairement aux autres, il n’en était pas fait mention dessus, mais indiquait une suite de mot qui n’avaient aucun sens pour elle). Quoi qu’il en soit, à partir de ce moment, une trace mystique flotta comme une ligne incertaine. Elle n’était pas visible avec les yeux, mais Anthere sentait sa présence, tout comme sa Gardevoir.


« Je te présente Mesmer, ma Gardevoir. » dit la jeune femme, prenant conscience qu’elle ne l’avait pas encore fait. La créature posa un regard lucide sur la Flaminoise; elle ressentit immédiatement son lien avec les créatures d’un certain genre, mais le garda pour elle : Anthere lui avait appris à ne pas se montrer intrusive et toujours polie.

* Enchantée de faire votre connaissance. * dit Mesmer “à voix haute”, utilisant son langage psychique et en s’inclinant à la Mizuhanaise.

Anthere allait répliquer quelque chose, quand tout à coup, Mesmer se redressa brusquement, aux aguets. Anthere n’était pas rassurée. Cela faisait des heures maintenant que son cheval avait disparu. Dans quel état allait-elle retrouver ? Pourrait-elle seulement le ramener avec elle ? La jeune femme sentit l’inquiétude monter.

Non.

Mesmer l’attrapa par la main et comprenant soudainement ce qu’elle allait faire, Anthere, alors perdue dans ses pensées l’esapce d’un instant, n’eut même pas le temps d’ouvrir la bouche. Elle aurait voulu demander à Mesmer d’attendre Willow et d’y aller toutes ensembles, mais elle fut téléportée si vite qu’elle en perdit l’équilibre et tomba, une fois de “l’autre côté”, contre une dune de sable. A côté d’elle, Mesmer s’accroupit et ne passa que le haut de sa tête au-dessus du sommet de la dune où elles se trouvaient. En désordre, Anthere repoussa ses longs cheveux noirs et saisit son bourdon qu’elle avait lâché (heureusement qu’il était toujours là). Il faisait toujours nuit, mais à cette heure avancée, la chaleur insupportable de Flamen avait fait place à une fraîcheur reposante. En tant que Mizuhannaise, Anthere respirait de nouveau, mais les autochtones devaient mourir de froid ! La soudaine tiédeur du sable était agréable.. Mesmer fit un signe avec sa patte avant et la jeune femme s’alllonngea sur le ventre et rampa jusqu’à elle, embêtée par son bourdon.

Ils étaient juste derrière. Ourasi et des personnes enveloppées dans des habits amples de couleur blanches ou sable. largement visible à la lumière de la pleine lune, ils étaient largement visibles. Tout cela ressemblait à un campement provisoire. Ils étaient une dizaine de personnes et au milieu, Ourasi se débattait comme un Angoliath. Un homme, d’après sa stature, s’approcha de lui, des cordes et un fouet à la main, et quand son étalon le vit, il plongea dessus, les dents en avant, l’attrapa par le bras et le souleva en se dressant lui-même sur ses postérieurs. Même de là où elle était, elle put voir le sang percer à travers le vêtement clair de l’homme. Plusieurs lassos s’abattirent sur Ourasi. Se cabrant, chargeant et ruant tout ce qu’il pouvait, le géant blanc leur menait une vie d’enfer.

Le spectacle était pénible et transperçait le coeur d’Anthere. mais comment pouvait-elle intervenir ? Avec autant de monde et peut-être une panoplie de Pokémon chacun, les confronter de front n’était pas envisageable. Elle n’y avait jusque-là pas pensé, mais l’éventualité de devoir combattre lui semblait maintenant inévitable. Dans tous les cas, elle ne pouvait pas laisser son cheval ici avec ces gens… Anthere en avait assez. Une lueur s’alluma dans son regard, elle en avait assez des gens qui décidaient pour elle, de ce qu’elle devait devenir, de ce que ses Pokémon devaient faire ou avec qui aller. Même après des années d’absence, elle avait vaincu un nouveau Champion d’Arène et, sans se vanter, il ne lui manquait plus que trois Badges pour partir défier la Ligue Pokémon. Du reste, elle connaissait Ourasi par coeur et savait exactement comment il allait réagir.

Pour autant, si elle pouvait éviter un combat, Anthere préférait. Mais elle devait agir tant qu’il faisait nuit… Elle avait des Pokémon dont la confiance mutuelle était aveugle et une symbiose se dessinait entre eux. Elle devait trouver le meilleur moyen d’agir et qui plus est, tant qu’il faisait nuit. Comment faire… Sortir toute sa panoplie de Pokémon risquait de lui enlever l’effet de surprise (et puis après, le temps de les rappeler, elle pouvait se faire coincer).


* Que fais-t-on ? *
* Je ne sais pas. *

Elle regardait toujours Ourasi se démener contre la tribu du désert, mais les hommes commençaient à fatiguer. Si elle lançait une attaque, ils seraient sur le qui-vive… Elle devait attendre que tout le monde se calme. Ensuite, les aider un peu avec une Hypnose de Mesmer peut-être ? Ensuite la rappeler et se glisser vers Ourasi. Revêtir sa forme d’Aquali… Le bleu de sa peau serait plus discret sur le sable qui semblait avoir lui-même pris des couleurs similaires. En tout cas, elle serait plus discrète qu’en restant telle quelle, avec ses longs cheveux et son bâton qui scintillait sous la lune ! Oui, c’était sûrement la meilleure solution, ensuite elle pourrait débarrasser Ourasi de toutes ces horribles cordes, monter sur son dos et s’enfuir au galop.

L’attente fut interminable et puis, après plus de deux heures, le camp était devenu calme. Un petit groupe était toujours debout, près d’un feu de camp. C’était le moment d’en profiter.


* Préviens Ourasi que j’arrive, ensuite, tu rentres. Si tout va bien, dans quelques minutes, nous serons très loin d’ici. *

Anhere se laissa retomber dos à la dune. Elle tremblait et ce n’était pas à cause du froid qui avait envahi le désert. Elle vit Mesmer acquiescer en silence. Elle se Téléporta derrière une des tentes, assez près du feu de camp. Anthere glissa le long de la pente et à quatre pattes, rangea son bourdon,et attendit encore. utilisant ses pouvoirs Psychiques, Mesmer lança une hypnose qui endormit instantanément les hommes en habit sables. Puis, Anthere se glissa jusqu’à pouvoir la rappeler. Elle prit une inspiration profonde et se métamorphosa. Elle sentit ses cheveux se raccourcir, sa nageoire caudale pousser, ses bras et ses jambes rétrécir et changer de forme. L’impression était très bizarre… Puis, la sirène se glissa au trot derrière les tentes, et en les contournant, se rendit compte que l’une d’entre elle était toujours éclairée. Ses occupants c’étaient-ils endormis eux aussi ? Sans faire de bruit, elle se rapprocha d’Ourasi, qui lui sembla gigantesque sous sa forme d’Aquali. L’immense étalon ploya l’encolure vers elle et gratta le sable nerveusement. Après un bref coup d'œil derrière elle, Anthere abandonna à nouveau sa forme Pokémon et caressa le chanfrein de son cheval.

« Tout va bien. » Lui murmura t-elle aussi doucement que possible.

Le cheval poussa un grognement sourd, rassuré par la présence de sa maîtresse. Elle entreprit alors de couper les cordes qui le retenaient prisonnier avec sa faucille. Anthere s’apprêtait ensuite à enfourcher son cheval, quand celui-ci leva brusquement la tête et aplatit ses oreilles sur son crâne. Du même mouvement, Anthere se retourna.

Deux personnes en habits blancs se trouvaient là. Une femme et un homme, à la peau brune. La femme avait les cheveux courts, et l’homme avait un rapace sur le bras. Un Flambusard. Il lui accorda une caresse sur les plumes de son dos. Anthere frissonna.


« Je t’avais dit qu’elle viendrait, Rajat. »
« Tu avais entièrement raison, Achala. »
« Vous m’avez volé mon cheval. » Affirma Anthere.
« Volé ? C’est plutôt toi, la voleuse, Shaitan nous appartient, il est né dans cette tribu et il va y rester. »
« Menteuse, je l’ai capturé légalement ! Ca fait douze ans que je l’ai ! »

« Menteuse ? »

La brune sembla se mettre en colère. Mais Anthere n’en démordrait pas, Ourasi était SON cheval.

« Cela fait en effet un peu plus de douze ans qu’il a disparu de la tribu. Quoi qu’il en soit, il y est né et la marque qu’il porte peut en attester.  »

« Ourasi n’a aucune marque ! Je ne l’ai pas volé, je l’ai eu dans la Forêt de Loukaï, à Mizuhan ! »

Protesta Anthere.

« Et alors ? Il nous appartient, il est le fils  d’Aile du Désert et de Queue-de-Brume, la jument la plus courageuse de la tribu et de son étalon le plus rapide ! Tu avais toutes les raisons de vouloir le voler, nos illustres Galopa sont connus à travers le monde. »

Anthere secoua la tête, ce type racontait n’importe quoi ! Elle n’avait jamais entendu parler d’un tel cheval avant Ourasi et de toute façon, en Ponyta, il avait ressemblé à tous les autres. Si en plus du fait qu’elle n’avait jamais quitté  Yiling avant de partir en voyage et que c’était un village très isolé de Mizuhan, elle n’avait eu aucun moyen de savoir ça. En revanche, elle sentait sa conviction dans ses paroles et il croyait vraiment à ce qu’il disait… Se pouvait-il qu’il confonde son cheval avec le leur ? Anthere n’avait aucune intention de leur laisser !

« Vous dites n’importe quoi… »
« Notre père n’a pas travaillé si dur pour que le fruit de sa fierté lui soit volé. »



La femme insistait. Et puis, au-delà de sa propre fâcherie, elle sentit, grâce à son Empathie, la fierté blessée du dénommé Rajat.


« Shaitan était son cheval préféré et il savait qu’il avait tous les talents pour devenir notre meilleur étalon. Ce n’est pas un poney pour une petite fille ! »

Achala essayait de l’enfoncer, mais Anthere fronça les sourcils. Elle ne marchait pas. En jetant un coup d'œil à Ourasi, elle le vit défier Rajat du regard. En admettant que Ourasi soit bel et bien Shaitan… Ce serait donc uniquement une histoire de fierté ? Achala parlait au passé, elle le sentait. Donc, leur père était le propriétaire d’Ourasi ? A sa mort, ses enfants en avaient hérité, mais par la suite, Ourasi s’était enfui. Jusqu’à Mizuhan ! C’était dire toute l’affection qu’il portait à ses deux là !

Et puis, elle comprit l’évidence. Le regard d’Ourasi et le mépris et la colère qui émanaient de lui ne mentaient pas. Son sang ne fit qu’un tour, Ourasi était donc bel et bien leur Shaitan ?


« Alors c’est ça ? Votre père aimait son cheval et jusqu’à sa mort. Mais après, bizarrement, il disparaît et décide de s’enfuir si loin qu’il traverse tout Erasia ? Vous n’avez jamais réussi à le monter et ça vous vexe en fait ! Vous n’arrivez même pas à approcher son meilleur cheval et vous lui en voulez ! Si vous le traitez comme je l’ai vu, ça ne m’étonne pas.

Mais Ourasi est à moi, je l’ai capturé et il m’a choisie. Il est resté avec moi, il a même évolué pour moi, pour me retrouver et vous ne pourrez jamais rien changer à ça ! »


Un éclair de lucidité la frappa. En repensant à la marque dont parlait Achala. Une marque sous la crinière, Anthere s’en souvint soudainement. A l’époque, avec son poil d’hiver à Loukaï, elle l’avait pris pour une blessure quelconque. Mais cette marque avait disparu depuis… Une lueur de victoire passa dans ses yeux. Très sûre d’elle, comme jamais, elle flatta l’encolure de son cheval, balayant doucement les flammes qui y retombaient.

« Quelle marque ? »

Rajat, comme Achala eurent l’air très surpris. Anthere elle, sut qu’elle aurait le dernier mot. D’un autre côté, il y avait du possible dans ce qu’ils disaient. De l’autre, la “marque” navait aucune forme particulière comme certains éleveurs peuvent le faire sur leurs chevaux, et de l’autre…

« Son oeuf à éclot devant moi, il y a douze ans environ. »

C’était un peu un demi-mensonge, ou une demi-vérité. Elle l’avait bel et bien capturé à Loukaï, mais redevenu œuf durant les événements de Palkia et Dialga. Cela faisait donc D’Ourasi, le cheval présent, évolué en Galopa, son cheval.

« Je suis sûre que tu mens ! »
« Ca m’est égal. Vous n’arrivez même pas à l’approcher, alors de là, à le monter ! Vous ne savez que lui faire du mal, jamais je ne vous le laisserai. Et de toute façon, il n’y a aucune preuve que mon cheval, soit celui que vous croyez ! »

Sentant la colère envahir le frère et la soeur, Anthere bondit souplement sur le dos d’Ourasi, qui ne broncha pas. Droit et fier, l’étalon défiait Rajat du regard. Sans preuve et avec une capture légale et une éclosion, Anthere en restait la propriétaire légitime et elle le savait. Mais elle savait aussi que peu importe la loi de la Ligue, ils essaieraient de lui prendre. Pendant qu’ils avaient l’air de réfléchir, Anthere mit au point un plan.

Pour sortir de là, elle devait utiliser ses pouvoirs psychiques, elle n’avait pas le choix. Ses pouvoirs liés à l’eau ne seraient d’aucune utilité ici, l’eau s’évaporerait trop vite et la glace fondrait. Peut-être maîtrisaient-ils le feu, mais les Lieurs étaient moins courants que les Maîtres Élémentaux. Elle mit la main sur sa Clef et demanda à Ourasi de se cabrer et de bondir en avant. Achala laissa échapper un cri quand les sabots mortels passèrent à quelques centimètres de sa tête et Anthere vit Rajat s’interposer pour protéger sa soeur. Pendant ce temps, le bourdon prit sa forme.


« Carte du Labyrinthe ! »

La carte sembla s’envoler d’elle-même, s’immobiliser dans les airs avant de retomber dans sa main. En arrière, un grand labyrinthe psychique prit forme, dans lequel, Rajat et Achala, qui avaient enfourché des Galopa, s’engouffrèrent au galop. Anthere arrêta Ourasi qui se leva et frappa le sol rageusement de ses sabots. Décidée et certaine que son plan allait marcher, la Mizuhanaise frappa à nouveau.

«  The Light ! »

Parmi ses cartes enchantées, il y en avait quelques-unes dont elle ignorait tout. Celle-ci en faisait partie. C’était une belle carte bleue nuit, parsemée d’étoile et d’une figure, dessinée en blanc qui semblait luire d’elle-même. Elle représentait une femme qui bandait un arc. Anthere ne savait pas à quoi elle servait, nom nom, contrairement aux autres, n’étant pas très explicite… Mais instinctivement, elle savait que c’était la bonne. Laissant parler son Empathie, elle dirigea son bâton lunaire vers le labyrinthe invisible. Elle qui était capable de ressentir les émotions, pouvait aussi les insuffler. Elle n’avait utilisé ce don là que rarement (elle le subissait plus souvent !) et jamais dans ce sens… Au lieu d’inspirer le calme et la tranquillité, cette fois, elle voulait laisser planer dans ce labyrinthe des émotions négatives. Elle sut qu’elle avait réussi, quand elle vit les chevaux se cabrer et refuser d’avancer.

Elle était désolée pour les Galopa, mais leur peine ne durerait pas longtemps. Sitôt partie loin, elle se doutait que ses beaux sorts se dissiperaient.

Anthere relança Ourasi au galop. L’étalon prit une allure qu’elle lui laissait rarement avoir. Le vent sifflait à ses oreilles, et ses cheveux lui fouettaient le visage. Ses vêtements claquaient au vent et lorsque l’immense Galop eut atteint sa pleine vitesse, des larmes lui coulaient le long des joues. Anthere arrivait à peine à les garder ouverts. Sa tête tournait à lui donner le vertige et elle s’accrocha le plus fort qu’elle put à l’encolure d’Ourasi.

Ce qui lui sembla être des heures plus tard, Ourasi ralentit l’allure. Essouflé, il baissa la tête et renâcla. Anthere n’osa pas descendre, de peur de s’évanouir ou de ne pas pouvoir se relever après. Ses bras et ses jambes étaient comme du coton. Toujours accrochée à son cheval comme si sa vie en dépendait, elle finit par retrouver ses esprits après quelques minutes. Le soleil pointait à l’horizon.


« Allons-nous en.
Carte de l’Endroit ! »


Appelant machinalement la Carte à elle (elle représentait une lande désertique et au centre de deux minces croissants de lune, une plage de sable blanc et une mer turquoise),et rappelant rapidement Ourasi dans sa Pokéball, elle sentit alors les effets d’une téléportation. Pour la dernière fois de la journée, Anthere se téléporta ailleurs. Cette fois, c’était elle qui le faisait, sans doute grâce à ses liens fusionnels et étroits avec Mesmer et Khan, avait-elle développé cette capacité… Elle ne pensait qu’à une chose : atteindre Omatsu et trouver une auberge. Trop épuisée pour se poser la moindre question, Anthere se contenta de suivre la mince brèche dans l’espace qu’elle avait ouverte et qui l’enveloppa. Ce n’était pas à proprement parler un portail, mais à chaque fois, Anthere avait l’impression de franchir un voile mystique. En fait, sa Carte représentait très bien ce qu’elle ressentait à chaque fois que l’un de ses Pokémon utilisait Téléport ! Et pour une fois, elle ne le subissait pas de manière complètement sauvage !


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