[ Clos ] Le voleur volé ( PV Väinö )

[Akuma Blood]

La lune est passée sous nos tête de nombreuses fois maintenant. J'étais toujours à la recherche des ses hommes, plus je les cherchais, plus ma haine envers eux grandissait...J'avais entendu parler du ville où les mécréants, voleurs, pirates et autres se réunissaient pour faire leurs magouilles en douce et se saouler jusqu'au petit jour. Peut-être les trouverais-je là-bas...
Le soleil se levait et nous étions arrivés à Tarouga, il y avait une légère brume qui embaumait la ville et les rues étaient désertes...c'était étrange...il n'y avait pas un bruit...Je m'aventurais dans la ville jusqu'au moment un homme qui avait décuvait dans un tonneau sortit sa tête et cria dans Tarouga.

Debout la d'dans tas de feignasses ! C'est l'matin !!

La ville pris vie d'un seule coup, plusieurs personnes sortaient des rues les plus sombre et d'autres sortaient des auberges assez abondantes dans cette ville. Ils allaient tous accomplir leur travail du jour, c'est à dire boire, voler, boire, voler, prendre leur pied et pour finir boire. Voici leur emploi du temps à quelques activités prés. Dès que le soleil se levait, certains c'étaient déjà mis au rhum et autres substances illicites...Je n'aimais pas trop la façon dont ces hommes me regardaient, il y avait aussi des femmes, mais elles ne m'effrayaient pas. Elles étaient toutes habillées d'une façon assez provocantes. Je me sentais un peu ridicule face à elle, mais bon passons. J'avais tout de même de la chance, mon apparence m'aidait bien étant donné que l'on me prenait souvent pour un garçon.
Kaizui me suivait de très près. J'essayais de ne pas parler...s'ils apprenaient que j'étais une fille, cela irait mal pour mon matricule.
Je continuais ma route. Kaizui fut intriguée par quelque chose...Elle entra dans une taverne se glissant sous les tables, jusqu'à atteindre une table voisine où se situait ce qui l'intriguait....Un homme plus âgé, beaucoup plus âgé qu'Akuma était assis en train de manger son repas tranquillement. Il était vêtu assez bizarrement et possédait plein de chose sur lui que ce soit des ceintures en veux tu en voilà, une sorte de gros instrument et pleins de choses encore...en fait, il avait tellement de choses sur lui qu'il est techniquement impossible de les énumérer.
Cette ville avait une mauvaise influence sur elle, elle voyait autour d'elle des personnes voler leur propre ami, ou des femmes utilisant leur atout afin de voler leur client. Elle pensait alors que c'était une sorte de coutume bien vu dans cette ville. Discrètement, elle chipa l'homme au mille et un accessoires et prit la poudre d'escampette. Elle avait volée une sorte de dague assez jolie d'ailleurs. Malheureusement pour elle, la caverne d'Ali baba se mit à sa poursuite. Étant donné qu'elle avait de petites pattes et que la dague pesait assez lourd, elle se faufilait dans les rues jusqu'à me retrouver.

Je mettais posée sur un tonneau afin de me reposer un peu. Nous n'avions pas arrêtées de marcher depuis un moment, mon ventre criait famine...

...J'ai une de ces faim...

Soudain, Kaizui sortit de nul part et déposa à mes pieds une dague. Je lui chuchotait assez fort pour qu'elle l'entende.

D'où tu sort ça ? Tu l'as volée ?

J'entendais des bruits de pas arrivés.

Kaizui...

Je pris Kaizui et la planqua dans le tonneau. Je pris la dague et me demandait ce que je pouvais bien dire à la personne...

Je te préviens une fois que je rend cette dague tu va me le payer cher...

Je réfléchissais à l'excuse que je pouvais bien sortir au propriétaire de la dague...mais rien ne venait. Je ne pouvais pas prendre le risque de dénoncer Kaizui...Que faire, que faire...

[Väinö]

Quelques instants plus tôt, dans la taverne...
Bon sang, mais c'est pas possible, cette saleté de bestiole viens de me piquer la dague de mon père ! Et j'ai pas encore fini mon assiette ! Bon, tant pis, je la prends avec moi, vu le prix que ce repas m'a couté, et puis quelqu'un serai capable de me bouffer dès que j'aurais le dos tourné ! Je savais bien que j'aurais jamais dû venir dans cette taverne minable... Et puis pourquoi je me suis arrêté dans cette ville horrible ?

Bon, le piaf, grouille toi si tu veux pas finir en poulet rôti, après c'est toi qui voit, mais je te garantit que ce ne sera pas beau à voir.

Je me mis à courir, à la poursuite de cette sale bestiole, poursuivi par la tenancière qui me courrait après pour que je lui rende son couvert. La rue était envahie de poivrots, sur lesquels je n'hésitait pas à marcher sans états d'âme.

Euhhh mais toi euhhh, que tu m'pourrait pas faire gaffe qu'où c'est qu'tu marche ?

Rendors-toi, l'ivrogne, j'ai autre chose à faire que de m'occuper de ta petite personne. Tiens, prend cette pièce et va t'acheter de quoi faire un joli coma éthylique !

Je n'arrivais même pas à croire ce que je venais de faire, j'avais donné une pièce à un ivrogne ! Moi, le roi des radins ! Mais bon, pour la dague de mon père, j'aurais donné jusqu'à 10 pièces pour la récupérer.
Le piaf me suivait encore, aussi rapidement que ses deux pattes le pouvaient. Je courrais de plus en plus vite, en bousculant la plupart des badauds qui encombraient le passage. Cette saleté de bestiole avait pris à droite ! Évidement, une grande avenue, ça va être pratique pour la retrouver... Je pourrais bien lui tirer dessus... Mais c'est pas possible, cette arbalète n'est pas chargée, et je n'ai pas envie de m’arrêter pour l'armer, déjà ça prend une plombe, et puis ça sert à rien, cette bestiole est trop rapide. Bon, la tenancière avait abandonné la poursuite, c'est déjà ça de gagné. Au bout de l'avenue, la saleté pris à gauche, dans une sorte de petite rue, assez vide. Ce machin doit savoir où il va, sinon, il aurait continué là où il y a beaucoup de monde, c'est plus simple pour semer ses poursuivants, croyez-en mon expérience. Si ça se trouve, c'est un machin dressé pour piquer des trucs, et il retourne voir son maître. Il me faudra être méfiant. Et puis bon, j'ai l'air malin avec cette assiette toujours dans mes mains...
Une fois dans la ruelle, je vis une personne assez préoccupée, près d'un tonneau, tenant un objet dans les mains...

Ma dague ! Ma dague !!

Voyant que cette personne n'avait pas l'air belliqueuse, je ralentis l'allure. Pas de trace de la bestiole, mais cette personne doit l'avoir vue. Je m'approchais, avec un air parfaitement stupide, avec cette assiette toujours dans ma main gauche, et ma main droite posée sur une de mes dagues encore sur moi, prêt à riposter en cas d'imprévu...

Excusez-moi, cette dague est à moi... Et le rubis dessus, c'est du verre coloré, ça ne vaut rien... Vous pouvez me la rendre ?

[Akuma Blood]

Je vis soudain un énergumène déboulait devant moi. Je fus assez surprise de voir un homme vêtu de la sorte. Il n'avait aucun goût !!! Aaaaaaaaaaaaaaaah ! Quel horreur ! Je n'avais jamais vu une tenue aussi laide. J'esquissais un sourire, puis je rigolais un petit peu. Je ne voulais pas le froisser. De plus, je remarquais qu'il possédait une sorte de gros instrument derrière son dos...Hm un musicien vagabond ? De plus il me prenait vraiment pour une idiote finie.

Cher monsieur. Je ne suis pas né de la dernière plus vous savait. Je sais ce qu'est un rubis et votre dague en à un. Sachez, que j'ai moi même eu l'occasion d'approcher plus d'un rubis et d'autres pierres précieuses. Donc, ce mensonge avait pour but de faire de votre dague une simple babiole afin que j'en sois désintéressée.

Je souriais et riait.

Mais ne vous en faite pas. Votre dague ne m'intéresse pas et encore moins le pauvre rubis qui y trône dessus.

Je lui rendais sa dague tout en lui souriant. Je pense lui avoir cloué le bec.

Veuillez aussi accepter mes plus plates excuses...Kaizui n'a pas l'habitude de voler...cette ville à une très mauvaise influence sur elle...Comment pourrais-je me faire pardonner ?

C'était la moindre des choses. Après tout, Kaizui lui avait dérobé un objet...Etant donné que je viens d'une famille assez haute placée, il est de mon devoir de me conduire en lady envers lui. Même si mon aspect dit le contraire...

Je me nomme Akuma. Je viens de Nalcia.

Je n'allait pas en dire plus, a moins que ce musicien désiraient en savoir plus mais cela m'étonnerait fort ! Je descendait du tonneau et fit sortir Kaizui de la dedans. Elle baissa les oreilles face à lui et essaya de s'excuser à sa manière c'est à dire en s'inclinant d'une manière assez particulière. Je l'avais bien éduquée.

Maintenant que j'avais ouvert ma bouche et laissait entendre ma vois, je remarquais que plusieurs laidrons me dévisageaient assez bizarrement et je n'aimais pas trop cela.

Si vous le voulez bien, allons dans un endroit un peu plus calme et tranquille...

Il était accompagné d'un oiseau assez bizarre, sa tête était une note de musique. Mais je n'allais plus poser de questions n'y parler tant que nous ne serions pas dans un endroit à l'abri des regards...
Certains ivrognes nous suivaient d'autres me regardaient d'une façon qui me mettait hors de moi...

Cette ville est peuplé d'imbécile bon à boire du matin au soir...Je ne pense pas qu'ils soient ici...ce ne sont pas ces personnes qui se saoulent jusqu'à en mourir...Une fois de plus, ce n'est pas ici que le les trouverais....

Kaizui hocha la tête. Nous nous trouvions maintenant dans une auberge à peu près calme. Il y avait des femmes qui me regardait bizarrement. Certaines venaient à notre table nous faire du charme. Je baissais ma casquette afin que l'on ne voit pas que je suis en réalité une jeune fille...

Quelle poisse....

[Väinö]

Nous étions tous deux assis à une table, dans la même taverne que j'avais quitté il y a quelques minutes, pour partir à la recherche de ma dague, les ivrognes avaient l'air de s'être calmés un peu depuis que je suis parti. Il se trouvait que le voleur était en fait une voleuse (Enfin son pokémon tout du moins). Que faisait cette fille dans une ville aussi malfamée ? Une chose est sûre, elle n'avait pas de quoi se défendre en cas de coup dur, ce qui était fort problématique, surtout ici, où grouille les pires salopards du pays.
Le piaf commençait à faire tout un tas de pitreries, pour attirer l'attention de la bestiole de la jeune fille. Il réussissait plutôt bien son affaire, puisque Kaizui se foutait de sa gueule.
Visiblement, cette demoiselle venait d'une famille de bourgeois, elle parlait plutôt bien, et semblait s'y connaître en joaillerie. Même sa bestiole était éduquée (mis à part le fait qu'elle m'a chouré ma dague), et moi qui n'ai jamais réussi à faire comprendre quoi que ce soit à cet oiseau de malheur.
J'étais sur le point de me présenter lorsque la tenancière, une femme avec un tablier crasseux et un sacré embonpoint me tomba dessus.

Hé toi, le musicien, avec ton banjo dans le dos, t'as un problème ? Qu'est ce qui t'as pris de te barrer avec une de mes assiettes ?

Je lui ai fait prendre l'air à ton assiette, vu son état, elle en avait bien besoin. De toutes façon, elle est là ton assiette, et fiche moi la paix, j'ai pas fini de manger ce qu'il y a dedans, si on peux appeler ça de la nourriture...

Elle te plait pas ma tambouille, le clown ? Ça fait des années que je cuisine ce truc, et tous les habitués te diront que c'est la meilleure purée de topinambour au jambon qu'ils ont jamais mangés.

Bah ils ont jamais mangés quelque chose de comestible alors ! J'ai visité la plupart des villes de ce monde, et je peux t'assurer que ton truc, ça ne mérite même pas l'appellation de purée. Ça se voit que tu n'a jamais gouté la purée de pommes de terre d'une taverne de quelques uns de mes amis Nalciens... Ça c'est de la vrai nourriture !

Et en plus môssieur n'est pas content parce qu'il n'a pas de mets raffinés dans son écuelle ? C'est Tarouga ici, mon chou, pas le palais du roi de Nalcia !

Je confirme, même ses écuries sont plus propres que ton boui-boui...

Notre petit différend avait échauffé l'atmosphère, et je sentais qu'une belle bagarre allait éclater d'ici quelques minutes. J'avais l'habitude de ce genre d'endroits, et en moyenne, il fallait entre 10 à 12 minutes après une engueulade pour que ça tourne au vinaigre (La taverne en avait déjà l'odeur...).
Après ce petit incident désormais clos, j'aillais enfin pouvoir me présenter.

Je m’appelle Väinö, barde, voyageur et chasseur de tout ce qui a de la valeur, sauf les bestioles, je fais pas dans le braconnage. Je suis désolé que notre rencontre se soit passé dans des conditions pareilles, mais c'est Tarouga qui veut ça, comme vous me l'avez fait remarquer tout à l'heure.

J’eus à peine le temps d'enchainer, lorsqu'une femme, vêtue de façon assez équivoque, vint m'interrompre.

Dit donc, mon mignon, tu m'as l'air un peu tendu, envi de passer un bon moment ?

Croyant que son décolleté avait détourné mon attention, elle me piqua ma bourse, et comme je n'avais pas spécialement envi de lui taper dessus pour la récupérer, je me pris à son petit jeu.

Mouais, ça dépend, tu as quoi d'intéressant à offrir ?

Pendant qu'elle était occupée à jouer avec son décolleté, je lui piquait sa bourse, bien plus fournie que la mienne.

Mouais, j'ai vu mieux, puis j'ai pas que ça à faire, allez, va jouer ailleurs...

Dommage pour toi mon chou, tu sais pas ce que tu loupes...

Elle me tourna le dos, et le vit ma bourse dépasser d'un des plis de sa robe, Je me chargeai de la récupérer, parce que bon, c'est à moi ! Tant pis pour elle, elle n'avait qu'à pas venir me chercher. Et de toute façon, elle arriverai à pigeonner tout un tas de glandus, la taverne en était remplie. Je repris donc le cours de ma conversation avec la demoiselle devant moi.

Enfin, bon, excusez, mais c'est toujours pareil ici, c'est Tarouga, on peut pas se poser deux minutes sans qu'un troupeau de spécialistes du cassage de pieds, pour rester poli, ne vienne vous importuner. Je disais donc...

Encore une fois, je n'eus pas le temps de commencer ma phrase. Maintenant, c'était au tour d'un espèce de gros tas de muscles (avec un pot de yaourt à la place de la cervelle), qui a cru bon de casser une chaise sur la tête d'un de ses compères, aussi balèze et imbibé que lui. Et c'est ainsi que la bagarre prévue par mes soins commença. Je regardais mon sablier portatif à inclinaison variable (un truc qui donne l'heure et qu'on porte au poignet, une belle invention ce petit machin !) Bon sang ! Six minutes ? C'est plutôt rapide ici !

Excusez-moi mademoiselle, il est temps de mettre les voiles !

Akuma dans une main, mon assiette et ma fourchette dans l'autre, je pris le chemin de la porte. Nos bestioles suivaient aussi rapidement que leurs petites pattes le permettaient. Une fois dehors, en ayant repris mon souffle tant bien que mal, je pus enfin m'expliquer.

Vraiment désolé de vous avoir traîné de la sorte jusqu'à la sortie, mais je doute que vous soyez habituée aux bagarres de taverne, aussi j'ai cru bon pour votre santé, et la mienne par la même occasion, de vous conduire vers la sortie avant que l'un de nous deux ne reçoive du mobilier sur la tête, ce qui aurait pu être néfaste pour notre santé. Au fait, que faites vous dans cette ville de tarés ?

[Akuma Blood]

L'ambiance changeait peu à peu dans la taverne...Je n'aimais pas ça du tout. Le marchand ambulant décida qu'il était temps de nous clipser d'ici. J'approuvais cette idée. Nous nous étions éloignés. Suffisamment pour ne plus entendre le bruit des chaises et des tables se brisaient au sol ou sur la tête des pouilleux. Il s'excusa de m'avoir entrainé avec lui dans sa fuite. Je l'excusais. C'était la moindre des choses, il m'avait aidé a près tout...Il me demanda ce que je venais faire dans cette ville.

Eh bien c'est extrêmement simple. Je suis à la recherche de plusieurs hommes. Non pas dans le sens où vous l'entendez mais, ces hommes m'ont traités plus bas que terre, je n'avais même le titre d'animal. Je n'étais strictement rien...Ils m'ont infligés plusieurs blessures que ce soit moralement ou physiquement...pendant 2 années...j'ai été enfermée dans une cage...ou attachée. Que ce soit le fer chauffée à blanc, les armes blanches.

Je touchais mon œil droit.

Je dois les retrouver pour leur faire payer ce qu'ils m'ont fait...je veux leur faire exactement ce qu'ils m'ont fait. On m'a conseillé qu'il fallait que je change de but...mais...cette haine m'anime sans ça je pense que je ne serais rien. Je n'ai pas trouver d'autre but...et je ne veux pas en voir pour le moment...

Kaizui regardait la réaction du jeune barde afin jeune...
Kaizui était assez intrigué par l'oiseau qui suivait cet homme assez étrange.

Avez-vous vu un de ces hommes ? On les remarque assez vite, ils sont vêtus de noir et sont escortés par des Scarabrute.

Je posais la question au cas où, peut-être est ce que la caverne d'Ali baba savait quelque chose. Mais j'en doutais, les gens ne font pas vraiment attention à ce qui les entoure mais peut-être est-ce une exception... J'osais espérer...oui j'osais.

Puis-je te confier une mission ?

Oui j'avais un petit plan derrière la tête... Cet homme allait m'aider. Enfin j'espérais qu'il m'aiderait bien sur il serait récompensé. Mais allait-il accepter?

Le soleil était au dans le ciel maintenant, Kaizui commençait à avoir le ventre qui gargouillait...

Kaizui voyons...attend un peu...Excusez la...elle n'a pas encore appris totalement les bonnes manières...

Je comprenais qu'elle avait faim, moi aussi d'ailleurs je commencais à avoir faim...Cela faisait un moment que je n'avais pas mangée quelque chose de potable...

[Väinö]

Bon sang, mais quelle histoire ! Akuma avait l'air sincère, et j'en étais désolé pour elle. Des salopards, j'en avais vu, mais des comme ça, c'est vraiment affreux. Elle voulait sa vengeance, et si j'avais pu lui livrer cette bande de chiens sur un plateau, je l'aurais fait. Elle avait la rage suffisante pour les tuer, mais son équipement, ou plutôt son manque d'équipement n'allait pas lui faciliter la tâche. Je ne pouvais pas me lancer à la recherche de ces hommes seul, ce n'était pas mon combat, mais je pouvais aider cette jeune fille à les retrouver. Tout d'abord, un équipement valable, c'est le principal.
Le ventre de Kaizui gargouillait de plus en plus, et cette bestiole lorgnait sur mon assiette de topinambour au jambon. Comme je n'avais pas spécialement envie de garder cette assiette sur moi pendant une éternité, je donnais mon repas à Kaizui, qui commença à manger. Mon piaf me regardait bizarrement, il ne comprenait pas pourquoi j'avais donné quelque chose à quelqu'un. Et la fourchette ? Bon, je la garde, on ne sait jamais.

Voilà pour votre Kaizui, au moins elle n'aura plus faim, Et vous ? Vu la mine que vous faites, vous n'avez pas l'air d'avoir mangé depuis quelques temps. Bon, je connais un petit vendeur ambulant dans le coin, ce n'est pas le grand luxe, mais la nourriture est bonne, et puis là, aucun risque de bagarre de taverne, on trouvera un banc pour manger.

Nous avons marché quelques minutes, et nous sommes arrivés devant un petit chariot, duquel sortait de la fumée. Le type derrière avec son air sympathique, nous accueillit le sourire aux lèvres.

Tiens, Väinö, comment vas-tu ? Qu'est ce que je te sert ?

Salut Guimbo, je vais te prendre deux sandwichs au poulet.

Deux ? Bon sang, t'as si faim que ça ? Je sais que ma bouffe est la meilleure du quartier, mais quand même !

Du quartier ? Tu plaisantes Guimbo, de la ville ! Et le deuxième sandwich, c'est pour la personne là-bas.

Je lui montrait Akuma d'un signe de main, toujours cachée sous sa casquette.

Qu'est ce qu'il a le voyageur ? Il veut pas monter sa trogne au vieux Guimbo ?

Laisse-le, il n'est pas très en forme aujourd'hui...

Bon, ça va... Tiens, voilà tes sandwichs, avec un petit sachet de graines pour ton oiseau, en cadeau.

Merci Guimbo, je te dois combien ?

Deux pièces, et toute ta gratitude !

Tiens, tes deux pièces, et ma gratitude tu l'as depuis des années ! A bientôt !

Passe une bonne journée, Väinö, et reviens vite !

Nous nous éloignons, et je tendis le sandwich à Akuma, qui refusa de l'ouvrir pour le moment.

Vous verrez, c'est le meilleur sandwich au poulet de toute la ville, et puis c'est l'enquiquineuse de tout à l'heure qui paye.

Les rues étaient plutôt animées, les gens étaient pressés. Le piaf commençait à râler parce que je ne lui avais pas encore donné ses graines, et je ne lui donnerai pas tant qu'on ne sera pas assis tranquillement, sinon, il va en mettre partout, et je n'ai pas envie de le voir courir dans toute la ville pour récupérer deux malheureuses graines perdues.

Pour répondre à votre question de tout à l'heure, je veux bien vous aider, mais avant tout, il vous faudra trouver quelques armes, et Tarouga est sans doute la ville où on en trouve le plus. La plupart sont de mauvaise facture, sauf si on sait où aller. Je connais un bon forgeron, c'est lui qui m'a fabriqué cette dague.

Je lui montrais l'une de mes dagues, sans doute l'une des meilleures que j'avais, après celle de mon père. Elle était d'une légèreté incomparable, et aiguisée comme un rasoir. Je m’amusais à la faire tourner, à la lancer et à la rattraper, sous les yeux médusés de quelques badauds qui s'écartaient, de peur de la recevoir sur la tête.

Après, ça dépend des personnes. Certaines détestent les armes. Personnellement, j'ai toujours trouvé ça fascinant, même si je ne m'en sert pratiquement jamais. La plupart des gens ne viennent pas me chercher des embrouilles, ça a un fort pouvoir dissuasif ces machins là. En tout cas, dans cette ville, c'est indispensable, les meurtriers sont légion par ici. Si vous avez besoin d'apprendre à vous en servir, je pourrais peut-être vous enseigner deux-trois petites choses.
Tiens, un banc là-bas ! Nous reparlerons de tout ça après avoir mangé. Je vous en prie, asseyez-vous.

[Akuma Blood]

Le barde m'offrait un...sandwich ?....Qu'est ce que c'était que ce truc...cela ressemblait à...du pain avec...de la viande à l'intérieur...Je dois l'avouer j'hésitais à manger cette chose...j'avais vu pire mais tout de même...Quant à Kaizui, elle mangea une sorte de mixture assez bizarre...Je ne disais rien. Si elle avait faim, elle n'a qu'a manger ce truc mais moi il était hors de question que je mange ce truc.
Dans un sens, il avait raison...c'était la dévergondée qui payait. Il est vrai que aussi...je ne pouvais pas trouver mieux à Tarouga...Mais bon...j'avais rien contre une salade de baies...ou de légumes...

Merci Väinö.

Je le mangeais quand même, je vais pas faire ma difficile...je mangeais alors ce machin appelé sandwich.
C'était bon mais...pfff...c'est pas ce que je préfère. J'en mangerais plus ça c'est sur ! J'ai envie de thé...de petits gâteaux...d'un plat organisé et équilibré...aaaaaaaah...que ça me manque tout ça tout de même...
Il me montrait sa dague. Elle était très jolie et il arrivait à la faire danser dans sa main. La lame se reflétait au soleil et brillait à chaque fois qu'elle rencontrait le soleil. Très belle maîtrise d'une amr blanche !
Je finissais ce sandwich. Väinö , tel était son nom, avait accepté de m'aider dans ma quête et je l'en remerciais. Il me conseilla d'avoir des armes. J'avais ma dague...mais cela ne suffisait pas apparemment...Ce que je voulais...c'était...

Oui, je sais très bien qu'il faut que je sois plus équipée...mais il y a une arme qu'il faut absolument que je me procure...c'est un arc. J'ai toujours été fascinée par cette arme...C'est élégant, gracieux et à la fois robuste et puissant.

Kaizui, maintenant qu'elle avait le ventre remplis, s'était endormie sur mes genoux.

A propos...ne me vouvoie plus...permet moi de te tutoyer...je ne t'en ai pas demander l'autorisation...mais moi, je souhaite que toi Väinö, arrête de me vouvoyer...vu les circonstances...je ne mérite plus d'être vouvoyer...

Des ivrognes passaient devant nous mais ne faisaient pas attention, ils continuaient leur chemin en titubant dans les rues. Décidément, quelle ville de fous....

Tu en sais plus sur moi que moi sur toi. Parle moi un peu de ta vie Väinö. J'aimerais en savoir plus sur toi. Si cela ne te gêne pas.

D'ailleurs il faudrait trouver un endroit où nous pourrions passer la nuit et où nous pourrions nous reposer. Je prenais Kaizui dans mes bras et nous commencions à marcher dans les rues.

J'ai vue énormément de paysages...je pourrais te les décrire les yeux fermés...mais je ne saurais pas de tire dans quels pays ils se situent tous...je n'ai pas le sens de l'orientation...C'est ce qui m'énerve un peu.

[Väinö]

Ma vie ? J'ai tant de choses à raconter, j'ai vu tant de choses, que tu ne pourrais pas croire... J'ai vu le monde entier, j'ai visité les plus magnifiques endroits du monde... mais je vais tout de même commencer par le commencement. Je viens d'un petit village sur la côte de Nalcia, j'ai vécu avec ma mère quand j'étais tout petit. Mon père était barde, comme moi. Il a voyagé lui aussi, c'est lui qui m'a donné envi de partir voir le monde. C'est aussi grâce à lui que j'ai connu la musique. C'est lui qui m'a offert mon premier instrument, ma kantele.

Je sorti ma kantele, et je commençai à jouer quelques notes, une vielle musique que j'avais apprise il y a longtemps. Le piaf commençait à danser, et Kaizui écoutait avec intérêt.

J'ai aussi une cithare, celle de mon père, c'est assez différent de la kantele, personnellement, je préfère la kantele, c'est peut-être parce que c'est avec ça que j'ai commencé.

Je commençais à jouer de la cithare, une petite mélodie de fête, que je jouais de temps en temps lors de réceptions de certains grands de ce monde, que je n'hésitais pas à cambrioler après, mais ça, ce sont des détails peu pertinants.

Et puis voilà mon instrument le plus intéressant, ma flûte. Je te préviens, c'est assez insupportable lorsque je n'ai pas envie d'en jouer bien. Mais bon, pour toi je ferai une petite exception.

J'entrepris de jouer un petit morceau sympathique, un petit air agréable que j'ai composé il y a quelques temps déjà. Le piaf commença à m'accompagner en chantant. Le tout donnait une harmonie assez agréable. Mais bon, assez de musique pour aujourd'hui.

Après ce petit échantillon musical, je vais un peu te parler de mes voyages... Que de choses à raconter... Je voyage depuis que j'ai vingt ans, donc, ça fait pas mal de temps que je visite... J'ai rencontré tout un tas de personnes très sympathiques, et tout un autre tas de personnes qui voulaient ma peau... Enfin, ce serai long et fastidieux d'énumérer toute les personnes intéressantes que j'ai rencontré. Mais ce qui me plais le plus quand je voyage, c'est avant tout de voir des pays magnifiques, pleins de choses étranges, mystérieuses... Je chasse aussi les trésors, c'est aussi pour ça que je voyage. Ce n'est pas l'or ou les joyaux qui m'intéresse, c'est résoudre les énigmes, affronter le danger... C'est ça qui me motive.. C'est pour ça que je vis.

Nous continuions à marcher, jusqu'à arriver devant une petite auberge, un peu vieillotte, mais je connaissais la patronne, une vielle femme, à l'image de son auberge. La salle était plutôt grande, et propre, ce qui était assez étonnant à Tarouga. Quelques voyageurs de passage était attablés dans un coin de la pièce.

Entre donc, je vais discuter avec la patronne, tu peux aller t'asseoir à une table en attendant, j'arrive dans un instant.

Quelques minutes plus tard, après les nombreuses salutations et remerciements de la vielle femme, je vins m'asseoir en compagnie d'Akuma.

Bon, j'ai réussi à avoir deux chambres, c'était soit-disant plein, mais bon, j'ai l'habitude... Et de toutes façons, elle me devait un service, ça tombe bien. On commande un truc à boire avant de monter se coucher ?

[Akuma Blood]

Il me présenta ses divers instruments qu'il tenait de son père. Il me joua quelques morceaux assez entrainants. J'aimais bien ce son, c'était un son différent de ce que j'avais entendu durant mon enfance.
Il avait aussi fait d'après lui le tour du monde. Quelle chance! Il a vu tant de paysages...moi aussi j'en ai vu des tas et des tas tous gravés dans ma mémoires, mais je serais incapable de dire leurs noms...
Il chassait aussi les trésors...Hm...pour moi cela était un point négatif. Après tout détrousser les autres n'est pas un acte noble même si c'est pour la bonne cause...Mais bon qui suis-je pour juger ses actes...je n'en ai que faire. Qu'il fasse ce qu'il lui plait, c'est sa vie après tout. Ils nous amena dans une auberge. Encore une...je crois que je n'irais plus dans une auberge...toutes se ressemblent...et cela devient lassant...
D'après ce que je compris il connaissait la patronne de l'auberge. Hm...oui pourquoi pas...je pense que cela l'arrangeait dans le sens que cette femme pouvait lui faire un prix sur les chambres ou même il ne payerait pas. Quel radin...

Hm...je te remercie mais...je ne veux rien. Je crois que j'ai assez mangée et bue pour aujourd'hui...Mais ne te prive pas pour moi, je t'en pris mange.

Kaizui avait le ventre plein et s'était endormi sur mes genoux.

Kaizui est exténuée...la pauvre. Je crois que nous le sommes tous. Cette journée a été éreintante pour ma part. Je pense que te concernant, tu ne dois pas être fatigué ! Étant donné que tu voyage beaucoup, tu dois avoir l'habitude de tant d'agitation je me trompe peut-être.

Je regardais par la fenêtre et voyait des tas de personnes faire des aller retour...Cela m'épuisais...

Je vais te laisser, si tu as besoin je suis dans ma chambre, merci encore.

Je me levais avec Kaizui dans les bras et me dirigeais vers ma chambre. Une fois à l'intérieur, je posais Kaizui sur le lit. Quant à moi j'allumais une bougie et retirais mon cache-oeil ainsi que mon chapeau.

Quelle journée...je n'en peux plus...ils ne sont pas ici...où se cachent-ils...

La nuit était étoilée. Il y avait un magnifique croissant de lune. Je me dirigeais vers ce qui semblait être une salle de bain. Je faisais un brin de toilette avant de me coucher.
Les heures passaient et je n'arrivais pas à dormir...je tournais et virais dans le lit.
Je poussais un soupire...Je me levais couvrant Kaizui avec le drap pour ensuite descendre dans la salle principale de l'auberge. Il n'y avait personne, normal. Je m'asseyais à une table éclairait par une bougie que j'avais au préalable allumais et me plongeais dans une grande réflexion...

[Väinö]

Après un petit en-cas copieux et un petit verre, j’atteignis enfin ma chambre. La fenêtre donnais sur l'océan, et les étoiles se reflétaient dans l'eau calme. Je me pris à rêver quelques instants en regardant la voute céleste. La majesté d'une nuit étoilée n'avais décidément aucun égal sur cette terre. Arrivera-on un jour à voyager au delà des étoiles ? D'autres personnes vivent-elles par delà le ciel? Depuis que je suis enfant, je rêve de visiter des mondes inconnus. J 'ai toujours été passionné d'astronomie, j'aime observer, cartographier le ciel. Il est si merveilleux... Je connais presque tous les objets qui peuplent la nuit... Je vois des formes nuageuses, brillant de milles et unes couleurs, des sphères tournoyant sur elles-même... Elles me sont toutes familières, elles accompagnent mes nuits depuis toujours.

Assez rêvé pour cette nuit, il est tard... Va te coucher, le piaf, nous aurons une dure journée demain.

Le piaf acquiesça et alla se percher sur le porte-manteaux. J'entrepris d'enlever tout mon équipement avant de me glisser dans les draps. Je gardais au cas où la dague de mon père sous mon oreiller, on ne sais jamais. Au bout de quelques minutes, je m'endormis, et je me mis à rêver. Toujours ce même rêve, toutes les nuits... Je marche dans la forêt enneigée, je suis exténué, je tombe dans la neige... Et puis elle arrive, elle me porte avec difficulté jusqu'à sa chaumière, puis le vide...

Väinö, Väinö,...

Sa voix résonne, puis, son image disparaît, elle s’efface, petit à petit, pour devenir totalement invisible... J'ouvre un œil, je vois son collier, sur le sol, je le prends, je sors de la chaumière, et rien, personne, juste la neige et les sapins.... Où est-elle ? Vas-elle revenir ? Je ne sais pas... Je part, dans la forêt, je marche, puis je me retourne... Deux hommes, armés. Ils m'ont vus, ils commencent à me courir après. Je fuis, j'esquive les branches basses et les racines. Quelques secondes plus tard, un précipice, je me retourne, ils sont toujours là... ils approchent. Un lac, en bas... Je me retourne une dernière fois, puis je saute. Je prie pour survivre à la chute, puis j'atteins l'eau, et je me réveille...
Pourquoi toujours ce rêve ? C'est du passé maintenant... Je regarde le collier posé sur la table de nuit, comme à chaque fois que je me réveille. Je me suis juré de la retrouver, même si cela doit me prendre tout le reste de ma vie.
Le soleil entre par la fenêtre, il est encore très tôt, de toutes façons, il est inutile de se lever maintenant, Akuma ne doit pas encore être debout. Le piaf est encore sur son perchoir, il dort encore... Quel flemmard, normalement un piaf doit être réveillé aux aurores pour chanter, sauf celui-là, j'ai l'impression qu'il n'a jamais compris les autres oiseaux.
Je sors de mon lit, remet tout mon équipement, et ouvre la porte. Il est temps d'aller manger un truc.
Une fois arrivé dans la salle, je me mis à manger avec plaisir. Le piaf, quand à lui, boudait son assiette de graines.

Tu ferais mieux de manger, on ne sais pas ce que la demoiselle nous réserve pour aujourd'hui, et puis comme je te connais, tu vas encore faire le pitre pour amuser Kaizui... Alors mange, si tu veux pas être à plat dans deux heures...

[Akuma Blood]

Le soleil était levé. J'avais quitté l'auberge pour faire une petite balade matinale. J'avais passé une nuit blanche mais cela ne me faisait rien. Je n'étais pas fatiguée. Kaizui était restée dans la chambre.
Les ivrognes recommençaient à boire et à s'amuser avec les femmes dans les auberges. Décidément...il ne changerons pas leurs habitudes...Je m'installais sur un tonneau à l'arrière de l'auberge et commençait à me souvenir de mes précédentes rencontres.
Lorsque j'étais à Omatsu...j'étais si près d'eux...ils étaient là...je n'étais pas assez forte ce jour là et j'ai du fuir...quelle horrible erreur de ma part...J'aurais du les tuer à ce moment là...
Il fallait que je devienne archer...ce serait un bon moyen de les tuer à distance...Je ne suis pas très forte dans les combats rapprochés.

Bon...est ce que le barde est réveillé. Je dois essayer de trouver un arc, et dans cette ville ça risque d'être compliqué...

Kaizui m'avait rejoins dehors.

Tu es enfin réveillée. T'avais sommeil dis donc. On a pas mal de recherche à faire aujourd'hui donc essaye de te tenir tranquille, je n'ai pas envie que tu m'attire d'autres ennuis, surtout ici.

Je me baladais un peu dans la ville en compagnie de Kaizui. Il n'y avait pas une seule personne sobre dès le matin, ou plutôt si, seuls les forgerons et autres étaient sobres.
Je soupirais...

Il n'y a vraiment rien ici...S'en est même désespérant...Peut être ferons nous mieux d'aller dans une grande ville...on aurais peut être plus de chance...Moi qui croyais qu'ils viendraient ici pour se saouler et profiter des femmes...Ils sont beaucoup plus malin que je ne le pensais...Hm...

Je retournais alors vers l'auberge et me posais contre le mur. Je ne connais pas encore ce monde et donc je suis incapable de retenir les noms...

Aaaaah....Ou pourrais-je trouver une ville spécialisée dans les armes...

Kaizui me regardait intriguée. Il est vrai que je n'avais pas l'habitude de chercher ce genre de chose. Mais bon, il me fallait absolument un arc...ma dague ne me sert pas à grand chose...Je retournais dans l'auberge et remarquais que la caverne d'Ali baba était debout enfin. Il déjeunait tranquillement avec son oiseau.

Bonjour Vaino, bien dormi ?

J'étais presser d'en finir avec cette histoire...Je voulais les éliminer au plus vite afin de voir disparaître cette haine présente chaque jour et qui m'anime. Je pourrais ensuite reprendre ma place dans la société...et cette fois je serais là seule comtesse Blood...Mes parents ayant disparus de la surface de la terre, je remettrais le manoir sur pied et deviendrais une personne importante au sein de la société...

[Väinö]

Akuma m'avait rejoins à l'auberge, j’eus le temps d'engloutir le reste de mon petit déjeuner, puis nous sommes sortis de l'établissement. La journée ne faisait que commencer. Une visite à l'armurerie s'imposait. Je peux comprendre qu'elle n'apprécie pas les armes lourdes, qui sont peu pratiques à manier, et surtout peu discrètes, mais je lui trouverai un arc bon marché pour lui apprendre à tirer. Elle avais aussi besoin d'une nouvelle dague, une seule c'est peu, surtout si on a besoin de la lancer de temps en temps. La sienne était correcte, mais, je connaissais un endroit où je pourrais lui en trouver une beaucoup mieux. Je pensais à un poignard en acier damassé, solide, et merveilleusement ciselé. D'habitude, ce genre d'arme coûte plusieurs bras, et quelques yeux au passage, mais mon ami me devais un service, ce qui me permettrai d'avoir une réduction importante sur la marchandise. J'ai aussi quelque chose à acheter, un nouveau machin bricolé, qui balance des billes en plomb. A ce qu'il parait, c'est très dangereux, même pour le tireur, mais bon, ça peut toujours servir. Un peu de souffre, du salpêtre, un peu de charbon, une étincelle et paf !
Nos bestioles respectives nous accompagnaient, tout en se chamaillant.

Je vais te trouver un arc, je t'apprendrai à tirer. Je suis plus doué à l'arbalète, mais j'ai beaucoup tiré à l'arc depuis que je suis petit. Par contre, je te prendrais un machin pas trop cher, tu t'en achètera un bien mieux quand tu sauras tirer. Et il te faut une autre dague, une seule, c'est peu. Par contre là, t'auras pas un couteau à fromage, c'est un bon poignard que tu va choisir, avec une belle lame en acier damassé, très résistant, et magnifique par la même occasion. Ne t’inquiète pas pour le budget, l'armurier me doit un service.

Une fois chez l'armurier, je regardais les armes exposées. Un bel arc en noisetier, tout à fait approprié pour la demoiselle, quelques flèches, et un chevalet de peintre. Je posais tout ses machins sur le comptoir. Le piaf était étonné de voir un chevalet de peintre dans une armurerie. Enfin bon, c'est pratique pour accrocher les cibles, c'est pour ça que j'aime cet armurier, il est inventif.
Je sonnais à la petite cloche sur le comptoir avec insistance.

Ouais, ça va, j'arrive !

Un espèce de barbu s'extirpa de sa remise, avec un grand sourire.

Väinö ! Un plaisir de te voir ! Tu sais, j'ai reçu ton truc que tu m'as commandé, tu sais, ton truc explosif, il marche du tonnerre de dieu ! Je l'ai essayé ce matin même ! Par contre, quel boucan ça fait ! Et fait gaffe, ça s'enflamme vite cette poudre !

Il me montra une brulure au visage, sur sa joue droite.

Jack, mon vieux, ravi de te revoir, je suis bien entendu venu prendre le lance-bille... Comment ça s’appelle déjà ? Je crois que c'est un pistolet, mais je vérifierai. Bon, je te prends tout ce merdier, et tu me montrera tes poignards en acier damassé s'il te plait, c'est pour la personne au fond.

Une demoiselle ? J'ai failli la prendre pour un homme, vu comment elle est habillée ! Dit-donc, elle est pas un peu jeune pour toi ?

Jack se foutait de ma gueule, il savait que ce n'étais pas mon genre.

Bon, au lieu de raconter tes inepties, va donc me chercher les poignards et le pistolet...

Je reviens dans une minute, le temps de les déballer !

Je regardais Akuma en riant.

Excuse-le, on se connais depuis des années, il aime bien me faire honte devant les gens, mais il sait qu'il vaut mieux pour lui de ne pas trop m'énerver. Visiblement, il te prends pour une fille d'ici, essaye de jouer le jeu, sinon tu vas devoir passer des plombes à raconter ta vie.

Kaizui jouait avec les épées accrochées au râtelier à l'entrée qui était bancal. Le tintement du métal l'amusait. J'entendais Jack fouiller dans la remise, en lançant des bordées d'injures à chaque fois qu'il se cognait le pied sur une caisse.
Quelques minutes plus tard, il sortit de son cagibi, avec une boite en acajou, munie d'un fermoir doré, ainsi que cinq merveilleux poignards.

Voilà, mon ami.

Il posa tout son fatras avec le plus grand respect, sur un petit chiffon de velours rouge prévu à cet effet, afin de ne pas abimer les poignards au contact du comptoir. Il me tendit la boite. Lorsque je l'ouvris, je vis une merveille, un pistolet d'une beauté sans pareil. Le canon était en acier, finement ciselé, avec de multiples dorures. La crosse était en bois d'acajou, du même arbre que la boite, incrusté de divers motifs floraux en or massif. La boite renfermait aussi une petite capsule de poudre et six balles de plomb. J'étais comme un enfant qui ouvre ses cadeaux de Noël !
Je me tournais vers Akuma, le sourire jusqu'aux oreilles :

Viens voir les poignards, de vraies merveilles !

En effet, les poignards étaient du même style que le pistolet, avec les lames typiques des poignards de cette qualité. Les fourreaux étaient en acajou, entourés d'une bande de velours rouge. Le bois était incrusté des mêmes motifs floraux de la crosse du pistolet. La lame faisait au bas mot trente centimètres, d'un tranchant inégalable. Les pommeaux étaient en or massif, incrustés d'un saphir à leur extrémités.

Je regardais Akuma, tel un gamin devant un rayon entier de jouets :

Tu choisis lequel ?

[Akuma Blood]

Il nous amena dans une sorte de boutique où se trouvait mille et une chose, comme une sorte de bazar où le propriétaire emmagasiné des tas de choses qu'il trouvait et qu'il rénovait ou encore des choses qu'il commandait...Il faisait bien la paire tout les deux...j'avais là la caverne d'Ali Baba et ce Väinö lui était une caverne d'Ali baba ambulante...Il prit plusieurs choses dans la boutique entre autre mon futur arc. Je le remerciais d'ailleurs pour ça. Kaizui s'amusait avec les armes présentes dans la boutique, pendant ce temps, le gérant de la boutique et Väinö discutait. Le vieux barbu sortit une boite où se trouvait une arme étrange ainsi que des poignards en tout genre.
Väinö était en extase totale à la vue de cette arme qui n'avait ni queue ni tête...je ne comprenais pas trop son excitation mais bon je décidais de ne pas m'attarder la dessus.

La forme était étrange...il y avait aussi des petites billes...je ne savais pas trop à quoi cela servait mais bon...
je me penchais vers les poignards. Väinö me demanda d'en choisir un. Cela m'avait surpris...je ne cherchais juste...qu'un arc.

Eh bien...pour tout t'avouer j'ai déjà ma dague et puis...les poignards...je ne sais pas trop les choisir...comparer à une dague, je trouve que les poignards sont...enfin, leur forme n'est pas gracieuses. Je suis peut être vieux jeu mais... toi tu pourrais me conseiller. Tu as de l'expérience.

Kaizui était revenu à mes côtés, je la prenais dans mes bras. Elle regarda les poignards et fut elle aussi très intriguée par l'arme à la forme étrange.

Vaino...qu'est ce que c'est que cette arme, enfin je suppose que s'en est une...je me trompe ?

Oui...je ne savais pas trop ce que c'était...j'en déduisais que c'était une arme. Pourquoi avait-il besoin d'une telle chose. Il avait assez de bibelots sur lui, pas la peine d'en rajouter un...enfin...

Dis pourquoi tu as besoin de ce truc ? A quoi cela va te servir ?

Ce truc attisais ma curiosité...je n'osai pas le toucher mais je le dévorais des yeux. Puis je fit un petit tour je me tournais et regardais la boutique...cela changeait des boutiques de vêtement, d'accessoires et de chaussures où j'avais l'habitude d'aller...mais bon...tout cela appartient au passé...malheureusement...
Je regardais mes mains et pour la première fois de ma vie...j'ai vu mes mains usées...il y avait des coupures, des ampoules...je n'avais jamais pensée un jour les voir ainsi.

[Contenu sponsorisé]