[ Clos ] À l'abordage ! [ Pv Elvira ]

[White Tama]

[ Contrainte n°1 : insister sur la description des lieux et des personnages ]

Le jeune homme marchait à un rythme régulier traversant alors le long couloir du manoir. Ce n’était pas la première fois qu’il le traversait et pourtant, il avait l’impression qu’à chacun de ses nouveaux passages, un  motif venait d’être dessiné tellement il y en avait. Faut dire que le maître aimait vraiment les peintures murales qu’elles représentent ou non quelque chose de concret. Même cachées par les nombreux piliers soutenant le plafond, il était facile de les voir et impossible de ne pas prendre plaisir à regarder ces œuvres. Mais pour aujourd’hui, ce n’était pas le moment de s’y adonner, White avait été convié auprès de Rashawn. Lorsqu’il arriva devant l’immense porte, le guerrier inspira un grand coup avant de l’ouvrir pour accéder aux quartiers du maître des lieux. La salle n’était pas si grande que ça à cause des nombreux meubles recouverts de livres qui couvraient la plupart des murs de la salle. Au centre, une table remplie constamment de brochures et rouleaux avec deux chaises de chaque côté. Juste derrière, une immense ouverture avec un épais rideau la plupart du temps plié pour laisser passer l’air frais du matin, donnant sur un petit balcon. Les murs étant de couleur claire et la salle étant la plus grande partie de la journée éclairée par le soleil, il n’était pas nécessaire de s’éclairer de bougies.

Rashawn était assis sur sa chaise, les yeux posés sur de la paperasse (pour changer). Chose que White remarqua de suite fut qu’il portait des habits plus légers que d’ordinaire. Mais malgré les beaux jours, son visage était toujours aussi froid et grave… Un bref regard s’échangea entre eux, et le garçon referma derrière lui.  

L’entretien ne dura pas éternellement et White ressortit rapidement de la pièce, avec une missive dans la main. Il croisa le conseiller qui visiblement avait lui aussi rendez-vous avec Rashawn mais ne prit pas la peine de s’arrêter pour faire la causette. Faut dire que depuis son retour de Mizuhan, le jeune homme s’était fait discret concernant la mission au Temple mais aussi lors de sa rencontre avec la fameuse Eumacia, « la sorcière de glace ». De toute façon, étant en étroite relation avec elle, le maître avait dû prendre de ses nouvelles et de l’apprentissage du garçon par lettre.

Lorsqu’il regagna ses appartements, White posa le papier roulé sur son bureau et n’y retoucha que plus tard dans la journée. Contrairement aux autres lieux de la résidence, il n’avait pas à se plaindre pour sa chambre puisqu’elle était plutôt spacieuse. Par contre, il y avait pas mal de meubles et de décorations (coussins plus ou moins grands, tapis déroulés ou non) qui trainaient, le rangement n’étant pas sa tâche préférée. Mais cela donnait un petit côté « désordre » qui appréciait et puisqu’il avait de la place, autant en profiter ! Le jeune homme s’approcha de son balcon donnant sur la petite arène d’entraînement au centre du manoir. Khamsin, qui était guéri depuis, vint rejoindre son dresseur savourant enfin leurs retrouvailles et le plaisir de pouvoir voler à nouveau.

Sereinement, le brun expliqua à son compagnon qu’ils allaient repartir en voyage. L’oiseau pencha sa tête sur le côté, se demandant alors quand son maître pourrait enfin trouver le repos qu’il méritait. C’est alors qu’Aigual entra dans la chambre, sauta sur une des chaises et tenant en équilibre sur le dos de celle-ci, il trouva la fameuse lettre. Ne se gênant pas, il l’attrapa avec sa langue, rejoignit son dresseur et s’installa sur le rebord du balcon. White prit la missive dans ses mains et la déroula : sa mission était de se rendre à Tarouga pour y enquêter sur un groupe de personnages, brigands ou pirates, il n’y avait aucune donnée concrète dessus. Apparemment, Oracion ne pouvait s’en occuper et il voyait là un bon entraînement pour le larbin de Rashawn… Forcément…

Contraint, le garçon dût préparer ses affaires de voyage plus rapidement que prévu, pensant prendre un peu de repos dans les jours à venir mais non. Alors qu’il scellait Khamsin dans l’enclos pour un voyage plus rapide par les cieux, une ombre s’approcha de lui. Le garçon ne la vit pas et une puissante poigne l’agrippa sur l’épaule. D’un mouvement vif, le brun se retrouva en face du maître, ce dernier gardant toujours sa main bien agrippée sur l’épaule de l’élève (qui souffrait un peu mine de rien).

« Ne prends pas cette mission à la légère. »

Le brun ne comprit pas sur le moment puis d’un revers de sa main, retira celle du maître. En effet, il lui avait peut-être semblé un peu détaché quand à l’annonce de ce voyage et ce qu’il devrait y faire là-bas. White prit un visage plus sérieux, osant affronter le regard de Rashawn.

« Je sais. Je serai sérieux. »

Sur ces mots, le garçon prit les rênes et entraîna son Pokémon en dehors des box. Les autres montures regardèrent la scène, enviant alors Khamsin de pouvoir sortir de ce lieu si petit. Une fois à l’air libre, le garçon passa les rênes au-dessus de la tête de son Oiseau et lorsqu’il s’installa sur la scelle, il lança un dernier regard vers Rashawn qui était sorti des enclos. Un bref regard et il ordonna alors au Rapasdepic de décoller.  


Tarouga. Une ville située à l’extrême Est de Flamen. White avait choisi de ne pas atterrir même dans la ville, préférant la jouer le plus discret possible. Ainsi, lorsqu’il pénétra dans la ville (qui était sa première visite), il se sentit comme stressé, voire angoissé. Non seulement parce que les premiers ivrognes déjà sur la terrasse des bars le regardaient de haut en bas (quoi ils avaient jamais vu un jeune homme en bonne santé ?!), mais aussi parce qu’il n’aimait pas l’odeur qui s’en dégageait. Ça empestait l’alcool. Le rhum plus précisément. Tarouga était la ville pirate, LE repaire où se rassemblaient ces fameux pirates mais aussi de la petite friture (genre malfrats et petits brigands de banlieues) afin de raconter leurs histoires de pillage ou de légendes maritimes.

White longea les terrasses, préférant marcher sur le plancher des bâtisses plutôt que de salir ses bottes en marchant dans la boue. Malheureusement, il attirait trop le regard et pour un enquêteur, ça ne le faisait pas trop. D’ailleurs, on commençait à jaser sur lui car lorsqu’il passa près d’un groupe de pirates assis tranquillement sur une table de terrasse à siroter le meilleur rhum du coin, l’un d’eux fit l’éloge de son joli postérieur. Le garçon s’arrêta, le poing serré. Il n’aimait clairement pas ça et alors qu’il s’apprêtait à se retourner pour lui flanquer une bonne leçon, on l’attrapa par le col de son haut afin de l’entraîner dans un coin entre deux maisons en bois.

« Quoi encore ?! »

Il leva son poing mais voyant la réaction de son « agresseur », il s’arrêta pour reprendre son calme. En effet, il se trouvait en face d’un jeune homme aux cheveux noirs comme la nuit en bataille avec deux pupilles de la même couleur, sûrement plus âgé sur lui de deux à trois années. Mais il portant des vêtements typiques du coin à savoir un pantalon large ainsi que des manches trop longues et pendantes. Des ceintures à la fois en cuir mais aussi en tissus, une veste légèrement crado. Bref, l’archétype du coin ! Mais il avait un visage plus ouvert que les autres déprimés…

« Tu dois être White, n’est-ce pas ? Je m’appelle Frajeel, je suis un élève d’Oracion.

- Et comment le sais-tu ?

- Ça se voit avec tes vêtements, lui fit-il remarquer. Tu ne passes pas inaperçu dans le coin. Viens je vais te prêter des affaires. »

Contraint, le brun suivit le fameux Frajeel qui l’emmena derrière des maisons. Il rentra alors dans l’une d’elle et invita le jeune homme à en faire de même. La pièce dans laquelle ils se trouvaient ressemblait à une sorte de cuisine puisqu’il y avait une table au centre avec des chaises autour mais toutes bancales, voire certaines étaient cassées à plusieurs niveaux. Il y avait des bassines d’eau, de la vaisselle un peu éparpillée dans tous les coins.

« Tiens, mets ça. Ne t’en fais pas, c’est ma piaule ici. Et oui, je suis comme toi en mission mais j’ai l’air d’être mieux préparé que toi. » termina-t-il en rigolant.

White soupira, prit les affaires qu’on lui présentait et s’éclipsa de la cuisine pour se changer dans… une espèce de salle de bain encore plus crade et bordélique que la première pièce. Prenant sur lui, il retira ses vêtements et enfila alors ceux qu’on lui avait donnés tout en discutant avec le fameux Frajeel. Il n’avait pas souvenir dans la missive qu’il rencontrerait quelqu’un « comme lui ». Une fois le changement fait, il revint auprès de son compère mais ce dernier regarda le brun perplexe. White tira une tronche d’enterrement : quoi encore ? Il ne ressemblait pas suffisamment à un « pirate » ? Ou du moins, un « jeune » des bas quartiers ?

« Voilà, c’est mieux. »

Ainsi, l’écharpe rouge quitta le cou du guerrier pour se retrouver enroulée autour de son crâne, ébouriffant encore plus ses cheveux. Soit. Une fois les préparatifs faits, Frajeel proposa à White de s’assoir pour qu’ils puissent discuter de la mission. White tourna autour d’une chaise, avant de s’assoir afin de la juger apte à tenir le coup. Finalement, ils seront deux sur cette mission de reconnaissance. White demanda alors de plus amples détails vu que monsieur était là depuis un moment déjà… Frajeel lui donna alors les informations qu’il possédait et tout en l’écoutant, un nom interpella White. Un sourire se dessina alors sur ses lèvres et doucement, il marmonna :

« Enfin je vais pouvoir avancer… »

L’aîné haussa un sourcil sans trop comprendre et lui proposa alors un plan ; se balader en ville pour se fondre dans la masse afin de trouver le plus d’informations possible et revenir une fois la nuit tombée car la nuit, la ville se couvrait d’un épais brouillard. Une fois le plan fait, White sortit avant, suivit de Frajeel qui sortit quelques minutes après pour éviter d’avantages de soupçons. Le guerrier, qui avait gardé Élitiste au cas où et puis il n’était pas le seul à se balader avec une arme… Pendant que le garçon marchait dans les rues boueuses de Tarouga, Aigual s’occupa de trouver des informations plus en hauteur mais il pouvait également avoir un œil sur son dresseur.

D’ailleurs ce dernier quitta le centre de la ville pour se diriger vers le port. L’entrepôt principal de cette partie de la ville était fait pour ressembler à une coque de bateau mais retournée, grandement aménagée avec une grue permettant de soulever d’imposantes cargaisons. Son regard se perdit sur les matelots qui travaillaient en déchargeant la marchandise. Ainsi dans son déguisement, il pouvait se promener sans qu’un pervers ne reluque son derrière ou ne vienne l’accoster.  Puis soudain, un son de cloche retentit et les matelots au port s’activèrent d’une étrange façon. C’est alors qu’une imposante silhouette se dessina dans le brouillard lointain. Un navire, un très grand navire approchait et allait amarrer !

White se fit discret derrière une pile de tonneaux et regarda alors la scène. La passerelle fut posée dans un fracas pas possible et un homme d’une carrure imposante descendit le premier avec un étrange cigare coincé entre les dents. La cape noire qu’il portait sur épaule lévita doucement à cause du vent qui venait de se lever, et lorsqu’il posa un pied sur le ponton principal, une dizaine de matelots montèrent sur le navire, sûrement pour s’occuper de la marchandise à descendre. Le jeune homme se demanda alors ce qu’il pouvait bien transporter vu son allure de vieux pirate escroc, ça ne devait pas être quelque chose de bien. Encore du rhum ? Ou bien une marchandise illégale pour que l’atmosphère dans le port soit devenue aussi angoissante…

Et si c’était lui la personne qu’il devait « surveiller » ? En tout cas, il correspondait bien à la description que Frajeel lui avait fournie. Le mieux serait de ne pas rester dans les parages pour ne pas éveiller de soupçons et savoir quand le bateau repartirait afin de savoir combien de temps il avait pour agir et enquêter. White inspira un grand coup et reprit son chemin, l’air de rien pour paraître normal et pas du tout intéressé. Être le plus discret possible… Mais à peine eut-il mis le pied dans la ville mère qu’un attroupement d’hommes s’était réuni. Une baston ?

[ Hrp : désolée pour le retard ! Bon le début, c'est que du blabla et dis moi si quelque chose ne va pas, je le changerai ]

[Elvira Greyhunt]

À l'abordage !

Avec White Tama

La rouquine releva la tête, jetant un regard froid sur l'homme qui se trouvait au sol. Le dos contre la terre molle et froide, il cherchait sa respiration. Elle termina sa rotation pour lui faire complètement face, le regardant de haut. La mâchoire serrée, elle retenait tant bien que mal la rage qui bouillait en elle. Le capuchon qui cachait son visage avait été rejeté vers l'arrière quand elle l'avait envoyé valser au sol, punition pour lui avoir agrippé fermement les fesses. Malgré la distance respectable qu'elle avait mise entre eux, elle sentait l'odeur désagréable donc il empestait, un mélange d'alcool, d'urine et d'air marin. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas pris la peine de prendre un bain. Pourtant, Elvira s'en mordait les doigts, comment les choses avaient-elles pu autant dégénérer ? Tout ceci n'était qu'une malheureuse rencontre qui avait commencé avec une bousculade anodine. Ils étaient quatre au départ, quatre hommes à rire et à boire en perdre la conscience. Elle traversait rapidement le dock quand il l'avait heurté, elle ne les avait même pas remarqués avant cet instant, trop soucieuse de quitter l'endroit rapidement. Elle avait eu besoin de vivres pour continuer de voyager et elle s'en mordait les doigts maintenant, elle aurait passé son chemin comme on le lui avait conseillé.

Quelques heures plutôt…

Elle avait découvert l'endroit la vieille, marchant le long de la route sur laquelle le bâtiment était installé. Elle y avait pris une chambre pour la nuit, dépensant le peu de pièces d'argent qui lui restait. La chambre était ordinaire, mais confortable. Sans oublier qu'elle avait pu prendre un bon bain chaud. Ce seul luxe avait à lui seul suffi pour la satisfaire. Sören avait été placé dans sa Pokéball. Il aurait occasionné trop de problèmes dans cet environnement restreint. Elle était Installée dans une auberge à relais, terminant lentement son repas. Elle mâchait calmement sa bouchée en réfléchissant à ce qu'elle devait faire ensuite. Plusieurs semaines s'étaient écoulées et elle n'avait toujours pas de but précis. Parcourir la terre de Flamen était bien, mais sans plus. Il était vrai qu'elle était partie sur un coup de tête, mais l'idée de rester seule là-bas lui avait fait encore plus peur que de faire face à l'inconnu. Ce fut une voix masculine qui la tira de ses songes.

‘'Dites-moi ma chère, vous ne chercheriez pas du travail ? J'suis marchand et j'dois me rendre à une ville pas trop loin, mais le coin n'est pas sûr… J'ai vu que vous portiez des armes alors… Je me demandais si vous étiez intéressée à un peu d'argent contre votre protection.''

Elvira l'avait observé un instant. Ces habits étaient propres et aucune odeur désagréable ne s'échappait de lui. Il possédait un grand regard brillant. Son visage lui avait paru un peu trop juvénile, mais de nos jours tout était possible. Il n'était pas très grand et n'avait aucune caractéristique physique particulière. S'il était réellement marchand, il était dans le tout début de sa carrière et était très peu expérimenté. La dame du pays du feu, ne savait que lui répondre, elle n'avait jamais pensé à vendre ses services de guerrière.

‘'Combien ?'' Lui demanda-t-elle doucement.
‘'Oh ?! Et bien je n'ai pas grand-chose pour le moment, mais je peux vous assurer toute la nourriture pendant le trajet, une bourse d'argent convenable et des vivres quand nous nous séparerons.''
‘'Ça me convient, je manquais justement de rations pour le voyage.''
‘'Parfait alors ! Je suis prêt à partir et vous ?''
‘'Rien ne me retient ici, nous pouvons quitter… Quelle sera notre destination ?''
‘'Tarouga, je dois aller rejoindre mon père pour le transport en bateau.''
‘'Vous êtes sérieux ? Cette ville n'a pas une très bonne réputation…''
‘'Vous n'êtes pas une personne sans défense, vous vous en sortirez très bien !''

Elvira n'avait rien rajouté à ce moment-là, regrettant déjà son choix. Le problème était qu'elle avait besoin de ses vivres. C'était donc en soupirant qu'elle avait repris la route pour la ville pirate. Le plan principal consistait à rester discret et à quitter la ville le plus rapidement possible. Elle rentrait avec le marchant, bien camouflée dans ses vêtements amples et sa cape, récupérerait son dû et quitterait aussi rapidement la ville.

C'était le plan…

Déjà qu'elle avait dû gérer un trio de ‘'bandits'' de grands chemins, elle devait maintenant gérer ce malotru ? Presque folle de rage, elle ne s'était jamais sentie aussi insultée de toute sa vie. Autour d'eux, une petite foule d'homme aux regards avides s'étaient amassés. Cette fatalité refroidit lentement les ardeurs meurtrières de la guerrière. Avec l'une de ses mains, elle vint appuyer sur la Pokéball, laissant s'échapper le monstre qu'elle y avait enfermé. Il avait prit place dans son dos, poussant un cri de rage et de frustration. Elle savait qu'il était agité et ignorait si tout ceci finirait bien. Elle détestait le mettre au pied du mur, elle le savait instable dans ce genre de situation et elle devrait s'adapter à lui.

‘'Et bah dit donc ! Si ce n'est pas une jolie prise et moi qui croyais que je finirais la soirée seule !''
'‘…''
‘'Aller fait pas ta timide, je serais gentil''
‘'Hey Jimmy, tu vas partager pas vrai !'' S'écria une voix dans la foule, faisant rire les autres.

L'homme qu'elle avait jeté au sol avait fini par se relever, secouant la terre de son pantalon. Un sourire narquois s'étirait sur ses épaisses lèvres. Il se frottait les mains d'anticipation, mais Elvira ne se laisserait pas faire, elle se battrait jusqu'à ce que la mort frappe. Aucun homme de ce genre ne poserait pas la main sur sa personne. Les autres semblaient observe silencieux, désireux d'avoir un bout de morceau. Pendant que le ‘'Jimmy'' s'approchait en croyant que la femme ne ferait rien, loin d'être impressionnée par l'Insécateur au regard fou. Elvira attendit que l'homme soit à porter de lame pour tirer l'une des jumelles et de venir la glisser sous la chair molle du cou.

‘'Si j'étais vous, je n'avancerais plus. Je ne suis pas aussi sans défense que j'en ai l’air. Je n'hésiterais pas à trancher votre gorge…''
‘'Qu'elle est mignonne, elle croit qu'elle va pouvoir s'en sortir…'' Déclara-t-il sans avoir l'air effrayé.
‘'Oh, je sais très bien que je n'aie qu'une faible chance, mais au moins j'aurais eu la satisfaction de t'avoir donné la mort et mon compagnon plusieurs des tiens… Est-ce que cela en veut la peine ? Perdre la vie pour un désir lubrique ?'' Déclara-t-elle froidement.

Code by Joy

[White Tama]

Le sol devint de plus en plus humide à cause du brouillard qui s’épaississait malgré la fin de matinée. Comment les gens d’ici pouvaient-ils vivre avec peu de visibilité en fin de journée ?! Lorsque le brun regagna la ville mère de Tarouga, évitant le port pour le moment, il n’avait d’autres choix que de marcher dans la boue. A chaque pas, il avait l’impression de soulever plusieurs kilos tellement ça s’accumulait ! Mais soudain, quelque chose l’interpella : un groupe d’hommes s’étaient visiblement réunis au centre de la rue boueuse. Lorsqu’il s’en approcha, titillé par la curiosité, il vit un homme à terre, gisant alors sur le sol. Une baston alors ? Ca devait être chose courante dans le coin, aussi White n’y prêta pas attention jusqu’à ce qu’Aigual descende de son perchoir et ne vienne tirer le haut de son dresseur ;

« Quoi ? Mieux vaut éviter les ennuis et… »

Une femme ? Rah, ça, ça craignait vraiment… White avait bien envie de déguerpir d’ici car il pourrait rater sa mission mais d’un côté, même si la jeune femme était armée, ces voyous n’allaient pas la laisser tranquille. Et vu comment certains reluquaient son derrière, si celle-ci se faisait prendre, qu’est-ce qu’ils lui feraient comme misères ? White s’approcha doucement du groupe en question, dont l’un des membres se faisait menacer par la belle rouquine avec l’une de ses lames. Ça sentait vraiment pas bon, il ne faudrait pas qu’il y ait un meurtre sinon ça pourrait déclencher une émeute et même accompagnée de son Pokémon lame, elle n’y survivrait.

White se fraya alors un chemin entre les énergumènes pour déposer sa main sur celle de la jeune femme, insistant sur sa poigne pour faire descendre sa main et retirer ainsi la lame du cou. Les compères écarquillèrent leurs yeux, n’ayant absolument pas vu et sentit le gamin s’approcher d’eux. White plongea alors son regard dans celui du fameux Jimmy, l’air menaçant quelques secondes tout en ayant son autre main de libre sur Élitiste, prête à être dégainée. Le message comprit, il prit un air plus « joyeux » et s’exclama :

« Inutile d’en arriver là messieurs ! Vous voyez bien que cette jeune femme ne veut pas s’amuser avec vous. Pourquoi la forcer ? »

White garda toujours sa main sur celle de la jeune femme et recula doucement pour arriver à son niveau et lui murmurer doucement ; « Faites moi confiance… ». Quoique, le garçon n’avait pas trop confiance en l’Insécateur juste derrière. Il avait presque l’impression que ce dernier allait le découper dans quelques secondes à s’être trop approché de sa dresseuse. Mais Jimmy semblait être convaincu et fit signe à ses compagnons que c’était peine perdue. Doucement, la tension redescendit et White lâcha la main de la rousse. Et sa garde car il reçut un méchant coup dans le dos, dévié par la présence d’Aigual empêchant ainsi que son maître soit couché sur le sol.

« Ok… Visiblement, vous comprenez rien du tout ! » lâcha-t-il en tentant de se masser là où on l’avait frappé.

Les hommes venaient de sortir leurs armes blanches, prêts à se battre. Du moins, à découper l’insolent qui les avait importunés en morceaux et s’occuper de la femme d’une toute autre manière une fois le ménage fait. Aigual se mit derrière son dresseur et fit apparaître deux boules d’eau au niveau de « mains » tant dis que White sortait sa lame de son fourreau. L’un des pirates s’approcha dangereusement de la grenouille qui le repoussa avec ses slaves d’eau, pendant que White esquivait les coups que le semblant chef lui lançait. Ses mouvements étaient saccadés, la colère l’envahissait et rendait ses coups trop prévisibles ce qui permettait au guerrier de facilement se défendre face à ses assauts.  

Etant plus adapté au maniement des armes blanches, White changea de stratégie et lança des assauts contre le chef brigand qui esquivait du mieux qu’il pouvait. Et puis, ayant une arme plus longue que la sienne, le garçon avait créé une certaine distance entre eux. Evidemment, Aigual assurait ses arrières en le protégeant des autres qui voulaient le gêner dans ses petites affaires. Le pirate perdit l’équilibre et se retrouva le cul dans la boue et supplia alors le gamin de lui épargner la vie. White plongea son regard dans le sien l’air menaçant et alors qu’il voulait simplement lui faire peur avec son arme, une détonation retentit. La peur pouvait se lire sur tous les visages.

« Ça suffit ! »

À l’entrée du port, un homme s’y tenait, devant une dizaine de matelots tout aussi baraqués. Il baissa son bras où se trouvait sa fameuse arme qui avait fait le bruit d’explosion. C’était quoi ça ? songea le garçon en baissant son arme à son tour. Puis le brun reconnut alors le pirate récemment arrivé en ville avec son immense navire. Et zut, il s’était fait repérer… Ce dernier fit apparaître un Excavarenne et lui ordonna de lancer une attaque Pietisol suivit d’une attaque Séisme afin d’amplifier la première attaque. Le Pokémon tapa alors le sol de ses poings dans la boue afin de créer un tremblement qui se fit ressentir, déstabilisant tout le petit monde en face. White ne put supporter la puissance du coup et mit un genou à terre. Heureusement, Aigual (étant plus agile que son dresseur) avait réussi à sauter sur le toit d’une maison pour éviter l’attaque.

« Ramassez-moi tout ça. » lâcha le pirate avant de retourner vers le port.

La dizaine d’hommes qui étaient sous son commandement s’approchèrent du petit groupe qui avait foutu le foutoir il y a peu. White, complètement secoué par les attaques sol, ne put se défendre contre eux. L’un des matelots lui donna un sévère coup au niveau de la tête et le garçon perdit connaissance avant de finir sur l’épaule de l’un d’eux, transporté comme un vulgaire sac de marchandise. Du haut de son toit, Aigual observa la scène et inquiet pour son dresseur, ne put l’aider car il se sentait pas d’affronter tout ce monde. Plus bas, caché entre deux murs, Frajeel avait observé la scène, le visage caché derrière son foulard ;

« Et zut… Ça se complique… »

Aussitôt, le jeune homme quitta les lieux.


Lorsque White reprit connaissance, il se trouvait dans une sorte de cachot humide, le pied attaché à une chaîne de métal. Des goûtes d’eau tombaient du mur, mouillant le parquet bien usé du bateau. Il n’était pas seul à être jeté en prison puisque le fameux Jimmy et ses hommes s’y trouvaient, eux aussi capturés. Evidemment, il n’avait pas Élitiste avec lui et encore moins ses autres balles puisqu’on lui avait retiré toutes ses affaires. Il était seul sur le coup. Il se releva difficilement, ayant un sacré mal de crâne. Lorsqu’il put s’assoir et constater l’état des lieux mais aussi le fait qu’il était captif, une voix brisa le silence ;

« Tout ça c’est de ta faute morveux ! Si tu n’étais pas venu fourrer ton nez dans nos affaires, on ne serait jamais ici ! »

White ne chercha même pas le commanditaire et préféra se taire plutôt que de répondre. Ce n’était pas nécessaire vu la gravité de la situation. Oui, le voilà maintenant enchaîné sur un bateau. La question qui l’angoissait le plus était le fait de savoir s’ils étaient toujours au port de Tarouga où s’ils avaient pris la mer pendant son absence. Mais il avait trop mal à la tête et les autres qui gueulaient contre lui n’arrangeaient pas les choses…

[ Hrp : alors je te laisse le choix : soit tu t’es fait capturer et emprisonner comme White (le nul XD) soit tu as réussi à t’en sortir. Pour le moment, le bateau est toujours au port de Tarouga. Evidemment, si tu veux, je te laisse jouer Lugalbanda (le méchant pirate, chef du navire) pour ta réponse étant donné que j’ai un peu joué ton PNJ Jimmy ^^ il est Grenadier et sait se servir de la poupoudre 8D Si tu as des questions, n’hésite pas à me les poser ou si tu veux que je change quelque chose ^^ ]

[Elvira Greyhunt]

À l'abordage !

Avec White Tama

Elvira était prête à découdre, à faire tomber des mains et peut-être même des têtes, mais un évènement imprévu fit son apparition. Il était plutôt rare que la jeune femme se laisse autant approcher, surtout en présence de Sören qui était à deux doigts de sauter un câble. Elle sentait sa folie à deux doigts d'être contagieuse et elle savait qu'elle ne pourrait y résister bien longtemps. Elle savait qu'elle se laisserait lentement couler, laissant le désespoir de la cause prendre le dessus. Pourtant, le destin avait décidé un tout autre chemin pour elle. Elle ne réalisa pas immédiatement la présence du jeune homme, encore moins le but de sa décision, mais une chose était sûre, il avait su la prendre par surprise. Elle avait été tellement nerveuse et distraite par ‘'Jimmy'' qu'elle sentie sa présence qu'une fois sur elle. Cette main si douce et pourtant si ferme qui lui imposa silencieusement à descendre son arme. Son expression jusqu'à maintenant neutre colérique fut remplacé par la plus grande des surprises avec un peu de confusion. Elvira avait avec le temps et de l'entraînement sut affiner certain de ses sens, mais ce jeune homme semblait bien au-dessus de tout ceci. Elle reconnut dans sa posture et s'est gestes son expérience pour la défense et le maniement des armes.

Sören qui tout comme sa maîtresse en vint à remarquer la présence de l'inconnu et fit clairement sentir son ressentiment. La guerrière du faire un effort et poser la main sur lui pour réfréner ces futures actions et intentions. Mais tout ceci ne fit qu'attiser la hargne du monstre vert qui commençait maintenant à frapper l'air avec ses lames acérées. Toutefois, l'attention d'Elvira était partagée entre son petit monstre vert et la main du jeune homme qui reposait encore sur son poignet. Elle aurait pu aisément se retirer, couper le contact, mais elle se sentait incapable de tout mouvement. Elle réalisa très rapidement, tandis que Jimmy et compagnie ‘'reculaient'', qu'elle se sentait intimidée par le nouveau venu. Personne ne l'avait jusqu'à maintenant autant écrasée. Ce n'était qu'une idée, qu'une impression qu'elle avait, mais elle était tout de même là.

Quand l'homme tourna son attention sur elle, elle fut incapable de croiser son regard, elle se sentait incapable. Elle ne voulait pas se sentir inférieur à lui et pourtant, c'était le cas. Avait-il eu pitié d'elle ? Quelle autre raison l'aurait-il poussé à l'aider ? À moins qu'il cherchât à recevoir quelque chose en échange ? À voir son accoutrement, il venait clairement d'ici. Au moins, elle pensait être capable d'en gérer simplement un et elle n'était pas complètement seule. Devant l'éloignement des hommes, Sören sembla se calmer un peu, faible mot pour exprimer son état actuel. Essayant de concentrer son attention ailleurs, elle remarqua que bien trop tard la supercherie. Elle avait presque retourné l'arme dans son fourreau quand son ‘'sauveur'' se retrouva au sol, frappé par Jimmy. La mâchoire de la jeune femme se serra et l'arme fut à nouveau levée vers son ennemi et de son autre main venait chercher l'autre jumelle qui ne demandait qu'à mordre.

Dans un duo presque parfait, Elvira et Sören se placèrent dos à dos. Dans leurs postures et leurs mouvements, on aurait cru voir deux reflets identiques. Des jumeaux qui savaient exactement ce que l'autre désirait et les lames respectives se mirent à dévier les coups portés. Ils optèrent pour une posture défensive, déviante la plupart des attaques contre eux. Elle aurait bien offert une certaine assistance pour l'autre homme, mais il semblait s'en sortir très bien. Quand brusquement son petit monde se retrouva à basculer pour la deuxième fois. La détonation lui fit peur, attirant immédiatement son attention sur une nouvelle ‘'horde'' de monde qui semblait bien mieux équipée. Le cœur d'Elvira fit un bond dans sa poitrine, cette journée n'allait-elle donc jamais finir ? La peur au ventre, elle se retrouva déstabiliser par la puissante attaque du nouveau Pokémon. Elle eut tout juste le temps d'attraper la Pokéball de Sören pour l'y envoyer et ensuite la faire disparaître dans ses vêtements que la bande rivale approchait.

Elle eut tout juste le temps de se lever sur ses jambes encore tremblantes qu'on l'attrapait par le col. On la tira brusquement vers l'arrière pour lui faire perdre encore une fois l'équilibre. Elle se retrouva à battre des bras pour espérer garder son équilibre, mais ce fut à ce moment précis qu'une solide poigne l'attrapa au poignet. Elle gémit sous la douleur, mais l'effet ne fut pas aussi efficace et elle lâcha ses armes. Elle leva un regard rageur sur l'homme à l'imposante stature qui sembla trouver ceci drôle.

‘'J'aime bien ce regard, continue comme ceci et je demanderais peut-être au patron un moment en ta compagnie. Si tu es sage, je ne serai pas méchant !''

Il éclata d'un grand rire et un frisson d'horreur explosa le long de sa colonne. Elle devient aussi silencieuse qu'une tombe et au moment où il se pencha pour la jeter sur son épaule, elle fut incapable de rester inactive. Elle essaya de lui offrir un coup de tête, mais réalisait qu'il avait un crâne bien plus dur qu'elle. Elle fit des étoiles pendant qu'elle l'entendait rire. Ce n'était probablement pas la meilleure idée qu'elle avait eut. Par la suite, ce fut les pires secondes de toute sa vie. Elle n'avait jamais ressenti l'air quitté ses poumons, la pression de ses mains autour de son cou. Elle était pratiquement sûre qu'elle ne se réveillerait plus et la seule image qui lui restait avant de tomber dans l'inconscience était le large sourire de ce pirate.

Elle ignore combien de temps elle avait perdu, mais une chose était sûre, elle n'était pas dans la meilleure des positions. La première chose que son cœur fit fut de prendre une grande respiration, cherchant son air un instant, puis elle réalisa l'odeur âcre et saline. L'humidité qui s'accrochait aux vêtements. Sans parler du peu d'eau qui tombait parfois du plafond. Il lui arrivait d'en recevoir sur le corps. Après la panique, son esprit se remit lentement en marche, commençant à observer les alentours et sa situation. Elle se retrouvait à la verticale, les bras tendus vers le haut et les pieds dans le vide. Même s'ils étaient attachés par de la corde entre eux, ils étaient reliés à rien d'autre. Mais ce n'était pas de la corde qui retenait ses poignets ensemble, mais bien des menottes en acier qui était accroché au plafond. Elle réalisait qu'on lui avait retiré tout son équipement de voyage, sa cape ainsi que ses armes. Elle se retrouvait donc en habit simple du désert et nu pied. Ce qui voulait tout simplement dire qu'ils avaient trouvé les poignards dans ses bottes. Au moins, elle était toujours habillée et le plus rassurante, elle sentait toujours la présence de la sphère entre ses seins. Elle n'était pas complètement sans défense. Ainsi dénudé de tous artifices trop grands, on pouvait voir un peu mieux sa physionomie. Elle détenait le corps d'une combattante agile, svelte et bien proportionnée.

Néanmoins, ce n'était pas les membres bien sculptés qu'on remarquait en premier, mais bien le tatouage qui marquait l'un de ses bras. Sa chemise sans manches en dévoilait assez. Le tatouage semblait disparaître sous le tissu bleu foncé, laissant croire qu'il s'étendait sur une plus grande surface. Quand elle releva la tête pour observer autour d'elle, elle dévoila un visage neutre, au grand regard mauve scrutateur. Son épaisse chevelure avait jusqu'à maintenant caché une grande partie de son visage ovale. On pouvait remarquer que le tatouage remontait sur son visage, essayant de cacher les lignes d'une vieille cicatrice. Les marques n'étaient pas désastreuses et ne ruinaient en rien le visage de la jeune femme, mais on remarquait qu'on avait cherché à camoufler ou plutôt à détourner l'attention. Les deux cicatrices pouvaient presque passer inaperçue si elles n'avaient pas été aussi longues. L'une, la plus apparente est celle qui part de son oreille et glisse jusqu'à la mi-joue. La deuxième est celle qui commence au coin de son œil gauche et qui disparaît sous la chevelure vers le lobe de l'oreille. La plus grosse partie de sa chevelure avait été rejetée vers l'arrière, ne pouvait plus l'aider à se cacher.

Elle se sentait tout de même exposer aux regards des autres prisonniers. Bien rapidement, des voix s'élevèrent, insultant le ‘'sauveur'' de la demoiselle qui gardait le silence. Elle balaya du regard les cellules qui semblaient s'étirer à perte de vue. Plusieurs étaient occupés par les voyous, l'une par son preux chevalier, deux autres par des gens qu'elle ne reconnaissait aucunement et puis la sienne. Elle fut tout de même heureuse de ne partager sa cellule avec personne, même si sa position n'était pas enviable avec personne. Elle respira et essaya de se soulever avec la seule force de ses bras pour aller rejoindre le plafond, attrapant le large crochet de métal qui retenait les chaînes. S'il y avait bien une chose que son mentor lui avait apprise était de ne jamais abandonner et d'être capable de soulever son propre poids. Profitant de la diversion de son compagnon de fortune, elle s'offrir un instant pour respirer, ce sentant encore un peu désorienté. Elle finit par réussir à retirer la chaîne du crochet, il ne restait plus qu'à descendre. Lâchant prise, elle rencontra le plancher beaucoup plus rapidement qu'elle ne le crut, surtout qu'au lieu de se retrouver sur ses pieds, elle se retrouva face contre terre, la poitrine compresser par le bois et le souffle coupé dû à la présence de la Pokéball. Elle n'avait nullement remarqué que le plancher était humide et elle avait glissé, aillant mal calculée.

Apposant les coudes au sol, elle se redressa quelque peu. Elle se sentait bizarre, comme la tête encore dans les nuages. Elle se sentait engourdie et c'était l'une des raisons qui lui avait fait perdre l'équilibre. Était-ce une séquelle de l'étouffement ?

‘'Par les esprits…'' Gémissant quelque peu et soufflant ces mots, ce fut tout ce qu'elle réussit à soupirer comme réponse ou même complainte pour les prochaines minutes qui s'écoulèrent.

Puis enfin, elle leva la tête, observant dans la direction du jeune homme qui se faisait une minute plutôt harcelée par les matelots. Il y avait de la curiosité dans son regard et une certaine confusion. Elle était désireuse d'en connaître plus sur cet être qui s'était interposé et pourtant, elle ne soufflait aucun mot, cherchant avant toute une solution. Les pirates qui jusqu'à maintenant étaient restés silencieux commencèrent à vouloir attirer son attention en partageant expériences de leurs vécus avec des demoiselles de son genre. Ce fut bientôt le découragement et le dégoût qui sembla se pointer dans son expression faciale. Une fraction de seconde parce qu'une nouvelle chose avait attiré son attention, on venait de bouger dans l'un des coins sombres de la cave. Il n'y avait qu'elle qui semblait l'avoir remarquée pour le moment, les autres pirates trop occupés à offrir des d'avances sexuelles.

Code by Joy

[ Hrp : Salut ! C'est plutôt moi qui suis intimidée par la longueur et la qualité de tes postes et je veux t'offrir la même chose. Pardonne-moi si parfois, je suis un peu longue à te répondre. Sinon je trouve que tout est parfait et il n'y a aucun problème à ce que tu joues 'Jimmy'', il était là pour ça. Sinon, si tu veux une image mentale d'Elvira en ce moment, physiquement parlant et habillement/tatouage, tu n'as qu'à clique sur le lien que je te laisserais ici-bas. Sur ce, bonne journée !  ]

Ici

[White Tama]

Le jeune homme leva ses mains et tenta de faire apparaître une flamme. Malheureusement, il avait les membres mouillés et il lui était impossible de faire jaillir ne serait-ce qu’une petite étincelle. Dans un long soupire, il les laissa tomber sur le plancher humide mais aussi poussiéreux, bref totalement crado. Il aurait pu faire fondre la chaîne de métal à son pied mais que s’il avait été sec. Ou alors il aurait pu demander à Samovar de le faire pour lui mais il n’avait pas ses balles avec lui. D’ailleurs, il n’y avait aucune table où étaient posées leurs affaires.

« Et merde… On va tous crever maintenant ! Sérieux, j’avais une belle vie sur terre moua ! »

Et les entendre se plaindre agaçait grandement White qui se retenait depuis toute à l’heure de leur répondre. Mais il savait que cela ne servirait à rien, que cela pourrait le fatiguer plus qu’autre chose. La salle présentait une longueur plus importante qu’en largeur, permettant ainsi d’avoir de nombreuses cellules de prison. Le chemin en son centre était petit mais suffisamment grand pour qu’une personne passe, tenant évidemment son prisonnier comme un vulgaire sac sur les épaules ou en le faisant glisser sur le sol plus que dégoutant. Il y avait donc trois cellules sur la longueur, celle du brun étant la plus profonde et faisant ainsi toute la largeur. Quel luxe dis-donc ! Et en plus de ça, il avait le droit à une petite fenêtre avec de jolis barreaux dont il lui était impossible de faire fondre.

« Tout ça parce que monsieur a voulu jouer les héros devant la belle, hein ?! »

Là, ça devenait du vraiment n’importe quoi. White posa alors son regard sur le fameux Jimmy qui avait fait passer ses membres au travers des barreaux de sa cellule. C’était pitoyable. Le jeune homme se leva, épousseta ses vêtements et s’approcha à son tour de sa grille. Et alors qu’il s’apprêtait à leur répondre, un gros bruit instaura le silence. Visiblement, la demoiselle dont la cellule était située juste en face de celle de Jimmy, faisait des acrobaties. Mais elle avait réussit à se défaire de ses liens étant donné qu’elle avait été enchaînée d’une toute autre façon que les hommes. Les gars du bateau avaient des goûts plus que bizarres, voire douteux...

« Ok, c’est bon, on arrête là ? C’est plus drôle à la fin. »

Surtout que ces idiots l’empêchait de réfléchir à un moyen de sortir d’ici mais dans tous les cas, il était enchaîné au pied gauche, dans une cellule avec des barreaux tout aussi humides que lui donc il ne voyait vraiment pas comment s’en sortir. Surtout qu’il n’avait plus aucune arme sur lui et inutile de demander une collaboration avec les autres. Peut-être avec la jeune femme. Evidemment, s’il parvenait à se sortir de là, il la libèrerait. En première ! Enfin après lui hein… Lorsque le brun reporta son attention sur le mur de sa cellule, quelque chose l’interpella au niveau de l’ouverture. Il reconnut alors son Pokémon qui s’accrochait au bateau par quel miracle ! Alors qu’il voulait lui parler, la porte juste en face de sa cellule s’ouvrit dans un grincement insupportable. D’un geste rapide, le brun ordonna à son Pokémon de rester cacher.

« C’est pas bientôt fini les lopettes ! Silence !! »

Un gros balourd entra alors dans la salle et pour faire taire les insolents, posa une espèce de massue en bois contre les grilles et tout en s’avançant, cette dernière claquait, faisant reculer les pauvres qui s’étaient trop rapprochés des barreaux. La brute s’arrêta alors devant la cellule du brun, il devait faire pas loin de deux mètres de haut et il avait bien du mal à tenir sur la largeur que lui offrait le passage. White le regarda du coin de l’œil, se demandant alors pourquoi il s’était arrêté devant lui et non devant la belle jeune femme qui offrait une belle vue de son corps svelte et musclé.

« Toi le morveux. »

Il pouvait s’adresser à lui d’une toute autre manière mais venant de lourdauds comme eux, leur vocabulaire devait être limité. Très limité. White ne bougea pas, il resta dans une position droite, les bras croisés tout en regardant son interlocuteur. Il était suffisamment éloigné de la grille afin d’éviter un coup avec le joujou. Et si l’autre n’était pas trop idiot, il n’irait pas risquer d’ouvrir la cellule… À moins que… Un sourire se dessina au coin de ses lèvres, plongeant ses yeux rouges dans ceux du matelot.

« Joue pas au plus malin gamin ! T’es pas en position de me narguer là ! »

White ne faisait absolument rien et le grand gaillard semblait s’énerver de son attitude inerte. Apparemment, il n’aimait pas trop qu’on l’ignore de la sorte. Jimmy, qui avait une belle vue sur la scène commença à se ronger les ongles tellement il avait peur pour le brun. Comme il l’espérait, la montagne ouvrit sa cellule pour venir corriger ce petit insolent. White recula, l’air menacé histoire de jouer la comédie jusqu’au bout jusqu’à ce qu’il donne un ordre ;

« Aigual, Vibraqua !! »

Aussitôt, la grenouille bleue fit dépasser sa tête pour lancer une slave de sphères d’eau sur l’agresseur. L’homme recula de plusieurs pas, se protégeant le visage des attaques aquatiques. Profitant de l’instant, White donna un coup au niveau du poignet de l’homme afin que celui-ci lâche son arme au sol. Rapidement, le garçon la choppa et assomma le geôlier qui tomba net sur le sol, complètement inerte. Le Flamenois s’empressa alors de le fouiller afin de récupérer les clés des cellules et remercia son compagnon. White se dirigea vers la cellule de la jeune rousse, ouvrit la porte.

« Désolé pour l’attente. Si mademoiselle veut bien se donner la peine de sortir ? »

Une fois en dehors de la cellule, Jimmy et les autres prisonniers se mirent à supplier le garçon de les libérer. White les ignora et préféra s’entretenir avec la jeune femme :

« Visiblement, nos affaires ne sont pas ici. Evidemment, je ne quitte pas le navire sans elles. Elles sont sûrement dans une pièce assez spéciale, genre la cabine du chef mais pour cela, il va falloir la trouver et ça risque de ne pas être trop facile. Tu te sens capable de faire tout le chemin ? »

En tout cas, le guerrier n’allait pas quitter le bateau sans avoir récupérer son arme mais aussi ses balles contenant ses compagnons. Avant de quitter la prison, il prit grand soin d’enfermer le geôlier et ignora encore une fois les autres. Puis, par pitié, il laissa les clés au milieu de la salle, un chouilla loin de leurs petits bras pour les attraper. Il ne faudrait pas qu’ils les dérangent maintenant. Avant de quitter la pièce, White demanda à Aigual de le retrouver sur le pont mais évidemment, il devait faire attention à ne pas se faire repérer en attendant son dresseur.

Lorsque White ouvrit la porte de la prison, évidemment dans un grincement infernal, il observa les lieux avant de s’y aventurer. Jugeant la voie libre, il fit signe à la guerrière qu’elle pouvait venir. Si évidemment elle voulait le suivre, après elle pouvait aussi prendre un tout autre chemin pour récupérer ses affaires. Car oui, White se trompait peut-être. Ainsi, le guerrier traversa un long couloir peu éclairé par deux ou trois bougies situées dans des lampions, tanguant au rythme de la marée. Apparemment, leur évasion n’avait pas encore été découverte ce qui leur laissait pas mal de temps pour bien avancer sans se soucier de croiser du monde.

Le jeune homme continua sa marche, cherchant une échelle afin de pouvoir regagner la surface car il était resté trop longtemps enfermé dans un espace confiné et il n’aimait pas ça. Il en trouva une au bout d’un moment, grimpa dessus et veilla à ce qu’il n’y avait personne avant de se montrer entièrement. Visiblement, les matelots devaient être occupés ailleurs car il n’y avait personne (et tant mieux). Malheureusement, White dut changer de chemin puisqu’il avait entendu des voix et n’étant pas du tout armé, il préférait éviter les conflits. Le couloir qu’il avait choisi déboucha sur une immense salle, sûrement la principale du bateau. Il y avait des caisses partout, des tonneaux de vins et des réserves de nourritures.

Agile, le garçon se cacha derrière des caisses et observa les lieux ; il s’agissait de la salle située juste en-dessous du pont puisqu’il y avait une ouverture au centre du plafond donnant sur l’extérieur mais fermée par une imposante grille. À en juger les lieux, il s’agissait de la marchandise du navire mais White s’en fichait royalement, tout ce qu’il voulait, c’était de quitter les lieux en récupérant bien évidemment ses affaires. Voyant personne dans le coin, le garçon voulut traverser la pièce mais il se prit les pieds dans quelque chose et tomba lamentablement sur le ventre…

« Aie… »

Pourtant il n’avait rien vu le gênant. Lorsqu’il se redressa pour voir ce qui l’avait fait tomber, il vit une tige de bambou. Une tige qui rentra rapidement dans une cage. White put voir alors une créature jusque là inconnue ressemblant à un petit Teddiursa taché de noir et blanc. La bête ne semblait pas malheureuse vu qu’elle avait de quoi grignoter pour l’occuper mais elle n’était pas seule. Plusieurs cages s’entassaient les unes sur les autres et certains Pokémon semblaient souffrir d’être piégés de la sorte. Du braconnage ? Tout n’était pas très légal en tout cas…

« Hey ! Tu fais quoi là toi ?! »

Oups, il venait de se faire repérer par un gros lourdaud (pour changer tiens). L’homme courut vers le gamin qui se redressa rapidement et évita de se faire chopper de justesse mais n’ayant pas d’armes sous la main, il ne pouvait se défendre. Malheureusement, White glissa à cause du sol humide (et parce qu’il n’avait pas le même équipement que les matelots) et se retrouva les fesses au sol.

« Je sais pas comment tu es sorti de ta cellule mais tu vas y retourner. »

Il lui fallait quelque chose pour se défendre mais quoi ? Son regard se posa alors sur les fameuses tiges de bambou. Ca devrait le faire. Aussi, le garçon en prit une sous le regard étonné de la peluche.

« Je t’emprunte ça quelques secondes. »

Une roulade en arrière et le brun évita une nouvelle fois que son agresseur ne le capture de ses bras musclés. Voyant le jouet de sa victime, ce dernier se mit à rire et continua sa petite chasse. White se redressa complètement et présenta son bambou comme une épée. Le bout étant rongé, cela ressemblait plus à une sorte de balais mais qu’importe, ça pouvait faire mal. Aussi, le guerrier s’en servit comme une cravache, fouettant son agresseur qui ne voyait pas venir le coup. Et hop d’un coup de pieds bien placé, le matelot tomba sur le dos. Avec le matos du coin, le garçon s’empressa de le ligoter et de le bâillonner. Une bonne chose de faite.

« Quoi ?! Comment ont-ils pu s’enfuir ?!

- C’est Guyo, il s’est fait avoir cet idiot et maintenant, tous les prisonniers sont dispersés sur le bateau ! »

Apparemment, il y avait du mouvement en « haut » et tant mieux, les autres gugusses avaient réussi à récupérer les clés pour sortir de leur prison. Et comme convenu, ils allaient faire diversion. White regarda la tige de bambou qui l’avait aidée puis le petit Panda qui s’était levé pour regarder l’humain. Comment ne pas résister à sa petite bouille ? Le brun s’accroupit devant la cage et alors qu’il voulait s’adresser à lui, le panda l’agrippa et de sa forte poigne, lui fit comprendre qu’il était temps de le faire sortir de là. Intelligente la bestiole dis-donc.

« Ok… Je te fais sortir d’ici mais en échange tu m’aides ? Et oui, on libèrera tes autres camarades mais une fois le ménage fait. Ça te va ? »

Le deal fait, White frotta ses mains afin de se réchauffer. Étant plus sec qu’avant, il parvint à faire apparaître une flamme qu’il approcha du cadenas afin de le faire fondre. La cage ouverte, le panda sortit et observa l’humain de haut en bas. Le petit échange fait, il était temps de trouver un autre moyen de regagner la surface en évitant de se faire prendre par le reste de l’équipage. Vu l’agitation, ils allaient sûrement se rendre vers les cellules pour y tenter de capturer les fugitifs.



[ Hrp : Ne sois pas intimidée, voyons, ce n’est pas mon but x). Et ne te force pas à faire aussi long, le rp c’est pour s’amuser o/ En tout cas, tu écrits vraiment bien et c’est agréable de te lire (et de te répondre ♥). Prends tout le temps qu’il faut pour répondre, je ne suis pas pressée ^^.

Bon, je ne sais pas si Elvira a suivi White ou pris un autre chemin mais j’ai trouvé un partenaire ! (Il s'agit d'une Pandespiègle). Aussi, je pense qu’il y a une dizaine de matelots sur le bateau + le capitaine Lugalbanda, qui pour le moment est bien au chaud dans sa cabine (on peut le considérer comme le boss du lieu XD). Pour le moment, deux sont maîtrisés et les autres prisonniers font diversion pendant qu’on récupère nos affaires. Voilà, j’espère que ça ira ! ]

[Elvira Greyhunt]

À l'abordage !

Avec White Tama

Une fois son soufflé reprit, Elvira souleva son corps pour prendre une position assise. La guerrière vint fouiller son vêtement du haut, enfonçant la main entre ses seins pour en retirer la Pokéball qui lui avait coupé le souffle plutôt. Elle la fit sauter dans l'air, massant de son autre main libre son sternum encore un peu endolorie. Pour le moment, l'autre guerrier semblait avoir récupéré l'attention des misérables. Elvira ne comprenait pas toujours pourquoi les hommes s'excitaient autant. Que ce soit pour de la peau d'une femme ou même la testostérone qui était beaucoup trop présente. Par contre, la guerrière avait bien d'autres choses en tête que de répliquer à leurs pitoyables piques. S'occupant d'elle-même, elle entreprit de s'occuper des cordes qui lui entravaient les chevilles. Une fois le nœud défait, elle observait un peu plus autour d'elle, à la recherche de l'ombre qu'elle avait vu bouger. Pourtant, rien ne lui revient, aucun autre mouvement vint la troubler. Elle était si sûre pourtant d'avoir vu quelque chose. Elle observa un instant ses mains emprisonnées. Cette chose serait beaucoup plus difficile à être retirée.

Pourtant, tout ceci ne la décourageait pas. Elle savait que le temps viendrait ou la roue changerait de côté. Elle s'installa donc pour la méditation, croisant les jambes et posait les mains sur ses cuisses. Silencieuse, elle vidait son esprit, ralentissant sa respiration et fermant ses yeux. C'était un peu stupide, voir dérangeant pour ceux qui ne comprenaient pas. Mais pour le moment, il ne servait absolument à rien de courir dans tous les sens. La panique de la situation ne ferait rien d'autre que l'épuiser et la rendre folle. La Pokéball reposait entre ses cuisses, cachée à vu de qui que ce soit. Il était sûr et certain que quelqu'un viendrait les voir, que ce soit à cause du brouhaha des pirates ou pour toute autre raison.

Ce fut pendant qu'elle pratiquait la méditation qu'un homme de l'équipage se pointait, s'exclamant en ordonnant le silence aux voyous qui écoutèrent cette fois-ci. L'homme à l'impressionnante stature passa devant sa cellule sans lui jeter un seul coup d'œil. Elvira se sentait soulagée, mais fut perplexe de le voir aller vers l'autre guerrier. Peut-être que ce balourd avait une préférence pour les hommes et que le brun lui avait tapé dans l'œil ? Un sourire en coin s'étira sur son visage, c'était tellement ironique. Pendant que l'homme s'échauffait devant la cage, Elvira se souleva, s'approchant des barreaux de sa propre cage du côté du brun, mais surtout dos à l'autre homme. Elle observait un moment, il ne semblait porter que son gourdin et rien d'autre. Elle allait activer la balle de Sören quand l'homme fit un geste donc elle ne s'attendait pas. Il fallait être stupide pour faire ceci…

Ce fut au moment où le geôlier si attendait le moins qu'une grenouille bleue fit son apparition avec une attaque bien placée. L'homme fut rapidement jeté au tapis et le brun se jeta sur le corps inerte pour le fouiller. Elle le trouva bien ‘'gentil'' de le laisser en vie. Elle l'aurait éliminé sans sourcilier, il ne leur avait apporté que des problèmes. Par la suite, le jeune homme vint vers elle pour lui ouvrit la porte. Elle n'hésita pas une seule seconde à sortir en lui offrant un hochement de tête et un timide merci. Elle attrapa les clés et vint défaire ses liens de métal sombre. Pendant ce temps, son nouveau compagnon lui parla.

‘'Je comprends et je suis du même avis, j'aimerais récupérer également mon matériel. Je n'ai pas peur de vagabonder dans ce bateau et je crois qu'en se séparent, nous aurions plus de chance, nous pourrions courir plus de terrain et ou faire une diversion. Je ne suis pas seule, j'ai réussi à garder mon Pokémon et vous aussi. Retrouvons-nous-en haut ou à la sortir du bateau avec notre matériel. Je pourrais ensuite vous remercier de votre aide.'' Terminait-elle.

Elle n'avait jamais autant parlé à quelqu'un. Encore moins dans ce genre de situation. Une fois mise d'accord, ils se mirent en marche. Le bateau était sombre et mal éclairé, sans parler du sol glissant et de l'ambiance humide. Le silence était d'or en ce lieu maudit et dès que la route se séparait, elle lui fit signe et pris l'autre vois. Dans un détour sombre, elle en profitait pour appeler Sören. Le monstre vert se secoua, observant déjà les alentours nerveusement. Elle lui fit signe de se taire, posant le doigt sur ses lèvres. Il hocha la tête et ils se remirent en route. Les ombres étaient leurs alliés en ce moment et Elvira comptait bien les utiliser à leur avantage.

‘'Hey ! On a des problèmes, les prisonniers, se sont sortis de leur cellule.'' S'écriait une voix plus loin.
‘'Quoi ? Pas sérieux ? Qui a fait ça ? Le patron ne sera pas heureux d'apprendre ça…''
‘'Bah, si on ne lui dit pas et qu'on s'en occupe nous-mêmes, il ne devrait pas avoir de problème…'' Continuait la première voix.
‘'Fuck… Faut se dépêcher…''

Dans un duo parfait, Sören et Elvira trouvèrent une cachette. L'une se jeta derrière un paquet barri et le monstre vert sauta vers le plafond, s'accrochant dans les piliers de bois. Les deux hommes passèrent rapidement, ce précipitant vers les cellules. Le duo ne se fit pas attendre pour se glisser dans le chemin donc était venu les pirates. Une nouvelle fois, un long couloir s'étirait, mais cette fois-ci beaucoup plus éclairé. Il y avait plusieurs portes visibles, les cabines des hommes ? Une grimace s'étirait sur son visage.

*Que c'est désagréable* Pensait-elle.

Elle se glissa vers l'une d'entre elle et y jeta un coup d'œil, ne voyant rien elle si faufila pour se cacher à vu des bruits de pas qui se dirigeaient dans sa direction. Ils se cachèrent en silence, en priant pour que rien ne rentre dans cette chambre qui empestait l'homme. Elle compta trois hommes passés, sans parler des deux premiers donc elle avait entendu parler. Il y avait donc cinq hommes qui étaient descendus, en supposant que personne n'avait fait de même du côté du brun. Quand les bruits s'étaient assez éloignés, Elvira sortit de la pièce, faisant un face-à-face avec un autre pirate. La surprise se peignit un instant sur son visage masculin puis un plaisir malsain pris place. Elvira soupira et recula lentement dans la pièce d'où elle venait pendant que l'homme faisait l'inverse.

‘'Et bien et bien, qu'est-ce que nous avons là ? Il semblerait que je suis l'heureux élu à être le premier.''
‘'Je ne crois pas mon grand…''
‘'Il n'y a que toi et moi ici et même si tu cries, personne ne viendra te sauver.''
‘'Non, je crois que c'est toi qui ne comprends pas très bien dans quel problème tu t'es mis…'' Soufflait lentement Elvira.

Elle avait attrapé une arme improvisée qui traînait dans la chambre et tout en reculant, elle insistait l'homme à la suivre et quand il passait le cadrage de la porte, Sören se laissait tomber sur lui et enfonçaient ses lames dans son cou. Elvira en profitait pour lever la canne et frappait à son tour, l'enfonçant profondément dans la bouche béante de l'homme qui tombait à genoux. Quand elle retirait brusquement la canne, elle activait un léger mécanisme qui fit apparaître une lame cachée.

*Une épée-canne ! Fantastique !* Pensait-elle.

Ce n'était pas son arme de prédilection, mais elle débrouillerait très bien avec ceci. Au moins, elle n'était plus sans arme. Sören vint se placer à ses côtés, observant le bout de métal qui scintillait à la faible lumière d'une chandelle. Tirant complètement l'arme, elle utiliserait l'autre côté comme une défense. Il était temps maintenant de reprendre la route, elle avait cru croire remarquer une échelle au bout du couloir. Elle quittait ensuite la pièce sans se soucier davantage du corps qui se vidait de son sang.

Code by Joy

[White Tama]

Au moins, il pouvait compter sur la demoiselle aux cheveux de feu puisqu’elle était aussi dans la mouise. Mais surtout, elle semblait être très sûre d’elle que White approuva son idée de se séparer pour couvrir plus de terrain. Tant mieux car ainsi, il pourrait mieux se concentrer sur les éventuels combats sans se soucier d’une tierce personne à protéger ou pour l’exploration du bateau. C’était peut-être ce que la demoiselle pensait de lui aussi… Sûrement, en tout cas le temps que Jimmy et ses acolytes s’emparent des clés pour sortir de prison et ne fassent ensuite diversion, les jeunes gens auraient déjà fait une bonne partie du chemin vers la sortie.

Enfin, il pensait être seul jusqu’à ce que la boule de poils vienne s’incruster. White avait hésité au début puis finalement, la créature semblait être apte à combattre et à l’aider à sortir de là, évidemment, une compensation serait demandée à la fin… Bah, une fois sur le pont, il pourrait compter sur Aigual qui devait sagement l’attendre non loin du bateau. Mais pour le moment, il était SEUL. Seul avec un Pokémon de quel type au fait ? Le brun observa l’ourson qui grignotait une tige de bambou, attendant sûrement qu’ils quittent les lieux. L’humain s’agenouilla devant la bête qui l’observa à son tour de ses grands yeux verts.

« Evidemment, si je te demande de faire un truc, tu le feras hein ? On est d’accord là-dessus ? »

White tendit sa main pour valider le deal entre eux. Le panda regarda quelques secondes la main de l’humain avant de plonger son regard dans le sien et finalement, posa sa patte. Vu qu’ils étaient tous les deux coincés ici, autant qu’ils fassent équipe. Bon, maintenant, il était temps de quitter la réserve. Avant de faire cela, White veilla à ce que le matelot qui l’avait agressé un peu plus tôt soit bien immobilisé et suffisamment caché pour éviter que ses compagnons ne viennent le libérer. Bon, deux de fait, quoique, si les autres se rendaient dans les prisons, ils allaient sûrement le libérer… White aurait dû le tuer ? Pourtant, ce n’était pas son truc de prendre la vie. En espérant que Jimmy ait gardé les clés sur lui…

Le duo improvisé s’approcha de la porte d’où venait le matelot qui était restée légèrement entre-ouverte. Le brun laissa dépasser sa tête pour observer les environs et jugeant qu’il n’y avait aucune menace, fit signe au Pandespiègle de le suivre. Ils prirent un couloir peu éclairé mais malheureusement, ils tombèrent sur un homme plus fin que les autres et un brin spécial. Il y eut un moment de silence et de gêne entre eux avant que l’ennemi ne sorte une épée et un couteau de leur fourreau :

« La première victime ! »

Vif, il se jeta sur le brun, épée en avant pour lui lancer un coup d’estoc. White esquiva l’attaque en se tordant légèrement sur le côté et lorsqu’il fut assez proche de son ennemi, il fit jaillir une flamme de sa main afin de le toucher. Malheureusement son coup fut raté car il avait négligé le couteau de son adversaire qu’il pointa dans sa direction. White se jeta alors complètement sur le côté de façon à éviter tout contact avec son ennemi qui se retourna, le sourire aux lèvres.

« Et un élémentaliste du feu en plus ! Je vais bien m’amuser ! »

Ayant un petit moment de répit, White regarda alors sa main : une coupure. Il avait réussi à le toucher avec son couteau. Du feu jaillit de celle-ci pour cautériser la plaie des fois qu’elle serait empoisonnée mais ça, il en doutait vu comment l’autre fou léchait sa lame. Par principe, il préférait se soigner partiellement. Derrière l’homme, le Panda observa le combat et ayant reconnu l’un des gars l’ayant mis en captivité, se mit à courir dans sa direction afin de lancer une puissante attaque Charge dans le dos de ce dernier. N’ayant pas vu le coup venir, il râla de douleur mais il choppa la créature et l’expulsa :

« Toi la peluche, je m’occuperai de ton cas après le gamin. »

White profita de ce moment pour se rapprocher de son adversaire. Trop rapide pour lui, le matelot n’eut pas le temps de dresser son épée ou même son couteau et se prit un violent coup de poing dans la figure, légèrement brûlant à cause des flammes. Le guerrier ne s’arrêta pas en si bon chemin et continua ses coups jusqu’à ce qu’il perde l’une de ses armes. Bon, il aurait préféré l’épée mais il devrait se contenter du couteau. Maintenant qu’il avait une lame, il se sentait plus à l’aise par contre, il n’avait clairement pas l’avantage de la distance mais tant pis, il ne devait pas s’arrêter sur ça.

« Espèce de petite frappe, tu vas voir ! »

Cet idiot agitait son arme comme un novice et ses mouvements étaient trop prévisibles. Pris par la colère de ne pas réussir, il ressemblait trop à White quand il était au début de sa maîtrise des lames. Et qu’il avait aussi retrouvé son père… L’image de Sandovan apparut alors dans son esprit et soudain, la colère l’envahit. Non, il ne devait pas se faire avoir… Pas maintenant. Pourquoi cet idiot lui avait-il rappelé ce moment honteux et tragique de son histoire ? Le Pandespiègle se releva difficilement de sa chute et vit alors les deux hommes se battre. La tension avait changé, une atmosphère de mort régnait dans le coin et cela rendit la bestiole toute tremblante.

Mais elle se reprit en voyant son « sauveur » en mauvaise posture. En effet, White n’était pas des plus à l’aise dans un espace aussi confiné dont ses mouvements étaient très limités. Son adversaire le plaqua contre le mur, l’épée se rapprochant dangereusement de son cou. Vite, il devait se dégager de là ou bien… Prenant son courage à deux pattes, le Pandespiègle se redressa et inspirant un grand coup, il se gonfla avant de foncer sur l’adversaire, lui assignant plusieurs coups de points. Déstabilisé, le matelot fut contraint de se retirer, subissant les attaques à répétition du panda.

« Mais tu fais chier toi ! »

Une nouvelle fois, il repoussa la créature mais ce qu’il vit par derrière le terrorisa. White s’était servi de la présence du Pokémon pour se « cacher » derrière et lui plaqua sa main sur le visage. N’ayant pas ses gantelets habituels parce qu’on le lui avait retiré, il fit quand même jaillir une puissante flamme de sa main, ce qui brûla le visage de son adversaire, et aussi sa main mais c’était facultatif. Le pauvre cria de douleur, tentant de se débattre mais rien à faire, White ne bougea pas, même quand le matelot mit genoux à terre. Lorsqu’il retira sa main, il vit un visage brûlé totalement et c’était franchement répugnant. Evidemment, l’homme n’était pas mort et continuait d’émettre des sons inaudibles. Le jeune homme abrégea ses souffrances en lui enfonçant le couteau dans la poitrine, veillant à ce qu’il cesse de crier en y mettant son autre main sur la bouche.

« Et un de moins… »

Le garçon regarda sa main brûlée. Ça faisait forcément mal mais il devait s’y faire. Il récupéra l’épée et s’approcha du Pokémon qui était un peu amoché par les coups qu’il avait reçu. White veilla à ce qu’il ne soit pas blessé et à la fin de son examen, il s’exclama de surprise :

« Mais… Tu es une fille ? Eh bah… Quelle surprise. »

La Pandespiègle se redressa complètement et bouda légèrement suite à la remarque du jeune homme. Bah quoi ? Il ne l’avait même pas remarqué ? Les hommes… Bon, il était temps pour eux de reprendre le chemin vers la sortie. White ramassa également le couteau, ça pouvait toujours lui servir et puis le propriétaire n’était plus apte à en utiliser…

White ne croisa aucun matelot sur le chemin et tant mieux. Peut-être que le reste de l’équipage était occupé par les autres énergumènes, les faisant balader un peu sur tout le bateau. Il trouva alors un escalier qui pourrait le mener vers le pont. Ni une ni deux, il les emprunta et arriva en effet sur le pont du bateau ! Enfin l’air libre !! Mais il resta tout de même vigilent et se cacha entre des tonneaux et caisses. Il n’y avait personne dans les environs et c’était très silencieux. Ce n’était pas très rassurant mais peut-être que le reste de l’équipage était occupé avec les prisonniers.

Le garçon décida de quitter sa cachette pour se mettre en quête de la cabine du chef. La jeune femme rousse n’était pas encore sur les lieux, tout ce qu’il espérait c’était qu’elle soit encore en vie et qu’elle arrive à se débrouiller. La Pandespiègle suivit le jeune guerrier mais soudain, elle se mit à crier ce qui alerta l’humain sans trop comprendre sa réaction. Une flèche traversa le tissu du brun, éraflant sa peau parce que le Panda s’était littéralement cogné contre lui pour dévier l’attaque.

« Zut, je l’ai raté. »

Aussitôt, White partit se cacher derrière de nouveaux tonneaux et tenta d’observer la situation. Un ennemi archer visiblement. Forcément, il était plus intéressant de trouver des hommes diversifiés… Mais contre ce type d’adversaire, le brun ne savait pas trop comment s’y prendre. Les attaques à distance, ce n’était pas trop son truc… Se jeter dessus ne servirait à rien. Si au moins il pouvait avoir Samovar avec lui, il pourrait générer un mur de feu pour se défendre et se rapprocher de son adversaire plus facilement ! Non, ce n’était pas le moment de penser à ça ; White était seul… Enfin pas totalement puisqu’il y avait Aigual pas trop loin. Son Pokémon avait-il eu le temps de l’apercevoir ? Et la petite Pandespiègle mais il ne pouvait l’utiliser, surtout qu’elle était suffisamment blessée comme ça. Pendant qu’il réfléchissait à un moyen de se débarrasser de son prochain adversaire, White en profita pour cautériser sa nouvelle plaie. Mouais… il devait juste faire une petite enquête. Et ce Frajeel, il foutait quoi là ?! Encore un incapable et…

« Eh oh, tu sors d’où toi ?! »

Visiblement, quelque chose semblait embêter l’archer. En effet, Aigual se servait de sa capacité Clonage pour créer des clones et déstabiliser l’ennemi qui ne savait pas où tirer. White en profita pour sortir de sa cachette et foncer sur son adversaire.

« C’est pas vrai ?! »

L’archer avait changé de cible et braqua son arme vers le brun mais il reçut une slave de sphères d’eau ce qui le contraignit à baisser son arme de prédilection. White sauta sur les caisses pour le rejoindre en hauteur et assigna un puissant coup d’épée sur son adversaire qui brisa l’arc en deux. Du sang gicla et l’adversaire tomba en arrière. Et un autre. White s’empressa de se cacher une nouvelle fois puisqu’il entendit du bruit. Il fut rejoint par Aigual. Il l’examina pour savoir si son Pokémon avait été blessé lors de l’attaque mais visiblement non mais il était quelque peu épuisé d’avoir générer autant de clones.

« Merci mon ami, tu es arrivé au bon moment. Mais on n’en a pas encore fini. » murmura-t-il.

Les bruits se rapprochèrent et entre deux caisses, White posa son regard pour observer la scène qui se passait en-dessous : il reconnut un des gars en prison mais sa conduite montrait un essoufflement et il semblait être blessé. Il s’était battu et avait triomphé de son adversaire ? Non car juste derrière lui, un homme apparut et leva une sorte de massue et lui assigna un méchant coup dans le dos. Le prisonnier tomba sur le ventre et encore en vie, tenta de s’enfuir en rampant. C’était affligeant de voir ça… Pourquoi les faire prisonnier si c’était pour les tuer ?! White serra les poings et finalement quitta sa cachette pour sauter sur le matelot avant qu’il ne tue sa victime. Aigual ainsi que la Pandespiègle furent étonnés mais machinalement, la grenouille suivit son dresseur.

« Sauve-toi, je m’occupe de lui. »

Sur ces mots, le prisonnier se redressa complètement et se dirigea vers le ponton qui était encore présent pour quitter définitivement le navire. Vivant ou pas, White ne le savait pas car un autre matelot pourrait se trouver en « bas » et le tuer. En tout cas, il avait plus urgent car l’imposante armoire se présenta devant lui, le sourire au coin des lèvres.

« Alors c’est toi le petit rigolo qui a enfermé Guyo ? T’es un malin… mais je vais devoir te réduire en charpie ! »

L’homme leva sa massue pour frapper le gamin mais ce dernier esquiva au dernier moment. Il avait donc à faire à une grosse brute très lente mais évidemment, il devait se tenir loin de ses coups, sinon White pourrait prendre très cher de sa personne. Mais il pouvait aussi compter sur son compagnon qui gêna l’ennemi en lui envoyant des bulles d’eau qui éclataient à son contact. Le duo se débrouilla assez bien mais soudain, quelque chose traversa la cuisse du brun. Une flèche ? Mais il avait tué l’archer et… ? Visiblement non car un autre matelot arriva avec un arc dans les mains, prêt à tirer une nouvelle fois.

« Merde… »

White mit un genou à terre et se maudit d’avoir négligé ça. Aigual se rapprocha de son dresseur pour le protéger mais il ne savait pas qui attaquer : la grosse brute ou l’archer ? Puis dans un murmure, il entendit son dresseur lui parler. Un échange de regards opéra et le Croâporal inspira et expira afin de créer un Brouillard suffisamment épais pour permettre à White de s’éclipser le temps de retirer la flèche et se soigner.

« Aigual, tu peux t’en occuper. Occupe-toi de l’archer, il est le plus gênant étant donné que l’autre est lent. Je viendrais t’aider après… Désolé… »

Le garçon passa sa main sur la tête de son Pokémon pour lui souhaiter bonne chance. Une fois que celui-ci retourna sur le champ de bataille, il extirpa la flèche de sa cuisse et se soigna du mieux qu’il put, notamment arrêter l’hémorragie. Pendant ce temps, Aigual réapparut de derrière l’archer qui tentait de se repérer dans le brouillard. Sur le coup, il devait se débrouiller seul. Comme l’avait conseillé son dresseur, l’archer serait son premier adversaire. Etant donné qu’il était plus petit que l’autre brute et plus fin, ça ne devrait pas poser trop de problème.

Aigual observa d’abord le petit bonhomme se démener pour sortir du brouillard. Mais une fois extirpé de cette masse nuageuse contraignante, la grenouille l’accueillit comme il se devait avec une bonne Léchouille ce qui valut un moment d’inattention de la part de son adversaire. Il en profita alors pour lui envoyer plusieurs Vibraqua, le forçant alors à reculer, suffisamment pour que l’ennemi tombe en arrière et ne se retrouve dans l’eau. Un de fait. Malheureusement, le brouillard s’était dissipé, rendant toute visibilité. La grosse brute arriva par derrière la grenouille, son gourdin en l’air prêt à le frapper.

« Aigual !! »

L’ombre mais aussi l’appel de son dresseur interpelèrent le Croâporal qui esquiva le coup mais la force de frappe sur le pont cassa plusieurs planches et certains morceaux de bois furent expulsés, touchant alors Aigual. La grenouille sauta sur plusieurs caisses pour se mettre en retrait, le temps de se remettre de ses émotions mais son adversaire ne voulait pas lui laisser cette opportunité. De loin, White avait retiré la flèche et mit son foulard rouge autour de sa cuisse comme pansement mais la blessure limitait ses déplacements.

Trop faible pour créer un clonage pour duper l’ennemi, le Croâporal tenta d’analyser la situation pour se sortir de là. L’eau ne lui faisait aucun effet, ou un peu mais il était trop faible… Non, il ne devait pas penser ça. Il poussa un cri et une lumière blanche émana de son corps sous la surprise de la brute mais aussi de son dresseur. Il changeait ! Lorsqu’il réapparut devant les deux humains, Aigual se tenait debout et semblait avoir plus confiance qu’avant.

« Et alors ? Tu restes qu’une petite grenouille que je vais écrabouiller !! »

L’homme donna un violent coup sur les caisses, cassant la marchandise mais évidemment, Aigual avait esquivé le coup. Dans son saut, il fit apparaître deux shuriken d’eau qu’il lança sur son adversaire. Lorsqu’il toucha le plancher du bateau, il disparut soudainement pour réapparaître près de son adversaire afin de lui assigner un puissant coup dans les côtes. Il utilisa alors ses grandes pattes pour le forcer à reculer et comme son précédent compagnon, il tomba dans l’eau. Une fois le combat fini, Aigual vint auprès de son dresseur, l’air satisfait de ce qu’il avait fait. Etonné, White ne put s’empêcher de sourire et d’offrir une caresse à son compagnon. Jusqu’à…

« C’est quoi tout ce bordel ?! »

Une porte s’ouvrit et la voix grave qui en sortit n’annonçait rien de bon…

[ Hrp : j'ai fait un peu le ménage mais tu peux en faire de même, fais-toi plaisir o/. Si tu arrives au pont du bateau, Lugalbanda est sorti de sa cachette avec deux matelots. Je n'ai pas défini leurs classes, tu peux les choisir si tu veux. Par contre, j'aimerais que Lugal' soit vivant à la fin du rp (c'est pour l'histoire de mon personnage). Merci ♥ ]

[Elvira Greyhunt]

À l'abordage !

Avec White Tama

Le couloir lui semblait beaucoup plus long qu'elle ne l'avait cru. Il ne fallait pas oublier qu'il lui restait encore trois chambres à passer. Elle détestait l'idée de devoir autant agir dans le noir, surtout que tout comme ses adversaires, elle était autant aveugle. Par contre, ses ennemis avaient un avantage qu'elle n'avait pas, ils connaissaient leur environnement. Elle devait être plus rapide qu'eux. Elle retient le soupir qui voulut franchir ses lèvres. En duo, ils se mirent à marcher, essayant de faire le moins de bruit possible. La discrétion n'était pas encore son point fort, elle n'était pas sans base pour avoir souvent vu l'Insécateur agir de la sorte. Elle ignorait où il avait eu cet entraînement, mais elle ne s'en plaignait pas trop. Elle jeta un rapide coup d'œil dans la première chambre à sa droite, rien. Elle continua son chemin pour se rendre la deuxième, toujours rien. Au niveau de la troisième porte, elle eut un mauvais pressentiment, comme un frisson qui vous attaque sournoisement.

Et pour être sournoise, elle l'avait bien été celle-là.

L'ombre frappa plus rapidement qu'Elvira put réagir. La rouquine se retrouva face contre terre, sonner pendant quelques secondes. Tout ce qu'elle eut le temps de voir fut Sôren qui se retrouvait soulevé dans les airs par des tentacules bleus. Pendant qu'elle essayait de ce relevé, une jolie poigne l'attrapa par la chevelure, la soulevant de terre. Un rire presque hystérique de nature féminine. La voix légèrement aiguë qui suivait le lui confirma :

‘' Et bien, qu'avons-nous là, un tout nouveau jouet ? Tu es celle que m'a promis capitaine ?''
‘'Je ne crois pas non… Je ne suis pas aux femmes…''
‘'Ne t'inquiète pas, je n'ai pas ce genre de goût, mais je vais énormément m'amuser avec toi !'' Riait-elle en lui fracassant le visage contre le mur.

Une nouvelle fois, la rouquine eue droit à des étoiles. Elle avait un mal de chien au nez, à la mâchoire et la rage au ventre de voir Sören soulever de la sorte pour être frappée à plusieurs reprises contre le sol et le plafond. Elle poussa un cri de colère, essayant de repousser la folle. Étrangement, ce fut cette dernière qui la lançait contre le mur, lui offrant la chance de voir son assaillante. C'était une femme au corps svelte et félin. Au regard fou et joueur qui voyait en L une petite proie. Son habillement simple et peu couvert en disait long sur sa spécialité au siens du groupe, sans oublier les couleurs criardes qu'elle portait. Les tentacules bleus appartenaient à un Tangela qui semblait être aussi fou que sa maîtresse. Sören se débattait comme un diable, essayant de se défaire de la prise de son ennemi.

Secouant la tête pour se remettre les idées en place, elle se servi du mur pour se redresser, tirant la lame qui se cachait. La femme laissait échapper un rire joyeux devant la combativité de sa proie. Elvira était dégoûté de voir autant de plaisir dans le regard de cette femme et elle n'avait qu'une seule envie, lui montrer qu'elle n'était pas une proie, mais plutôt un prédateur comme elle. La femme tirait à son tour un coutelas d'une taille impressionnante. La lame brillait légèrement sous les lueurs des chandelles.

C'était le moment ou jamais.

Elvira fit un pas vers l'avant, elle savait qu'elle pourrait tenir un peu face à cette femme, mais elle reconnaissait une personne qui avait davantage d'expérience qu'elle. Elle avait besoin d'aide et son aide était en ce moment même entrait de subir un vol plané gratuits. Le Tangela était tout juste sur sa droit et la femme sur sa gauche. Sören poussa un cri de rage, un cri qui résonna durement aux oreilles de la guerrière. En faisant un pas vers l'avant, elle donnait l'impression de s'attaquer à sa cible, elle offrait une attaque prévisible pour avoir l'air inexpérimenté. La femme riait une nouvelle fois, bloquante avec force l'attaque qui se voulait faible. Elvira en profita pour tituber sous l'impact et se retourna brusquement pour venir frapper l'un des tentacules bleus. Le Pokémon bleu posa un cri de douleur en tournant son attention sur L. Sa maîtresse poussa un cri de rage à son tour, s'attaquant plus férocement à L. Cette dernière opta rapidement pour une posture défensive, mais la colère de l'autre femme parlait pour elle-même et elle  reçu quelques coups aux niveaux des épaules.

Cependant, il n'en fallait pas plus pour que Sören tombe dans un tourbillon de rage et de lame. Dans un cri de guerre et de folie, il sectionnait à plusieurs reprises le tentacule qui le retenait toujours en l'air. L restait surpris face à autant d'émotion dans une attaque. Le Pokémon liane fut rapidement intimidé et pris la fuite, retournant ce caché dans l'une des cabines en abandonnant sa maîtresse qui criait.

‘'Sören, j'ai…''

Elle n'eut pas le temps de terminer qu'elle fut plaquée contre le mur, sentant la lame du coutelas s'enfoncer dans son bras. Elle sentait la douleur l'envahir et un cri jaillissait de sa bouche. Elle n'avait jamais senti l'acier mordre sa chair, c'était si désagréable.

‘'Tu vas regretter d'avoir fait…''

Mais tout comme elle, la femme ne terminait pas sa phrase qu'elle se retrouvait une main en moins. Un splash sanguin la frappait au visage en même temps que le cri de la femme qui éclatait dans les oreilles. Le cœur de la guerrière faisait un bond dans sa poitrine. Elle voulait jouer les demoiselles fortes, mais de voir autant de sang en peu de temps l'affectait beaucoup plus qu'elle l'aurait cru. Elle connaissait le tempérament chaud de son compagnon, mais elle ne l'avait jamais vu autant en action. Elle réalisait enfin qu'une première personne était morte et maintenant, cette femme venait de perdre une main. C'était comme si des fils venaient de se toucher dans son esprit, elle venait de réaliser tout ce qui était arrivé en si peu de temps. Pourquoi pensait-elle à tout ceci en ce moment ? Elle n'avait pourtant pas réagi plutôt contre l'autre pirate. Tandis que la femme criait, le son aigu sembla enfin la tirer de cette étrange torpeur. Elle lui offrait un coup de poing bien placé et la jeune femme recula brusquement. Mais Elvira ne lui laissa pas la chance de continuer à crie qu'elle lui attrapait la tête a deux mains, malgré la douleur qui s'étirait de son bras droit, pour lui fracasser le crâne contre le mur, la rendant inconsciente.

Une longue seconde s'étirait par la suite, ou L fit de son mieux pour faire un grossier pansement qui empêcherait la femme de se vider de son sang en gardant Sören en respect. Une fois le travail fait, elle s'occupait d'elle-même en pensant son propre bras. Mais face à la perte de la main de son adversaire, elle ne s'en plaignait pas trop. C'est avec une démarche fébrile qu'elle se rendait vers la fin du couloir et dans un état secondaire qu'elle gravissait les marches qui la menaient vers la liberté. Maintenant que l'adrénaline retombait lentement, elle se sentait endolorie, meurtrie et réveil d'une bonne nuit de sommeil. Une fois sur le pont, elle eut tout juste le temps de voir des corps tomber, des exclamations de voix et une porte qui s'ouvrait avec fracas. L et Sören se glissèrent derrière une rangée de caisse de bois, observant ce qui se passait sur le pont pour connaître la situation actuelle.

Code by Joy

[ Hrp : Il n'y a aucun problème, je te laisse prendre les choses en main pour ne pas déranger ton Bg et pardonne-moi de l'attente de ma réponse. ]

[White Tama]

L’ombre était imposante et menaçante à tel point que les quelques matelots de passage s’étaient rapidement mis en retraite. White s’était caché derrière des caisses même si évidemment, l’effet de surprise n’était plus au rendez-vous maintenant. Avec Aigual, il observa la scène et fut rapidement rejoint par la petite Pandespiègle qui vint se blottir contre le jeune homme, complètement terrorisée. Au vue de son état, le brun en déduit que le maître du bateau devait être une sacrée brute pour terroriser à la fois son équipage mais aussi les Pokémon qu’ils transportaient. Pas le genre d’homme sympathique à causer avec de bons biscuits et un délicat thé. Entre deux caisses, le brun pouvait entrevoir ce qu’il se passait derrière. Evidemment, Aigual et lui avaient fait le ménage mais avec tout ce raffuts, de nouveaux personnages étaient arrivés sur les lieux. Cependant, au vu de leur équipement, ils ne devaient pas servir au combat mais plus à faire naviguer le bateau. Forcément, il fallait un véritable équipage pour faire avancer cette énorme bâtisse !

Le capitaine descendit les quelques marches pour rejoindre le pont principal de son navire, accompagné par deux membres qui eux, devaient être la garde rapprochée de « monsieur grande moustache ». C’était bien lui qui avait tiré quelques heures plutôt, faisant surprendre tout le monde à la ville. Ainsi, le guerrier devrait se méfier de son arme. Mais avant tout, il fallait se débarrasser des deux énergumènes qui l’entouraient. Bon, ils n’étaient pas des archets : l’homme à sa droite possédait une lance et la femme à sa gauche avait deux lames bien aiguisées. L’un était bon en attaque rapprochée et l’autre créait une certaine distance avec ses adversaires en utilisant sa lance… Ca s’annonçait plutôt mal et Aigual ressentit la crainte et l’angoisse qui envahissaient son dresseur. Pour récupérer ses biens, il devait faire face à ses trois types et ils étaient que deux, épuisés et blessés aussi. Il y avait bien la jeune femme rousse qui avait été faite prisonnière avec lui mais peut-être avait-elle réussi à quitter les lieux avant lui ?

« Eh bien petite canaille, sors de ta cachette que je vois ton joli minois !! » hurla Lugalbanda en riant aux éclats.

White serra le poing et tenta de trouver une échappatoire, mais rien ne lui venait à l’esprit. D’ailleurs, il se sentait défaillir à cause de sa blessure à la jambe dont les premiers soins avaient été grossiers. Il se sentait faiblir à chaque respiration. Aigual posa sa patte sur le bras de son maître mais White lui demanda de le laisser. Ainsi, White sortit de sa cachette, seul, et se présenta devant le chef. Machinalement, les deux gardes du corps se mirent en position d’attaque mais le pirate les en dissuada.

« Tu es jeune et pourtant, tu as bien foutu le souk sur mon navire. Ah la jeunesse… Si tu avais été sage, peut-être que je ne serais pas obligé de te tuer. »

Aussitôt, Lugalbanda sortit son arme à poudre et la pointa dans la direction du jeune guerrier qui ne bougea pas d’un pouce. D’ailleurs, il plongea son regard dans celui de son adversaire et au bout de quelques secondes, l’homme baissa son arme et prit un air surpris. Les deux gardes regardèrent leur maître sans trop comprendre puis le garçon qui n’avait toujours pas bougé car il aurait pu profiter de cet instant pour sauter sur son ennemi et le tuer.

« Ce regard… Il me dit quelque chose… » murmura alors le moustachu.

White se mit à sourire légèrement ; ce type connaissait son père, il avait de précieuses informations concernant Sandovan et il devait absolument les lui faire dire, quittes à employer la force. Et vu le refus de tirer, le brun comprit que Lugalbanda avait reconnu en White, Sandovan. Mais pour le moment, il n’était pas en position de le faire parler.

« Oh je vois… Tu es donc son bâtard de fils ?! Ahahahahahaha ! »

Visiblement, le voir dans cet état surpris tout le monde, même ses hommes de main. Rapide, White en profita pour sauter dans sa direction et alors qu’il était si près du but pour lui trancher la gorge avec sa lame de substitution, Lugalbanda le repoussa en s’aidant de son arme de métal. Il lui fit un signe que ce n’était pas encore le moment pour lui de mourir et aussitôt, les deux gardes du corps se mirent à attaquer le brun. Aigual sortit de sa cachette et lança des attaques Vibraqua pour repousser les adversaires. Lugalbanda en profita pour se retirer et déclara vouloir voir comment le bâtard de Sandovan se battait, afin de juger le niveau du gamin qui voulait le tuer.

Aigual se positionna aux côtés de son dresseur tout en faisant apparaître deux shuriken d’eau tandis que White brandissait sa lame. De l’autre côté, l’homme à la lance la fit tourner avant de prendre une pause défensive et sa compagne lécha l’une de ses lames avant de la pointer vers le brun. Leur petite improvisation sur le maniement de leurs armes ne leur faisait absolument rien. Aussi, White chargea vers son adversaire et un premier coup d’épées s’échangea. Puisqu’il n’en avait qu’une et son ennemi deux, il devait faire attention. Les échanges fusèrent et pendant ce temps, Aigual s’occupait de son adversaire à la lance en lui lançant des shuriken. Evidemment, cela ne lui faisait rien mais cela avait pour effet de le déstabiliser tout en l’occupant.

Apparemment, son compagnon se débrouillait très bien et évitait avant tout de se mettre trop près de son adversaire pour subir des coups. White pouvait donc s’occuper de son adversaire attitré plus posément (ou pas) car la manieuse d’épées enchaînaient vraiment bien les coups. Et puisqu’il n’avait pas son équipement, le guerrier avait bien du mal à se battre convenablement. Mais il ne devait pas se lamenter sur son sort, il avait une arme, aussi il devait savoir se battre ! Puis White se retrouva dos à dos avec son Pokémon et ils s’échangèrent un rapide coup d’œil afin d’échanger leur adversaire. Sous la surprise, la manieuse se retrouva alors en face d’une grenouille qui lui lança un crachat sur la figure tandis que White se déporta sur la droite de son adversaire pour lui lancer son arme. Le lancier évita évidemment l’attaque et ne manqua pas de rire au nez devant cette piètre performance.

« Idiot. »

Il avait baissé sa garde ce qui permit à White de se rapprocher de lui. Trop rapide pour esquiver, le brun lui plaqua sa main contre le visage et fit jaillir à nouveau ses flammes. L’homme le repoussa avant que son visage ne fonde complètement mais hurla de douleur. White s’empressa de récupérer sa lame et d’un vif mouvement, coupa la main qui tenait la lance. L’arme tomba au sol, le bruit qu’elle fit fut noyé dans les cris. Voyant son camarade en mauvaise posture, l’épéiste oublia son adversaire et s’empressa de foncer sur White. Mais d’un coup, elle ne pouvait plus avancer et constata qu’une bonne partie de son corps était gelé, même les bras. Le dresseur regarda alors son Pokémon, l’air surpris car il ne s’attendait pas à ce qu’il maîtrise le type Glace. Puis il le remercia en souriant et reporta son attention sur le lancier, laissant Aigual avec sa proie.

L’homme à la lance se trouvait à genoux et supplia à la fois White mais aussi Lugalbanda qui observait toujours la scène de l’épargner ou de lui venir en aide. Le brun se tourna alors vers le chef qui ne décroisa pas ses bras et semblait guère venir en aide à son homme ensanglanté.

« Vous avez perdu. Contre un gamin et un Pokémon… Vous devez payer le prix fort pour cet échec. »

La voix grave et rauque du pirate glaça tout le monde. Malgré les supplices de ses deux gardes du corps qui étaient en mauvaise posture, Lugalbanda ne bougea guère de sa place et invita même White à les tuer pour valider sa victoire. Le brun ne fit rien et demanda même à Aigual de ne rien faire à la femme.

« Je ne suis pas venu ici pour eux. Mais pour toi, Lugalbanda. Tu sais des choses qui m’intéressent grandement ! »

Le pirate fut étonné dans un premier temps puis afficha un large sourire. Mais il soupira bien vite quand il comprit que le gamin ne tuerait pas ses adversaires. Aussi, il préféra le faire soi-même en tirant sur eux. L’homme à la lance tomba sur le plancher tandis que la femme se vida de son sang, qui glissa le long de la glace. White serra sa main sur le manche de son arme, en colère devant cet homme qui tuait ses compagnons sans aucun scrupule, juste parce qu’ils avaient perdu un combat.

« Espèce de… »

White se lança contre son adversaire, sachant qu’il maniait les armes à feu, le combat au corps à corps lui serait fatal. Le pirate ne bougea pas, rigola même de voir enfin le gamin ronger par la colère. Mais lorsque le brun assigna un coup d’épée vertical, le pirate disparu dans la brume. Le garçon se redressa vivement et chercha où il pouvait bien se trouver.

« Je suis ici. »

Mais trop tard, il venait de tirer et la balle effleura le flanc gauche du Flamenois. Et lorsque White voulut se rapprocher de son adversaire, ce dernier disparu à nouveau. La brume commença alors à devenir de plus en plus épaisse, contraignant le garçon qui n’y verrait plus grand-chose. La feinte fut répétée de nombreuses fois et évidemment, Lugalbanda n’avait aucune envie de voir mourir son adversaire aussi vite, il préférait jouer avec lui. Ainsi, les coups de feu furent noyés entre les rires du pirate qui se volatilisait à chaque fois.

Impuissant, Aigual regarda son dresseur se faire malmener puis soudain, il eut une illumination. Il allait devoir quitter les lieux pendant un moment, ne pouvant plus surveiller son maître. La grenouille sauta alors du pont pour rejoindre l’étage supérieur et pénétra alors dans la pièce où se trouvait le chef de la bande. Elles devaient forcément être ici ! Puis soudain, un bruit l’interpella et rapidement, il invoqua un shuriken d’eau pour attaquer mais remarqua qu’il s’agissait de la petite Pandespiègle qui l’avait suivit. Aussitôt il dissipa son art et comprit qu’elle était ici pour l’aider à retrouver les affaires de White. Ainsi, les deux créatures se mirent à la recherche des affaires perdues.

Pendant ce temps, White subissait les attaques de Lugalbanda et il commençait vraiment à ne plus rien voir. À chaque fois, il faisait exprès de viser que les parties superficielles, délectant ce moment de voir son adversaire se démener pour rien. Puis soudain, un cri retentit et un sac tomba du « ciel ». White remarqua qu’il s’agissait de ses affaires et aussitôt, Aigual apparut à ses côtés, l’invitant à les récupérer rapidement. La grenouille invoqua des gerbes d’eau qu’il lança en slave de façon à gêner Lugalbanda dans sa prochaine attaque.

« Khamsin, dissipe la brume !! »

L’oiseau apparut et de ses battements d’aile, il dissipa progressivement la brume permettant à White de voir bien mieux mais aussi de faire réapparaître Lugalbanda qui ne s’attendait pas à ça. Khamsin fut contraint de quitter les lieux rapidement en récupérant Aigual et la Pandespiègle qu’il tenait par la taille par la même occasion car son dresseur n’avait pas le temps de les rappeler. En effet, White voulut lui assigner un coup d’épée mais son tir l’en dissuada et aussitôt, le garçon partit se cacher derrière des caisses. Pendant ce lapse de temps, il en profita pour récupérer Elitiste et laissa sa pauvre lame toute abimée qui l’avait quand même bien aidée.  

« Sors de ta cachette, allez on s’amusait bien ! »

En colère à son tour, le pirate tira sur un peu de tout, espérant que ses balles traversent les caisses et ne tuent ou blessent le garçon. White était blessé de partout et la blessure sur sa cuisse commençait à se rouvrir et lui faire mal. Il devait vraiment en terminer avec ce type avant qu’il n’y passe.

« Hehehe… Trouvé ! »

Lorsqu’il redressa sa tête, White vit Lugalbanda perché au-dessus de lui sur une caisse et son arme pointée dans sa direction. Le pirate afficha un large sourire et déclara que la partie était terminée. En effet, il ne voyait pas comment se sortir de là. C’était fini !

« Et voilà la cavalerie ! »

Un jeune homme donna un violent coup de lance dans la direction de Lugalbanda qui esquiva l’attaque mais fut légèrement blessé au bras qui tenait son arme. La grosse brute recula de plusieurs pas et regarda alors l’énergumène qui s’était interposé entre lui et sa proie. I s’agissait de Frajeel qui entre temps avait changé ses fringues mais il était là !

« White, je vais l’occuper, essaie de récupérer un peu mais ne tarde pas hein, il est vraiment coriace ! »

Tout aussi rapide, Frajeel s’attaqua à Lugalbanda avec sa lance, lançant d’incroyables combos. Son adversaire se débrouillait très bien aussi mais ce n’était pas le moment de les admirer. White inspira profondément et s’occupa partiellement de ses blessures. Et pendant qu’il était occupé, il ne fit pas attention au fait qu’Hime était sortie de sa balle. Lorsque leurs regards se croisèrent, il y eu comme un déclic. Soudain, le garçon sentit comme une « présence » et comprit qu’il s’agissait de sa compagne. Un lien les unissait, un lien plus puissant que celui d’un simple dresseur-Pokémon.

Un dernier regard échangé et le nouveau duo partit aider Frajeel. Les deux humains tentèrent alors de le déstabiliser pour que l’un d’eux puisse l’approcher facilement mais le bougre était coriace et même si le brouillard s’était partiellement dissipé, il pouvait encore utiliser ses pouvoirs d’élémental de l’air pour disparaître et les prendre par surprise. Il fallait alors le retarder, lui lancer une malédiction, quelque chose qui pourrait le paralyser quelques secondes. Blessé également, Frajeel était moins rapide qu’avant et White commençait vraiment à atteindre ses limites.

Délaissant le nouveau, Lugalbanda se concentra sur White en tentant de l’attaquer une nouvelle fois, mais cette fois, il s’était approché de lui pour faire plus de dégâts, voulant en terminer avec ce combat. Le visage du pirate s’assombrit quand il croisa celui du brun et il manqua son coup alors qu’il était si proche de lui. White le repoussa et lorsqu’il retenta une nouvelle attaque, cette dernière échoua à nouveau. Mais que ce passait-il ?!

« Mais… Pourquoi je n’arrive pas à viser correctement ?! »

Frajeel rejoignit White dont la Magirêve flottait juste derrière lui depuis son retour. Lorsque l’aîné posa son regard sur son camarade, il constata que ses yeux s’étaient assombris et que quelque chose avait changé en lui. Et alors qu’ils allaient l’attaquer pour en finir, ensemble, des bruits de pas résonnèrent. Ils étaient plusieurs et ils se rapprochaient rapidement. Lugalbanda afficha alors un large sourire :

« C’est pas trop tôt bande de larves ! »

Frajeel choppa White par l’épaule et lui conseilla de quitter les lieux avant que cela ne dégénère. Surtout qu’ils étaient tous les deux en piteux états et donc ils ne feraient pas le poids contre les prochains ! White « revint à la normale » et repensant alors à la jeune femme qui avait été emprisonnée avec lui.

« Je suis sûr qu’elle s’est enfuie depuis un bon moment et est en sécurité, allez viens ! »

Aussitôt, Frajeel força White à sauter du pont pour plonger dans l’eau. Les matelots qui arrivèrent se penchèrent en avant pour essayer de repêcher les deux garçons mais ils ne les virent pas remonter à la surface. Lugalbanda se redressa, légèrement blessé aussi et ne put s’empêcher de sourire :

« Ce petit lui ressemble beaucoup… Bon, faut tout nettoyer avant de quitter la ville, allez !! »

L’équipage se mit alors à tout ramasser et nettoyer, jetant les corps dans l’eau, les créatures aquatiques trouveront bien leur chair appétissante…


Pendant ce temps, sous l’eau, l’Akwakwak de Frajeel aida les deux jeunes gens à quitter les environs rapidement. Et lorsqu’ils jugèrent le danger écarté, ils regagnèrent la surface. Khamsin vola au-dessus d’eux avec Aigual et la Pandespiègle sur son dos. Ils étaient tous là… White soupira de soulagement mais constata qu’il n’avait obtenu aucune information concernant Lugalbanda ou bien concernant Sandovan… La mission était-elle un échec ? En tout cas, ils regagnèrent la terre et ils prirent de longues minutes pour se remettre de leurs émotions… Il fut rejoint par un ami de Frajeel, originaire de Tarouga et leur indiqua qu’il n’était pas bon d’y retourner pour le moment, surtout après ce qu’il s’était passé et leur indiqua également que le Vapula, le navire de Lugalbanda allait reprendre la mer plutôt que prévu…

« Je suis désolé, je n’ai pas tenu ma promesse de sauver tes amis… »

Le Flamenois posa sa main sur la tête de la Pandespiègle qui regarda alors l’humain. Oui, ils avaient échoué mais elle, elle était sauvée. Doucement, le panda se lova contre le jeune homme qui ne broncha pas, au contraire. De toute façon, White savait qu’il reverrait Lugalbanda, il n’en avait pas fini avec lui…

[ Hrp : Je vais m'arrêter là je pense. Vraiment désolée, j'espère que tu auras apprécié ce rp car au début, il devait être un solo mais bon, j'ai tenté une demande de rp et tu as gentiment accepté de venir avec moi =3  En tout cas, moi j'ai adoré tes réponses, tu écris vraiment bien et Elvira est un personnage vraiment intéressant, qui ira loin ! En fait... encore merci pour ce rp ♥ et j'espère qu'on aura l'occasion d'rp ensemble plus tard ^^ Je te laisse conclure et faire la demande de nota ! ]

[Elvira Greyhunt]

À l'abordage !

Avec White Tama

La bataille n'avait pas été une activité qui avait été longue à démarrer. Elle était toujours cachée derrière les tonneaux d'eau ou d'alcool, Elvira resserrait en grimaçant le bandage de fortune. Le tissu était depuis un petit moment imbibé de son propre sang et lui glissait des doigts. La peur lui serait de plus en plus les entrailles, lui faisait réaliser à chaque seconde qui passait qu'elle n'avait pas encore l'expérience qu'avait le jeune homme ou même ces adversaires. Du coin de l'œil, elle observait le combat qui s'offrait à elle. Elle avait envie d'aider le brun, de se rendre utile, mais elle réalisait, qu'elle ne serait que dans ses jambes, elle serait une nuisance. La colère prise lentement la place sur la peur, faisant briller son regard d'une lueur presque malveillante. Elle abattit brusquement son poing contre le bois, s'attirant une nouvelle salve de douleur. Elle se sentait tellement impuissante face aux combattants. Sören observait, comme à son habitude, silencieusement sa maîtresse. À la différence de sa compagne humaine, ce dernier ne se sentait pas affecté par la scène qui se déroulait devant ses yeux, il ne cherchait qu'une porte de sortie pour lui et L. L'Insécateur avait fini par quitter des yeux le combat et Elvira, observant lentement les alentours comme si la situation lui était banale. Il était plutôt rare de le voir ainsi et cette étrange situation semblait finir par avoir de l'effet sur la guerrière qui prenait une grande respiration. Gonflant ses poumons d'air salin, elle ferma les yeux un instant, réfléchissant à la marche à suivre.

Dans leurs dos, les coups d'épée et les éclats de voix faisaient rage, mais des pas dans l'escalier les ramenèrent au moment présent. Elvira ouvrait les yeux en fixant l'entrée qui était à quelques pas d'elle quand Sören réagit plus rapidement qu'elle. Elle commençait à voir le bout de la tête d'un des hommes quand le monstre vert plantait ses lames dans l'un des tonneaux, qui se révélait être de l'eau et le souleva pour le projeter vers le trou. L restait surpris devant le geste de son compagnon, mais lui en fut reconnaissante quand elle avait compris l'idée. Le tonneau se fracassa sur la tête du premier qui fut rejeté vers l'arrière sur les autres. Le poids entrait facilement les deux autres qui s'étaient joints à lui. Personne ne c'était attendue à recevoir un tel objet par la tête. L'insecte poussait un faible cri pour attirer l'attention de son compagnon, lui faisant comprendre qu'ils devaient bouger et ce rapidement. Il lui pointait son dos avec l'une de ses lames, il semblait avoir un plan en tête. L jetait un dernier coup d'œil au combat et elle ressentit un pincement au cœur. Elle désirait lui offrit de l'aide, mais elle savait pertinemment qu'elle serait davantage une nuisance. Elle espérait simplement qu'il pourrait s'en sortir rapidement et en vie.

Elle sautait sur le dos de l'animal quand un coup de tonnerre retentissait. Un nouveau pincement au cœur se fit ressentir et elle tournait la tête vers le combat, l'homme et la femme avaient été abattus par leur propre chef. L ne comprenait pas la mentalité des pirates. Pourquoi abattre les siens ? C'était du pur gâchis que de faire ceci. Des nouveaux bruits de pas se faisait entendre d'en pas, suivi par de nouveaux éclats de voix. Elvira serait la mâchoire en s'accrochant à son compagnon. Elle ignorait quelle idée lui était passée par la tête, mais elle souhaitait qu'elle serait bonne. Surtout qu'il fallait qu'ils cherchent encore un peu, il leur manquait toujours leur matériel et la combattante ne partirait pas les mains vides. Pourtant, son compagnon fit un geste qui la surprise. Sören avait fait un sprint vers l'arrière du bateau. Il évitait les combats et essayait de rester cacher derrière les caisses qui se trouvaient un peu partout et continuait vers le rebord du bateau. Tandis qu'ils courraient en essayant d'éviter les combats, L reçu une balle perdue du capitaine qui tirait sur son ennemi. La morsure du métal chaud fut atroce et elle avait l'impression que son épaule allait fondre. Le sang chaud éclata au visage de L'Insécateur qui s'agitait brusquement, lui-même surpris de l'attaque surprise.

Elvira s'accrochait au monstre vert, cherchant sa respiration et la pauvre bête était partagée entre s'arrêter ou continuer, mais la guerrière lui faisait comprendre qu'il devait continuer pour les mettre à l'abri des balles. Malgré la douleur de la blessure, L était heureuse que ce soit elle-même qui avait été touchée et non son compagnon, sinon il n'aurait pas eu la chance de continuer à courir pour les sortir d'ici, mais ce que fit le monstre la surprise encore plus que la balle. Il sautait dans le vide, passant par-dessus la rambarde du bateau. Elvira sentait son cœur faire un bond dans sa poitrine et elle s'accrochait davantage au Pokémon insecte. La créature faisait battre ses petites ailes et Elvira eut pendant une fraction de seconde de peur que Sören croit qu'il pouvait être capable de voler, mais elle avait compris que la manœuvre ne lui servait qu'à se rapprocher du bateau. Il plantait ses lames dans le bois, glissant le long de ce dernier et comme par magie, ils s'arrêtèrent devant une fenêtre qui donnait sur la cabine du capitaine. L'Insécateur avait remarqué le Pandespiègle et l'Amphinibi se faufiler vers l'intérieur et en ressortir avec du matériel.

Les lames s'arrêtaient net au niveau du cadrage et ils basculèrent à l'intérieur en s'écrasant au sol. Elvira gémissait de douleur, se tenant l'épaule inverse de sa coupure, celle touchée par balle. Elle avait atterrir dessus par mégarde. Sören avait roulé un peu plus loin, battant des bras sous la panique d'avoir perdu son équilibre. Il finissait de se relever quand une forme apparaissait dans le champ de vision de la guerrière. Une silhouette d'apparence féminine et nue avait pris place au-dessus d'elle. Mais ce qui figeait sur place la guerrière était le rideau aussi flamboyant que sa chevelure et surtout le regard mauve combien familier. Elle s'entendait murmurer un mot qu'elle n'aurait jamais cru réentendre :

‘'Maman ?''
‘'Chut… C'est le temps de dormir…'' Murmurait la voix féminine en venant caresser la joue d'Elvira.

Un doux chant s'élevait ensuite, une douce berceuse qui lui soufflait le sommeil et elle crut apercevoir un Pokémon sur les épaules dénudées de la femme qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à sa mère. Le Meloetta, sous sa forme de chant laissait la berceuse faire son effet avant de se taire, ayant guidé la guerrière dans les bras de Morphée. La femme se tournait ensuite vers le Pokémon insecte, relevant son corps pour se tourner vers lui. Sören était lui-même paralysé par la vision du fantôme.

‘’Bonjour… Sören ? Je crois que c’est ainsi qu’elle t’appelle maintenant. Heureuse de voir que tu as repris du poil de la bête… ‘’

Pourtant, la femme ce tut, ce tournant brusquement vers la fenêtre. Elle effectuait un saut vers l'arrière, attrapant au passage une robe de chambre pour cacher sa nudité devant le regard scrutateur d'un Zoroark. Le Pokémon ténèbres atterrissait silencieusement sur le sol, les pieds de chaque côté d'Elvira. Il posait un regard sur elle, puis sur l'Insécateur qui n'avait toujours pas bougé. Il observait un instant l'autre femme puis son Pokémon avant de se pencher pour soulever l'humaine inconsciente. L'autre rouquine, le portrait tout craché d'Elvira, mais en beaucoup plus vieille sifflait d'admiration devant la particularité spéciale du Zoroark. Il était de ceux qui étaient rares, un Pokémon shiney. Effectivement, sa toison était d'un mauve foncé au lieu de rouge vif.

‘'Montre-toi M, je sais que tu n'es pas loin.'' Déclara la femme d'un âge certain.

Malgré la ressemblance frappante entre Elvira et le nouveau venu, la femme était beaucoup plus vieille, d'au moins d'une quinzaine d'années. Il y avait clairement un lien de parenté entre elles. Tandis qu'elle terminait de nouer la corde pour retenir la robe de chambre, M ce téléportait dans la pièce tout proche du Zoroark. M fit un pas, observant la femme qui l'avait découvert si facilement.

‘'Burning Rose… Surpris de te savoir en vie…''
‘'Que veux-tu, ton père n'a pas su finir le travail…'' Disait-elle en rejetant la tête vers l'arrière pour les attacher dans une longue queue de cheval.

Elle avait dévoilé son visage, à moitié brûlée. La peau léchée par les flammes descendait dans son cou et sur son épaule, disparaissant sous le tissu rouge de la robe de chambre. La femme près de la quarantaine affichait un large sourire. Elle dégageait un charme qui devait en rendre plus d'un fou. La femme n'avait jamais eu besoin de poser des questions, elle allait directement les chercher dans l'esprit des gens et avant même qu'Elvira pénètre à l'intérieur, elle avait su qui elle était et sa présence ici. Il en avait été de même de M, donc elle avait senti la présence de son Zoroark. La Burning Rose était reconnue comme étant une Maîtresse de l'esprit très forte.

‘'Ne soit pas timide Médérick, prend ce dont tu as besoin et file avant que le capitaine ne revient. Je n'ai pas que ceci à faire, est matériels se trouve dans le coffre déjà ouvert, deux Pokémons sont déjà passées avant eux.''
‘'Tu n'es pas plus intéressée par elle que ceci ?''

Pendant ce temps, le Natu avait sauté des épaules de M et s'approchait du coffre. Grâce à la télékinésie, il sortait les effets personnels du groupe et invitait Sören à le suivre, l'interpellant doucement, mais étrangement, la bête ne bougeait pas. La femme se tournait vers l'animal vert, soupirant avant de s'exclamer :

‘'Non, je ne l'ai jamais vu comme ma propre fille et avec la mort d'Edeline…'' Au même moment, elle se tournait vers M, le scrutant. ‘'C'est donc vrai… C'est lui qui la tuer…'' Les mots étaient amers et remplirent de colère. ‘'Donne-moi les papiers… Ne m'oblige pas à traverser la moitié du pays pour les originaux !''

M ce rappelait soudain pourquoi il détestait cette femme, c'était davantage ce qu'elle était devenue à force de côtoyer des Pokémon psy. Il soupirait en sortant un rouleau de cuir fermé et lui lançait. Le Meloetta l'attrapait grâce à sa télékinésie et le rapporta à sa maîtresse. M ce tournait vers le Zoroark lui murmurait quelque chose et sans attendre la bête se rapprochait de la fenêtre en interpellant le Natu. Ce dernier observait toujours Sören en espérant le faire réagir.

‘'Sören… Bouge-toi et suit-les ! Continu à garder un œil sûr… Elvira.'' Finissait par déclarer Rose en déroulant.

Comme par magie, l'Insécateur se mit à bouger enfin en direction des deux autres Pokémon.

‘'Comment se fait-il qu'il t'écoute toujours ?''
‘'Parce qu'il aurait dû m'appartenir et qu'il a été modelé pour moi… Il doit écouter Elvira parce qu'elle me ressemble et rien de plus.'' Déclarait la femme le nez dans les papiers. ‘'Tu devrais le tuer pendant que tu en as la chance, il n'est utile qu'à une chose et c'est tuer. Il ne sera jamais bon à rien d'autre.''
‘'Ce n'est pas à moi de décider.''
‘'Tu t'en mordras les doigts gamins.'' Soufflait-elle. ‘'Je garde ceci, maintenant file et sache que tu as une… Alliée temporaire.''

M ne prononçait rien, il n'aurait rien pu dire qu'elle ne savait pas. Elle lisait en lui comme dans un livre ouvert. Elle lui offrit un large sourire charmeur et lui tournait dos pour lui signifier que la discussion était close. L'assassin grognait de frustration, mais ne soufflait aucun autre mot. Il attrapait le Natu et ils disparurent. Ils prirent place devant une auberge, ils y pénétrèrent et M louait une chambre pour L.

Code by Joy

[ Hrp : Hoy ! Je me suis tout autant amusée et j'espère bien qu'on aura la chance de recommencer une autre fois en faisant plus ample connaissance cette fois-ci ! Je te souhaite donc bonne chance pour le restant et j'envoie tout ceci en notation ! ]

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