[ Clos ] Stands de Tir

[Maître du Jeu]

Stands de Tir

En bordure de ville, dans l'espace d'un champ, les organisateurs de la fête ont installé de nombreuses cibles à plus ou moins longue distance pour que les plus doués des participants viennent s'essayer au tir ! L'arme est laissée au choix du tireur, à condition qu'elle puisse se ficher dans le bois, ou qu'elle y laisse une marque distincte (en particulier, de la peinture est mise à disposition pour ceux désireux de se servir de frondes).

À plus petite échelle, quelques forains ont installé leurs stands de jeu de quilles ou de chamboule-tout. Un petit groupe s'essaye même à la pétanque, vous pourrez toujours leur demander si vous pouvez participer, si le cœur vous en dit !

[Khael]

[1]

Son aventure venait de commencer il y a à peine quelque jours, mais malgré cela, Khael était déjà arrivé à la capitale de Terros. Si l'enfant s'était autant pressé d'arriver à cette citée, sans vouloir combattre, ni entrainer son Doudouvet auparavant, c'était pour pouvoir avoir la chance d'assister au Carnaval. Cette fête avait une renommée légendaire, dans tout le pays. Tout le monde avait déjà entendus parler de ce festival, de ces déguisements tous plus impressionants les uns que les autres. Tous connaissaient l'ambiance festive qui regnait dans la ville, pendant carnaval. Tout les habitants de Terros connaissaient ceci, grâce aux voyageurs, venus des quatre coins du pays pour assister au grand carnaval de Seian. Cette année, Khael ferait partie de l'un d'entre eux.

L'aube venait de se lever, quand Khael et son Doudouvet arrivèrent aux alentours de la ville. Les rayons du soleil faisaient scintiller l'herbe autour d'eux, encore imbibée de la rosée du matin. Les deux aventuriers allèrent bientôt arriver à la capitale. D'ailleurs, ils l’apercevaient déjà, d'où ils étaient. La ville était déjà vêtue de sa parue multicolore, et des confettis volaient déjà au vent. L'enfant rigola, si excité de pouvoir aujourd'hui, participer à cette fête. Son Doudouvet aussi paraissait amusé. Du moins, c'est ce que l'on pouvait croire en entendant ses jubilations. Enfin, l'aventure allait commencer. Ils allaient enfin se mesurer à de vrais dresseurs, et à leurs Pokémons. Ils allaient enfin pouvoir explorer, ensemble, le monde entier. Mais pour l'instant, l'heure en était aux festivités? Plein de joie, l'enfant se dirigea en courant vers la citée, suivis par son Doudouvet, qui peinait à suivre son allure. Ensemble, ils coururent jusqu'au pied de la ville.

Arrivés à l'intérieur de la capitale, les deux aventuriers s’émerveillaient de voir l'immensité de celle-ci. même I'maï - qui pourtant était déjà très grande - ne paraissait guère plus grande qu'une Dedelle, comparée à l'immensité de Seian. Il ne fallait absolument pas que le garçon perde son Pokémon ! C'est pour cela que, après avoir avoir vêtu son masque de Funécire, le petit Khael prit son Doudouvet dans ses bras. A peine eut-il le temps de faire ceci, qu'un joyeux cortège de "prismillions" l'entourait. Ils semblaient bien profiter de la fête, eux aussi. Khael choisit de les suivre, avec son Doudouvet, bien décider de parader avec eux.

Après presque une heure de défilé, Khael sortit de son cortège, épuisé. C'est à ce moment là que le jeune garçon aperçut les stands de tir. Parfait ! Comment fêter carnaval à Terros sans jouer aux stands, si réputés ? Sous les cris encouragents de son Pokémon, le jeune dresseur entra dans le stand nommé "chamboule-tout", et s'adressa à l'homme situé au comptoir :

- Bonjour monsieur, puis-je faire une partie de chamboule-tout, s'il vous plait ? Dit l'enfant, tout en déposant sur le comptoir l'argent nécessaire pour une partie.

[Yugo]

Nous nous promenons entre les stands de tirs, bras dessus dessous. Devant nous, plusieurs stands de tir à l'arc attirent des personnes qui semblent de la haute classe, à leurs façons de se pavaner après chacuns de leurs tirs. Plus loin, des hommes s'amusent avec des fléchettes, et d'autres encore, préfèrent lancer des balles de bois, après les avoir plongé dans une pâte bleutée à base de baies. En nous tournant de l'autre côté, nous apercevons des petits chapiteaux sous lesquels se tiennent plusieurs pistes où des jeunes essaient de dégommer des petites sculptures de bois avec une grosse boule. Après quelques instants à admirer des exploits des jeunes gens riant aux éclats, nous nous dirigeons vers un étal qui se libère à l'instant. L'homme nous explique les règles du jeu.

-Vous allez voir, c'est enfantin. Vous avez trois balles en cuir. avec ces balles, vous devez faire tomber toutes les boîtes en bois. Vous voyez, c'est enfantin! Dit-il en montrant une des pyramides de cylindres sur une longue table.

Je tend quand même un doigt interrogateur vers un étrange système comprenant une petite clochette ce verre tenu par une ficelle, attachée à un morceau de bois, lui-même fixée à une petite poutre posée fixement au sol.

-Et ça, c'est pour quoi ?

-Ca ? C'est pour éviter les triches de petits malins qui utiliseraient le contrôle de la terre pour gagner.

Comme pour prouver ces dire, il secoue d'un coup sec l'objet, qui émet un tintement aigüe. Je le regarde alors en souriant :

-Où est le plaisir du jeu, si on triche ?

Mais je pense en moi-même :

"Meeer... credi"

Je prends une des balles et essaie de viser la boîte en bas de la pile. Je la lance un grand coup l'objet, mais pas assez fort. La balle passe en dessous la table. Mitsuki se moque de mon lancer. Je lui sourit, mais je prend une seconde balle, et, légèrement vexé, je lance la seconde qui vole à peine un centimètre au dessus. Je souffle bruyamment.

Alors que j'attrape la troisième balle, je sens la douce main se poser sur mon épaule pour se mettre à ma hauteur, puis ses lèvres se poser sur ma joue. Je me mets alors à sourire bêtement. Son baiser m'apaise aussitôt. je ralentit alors ma respiration, je vise à nouveau, et je lance un grand coup. Cette fois, je réussis à toucher la troisième boîte du haut. En tombant, celle-ci fait tomber celles qui l'entourent, et il ne reste qu'un seul cylindre encore debout. Mitsuki lâche un petit rire charmant, puis me dit :

-C'est pas mal.

Je ne peux m'empêcher de me redresser fièrement devant ma jeune femme.

-Qu'est ce que tu crois ?

Et sous les éclats de rire de notre part, je ramasse le lot, et nous repartons pour continuer notre promenade dans la capitale, parmi les différents jeux de tirs.

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[2 jetons !]

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