[ Clos ] Torture

[Ys Ker]

4. Faire intervenir le climat.

Lentement Caninos ouvrit les yeux. Tout était blanc autour de lui. Il referma les yeux, et les rouvrit. Rien ne changea. A l’aide de ses pattes avant, il se frotta les yeux. Rien n’y changea tout autour était Blanc. Avait-il neigé ? Cela ne semblait pas. Son pelage quoi que légèrement humide n’avait pas changé de couleur. Puis quand il neige, l’air n’ai pas blanc aussi. Cela ressemblait à du nuage.  Il avança de deux pas, et butta dans quelque s chose. Qu’est ce que cela pouvait être ? Sous ses pieds, ce n’était plus le sol de la maison, mais e la terre.  Il mordit dans la forme devant lui. C’était du bois, certainement un tronc, ou quelque chose du genre.

Un petit vent se leva. Il devrait chasser ces nuages se dit le Caninos. Mais rien n’y fit. Cela n’eut que pour effet de refroidir son pelage.  De plus le fort taux d’humidité dans l’air, lui annonça qu’il devrait bientôt pleuvoir, mais aucunes formes de vie. Il avança un moment avant de rencontrer de l’eau. Il devait y avoir deux cents mètres. La température de l’air tomba brutalement de plusieurs degrés. Ce n’était pas normal.il devait être dans ce que les humains appelaient paradis. Un lieu de lumière éternelle. Mais bon, tellement diffuse qu’on avait l’impression d’un nuage. Pourtant il était au marécage, enfin c’est là qu’il avait été réveillé cette nuit. Et ci il avait recommencé à faire un cauchemar, et que la famille des Axoloto lui ai envoyé une pierre sur la nuque et que cela l’ai tué. Pour avoir cru faire parti d’une meute, avoir ennuyée ces Pokémons eau, et certainement pour tout le mal qu’il avait causé, il devait être condamné à souffrir de solitude éternellement.  
Non, cela ne pouvait pas être cela. Bien que les premières gouttes lui tombent dessus, il était presque sûr d’avoir été frôlé par quelque chose d’autre. Une paire d’yeux apparut sur le côté. Il n’hésita pas, et envoya un coup de patte. Mais les yeux disparurent, et il ne toucha rien. Mais ces yeux l’avaient presque cloué sur place. Si il n’avait pas agit d’instinct, il aurait été incapable de bouger. Et la pluie qui se faisait plus forte. Le vent se levait avec. On allait avoir un beau déluge d’ici peu. Et dire que dans le meilleur des cas, il est encore sur ce marécage inconnu. Il hurla une demande d’aide, mais personne ne répondit. Il sentait pourtant ces e=yeux sur lui. Il était rapide, mais ces yeux encore plus. Serait ‘il vraiment mort, et cela faisait parti de son pêché ?

Un mouvement sur la gauche. Cela était faible, malgré le nuage, malgré la pluie, il l’avait aperçut. Il se jeta dessus. En deux enjambées il l’aurait immobilisé. Mais 3 yeux apparurent devant lui, l’empêchant d’avancer.
Les cris de mourants se firent entendre plus précisément. Il avait pensé au début au bruit du vent dans des branches, mais maintenant il était sûr qu’il n’aurait jamais d’échappatoire à ce piège. Et compter sur qui pour venir le sauver. Antiflheureuse ? Elle ne risquera pas un gramme de sa boue pour lui. Et le guide lui était dévoué. Il était condamné à errer dans ces limbes soit disant paradisiaque pour les humains. Et son estomac lui rappela qu’il avait faim. Une torture qui ne lui serait pas épargnée. Bien qu’autrefois, il avait l’habitude de jeuner.
Le vent diminua, ainsi que les trompes d’eau qui le mouillait. L’étrange nuage commençait à être moins dense. Il allait pouvoir enfin voir où il se trouvait ? Cet espoir de joie fut vite remplacer par une déception. Tout devenait de plus en plus sombre autour de lui. Etais ce que les cauchemars l’attendaient de nouveau ?
Il ne savait pas quoi dire, si ce n’est que les hurlements des défunts qu’il avait tués diminuaient aussi. Après le supplice de l’eau, celui des ténèbres. Ces yeux devenaient lourds, presque hypnotisant. Mais oui, c’était cela, ce n’est pas la lumière extérieure qui diminuait, mais ces paupières qui se fermaient. C’était peut être pour cela aussi qu’il se sentait si lourd.
Le vent s’arrêta doucement, pendant que Caninos luttait contre lui-même pour se tenir éveillé. Mais ces yeux, ceux qui le regardait lui donnait envie de dormir. Alors qu’importe si il ne pouvait gagner à la loyale, il ferait ce que son maître lui avait apprit. Il ferma les yeux, et se laissa chuter. Ils étaient là, tout près de lui. Plusieurs adversaires, du même type il n était certain. Il se redressa, et déclencha une tornade de flamme, en combinant son lance flamme avec une roue de feu quasi sur elle-même. Les créatures reculèrent. Une voix traversa les ténèbres de ses paupières.

Antiflheureuse- STOP BOULET.

C’était elle. Que venait-elle faire. Il ouvrit les yeux, le sommeil l’ayant quitté. Il vit au travers de la brume qui se désagrégeait légèrement. Fantominus enguirlandait quatre espèces d’humanoïdes d’ombre, certainement sa forme évolué.
Caninos tomba par terre, étourdit par sa course en rond.

Fantominus- … Si vous vous en prenez encore à mes invités pour vous nourrir, je me chargerais de votre cas personnellement, et vous chasserais du marais.  Compris ?

Les electoplasma acquiescèrent de la tête peu fière de s’être fait prendre. Ils n’avaient pas bougé le corps endormit assez loin pour finir leur besogne.
Ils s’en allèrent, pendant que Fantominus s’approchait de Caninos

Fantominus- Pardonne à mes petits frères. Ils sont farceur, méchants, mais ils n’ont pas vraiment mauvais fond. Ici, c’est rare de voir des visiteurs, et la plupart sont mal attentionnés envers les habitants locaux.

Antiflheureuse- Ramène toi Fantominus on a finit par sauver ce boulet. Maintenant on doit continuer notre route.

Fantominus- Encore désolé de ne pas être arrivé plus tôt. Avec ce brouillard, on ne voit que rarement plus loin que le bout de son nez. Cela n’a pas facilité les recherches. Mais si elle n’avait pas insisté, même moi j’aurais abandonné.

La Tadmorv s’éloignait, et rappela bien fort.

Antiflheureuse- Ramène toi Fantominus on a finit par sauver ce boulet. Maintenant on doit continuer notre route.

Ainsi s’était du brouillard. Caninos vit Fantominus partir rejoindre la chef de meute. Enfin, il ne pouvait plus dire faire partir de la meute, il ne lui attirait que des histoires. Les formes se dissipaient dans les restes de brouillard quand une voix se fit entendre.

Antiflheureuse- Bon Boulet, tu ramènes tes fesses, ou on te laisse ici sans protection.

Caninos n’en cru pas ses oreilles. Malgré sa fourrure encore chargée d’eau, malgré le brouillard qui n’était pas tout à fait dissipé, il se leva, et fonça vers sa chef de meute. A peine rejoins, le Tadmorv dit :

Antiflheureuse - A partir de maintenant tu t’appelleras Boulet, boulet, à moins que tu prouves que tu vaux mieux que cela.

Caninos aboya une fois joyeusement, en signe d’acquiescement. Dans le ciel, commençait à percer le soleil presque à son zénith. Il devait être pas loin de onze heures, mais cela la petite équipe n’en avait cure.