[ Clos ] Découverte et problèmes. [Ft. Trellia]

[Elvira Greyhunt]

Ce fut une maison au style étranger qui les accueillit la vieille au soir. L’intérieur chaud et chaleureux est tranquille, signe que les habitants dorment paisiblement. Arrivées plus tard que prévu après une rencontre des plus mouvementés avec une créature de la nuit, les jeunes femmes avaient trouvé refuge au creux de cette maison qui surplombe le plateau végétal de la plaine. Sur sa propre plate-forme rocailleuse, la maison observe avec un air ferme, mais bienveillant ce qui l’entoure et le chemin qui zigzague doucement jusqu’à elle, ne semble pas être caché à sa vue. Un grand arbre la surplombe de sa majestueuse stature, comme une bulle protecteur qui ne brise pas, même sous la force des vents ou les intempéries de ce pays fougueux. L’intérieur, un fabuleux mélange entre le style originaire de Terros et celui de Mizuhan, un style rebute et délicat à la fois.

Malgré la soirée qui est un peu avancée, la demoiselle offre ses services de cuisinière à Trellia, cuisinant un repas léger, mais complet qui pourrait les aider à passer outre le restant de la soirée et de la nuit. Le repas, léger et coquet est une recette apprise par Marguaret. Un simple sandwich aux légumes grillés et au fromage. C’était l’une des rares recettes qu’elle avait retenues et qu’elle est capable de faire sans rien brûler, avec le thé. La guerrière avait des forces et des qualités, mais la cuisine n’était pas l'une ou l'autre d’entre eux. Toutefois, c’était un des meilleurs sandwichs qu’elle pouvait offrir. Après avoir offert repas et breuvage à sa compagne, elle lui présente ensuite la salle d’eau où elle pourra se reposer seule ou en compagnie d’un ou deux Pokémon, le bain, assez grand pouvait accueillir trois personnes.

Durant ce temps de détente, Elvira en profite pour ouvrit la chambre d’amis qui sera offerte à Trellia pour la nuit et peut-être la journée à suivre. Après ceci de terminer, elle va vers la cour extérieure, ou elle relâche ses compagnons qui vont trouver chacun leur petit nid d’amours. La Ptéra va rejoindre celle d’Elrin qui sommeillait déjà. La rouquine sourit tendrement face au côté maternel du Ptéra qui étire son aile pour accueillir la sienne contre elle. Depuis qu’elles se sont rencontrées, les deux Ptéra étaient rapidement devenues très proches et prenaient soin l’une de l’autre. Son tout nouveau Ymphect bondit jusqu’au Tyranocif et la Crocrodil du chevalier. Il s’impose entre les deux figures parentales avant de se laisser tomber dans les bras de Morphée. C’est Boréal, la Crocrodil qui réagit la première, venant enrouler sa queue autour de lui pour l’installer plus confortablement entre les corps massifs des deux créatures. Un peu plus loin, elle peut voir le Dracolosse et l’Ursaring lui jeter un coup d’œil avant de fermer l’œil à nouveau.

Ce n’est qu’à cet instant, sous le couvert de la nuit, elle ressent ou réalise la fatigue du voyage qui s’est étirer et enfin le confort plaisant qu’être retournée chez elle. Elle soupire d’aise pendant qu’elle observe les étoiles dans le ciel une dernière fois avant de rentrée à l’intérieur. Elle laisse Belen, Méleth et Sitara se diriger vers sa chambre, il est visible qu’ils s'ont hâté de retrouver le confort de leur lit. Axill est le seul qui reste avec elle, comme toujours. Tandis qu’elle revient vers le salon, pour y attendre Trellia et voir s’il lui manque quelque chose avant de lui montrer la chambre où elle va passer la nuit avant de prendre à son tour congé et profiter à son tour de la salle de bain où elle allait grandement profiter de l’eau chaude. Elle ne peut pas cacher son plaisir de prendre un peu de temps pour elle, peut-être que ceci coulait dans le sang de la famille, elle se souvient que sa mère avait un goût très particulier pour le luxe et le confort. Toutefois, passons ce passage de sa vie pour se préparer pour la journée suivante et la préparation d’un autre voyage dans le Donjon. Pour l'instant, elle sait qu'elle n'a pas à se casser la tête pour les repas du lendemain, elle avait laissé une note à Marguaret sur le comptoir, savant pertinament que la femme était la première debout et qu'elle serait bien contente d'enfin rencontrer une amie d'Elvira.

[Trellia Farron]

e chemin à travers les montagnes, de retour pour Elvira qui les guidait, de continuité pour Trellia qui découvrait, fut beaucoup plus long que prévu. Un rencontre avec des groupes de Taupiqueur leur avait compliqué la tâche, ces derniers appréciant peu que Sara fasse trembler leurs galeries et cette dernière gardant un mauvais souvenirs des premier, avait menacé de s’énerver et de passer à l’attaque. Gardant elle aussi un mauvais souvenir d’une précédente rencontre du genre, Trellia parvint cependant à éviter la catastrophe. A cause de cela, c’est bien après le coucher du soleil qu’elles arrivèrent vers la maison d’Elvira, perchée sur une falaise, à l’ombre d’un arbre. Cachée dans la montagne, Trellia n’aurait pas pu la trouver seule. La maison était bizarre, comme si l’architecte avait pris les deux moitiés d’une maison qui n’avaient rien à voir l’une avec l’autre. Deux styles très différents qu’elle reconnaît, puisqu’elle avait vécu un temps à Mizuhan.

Avec l’heure tardive, les parents de la terrosienne dormaient, ce qui ne surprit pas tellement Trellia. En revanche, elle s’attendit moins à trouver es Pokémon d’un gabarit de celui de Khaliset. Descendant du dos de Sara, elle laissa celle-ci dehors avec les « grands », ne gardant avec elle que les plus petits. Se laissant guider à travers la maison vers la cuisine, Trellia accepta les sandwiches avec plaisir. Au bureau des enquêtes, il s’agissait de leur repas principal, ils n’avaient guère le temps d’avaler autre chose avant de reprendre le travail. Tout en prenant le temps de se sustenter, Trellia fit sortir ses autres Pokémon et leur servit leur propre dîner, avant de se diriger avec joie, vers sa chambre et surtout, la salle de bain. Giselle, suivit d’Eldrith, ne lui laissèrent même pas le temps de se déshabiller, avant de se jeter dans la baignoire. Après un long bain, Trellia alla souhaiter bonne nuit à Elvira et alla se coucher.

Le lendemain matin, Trellia se réveilla aux aurores et en partie parce que la Rondoudou, bien que petite, avait décidé de dormir sur son visage. Dans la cuisine, Trellia fit la connaissance de Marguaret, qui leur préparait des provisions et un peu plus tard d’Elrin. Leur chaleur et leur hospitalité lui rappela le couple âgé qui l’avait recueillie, lorsqu’un habitant de Kamiki l’avait retrouvé sans connaissance, près du village. Ce souvenir lui fit un petit pincement au cœur. Après avoir vécut quelques temps avec eux et travaillé dans l’auberge, ils lui avaient offert une tenue de voyage, quoique un peu étrange et une vieille épée datant de la dernière guerre, en l’encourageant à utiliser des talents de guerrière qu’elle s’était découvert par hasard. Son regret était de ne pas avoir pu revenir les voir comme elle leur avait promit. Ils étaient morts avant. Peut-être était-ce de sa faute, après avoir erré un an à Tenkei, elle s’était fait engager comme mercenaire pendant les événements des météorites. Le couple n’y avait pas survécu et le temps qu’elle revienne à Terros et se fasse engager dans l’armée, il était trop tard.

L’heure de partir arrivant, Elvira et Trellia décidèrent de se rendre au Donjon de Célosia, qui s’élevait un peu plus loin dans la plaine. Sur le dos de Sara, il fallut donc redescendre par le petit chemin. Mais une fois sortit de la montagne, Trellia n’était pas mécontente de changer un peu de décor, même s’il était encore un peu trop sauvage pour elle. Enfin, après quelques heures, elle se dressa enfin, sur son promontoire rocheux, surplombant un lac. La tour semblait calme. Trellia, qui s’était arrêtée un instant pour admirer le monument, remit Sara en route. L’édifice était impressionnant, quoi que moins haut que la grande tour à Tenkei. Elle semblait aussi plus sauvage et plus rude. Leur ascension fut courte, cette fois, mais Trellia ne fut pas déçue ; l’entrée était grandiose, avec de grandes statues austères et des runes sillonnant les murs de Célosia.

[Elvira Greyhunt]

Dormir dans son lit lui fit un bien fou. Comme la plupart de la maisonnée, elle fut debout à l’aurore, mais elle décide de profiter un peu du confort de son lit et au décore familier de la chambre avant de se lever rapidement pour se préparer pour un nouveau voyage. En fait, elle voulait surtout profiter une dernière fois de l’eau chaude, elle ignore quand serait la prochaine fois. Une fois prête, elle va rejoindre les autres à la cuisine sans sa prothèse, pour prendre un déjeuner chaud et discuter un peu avec ses grands-parents adoptifs. Après un rattrapage de nouvelles des trois derniers mois, elle vient se fait assister par Marguaret pour installer sa prothèse, qui démontre depuis un moment la fatigue de la route, mais Elrin les arrête, prenant la prothèse fatiguée. Elrin, expert forgeron, en profite pour examiner un peu l’œuvre qu’il a lui-même façonnée il y a plusieurs années. Il est vrai, qu’il avait apporté quelques modifications ici et là, mais maintenant, il est clair qu’elle a besoin d’une nouvelle prothèse. « Quand vas-tu passer ton épreuve Élémencien ? » Demande-t-il calmement durant qu’elle mange. « Humm ? J’ai fait une demande à l’armée, j’attends un retour de nouvelle. » Marmonne la rouquine en avalant une bouchée d’œuf. « Quel élément ? » « Je semble avoir une affinité avec le métal, alors j’y vais pour ça. » Continue-t-elle simplement. Il hoche la tête, un air pensif que la guerrière reconnaît facilement. « Un nouveau projet ? » Demande-t-elle doucement. « Oui, avec un peu de chance, tu auras une nouvelle prothèse après ton épreuve, elle sera mieux adaptée. »

La rouquine hoche doucement la tête, offrant un large sourire à Elrin avant de se tourner vers Marguaret qui n’avait toujours pas quitté des yeux son moignon. Son bras, couper un peu plus haut que le coude avait cicatrisé depuis longtemps, mais démontrent les traces des combats qu’il y a eu dans la grotte de glace de Tenkei. Malgré le soin qu’elle avait fait pour éviter le maximum de combat, l’environnement avait été suffisant pour laisser des marques sur la chair pâle ou encore les trappes de cuir et les pièces de métals qui retenait certaines pièces ensemble. Elle soupire un peu devant l'air désolé de la vieille dame. « Ça ne fait pas mal et la chair s’en remettra. » Murmure doucement Elvira avant de lui rappeler qu’ils avaient une invitée. La vieille femme se reprend immédiatement, se levant pour aller immédiatement s’occuper des provisions des deux aventurières. C’est Elrin qui finit par y installer la prothèse avant de prendre congé pour aller nourrir les Pokémon à l’extérieur.

Après avoir pris soin de tout et sue assurée qu’elles ne manquaient de rien, Marguaret charge les deux sacs adaptés de cuir sur le dos de Sara. Elvira finit par embrasser les deux personnes qui saluent à leur tour Trellia en leur souhaitant un bon voyage, puis elle quitte à dos de mastodonte de métal. Au grand désespoir d’Elvira, Khaliset sa Ptéra avait décidé de rester ici, voulant profiter un peu du confort de la maison. Il est vrai, qu’elles avaient été longtemps en voyage et elle comprend la dragonne de vouloir rester un peu plus. Savante qu’elle reviendrait d’ici Max quelques jours, Elvira accepte, laissant l’ancêtre prendre soin d’elle. Il en est de même de Valkas, qui semble encore incapable de bouger correctement et est obligé d’être roulé pour se déplacer et le couple Crocrodil-Tyranocif se montre un peu possessif envers Valkas. Ne voulant pas déclencher la colère de la montagne, Elvira décide donc de leur laisser le plus jeune de la famille. Enfin prête, elle saute sur le dos de Sara, se joignant à Trellia pour la traversée. Tout au long du voyage, elle explique un peu le chemin et les pokémon qu’elles risquent de rencontrer jusqu’à la tour et dans le donjon.

Une fois arrivée à l’entrée du donjon, elle laisse Trellia être éblouie par la beauté des lieus. Même Elvira reste silencieuse, observant l’architecture fait avec ingéniosité et beauté. Les Vikingr qui avaient construit ceux-ci y avaient mis beaucoup de temps et de passion et encore aujourd’hui tous leurs efforts, qu’ils avaient gravés sur les murs de certaines pièces, étaient encore visibles pour les plus curieux. « Si tu es intéressée par les histoires sur les murs, fais-moi signe, je connais un peu le Vikingr et leur langue. » Propose Elvira en l’invitant à entrer. La place, silencieuse est poussiéreuse, signe que peu de gens viennent, toutefois, le décor qui remplit le hall d’entrée est encore une fois impressionnant. Plusieurs statues de pierre sont alignées sur les côtés, comme des gardes qui attendent des invités. Presque toutes différentes l’une des autres, elles semblent représentées différents héros qui ont traversé le clan des Vikingr. « Bon, tu veux commencer où ? »

[Trellia Farron]

oir, le matin même, Elvira sans sa prothèse avait surpris Trellia. Non pas qu’elle n’en ait pas l’habitude, mais c’était de la voir sans, qui était un peu choquant. Faisant comme si de rien n’était, elle assista à leur conversation sans les interrompre. Elvira comptait passer une épreuve officielle, pour sa part, Trellia n’en avait plus passé depuis un moment, la dernière remontait à deux ans. Mais à vrai dire, elle n’en était à l’origine d’aucune. Chaque fois, ses supérieurs avaient décidé que son grade ne correspondit pas à ses capacités réelles.

En dehors de celle de Ramasseur. Peut-être devrait-elle y songer aussi. L’ennui c’est qu’elle n’avait pas une grande idée sur ce sujet-là. Elle n’avait aucun don pour la magie et ne se voyait pas supporter une armure ou une épée comme celle d’Abigaël. Non, en fait, Trellia faisait plus dans la finesse, de petites frappes précises et rapides et avait une certaine polyvalence. Ses armes en étaient d’ailleurs une bonne illustration ; elle aussi bien capable de se battre efficacement à l’épée, qu’avec ses chakrams, que ce soit au corps à corps ou à distance.

Peut-être devrait-elle se diriger dans cette direction, quant aux Pokémon… La voix d’Elvira brisa le silence, lui précisant quelques connaissait les rudiments de la langue Vikingr. Elle avait mis pied-à-terre et s’était dirigé vers l’entrée du Donon de Celosia. Lançant un dernier regard à la tour, Trellia sauta du dos de Sara, qu’elle rappela dans sa Pokéball.

« Pourquoi pas. » Dit-elle en la rejoignant.

L’intérieur de l’entrée de la grotte était grand et la lumière qui entrait par des ouvertures en ogive, sans vitre naturellement, mais ornées de gravures, perçait à travers une épaisse couche de poussière. Quand elles entrèrent, une nuée de Mascadra s’envola, effrayé par leur soudaine présence. Personne n’était venu depuis longtemps ou bien, cette tour recevait peu de visite, malgré le Légendaire qu’elle abritait. Trellia aurait pensé les lieux plus entretenus, étant donné que la plupart des gens étaient très branchés Pokémon et Légendaires…

Il faisait plus frais à l’intérieur du donjon et malgré la faible lueur du jour qui perçait, des torches éclairaient la pénombre. Il y avait de nombreuses fresques sur le mur, dans un langage que Trellia ne pouvait décoder et des statues à l’effigie de Pokémon et de différentes personnalités, probablement, des Vikingr. A une bonne dizaine de mètres, l’entrée se divisait en trois couloirs, l’un partait vers la droite, l’autre vers la gauche et le dernier continuait tout droit, engloutit par les ténèbres.

« Je ne sais pas, c’est toi la spécialiste !
C’est surtout histoire de visiter, mais j’ai entendu dire qu’il y avait pas mal de bons Pokémon  ici. Je pense que mon équipe manque un peu de force de frappe. Azphel manque d’entraînement et Sara ne peut pas s’occuper de tout, surtout qu’avec sa taille, je ne peux pas l’emmener partout. L’idée serait d’avoir un truc de taille raisonnable, mis assez costaud pour tenir au corps à corps. »

Trellia souffla et esquissa un sourire.

« Tu sais que la première fois qu’Abigaël vu Eldrith, Anoha et Jillian, elle a faillit exploser ? Voir l’évolution de Sara l’a désamorcée, mais elle ne sembla pas considérer que j’ai de bons Pokémon. Elle ne connaît pas encore Azphel, mais d’après les gens qui me l’on vendu, il à du potentiel. »

Sur ces mots, Azphel fit un peu de zèle et sortit de lui-même de sa Pokéball. Dans une attitude de défi, il grogna et ouvrit grand la gueule. Trellia pouffa.

« Je crois qu’il a hâte de lui montrer ce qu’il vaut. Reste a trouver des trucs à combattre pour nous entraîner, mais je suis pas certaine qu’il y ait vraiment grand-chose ici, ça m’a l’air bien vide… »

[Elvira Greyhunt]

Tandis qu’elles pénètrent le gigantesque hall fait de pierre, Elvira en profite pour attacher sa chevelure en bataille en une queue-de-cheval bien serrée, dégageant ainsi son visage des mèches rousses qui n’arrêtent pas de la taquiner. Quelque peu distraite par le décor enchanteur, mais poussiéreux, elle glisse ses yeux sur plusieurs statues, puis sur les chemins qui se séparent en trois chemins bien distincts. Elle s’arrête un instant en croisant les bras sur sa poitrine. Un peu pensive, elle vient soutenir son coude droit avec sa main gauche avant de venir tapoter distraitement son menton de son doigt avec sa prothèse. « Humm… Si je me rappelle bien… » Commence-t-elle en réfléchissant à la disposition du bâtiment. « Droit devant la grande salle du trône avec la salle de banquet, à gauche y a ce qu’on appelle les dortoirs et salle d’eau… Puis à droite… C’est… Je me rappelle plus… » Elle finit par faire un mouvement de la main, balayant le tout simplement. De toute façon, elles étaient ici pour découvrir un peu et voir si elles pouvaient trouver quelque chose de potable pour l’équipe de Trellia.

Devant son offre de lui traduire certaines phrases, Elvira jette un rapide coup d’œil, lisant en diagonale les passages le plus près d’elle. Elvira hoche simplement la tête, si la femme venait face à un passage qui attisait sa curiosité, elle lui ferait signe, pour l’instant, à moins que Trellia ne montre un quelconque intérêt envers les statues des héros déchus, elle ne pouvait pas lui dire grand-chose autre que les brèves histoires de chacun. L’une d’entre eux, attire toutefois plus son attention que les autres. « Gormlaith Golden-Hilt, » Commencez-t-elle en pointant la statue d’une femme habiller d’une robe et tenant un instrument de musique en main. « Selon sa légende, elle aurait bravement défié Électhor durant l’une de ces crises de colère, il est dit… Qu’elle aurait réussi à apaiser le cœur du farouche Électhor en… Le passage est trop effacé pour connaître la suite… Toutefois, sa phrase fétiche est ''si je meurs aujourd’hui, ce ne sera pas dans la terreur.'' » À bien observer son accoutrement de barde, la femme avait peut-être réussi à calmer le roi de la foudre avec sa musique et son chant, en même temps, il n’y avait pas deux solutions, elle ne semblait porter aucune arme sur elle. Peut-être maîtrisait-elle un élément ? Face à une simple statue, il était dur de le dire et encore plus de le confirmer.

Pendant qu’elle laisse glisser son regard sur l’immense hall de pierre, ses yeux tombent sur la statue la plus impressionnante de tous, qui est située en plein centre, comme s’il était une personne à part. « Felldir the Old, il est reconnu pour être l’un des fondateurs, si ce n’est pas LE fondateur du Donjon. Il aurait été aussi celui qui aurait fait partie de la construction de ce lieu de "paix". Tout depuis le début de la construction des tours, il aurait été le fier protecteur et aurait chassé tous ceux qui auraient troublé les lieux. » Termine Elvira en laissant le son de sa voix disparaître dans l’air. Elle ferme les yeux un instant, avant de laisser sa voix à nouveau s’élever dans un Terrosien clair. « Aucune morosité ne peut tenir mon cœur longtemps dans la salle bénie de Shor, où aucune ombre ne se trouve. » Elle prend le temps de réfléchir, incertaine si elle traduit bien ladite phrase que lui a répétée très souvent Elrin. Elle finit par oser les épaules et se détourne de la statue pour observer Trellia qui semble peu impressionné par ces paroles et les lieux. Il est vrai, que l’endroit était très poussiéreux, si poussiéreux, que la rouquine reste un peu surprise, portant, avec tous les aventuriers qui prenaient la peine de se déplacer… Elle réalise, que son fait un long moment qu’elle n’a pas vu Elrin ou Margaret ramener un aventurier blessé. Pourtant, Électhor n’avait pas visité les lieux dernièrement et ce n’était pas encore la ''saison des tempêtes".

C’est la voix de Trellia qui la ramène au moment présent et elle tourne son attention sure elle pour mieux l’écouter. Tout en l’entendant parler de Pokémon, elle cogite sur la présence de ceux qui sont présents, vérifiant ceux qui pourraient aller avec ces critères. « Les évolutions de Kabuto, d’Anirith et de Mimigal pourraient te plaire… Sinon, je crois avoir déjà vu des Tarsal et ils ont une évolution plus combative que Gardevoir… Mais il faut des conditions pour l’avoir. Il faut que ce soit un mâle et avoir une pierre pour le faire évoluer… Je rappelle m'en pas quoi exactement. » Dit-elle avec incertitude. Elle ne connaissait pas la science parfaite de tous les Pokémon, mais il avait été l’un de ceux qui l’avaient intéressé comme Pokémon psychique, seulement, Sitara était arrivée. Pendant qu’elle lui fait signe de la suivre, la guidant vers la droite, le lieu obscur donc elle ne se rappelle pas, elle écoute Trellia lui parler un peu de son équipe. Devant son explication, la rouquine sourit un peu. Abigaël avait toujours un mot à dire sur les autres, non pas de manière méchante, mais la chevalière était assez directe et partageait sans peine sa pensée. « Nous connaissons toutes les deux le caractère d’Abigaël, il est très rare qu’elle trouve une équipe à son goût… Moi-même qui est une équipe assez combattante, elle a déjà trouvé le moyen de me dire que je manquais de frappe de combat… À moins, qu’elle parlait de moi. En même temps, si ton équipe te convient, je ne vois pas pourquoi tu te casses la tête avec ceci. Plusieurs de tes Pokémon sont encore jeunes, faut te laisser le temps de les entraîner… »

Au même moment, le Griknot de Trellia sort de sa Noigrume, dévoilant son immense gueule remplit de dents pointues. La guerrière sourit doucement devant l’enthousiasme du Pokémon avant de répondre à Trellia. « Laisse-leur un peu de temps, ils sont très territoriaux ici, ils vont finir par nous tomber dessus. » Comme de fait Elvira remarque un mouvement furtif dans l’ombre de l’un des couloirs plus fins. Sans pour autant dévoiler sa forme, des yeux brillants se posent sure elles.

[Trellia Farron]

rellia écoutait les traductions et les récits d’Elvira, qui avait l’air d’être venue assez souvent.

« Je trouve bizarre que tout ait l’air abandonné ici, il me semblait que c’était un lieu important. C’est intéressant à savoir en tout cas. Même si j’ai du mal à imaginer comment on peut calmer la fureur d’un Pokémon en lui chantant des chansons. »

A moins bien sûr qu’elle n’ait essayé d’assommer la créature avec son instrument, mais c’était peu probable. A moins de savoir vraiment bien viser ! Sa bêtise la fit sourire, mais elle la garda pour elle, pour ne pas froisser Elvira. Trellia était plutôt détachée, même après es années à se construire une vie ans ce monde, elle n’oubliait pas qu’il n’était pas le sien. Peut-être avait-elle encore l’espoir, au fond, de le retrouver un jour… Touts ces histoires avaient un goût de mysticisme, mais Trellia était terre-à-terre.

Tout était très calme ici et l’époque des bâtisseurs et de protecteurs semblait bien loin. Elvira changea alors de sujet et tandis qu’elle évoquait es Pokémon, une image se dessina dans son esprit ? Kabuto, elle connaissait ce nom. En fait, ce nom la fit frémir. Des Kabutops, elle en avait déjà rencontré, dans le Mémorial à Nalcia, des créatures armées de faux et passablement agressives, des créatures revenues à la vie. Aussitôt, un autre souvenir lui revint, celle e l’étrange flux vert s’échappant des lieux. Elle se demanda alors si ce flux était toujours au Mémorial et s’il y en avait ici également. Elle voulu poser la question à Elvira, mais ce retint. Lui demander si personne n’avait rien de constaté de bizarre dans les environs, ou d’inhabituel, n’était pas très fin… Elle lui demanderait pourquoi et ne pas lui parler de son réveil, de l’autre monde, serait encore plus bizarre comme comportement. Trellia n’avait pas envie de s’expliquer, pas avant du moins, d’avoir compris.

« Si ces créatures ont plus de quatre patte, c’est même pas la pine d’y penser ! » Dit-elle, avec un sourire.

Jillian était la seule exception qu’elle était capable de tolérer ! Mais c’était spécial… Elle ne se souvenait pas vraiment de Jillian comme d’un insecte rampant dégoûtant !

« Un Tarsal ? Comme le Pokémon vert t blanc de cette fille là ? »

Elle évoqua la créature, qui était en réalité sa forme finale évoluée, Gardevoir, mais Trellia voyait bien de quoi elle parlait.

« Et tu crois que ces petits machins en robe sont efficaces ? Si je ramène une danseuse à Abby, en sachant que j’ai déjà la danseuse, je n’aurais plus qu’à monter un café-théâtre ! »

Trellia pouffa de rire et secoua la tête. Visiblement, tout ce qui ne ressemblait pas à un monstre était limite indigne de vivre… Mieux valait ne pas en tenir compte, et puis, elle ne pouvait pas faire sa vie en fonction des désirs des autres. L’ennui, c’est qu’elle n’avait aucune idée de ce qu’elle voulait elle. Mais cette forme « combat » de Tarsal… Elle ne savait pas à quoi ça ressemblait.

« J’ai déjà rencontré des Kabutops. Ils sont forts, mais ils ont quelque chose qui me dérange… »

Elvira l’emmenait dans les couloirs plongés dans la pénombre, pendant qu’Azphel inspectait les lieux.

« Au fait, le truc là, Tarsal, c’est pas ça qu’il a le père d’Abigaël ? Elle avait pas dit qu’ils avaient eu presque le même que celui de sa copine ? »

Elle ne se souvenait pas non plus du nom du Pokémon. Puis, les deux lueurs rouges s’animèrent, puis, Trellia se sentie soulevée et projetée à plusieurs mètres en arrière. Elle lâcha une exclamation de surprise et au même moment, Azphel plongea en avant, ouvrit grand la gueule et laissa échapper une boule violette sur quelque chose. Il ut propulsée par la même force encore plus loin que Trellia, mais il se releva plus vite qu’elle et se relança dans la bagarre. Trois fois d’affilée, Azphel fut projeté contre une colonne et la troisième fois, il fut complètement sonné. Trellia dégaîna sa Gunblade, prête à faire face. Mais cette fois, Trellia sentit brusquement ses forces la quitter. Une nouvelle fois, elle lâcha une exclamation et déroula son Daevanion, l’envoyant sur ce qui les attaquait, ou ce qu’elle croyait être sa direction. Elle aperçu les yeux rouges. Et une toute petite silhouette, qui lui renvoya son chakram au visage.

Trellia se jeta par terre dans une roulade pour l’éviter et se porta immédiatement en avant, profitant de sa posture avantageuse. Elle leva sa Gunblade et eut un instant d’hésitation en voyant le petit Tarsal, le Pokémon dont Elvira et elle parlaient précisément. Mais la créature elle, n’eut aucune hésitation, elle se lança à sa rencontre et lui infligea un coup de tête violent. Trellia tomba au sol, à moitié sonnée, elle tourna son visage sur le côté.

« Jle veux. »

Elle parvint à articuler faiblement. Ce machin lui arrivait au genou et il venait de la mettre en PLS.

[Elvira Greyhunt]

Sous la question de sa compagne, elle pose ses yeux verts sur elle l’observant un peu en attendant qu’elle termine et lui laisse le temps de répondre. Elle ouvre bras les bras, faisant le geste universel pour englober le lieu. « Malheureusement, avec la guerre, l’aide qu’on avait pour faire l’entretien n’est plus. On avait bien des volontaires, mais dernièrement, il y a eu beaucoup d'attaques sauvages sur les voyageurs et on n’a toujours pas trouvé la cause… Ils sont très agressifs, je crois même que les militaires sont sur le coup… » Termine-t-elle sans en rajouter. Elle jette un coup d’œil à la ronde, observant avec une certaine tristesse la poussière qui est installée. Fut un temps où c’était Marguaret et Elrin qui s’en occupait, mais malheureusement, l’âge les rattrapait lentement et Elvira voyait bien qu’ils commençaient à avoir un peu de difficulté. Pour la dernière question, elle secoue la tête en osant les épaules, elle n’avait pas la réponse à cette question, toutefois, elle se permet. « Peut-être qu’elle était une maîtresse de l’esprit ? Ou encore une marcheuse des rêves qui avait préparé le terrain… Malheureusement, sa date de loin tout ça et la seule chose que j’ai, c’est les écrit sur les murs. »

Oubliant un instant de traduire les écrits, elle continue sa route sur un autre sujet. Elle laisse même un petit rire s’échapper, quand elle se rappelle les farouches sentiments que Trellia partage avec le type insecte. « J’oubliais que tu détestes ces petites créatures rampantes ! » Dit-elle en la taquinant un peu. Sous l’image de la Gardevoir, elle hoche positivement la tête, confirmant les dires. Toutefois, celui qu’elle imagine le mieux à l’image de Trellia et surtout au goût d’Abi est plutôt la version masculine. « Nah, si tu ramènes un Gardevoir, je suis persuadé qu’Abby va te dire sa façon de penser. Mais j’aimerais bien voir sa tête devant un café-théâtre, tu devrais le faire. » Dit-elle moqueusement, puis échange un rire avec Trellia. Sous le commentaire de Trellia face au Kabutops, elle hoche simplement la tête. « J’ai eu la chance de voir que sa première évolution, mais on m’a expliqué que c’était très impressionnant au combat avec ces deux faux. » Sous la question de Trellia, elle plisse les yeux, réfléchissant à la question. Le vieux d’Abby avait une telle créature ? Elle ne l’avait pas personnellement rencontré et Abby ne parlait pas non plus énormément de son paternel. « J’avais vu l’homme en vrai, que la légende. Alors, pour ces pokémon je n'ai aucune idée. Mais Gallame est un pokémon psy de type contact, alors un bon combattant de corps-à-corps. »

La suite des choses explose rapidement. Sans même avoir le temps de réagir, elle se sent propulser vers l’arrière à une vitesse faramineuse. Elle aurait frappé le mur de plein fouet si elle n’avait pas concentré sa pensée à ralentir puis arrêter sa course à quelques millimètres près de la surface de pierre. Le corps toujours flottant, elle reçoit une deuxième vague psychique suivie d'un puissant vent. Un nuage de poussière est soulevé et tandis qu’elle se laisse retomber un genou au sol, elle s’étouffe dans la poussière. « Et m*rde… » Elle attrape la Noigrume de Sitara et l’appelle en renfort. Rapidement incommodée par la poussière, la bourgeoise fait apparaître une bulle protectrice, chassant ainsi la sensation désagréable d’aspirer des fibres de saletés. « Merci. » *Qu’est-ce que tu as fait encore ?* « Cette fois-ci, n'ai rien fait… » Marmonne la rousse en se relevant. La chatte saute agilement sur ses épaules et Lance à son tour une vague psychique qui écarte le nuage qui leur cache la vision. Elle voit au même moment Trellia se faire projeter, puis elle revient à la charge en essayant de récupérer son arme, mais le Tarsal est plus rapide et lui donne un puisant coup de tête et Trellia se retrouve une nouvelle fois au sol.

Elvira siffle très impressionnée face au caractère très confiant du tarsal. « D’accord, d’accord, je vais faire de mon mieux pour le retenir… » Déclare-t-elle en s’élançant vers lui. Avec l’aide de Sitara, elle vient rejoindre le Tarsal au corps-à-corps. Enveloppant ses poings de puissance psychique, elle fait apparaître deux épées mauves. Elle vient ensuite frapper plusieurs fois en direction de leur ennemi, obligeant la petite créature à reculer de la position de Trellia. Chaque coup qu’ils échangent offrir une petite explosion psychique ou le son rebondit sur les murs de la salle. Ce n’est que le dernier des coups, obtenu grâce à une feinte bien placée, qu’elle semble enfin toucher la petite créature en plein ventre et la propulser plus loin. Il tape à son tour durement le mur et retombe au sol, inerte un instant. Elle en profite pour essuyer sa joue droite et crache au sol le sang qui remplissait sa bouche. « Pas mal pour un Tarsal, Sitara, va réveiller Trellia, je ne pense pas tenir une éternité. » Le chat hoche doucement la tête et saute au sol et pendant qu’Elvira échange un regard avec le Tarsal, la Mentali se rapproche de l’autre humaine et vient poser son front contre le sien. Ouvrant un petit lien mental, elle vient faire apparaître une Aurore, partageant l’habilité de soin qu’elle reçoit.

[Trellia Farron]

’est dommage. Mais je suppose que beaucoup sont comme nous, ils ont autre chose à faire… »

Trellia laissa Elvira poursuivre son récit, en acquiescent. Elle n’était pas très au fait quant à la magie et certains de ses aspects lui étaient nébuleux, pour ne pas dire totalement obscurs. Trellia fit la grimace à l’évocation des insectes, mais elle ne put s’empêcher de rire. Qui sait, si elle démissionnait de l’armée (ou se faisait virer pour cause de Pokémon donnant la honte à l’armée), elle le ferait peut-être vraiment ce Café-Théâtre. Après tout, elle avait déjà été serveuse un temps et elle était sûre que Jillian et Eldrith s’en tireraient très bien sur scène. En plus, Azphel et Anoha feraient très bien les videurs ! Rien de mieux qu’une épine ou quinze dans les fesses ou une bonne boule de feu pour remettre les choses en ordre !

« Promis, je t’embauche pour le bar. Parce que pour m’avoir laissé faire, tu te feras sûrement virer ! » Dit-elle en riant un peu. « C’est une horde de son évolution que j’ai eu la ‘chance’ de voir. Mais non, vraiment, non. Si ça tape sur toi, je suppose que ça entre dans la case du bon Pokémon. » Laissa t-elle traîner d’un ton entendu.

Mais elles n’eurent pas le temps de partager plus sur leurs expériences des Pokémon. Rapidement, Trellia, sonnée, se releva avec difficulté. Ce minuscule Tarsal venait de lui mettre une tannée ! Elle secoua sa tête douloureuse tandis qu’Elvira se démenait contre la créature pour le faire reculer. Mais c’est qu’il résistait le bougre ! Cependant, en observant un peu le court mais intense combat, Trellia remarque qu’il est moins à l’aise au corps-à-corps qu’à distance. Sauf qu’évidement, avec des pouvoirs psychiques, il lui serait compliqué d’y arriver. Trellia songea à laisser faire Elvira, qui elle, en possédait. Oui, mais si elle voulait le capturer, elle serait bien obligée d’y aller et puis, c’était bien elle et non Elvira, que la créature avait défiée ! Avec une mimique décidée et un brin revancharde, Trellia se releva et ramassa sa Gunblade.

« Vorpaline… Cette fois. »

Lâchant un mot à son épée cristalline adorée, elle se jeta en avant pendant que le Tarsal se relevait, après le coup d’Elvira. Pris de court, il exécuta une attaque Reflet, mais Trellia l’avait verrouillé du regard et ne se laissa pas avoir. Le Tarsal prit le coup de plein fouet et fit trébucher Trellia. Il faiblissait… Mais le coup d’après, il les aspergea d’eau.

« Quoi, mais ça tire de l’eau ce truc ? »

Essuyant son visage ruisselant d’eau, elle avisa le Pokémon qui lui parut ragaillardit. Ça ne pouvait pas être vrai ! Il se Téléporta pour esquiver sa passe suivante et lui envoya une onde de choc dans le dos, la laissant s’écraser misérablement contre une colonne. Le souffle un peu coupé, elle se retourna assez vite pour voir le Pokémon lui rendre un coup de tête au creux de l’estomac et disparaître à nouveau pour se mettre à distance.

« Sale bête. » lâcha Trellia faiblement, dans une espèce de râle de souffrance.

Cette vilaine bête préparait autre chose, mais malgré la douleur lancinante au creux de son estomac et de son dos, la citadine arracha sa Lamelune de ses liens et le lança en choisissant avec soin sa trajectoire. Le Tarsal se téléporta, mais elle avait vu juste : il avait simplement pris en compte le tir droit pour l’éviter, tout en se basant sur son tir précédent… Mais sans se douter bien sûr que ce chakram là n’était pas ordinaire. Lamelune percuta une colonne derrière la position initiale du Pokémon et rebondit jusqu’à le heurter derrière la tête. A moitié assommé, le Tarsal tomba le visage dans la poussière.

Sans avoir prémédité son geste, Trellia saisit une des dernières Sphère qui lui restait et lui lança. La balle percuta le Pokémon en pleine tête pour l’y enfermer, sans lui laisser la moindre chance de s’échapper. Figée par son propre réflexe, qui trahissait une volonté sous-jacente, Trellia fixa la Pokéball jusqu’à ce que celle-ci s’immobilise.

« Mais pourquoi j’ai fait ça ? »

Oui, pourquoi ?

[Elvira Greyhunt]

La suite des choses accéléra très rapidement. Elle avait beau lui tenir tête, la petite créature avait un sale caractère et en redemandait toujours. Une fois la tâche de Sitara terminée, elle revient vers elle pour lui offrir un peu des soutiens. Après avoir échangé quelques petits coups, Trellia saute à nouveau dans le combat et Elvira lui laisse la place. Elle se recule pour reprendre son souffle et observer le combat. Très rapides et surprenants, Trellia et le Tarsal échangent des coups sans tenir compte de ce qui les entoure. Elvira reste plus d’une fois surprise face à la témérité de la petite créature. Toutefois, après un combat bien pimenté entre l’humaine et le Tarsal, Trellia gagne enfin le dessus et sous le regard amusé de la rouquine, qui commençait à croire que le Pokémon allait gagner. Visiblement éreintée par son féroce combat, Trellia trouve tout de même la force de tirer une Noigrume et de la lancer sur le Pokémon qui a la face contre terre.

Sous les yeux attentifs des deux humaines, la balle se secoue pendant quelques longues secondes avant de s’immobiliser enfin. Elvira pousse un soupir de soulagement face à ceci et elle est presque sûre d’entendre Trellia faire de même. Elle se redresse enfin, s’approchant de son amie en attrapant la Noigrume qui se trouve entre elles. Avec un sourire moqueur, elle lui tend son nouveau Pokémon. « Félicitations, te voilà maman d’un Tarsal rebelle. » S’exclame-t-elle avant de pouffer un peu. « S’il garde le même caractère, Abby sera contente de ton choix, mais je te conseille de le faire évoluer avant de lui montrer. » Termine-t-elle. Elle essuie ses mains sur son pantalon et en profite pour retirer la poussière qui s’était accrocher à elle. Elle laisse ensuite Trellia avec elle-même, lui laissant la chance de bien comprendre et assimiler le geste qu’elle a faite. Elle se tourne vers certains des murs et le pilier de pierre qui ont été endommagés et utilise sa maîtrise pour réparer un peu les dégâts.

Elle ne voulait quand même pas être responsable pour le bris d’un donjon centenaire. Déjà qu’elle avait mauvaise réputation, si ça venait aux oreilles d’Elrin, elle allait avoir un tabac. Une fois la tâche faite, elle observe un instant, satisfaite, son travail. Elle hoche la tête avant de se tourner à nouveau vers Trellia. « Ça va, tu t’en sors ? La surprise est passée ? Si oui, je propose qu’on continue sur ce chemin. Sa traverse la montagne et débouche dans le plein qui mène au Lac de Seian. On pourra se reposer pour vrai et laisser les autres sortirent. Avec un peu de chance, tu pourras faire ami-ami avec ton nouveau Pokémon. » Annonce-t-elle. Elle s’étire un peu, poussant un petit bâillement avant d’aider Sitara à monter sur ses épaules, sa place habituelle. Elle lève les bras vers le haut, étirant son corps avant d’ouvrir la marche dans le corridor. « Tu viens ? Je vais avouer, que j’ai besoin d’un peu de soleil et surtout de tranquillité. » Elle s’arrête un instant, se tourne vers Trellia et avec un air moqueur s’exclame ; « Tu crois qu’on arrivera à avoir plus de deux heures sans trouver les problèmes ? Pfff…» Elle reprend ensuite, laissant un rire sarcastique et moqueur s’élever dans le corridor en reprenant sa route.

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