[ Clos ] Amusement d'enfants et pensées d'adulte. [Contrainte/Solo]

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Contraintes n’3 Faire intervenir des Pokémon étrangers.

Tu as pris refuge sur une haute branche et silencieuse, tu observes tes trois nouveaux amis jouer entre eux. Beaucoup de choses se sont produites depuis ton départ de la tribu. En plus de ta merveilleuse sœur et amie de cœur, tu as fait la connaissance de deux autres créatures au cœur d’or. Malgré la froideur corporelle de Skadi, ainsi, est le nom qu’elle t'a donner, tu as découvert une âme sensible et plein de bonnes intentions à ton égard. Son histoire est plutôt triste, elle serait l’âme d’une fillette qui se serait perdue dans des plaines enneigées éloignées d’ici. Tu ignores encore comment elle c'est retrouvée et elle semble elle-même jouer la carte de l’ignorance, tu te dis qu’elle n’est peut-être pas prête à dévoiler la vérité. Ton regard glisse ensuite sur la petite créature qui ressemble à un mini Cerfrousse, mais qui ne l’est pas. Son pelage brun est rehaussé de lignes roses et d’une jolie fleur rose sur sa tête et elle s’est présentée sous le nom de Leto. N’ayant jamais vu une telle créature ici dans la forêt d’Agata, tu n’as pas réalisé que sa couleur et n’est pas habituelle.

Quand tu l’as trouvé, ou plutôt qu’elle tel tomber sur la tête sus la forme d’une sphère, tu as reconnu une Noigrume, l’instrument que Tyrande t'a montré et donner pour enfermer Brigit. Toutefois, tu es encore confuse avec le fonctionnement, les deux autres étaient venue avec, est-ce que tous les Pokémon avaient une Noigrume personnelle quand on l’attrapait ? La question te trotte un eut dans la tête pendant que tes trois amies sont rejointes par un couple de Capumain. Sous la cohue des deux nouvelles créatures à l'esprit espiègle. Tu lèves finalement les yeux vers la voûte céleste et tu as tout juste le temps de voir un énorme Tropius passer, et tu te demandes comment est le continent du haut. Même si au premier abord, tu avais trouvé la notion étrange de savoir que de la terre pouvait flotter dans les airs, comme l’avait souligné Tyrande, Leto t’avait confirmé elle aussi venir du monde de là-haut. Dans une forêt aussi magnifique d’ici… Toujours l’esprit ailleurs, tu observes un Insécateur sauter d’un arbre à un autre, puis planer lentement jusqu’au sol à la recherche de quelque chose. Il semblerait ne pas t’avoir vu et tu le laisses penser ainsi, tu ne veux surtout pas de conflit. Tandis qu’il s’occupe de sa tâche, il semble ignorer les cris amusés de tes Pokémon et des Capumain.

Dans ce mélange du jeu du chat, tu finis par réaliser que leur enthousiasme a sorti de sa timidité un Mystherbe qui cours maintenant avec eux, après avoir gentiment fouetté de ces feuilles le Stalgamin. Dans une myriade de rires différents, le jeu du chat continu pendant que le groupe s’élargit comme si la chose est tout simplement naturelle. Plus loin, entre les branches d’un arbre feuillu, tu captes une tache jaune vif qui observe avec grande curiosité les Pokémon s’amuser entre eux. Le petit Statitik semble faire signe à quelque chose qui est encore tapi dans l’ombre et un deuxième fait son apparition, beaucoup plus petite que le premier. Tu souris tendrement face à la candeur du moment. Tu sais que tu devrais quitter cet endroit et pourtant, quelque chose dans l’air te souffle qu’il te manque quelque chose… Presque boudeuse, tu appuies la tête sur le tronc dure de l’arbre et tu réalises qu’un petit troupeau de Trompignon observe à leur tour la compagnie qui s’amuse. En cette chaude après-midi, tu trouves la forêt bien vivante et pourtant, elle ne comprend pas d’où te vient ce sentiment, à tes yeux la forêt a toujours été aussi vivante.

Un peu plus loin, d’un état calme, tu vois immerger un Ptitard qui se frotte encore les yeux avec sa queue blanche. Probablement attirer par les rires, il tourne son attention sur la troupe de Pokémon qui s’amuse comme si de rien n’était. Intrigué, il observe en premier et finalement son regard s’émerveille. Dans son élan de joie, il se précipite et décide de venir arroser avec un petit jet d’eau ta Bulbizarre qui éclate de rire. Elle se jette à son tour sur lui et ils roulent ensemble dans l’herbe en laissant une coulée d’eau sur le passage. Le Ptitard, toujours dans l’en train de l’amusement, démontre ces facultés de lanceur d’eau et tu te dis qu’il te serait bien pratique de pouvoir manipuler l’eau comme il le fait. Tu te souviens vaguement qu’un monstre l’avait déjà fans dans l’amassement d'autres monstre, ils semblaient vivres en harmonie entre eux plus loin dans la forêt. Malgré la peur qu’ils t’inspiraient à cause de la vision cauchemardesque qu’ils te donnaient avec leurs corps difformes, tu avais tout de même réalisé que certains Pokémon vivaient avec eux, ce qui t’avait poussé à te poser des questions. Ton regard est toujours posé sur le Ptitard magicien d’eau et tes pensées reviennent sur le fait extraordinaire qu’il peut lancer de l’eau à volonté. Si seulement tu étais comme lui…

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Contrainte n’7 Se projeter dans le futur.

La nuit est tombée depuis quelques heures déjà. Tu es roulée en boule au creux des racines d’un vieil arbre. Tu es enroulée dans ta vieille fourrure blanche, Brigit est installée contre toi et tu t’accroches telle une enfant contre elle et son bulbe. Leto est dans son dos, t’offrant lui-même son dos et Skadi est pressé contre son flanc. Profondément endormi, ton corps bouge un peu, des spamme traverse ton corps comme si tu courrais. Dans tes songes, tu rêves un futur lointain qui est pour l’instant très agité.

***

‘’Les feuilles d'automne emportées par le vent...‘’

Ce matin-là, il faisait froid, le vent rugissait dans la forêt. Les feuilles orangées des arbres tournaient sous la danse endiablée du vent. L’odeur de la terre humide et des feuilles mortes envahit tes narines et enivre tes sens. Tu te sens plus grande, plus agile, plus forte et beaucoup plus féroce que tu ne l’as habituelle. Tu te sens comme une guerrière sauvagesse et tu sens couler dans tes veines une force primitive qui te lie étroitement aux plantes et à la glace en même temps. La sensation t'est autant familière qu'elle est étrangère, comme si tu partages ton corps avec quelqu’un d’autre. Tout en courant, tu baisses les yeux sur tes mains qui ressemblent à des mains griffues qui ressemblent à des lames de rasoirs. Ton corps est recouvert d’un duvet sombre et tu sens sur ta tête des plumes qui sont rabattues par le sens. Tu es une femme-bête, mi-humain et mi-Dimoret.

Tu t’arrêtes brusquement, glisse sur le sol et tu sautes brusquement pour attraper l’une des branches base de l’arbre et tu sautes à nouveau, grimpant l’arbre rapidement pour arriver à la cime de l'arbre. Ton épaisse coiffe finit par immerger du tapis végétal orange. Ton visage est immédiatement attaqué par le vent froid du nord. Tes yeux animaux scrutent l’horizon à la recherche d’un bois précis, mais tu ne vois rien. Toutefois, tes fines oreilles fines semblent capter quelque chose que le vent porte de manière discrète. Tu fermes les yeux et laisses tes oreilles faire le travail. Des sabots qui frappent la terre dure résonnent comme un intrus dans le calme de la forêt. En ce lieu, tu es la maîtresse, la gardienne et tu feras tout pour le protéger des potentielles ennemies.

Tu pousses un grognement et le vent redouble d’ardeur face à ton visage. Aucun de vous deux n’apprécie l’Intrus qui voyage sur votre territoire. Tu sautes de ta branche et tu te fais avaler par les feuilles de la voûte végétale. Il y a longtemps que la forêt t’a accepté et qu’elle t'a adopté, maintenant, vous ne faites qu’un. Quand tu touches le sol, tu reprends ta forme humaine et un Dimoret au pelage sombre luisant et aux griffes impressionnantes. Il se reproche immédiatement de toi et te soutient un peu, t’empêchant de tomber. Tu prends une grande respiration et laisses l’air refroidir ton corps et tu te reposes un peu. Le Dimoret t’observe en silence, s’assurant que tu vas bien. Tu lui souris un peu et tu te redresses toute seule.

Tu te secoues et tu laisses ton esprit être guidé par l’esprit du serpent qui est enfui en toi. Tu grognes sous l’effort et ton corps commence à changer pour s’adapter à un magnifique Majaspic. Tes sens sont, une nouvelle fois, décuplés et ta vision est différente. Tu te secoues et ton corps serpente de gauche à droite. Tu te redresses et tu finis par poser les yeux sur le Dimoret. Tu lui pointes ton dos et tu t’élances au moment où il atterrit sur toi. Tu siffles et t’élances rapidement entre les troncs d’arbres qui te sont familiers. Tu connais cette forêt par cœur, tous ses recoins et ses secrets, elle t’a vu grandir et tu la vue vieillir. Ton corps glisse sur la terre humaine et tu avales les mètres dans la direction de l’intrus. Le Dimoret s’accroche à toi et t’aide à te guider dans ce labyrinthe de troncs.

Après plus d’une centaine de mètres faite, tu t’arrêtes et glisses un peu. Toi et le Dimoret observiez la silhouette qui se dessine à l’horizon. Le cavalier arrête son Haydaim d’automne aux couleurs particulières. Ton cœur fait un bond en reconnaissant Leto et enfin sa cavalière saute au sol. L’homme fait quelques pas et caresse l’encolure de sa monture. Le Dimoret saute au sol et va rejoindre un Florizarre avec un cœur sur le front. Plusieurs petits Bulbizarre et Herbizarre l’entour doucement et elle observe avec son regard calme la scène. Pourtant, toi, tu n’as des yeux que pour l’homme qui s’approche. Enroulé dans des habits bleus discrets, il observe autour de lui à ta recherche, mais toi, tu es montée dans les arbres et tu as traversé les derniers mètres sans le quitter des yeux. Au dernier moment, tu retrouves ta forme humaine et tu sautes sur lui. Il te réceptionne au dernier moment et vous roulez dans l’herbe. Tu te redresses rapidement et à genoux avec fureur dans les yeux, tu pointes une lame sur sa gorge. La tête à l’envers, vous vous observez dans le blanc des yeux et il semble comprendre ta colère.

« Je devrais te trancher la gorge pour m’avoir abandonnée aussi longtemps ! » Siffles-tu avec douleur. « Je sais… » Souffle-t-il doucement. « Tu es toujours aussi magnifique… » Glisse-t-il en te déstabilisant. « Tu m'as manqué...» Les larmes montent lentement aux coins de tes yeux et tu baisses finalement ton arme. Il se redresse lentement et il vient te prendre dans tes bras, t’enserrant fortement contre lui. « Je suis désolé… Je suis là maintenant… » Souffle-t-il en caressant tes cheveux en bataille…

***

Au même instant, quelque chose te réveille et tu sursautes. Tu retires le capuchon de fourrure qui cache ton visage et tu remarques que le jour est levé. Tu te secoues un peu et tes autres Pokémon se réveillent à leur tour. Tu chasses de ton esprit l’étrange sentiment qui fait battre ton cœur, qui est donc cette personne ? Tu n’as aucun souvenir et puis... Son visage… Tu secoues la tête, laissant se rêve d’un futur lointain s’évaporer au gré du vent…