Line Jun'Ketsu
Érasia RPG :: Mise en Place du Jeu :: Présentations :: Présentation des Personnages :: Vieilles Présentations :: Nalcia
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Line Jun'Ketsu
par Line Mar 1 Jan 2013 - 23:31
MOI
Pseudonyme : Cherry Blossom (Graph') / Ayme
Âge : 20 ans.
Loisirs : Graphisme ! Zelda, bonbon, chat, photo, dodo, Rp...
Comment avez-vous connu le forum ? Premier double-compte. ;)
Quelle est la couleur du chat ? Blue !
VOTRE PERSONNAGE
Prénom : Line
Nom : Jun'Ketsu
Sexe : Féminin
Âge : 20 ans
Pays : Nalcia
Job de base : Maître élemental
CHAPITRE I
La lune éclairait le village de sa lumière argentée, ronde comme une sphère, rien d’autre ne scintillait dans le ciel. Un cri de femme perça à travers le silence de la nuit. Un cri d’effort, de souffrance… Il venait de la demeure principale du village, Yanot accéléra le pas. Pourvu qu’il ne soit pas trop tard…
Il écarta d’un mouvement sec le paravent qui donnait sur la chambre où logeait sa femme. Elle longeait là, transpirante, essoufflée… Quatre infirmières à ses côtés la soutenant dans cette épreuve…
Le premier enfant était né…
Yanot eut à peine le temps de l’apercevoir qu’une des infirmières l’enveloppa dans un drap propre et le mena dans la pièce à côté.
Le deuxième enfant allait suivre. Il croisa les yeux de sa femme et vit au fond de ses prunelles vertes une fièvre naissante due à l’effort.
Il lui renvoya un regard d’amour empli de compassion pour l’aider dans cette épreuve.
Il n’eut pas le temps de lui prendre la main que d’autres cris retentirent. Cette fois, ils venaient de l’extérieur. Des cris d’effrois et de peur. Parfois des cris de courage…
Le village était attaqué.
Aussi vite qu’il fut rentré, Yanot s’empressa d’aller à l’extérieur du bâtiment pour défendre ses terres. Il fut surpris par le tableau qu’il vit en sortant : la place calme et déserte d’habitude était maintenant en feu. Des flammes léchaient les murs et les toits, détruisant tout. Au sol jonchaient des ruines de bâtiments détruits, et au milieu de ce désordre, des corps en sang ou calcinés, où il reconnut parfois le visage familier d’un ami sans vie.
Il s’enfonça dans la bataille vers les agresseurs. Telle une feuille portée par le vent, il se faufila à travers la confusion et esquiva les attaques avec une souplesse et une précision incomparable.
Sans relâche, il défendit sa demeure, faisant tomber certains adversaires à ses pieds.
Mais l’âge se fait sentir, et la fatigue le rattrape… Ses mouvements se ralentirent et sa perception se brouilla. Puis il sentit un coup dans sa nuque.
Et ce fut le noir.
Il écarta d’un mouvement sec le paravent qui donnait sur la chambre où logeait sa femme. Elle longeait là, transpirante, essoufflée… Quatre infirmières à ses côtés la soutenant dans cette épreuve…
Le premier enfant était né…
Yanot eut à peine le temps de l’apercevoir qu’une des infirmières l’enveloppa dans un drap propre et le mena dans la pièce à côté.
Le deuxième enfant allait suivre. Il croisa les yeux de sa femme et vit au fond de ses prunelles vertes une fièvre naissante due à l’effort.
Il lui renvoya un regard d’amour empli de compassion pour l’aider dans cette épreuve.
Il n’eut pas le temps de lui prendre la main que d’autres cris retentirent. Cette fois, ils venaient de l’extérieur. Des cris d’effrois et de peur. Parfois des cris de courage…
Le village était attaqué.
Aussi vite qu’il fut rentré, Yanot s’empressa d’aller à l’extérieur du bâtiment pour défendre ses terres. Il fut surpris par le tableau qu’il vit en sortant : la place calme et déserte d’habitude était maintenant en feu. Des flammes léchaient les murs et les toits, détruisant tout. Au sol jonchaient des ruines de bâtiments détruits, et au milieu de ce désordre, des corps en sang ou calcinés, où il reconnut parfois le visage familier d’un ami sans vie.
Il s’enfonça dans la bataille vers les agresseurs. Telle une feuille portée par le vent, il se faufila à travers la confusion et esquiva les attaques avec une souplesse et une précision incomparable.
Sans relâche, il défendit sa demeure, faisant tomber certains adversaires à ses pieds.
Mais l’âge se fait sentir, et la fatigue le rattrape… Ses mouvements se ralentirent et sa perception se brouilla. Puis il sentit un coup dans sa nuque.
Et ce fut le noir.
* * *
Il se réveilla dans la poussière et la terre. Le soleil apparaissait aux cimes des arbres alentour, à l’Est.
Sa tête était lourde et il lui fallut quelques minutes pour adapter ses pupilles à la lumière. Quelques personnes portaient secours aux blessés, d’autres débroussaillaient les débris. Mais personne ne parlait.
Sans s’attarder sur les explications, Yanot courut vers la pièce où reposaient sa femme et ses enfants.
Il écarta d’un mouvement sec le paravent qui donnait sur la chambre…
Déserte.
Son regard balaya la pièce. Des traces de brûlures longeaient les mures, et les poutres étaient noires. Il ne restait rien : les meubles étaient en morceaux, les vitres étaient brisées et du matelas s’échappait des plumes.
Yanot s’effondra devant la scène et laissa couler ses larmes en silence…
Une des infirmières s’approcha doucement. C’était celle qui avait soigné le premier enfant.
Il tourna la tête et croisa son regard. Il y vit des larmes de tristesse… Mais également une lueur d’espoir.
Ce n’est que là qu’il remarqua…
Elle tenait dans ses bras l’enfant…
Aucun mot ne fut prononcé.
Yanot prit délicatement le nourrisson et le serra fort dans ses bras… De peur qu’il lui arrive quelque chose également.
D’autres larmes coulèrent. Tristesse ou joie ? Il ne le savait pas.
L’infirmière se retira. Il resta seul avec sa fille dont les yeux verts ne pleuraient pas.
En les voyant, Yanot ne pensa qu’à un seul nom.
Celui de sa femme.
Line.
Sa tête était lourde et il lui fallut quelques minutes pour adapter ses pupilles à la lumière. Quelques personnes portaient secours aux blessés, d’autres débroussaillaient les débris. Mais personne ne parlait.
Sans s’attarder sur les explications, Yanot courut vers la pièce où reposaient sa femme et ses enfants.
Il écarta d’un mouvement sec le paravent qui donnait sur la chambre…
Déserte.
Son regard balaya la pièce. Des traces de brûlures longeaient les mures, et les poutres étaient noires. Il ne restait rien : les meubles étaient en morceaux, les vitres étaient brisées et du matelas s’échappait des plumes.
Yanot s’effondra devant la scène et laissa couler ses larmes en silence…
Une des infirmières s’approcha doucement. C’était celle qui avait soigné le premier enfant.
Il tourna la tête et croisa son regard. Il y vit des larmes de tristesse… Mais également une lueur d’espoir.
Ce n’est que là qu’il remarqua…
Elle tenait dans ses bras l’enfant…
Aucun mot ne fut prononcé.
Yanot prit délicatement le nourrisson et le serra fort dans ses bras… De peur qu’il lui arrive quelque chose également.
D’autres larmes coulèrent. Tristesse ou joie ? Il ne le savait pas.
L’infirmière se retira. Il resta seul avec sa fille dont les yeux verts ne pleuraient pas.
En les voyant, Yanot ne pensa qu’à un seul nom.
Celui de sa femme.
Line.
CHAPITRE II
Nalcia, Zone montagneuse.
Les yeux fermés, au bord du vide, sur une petite passerelle de roche, Line méditait.
C’est un exercice que son père lui avait enseigné. La méditation est la clé de l’esprit : Il ne faut plus se limiter à son simple corps charnel mais laisser l’esprit voyager par delà les montagnes et la forêt.
Line pouvait rester immobile des heures. Sentir les caresses du vent sur son visage, la chaleur du soleil sur sa peau et entendre le paisible chant des oiseaux qui bercent la forêt.
Elle appréciait d’autant plus ces moments de solitude et de calme qui lui permettaient d’oublier ses préoccupations et ses questions. Du moins, pour un moment…
Line vivait dans un petit village au creux de la montagne, entouré d’une forêt dense et mystérieuse. Malgré l’humeur chaleureuse et amicale de chaque villageois, une odeur lourde et oppressante régnait dans l’air et le cœur des habitants, tel un lourd secret qui laisse une profonde cicatrice…
Mais Line et son père avaient tous deux une particularité qu’aucun autre villageois ne possédait.
Ils pouvaient contrôler l’air.
Yanot, son père, ne lui avait jamais raconté d’où leur venait cette particularité, mais il lui avait interdit de pratiquer cette « magie » au sein du village, racontant en bredouillant un souvenir douloureux d’un jeune homme qui aurait apporté le malheur à cause de cela. Line ne posa jamais de question pour en savoir plus, se contentant d’obéir sagement.
Elle ouvrit les yeux et se leva. Elle regarda le paysage de roches et d’arbres qui s’étendait vers l’ouest, là où le soleil rendait sa dernière révérence.
À cette hauteur, le vent soufflait fort, et il ne fallut que quelques secondes pour qu’une bourrasque de vent vienne la heurter de face. Elle aurait pu la faire tomber si Line ne s’était pas mû pour suivre le mouvement du vent.
D’un geste souple, elle intercepta avec ses mains un autre courant, tourna sur elle même délicatement en le guidant pour le rediriger dans l’autre sens.
Cette magie, si magie c’était, n’avait rien d’étrange et d’inquiétant aux yeux de Line. Elle faisait partie d’elle. Quand elle jouait avec le vent, c’est comme si l’air devenait une extension de son bras.
C’est n’est pas un pouvoir à part entière. Elle était née avec.
Il est elle et elle est lui.
Et elle est vent.
Sur ce, elle sauta dans le vide, et au moment d’atterrir, elle créa une boule d’air qui vint freiner sa chute. Elle arriva en frôlant le sol, et se posa sans faire un bruit.
Elle s’enfonça dans la forêt le plus furtivement possible, dansant entre les arbres.
Elle devait se dépêcher, il était tard, son père allait encore la sermonner…
C’est un exercice que son père lui avait enseigné. La méditation est la clé de l’esprit : Il ne faut plus se limiter à son simple corps charnel mais laisser l’esprit voyager par delà les montagnes et la forêt.
Line pouvait rester immobile des heures. Sentir les caresses du vent sur son visage, la chaleur du soleil sur sa peau et entendre le paisible chant des oiseaux qui bercent la forêt.
Elle appréciait d’autant plus ces moments de solitude et de calme qui lui permettaient d’oublier ses préoccupations et ses questions. Du moins, pour un moment…
Line vivait dans un petit village au creux de la montagne, entouré d’une forêt dense et mystérieuse. Malgré l’humeur chaleureuse et amicale de chaque villageois, une odeur lourde et oppressante régnait dans l’air et le cœur des habitants, tel un lourd secret qui laisse une profonde cicatrice…
Mais Line et son père avaient tous deux une particularité qu’aucun autre villageois ne possédait.
Ils pouvaient contrôler l’air.
Yanot, son père, ne lui avait jamais raconté d’où leur venait cette particularité, mais il lui avait interdit de pratiquer cette « magie » au sein du village, racontant en bredouillant un souvenir douloureux d’un jeune homme qui aurait apporté le malheur à cause de cela. Line ne posa jamais de question pour en savoir plus, se contentant d’obéir sagement.
Elle ouvrit les yeux et se leva. Elle regarda le paysage de roches et d’arbres qui s’étendait vers l’ouest, là où le soleil rendait sa dernière révérence.
À cette hauteur, le vent soufflait fort, et il ne fallut que quelques secondes pour qu’une bourrasque de vent vienne la heurter de face. Elle aurait pu la faire tomber si Line ne s’était pas mû pour suivre le mouvement du vent.
D’un geste souple, elle intercepta avec ses mains un autre courant, tourna sur elle même délicatement en le guidant pour le rediriger dans l’autre sens.
Cette magie, si magie c’était, n’avait rien d’étrange et d’inquiétant aux yeux de Line. Elle faisait partie d’elle. Quand elle jouait avec le vent, c’est comme si l’air devenait une extension de son bras.
C’est n’est pas un pouvoir à part entière. Elle était née avec.
Il est elle et elle est lui.
Et elle est vent.
Sur ce, elle sauta dans le vide, et au moment d’atterrir, elle créa une boule d’air qui vint freiner sa chute. Elle arriva en frôlant le sol, et se posa sans faire un bruit.
Elle s’enfonça dans la forêt le plus furtivement possible, dansant entre les arbres.
Elle devait se dépêcher, il était tard, son père allait encore la sermonner…
CHAPITRE III
Nalcia, Village de montagne.
Lorsque Line arriva au village, le soleil avait déjà fini sa course et se cachait derrière les montagnes jusqu’au lendemain matin.
Le village était calme. Elle tourna doucement la poignée de la porte et s’introduisit dans la maison, telle un courant d’air, sans un bruit. Elle traversa le hall sans faire craquer le plancher, puis se dirigea vers sa chambre.
Mais une soudaine lumière éclaira toute la pièce.
Son père était là, assit sur une chaise au milieu de la pièce, la fixant d’un regard dur et autoritaire. Yanot n’avait jamais levé la voix sur sa fille, ses yeux suffisaient à faire passer le message.
« Il est bien tard pour rentrer, Line. »
Line ne trouva rien à dire, elle restait debout immobile. Elle attendait, patiente…
Son père soupira.
« Je fais cela uniquement pour ton bien… »
Yanot avait toujours été doux, calme et patient. Un père idéal qui avait su transmettre son savoir et sa sagesse.
Idéal, mais avec un défaut.
Trop protecteur.
Il n’avait jamais cessé de la protéger, de la surveiller, de la limiter… Mais Line, aujourd’hui plus que tout autre jour, désirait sa liberté.
« Père, ajouta-t-elle calmement, j’ai presque vingt ans, je peux m’occuper de moi même, tu le sais…
- La nuit, la forêt grouille de Pokémons dangereux. Je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose.
- Je connais cette forêt, Père, et je sais me défendre !... »
Yanot leva la main pour lui intimer le silence. Aucun de ses arguments ne seront jamais valable.
Elle soupira de lassitude.
Sans un mot, elle s’en alla dans sa chambre, s’allongea sur son lit, et fixa le plafond d’ébène, pensive.
Qu’avait-il de l’autre côté de la forêt ? Par-delà les montagnes ?
Quel monde les entourait ?
Elle se souvint d’un chuchotement… Tout à l’heure, sur la montagne, le vent avait porté des mots du monde au-delà des montagnes et de la forêt.
Mais que signifient-ils ?
Une petite boule de poils brune vint s’enrouler autour de son cou. Line caressa l’Evoli du bout des doigts qui se mit à ronronner bruyamment.
Puis elle se roula sur elle-même et s’endormit.
Le village était calme. Elle tourna doucement la poignée de la porte et s’introduisit dans la maison, telle un courant d’air, sans un bruit. Elle traversa le hall sans faire craquer le plancher, puis se dirigea vers sa chambre.
Mais une soudaine lumière éclaira toute la pièce.
Son père était là, assit sur une chaise au milieu de la pièce, la fixant d’un regard dur et autoritaire. Yanot n’avait jamais levé la voix sur sa fille, ses yeux suffisaient à faire passer le message.
« Il est bien tard pour rentrer, Line. »
Line ne trouva rien à dire, elle restait debout immobile. Elle attendait, patiente…
Son père soupira.
« Je fais cela uniquement pour ton bien… »
Yanot avait toujours été doux, calme et patient. Un père idéal qui avait su transmettre son savoir et sa sagesse.
Idéal, mais avec un défaut.
Trop protecteur.
Il n’avait jamais cessé de la protéger, de la surveiller, de la limiter… Mais Line, aujourd’hui plus que tout autre jour, désirait sa liberté.
« Père, ajouta-t-elle calmement, j’ai presque vingt ans, je peux m’occuper de moi même, tu le sais…
- La nuit, la forêt grouille de Pokémons dangereux. Je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose.
- Je connais cette forêt, Père, et je sais me défendre !... »
Yanot leva la main pour lui intimer le silence. Aucun de ses arguments ne seront jamais valable.
Elle soupira de lassitude.
Sans un mot, elle s’en alla dans sa chambre, s’allongea sur son lit, et fixa le plafond d’ébène, pensive.
Qu’avait-il de l’autre côté de la forêt ? Par-delà les montagnes ?
Quel monde les entourait ?
Elle se souvint d’un chuchotement… Tout à l’heure, sur la montagne, le vent avait porté des mots du monde au-delà des montagnes et de la forêt.
Mais que signifient-ils ?
Une petite boule de poils brune vint s’enrouler autour de son cou. Line caressa l’Evoli du bout des doigts qui se mit à ronronner bruyamment.
Puis elle se roula sur elle-même et s’endormit.
* * *
Le matin, personne ne parlait à la table du petit déjeuner. La discussion d’hier était restée en suspend, mais personne ne voulut la reprendre.
Seule Naga, la Fouinar de son père, mangeait son repas tranquillement, comme si elle ignorait l’ambiance froide qui régnait. Quand à Yori, l’Evoli de Line, elle reste sur l’épaule de sa maîtresse, attendant le moment propice, tendue comme la corde d’un arc.
Line fixa le vide quelques secondes, puis pris son courage à deux mains et annonça à voix haute :
« J’ai décidé de partir voyager. »
Elle l’avait dit sur un ton apaisé, mais les mots avaient fait leur œuvre. Yanot et Naga la fixèrent, perplexe.
Yanot soupira.
« Mais pourquoi donc ? Tu ne te plais pas ici ?
- Bien sur que si ! Mais je suis fatiguée de rester enfermée, Père…
- Enfermée ? Tu passes ta vie dans les montagnes !
- Tu sais très bien ce que je voulais dire… »
Line le soutenait du regard. Oui, il avait compris dès la seconde où elle avait parlé.
Lui aussi était passé par là…
« Je veux voir le monde ! Je veux découvrir ! Je veux rencontrer de nouvelles personnes et sentir d’autres vents sur mon visage. Père, je veux être libre. »
Il ne pipa mot. À quoi bon contester ? Elle avait surement raison. Il baissa la tête et sans s’en rendre compte, une larme coula sur sa joue.
Une petite main vint délicatement se poser sur la sienne. Il leva les yeux et croisa ceux de Line. Des yeux d’un vert émeraude profond, un regard plein de compassion, de sensibilité et d’amour.
« Tu lui ressembles tellement… », balbutia-t-il.
Line avait compris sans poser de question. Il parlait de sa mère.
Elle ne connaissait pas grand-chose sur elle, mais elle savait que son père ne pouvait en parler, sa douleur était encore trop vive, et elle respectait ce silence.
Il la prit dans ses bras et continua à pleurer en silence…
Les mots étaient prononcés.
La décision était prise.
Seule Naga, la Fouinar de son père, mangeait son repas tranquillement, comme si elle ignorait l’ambiance froide qui régnait. Quand à Yori, l’Evoli de Line, elle reste sur l’épaule de sa maîtresse, attendant le moment propice, tendue comme la corde d’un arc.
Line fixa le vide quelques secondes, puis pris son courage à deux mains et annonça à voix haute :
« J’ai décidé de partir voyager. »
Elle l’avait dit sur un ton apaisé, mais les mots avaient fait leur œuvre. Yanot et Naga la fixèrent, perplexe.
Yanot soupira.
« Mais pourquoi donc ? Tu ne te plais pas ici ?
- Bien sur que si ! Mais je suis fatiguée de rester enfermée, Père…
- Enfermée ? Tu passes ta vie dans les montagnes !
- Tu sais très bien ce que je voulais dire… »
Line le soutenait du regard. Oui, il avait compris dès la seconde où elle avait parlé.
Lui aussi était passé par là…
« Je veux voir le monde ! Je veux découvrir ! Je veux rencontrer de nouvelles personnes et sentir d’autres vents sur mon visage. Père, je veux être libre. »
Il ne pipa mot. À quoi bon contester ? Elle avait surement raison. Il baissa la tête et sans s’en rendre compte, une larme coula sur sa joue.
Une petite main vint délicatement se poser sur la sienne. Il leva les yeux et croisa ceux de Line. Des yeux d’un vert émeraude profond, un regard plein de compassion, de sensibilité et d’amour.
« Tu lui ressembles tellement… », balbutia-t-il.
Line avait compris sans poser de question. Il parlait de sa mère.
Elle ne connaissait pas grand-chose sur elle, mais elle savait que son père ne pouvait en parler, sa douleur était encore trop vive, et elle respectait ce silence.
Il la prit dans ses bras et continua à pleurer en silence…
Les mots étaient prononcés.
La décision était prise.
CHAPITRE IV
Nalcia, La forêt.
Line marchait d’un pas vif. Le soleil matinal perçait difficilement à travers les branches épaisses. À ses côtés, Yori, sa fidèle compagnonne : comment partir en voyage sans sa meilleur amie ! De plus, cela soulageait son père qu’elle ne soit pas seule durant son voyage.
Après plusieurs heures de marche, elle se retrouva au bout de la forêt, et de l’autre côté de la montagne.
Elle s’arrêta pour observer. Une plaine à perte de vue. Un nouveau paysage.
Elle prit une grande inspiration et sentit le vent s’engouffrer dans la montagne.
L’air n’était pas le même ici.
Elle sourit.
« Air is the element of freedom, Line… »
La dernière phrase que son père avait prononcée avant son départ résonnait dans sa tête.
Elle jeta un regard en arrière, le cœur déjà légèrement nostalgique.
« Je reviendrai, Père. »
Puis elle s’élança dans le nouveau paysage, Yori sur ses épaules.
Toutes deux impatientes de découvrir la suite de leur histoire.
Après plusieurs heures de marche, elle se retrouva au bout de la forêt, et de l’autre côté de la montagne.
Elle s’arrêta pour observer. Une plaine à perte de vue. Un nouveau paysage.
Elle prit une grande inspiration et sentit le vent s’engouffrer dans la montagne.
L’air n’était pas le même ici.
Elle sourit.
« Air is the element of freedom, Line… »
La dernière phrase que son père avait prononcée avant son départ résonnait dans sa tête.
Elle jeta un regard en arrière, le cœur déjà légèrement nostalgique.
« Je reviendrai, Père. »
Puis elle s’élança dans le nouveau paysage, Yori sur ses épaules.
Toutes deux impatientes de découvrir la suite de leur histoire.
Caractère
Line est douce, calme, attentionnée et délicate, mais une forme de naïveté guide ses mouvements : elle a ce talent particulier de ne voir que le bon côté des choses, de ne remarquer que les qualités de chacun et elle de toujours porter le sourire. Une douce chaleur réconfortante émane de son être… En soi, elle symbolise la pureté.
Elle est serviable et ne reculera jamais devant un homme en difficulté. Cependant, ce qu’elle prime avant tout, c’est le respect : elle croit que le monde ne pourra tenir ensemble que si chacun respecte son prochain. Elle défendra toujours les moins favorisés et tente de porter sur le monde un regard dépourvu de haine. Elle n’aime ni la violence ni l’agressivité, favorisant la discussion et les négociations, mais elle n’hésitera pas à se défendre si la situation l’en oblige.
Elle a appris par la méditation et par son père la sagesse : elle tente de ne jamais tomber dans l’excès.
Line sera toujours présente pour aider ses semblables.
Elle est serviable et ne reculera jamais devant un homme en difficulté. Cependant, ce qu’elle prime avant tout, c’est le respect : elle croit que le monde ne pourra tenir ensemble que si chacun respecte son prochain. Elle défendra toujours les moins favorisés et tente de porter sur le monde un regard dépourvu de haine. Elle n’aime ni la violence ni l’agressivité, favorisant la discussion et les négociations, mais elle n’hésitera pas à se défendre si la situation l’en oblige.
Elle a appris par la méditation et par son père la sagesse : elle tente de ne jamais tomber dans l’excès.
Line sera toujours présente pour aider ses semblables.
Description physique
Plutôt de petite taille pour son âge, Line a une allure de fillette frêle et fragile : ses bras et ses jambes sont élancés, sa taille fine, et ses formes légères. Elle pèse un poids de plume.
Elle porte le plus souvent des robes et aime marcher pieds nus pour sentir le contact de la terre et être plus libre de ses mouvements.
Elle a de longs cheveux légers qui volent au gré du vent, couleur de feu, avec une frange qui vient délicatement cacher ses fins sourcils roux. Ses yeux en amande sont d’un émeraude foncé profond, et agrandis par de longs cils bruns.
Des pommettes roses remontées, un petit nez rond, son visage arrondi et velouté, et ses petites oreilles lui donnent une tête de poupée, et ses lèvres légèrement pulpeuses dévoilent un sourire des plus chaleureux.
Ses mains sont souvent comparer à des mains de pianistes : fine, avec de longs doigts délicats mais précis.
Tout en elle fait appelle à la grâce du vent et inspire la confiance.
Elle porte le plus souvent des robes et aime marcher pieds nus pour sentir le contact de la terre et être plus libre de ses mouvements.
Elle a de longs cheveux légers qui volent au gré du vent, couleur de feu, avec une frange qui vient délicatement cacher ses fins sourcils roux. Ses yeux en amande sont d’un émeraude foncé profond, et agrandis par de longs cils bruns.
Des pommettes roses remontées, un petit nez rond, son visage arrondi et velouté, et ses petites oreilles lui donnent une tête de poupée, et ses lèvres légèrement pulpeuses dévoilent un sourire des plus chaleureux.
Ses mains sont souvent comparer à des mains de pianistes : fine, avec de longs doigts délicats mais précis.
Tout en elle fait appelle à la grâce du vent et inspire la confiance.
Premier Pokémon : Evoli, alias Yori.
Sexe du Pokémon : Féminin
P.s : Histoire (Chapitre I) à lire parallèlement avec l’histoire d'Ayme ! ;)
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Re: Line Jun'Ketsu
par Nina Wang Mer 2 Jan 2013 - 0:56
Maouuuu !
Je lis ta fiche demain pour la valider :)
Je constate que tu as toi aussi la folie des starters Evoli xD
Et Leene (ici Line mais osef :P) c'était mon "prénom anglais", selon ma prof de quatrième... x)
Bref, re-bienvenue :)
Je lis ta fiche demain pour la valider :)
Je constate que tu as toi aussi la folie des starters Evoli xD
Et Leene (ici Line mais osef :P) c'était mon "prénom anglais", selon ma prof de quatrième... x)
Bref, re-bienvenue :)
_________________
Inochi wa... Tatakai.
- Spoiler:
« Approche, Princesse des Glaces, tranche l'Eau de tes lames, fends l'Air de ton corps et fais jaillir l'Or Blanc du plus profond de ton être pour voler vers la victoire et la demeure des Célestes. Entends l'appel de la voix qui gronde en toi, ne la refuse pas, mais fais-en ton Alliée pour l'ultime explosion dans une transfigurante Métamorphose. »
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Nina Wang- Staff • Admin' & Respo Mizuhan
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Re: Line Jun'Ketsu
par Nina Wang Mer 2 Jan 2013 - 9:16
Re-moi :)
Alors, des petites erreurs d'inattention comme :
Voilà. Si j'ai pris la peine de tout relever, c'est parce que j'ai quand même trouvé qu'il y avait une amélioration pour l'orthographe, par rapport à la fiche d'Ayme.
Pour ce qui est de la fiche en elle-même, je l'ai trouvée plaisante, et harmonieuse. J'aime bien le personnage, qui me fait un peu penser à Miku... En moins naïf, quand même x)
5 points de départ et 10 points de fiche, ça fait donc 15 points. Bon jeu avec ce nouveau reroll ^^
Alors, des petites erreurs d'inattention comme :
- Spoiler:
- "Elle longeait là" au lieu de "logeait"
- "Au sol jonchaient des ruines", c'est le sol qui est jonché de quelque chose, pas les ruines
- "Mais l’âge se fait sentir, et la fatigue le rattrape… Ses mouvements se ralentirent et sa perception se brouilla." Tout au présent ou tout au passé, il faut choisir xD Mais ça, c'est sans doute une de mes folies d'homogénéité, donc c'est pas grave x)
- "Des traces de brûlures longeaient les mures", les murs, y'a pas de e à la fing, cong :P
- "du matelas s’échappait des plumes", s'échappaient plutôt
- "par delà les montagnes et la forêt", par-delà
- "Elle appréciait d’autant plus ces moments de solitude et de calme qui lui permettaient", c'est "qu'ils lui permettaient", comparaison
- "Elle aurait pu la faire tomber si Line ne s’était pas mû", mue, pas d'accent et un e pour la fifille
- "elle même", elle-même (je chipote, je sais)
- "C’est n’est pas un pouvoir à part entière", ce n'est pas
- "telle un courant d’air", c'est tel, accord avec le terme de la comparaison
- "Son père était là, assit", assis
- "Aucun de ses arguments ne seront jamais valable", Aucun de ses arguments ne sera jamais valable
- "Qu’avait-il de l’autre côté de la forêt ?" Qu'y avait-il
- "La discussion d’hier était restée en suspend" la discussion de la veille était restée en suspens
- "Yanot et Naga la fixèrent, perplexe", perplexes
- "Bien sur que si !", Bien sûr
- "Elle avait surement raison", sûrement
- "Yori, sa fidèle compagnonne", compagne c'est mieux ;)
- "sans sa meilleur amie", meilleure
- "ne pourra tenir ensemble", le "ensemble" pour parler d'un sujet singulier me dérange un peu...
- "Ses mains sont souvent comparer à des mains de pianistes : fine, avec de longs doigts délicats mais précis.", comparées, fines
- "Elle longeait là" au lieu de "logeait"
Voilà. Si j'ai pris la peine de tout relever, c'est parce que j'ai quand même trouvé qu'il y avait une amélioration pour l'orthographe, par rapport à la fiche d'Ayme.
Pour ce qui est de la fiche en elle-même, je l'ai trouvée plaisante, et harmonieuse. J'aime bien le personnage, qui me fait un peu penser à Miku... En moins naïf, quand même x)
5 points de départ et 10 points de fiche, ça fait donc 15 points. Bon jeu avec ce nouveau reroll ^^
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Inochi wa... Tatakai.
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« Approche, Princesse des Glaces, tranche l'Eau de tes lames, fends l'Air de ton corps et fais jaillir l'Or Blanc du plus profond de ton être pour voler vers la victoire et la demeure des Célestes. Entends l'appel de la voix qui gronde en toi, ne la refuse pas, mais fais-en ton Alliée pour l'ultime explosion dans une transfigurante Métamorphose. »
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Re: Line Jun'Ketsu
par Line Mer 2 Jan 2013 - 11:07
Ha ha! Merci ! J'éditerai tout sa dans la journée ! ^^
En même temps je l'ai relue trois fois, plus une par quelqu'un d'autre xD
Bah! ça va être drôle à jouer par rapport à Ayme! xD
À peluche en RP! :3
En même temps je l'ai relue trois fois, plus une par quelqu'un d'autre xD
Bah! ça va être drôle à jouer par rapport à Ayme! xD
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Re: Line Jun'Ketsu
par Nina Wang Mer 2 Jan 2013 - 18:42
Euh, dans ton profil elle a 18 ans, sur la fiche 20... Faut choisir :)
A tout' en RP !
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Re: Line Jun'Ketsu
par Line Mer 2 Jan 2013 - 18:50
Autant pour moi! Changement d'avis de dernière minute, je change ça de suite ^^
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