[ Clos ] La traversée des montagnes. [Solo]

[Yugo]

Je me suis levé au petit matin, espérant que ce soir je sois partit de ces montagnes. Malheureusement, je crois que je suis perdu. J'ai beau marcher, je ne vois que de la neige. Mais il faut pas que je m'arrête. Sinon, qui sait ce qui va m'arriver? En plus, il fait froid. Très froid. Kimi, dans mon sac doit être gelé. Je m'arrête quand même pour vérifier si il y aurait un moyen de la réchauffer, on ne sait jamais. En ouvrant mon sac, je vois... qu'elle a réussis à se faire un petit nid confortable, à l'aide de feuilles. A peine j'ouvre mon sac, qu'elle râle contre le froid.

Je continue donc à marcher, seul dans la neige. Marcher. Toujours marcher. J'ai entendu dire que si on s'endormait dans la neige, on peux en mourir, donc vaut mieux que je continue, droit devant. La journée passe et je marche, toujours droit devant. Pendant des heures, et des heures, et des heures...

Eh! mais... là bas! je crois avoir vu quelque chose. Une ombre, droit devant moi. Mais oui! il y a bien quelqu'un! Je me met à marcher plus vite. J'ai trop froid pour me mettre à courir.

Et là, je la vois. cette une femme. Une femme blonde, dans ce tapis blanc, vêtue d'une longue robe rouge. Elle se met à marcher. J'essaie de la rattraper, mais le froid n'a pas l'air de la gêner, elle marche vite. Elle doit vivre dans ces montagnes depuis longtemps. Au bout d'un moment, je la perd de vue. Puis elle s'arrête. Et reprend son chemin. A croire qu'elle tient à m'amener en un endroit précis.

J'ai beau l'appeler, lui demander de s'arrêter et de m'attendre, elle continue, malgré tout, absolument pas embêtée par ce tapis qui montent bien au dessus des chevilles. Elle marche, encore et toujours. Elle bifurque à certain moment, s'arrête encore et se retourne pour vérifier à certains moments si je la suis toujours, mais à aucun moment elle ne m'adresse la parole, et à aucun moment, je n'arrive à la rattraper.

La journée passe, et elle me mène toujours je ne sais où. Tout ce que je sais, c'est qu'elle n'a pas l'air fatiguée par cette marche, mais moi j'arrive à bout de force.

D'un coup, elle disparaît encore une fois. Je force le pas pour la rattraper, mais cette fois, je ne la vois plus. Je l'ai perdu pour de bon, cette fois. J'avance encore un peu, et j'aperçois alors des bâtiments.

Que font-ils en pleine montagne? Je me pose quand même la question mais j'entre quand même dans ce qui semble être une auberge. Un vieil homme se tient derrière le comptoir, sûrement le patron. Je m'approche alors.
-Bonjour l'ami, me dit-il d'une voix forte. Vous voulez une chambre?
-Je voudrai bien savoir où je suis d'abord.
-Vous vous êtes perdu, c'est ça? Ah! ça arrive à beaucoup de gens qui ne sont pas du coin. Mais ce village n'est qu'un point de recueillement. il est trop petit et n'a pas de nom. s'exclame-t-il en riant.

Après lui avoir raconter mon histoire rapidement, pendant mon repas avec Kimi, en insistant bien sur cette étrange aventure avec cette femme, il me dit, toujours en souriant:
-Une femme, vous dites? Blonde, en robe rouge? Je ne vois qu'une personne.
Le tavernier laisse un petit moment de silence, pour me faire languir. Je vois bien qu'il sait de qui je parle.
-Et?
-Il s'agit surement de Lipoutou.
-Qui est cette Lipoutou? J'aimerai la remercier personnellement.
-Ahahah! ahahah! Vous aurez du mal l'ami. Lipoutou, c'est un pokémon. L'une d'elle vous a sans doute vu complètement perdu, et vous a conduit jusqu'à ce village, tout simplement.
-Ah, d'accord, je comprend pourquoi je n'arrivais pas à la rattraper, dit-je en lançant un petit sourire. Je pense que je vais allez me coucher maintenant. Cette journée m'a exténuer.

J'essaie alors de me lever, mais mes jambes refusent. J'ai vraiment besoin d'un bon repos. Kimi, elle, à l'air de trouver ça drôle.
-Prenez un bon bain, d'abord. Ma femme vous l'a préparé, cela vous fera le plus grand bien, vous verrez.
J'accepte alors avec plaisir.

Il avait raison, un bain bien chaud, c'est si relaxant, après cette marche pénible dans ce froid. Je décide d'en sortir quand, au bout de quelques minutes, je commence à piquer du nez.

Je ne sais pas pourquoi, mais, de toute la soirée, j'ai trouvé cet individu trop gentil. Je m'attendais pas à un accueil si chaleureux. Il y a quelque chose de louche. Je décide donc d'aller dormir, et de bien fermer ma porte. Puis je me laisse aussitôt emporter par le sommeil.

Le lendemain, ayant apparemment passer une nuit sans histoire, je me lève tout guilleret et descend pour prendre congé. C'est alors que je les vois. La bande de voleur, qui m'ont attaquer à, déjà, deux reprise. Je comprend mieux. Il leur faut bien un endroit où se mettre à l'abri, et ce village doit être leur planque.

-Je vois qu'on se rencontre à nouveau. rétorque l'un deux.
-Vous avez eu des histoire ensemble, à ce qu'il m'a dit, répond le tavernier.
-Oui, chef, c'est lui qui nous a fait rater notre capture d'un ponyta.
-Je vois. Eh, bien! Je pense que tu as compris, non? Mais je le trouve sympa, moi. En plus, on a fouiller son sac pendant qu'il prenait son bain, hier, il n'a aucun objet de valeur.
Une pensée me vient alors en tête, alors que je m'approche doucement de la porte. Le patron me dit:
-Tu n'as rien à craindre. On a pas pris tes pokémon. Et tu n'as rien à craindre de nous. Ils ne te feront rien, tant que je leur dirai pas. Ils savent ce qu'ils risquent si ils me désobéissent. Mais dit moi, le ponyta qu'ils cherchaient tu l'a avec toi? J'aimerai bien le voir.

Je ne pense pas que c'est le moment d'en faire qu'à sa tête. Avec précaution, je sors alors la balle et sors   la jument, en plein milieu de la salle. Aussitôt, celle-ci, comme à son habitude, me saute dessus. Et Kimi, par réflexe, saute entre nous, pour éviter qu'elle me colle de trop.
-Ca suffit, vous deux. C'est pas le moment.
C'est alors que la jument voit la foule qui la regarde, et essaie de se cacher derrière moi.
-Je vois. Répond le vieil homme. Elle est blessée?
-Je l'ai trouvée comme ça. Je pense que c'est vos hommes qui l'ont mis dans cet état. En tant qu'aspirant éleveur, je ne voulais pas la laisser comme ça. En plus, n'importe qui aurait fait pareil. Une fois guérie, elle a tenue à m'accompagner.

Il se met à rire bruyamment.
-Je t'aime vraiment bien, mon garçon. Allez, viens, je t'offre ce que tu veux pour le petit déjeuner. Et à tous tes amis aussi. s'exclame-t-il en me montrant les deux pokémon. Me voyant hésiter, il rajoute. Mais viens, je te dis. Tu risque rien, promis.

Je m'assieds alors près de lui, et il commence à vouloir me servir une bierre.
-Désolé, pas dès le matin, merci. Je préfèrerai juste un bol de lait pour moi et le ponyta, et des fruits pour les autres.
-Sans problème. Et il frappe alors dans ses mains. Aussitôt, la femme de ce dernier vient avec un récipient et deux grand bol, puis verse du lait dans chaque et en met un par terre. Puis elle revient avec des baies supplémentaire.



C'est plusieurs heures plus tard, que j'arrive enfin à quitter ce village. C'est peut-être un village de voleur, mais ils savent être chaleureux, en tout cas. Je suis la route que ceux-ci m'ont indiqué. A les écouter, d'ici à ce soir, je devrait y être rendu. Donc c'est dans la joie d'une bonne nuit de repos et la bonne humeur du matin, que je part poursuivre mon voyage.