[ Clos ] [Colisée 1 : Velusia VS Ishizu] L’Art de ma vie.

par **Velusia Varam** Jeu 15 Sep 2011 - 12:24

Après des semaines de voyages, Velusia était de retour à Flamen. Durant la traversée et ce qu’elle avait vécut avant, elle avait finalement décidé de prolonger son séjour au pays du feu, tout en se méfiant. Erasia n’était plus en guerre, mais tout cela était encore très frais. A quoi pensaient les autres pour leur part ? Elle l’ignorait, mais Velusia, en prévision d’une nouvelle guerre, tenait à améliorer son art. L’occasion l’appelait, car elle avait entendu parlé, il y avait plusieurs semaines de cela d’un tournoi qui devait se dérouler dans le Colisée. Ce serait certainement une occasion de rencontrer d’autres guerriers et de se mesurer à eux. C’est pour cela que la jeune femme était revenue, mais cette fois, outre le fait qu’elle portait son armure habituelle, on pouvait maintenant voir dessus l’écusson du pays, un magnifique Rayquaza, emblème de la nation Nalcienne. Velusia ne comptait plus se cacher. Elle avait donc envoyé un Roucoups Express, pour l’inscrire elle et la Ptéra à ce fameux Tournoi. C’est donc le jour de l’ouverture du Tournoi que la jeune femme arriva sur les lieux. Il y avait une foule immense, et comme elle put le constater en observant un peu partout, venant de tous les pays. Velusia avait également inscrite la Ptéra. Elle grandissait et connaissait maintenant les bases, il était temps qu’elle voit un peu de pays comme on disait. Tandis que Velusia combattrait seule son adversaire, il en serait de même pour le dragonnet. Certes, elle n’avait jamais fait de combat règlementé, mais la jeune femme ne pensait pas que cela soit un problème, la créature ailée était un peu comme elle, elle répugnait à tuer. Quoiqu’il en soit, les paroles des Lions de Feu résonnaient toujours dans son esprit et avec les derniers évènements, elle ne pouvait plus nier qu’il y avait vraiment quelque chose entre elle et sa pokémon. Sa pokémon, oui, comme elle se refusait à l’appeler depuis son éclosion. Quoiqu’il en soit, leur expérience au vieillissement instantané avait eu beaucoup de bienfait sur elles deux. Velusia en était ressortie grandit et mûrit, elle qui n’était pourtant plus une gamine depuis pas mal d’année malgré les apparences, ainsi que sa Ptéra qui était tout à fait apte à combattre selon elle malgré sa jeunesse. En tant que combattante, Velusia fut expressément invitée à rejoindre les autres guerriers, elle se sépara donc de la foule qui lui fit place, en murmurant sur son passage. Elle portait les armoiries de son pays et en général, l’armée était ainsi facilement reconnaissable. Quoiqu’il en soit, la jeune femme n’y prit pas attention, c’était sans doute les mêmes réactions pour chaque concurrent, la foule, empressée de découvrir les guerriers qui s’affronteraient dans l’arène. Les expressions étaient en général impressionnées, il fallait dire qu’avec son air sérieux qui n’en démordait pas et la Ptéra à ses côtés, leur couple ne devait pas paraître banal. Les deux pouvaient leur paraître jeune, ce qui n’était pas faux.

Enfin Velusia et Ptéra entrèrent dans un genre de salle d’attente. Dehors, le commentateur présentait déjà la première édition du Tournoi du Colisée. Velusia écoutait d’une oreille, tout en observant les autres participants. Contre lequel d’entre-eux elles allaient devoir combattre ? Mystère, elle ne le saurait qu’une fois qu’elle aurait ses adversaires devant elle. Velusia ne connaissait personne ici, sauf peut-être deux ou trois têtes. SI il y avait bien sûr la Championne d’Alfen qu’elle ne pouvait pas ne pas connaître et campée sur ses jambes les bras croisés, Velusia la salua d’un respectueux signe de tête. Elles étaient de la même nation, de la ville, du même bord. Elle espérait juste que Ptéra n’aurait pas à combattre son Airmure : il était expérimenté et son type ne serait pas facile à surmonter pour la jeune créature. Mais c’était surtout l’occasion de combattre et de s’entrainer, bien sûr, si l’on pouvait donner un peu de prestige et de renommée au pays, cela ne pouvait être que bénéfique… Mais un beau combat déjà, ce serait bien. Velusia observait les autres créatures. Il y avait un autre Airmure, un Libegon qui serait certainement intéressant à combattre, un Riolu qui ne devrait pas poser de problème, Une Gardevoir… Que Velusia reconnu d’ailleurs, tout comme son dresseur, Soriu, rencontré quelques mois auparavant lors d’une mission. Il y avait aussi l’Absol de Kaé, ainsi que Kaé elle-même que Velusia salua d’un signe de tête, mais tout en restant distante des autres. Un Scorvol… Un Dynavolt qui ne serait sans doute pas un gros problème, même chose pour le Mangriff. En revanche, l’Amonistar serait peut-être plus embêtant. Quoiqu’il en soit, outre les types, il y avait surtout l’expérience de ces pokémons au combat, c’était surtout cela qui ferait la différence. Velusia observait aussi un peu les autres combattants, mais à vrai dire, sauf ceux qu’elle connaissait déjà, elle aurait bien du mal à dire si oui ou non ils lui semblaient particulièrement doués. Mais cela ne la stressait pas, pas plus que la Ptéra d’ailleurs, qui calquait son attitude sur celle de sa maitresse. Ce n’était qu’un Tournoi, ils ne risquaient à vrai dire rien. Quoiqu’il en soit, Velusia adressa quelques mots à son dragon. Se retournant vers elle, toujours un peu isolée des autres, la jeune femme lui donnait les dernières recommandations.

« Tu seras seule dans l’Arène, penses à te protéger quoiqu’il arrive, ne donne jamais l’issu du combat avant qu’il ne soit terminé, restes sur tes gardes, ne sous-estime jamais un adversaire quelqu’il soit et surtout… Fait de ton mieux. » Les premiers combattants partaient déjà, peu de temps après que les tours ne soient affichés. Sa Ptéra partit vite dans l’Arène, car elle participait au second combat. Pour sa part, Velusia dut atteindre le quatrième et ce n’est qu’un long moment plus tard qu’elle entra effectivement dans l’Arène. Elle marcha le long des couloirs et arriva au centre du colisée. La foule criait et applaudissait et une salve d’acclamations diverses l’accueillit. Velusia entra tout à fait dans la zone de combat, sa lance et son bouclier prêt à servir et à accueillir son adversaire…

[Je te laisse le choix de me reconnaître si tu le souhaites, mais Velusia ne reconnaît pas Ishizu, étant donné qu'ils se sont rencontrés en étant âgée de près de 100 ans! Wink

]

par Ishizu Yggdrasil Jeu 22 Sep 2011 - 23:23

Spoiler:

— Bon ! Je vais combattre, tu seras seul de ton côté après cela. T'as pas intérêt à crever ou je te fais revenir d'entre les morts et je te montre c'est quoi la souffrance ! Tout ce que je veux, c'est que tu face attention à ta peau, enfin ta carapace. Ne commence pas à faire le nigaud sinon tu n’arriveras pas à faire quoi que ce soit. Tu peux capituler, il est parfois mieux d'abandonner et pouvoir s'en tirer sans trop de séquelles, ce n'est pas de la lâcheté et même cela demande du courage, il s'agit de voir si ton adversaire et quelqu'un de loyal ou de complètement intenable, ne va pas te casser les dents sur une viande trop dure si tu peux attendre un morceau plus tendre. Tu m'as compris ? Bon ! J'y vais !.

Le jeune homme retira sa main du torse de sa monture : un Scorvol démesuré. Rien que sa queue qui frétillait de gauche à droite mesurait à elle seule un jeune adolescent. Ne parlons pas de son corps, une fois sur ses deux pattes et complètement droit, pouvant rendre jaloux le plus grand des hommes. Une véritable créature de presque 4 mètres de long, 3.50 m à vraie dire. Il fallait bien ça pour pouvoir porter un homme. Ses congénères sont bien trop petit pour supporter le poids d'un homme, lui avait suffisamment de taille et d'envergure pour porter jusqu'à deux, voir trois personnes pas trop lourdes. La portance est exponentielle. On passe des simples 3 mètres d'envergure à presque 6 mètres toutes ailes de peau déployé. Voilà de quoi impressionné les plus gros Pokémon sans pour autant les stupéfier.
Enfin, certes, il s'agissait d'une monture, donc bien plus grosse que la normale –on à déjà vu un Oniglali presque deux fois plus gros que les membres de sa race porter jusqu'à cinq homme sur son crane. Ne parlons même pas de ceux déjà suffisamment puissant pour le faire à leurs taille normal : imaginer un Dracaufeu presque 1.5 fois plus imposant qu'un autre, il y à de quoi en jeter non ? Un véritable monstre. Telles sont les montures, des créatures presque toutes plus grosses les unes que les autres, toujours plus épaisse et fortes que les autres car entrainer pour se battre et porter au moins un homme. Enfin, la taille ne fait pas tout chez une créature, il y à aussi comment il se sert de sa masse pour se battre et ses stratégies.
Dans le cas d'Hasamu... on reviendra sur ce point un peu plus tard. Ce n'est pas vraiment lui qui est à l'ordre du jour. Non ! En vérité, aujourd'hui c'était son maître qui allait se battre et montrer sa valeur. Perdre ou gagner, il s'en fichait, il voulait juste tester ses capacités au tir et voir si après deux guerres passés avec une arme à distance, qui peut s'avérer être fatale pour l'adversaire au contact, ainsi que pas mal d'aventures et d'entrainements, allaient portés leurs fruits.

Ishizu ne se faisait pas d'illusions ni d'idée préconstruites sur ce qui allait ce passer car cela était un très mauvais moyen de se conditionner. A trop penser aux possibilités, on ne voyait plus l'essentiel et les probabilités qu’il se passe ce que l'on croit n'est jamais exacte, pour ne pas dire presque jamais certain. L’être humain est indescriptible et totalement imprévisible. L’être humain ne se calcule pas, il est tout simplement incalculable, il faut juste avoir des sens aux aguets et de très bon réflexes.
Le jeune homme se savait rapide et précis, cependant on n'est jamais à l'abri de rater son coup ou de mal positionner ses appuis, même un bon jeu de jambe peut être contré. Tout est une affaire de maîtrise et de connaissances de ses limites. Nul besoin de se vanter ou de charrier son adversaire, cela ne mène jamais très loin.
Enfin ! Il était l'heure de faire son entrée dans le stade, enfin, la grande arène de combat. Il était temps de fouler la poussière or et ocre qui s’élèverait à chacun de ses pas. Il était temps de marcher sur un sable qui avait absorbé tellement de sang il y à fort longtemps. Le Colisée est une relique d'architecture mais aussi d'histoire macabre, de jeux sauvages et barbares, d'anciens amusement aujourd'hui presque tous révolus. On ne laisse plus les Pokémon se battre à mort et on n'offre plus d'humain en pâture.
Comment en est-on arrivé là ? Comment ce fais-ce que le jeune homme qui se dit banni pour avoir abattu des soldats de Flamen, un parjure, un ersatz, un paria, un renégat, un traitre, un déserteur, un félon ou tout autre dénomination possible. Comment se fait-il qu'il se trouve ici alors qu'il est fort possible qu'il soit activement recherché ? Comment faire comprendre qu'il agit pour la cause qu'il pensait la plus juste : sauver des êtres innocents et défier des ordres absurdes. Cela devait changer, d'un moyen ou d'un autre.
En fait, il ne voyait pas l’intérêt de se cacher. Plus il essayera de masquer sa présence et plus il lui sera difficile de se déplacer. Si on vient à le trouver, il aurait bien plus de mal à leurs réchapper. Le mieux était de resté au nez et à la barbe de ceux qui essayait de le trouver. Alors quoi de mieux que de changer un peu de look, de coupe, d'équipement et de se montrer en plein public, devant des milliers d'yeux ?

Le jeune homme monta donc les quelques marches qui le faisait remonter vers la surface plane de la zone de combat. Alors qu'il faisait un peu plus frais il y à peine quelques instant, il régnait une chaleur estivale dans l'enceinte du Colisée qui voyait ses gradins bondés pour l'occasion. Le monde avait afflué pour voir des dizaines, non, des centaines de combattants s'affronter et peut-être laisser une petite effusion de sang animer le spectacle.
Ishizu, comme tout archer, n'avait pas qu'un simple arc comme arme. Il faut savoir être polyvalent et user d'une épée courte, mais les capacités d'un homme plus tourné vers la distance avec une arme blanche revient à du suicide. Heureusement, le jeune homme avait un arc un peu plus court que ce qu'il fallait et s'y était habitué, il pouvait tirer une flèche à quelques pas face à lui. Le coup serait toujours plus destructeur qu'une attaque imprécise à l'épée. Peu importait la distance en fait avec un arc court. Le seul souci était en fait la force qu'il fallait exercé pour tirer la corde et courbé les branches. Il fallait bien plus de force et de puissance qu'avec un simple arc long.
Il avait aussi prévu le fait qu'il puisse tomber sur un adversaire qui pourrait l'attaquer avec une lame, et donc éventuellement briser son arc. Il avait donc profité de le faire renforcer de plaques d'acier de 2 millimètres. Il ne se brisera pas au premier coup ainsi. Le poids en était modifié et il n'avait pas intérêt à garder le bras tendu trop longtemps. Il devrait tirer à l’instinct. Sentir sa cible et décocher sans même attendre. La visée se fait à l'instant, il sait ou se trouve sa proie et vise en conséquence.
Enfin, il n'agirait ainsi que si et seulement si son adversaire venait à se trouver un peu trop près. Il aurait largement le temps de tirer avant cela et il est très difficile d'esquiver une flèche, même si on l'a voit partir, il ne cependant pas impossible de la bloquer ou de la parer. Il n'est pas impossible d'éviter un projectile, mais il faut savoir qu'un carreau par particulièrement vite et qu'un bon tireur ne rate presque pas sa cible, dans le sens ou il est sur de toucher la zone voulue, après, rien n'est dit. Ce n'est pas parce qu'il s'agit d'un très bon tireur de flèches qu'il peut abattre tout ce qu'il veut, non, loin de là.
On peut éviter, parer ou même dévier, voir attraper pour les plus téméraires, le trait. Toute arme à son avantage et son inconvénient. L'arc n'est pas fait pour le contact bien que les tirs rapprochés existent, cependant, cela est fort déconseillé et Ishizu se trouverait certainement dans une de ces situations délicates ou il allait avoir du mal à s'en dépêtrer. Pouvoir attaquer avant conférer le privilège de pouvoir affaiblir suffisamment son adversaire pour se sentir un peu mieux dans ses bottes, cependant si l'adversaire arrivait à tout esquiver, bloquer serait cependant plus simple, cela n'aurait servi à rien. C'est pour cela qu'il existait des embouts de flèches de toutes sortes et de toutes matières pour une utilisation différente.
Le jeune homme avait des flèches peu communes. Il à notamment des flèches perforantes, corps et tête en acier, complètement effilé. Un type en armure lourde pouvait toujours poser problème, bien qu'il n'ait pas forcément besoin de cela, une flèche dans la faiblesse de l'armure, souvent le cou, les aisselles ou sous la plaque qui protège le torse, et son adversaire dans sa boite de conserve tituberait. Il avait des flèches dix-pas.
Pourquoi ce surnom ? Elles se tirent à courte distance et si elles viennent à toucher une personne, les derniers mouvements qu'elle pourra faire seront dix pas avant de se retrouver totalement paralysé par les toxines. Le jeune homme avait du acheter des poches de paralysie, organes contenant un enduit naturel d'un animal pouvant le produire, généralement un insecte ou un poisson, pour confectionner cela. Il avait l'antidote, une herbe séché tressé qu'il avait nouée autour de son bras au cas où il ferait l'erreur de s'égratigner avec les dites flèches.
Il à aussi quelques flèches dont le bout laissait supposé qu’elles étaient faite pour s'enflammer et propager l’incandescence. Une association avec l’élément. L'adulte avait aussi quelque flèche toute fine avec un seul creux se dessinant tout autour de la pique. Il s'agissait là d'user de son élément supérieur, chose qu'il avait encore beaucoup de mal à faire. Parfois il n'arrivait qu'à insuffler des flammes qui s’englobaient dans cet interstice et rendait cette flèche aussi simple qu'une autre. Parfois, il arrivait à créer quelques étincelles foudroyantes qui propulsaient le projectile à une allure folle, perçant sur son passage les obstacles les moins résistants. Cependant, il ne les utiliserait pas, pas tant qu'il ne se sentirait pas prêt. Et puis, il avait aussi des flèches toutes simples. Voilà son équipement.
Il était vêtu bien simplement et c'était suffisant. S'il s'encombrait d'une armure, il n'aurait pas la mobilité suffisante, cependant, il risquait de prendre de méchante estafilade.

Il arriva dans l'arène, fixant droit devant lui son premier, et peut-être dernier, adversaire de cette compétition. Une femme armée d'une lance et possédant un bouclier plutôt large. Il ne voulait pas se lancer dans des statistiques de résistances ou de vitesse qu'elle pouvait atteindre, autant faire confiance à la pratique et voir comment elle réagissait en combat réelle.
Il arma son arc d'une flèche simple et attendit le coup d'envoi qui ne vint pas tout de suite. Le monde sembla ralentir.
Les spectateurs se taisait dans un silence respectueux en attendant eux aussi que le match commence. La tension se fit latente, on pouvait presque entendre la respiration des deux personnes qui allaient s'affronter.
Le Flamenois ne reconnaissait pas cette personne, il n'avait même pas pensé rencontrer des personnes connus en ces lieux. L'âge qu'il avait, et celui que possédait la jeune femme, là dernière fois ou ils s'étaient rencontrés avait vieilli leurs corps au point de les rendre méconnaissables.
Sa y est ! Le mouchoir blanc avait était lâché et le match pouvait commencer. Ishizu releva son bras, visa la clavicule de sa proie, car c'est ce qu'elle était pour l'instant jusqu'au prochain retournement de situation, et laissa la corde filer, emportant la flèche avec elle pour la lancer à une bonne vitesse. Il ne comptait pas la tuer mais ne se laisserait pas trucider pour autant.
Il se déplaça vers la gauche, encochant une nouvelle flèche toute simple qu'il laissa partir en direction de l'intérieur du coude de sa cible, là ou l'articulation des deux bras se faisait, généralement les points sensibles des armures.
Il allait à présent user d'une flèche élémentale. Armant l'une de celles faites pour retenir les flammes, il laissa le projectile s'échapper et se diriger droit vers le genou de la malheureuse.
Il se fichait bien que ses coups réussisse ou pas, il faisait cela pour la comprendre un peu, non pas lire ses mouvements mais essayer de voir qu'elles sont ses aptitudes et capacités. Il bougeait encore et toujours, ne restant jamais en place. S'il restait parfaitement immobile, c'était la mort assuré et les angles morts qu'il pouvait atteindre n'était pas grandiose, pour ne pas dire qu'ils approchaient de zéro. Qu'elle stratégie allait-elle utilisé ? Attendre qu'il épuise ses flèches ? L'analyser aussi ? Venir sur lui ?
Si elle comptait requérir à la première solution, il trouerait son bouclier et son armure sauf s'il s'agissait d'alliage particulièrement bien choisi, cela serait plus compliqué. Il fallait réfléchir. Et une flèche tombant en contre-jour ? D'abord voir ou elle se dirigeait puis tirer en l'air, comme dans une volée, pour que la flèche parte haut dans le ciel et retombe sur la cible avec le soleil dans le dos. Une sorte de flèche cachée par la lumière solaire. Aurait-il le temps d'en tirer plus ? Quatre c'était déjà bien, il se savait rapide à décocher, et il fallait dire que la distance qui les séparait demandé au moins une bonne trentaine d'enjambée, mais n'allait-elle pas lui tomber dessus ? Il devait profiter du plus de terrain à distance possible avant qu'elle ne soit sur lui. Si elle lui arrive dessus, tout ce qu'il pourra faire sera surement de sauter en arrière ou de faire une roulade sur le coté.
Il avait un atout dans sa manche dans le pire des cas. Il pouvait toujours se rapprocher très près, suffisamment pour que la lance ne puisse plus être aussi efficace, bien que le bouclier poserait un problème, pour activer ses flammes. Qu'est-ce qui lui dit qu'elle n'utilise pas un élément elle aussi ?
Bon ! Avant de se perdre en pensée il fallait faire attention à ce qui arrivait !

[hrp : ARH ! Je sais que ça sert à rien de s'excuser mais voilà ! Désolé d'avoir tardé ! Je me suis permis 4 attaques à distance, je te laisse faire ce que tu en veux, tu bloque, tu esquive, tu te fais toucher ce n’est pas important %) je pense qu'une fois que tu seras plus rapproché, je vais être marron !]

par **Velusia Varam** Jeu 29 Sep 2011 - 16:44

[Ha tu m’as pris l’initiative, tu ne pouvais attaquer au premier round ^^’]

L’arène du colisée était immense et la foule qui s’agitait tout autour de Velusia lui donna presque le vertige. Elle qui n’était pas très bain de foule… mais elle l’avait cherché cette fois et plus que le spectacle, c’était pour son art qu’elle était là, mais également, elle se devait de rendre honneur au public qui s’était déplacé pour voir les duels. Elle entra donc d’un pas assuré, soulevant des nuages de poussière de sable. Il faisait très chaud ici, mais ce n’était pas vraiment la météo qui lui poserait problème. Velusia salua la foule, brandissant sa lance vers le ciel à l’horizontal, le bras parfaitement tendu. Les cris redoublèrent alors qu’elle faisait un tour sur complet sur elle-même, afin de tous les saluer. C’était assez motivant il fallait dire, mais elle se re concentra très vite, car son adversaire venait d’entrer. Ni l’un, ni l’autre des combattants n’était en armure lourde, ce qui semblait intriguer la foule. Velusia portait son armure habituelle, à savoir un genre de corsage possédant quelques pièces d’armure sur la poitrine et les épaules essentiellement, le reste était un tissu vert, résistant, qui soulignait ses lignes hautement féminines en une jupe très courte fendue au devant de sa cuisse droite, dont la finition se faisait en dentelles blanches. Elle avait un brassard de la même couleur que le reste au deux bras, ainsi qu’aux poignets pour protéger les articulations, surlignés par une dentelle rose. Elle portait aussi des bottes dont l’empiècement était en métal, avec une prolongation devant le genou pour protéger ceux-ci, mais sans gêner les mouvements que la jeune femme pouvait faire. Au-delà des quelques pièces d’armures stratégiquement posées, C’était un simple habit, difficile donc en la voyant désarmée de se dire que la jeune femme était bel et bien un soldat en armure… L’habit élégant de femme se mêlait sans jurer à l’armure. Pourtant, la soldat qu’elle était portait bel et bien les armes, un bouclier qui semblait surtout décoratif à la vue des arabesques et des gravures et une lance à deux fourches, élégante, simple… C’était surtout cela qui pouvait qualifier Velusia, la simplicité, il n’y avait pas de place dans sa vie pour le chichi. Velusia portait sa lance de la main droite, tandis que son côté gauche était protégé par le bouclier. Une combinaison d’arme difficile, mais elle était passé maître dans son maniement maintenant. Elle n’était pas une débutante et n’avait pas non plus besoin de ce titre de Maître des Lames qu’on lui avait accordé. Alors certes, cela permettait de s’en dire un peu plus sur sa valeur, mais cela ne faisait pas ses compétences. En fait, c’était même plutôt l’inverse. Elle était entrée dans l’armée alors qu’elle n’était encore qu’une gamine de treize ans, à son âge actuel, vingt-trois ans, elle avait donc bien plus de métier que n’importe lequel de ses frères d’arme du même âge que son talent et son assiduité venaient rehausser en plus. Endurance, force, intelligence, célérité… Elle avait déjà vécut deux guerres et avait survécut aux deux, même la seconde lui avait coûté cher, mais qui pouvait se vanter de n’avoir rien perdu ?

Son premier adversaire avança, il n’était pas très âgé non plus et peut-être même plus jeune qu’elle. Velusia ne put s’empêcher de se demander… L’avait-elle déjà rencontré quelque part ? l’avait-elle combattu ou au contraire aidé ? A priori, son visage ne lui disait rien, elle ne savait pas. Elle avait toujours eu des réactions et des pensées à cela, comment réagir lorsqu’on redécouvrait un adversaire de guerre ? Peut-être avait-elle tué son père ou son frère, peut-être avait-elle faillit le tuer. Et lui ? La reconnaissait-il ? Ou peut-être ne s’étaient-ils tout simplement jamais rencontrés. Les fantômes du passé, ces gens qu’on avait affrontés revenaient toujours, qui, comment et pourquoi… Pourtant, ils n’étaient plus en guerre. Velusia ne participait qu’à un Tournoi d’arme, rien de plus, rien de moins. Mais elle était conditionnée pour la guerre, ses reflexes, son mode de pensée ne seraient pas différent, seul le résultat le serait ; il n’y aurait pas de mort. Le jeune homme était étrangement habillé et il se pouvait qu’il ne dissimule une fine armure sous son accoutrement. Il n’était cependant pas vilain, ça la changeait des gros bourrins mal fagotés qu’elle pouvait rencontrer !- mais ce n’était pas vraiment sa préoccupation, ni sa première pensée. C’était juste étonnant. Outre le fait qu’il semblait légèrement vêtu, il portait un arc. Ha tiens… Un archer donc… En général, les archers étaient très peu appréciés dans les mouvements de troupes adverses, toujours les premiers à attaquer et à pouvoir décimer une ligne entière, ils étaient aussi la première cible. Mais de même, les lanciers étaient tout aussi mal aimés, car leur charge dévastatrice était impénétrable en formation serrée. Les corps de métier allaient se retrouver pour un combat singulier et ce ne serait pas simple ; Velusia devrait éviter les flèches pendant sa charge et le jeune homme, éviter sa charge. Le mouchoir blanc détenu par l’arbitre tomba et désormais l’arène devenait champs de bataille. Velusia était déjà prête, les botes enfoncées dans le sable, les chevilles souples. Dès que le mouchoir toucha le sol, Velusia chargea, elle avait bien vu que l’archer n’avait pas prit la peine d’attendre le signal, mais peu importait, cela n’émut pas Velusia. Le sifflement de la première flèche fit comprendre à Velusia qu’elle n’était pas passée loin, mais pas assez près non plus. La jeune femme portait son bouclier et sa lance en avant, lançant un cri de charge, destiné à se motiver et surtout, impressionner l’adversaire ; un escarmouche qui hurlait en vous fonçant droit dessus était largement plus impressionnant… Certes, cette fois Velusia était seule, mais elle recréait un peu les conditions réelles d’une bataille. Elle filait droit, rapide, nullement gênée par son équipement. Son bouclier la protégeait par la gauche et sa lance, la droite. Elle savait ce qu’un archer cherchait à viser d’abord et c’est sans surprise qu’elle vit une autre flèche se diriger vers elle, pourtant, elle ne tenta même pas de l’éviter. Au moment de l’impact, ce fut la garde de sa lance qui brisa la flèche, laissant échapper une exclamation surprise et unie de la part de la foule. Elle n’avait eu qu’à relever légèrement son arme. La troisième flèche vint… S’écraser au sol, alors qu’elle s’était déportée sur le côté. Il ne cessait de bouger, mais pour l’instant ce n’était pas un problème. Elle avait évité ses tirs, et elle, elle se rapprochait dangereusement et très vite…

[Je vais laisser durer ma charge, vu que le combat risque d’être compliqué, Arme de distance contre arme de charge… Ca va être intéressant ;) ]

par Ishizu Yggdrasil Dim 2 Oct 2011 - 23:01

[Hrp : AH ? Je ne savais pas x) Désolé, j'édite si tu préfère xD Mais t’inquiète pas, je pourrais toujours me défendre au corps à corps et je peux me déplacer rapidement, Ishi et Kilian ont la même technique de vol avec le feu]

— Mais c'est qu'elle serait capable de m'embrocher en plus de cela !

Ishizu voyait son adversaire esquiver habilement ses flèches ou les parer, en brisant une au passage. Décidément, elle était vraiment bien entrainée. Il ne se pensait pas être un maître archer et réussir à blesser qui que ce soit, mais il se savait plutôt bon. Il était confiant dans ses capacités sans pour autant se surestimer, car bien qu'il se sache précis, il pouvait faire un gros échec et voir sa flèche partir totalement à coté. Toujours se méfier et être concentré. C'est ça la clé. Une bonne position, un arc qui ne se brise pas entre vos doigts et une concentration extrême.
Alors que le monde disparaissait tout autour de lui, que les cris et les hurlements se taisaient, il ne restait plus que lui et sa cible. Tout autour de lui n'existaient plus, c'était le néant, tout était noir et il était là, son arc brandit, prêt à décocher sa flèche élémentaire. Il ne savait pas ce qui allait se passer, car bien que la flèche soit enduite d'huile abrasive, il avait aussi trempé le bout dans de la poudre explosive. Bien sur, il pourrait la faire bruler lui même, mais il fallait qu'elle continue à bruler. Si elle s'approchait de trop près, son arc, bien qu'il puisse tirer au corps à corps, serait en désavantage certains et très inconfortable pour lui, il possédait cependant d'autre atouts dans sa manche, pas question de les sortir dans l'immédiat. Cependant, une flèche tiré à bout portant était bien plus forte qu'une flèche tiré d'un peu plus loin mais elle n'aurait pas acquis la puissance perforatrice nécessaire pour traverser l'acier.

Quand il relâcha la pression de ses doigts, la flèche s'engouffra dans un canal, comme s'il l'avait engouffré dans un tube qui la guidait. Elle filait droite et menaçante, s'étant embrasé dès qu'elle fut lâché. Il espérait avoir bien dosé la poudre, trop peu cela ne provoquerait pas grand chose, beaucoup trop et elle serait capable de faire une explosion pouvant blesser, ce qui n'était pas le réel but du garçon. Comptait-elle le briser en deux ? Elle semblait bien partie pour en tout cas.
Il encocha une flèche simple et la laissa filer sur la jeune femme. Il devait réfléchir à un truc à faire, mais quoi ? Le temps qu'il se plonge dans sa réflexion elle lui tombait dessus. Déjà la distance entre les deux personnes avait était largement réduites alors qu'il tournait en rond autour d'elle depuis tout à l'heure. Trop tard pour l'arc. Il le rangea rapidement, enfila un bras entre la corde et la branche et le porta en travers de son corps, comme un sac n'ayant qu'une seule lanière de cuir.
Il était archer et donc habilité à la distance, il avait d’autres armes qu'un simple arc, et qu'une épée courte. Après tout, certains use de sarbacane, d'autre d'arbalète, d'autre encore avait appris à n'user que de couteaux de lancer et autres projectiles meurtrier. Ishizu, lui, n'avait que des billes d'étain, mais ça suffirait largement. S'il comptait devenir alchimiste, il devait penser comme tel. La base de l'alchimie : Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Et le garçon n’hésitera pas à user de cette transformation à sa guise. Appliquer les règles de l'alchimie maintenant, l'échange équivalent.
Bon ! Elle chargeait sans plus aucune gêne et allait bientôt lui tomber dessus. Il bougea sur le côté, encore, mais elle n'était pas assez lourdement armée pour filer droit, il ne pourrait pas l'éviter simplement en esquivant d'un pas sur le coté.
Bon ! S'il le faut, il devra utiliser sa technique pour se déplacer rapidement. Il était un peu rouillé, ça date de la guerre sa dernier utilisation, il risque d’être un peu maladroit, quoi qu'il pourrait bien se reprendre après un peu de temps passer à esquiver.
Elle se rapprochait, chargeant toujours. Il devait attendre le dernier moment, ça ne servait à rien de se déplacer avant, elle pouvait changer de trajectoire. Non ! Il fallait la surprendre !

Maintenant !
Sa main droite produisit une violente flamme qui le fit disparaitre à la vue de tous, ou plutôt, se déplacer rapidement. Le feu, utilisé comme un boost de vitesse, réagissait par de violentes impulsions et par des flammes dites faibles. Les flammes faibles servent à se déplacer, les flammes fortes à blesser, mais il ne comptait pas encore la tirailler avec des flammes, cela serait certainement inégale.
Il sentit une coupure sur sa joue. Il s'était éloigne de cinq bon mètres en un instant, dans la limite du possible, on pouvait toujours le voir mais il restait vif et rapide.
Plaquant sa main contre la zone de sa joue qui le tirait, il sentit quelque chose de chaud : du sang. Un tout petit peu certes, mais suffisant pour lui entonner la prudence. Cette femme est dangereuse.
Il prit des billes d'étain dans sa bourse et les lança, accompagné par les flammes, rendant les sphères rapidement rouge incandescente jusqu'à ce qu'elles se transforment en pluie d'étain fondue, et donc particulièrement chaud. L'étain à la particularité de fondre très facilement et rapidement à une température moindre que certains autres métaux.
Bon à savoir : L'alliage de cuivre ou d'argent avec l'étain le fait fondre a à peine 250° Celsius. La flamme d'une bougie est à 600° à sa base et à plus ou moins 1200° à la pointe. L'étain fond alors très facilement, il ne faut donc presque pas forcer pour créer une flamme.
la jeune femme allait subir une petite pluie de métal chauffé à blanc, non, totalement fondue, liquide même. Cette petite pluie trouvait donc bien son nom. Pour le reste, c'est surtout le bouclier plus que la lance qui le dérangeait. Pouvait-il essayer de le faire fondre ? il aurait du mal, mais il pouvait certainement le fissuré à coup de forte chaleur puis de refroidissement à l'air libre. Le chaud froid ainsi provoqué finira par fissurer le bouclier. Quoi que, il n’était pas là pour casser les armes des autres, même s'ils pouvaient en avoir plusieurs de rechange comme lui. C'est que ça coute cher. Qu'allait-il pouvoir faire au prochain coup ? Déjà, voir comment elle s'en sortait.

[Désolé si je t'ai powergamer, mais bon, comme tu charges, je reste dans la logique que tu veux me transpercer, donc après, peut-être que tu voulais feinter ou autre, alors dis le moi, j'éditerais. J'ai fait ça pour avancer un peu mais bon, je ne t’ai pas demandé si tu étais d'accord. Je peux changer, ça ne me dérange pas !
J'essaye de faire notre autre match du Colisée demain, j'ai pas pensé à le faire avant.]

par **Velusia Varam** Jeu 6 Oct 2011 - 14:24

Velusia ne portait elle non plus plus aucune attention au public. Velusia n’avait pas grand-chose à faire durant les quelques secondes qui la séparait de sa cible, juste charger et éviter au mieux les projectiles. Durant la guerre, elle avait combattu toute sortes d’adversaires et celui-ci n’en était qu’un de plus, mais c’est ce qui avait fait sa grande expérience. Des soldats maniant tout genre d’arme, des élémentalistes, voire même des pokémons lancé par des Dresseurs… Certains combats étaient moins faciles que d’autres pour plusieurs raisons... L’Archer tendit de nouveau sa corde et sembla l’attendre un instant avant de décocher. Velusia gagnait sa puissance de charge à chaque foulée, mais elle savait déjà comment cela se passerait… Non elle ne possédait aucun pouvoir de prémonition, mais c’était une évidence, ce n’était pas un rang serré en armure lourde qu’elle avait en face d’elle. La flèche partit et s’embrasa. Ha les flèches enflammées, un classique pourtant particulièrement apprécié. Une seconde venait derrière… Mais à vrai dire, le jeune garçon ne semblait pas avoir vraiment réfléchit à son tir, Velusia avait paré les autres et il continuait de tirer de front, bien devant elle. La jeune femme ne voulait pas perdre sa puissance de frappe, mais dû faire l’effort de soulever son bouclier et de l’incliner bien devant elle. La flèche enflammée se planta au milieu de celui-ci. Les flammes se répandirent dessus sans l’abîmer, salissant la pierre en ébonite au centre. Velusia sentit toutefois la chaleur se répandre près de sa main droite. Une brûlure, légère heureusement. Mais la soldat dû rabaisser son bouclier, elle ne pouvait pas rester indéfiniment les deux bras levés dans cette posture, aussi ne put-elle esquiver la seconde. Elle put cependant modifier légèrement sa trajectoire, faisant en sorte qu’au lieu de l’atteindre de plein fouet, la flèche la frôla, juste sous l’œil droit traçant une ligne rouge. Le public poussa un cri surpris, la première blessure. Mais ce n’était qu’une égratignure, rien de très important. Elle bougea d’ailleurs pas, ni ne montra la moindre émotion. En face, le garçon rangea son arc. Très bien, le combat n’en serait que plus intéressant. Les distances se réduisaient dangereusement et ce n’était plus qu’une question de seconde. Maintenant, il sortait une sarbacane, mais elle était trop près pour pouvoir esquiver. Il révélait également ses talents de magicien, donnant de précieuses informations à Velusia. Il l’attendait. Elle s’en rendait compte, mais ne le craignait pas. Il avait dégagé à cinq mètres, forçant Velusia à changer sa trajectoire. Pas évitant en pleine charge bien sûr, mais pas impossible, la jeune femme était du reste suffisamment douée et entrainée pour parvenir à un tel exploit.

Cela lui demanda un gros effort, mais elle parvint à se réaligner tout de même. Mais elle passerait à côté c’était certain. Velusia fit alors ce que personne n’attendrait certainement de la part d’un lancier. La jeune femme fit un grand bond, utilisant sa force et sa vitesse de charge pour prendre de la hauteur, aidée de sa lance qu’elle venait de planter dans le sol. L’aterrissage ne serait pas très agréable… Mais pour l’heure, elle fit reprendre son bras sa place avec sa lance, alors qu’elle était toujours en l’air. Cela ne dura bien sûr pas, mais lorsqu’elle retomba, plutôt que d’embrocher son adversaire –ce qui était tout de même interdit dans les règles du combat- elle donna un très puissant coup de hampe sur son adversaire ou du moins, du mieux qu’elle put l’atteindre. La force était grande, la hampe s’incurva et l’arme fit un bruit sourd lorsqu’elle toucha le sol. Les ondes se firent ressentir dans le bras de Velusia, qui dû tenir bond pour ne pas lâcher sa lance. Elle fit glisser sa main gauche, de sorte à lâcher le bouclier et le faire glisser sur son avant-bras. De cette manière, elle le gardait tout en soutenant son bras droit à tenir la lance à double fourche. Elle sentait ses muscles s’embraser, mais cela n’avait rien d’étonnant… Toutefois, c’était encore supportable. Velusia dû marquer un temps d’arrêt à la réception de son saut, ses chevilles venait de prendre un sacré choc, mais elle devait a tout prix garder son équilibre. Une pluie de feu sembla lui tomber dessus. Mis à vrai dire… Ce n’était juste que désagréable. Pourquoi ? Parce que le temps de l’atteindre, les billes avaient déjà refroidit, elles étaient hélas pas assez massive pour garder la chaleur. La jeune femme ignora donc les petite projectiles, elle n’avait pas le choix du reste, quand bien même elles auraient été plus dangereuses, elle devait absolument se concentrer sur elle-même et son équilibre. Velusia fit l’effort, elle se releva en force, releva sa lance et l’envoya sur le côté tandis qu’elle se retournait. C’était là une attaque circulaire et bien sûr destinée à toucher son adversaire. L’exercice était difficile, car il demandait une grande force, ses armes n’étaient pas toutes légères mais si elle se loupait, la défaite était quasiment assurée. Elle devait donc utiliser sa force pour rester debout, se relever et relancer. De plus, son endurance n’était pas illimité non plus. Elle avait déjà encaissé plus dur, mais une guerre n’était pas comparable à un tournoi et Velusia ne le comparaissait pas, elle utilisait seulement l’expérience qu’il lui avait octroyé. Maintenant que les précédentes attaques étaient passées, elle sentait la chaleur du feu sur sa peau. Son poignet droit était rouge, d’un écarlate plus foncé que les billes qui l’avaient atteintes. Heureusement, une partie de la nuée s’étaient simplement écrasée sur ses vêtements et son armure.

[Effectivement, tu n’aurais pas dû ;)
J’explique un peu ce que j’ai fais: A la phase du saut, Velusia frappe avec la hampe, ce qui implique que tu n’as pas été touché par les lames, par contre, tu vas avoir une sacré bosse si le coup t’as touché. Le temps qu’elle se relève, je me suis dit que ton perso à pu se faufiler pour attaquer par derrière ou sur le côté, ce qui amène à mon attaque circulaire ^^
A toi de voir ce que tu prends ou pas ;) ]

par Ishizu Yggdrasil Dim 30 Oct 2011 - 12:18

La hampe eut le temps d'atteindre les cotes du jeune, pas suffisamment pour les briser mais de quoi couper le souffle du garçon. Il dut se calmer pour retrouver une respiration calme et assurée. Elle aussi essayait de se maîtriser, ou plutôt, de contrôler sa lance qui venait de se planter dans le sol, agissant tel un diapason, elle avait vibrée un moment, le temps qu'il reprenne ses esprits.
La tache ne serait pas facile de gagner, l'un comme l'autre cherchait une faille à exploiter, et il fallait faire vite. Le garçon se releva et s'avança vers son adversaire, le coup ne se fit pas attendre. Comme dictée par son instinct, la jeune femme avait réussi à deviner quand il allait attaquer et où il allait le faire, à moins peut-être qu'il s'agissait que d'une coïncidence ? Peu importe, il devait faire face une nouvelle fois à la longue hampe de métal qui s'offrait à lui, barrant toutes la zone de son coté droit, au niveau du bas de sa poitrine.
le temps se ralentit et il se mit à penser très rapidement aux possibilités qui s'offraient à lui.
S'il continuait à avancer droit sur elle, l'arme le faucherait et il prendrait un coup, non pas mortel, mais suffisamment puissant pour lui déboiter une épaule. Ayant dépassé le niveau des lames, il se prendrait un bon coup de barre épaisse en métal, ce qui n'était pas des plus agréable, elle pouvait le broyer avec suffisamment de puissance. Il pouvait se baisser à tout moment, mais il devait prendre en compte la vitesse qu'elle avait donnée à son arme, il y avait beaucoup de chance qu'il se prenne un coup direct en pleine tête. Au mieux il tomberait inconscient et aurait une jolie bosse, au pire cela lui déboiterait le crâne et il crèverait donc très bêtement. Il pouvait faire face et faire en sorte d'utiliser la hampe comme d'une barre de soutènement pour son corps, il s'en servirait comme un trapéziste sur sa balançoire, tournerait dessus en y restant accroché et pourrait descendre jusqu'à la porteuse, supprimant ainsi la grande portée de l'arme et le combat se finirait par un corps à corps très proche. S'il essayait de reculer, les lames l'attendraient au détour et s'il essayait de tourner du même coté que l'arme, il se ferait quand même prendre comme du blé par une faux.
Oui ! Il allait trouver ce qu'il allait faire ! Cependant il pourra dire au-revoir le temps du combat à son bras gauche, le plus utile pour un archer droitier car c'est celui qui tient l'arme.

Posant le genou droit sur le sol, en position chevaleresque, comme une demande en mariage par exemple ou pour rapporter un rapport à un supérieur, il mit son bras gauche droit face à lui à la verticale. Il s'agissait du seul bras protégé par un brassard de force en cuir ainsi que d'une petite targe pour l'occasion d'un combat en arène. Il s'agissait du seul bras protégé car c'est le seul endroit sensible, tout le coté gauche en fait, pour un archer droitier qui soit sensible. La corde, d'un arc de 60 livres, soit 30 kilos, vient frotter normalement la poitrine gauche, d’où la spalière qui protège son épaule et son sein, ainsi que l'avant-bras gauche, là ou le choc avec la corde peut faire de très vilain hématome, bien pire qu'un coup d'épée. 30 kilos, ça ne s’arrête pas comme ça !
Il faut donc toujours porter de quoi se protéger de peur de voir son totalement meurtris par sa propre arme. Pourquoi utiliser une telle arme alors, c'est très simple, parce qu'il s'agit d'une des plus mortels dont on réchappe rarement et qui permet d'atteindre un adversaire avant même qu'il ne vous touche. Un bon archer peut rater sa cible, bien que cela soit rare.
Les tireurs dans l'armée ne sont que des bleu, tout le monde fait des volées, il n'y à nulle besoin de viser, il suffit de viser en l'air selon un certain angle et toutes la vague sera mortelle, une pluie perçantes capables de traverser les meilleures armures du moment que ce sont de bonnes flèches. Un bon archer pratique seul et sait quand sa cible la repéré ou non. On ne tire jamais sur une proie qui vous à vus car elle fuira instantanément et la flèche n'aura pas le temps de l'atteindre. Les flèches entre les deux yeux sont donc très rares sauf s'il s'agit d'un être humain, certain homme trop fier sont assez bêtes pour foncer tête baissé sur un homme armé d'un arc.
Un pratiquant de l'arc en solitaire est assez souvent quelqu'un qui n'est pas assez idiot pour se jeter dans la mêlée, il sait qu'il n'a aucune chance, ou presque aucune, s'il se retrouve trop près de ses adversaires, il apprend donc bien souvent à se défendre seul quand cela arrive.
Un archer qui à l'habitude de se retrouver à plusieurs et un pure nigaud encore plus bête qu'un type bourru qui n'a que du muscles à la place du cerveau en pensant qu'il peut atteindre un homme qui est armé d'un arc.
Toute arme et meurtrière mais chacun à besoin d'un certain champ d'action pour fonctionner. Une épée et une extension du bras, il s'agit là d'une arme très populaire et mondialement connu, utilisé par une fine lame, elle devient une vraie arme de destruction massive, cependant sa porté et restreinte. La lance ou hallebarde sont bien plus longues et travail donc à mi-distance, mais elles ne permettent pas trop de mouvement rapide, sauf s'il s'agit d'une pique légère et maniable mais elle aura perdu alors toutes sa robustesse. Une arbalète, variante d'un arc, et très utile, mais à distance, au corps à corps elle se révèle aussi inutile qu'une épée brisé, on peut seulement taper avec et ça n'est pas très utile.
Heureusement, il existe des armures et des boucliers, sinon les guerres se finiraient bien vîtes, mais là aussi il faut savoir jouer avec les deux. Les soldats de l'armée agisse en mêlée, ils n'ont donc pas vraiment besoin d'apprendre à s'en servir, on leurs fait faire deux trois exercice et hop, de la nouvelle chair à canon que voilà !
Pourtant, le tout puissant sait qu'un homme bien entrainé et expert dans son maniement et sa maitrise peut faire toute la différence, ce genre d'homme vaut plus de cinquante soldats abrutis. En ce jour, il y avait de tout, et Ishizu savait dès le début qu'il n'avait pas eu à faire à une débutante.
Il était dans l'armée de Flamen, bien que renégats à ce jour, et n'étais pourtant pas un benêt qui fonçait tête baissé. Cette femme l'était encore moins. Elle savait se battre seul, comme lui, connaissait son arme et ses limites, comme lui. Voilà les déductions qu'il pouvait en tirer pour l'instant. Elle ne se jetait pas au hasard dans la bataille, et même si elle venait à le faire, elle serait capable de s'en sortir. Il avait un maitre d'arme en face de lui. Elle n'était pas à son paroxysme mais elle était déjà suffisamment puissante.

Donc, pour revenir à nos wattouat, car je ne sais plus pourquoi j'ai fait un tel interlude, le jeune homme se mit en position de défense. Son bras gauche à la verticale, son genou droit posé sur le sol, sa jambe gauche campée de façon à supporter le coup qui allait venir, le bras droit vint former une croix sur le gauche à l'horizontale. Le brassard de force en cuir et la targe protégerait suffisamment son membre pour ne pas que ses os se brise mais il aurait pris un tel coup qu'il serait quasi impossible de l'utiliser sans souffrir atrocement.
La Hampe s'écrasa sur le petit bouclier fixé sur le brassard, s'enfonçant dans cette dernière. Le jeune homme tint bon et serra les dents, les muscles de sa mâchoire tendu à craquer. Des larmes de douleurs perlèrent au coin de ses yeux mais il ne se résigna pas à hurler, il ne donnerait pas ce plaisir au public. Son bras gauche fourmillaient de douleur, comme s'il avait plongé ce dernier dans un brasero plein de braise encore chaude. Son bras droit se releva, posant la main sur la hampe qui était à présent enfoncé dans la targe de métal qui ne ressemblait plus qu'à un simple cercle avec un long enfoncement incurvé qui la barrait de gauche à droite.
Sa main s'imposa sur la hampe sans la serrer trop fort, juste au cas où elle arriverait à arracher sa lance du bouclier de métal qui s'était presque enroulé autour de l'arme. Des flammes explosèrent au contact de l'arme, la chaleur se fit suffocante et un empire de feu et de flammes dansèrent autour du jeune homme. Les vagues de flammes dansèrent autour du garçon et se déferlèrent le long de l'arme de la jeune femme, la recouvrant comme une vipère en avale une autre, bien plus rapidement cependant.
Cette femme avait deux solutions pour l'instant. Lâcher l'arme pour ne pas se bruler ou l'arracher du bouclier qui s'était déformé et resserré autour de l'arme.
Si elle tirait d'un coup sec, elle ne l'emporterait pas, les restes de la protection métalliques s'arracheraient aux accrocs du brassard tout simplement, mais il se retrouverait en position de faiblesse.
Le feu gravitait toujours et se rapprocher dangereusement. Bien sur ! Il ne savait pas qu'elle pouvoir élémentaire elle possédait et seul l'exact contraire aurait pu le refroidir. Si elle contrôlait le vent, elle pouvait toujours lui confronter un mur de vent qui bloquerait son enfer flamboyant. Si elle maîtrisait la terre, elle pourrait le déstabiliser très facilement.
Il ne l’avait toujours pas vu utilisé une seule fois son pouvoir, en avait-elle seulement un ? Il avait déjà prévus une fuite au cas où elle arriverait à s'en sortir par n'importe qu'elle moyen. Il comptait encore une fois donnais une violente impulsion avec sa main valide, bien qu'occupé à relâcher un tonnerre de flammes, afin de s'éloigner de quelques bon mètres, le temps d'échafauder un nouveau stratagème.
Comme il le pensait, le métal de l'arme n'était pas apte à fondre si facilement. Il ne pourrait certainement pas y arriver seul ou pas avec sa puissance actuelle. De toute manière, ce n'était pas son objectif de détruire l'arme d'un adversaire temporaire, c'est que ça coute cher et que ça peut avoir une importance sentimental.[/font]

[Hrp : j'ai essayé de ne pas te contrôler mais c'est difficile de faire avancer un rp sans contrôler un peu, donc je t'ai donné les indications de mon personnage au cas ou tu contre-attaquerais, tu pourras ainsi avancer le combat. Et désolé du temps pris !]

par **Velusia Varam** Dim 6 Nov 2011 - 15:19

L’attaque de Velusia avait réussi, courbé en deux, le combattant tentait de reprendre son souffle, ce qui n’était pas peu faire avec la force de charge. D’ailleurs, il n’était pas simple non plus pour Velusia de garder le contrôle de sa lance, une glissade suffisait à la lui faire échapper des mains, ce qui lui créairait un sacré problème. Car le temps qu’elle mettrait à la rattraper, elle l’aurait perdu en concentration. Mais il n’en était rien. D’une simple logique, Velusia avait attaqué de façon circulaire, ce qui était une façon de se protéger d’une attaque suivante un peu faiblarde après l’assaut qu’elle venait de donner. Maintenant il devait comprendre qu’il n’avait pas à faire à quelqu’un qui avait apprit dans la rue ou dans un dojo, mais dans une caserne, s’il connaissait. Elle tenait une forme plus qu’olympique, militaire et ne laissait rien au hasard. Velusia n’attendait que de savoir comment il allait se défendre pour savoir comment elle devait attaquer. Obliger son adversaire à se défendre lui faisait gagner du terrain, plus elle attaquait vite, moins il avait de temps pour penser à la mettre au tapis. Pour ce qui était des blessures de combats, elle ne se faisait pas trop de soucis, les organisateurs avaient probablement postés des pokémons ou des capables de protéger les combattants avec des sorts de protection, afin de leur éviter la mort. Probablement. Mais il pouvait tout de même être salement amoché et autant éviter les pires coups. Il tenta de parer l’attaque, mais entre une hampe renforcée de métal et un petit brassard en cuir… Des bleus il en aurait c’était certain. Une pièce de métal aurait été bien plus adaptée. Heureusement qu’il avait un bouclier cela dit. Velusia forçait et le garçon résistait. Elle changea soudain de position, se plaçant de manière a avoir un peu plus de force et fit reprendre de l’élan à la hampe pour cogner contre le bouclier à plusieurs reprises. Le public semblait déchainé face à ces démonstrations de force et Velusia se sentit étrangement motivée par les cris qu’elle entendait. Ce n’étaient certes pas des cris de rage, mais… Cela créait une certaine ambiance.

A force de cogner dans le métal, le bouclier se ratatinait sur lui-même. Avant qu’un feu ne se déclenche autour des armes, Velusia s’était rapprochée par a-coup, faisant glisser à chaque fois la hampe entre ses mains. Avant que le feu ne l’ateigne, elle avait lâché complètement sa lance et se retrouva directement au corps à corps. Sans laisser une seconde, elle donna un coup de pied au visage du garçon. L’idée était très simple, les lanciers n’allaient normalement pas au corps à corps. Mais pas Velusia. Le corps à corps était la première chose que l’on apprenait et le grade qu’elle avait obtenu lui avait rappelé que c’était une chose à ne jamais négliger, qu’à tout moment on pouvait être amené à se délester de ses armes. C’était le cas maintenant. Et pour l’instant, non seulement le garçon se faisait attaquer de face par Velusia qui tentait de le rouer de coups, de pieds, de coudes, de poing et avec à chaque endroit stratégique des pièces de métal pour se protéger elle, tout en visant tout ce qui était fragile chez un humain, mais il devait maitriser son pouvoir pour ne pas se brûler et se débarrasser de son bouclier. Car évidement, on ne portait pas une telle lance à bout de bras comme elle était plantée dans le bouclier, ni même à une seule main quand on n’y était pas spécialement entrainé. Velusia n’avait pas besoin de pouvoir… Maintenant que sa lance ne l’encombrait plus, elle était bien plus rapide pour frapper, bien qu’elle portait toujours son bouclier. D’ailleurs, elle ne se gêna pas le moins du monde pour en caler un bon coup au beau milieu du visage si elle le pouvait… Vu le morceau, il pourrait s’estimer heureux s’il gardait conscience. Il ne fallait pas grand-chose pour assommer un homme en vérité. Il ne fallait pas beaucoup pour en mettre un hors piste en vérité. C’est aussi pourquoi Velusia portait une grande importance à ses défenses et sa propre protection. Il fallait voir maintenant qui de l’archer ou du lancier était le plus endurant.

(Je fais cours, pour que nous puissions mieux enchaîner ;) )

par Ishizu Yggdrasil Ven 25 Nov 2011 - 18:03

Ishizu décrocha sa targe, laissant venir Velusia, ou plutôt n'ayant pas d'autre choix que de la laisser approcher dangereusement. Alors qu'elle frappait au corps à corps, il tentait d'esquiver tant bien que mal, son bras meurtri pendant lamentablement sur son flanc. Il tentait simplement de survivre dans cette situation, tachant d'éviter le plus de coups qui le mèneraient à sa perte ou tout du moins à l'épuisement.
Il comptait se battre gentiment, enfin, il n'avait pas vu ce combat comme un combat qui se devait d’être violent. Bien sur qu'il le prenait au sérieux, mais il n'avait jamais pensé à montrer autant d'ardeur. Cette femme semblait se battre pour sa vie alors qu'il n'en était rien. Il ne comptait absolument pas la tuer ni même la blesser de trop alors qu'elle n'avait pas vraiment hésité. Le jeune homme fit plusieurs bonds en arrière, s'éloignant de la femme. Autant se mettre au même niveau.

Le Flamenois se rapprocha lentement de la femme, attrapant l'arc qu'il avait rangé, le calant sous son aisselle gauche. Tirant sur l'arme, elle se défit, révélant alors deux lames incurvés cachés dans l'acier qui leurs servait de fourreau. Quand ces armes étaient rangées, on n'y voyait qu'un arc simple. Une arme multitâche, à la fois de distance et de proximité. La corde retenait les deux gardes reliés bien qu'elle permettait un certain jeu.
Il était certes un archer, mais pas un bête soldat de distance. Il avait appris à se battre à l'épée, au naginata depuis voilà deux ans et aux poings, jambes et techniques de combat depuis son enfance. Il était temps de révéler une face caché de ses techniques de combat : le corps à corps.
Un bras en moins ? Ce n'était pas si important. Il mordit la garde de droite et pris le coté gauche avec sa seule mains encore intact, la droite. Il ne s'était pas trompé, il s'agissait bien de sa garde, les deux cotés étant identiques, ce n'est pas comme si la droite ou la gauche avait une importance capitale.
La lame dansa dans sa main, sifflant comme un feu d'artifice, aussitôt, un jet rouge s'en réchappa filant telle une fusée de poudre. Quand l'attaque s'écrasa sur le sol, l'explosion qu'il se produisit alors fut un élément de surprise. Était-ce réellement des épées ? Oui ! Elles possédait un tranchant, cependant, la lame était incurvé et creusé, comme une cuillère aplatie dont seul le dos pouvait découper. Il pouvait donc batailler comme s'il s'agissait de deux lames, mais il pouvait en plus de cela concentré son énergie élémentaire en un point. Étant une zone confinée et particulièrement resserré, la résultante était de laisse partir un jet de flamme semblable au départ d'un feu d'artifice, le centre de cette flamme étant une concentration de pure énergie. N'importe quel contact faisait exploser ce filament qui pouvait s’avérer dangereux.
Ce n'est pas une nouveauté parmi les capacités du jeune homme, à l'époque ou il possédait un naginata ou serpentait depuis la garde jusqu'à la lame une saillie il faisait la même chose, bien moins puissant mais bien plus imposant. Il envoyait une colonne de feu qui finissait par exploser, bien moins fortement qu'ici, aux contacts de tout et n'importe quoi. Rien ne stoppe une explosion sauf certains Pokémon capables de l'absorber, en partie.
Des lames creuse qui s'imbriquent pour former une seule arme, un arc, et qui peuvent lancer des projectiles explosifs à base d'énergie élémentaire. Il s'agit là de la future voie du jeune homme. Le Hunter, le seul être capable de maitriser un canon, ce dernier ingurgitera l'énergie du Hunter pour la balancer comme une boule faite de l'élément de la personne ou comme un long tir de l'élément, dans le cas du jeune homme, cela pouvait ressembler à un lance-flamme ou à tout autre chose d'explosif. Il ne s'agit-là pas encore de canon mais le principe est presque le même, au lieu d’être confiné dans un tube, l'énergie perd en puissance à cause de l'ouverture incurvé de l'arme, mais elle reste quand même très canalisé.
Une même énergie peut être utilisée de façon différente et aura donc des degrés de puissance différents. Tout le monde sait que plus c'est petit est confiné, plus c'est concentré car la pression ainsi créer augmentera la puissance de l'effet voulu.

Il était temps de ne plus se faire blesser et de briser les crocs du loup puis de le tenir en respect. Il marcha, vers Velusia, épuisé de ce combat. Il avait encore toute cette ressource magique mais pas assez d'énergie physique. Tout son corps se mit à rougir, s'élevant à des températures au-delà d'une moyenne respectable. Arrivé à 40°C, alors que sa tête lui tournait et que son corps se sentait encore plus faible, il sentit le feu déferler tout le long de sa peau. Son propre sang, coulant de sa joue, zone avec un bon débit de liquide vital, bouillonnait, il pouvait le sentir.
Il était en colère, non pas contre cette femme, mais contre lui-même. Il aurait du se montrer non pas sérieux mais presque meurtrier dès le début, cela avait joué contre lui et il ne comptait pas se laisser marcher sur les pieds sans riposter. Les lames s'étaient déjà recouvertes de flammes, chauffés à blanc, le monde choc provoquerait de méchantes étincelles. Il avançait, presque las bien qu'il ne le soit pas, tout ce qu'il voulait c'était finir ce combat, peu importe qui gagnerait, il s'en contrefichait. A présent tout ce qu'il voulait c'était se donner plus qu'il ne l'avait déjà fait en ne sacrifiant plus rien. Il avait déjà laissé son bras se faire sonner au lieu d'esquiver et de prendre un coup moins grave. Il aurait pensé que son adversaire aurait pu avoir la décence de respecter ce choix presque sacrificiel, mais au lieu de ça elle avait foncé dans le tas. Tant pis.
Il leva le bras droit, menaçant, et l'abaissa soudainement à quelque mètre de la jeune femme. Une ligne rouge se fraya un chemin droit sur elle. Le feu éclatant le sol à sa base, noircissant tout élément sur son passage, il avalait et mangeait tout ce qu'il rencontrer, en plus de sa puissance explosive qui propulsaient différents gravillons, il soulevé un nuage noir et acre de fumée.
Il commença à danser, se déplaçant à gauche, puis à droite, à droite, en arrière, à droite, à gauche. Ses mouvements étaient parfaitement aléatoires et imprécis, rendant sa démarche maladroite et mal assurée. Il virevoltait faisant des tours sur lui même, envoyant de multiples filaments enflammés, se rapprochant de Velusia comme un ours d'une meute de loup. Peu importe qui vaincrait, il n'y aurait pas de réel gagnant dans cette histoire, ni même de perdant, juste deux combattants, ni plus ni moins.
Plus le jeune homme se rapprochait, et plus ses lames se tintèrent de blanc, devenant presque aveuglantes. Il ne comptait pas les faire fondre et elles ne se déformeraient ni ne se briseraient pas aussi facilement.

Ses deux lames se mirent à virevolter, il venait de lâcher la garde qu'il était en train de mordre, usant de son corps pour que la lame se voit emprunter un autre chemin. Le feu brula la corde révélant un système complexe de chaine qui permettait à l'arme de s'étendre, comme le fouet à plaque de Molly Hale, une des femmes qu'Ishizu avait combattu amicalement.
La lame fila, produisant son éternel bruit de feu d'artifices. Dangereuse, blanche comme un linceul de mort, bouillante comme une fournaise, elle filait vers sa cible, sauvage, cherchant à infliger une morsure de laquelle on ne se relèverait pas facilement si l'on se faisait toucher.
Les flammes entouraient le jeune homme, tel des rubans rougeoyant de chaleur. Alors que le jeune homme c'était mis à dansé avec la mort, sa lame filer vers sa cible, perforant l'air comme un couteau découpant une feuille de papier.

Le bruit "feu d'artifice"

par **Velusia Varam** Lun 28 Nov 2011 - 17:11

Velusia n’avait pour sa part, aucun autre équipement que son lourd bouclier et sa lance, l’un encore à son bras et l’autre, laissée au sol. La jeune femme dû se séparer de son bouclier, trop lourd, d’autant qu’elle commençait à fatiguer et que son bras s’engourdissait rapidement. Quoiqu’il en soit, pour l’instant elle menait la danse, mais pour combien de temps ? Dans une passe rapide visant surtout à éloigner son adversaire d’elle, La Nalcienne laissa tomber son bouclier au sol et se massa rapidement le poignet. Elle s’était sans doute foulé quelque chose, mais dans le feu de l’action… Elle n’y avait pas prit garde, ce n’était que maintenant, qu’elle utilisait peu ce bras là qu’elle commençait à le sentir. Pourtant elle ne devait pas y prêter garde. Il fallait savoir s’oublier. Oublier qu’elle avait mal aux jambes à cause des charges et des quelques acrobaties, les brûlures sur sa peau… Elle avait pu éviter les flèches au départ, de loin ce n’était pas spécialement difficile, quand on avait que ça à surveiller et surtout, qu’un seul adversaire et qu’on était soi-même lourdement défendu. Mais maintenant la fatigue commençait à se faire sentir, ce n’était certes pas une vraie bataille, mais Velusia combattait avec le même sérieux. Sauf qu’elle ne tentait pas de tuer son adversaire et à vrai dire, c’était une rigueur qui fatiguait également, il était difficile de se battre avec sérieux, de ne pas laisser plus de chance qu’en combat réel et ne pas tuer son adversaire. Son bras s’allégea un peu, sans le bouclier, mais ses poings en revanche semblaient enflammés. Elle n’avait aucune protection à ce niveau là. Alors que visiblement, son adversaire semblait avoir caché un arsenal dans son arc. Ce qui expliquait peut-être que se tirs n’étaient pas si précis que ça, ce n’était pas un arc véritable. Certains soldats s’amusaient à faire des mixtures d’armes étranges, essayant d’avoir ce qu’il fallait pour le cas où… Mais cela n’avait tout de même pas la même précision qu’une arme spécifique et l’explication en était simple ; une arme conçue pour un but en particulier et une autre pour pallier a différentes situations étaient faites différemment et la secondes avaient des caractéristiques pouvant faire défaut à chacune des armes qu’elle était sensée représenter, ce qui n’était pas le cas d’une arme spécifique. Mais tout avait son revers de médaille quoiqu’on en dise et concernant Velusia il y en avait même deux, le corps à corps et la distance, même si avec le temps et l’expérience elle arrivait à pallier à la plupart des situations. Mais elle n’était pas invincible, elle le savait pertinemment et elle ne sous-estimait aucune arme ni aucun combattant. Elle ne sous-estimait donc pas le jeune homme qu'elle avait en face d'elle, pas plus que ses armes fantaisistes.

Les choses commencèrent à se corser lorsqu’elle revint à la charge, n’hésitant pas à affronter les lames à main nues. Il fallait croire que la seconde phase du combat était entamée, il semblait physiquement fatigué, sans doute n’ayant pas l’habitude du combat de mêlée… Alors qu’il était la spécialité de Velusia, il n’y avait donc rien d’étonnant à ce qu’elle paraisse plus en forme. En revanche, et la soldat put chaudement le constater, il commençait à utiliser ses pouvoirs et c’était là un domaine qu’elle ne connaissait pas. Il maitrisait le feu et Velusia n’avait aucune protection contre cet élément, ni aucun autre d’ailleurs. Autrement dit, la situation se renversait. Velusia n’était donc plus à son avantage et sa lance restait à quelques pas derrière elle. Mais en matière de magie, elle ne lui serait d’aucun secours… Ni même son bouclier et au contraire, ils pouvaient lui condamner l’issu de ce duel. Elle allait donc devoir s’en passer. Elle savait qu’il maitrisait le feu, le tout était de savoir comment il comptait l’utiliser. Sans un mot, sans se détacher de sa concentration et ne proférant aucune menace, ni même le moindre mot à son adversaire, Velusia n’était intéressée que par une seule chose. Dire qu’elle combattait pour sa vie était un peu exagéré, si tel avait été le cas, elle n’aurait pas plusieurs fois épargné le jeune homme des fourches de sa lance. Mais évidement, cela ne se voyait guère. C’était juste un entrainement un peu musclé. Il s’en rendrait compte à la fin de ce petit duel, mais d’ici là, Velusia faisait le mieux qu’elle pouvait, honorant son adversaire de sa force, de sa résistance et de son intelligence. Mais ses qualités ne suffisèrent pas. Velusia chargeait et le temps qu’elle n’arrive jusqu’au jeune homme, celui-ci avait eu le temps d’incanter. Elle put voir en détail la ligne rouge se former droit devant elle. De très près. De si près même, qu’elle n’eut guère le temps de freiner sa course ou de faire un bond de côté pour esquiver. Le rayon la toucha de plein fouet, commençant par brûler ses bottes dont les protections en fer s’échauffèrent pour commencer à faire disparaître les élégantes arabesques, faisant fondre le fer. Une partie de sa jupe s’enflamma, cette pièce heureusement légèrement ignifugée, empêchant ainsi à la jeune femme de se transformer en torche vivante. Le reste de l’armure n’eut pas cette chance, car elle commença à fondre brûlant la peau de Velusia au passage. Sa poitrine fut heureusement épargnée car mieux protégée, mais pas son visage qui reçut une grande brûlure sur le côté droit. Le bras qu’elle plaça en urgence diminua les dégâts, étendant également le feu sur son bras gauche. Que dire si la douleur était vive ? Bien sûr ! Velusia perdit l’équilibre et tomba dans le sable. Son corps entier la brûlait et elle ne sentait plus que la morsure du feu sur son visage.

Essayant d’ouvrir les yeux, elle ne put que constater des taches difformes et floues de son œil droit. Le gauche allait très bien cependant. Le Guérisseur allait avoir du travail. Le vent qui soufflait apaisait de peu ses blessures. Pourtant… Pourtant elle ne pouvait pas s’arrêter là. Abandonner était une chose exclue de son caractère. De ce qu’elle pouvait voir, se relevant lentement, de son adversaire, c’est qu’il commençait enfin à se remuer. Et ce n’était pas trop tôt ! Il lambinait depuis le départ, attaquant paresseusement de loin et se laissant mener par la jeune femme comme un Wattouat se laissait mener par un Caninos. Ce constat lui arracha un sourire, bien que douloureux. La lame du jeune homme s’était écrasée là où Velusia s’était trouvée. Elle souffrait tellement du feu qu’elle ne savait même pas si elle l’avait vraiment touchée ou non, mais il n’y avait qu’une seule vérité : elle n’était pas équipée pour combattre un élémentaliste, mais ne comptait pas abandonner aussi vite. Quoiqu’il en soit, manipuler la magie, comme une arme, demandait de l’énergie, psychique dans le premier cas, physique dans l’autre. Mais dans ces deux domaines, l’énergie n’était pas éternelle et il y avait bien un moment où le combattant devait se reposer. Les flammes qui entouraient le jeune homme gardait pour l’instant Velusia à distance, à quelques mètres seulement, car elle s’était relevée et restait attentive. Cette chaleur qu’il dégageait et les flammes qu’il s’efforçait de garder vivante dévorait petit à petit son énergie magique. A Velusia de faire de ce savoir un bon usage… Quel usage exactement ? Pour l’instant, elle se contentait d’observer un peu, avant de savoir quoi pouvoir faire. Et tentant surtout d’ignorer pour faire taire la douleur des brûlures profondes et des entailles qu’elle avait aux poings. Mais elle n’avait pas que ça en tête. Il y avait aussi ses pièces d’armures, elle y pensait… Son corps tremblait, mais son œil valide restait assuré.

(Cela devient intéressant! ;) )

par Ishizu Yggdrasil Dim 11 Déc 2011 - 21:30

Le vortex de flamme incandescente était toujours en action, le jeune homme dansant à l'intérieur comme un papillon l'aurait fait proche d'une lumière trop chaude pour lui, s'aveuglant et se brulant les ailes plus qu'autre chose. D'un pied, puis de l'autre, son corps meurtri tournait et retournait dans un sens puis dans l'autre pour lui éviter une sensation de malaise trop rapidement. Tenant toujours l'une des deux parties dans sa bouches, l'autre revenait aisément dans sa seule main encore valide, brulant la paume de ses mains au passage à cause de la lame chauffé à blanc mais pour l'instant, il comptait ignorer la douleur que cela lui infligeait, il avait quelque chose de plus sérieux à faire.
Cette fois, ce fut la lame qu'il tenait en bouche qui partit à l'attaque. Faisant un tour sur lui même, il lui fit décrire une courbe qui la dirigea dans une autre direction de celle de Velusia. Il savait que son temps était compté, que ce soit causé par de l'épuisement physique ou élémentaire.
Il prit la seconde partie de son arme et l'envoya à l'opposé de l'autre, les deux parties se plantant dans la matière même des piliers qui se trouvait jalonné le terrain de combat. Dans une salve de flamme, son corps se projeta sur la chaine tendue qui reliait ses armes. Il s'écrasa sur la longue imbrication de pièces de métal qui ne purent arrêter sa course, tout du moins, pas encore. Son corps s'éloignait de celui de Velusia, faisant tendre à craquer les maillons de la chaine.
Quand le tout ne pus plus s'étirer plus longtemps le garçon relâcha la pression qu'il avait exercé pour se propulser, son corps se vit soudainement propulser en avant, droit sur son adversaire. Il claqua des doigts une dernière fois, ayant atteint sa limite très certainement, projetant un bouclier de flamme tout autour de son corps, une sorte d'aura écrasante qui dérangerait autant son adversaire que lui-même.

Qu'allait penser Hasamu de cela ? Ishizu ne lui avait pas fait un sermon sur le fait de ne pas trop en faire et encore moins de se mettre à mal contre son adversaire ? Mmmh ! Décidément, le jeune homme avait l'art de ne pas respecter ce qu'il disait. Ce combat était allez trop loin, et bien qu'il ne soit pas sortis encore de ses gonds, il s'était laissé un peu trop aller sur la fin. Mais quel bouffon il faisait.
Alors qu'il se rapprochait dangereusement de son adversaire, il n'eut pas trouvé d'autre chose à penser qu'une question assez idiotes mais essentielle "Mais qu'est-ce qu'il foutait la sérieusement ?".
Souhaitait-il vraiment faire perdurer ce combat ? Avec un bras salement amoché qui demanderait quelques jours de repos, car bien qu'il ne soit pas cassé, il doit bien avoir quelques méridiens de déplacé, son corps bientôt parsemé de bleu porté par les coups, les coupures ci et là et les multiples brulures qu'il s'était infligés sans les sentir réellement, s'il arrivait à en sortir vivant ce serait un exploit.
Et puis, ou trouvait-il toutes ces idées de techniques pour combattre ? Et surtout durant un combat. Il n'avait jamais pensé à user de ses armes comme d'un élastique qui le propulserait. Cette pensée lui avait traversé l'esprit aussi vif que l'éclair, comme si une voix lui avait soufflé les choses qu'il devait faire. Étrange et subtil rebondissement que voilà.

Bon ! De toute façon il ne pouvait plus rien faire à présent. La force qu'avait éprouvée l'extension de la chaine lui avait rendue une puissance encore plus décuplé, bien que ce soit assez instable. Il ne pouvait pas changer de trajectoire ni même stopper les flammes qu'il avait crée, tout ce qu'il pouvait faire, c'était penser durant l’extrême et court laps de temps qui le séparait de sa collision avec un obstacle.
A l'approche de leurs proie, la boule de feu qu'était devenue le jeune homme passa du rouge au bleu, leurs chaleur à présent plus que doublés, elles soulevés le sable sur leurs course, laissant une trainée noire de cendre sur son trajet. Les flammes à présent azur et saphir se rapprochaient dans un bruit infernal de fin du monde. Comme venu de l'enfer, les craquements du brasier retentissaient, tels les cris effroyables des damnés, des morts, des liches et des démons.
Ne voyant déjà plus rien depuis un bon moment, le garçon ne sut pas quand le contact se fit, sauf quand il s'écrasa contre quelque chose, humain, sol ou mur, qu'importe, ce qu'il sentit ce fut l'explosion qui en résultat, soufflant une manne de puissance, tel une vague de vent qui souleva d'abord tout sur son passage avant que les reliquats de l'explosion n'adviennent. Il sentait la chaleur des flammes qu'il repoussait tant bien que mal tout autour de lui, les rejetant avec les restes de ses pouvoirs.
Quand enfin tout ce calma, il put ouvrir des yeux vitreux et épuisé, avait-il gagné ? Avait-il perdu ? Qu'importe, il préférait abandonner maintenant et tout de suite, il n'avait, en fait, jamais rien eu à faire ici.

Il leva le bras, difficilement, annonçant qu'il abandonnait. Il ne put rester longtemps dans cette position car il tomba assez rapidement dans un état d'inconscience la plus totale. Il prenait vraiment des décisions à la con des fois.

par **Velusia Varam** Jeu 15 Déc 2011 - 14:14

Il fallait le dire, Velusia ne savait comment faire. Ce n’était pas tant les mouvements du jeune homme qui la déroutait, il y avait toujours un moyen de faire, quitte à attendre pour voir, mais plutôt les flammes. En effet la jeune femme ne maîtrisait absolument pas la magie… Elle n’avait donc aucune attaque, ni défense à propose contre ce nouvel et dangereux adversaire. Tout ce qu’elle pouvait faire pour l’instant, c’était d’attendre. La danse de son adversaire l’épuisait plus qu’autre chose. Du moins, du point de vue de Velusia qui le voyait dépenser son énergie inutilement en gesticulant hasardeusement. Ne comprenait-il pas qu’elle ne pouvait rien faire face au feu ? Pourquoi bougeait-il t-il ainsi inutilement ? Elle avait seulement l’impression qu’il épuisait son énergie pour rien. Pour sa part, sans rester immobile, elle bougeait un peu, se dirigeant prudemment vers ses propres armes, qui ne lui serait plus d’aucune utilité sans doute, mais mieux valait les avoir sous la main, au cas où. Son corps entier la faisait souffrir, particulièrement les mains et le visage, elle renonça à son œil. Pour l’instant trop atteint, lui offrant une migraine d’une puissance insoutenable, elle se contenta de le fermer. Elle pensait à s’arracher un morceau de dentelle de sa jupe, mais elle craignait qu’en cas de nouvelle attaque que ce bandeau improvisé ne soit plus dangereux qu’autre chose. Peut-être avait-elle déjà perdu l’un de ses yeux, peut-être pas… Elle devait aussi s’efforcer de conserver ce qui lui restait, un tissu serait une fenêtre ouverte sur ce dernier qui brûlerait directement, soit alors le tissu collerait à la peau fragile de l’endroit. Velusia n’eut le temps que de mettre la main sur son bouclier, le contact froid du métal la soulagea un instant des brûlures, mais la sensation était éphémère et ne dura pas. Comment tenait-elle encore debout ? Parce qu’elle avait apprit à encaisser. Elle était militaire, par une personne quelconque ayant décidé de manier les armes, c’était quelque chose de complètement différent. Restait à savoir combien d’assaut elle pourrait encaisser. Il fallait savoir se retirer lorsque le danger devenait trop grand. Ce qui n’était pas le fort de Velusia du reste. Car elle avait toujours eu l’habitude de tenir les positions envers et contre tout, ce qui avait déjà faillit lui coûter la vie, mais de sa part dans une arène d’entraînement, ce comportement serait assez stupide. Mais pour l’instant… Non elle devait attendre pour savoir. Les attaques recommençaient. A peine sur son énorme bouclier resté au sol, Velusia le lâcha en voyant un projectile jaillir. La chose partie à l’opposé d’elle-même, mais Velusia restait en garde. L’autre arme tout à fait ésotérique du garçon alla se planter dans les piliers et la jeune femme regardait. Elle ne voulait pas se laisser déconcentrer, mais elle ne comprenait pas non plus à quoi cela rimait. Essayait-il de l’impressionner et lui faire déclarer forfait ? Lui faire peur, lui faire baisser sa garde ? La réponse arriva bien assez vite. Velusia comprit, mais hélas trop tard et de toute façon, aucune solution à sa portée. Un instant elle pensa à utiliser son bouclier, mais la projection de flamme l’engloberait et à hormis lui fondre de l’acier sur le bras voire, lui en projeter en plein visage… Elle ne voyait pas trop comment faire. La prudence serait de mise mais… Comment pouvait-elle l’être alors que rien ne pouvait plus la protéger dans cette arène ?

Flamen était un pays chaud, mais l’atmosphère devenait carrément étouffante, comme en plein désert, bien que la Nalcienne n’ait jamais eu l’occasion de s’y rendre. Le bouclier de flamme qui se forgea autour de son adversaire alourdit cette sensation, tandis que Velusia cherchait toujours une solution. Il y en avait une… Mais elle voulait aller un peu plus loin, elle ne voulait pas abandonner maintenant. Les juges laisseraient-ils un combat si dangereux se terminer ? Pour Velusia, il était fait pour dépasser ses limites, un nième entraînement, sur le cran supérieur de ce qu’un combattant pouvait donner de lui, toujours plus fort, toujours plus endurant. Ses limites à elle étaient-elles les mêmes que celles qu’elle avaient les années passées ? Elle espérait que non… Elle n’avait pas su sauver son frère à cause de ça, si elle avait été meilleure, elle aurait pu… Mais Velusia ne voulait pas vivre toute sa vie avec cette image d’elle-même, elle devait aller au-delà. De toute façon, c’était trop tard pour abandonner, son adversaire se rapprochait bien trop vite… Velusia devait encaisser et se débrouiller pour que l’essentiel soit sauvé. La couleur des flammes changea, n’indiquant rien de bon à Velusia. Ce coup là serait peut-être le dernier… Plus récemment que la guerre, elle n’avait « vu » un tel déchaînement de flamme qu’une fois dans sa vie : elle avait presque cent ans et sa Ptéra probablement autant, cela s’était passé seulement quelques temps auparavant. Elle se souvenait qu’elle force alors elle avait ressentit, pas comme la force que l’on utiliser, mais plutôt une force qui la constituait. Elle était alors aussi capable de voir, de sentir à travers son dragon. Elle n’avait alors jamais craint de tomber de la falaise, alors qu’elle était aveugle, elle n’avait pas craint l’éboulement de la montagne, alors que son âge la rendait fragile. Pouvait-elle recréer ce lien maintenant avec sa jeune Ptéra ? Il lui avait fallut toute une vie pour acquérir ce pouvoir… Entrevoir sa magie plus tôt que prévu, même un bref instant, pouvait-il lui donner une chance d’en retrouver le maniement ? Elle devait aussi faire confiance aux juges, aux Guérisseurs… Les combattants ne mourraient plus au Colisée. L’impact arrive finalement, Velusia bandait ses muscles, regardant Ishizu droit dans les yeux. Elle les ferma cependant, tentant de sauver l’essentiel et de retrouver ce lien si étrange avec sa Ptéra. Ses Ailes de Pierre avait-elle dit un jour… Elle s’imaginait voir les grandes ailes reptiliennes se refermer autour d’elle comme un cocon… Une sensation horrible. Souffrance… Légèreté. Velusia s’était dirigée en courant contre Ishizu. Elle savait qu’en restant immobile, elle aurait plus craint l’impact que lui. La collision les envoya chacun de leur côté. Le corps embrasé, attirant les hurlements de la foule, Velusia du vite se débarrasser de ses bottes et de ses épaulières qui avaient fondues. Il n’y avait aucun mot pour décrire sa souffrance, sa peau rougie, ses cheveux roussis, les vêtements brûlés… L’esprit lui-même presque évaporé. « Tenir debout », c’était la seule chose intelligible qu’elle arrivait encore à penser. Comme sur le champs de bataille… « Tenir position ». Remuant le sable, la jeune femme se redressa lentement, serrant les dents. Le visage tourné vers le sol, un genou à terre, l’autre jambe par là, elle fixait de son seul œil valide son adversaire. Il était encore debout lui. Velusia attendit. Une dernière attaque ? Il leva le bras. Avait-il remporté la victoire ? De toute façon, Velusia ne pouvait plus grand-chose, elle non plus… Mais il tomba avant elle.

(Merci pour ce magnifique duel! ;) On se reverra j'espère! )

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