Souvenirs étouffés. [Contrainte / Solo]

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Contrainte n °8 : Retourner dans son passé.

Tu es étendue dans l’herbe et tu observes la voûte céleste. Les étoiles brillent fortement dans le ciel et tu souris doucement. Aujourd’hui, a été une magnifique journée. Tu es épuisée, mais satisfaite. Tu lèves doucement la main et fait apparaître un orbe d’eau grâce à l’humidité dans l’air. L’effort est encore difficile, mais tu as eu un bon mentor qui a su user de patience pour t’apprendre à utiliser une nouvelle maîtrise. Elle a été dure, mais vos efforts communs ont porté fruit. Tu soupires d’épuisement et laisses ta main retomber le long de ton corps. Tes Pokémon sont installés autour de toi, se pressant contre ton corps ou la fourrure de ta cape. Tu dois prendre des forces avant de partir pour retrouver Tyrande. Tu fermes donc les yeux et tu te glisses dans les bras de Morphée.

Il y avait longtemps, que ses rêves ne t’étaient pas arrivé. Ton corps bouge de lui-même, puis dans ta vision périphérique apparaît comme deux petits bras qui se tendent vers quelqu’un. Ta tête fait un mouvement de gauche à droite comme si elle est trop lourde, mais ça ne te dérange pas, tu es heureuse. Tu sais que ton cœur est rempli d’une joie et d’une énergie inépuisables parce qu’ils sont là tous près. Ils ne sont pas seuls, ils sont accompagnés de puissants Pokémon que tu as dompté très jeune, parce qu’ils t’aiment beaucoup et qu’ils te laissent faire ce que tu veux avec eux. Ton préféré est celui avec la fourrure blanche avec une étrange corne noire, tu adores dormir contre lui et jouer avec lui. Tandis que tes petits pas de mener à travers un semblant de campement, tu observes avec tes grands yeux les tentes qui sont installées et tu te faufiles maladroitement entre elles. Tu finis par te cacher derrière une pile de caisses. Le plus subtil que te permet ton petit corps d’enfant.

En prenant appui sur le bois, tu te penches un peu sur le côté et quelques mèches sombres viennent cacher ta vue. Tu les repousses derrière ton oreille et regarde les deux humains que tu connais par cœur. L’homme et la femme qui discutent sont de nationalité différente et pourtant, ceci ne les a pas empêchés de trouver l’amour. Ils échangent des doux regards malgré leur discussion sérieuse et ils se frôlent parfois avec leurs mains comme s’il leur était impossible de ne pas se toucher. Au même moment, deux mains griffues passent sur ton visage et viennent cacher ta vue. Tu ris un peu, reconnaissant le Dimoret de l’homme. Tu te retournes et viens doucement attraper les deux plumes rouges qui servent d’oreille et tu passes ensuite l'une de tes mains sur sa couronne de plumes. Il rit un peu aussi avant de te pointer le couple qui vous observe.

Tu sursautes et te caches derrière la caisse en le tirant avec toi. Il aurait très bien plus résisté, mais il joue le jeu et se cache avec toi. Il semble faire signe à quelqu’un et le Tutafeh de la dame vous rejoint en riant. Tels des enfants, vous vous cachez en riant joyeusement pendant que le couple observe votre position. Ils échangent un regard bien entendu avant de retourner à leurs affaires. Quand vous regarder à nouveau tels des garnements prêts à faire une plaisanterie, ils sont maintenant penchés sur la table. Malgré toi, tu les regardes avec fascination, la couleur de leur peau est si différente quelle en est fascinante. Tout chez eux crie leur différence et pourtant… Tu as été mise au monde grâce à eux.

L’homme est grand, d’une carrure élancée mais avec un gabarit étroit, croyant davantage à la vitesse et l’agilité. Ses apparats sont étranges et pourtant si élégants. Il est enroulé dans de grands vêtements bleus, blanc et noir, offrant une vision exotique de style japonaise. Il porte de longs cheveux sombres sur ses traits calmes. Ses cheveux fins sont éternellement attachés sur sa nuque et tu ne te rappelle pas les avoir déjà vus libre. Autour de ses hanches, il porte une étrange ceinture où plusieurs flacons colorés sont accrochés. C’est grâce à ses flacons qu’il fait des miracles ou qu’il fait apparaître de gens en eau ou en glace. Il connaît également beaucoup de choses.

La femme elle, porte des vêtements beaucoup plus pratique et montre sa peau brûlée par le soleil. Des lignes rouges marquent l’épiderme de ses bras et de ses jambes. Sa stature, quoique plus petite que son partenaire n’en fait pas moins une créature imposante à sa manière. Tu doutes même qu’elle soit plus forte que son compagnon. Au contraire de l’homme, elle dégage quelque chose de solide, voir animal qui crie Terros. Elle est enveloppée dans une étrange tenue brune, rouge et noir. Elle tient très souvent sa longue chevelure brune en une tresse sur le côté de sa tête. Une bande de cuir fait le tour de son front, retenant des mèches folles. Elle ne porte aucune arme ou objets particuliers autour d’elle, mais tu sais qu’elle préfère frapper les gens pour les remettre à leur place, ou encore tu la déjà vu faire un avec son Pokémon volant, une impressionnante dragonne.

Un peu tannée de simplement observée, tu finis par t’élancer vers eux. Sans grande discrétion, tu finis par venir t’accrocher à eux deux. Une main sur chaque jambe, ils te soulèvent en même temps et te serrent contre eux.

« Comment vas-tu Moriko ? » Souffle la voir de l’homme.
« Je suis sûre qu’elle a bien dormi, elle était en bonne compagnie… Il est toujours a, mais ses côtés. » Souffle la femme.

Comme de fait, un Absol à la fourrure pure et à la corne aussi sombre que la pierre que la femme porte au coup. Tu attrapes la pierre en question et tu tires un peu dessus.

« Maman. »
Tu te tournes ensuite vers l’homme et attrapes son manteau.
« Papa. »

Ils t’observent tous les deux et se penchent un peu sur toi. Ils te donnent un baissés sur chaque joue et ta mère te soulève finalement pour te glisser sur sa hanche.

« Tu dois avoir faim, allons trouver quelque chose à manger. »
« Oui ! Manger ! »

Et ainsi, accompagnée de tes parents et de tes amis Pokémon, vous allez dîner tous ensemble.