[ Clos ] [Abandonné] Épreuve Maitre des Lames [Elayan]

[PNJ]

Il était là. Sa tête bougeait entre les arbres à une vitesse phénoménale. Quand il avançait, ses bons étaient intenses et l'on pouvait avoir peur de ce qu'il allait faire quelques minutes après. Sa main droit portait d'ailleurs une magnifique épée qui pouvait trancher toute tête passant sous sa lame. Il était là et testait le terrain dans le but de la recevoir. Il avait eu une missive le convoquant obligatoirement sur l'île Perdue de la région de Mizuhan pour faire passer une épreuve qu'il connaissait bien à une dénommée Elayan Naaw.

Il marchait donc, foulant la terre avec ses pieds. Il y a quelques années de cela, il arrivait simplement devant ce général. Il savait qu'il avait souffert pendant cette épreuve, de manière poussée même mais au final, il avait vaincu tout cela et avait appris grâce à celle-ci. Aujourd'hui, cinq années plus tard environ, il était général dans l'armée nalcienne et défendait sa patrie avec le plus de convictions possibles. Le jour de son vrai passage dans les rangs de l'armée, pendant cette épreuve, avait été marqué au fer rouge dans sa mémoire. Ce jour là il avait gagner.

Il s'arrêta soudainement. Cet endroit dans la forêt était tout simplement parfait. Pour éviter toute attaque d'un prédateur, il se réfugia dans les arbres. Il avait pris soin de préciser son emplacement sur une carte qu'il venait d'envoyer par missive à Elayan. Elle allait devoir se débrouiller pour le retrouver mais là était aussi l'utilisation de son arme. Maintenant, il ne pouvait qu'attendre qu'elle se déplace et arrive à ses côtés pour commencer le réel entraînement !

[Tu dois décrire ton arrivée sur l'île et ta façon de te repérer pour trouver la personne te faisant l'épreuve.]

[Invité]

« La victoire est...

...Au bout de tes pas. »

.

Elayan soupira. Elle avait chaud, trop chaud. Le climat continental de cette île ne lui allait pas du tout. Mais elle eut un petit sourire et ferma les yeux. A son côté pendaient deux cimeterres d'un blanc argenté et son dos était barré d'une longue épée rouge comme le rubis. Ses longs cheveux blancs battaient son dos au rythme de ses pas, et ses yeux violets sondaient les alentours. Il n'y avait rien. Rien que des arbres, des arbres, et... Ah, oui. Des arbres. Elle plissa les sourcils et sortit la carte de sa poche. Dessus, le relief vaguement dessiné et une magnifique croix rouge très explicite. Introuvable, la croix rouge. Enfin, sur le plan si, c'était pas compliqué, mais en vrai, le chemin était loin d'être fléché, et le sens de l'orientation d'El' aussi. Ou alors très mal. Elle s'assit sur une souche. Elle avait prévu un temps d'avance pour ne pas être trop en retard si les choses se présentaient mal. Visiblement, c'était le cas. Elle s'imaginait déjà... t'as réussi ton épreuve ? Nan. Pourquoi ? J'ai pas trouvé l'endroit. Ah. El' se frappa le front du plat de la main. Elle se revit encore arriver ici...

*

Elayan passa une main dans ses longs cheveux d'un blanc immaculé. Ils la gêneraient sûrement pour son épreuve, mais elle ne s'était jamais décidée à les couper. Elle les attacherait bien serrés en arrivant, elle pourrait ainsi se battre sans craindre de se faire violemment tirer en arrière par une poigne de fer sur sa crinière. Ca serait tout de même triste. Elle regarda autour d'elle. Elle voyait, derrière l'étendue bleue de la mer, l'île. l'Île Perdue. Celle où elle devait passer son épreuve si elle voulait être agréée Maître des Lames. Son but. Son regard d'améthyste se fit plus dur que le roc, plus froid que la glace. Elle devait réussir. Mais pour l'instant, elle devait surtout arriver sur l'île. Elle regarda autour d'elle. Une barque, il lui fallait une barque, simple à manier et rapide. Même un canoë, ce serait plus rapide encore, et bien plus simple. Oui, un bon petit canoë comme on en voyait surtout sur les mers froides... Elayan se dirigea vers le port. Elle sortit alors de sa poche intérieur une pokéball, et en sortit un magnifique Absol. Ce dernier -cette dernière plutôt, grimaça. Elle détestait ne pas être sortie. Surtout lorsque sa sortie, elle le savait, rimait avec solitude. En effet, Elayan posa ensuite son énorme sac de voyage sur le sol. Elle se débarrassa d'une grande partie de ses bagages, qui lui serait inutile là bas et qui l'encombrerait. Elle ne garda que ses armes, un peu de viande séchée et quelques solvants dans une sacoche. Cette dernière avait une lanière courte et ne volerait pas dans tous les sens lorsqu'Elayan devrait bondir partout pour sauver sa vie. Accessoirement. Elle regarda la bestiole bicolore. Cette dernière gronda, mais finit par se coucher sur tout le fourbi et à lancer aux alentours des regards de tueur en manque de sang. Pas très sympathique, l'absol. Pas du tout, même. Elayan, rassurée, prit la direction des embarcations attachées. Une seule correspondait vraiment à ce qu'elle recherchait : rapide, maniable, peu encombrante et facile à cacher. La jeune fille chercha le pêcheur qui devait sûrement être dans le coin, ou à une taverne. Elle se renseigna auprès d'un passant.

"Excusez moi... Je cherche le possesseur de cette embarcation. Sauriez vous où je peux le trouver ?
- Le vieux Telnar ? Yop, l'est sûrement dans cette taverne, là. Mais allez y doucement, c'pas très clair comme endroit.
- Merci. Ne vous en faites donc pas pour moi."

Elayan s'éloigna donc, sous les yeux sceptiques du passant. Ce dernier pensait sûrement aux châtiments qui attendaient une jeune fille comme elle dans une taverne de soudards. Car s'en était visiblement une, et déjà bien animée malgré l'heure très matinale. Elle regarda le nom de l'auberge. Le rat des goûts. Joli jeu de mots, bien plus fin que ce à quoi elle s'attendait. Elle eut un fin sourire et poussa de la main les battants de l'auberge. Le son l'assaillit : elle avait présumé qu'il y avait du monde, c'était un euphémisme. La taverne était bondée, et pas de petits saints : ça riait gras, ça riait haut, et ça buvait beaucoup. Beaucoup aussi, c'était un euphémisme. La bière coulait à flot, saoulant les esprits. Elayan déchanta tout de suite en parcourant la salle du regard : jamais elle n'arriverait à trouver une personne précise dans cet endroit. Ce qu'elle savait inéluctable se produisit alors, lui tirant un petit soupir de déconfiture :

"Eyy poulette, viens voir par lààà ! On t'attendais plu'qu'toi !
- Waiii, approoooche ! T'cherche queyyquuun ?"

Elayan ne leur lança même pas un regard, elle savait très bien que leurs esprits abrutis pas l'alcool ne comprendraient rien à ses intentions. Elle attrapa une serveuse par la manche, lui attirant un regard noir qu'elle ignora. Elle lui posa simplement la question où était Telnar. La serveuse haussa les yeux au ciel et désigna du coude une table où on riait encore plus fort et encore plus gras qu'ailleurs. Elle repartit ensuite rapidement vers quelques clients en manque d'abandon. Elayan hésita. Elle pouvait encore aller louer quelque barque ailleurs, mais ce n'était pas ce qu'elle voulait. Elle s'approcha donc des personnes présentes, cherchant à savoir lequel était son futur interlocuteur. Un des badauds présents lui agrippa le bras. Elle se retint fortement de lui exploser la clavicule, préférant se dégager avec douceur. Enfin, presque. Mais où est donc passé douceur ? Elayan, d'un mouvement brusque, chassa ce bras. Elle l'empoigna ensuite, perdant légèrement patience devant ces foules empressées de mourir d'un problème de foie, et approcha son visage du sien, n'étant que froideur. Elle le regarda dans les yeux et énonça clairement, comme si elle parlait à un vieux grabataire :

"Bonjour. Je cherche Telnar. Lequel est-ce ? Je te suggère d'être rapide. Ton intégrité en dépend. Et la moindre blague vaseuse et déplacée te fera énormément souffrir, je ne suis pas ici pour jouer avec vous. Surtout lorsque vous êtes incapables de vous rappeler la façon de déplacer un pion.
- Euuh, je, euuuh... Mais m'dame, je, euuuh... Je....
- Comment ? Je n'entends rien ?
- Je, euuuh, jeee...
- C'est moi."

Un vieil homme qui, malgré son âge avancé, paraissait en bonne condition physique. Contrairement à ce qu'avait pensé la jeune femme, il n'était pas saoul et dépravé, mais sain d'esprit et à l'écoute. Il s'avança, et Elayan lâcha le saumon frit d'humain qu'elle avait saisi. Le vieil homme était calme, aucune peur ne se dégageait de lui. Elle s'inclina devant lui avant de lui soumettre sa requête.

"Bonjour. Pourrais-je, s'il vous plait, vous emprunter votre embarcation pour me rendre sur l'île perdue ? Je vous rémunèrerai, bien entendu.
- Pourquoi le ferai-je ?
- Vous n'avez aucune raison de le faire. Mais ça m'ennuierait d'y aller à la nage. "

l'homme sembla réfléchir quelques instants, alors que plus personne ne faisait attention à eux. Il fit signe à El' de le suivre, et ils sortirent, se dirigeant vers l'embarcation qui était au centre de leurs négociations. Cette dernière semblait bien frêle ainsi, dans le courant, mais El' savait que c'était la meilleure chose qu'elle pourrait trouver. Le vieil homme la regarda longuement, comme s'il la testait, laissant son regard couler de ses armes à ses yeux, véritables miroirs de son inébranlable foi. Il ne dit rien, il détacha juste l'amarre du bateau pour la lui tendre. Tout était dit. Elayan s'inclina. Et partit. La pagaie présente au fond du canoë était maniable, et elle réussit rapidement à prendre la main. Les véritables difficultés commencèrent lorsqu'elle ouvrit la carte en abordant l'île.

*

Et voilà. Elle était maintenant là, perdue. Légèrement. En fait, c'était juste la troisième fois qu'elle passait par ici, c'était légèrement décourageant. Elle se frotta le front et se releva. Elle avait encore un peu de temps, et surtout elle était motivée, mais motivée à mort. Allez, elle rooxxe du poney la route, et tu vas la trouver ma grande ! Elayan se remit en marche vers la pseudo croix. Qu'elle ne trouvait pas... Pas encore !

Elle arriva à une clairière. Large, plane... C'était parfait pour un bon combat, elle estima donc que l'épreuve se passait ici. Dans le doute, elle regarda aux alentours. Pas un chat. Ce qui ne voulait rien dire. La jeune fille s'attacha les cheveux jusqu'à former une coiffure sophistiquée mais Ô combien pratique car très compressée. Parfaite. Elle porta son regard dans les frondaisons, sans croiser personne. Mais elle était sûre d'être arrivée. Et elle était tout juste à l'heure, une précision d'horloger. Elle dégaina ses deux cimeterres qu'elle laissa baissés. Elle était prête, prête à ce qu'un personnage déboule d'on ne saurait où et l'attaque, prête à se battre. Prête à vivre, et à gagner. Elle ferma les yeux, laissant ses sens se déployer autour d'elle. Utiliser son Ouïe. Son odorat. Son sens du toucher. Et danser, danser... Murmure.

"Chantez, lames de mon sang, chantez..."

Elle se mit en garde. Et attendit. Patiemment. Calmement.

[PNJ]

Quelle drôle de choses vient miroiter sous son nez ? C'est une femme armé jusqu’aux dents et peut-être trop sûr d'elle-même. Kuro la regardait s'avancer au centre de la clairière. Il était assis tranquillement sur l'une des branches les plus épaisses d'un grand arbre, tenant son Masamune par le fourreau. l'arme ayant pour caractère d'être une longue lame de rasoir à simple tranchant convient à la maîtrise du sabre ancestrale. Une arme qui à fait ses preuves comme toutes les autres.
La femme qui se présentait à lui avait déjà dégainé 2 cimeterres, des épées redoutables. Le but d'un cimeterre étant principalement de pouvoir glisser sur les armures et ainsi pouvoir reprendre un coup manqué contrairement à une simple épée qui se bloquerait. De même, ce type d'arme est plus enclin à faire des entailles profondes et larges alors que toute autre lame plus droite et effilé ne pourrait pas se planter aussi profondément dans les tissus et les chairs. Le cimeterre n'a rien à voir avec un shamshir qui lui possède une lame plus profilé et surtout plus légère. Le cimeterre est aussi plutôt sympathique pour ses coups d'estoc du fait que sa pointe est renforcée en acier. Généralement, il est rare de voir quelqu'un en maîtriser deux à cause de leurs poids et du fait que ce sont des armes relativement longue et qui, sur la durée, pèse au bras. L'association de deux épées représente une certaine assurance puisque qu'elle n'assure que peu de protection, surtout si l'adversaire utilise autres chose que des coups de taille.

Kuro sauta de sa branche et atterrit sur le sol avec une certaine aisance. Pourquoi faire les choses dans la subtilité et s'ennuyer alors qu'il devait évaluer les capacités de combat de cette personne ? Il n'approcha pas tout de suite, jaugeant la femme du regard. Elle l'avait remarqué, avec le bruit sourd et mat de son atterrissage sur l'herbe humide il était très peu probable qu'elle ne l'ait pas entendu, à moins qu'elle ne soit sourde.

"- Elayan Naaw ! Je vous félicite pour avoir trouvé le lieu de votre épreuve.
Il fit deux pas en avant, ne se trouvant plus qu'à trois mètres de la femme, une distance de sécurité plus que suffisante.
- Je me nomme Kuro et je serais la personne que vous devrez affrontez. Votre victoire dépendra de votre grade au sein de l'armée.
Il regarda un instant à sa droite, fixant un point dans le néant avant de reporter son attention sur celle qui allait subir ses assauts.
- Je dois vous demander ce en quoi vous tenez le plus en ce monde."

[Invité]

« To be...

...Or not to be. »

.

Bruit sourd, corps qui atterrit en souplesse sur le sol fertile de la forêt. Elayan ouvrit les yeux, et regarda droit devant elle. La personne qui se trouvait juste en face, sous son nez, la jaugeait du regard. Elle attrapa ses deux armes dans une main, et fit une courte révérence. simple sourire. La personne devant elle, elle ne la connaissait pas personnellement, mais en avait déjà entendu parler. Général de l'armée Nalcienne, rien que ça ! Elle ne connaissait pas beaucoup de personnes, même dans les gradés, mais ce bonhomme là elle voyait à peu près où il se situait.

"- Elayan Naaw ! Je vous félicite pour avoir trouvé le lieu de votre épreuve."

Elle eut un petit rire gêné en se grattant la tête avant de songer que ce n'était finalement qu'un heureux hasard si elle avait trouvé cet endroit. Légèrement pathétique. Mais tous les endroits se ressemblaient, dans ce bled paumé ! Elle hésita à en faire la remarque et choisit de se taire. Après tout, la chance de chacun fait aussi partie de ses aptitudes ! Bref. Elle remercia cependant son interlocuteur d'un simple merci. Ce dernier était... Ferme, mais pas froid ou agressif. Juste... Juste là, posé au milieu de la conversation comme une note sur une partition, juste à sa place.

"- Je me nomme Kuro et je serais la personne que vous devrez affrontez. Votre victoire dépendra de votre grade au sein de l'armée."

Elayan tiqua. Elle ne voulait absolument pas faire partie de l'armée... Elle voulait juste savoir se défendre, et se surpasser, tenter de passer au grade supérieur était la meilleure des façons de faire. Elle laissa glisser cette remarque, donc, sans vraiment y réfléchir sur le coup. Elle n'avait aucune envie de passer par l'armée, et si c'était nécessaire... Euh, ça l'ennuyait tout de même de devenir une traitresse, ou au moins une exilée... Enfin, il reprenait de nouveau la parole.

"- Je dois vous demander ce en quoi vous tenez le plus en ce monde."

Jusque là, la jeune femme n'avait encore presque rien dit. Dire que cette question la surprenait aurait été faux : fine et intelligente, elle pensait bien qu'on ne faisait pas qu'apprendre à des gens à devenir des gros tas de muscle sans cervelle. Il fallait aussi les connaître un minimum, pour la même raison qu'on ne donne pas une mitraillette à un singe. Elle baissa ses deux lames, qu'elle portait toujours à une seule main. Elle pensait qu'il ne l'attaquerait pas ainsi, alors qu'il aurait pu aisément profiter de l'effet de surprise pour l'attaquer alors qu'elle venait d'arriver, néanmoins elle se tenait prête à toute éventualité, en l'occurrence, l'esquive.

El' s'arrêta longuement sur la question. Cette dernière n'était pas anodine, elle le savait, et de nombreuses réponses, plus différentes les unes que les autres, se pressaient, se jetaient en avant, avides de sortir. Elayan les réfréna, la plongea en elle, pour pouvoir les ordonner et les modérer. Elle les examina une à une. Elle pouvait toujours répondre quelque chose de bateau et sûrement beaucoup utilisé, ou alors une réponse lèche cul en déclarant 'mon pays', ou simplement 'Nalcia bien entendu', mais si vous pensez ça d'elle, vous vous collez le doigt dans l'oeil jusqu'au... non, au nombril, ça suffira. El' songea d'abord à sa liberté. C'était, selon elle, ce qu'elle avait de plus précieux. Mais pourrait elle vivre libre et... Sans, par exemple, l'absol qui l'attendait sur l'autre rive ? Non, peut être pas. Est-ce que, donc, Abÿ est la chose qui compte le plus au monde pour elle ? Peut être... En fait, elle n'en savait rien. Elle se rendit compte qu'il n'y avait pas de but dans sa vie. Juste un magnifique voyage. Un fin sourire étira ses lèvres, alors qu'elle relevait sa tête -qu'elle avait inconsciemment baissé pour réfléchir, et donna sa réponse. Sa voix n'était qu'un murmure, mais elle était clairement audible :

"Je ne sais pas ce qui compte le plus au monde pour moi. Mais un jour je trouverai. Pour l'instant, je souhaite juste vivre chaque jour avec une amie qui m'attend au port et le soleil qui se lève le matin en même temps que moi. Je mène une vie qui me convient parfaitement, et je ne souhaite en rien la changer. Cela ne répond peut être pas à la question... Mais c'est ainsi que je l'entend."

Elle ne savait pas si sa réponse serait jugée bonne ou mauvaise, mais peu lui importait en vérité, car même si c'était un test qu'elle venait de rater, c'était la vérité, et c'est ainsi qu'elle concevait sa vie, présente et à venir. Qu'elle réussisse ou rate ce test ne changerait rien, elle serait toujours elle. Mais si elle était là, c'était pour gagner. Et dans ce combat, rien ne se mettrait entre elle et son but.

[désolé du retard ><]

EDIT : Désolé pour la musique, normalement je ne la mets pas en auto-lancement, j'ai du me tromper de code. Encore désolé ><

[PNJ]

"- Si vous n'avez rien à protéger ou si vous ne vous battez pas pour une cause, vos convictions ne seront pas aussi fortes que celles d'un homme se battant dent et ongle pour un but précis, pour une personne, quelque chose qui ait lieu d'importance dans son existence."

Kuro referma sur la garde, à corps de dragon d'argent, de son nodachi une poigne ferme de sa main gauche. Il en tira le long sabre, particulièrement lourd pour un petit être. Au vu de son physique et de sa carrure, il n'avait aucun problème de ce côté là. Quand il fit siffler sa lame hors de son fourreau, il y eu un tintement cristallin, presque irréel. L'homme se positionna, relevant le pommeau au niveau de son visage, fixant la pomme de sa main droite sur le cul de la garde, ce qu'un forgeron nommerait la virole de garde ou le bouton, à ne pas confondre avec la base qui se trouve à l'exact opposé de ce dernier.

"- Attaquez-moi avec la ferme intention de me tuer !"

Un combat n'était pas intéressant ni instructif si la vie d'un être vivant n'est pas en jeu. Apprendre à quelqu'un sans mettre en cause un élément important est d'une lenteur extrême et cela ne fait bien souvent pas réagir la personne suffisamment rapidement. Pour Kurogane, alias Kuro, un combat n'était attrayant que lorsque l'adversaire en valait la peine. Il s'était battu contre de multiple personne, il avait beaucoup tué. Cependant, la personne à qui il doit loyauté lui à imposé une condition, sans moyen de dire non. S'il voulait gagner plus de force, il devait laisser la vie sauve à ses adversaires, aussi, à chaque fois qu'il vaincra en emportant la vie de quelqu'un, il perdra de sa force. Il avait du accepté cinq conditions pour récupérer cette épée qui succèdent les générations de sa famille. Cette arme si destructrice contient toute son histoire et bien plus encore. Cependant, il ne pouvait pas user de toute sa puissance avec cette restriction. Enfin ! Cela ne l’empêcherait pas de se battre, surtout que si le candidat du jour ne se montrait pas assez réactifs, il repartirait avec une nouvelle cicatrice afin de lui prouver qu'un combat, ce n'est pas de la rigolade.
Lui n'hésiterait pas à lui passer le fil de sa lame afin de faire gicler le sang vermillon qui doit bien circuler dans les veines de cette jeune femme. Si elle s'avérait être une guerrière sérieuse, il pourrait se battre sans s'imposer de limites, en essayant de la tuer donc, sans vraiment vouloir le faire. Si ce malencontreux évènement survient, c'est bien parce qu'elle aura commis une faute et qu'elle n'aura pas eu le niveau suffisant. Si elle était trop faible, il ne se fatiguerait pas et ferais en sorte qu'elle soit suffisamment consciente de sa vie pour pouvoir se battre enfin avec plus de fougue. Donc ! Si elle voulait survivre, elle avait deux solutions. Soit être un pleutre et partir la queue entre les jambes, soit être une combattante guérie et montrer sa bravoure et sa vivacité suffisamment pour ne pas céder sous les coups du maître.

Il engagea le combat, ne faisant qu'un pas et relevant son grand katana pour que le coup parte en biseau, comme s'il voulait la fendre de son épaule gauche au bas de ses reins droits. Il suivrait par un coup d'estoc, droit, voir si elle savait parer les coups qui servait à perforer. Il continuerait très rapidement par des attaques rapides visant ses bras et ses jambes, autant de coup de taille que direct afin de jauger sa capacité à se défendre ou même à contre-attaquer avec un peu de chance. Il ne lui laisserait aucune chance. Si elle était là pour prouver sa valeur, il fallait qu'elle le fasse maintenant.
Son épée vola donc vers sa cible, sa main gauche toujours empoigné sur la pomme de la garde. Soudainement, il lâcha son arme et fit semblant de donner un coup dans le vide avec la gauche. Il reprit rapidement son objet mortelle de sa main droite et l'attaque se poursuivit, cependant, si elle avait prévu de parer la première fois, elle serait surprise de voir ce changement soudain de garde. Le but de cette manœuvre était de la déstabiliser d'entrée de jeu.
Le katana change de main, empêchant ainsi l'adversaire de prévoir une défense plausible puisqu'en croyant contrer, il se voit soudainement prit de cours car son adversaire frappe non plus du haut vers le bas mais du bas vers le haut, ce qui change la donne.

"- Samidare !"

Samidare : Première pluie d'été
C'est une attaque tranchante où le katana change de main en cours de trajectoire. L'adversaire tente donc de parer un coup qui n'existe pas...et ne pourra donc éviter la véritable attaque s'il n'est pas vif ou suffisamment réactif.

[Contenu sponsorisé]