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[ Clos ] 1er jour, premiers pas à Seian [Théodore/Bayel]

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Message par Théodore Jagan Mer 2 Jan 2019 - 17:53

[Anniversaire d'Érasia, le post compte double !]

Les bras croisés sur sa poitrine, Théodore faisait de son mieux pour se protéger du froid alors qu’il parcourait pour la première fois de sa vie les rues de Seian. Fort heureusement, seul le haut de son uniforme flamenois, trop caractéristique, lui avait été retiré mais il avait pu conserver son pantalon et surtout ses bottes militaires, d’excellente facture. Le plus urgent pour lui maintenant était de trouver de quoi se vêtir, quelque chose de plus chaud que son maillot de corps, s’il ne voulait pas mourir d’une pneumonie.

Chhal ne souhaitait apparemment pas l’aider dans sa tâche puisque le lézard avait regagné sa ball sans plus de considération pour son dresseur. Ce dernier possédait bien une pièce d’argent ramassée par son lézard, mais cela ne suffirait jamais à s’acheter des vêtements. Il y avait juste assez pour deux ou trois repas de mauvaise qualité… Bien entendu, il pouvait mendier pour obtenir de quoi survivre, mais là aussi, il doutait que la méthode fut suffisamment efficace. La seule solution, aussi étrange qu’elle paraisse était de trouver des vêtements gratuits dans cette ville. Il observa alors attentivement les environs à la recherche d’un indice pour s’orienter.

Un léger mouvement lui fit tourner la tête. Trois Chaglam fuyaient dans une rue adjacente… Sans doute pour se mettre à l’abri de la pluie. Voilà qui pouvait constituer un bon début. Théodore entreprit donc de les suivre, en courant car les trois félins étaient diablement rapides. Mais cet effort physique lui permit au moins de se réchauffer un peu.

A sa grande déception, les chats n’avaient pas regagné un endroit sec mais une sorte de décharge située au fond d’une impasse crasseuse de la ville. Les chats disparurent au fond d’un tas de déchets. Un objet sur le dessus de la pile attira son attention mais alors qu’il allait s’accroupir pour l’inspecter plus en détail, les chats jaillirent de leur cachette, toutes griffes dehors. Apparemment ils n’étaient pas ravis que quelqu’un envahisse leur foyer !

Ce premier assaut surprit Théodore qui ne put que se protéger instinctivement le visage de ses bras. L’instant d’après, il ressentit un violent pic de douleur alors que l’un des chats venait de lui lacérer méchamment le dos de la main. Le deuxième tenta la même attaque, mais cette fois-ci Théodore était prêt. Relevant légèrement ses bras, il fit en sorte que les griffes rencontrent le métal de ses bracelets tandis qu’il bondissait en arrière.

Il ne pouvait se permettre de parer trop de coups ainsi, sous peine de détruire ses menottes et d’exploser avec elles. De même, il se savait incapable de vaincre les trois monstres à mains nues, eux ne semblaient pas vouloir lâcher l’affaire et il avait bien trop besoin de se couvrir pour fuir. La solution était donc évidente : il lui fallait se procurer une arme. Fort heureusement, dans cette décharge, les armes improvisées ne manquaient pas et il réussit à ramasser une barre de fer qui avait probablement servi de pied à un tréteau. Bien évidemment, cela ne se fit pas sans heurts : voyant que le visage et les mains étaient maintenant protégés, les chats s’en prirent à ses jambes et Théodore récolta deux estafilades assez longues mais peu profondes avant de mettre la main sur son arme.

Heureusement, la barre était assez longue et en tant que lancier, Théodore savait manier le bâton, une arme particulièrement efficace pour lutter contre plusieurs adversaires à la fois. Ainsi, en positionnant correctement la barre, il réussit à bloquer le Chaglam qui l’attaquait par en bas tandis que celui qui avait bondi vers son visage reçut un méchant coup descendant de l’autre extrémité de son arme, ce qui le fit s’écraser au sol. Mais Théodore ne s’arrêta pas là. Profitant de la confusion du deuxième chat, il lui asséna cette fois-ci un coup ascendant qui le repoussa trois bons mètres en arrière. Une trace rougeâtre indiquait également que du sang coulait de son museau. Le troisième chat, sans doute le plus craintif, était resté en retrait du combat et fila sans demander son reste. Constatant que l’intrus ne se laissait pas faire, les deux autres chats le suivirent dès qu’ils eurent repris leurs esprits.

Théodore soupesa un instant sa précieuse barre de fer. Fallait-il la garder pour s’en servir d’arme ? Non. Malgré son utilité dans ce combat, elle était trop lourde et trop courte par rapport à une lance standard. Dans un combat de rue, elle ferait l’affaire, mais face à un véritable adversaire, elle ne ferait pas le poids. Pire, si Théodore écoutait ses réflexes de lanciers, il pourrait mal calculer une distance, habitué comme il l’était à des armes plus longues et l’issue lui serait fatale. Et puis, tant qu’il était confiné à Seian, mieux valait ne pas se balader avec quoi que ce soit qui eut l’air d’une arme. Sa décision prise, il jeta la barre sur le tas d’ordures.

Non, ce qui l’avait intrigué en venant ici, c’est une bâche en tissu noire, du genre de celles que son père utilisait pour protéger sa réserve de bois des intempéries. Avec un peu de chance, elle était imperméable. Bien sûr, si elle était ici, c’est parce qu’elle n’était pas en excellent état : elle était déchirée par endroits mais les chutes restaient malgré tout bien assez grandes pour le recouvrir. Voulant s’assurer de son étanchéité, il regarda ce qui se trouvait en dessous. Il y avait là une sorte de gros tapis pelucheux abimé et dévoré par les Aéromite. Malgré tout, il semblait assez épais et surtout, il était plus ou moins sec. En continuant de fouiller, Théodore trouva même un vieux couteau de chasse rouillé qui ne découperait plus jamais la moindre proie. En revanche, il était parfaitement adapté à la découpe de vieux tissus usagés. Ainsi, il découpa la bâche à sa taille, de même que le tapis puis en guise de touche finale, il perça un trou dans le haut de l’étoffe noire afin de se dégager une capuche. Puis il passa le tapis sur ses épaules avant d’enfiler la bâche comme une tunique ou un long manteau. Ainsi, il avait indéniablement l’air d’un mendiant ou d’un bandit mais au moins, il avait moins froid. Il cacha également le couteau sous sa tenue de fortune. Une arme pareille était plus facile à dissimuler et même si elle ne pouvait servir à combattre, elle pourrait l’aider à intimider ses ennemis. Enfin, il prit un bout de tissu pour se faire un bandage de fortune sur sa main blesser. Il était temps de trouver de quoi manger.
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Message par Bayel Clonbork Dim 13 Jan 2019 - 15:12

[Anniversaire d'Érasia, le post compte double !]

Le voyage en bateau n’avait pas été de tout repos, entre les réfugiés qui avaient pu se payer le ticket et leur odeur mais aussi les novices qui découvraient ce moyen de transport et leurs vomissements incessants, bref Bayel était bien content de pouvoir enfin poser pieds sur la terre ferme ! Malheureusement, le bateau ne pouvant s’amarrer derrière la Chaîne Cénosia, il avait dû remonter vers le Nord via le Grand Large, ce qui n’était pas le chemin le plus rapide certes, mais il fut assez robuste pour résister aux intempéries. Ainsi, un port provisoire s’était installé non loin du Lac Seian permettant alors à de plus petits navires d’utiliser le fleuve pour transiter entre les différentes cités et villages. Cette fois-ci, Bayel eut aucun mal à obtenir un ticket pour un nouveau voyage étant donné son grade de niveau un mais revoir son pays dans cet « état » le rendait un peu nerveux quant à ses retrouvailles avec sa famille.

Mal chance oblige, son grade ne lui permit pas cependant d’aller jusqu’à Omashu, sa cité natale via le bateau de transport car d’autres personnes étaient prioritaires. On lui proposa cependant de le faire descendre à la Cité de Seian et là il pourrait trouver un autre moyen de transport. Le Terrosien avait sa petite idée et accepta tout de même l’offre ; il connaissait bien Seian pour y être allé plusieurs fois. Une fois sur les lieux, l’ambiance n’était plus la même qu’avant et pour cause, la guerre continuait malgré quelques cessez-le-feu. Les rues étaient bondées de monde, aussi bien des habitants que des étrangers ou des gardes. En fait, Bayel avait l’impression d’être encore à Eternara.

Il faisait grand jour quand il entreprit de se rendre dans les allées marchandes pour faire des emplettes. Habitué des voleurs, Bayel veilla à garder sa bourse en sureté malgré ses achats, une erreur de sa part et il pourrait tout perdre. En effet, la ville grouillait de petits chapardeurs enfantins, les classiques, qui attiraient ton attention pour que les complices fouillent dans tes poches, mais il y avait un autre level ; les adultes. Ils avaient une certaine imagination pour dépouiller les honnêtes gens mais ils pouvaient aussi faire très mal en les blessant ou en les tuant dans des ruelles sombres. Et comme la plupart par de la milice était sur les frontières, les fraudes étaient monnaie courante malheureusement. Alors tout le monde était sur ses gardes. Par chance, le Terrosien pouvait compter sur Melanya qui malgré la foule, restait aux côtés de son dresseur.

Les courses faites, il était temps pour le jeune homme de se trouver une auberge pour y passer la nuit, voire plusieurs jours histoire de planifier la suite de son voyage. L’idée de revoir son paternel ne l’enchantait pas, mais il devait rentrer chez lui pour savoir ce qu’il ferait pour la suite. Tandis que le Terrosien marchait à son rythme, Melanya eut une réaction qui étonna son dresseur ; deux Chaglam passèrent devant eux en mode panique suivit d’un troisième qui avait visiblement reçu un coup sur le museau. La bête électrique hérissa les poils face à cette meute en détresse mais se ravisa quand elle s’aperçut qu’ils n’en avaient pas après elle. Puis son attention se porta sur la gauche, une petite ruelle d’où venaient les félins. Bayel s’arrêta derrière sa créature et l’observa, tenant son sac sur son épaule puis lâcha dans un long soupire ;

« Tu bouges ? » Mais la bête ne réagit pas à la question de son dresseur et doucement, elle prit la ruelle. Le garçon la regarda faire et lui lâcha ;  « Je demande pas non plus une auberge de luxe cinq étoiles mais une avec un toit qui peut m’abriter et un lit en bon état, hein ! Tu pourrais prendre en compte mes exigences d’humains… »

Le Terrosien haussa les épaules et ne pouvant décidément pas laisser Melanya seule (promesse), il la suivit. La ruelle n’était pas très longue et au bout d’une dizaine de pas, le garçon arriva dans une sorte de cul-de-sac avec des débris partout, une décharge public mais visiblement pas trop réglementée. L’odeur était insupportable et la vue, n’en parlons pas ! Mais lorsque son attention se porta sur sa gauche après avoir balayé du regard l’endroit pitoyable, Bayel se retrouva devant un type à l’air louche dont les habits en disaient long sur sa vie. Quelle saloperie de chat ! pensa le gris en supposant qu’il s’était bien fourré dans une merde pas possible en la suivant. Elle était où d’ailleurs elle ?!  

« Ok, je vais quitter les lieux et on fait comme si on s’était jamais croisés, d’accord ? » tenta-t-il de conclure avec l’homme à la dégaine douteuse. « Je me suis simplement trompé de chemin… »

Doucement, le gris recula sans pour autant quitter du regard le type. Il préférait éviter toutes complications et surtout de devoir se battre pour une histoire de territoire (tu parles, comme si Bayel allait se battre pour récupérer une décharge). Pour le moment il s’en fichait de Melanya, la Luxio pouvait bien se débrouiller seule et bon, elle n’était pas stupide, elle saurait retrouver son dresseur si celui-ci devait quitter les lieux en vitesse. Décidément, qu’est-ce qui l’avait attiré à venir ici ?!

[ Hrp : désolée du retard ! j'espère que ça ira ^^ ]
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Message par Théodore Jagan Lun 14 Jan 2019 - 20:28

Alors qu’il allait faire demi-tour pour regagner l’artère principale, Théodore entendit un bruit de pas derrière lui. Un clochard qui voulait lui voler ses maigres possessions ? Mais lorsqu’il se retourna, celui qu’il vit en face de lui était tout sauf un mendiant. Bien mis avec sa chemise et son pantalon de toile et coiffé normalement, il ne ressemblait pas du tout à un de ces traîne la faim. Théodore était bien plus proche de cette description.

Lorsque l’homme commença à dire qu’il n’avait rien vu et qu’il allait partir sur-le-champ, Théodore comprit qu’il lui avait fait peur. Et pour être honnête, il y avait de quoi avec son air et sa mise de voleur de grand chemin. Cependant, l’ancien soldat de Flamen ne tenait pas à ce que ce jeune homme aille rapporter son comportement à la garde. Sa liberté était en jeu. Aussi, il chercha à rassurer le nouvel assurant en levant et en retournant ses mains pour lui prouver qu’il n’était pas armé, comme l’aurait fait un militaire surpris par un ennemi. Puis il déclara :

« Je ne vous veux aucun mal. Vous voyez, je n’ai même pas d’arme sur moi »

Hormis un couteau rouillé caché sous ma tunique mais j’aurais du mal à vous faire saigner du petit doigt avec vu son état, ajouta-t-il in peto. Heureusement, l’homme en face semblait plus mal à l’aise, voire effrayé que belliqueux et il n’avait pas vraiment l’attitude d’un militaire aussi le Flamenois en profita pour lui poser une question :

« J’ai donc l’air si menaçant que ça ? »

La réponse intéressait beaucoup Théodore : si sa mise lui attirait l’inimitié et la méfiance de ceux qu’il croisait, il risquait de se faire arrêter par un garde un peu plus zélé que les autres qui l’aurait trouvé louche. Raaah, la peste. Tant pis, la nourriture devrait attendre. Le plus important pour le moment était de ne pas risquer de se faire arrêter lorsqu’il serait au vu de tous. Il allait devoir utiliser son unique pièce d’argent plus tôt que prévu. Tant pis, à quoi bon se garder de quoi manger si on le refoulait de toutes les auberges ? Et puis, avec un peu de chance, il trouverait bien une friperie pour acheter quelques chiffons qui lui donneraient un air plus présentable ? Mais il ne connaissait pas du tout la ville, et cela n’allait pas lui faciliter la tâche… A moins que…

En temps normal, il n’aimait pas dépendre d’autrui pour quoi que ce soit, mais dans une ville qu’il ne connaissait pas, il finirait forcément par devoir demander son chemin … Et sans le vouloir, il avait déjà abordé quelqu’un, un Terrosien s’il en croyait son accent. Autant tenter sa chance non ? Il baissa les bras avant de demander :

« Dites-moi, vous sauriez où je peux me procurer des habits pour pas très cher dans cette ville ? »

Tournant le dos au jeune homme, il alla inspecter la rue dont celui-ci venait par pur hasard. Peut-être y avait-il une boutique de chiffon ? Mais il n’y vit pas le moindre commerce. Logique, dans un coin aussi mal famé et malodorant. La seule chose sortant de l’ordinaire qu’il vit était un Luxio qui marchait à pas lent dans la rue, un peu dans tous les sens comme si elle ne savait pas où aller. Avait-elle perdu son dresseur ? Cette remarque l’amena à se poser une autre question très bizarre : les Pokémon chats étaient-il comestible ? Bien sûr, un Luxio était un trop gros morceau pour lui mais un des trois Chaglam qu’il avait chassé un peu plus tôt pourraient peut-être faire l’affaire s’il ne trouvait rien d’autre. Une telle méthode de braconnage en pleine ville était un peu barbare mais à la guerre comme à la guerre. Et puis, si jamais il devait dépenser tout son argent pour se refaire une garde-robe, il ne pouvait ignorer cette solution…

Bah, inutile d’être aussi alarmiste, tout se passerait peut-être mieux que prévu. D’humeur exceptionnellement causante, Théodore revint vers le jeune homme et lui demanda :

« Au fait, vous faites quoi vous par ici ? Vous cherchez à vous débarrasser de déchets encombrants ? »

[On va faire les soldes ? xD]
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Message par Bayel Clonbork Mar 22 Jan 2019 - 15:04

[ Anniversaire d’Érasia, le post compte double ! ]

Bayel n’avait vraiment pas envie de se mettre dans des situations pas possible, pas tant qu’il n’avait pas regagné sa demeure et pris énormément de repos. Il avait suffisamment donné depuis son départ de Terros et ses péripéties incessantes avec le Nalcien alors là avec un mendiant, ce n’était même pas envisageable. Quoique, peut-être le laissera-t-il en paix s’il venait à lui donner quelques piécettes ? Combien lui restait-il ? Plus grand-chose avec ses récentes dépenses mais surtout de quoi dormir dans une auberge de classe moyenne. Donc s’il lui donner une pièce ou deux, il pourrait toujours dormir dans une auberge pas trop pouilleuse ? Et tandis que le gris s’apprêtait à quitter les lieux en reculant doucement, le type en face de lui se mit à lui adresser la parole en levant ses bras afin de « rassurer » son interlocuteur. Ouais, cause toujours songea le Terrosien.

« Pas spécialement. » lâcha Bayel. « Juste que j’ai absolument pas envie d’avoir des mouises avec le premier venu. »

Son pouvait sembler provocateur mais ça c’était uniquement parce qu’il était énervé. Enervé que sa stupide créature l’ait amené ici et qu’elle se soit barrée sans donner son reste ! Nan mais sérieusement, elle faisait les poubelles ? Bayel avait eu vent de son passé de petite fripouille des rues pour se nourrir mais avec Jia Miano la surveillant constamment (et vu son attitude face aux Pokémon félins), il pensait l’avoir un minima éduqué ! Malheureusement non. D’ailleurs, où pouvait-elle bien se trouver cette chatte ? Toujours absente quand on en a besoin. Suite à sa réponse, l’énergumène en face de lui baissa les bras et semblait vouloir obtenir quelques renseignements auprès du Terrosien. Sa façon de le questionner éveilla quelques hypothèses chez le gris ; ce type n’était sûrement pas de la région et encore moins du pays. Un espion ? C’était peu probable, il ne se ferait pas prendre aussi facilement ! Peut-être un rescapé en fuite. C’était plus logique compte tenu des évènements et des tensions encore visibles entre les nations.

« Je ne suis pas de la ville mais ça doit se trouver. » il avait répondu sans trop réfléchir, peut-être aurait-il dû. « Avec ce qu’il se passe à la frontière, beaucoup de commerces peinent à survivre et du coup, certains doivent brader un max leur stock. »

Il avait pu acheter deux trois bricoles pour trois fois rien, donc niveau vêtements, ça devait être pareil ? Remarque, l’inconnu ne devait pas demander la lune pour s’habiller mais de quoi subvenir à ses besoins, ce qui était normal. Et franchement, il n’arrivera à rien dans sa tenue de mendiant, à part faire peur et terroriser les habitants.

« Rien de spécial, je suivais juste « ça ». » répondit-il en montrant du doigt la Luxio qui était subitement réapparue et cherchait quelque chose. « Mais bon, je vais vous conduire jusqu’au marché et peut-être que là-bas vous trouverez votre bonheur. »

Et peut-être que j’aurais enfin la paix ? Cette partie ne fut mentionnée que dans l’esprit du garçon qui fit signe au type au manteau douteux de le suivre. Remarque, cette petite escapade pourrait lui faire changer les idées et peut-être trouvera-t-il des vêtements pour pas cher qui pourront lui servir ultérieurement ? Pour ça il aurait dû ramener des habits typiques de Nalcia ! Enfin bon, le gris prit la sortie de l’impasse (et décharge) et sur le chemin, Melanya redressa sa frimousse et sembla s’extasier de revoir son dresseur : elle s’était perdue, sérieusement ? Le Garçon la regarda en soupirant légèrement puis lui demanda de le suivre sans se perdre.  

Etant donné le mauvaise temps, il n’y avait pratiquement personne dans les rues mais malgré cela le Terrosien ne prenait pas les grandes rues animées, il préférait éviter les regards et autres murmures sur son « compagnon ». Après une bonne dizaine de minutes de marche, le duo parvint enfin à une grande place recouverte de toiles pour permettre aux clients de se protéger du soleil mais là c’était plutôt de la pluie. C’était plutôt animé et faut dire que les articles étaient clairement soldés.

« J’espère que vous trouverez votre bonheur. »  Bayel fit signe à sa créature de le suivre et de ne se séparer de son dresseur sous aucun prétexte. « Ah aussi, n’hésitez pas à marchander, qui sait, peut-être qu’on vous fera une très belle affaire, mais attention aux escrocs. »

Suite à cela, le gris l’invita à s’engouffrer dans le marché ; ils arriveraient bien à trouver quelque chose de rentable ici ! Suffisait d’avoir le flair et de prêter attention aux contre façons et autres arnaques.
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Message par Théodore Jagan Mar 22 Jan 2019 - 20:27

[Anniv d'Erasia, le post compte double !]

Bien que méfiant, l’homme finit par accepter de l’aider avec plus ou moins de bonne volonté. Mais après tout, seul le résultat comptait et Théodore n’allait pas en plus lui demander de lui sourire et de lui apporter le café ! Ce type lui filait un coup de main et c’était déjà très bien. Il le gratifia donc d’un simple « Merci », se contentant de hocher la tête à chaque proposition de son nouveau compagnon. Son plan lui convenait parfaitement.

Durant leur parcours, il se focalisa peu sur l’homme et la Luxio – qui semblait lui appartenir – préférant se concentrer sur l’observation de la ville. Puisqu’il allait devoir passer un certain temps dans le coin, autant savoir s’y repérer sans aide ! Sa formation d’éclaireur lui avait appris à choisir des points de repères judicieux en terrain inconnu. Là une boutique plus haute que les autres. Là une rue avec un puits visible depuis l’intersection. Ici une odeur caractéristique de viande grillée s’échappant de la rue voisine. En revanche, Théodore n’avait jamais accordé le moindre crédit aux bâtiments pour leur aspect esthétique. Seul leur côté pratique l’intéressait. Il avait conscience qu’un autre que lui aurait pu s’émerveiller sur la beauté de la ville, et ce malgré sa condition de prisonnier en sursis. Mais même libre, il ne s’intéressait tout simplement pas à l’architecture. Les goûts et les couleurs…

Enfin, après quelques minutes de marche, les deux hommes arrivèrent au marché, comme annoncé. Avant de s’éloigner dans les allées, Théodore écouta le dernier conseil de son ami du jour : ne pas hésiter à marchander sous peine de se faire arnaquer. De ce côté-là, le jeune homme savait qu’il ne courrait pas grand risque : avec une seule pièce d’argent en poche, il allait devoir batailler ferme pour pouvoir acheter quoi que ce soit ! Il n’avait pas spécialement pratiqué le négoce mais avait plusieurs fois assistés aux échanges entre son père et les acheteurs de ce dernier… C’était l’occasion de vérifier s’il avait hérité de la fibre paternelle.

Pour commencer, il veilla à rester assez distants, passant d’un étal de vêtements à l’autre comme n’importe quel acheteur hésitant… Quoi qu’il n’était pas exactement sûr d’être pris au sérieux avec sa dégaine de mendiant ! Les regards mi- intrigués mi- courroucés que lui lançaient certains des marchands le renforcèrent dans cette impression. Il n’avait pas l’air d’un client crédible !

Afin de dissiper quelque peu leurs doutes, il retira sa capuche, laissant alors l’eau tremper sa tignasse couleur de feu. Ainsi il aurait peut-être moins l’air d’un voleur en quête de mauvais coup ? Malgré tout, il avait d’autres problèmes : comme l’avait annoncé son bienfaiteur, les prix indiqués sur les affichettes étaient hors de portée de sa bourse, ne descendant pas en dessous de trois pièces d’argent, quand bien même un Tadmorv n’aurait pas voulu vivre dans certains des tissus mis en vente.

Heureusement, il finit par repérer le manteau de ses rêves : de couleur vert sombre, il semblait assez long pour lui couvrir le corps jusqu’au chevilles et, gros bonus, il possédait une capuche ! Son tissage très serré semblait également révéler qu’il était imperméable, condition impérative pour que Théodore l’acquière. Taché de terre et troué par endroit, il semblait évident que l’habit avait déjà servi mais aux yeux du rouquin, il était parfait. Et de toute façon, il ne pouvait pas se permettre de faire le difficile ! Il se décida donc à aborder le vendeur de cette petite merveille avec sa voix grave habituelle :

« Excusez-moi monsieur, combien pour ce manteau ? demanda-t-il en le désignant du doigt.
-Tu sais pas lire, le clodo ? C’est dix pièces d’argent ! »

Le père de Théodore n’avait jamais été ni très tendre ni très présent pour son fils, mais il avait malgré tout enseigné à son fils les rudiments de la lecture et du calcul, essentiels selon lui pour tenir une exploitation. Aussi le roux rétorqua-t-il :

« Vraiment ? Pourtant il me semblait qu’il y avait marqué trois pièces sur votre affiche…
-Bah si tu sais lire, pourquoi tu m’demandes alors, hein, le crève-misère ?! »


A première vue, l’échange avait mal débuté. Il ne faisait aucun doute que le marchand n’accorderait aucun crédit à un mendiant… Mais Théodore ne se laissa pas abattre. Si lui n’était pas un bon acheteur, peut-être un autre le serait-il à sa place ?

« Je ne suis pas ici pour moi, mais pour mon maître » improvisa le Flamenois. Et il désigna l’homme aux cheveux blancs du doigt. Par bonheur, ce dernier était toujours en vue.
Le vendeur fixa un moment ce nouveau venu avant d’ajouter, radouci :

« Ah vraiment ? »

Apparemment la mise du dresseur du Luxio passait mieux que la sienne. Tant mieux. Son interlocuteur d’un ton où pointait la curiosité :

« Et il veut quoi ton maître ?
-Il aimerait que je dispose d’un meilleur manteau. Il ne veut pas que je tombe malade, pour ne pas avoir à me soigner. Mais il m’a interdit de dépenser plus d’une pièce d’argent pour mon nouveau vêtement.
-Trois pièces ! C’est pas négociable !
-Tout de même, ce manteau est troué et taché. On voit très bien qu’il n’est pas de première main ! »


Théodore ne pouvait pas se permettre de jouer au plus fin avec sa gueule de mendiant mais un type en chemise et pantalon fin avait plus de chances !

-Deux pièces alors. J’irai pas plus bas !
-Mais… Je n’ai qu’une seule pièce sur moi ! »


Le coup de grâce. Soit ça passait, soit il faudrait aller voir ailleurs !

Il vit les yeux du marchand briller. Ce dernier semblait en intense concentration. Un gain de deux pauvres pièces pouvait paraître dérisoires à certains mais cet homme-là faisait vraiment dans le bon marché – et la mauvaise qualité, aucun de ses articles ne coutait plus de dix pièces d’argent. Pour lui, un sou était un sou.

« Voilà ce qu’on va faire… J’accepte de te le vendre à une pièce, mais je veux que ce soit ton patron qui l’achète directement ! J’ai une proposition à lui faire !
-… D’accord ».


La proposition était assez inattendue mais Théodore pouvait très bien s’adapter. Il rejoignit son guide et lui résuma le déroulé des négociations. Puis il lui tendit son unique sou et lui demanda d’un ton laconique :

« Alors ? Accepteriez-vous de m’aider en achetant ce vêtement pour moi ? »

Il n’aimait pas trop l’idée d’être encore plus redevable envers ce type, mais vu ses moyens actuels, il n’avait pas vraiment le choix.
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Message par Bayel Clonbork Mar 29 Jan 2019 - 19:59

[ Anniversaire d’Érasia, le post compte double !! ]

Tout en observant ce que les marchants avaient à proposé, Bayel remarqua qu’à l’instant qu’il avait vouvoyé l’inconnu au look spécial. Il haussa les épaules et prit ça comme une façon de « calmer » la tension qui aurait pu naître si ce type l’avait attaqué. Mieux valait prendre quelques distances ; après tout, le gris ne connaissait rien de ce type et plus il mettrait de la distance entre eux, mieux il se portera. Cependant, le Terrosien était quelque peu intrigué par son nouveau « compagnon », il lui paraissait un peu trop poli et modeste pour un mendiant ou un rescapé. Il s’était sûrement passé quelque chose pour qu’il se retrouve dans la rue mais là, c’était du domaine du privée et Bayel préférait ne pas s’immiscer dedans, qui sait dans quelle galère il pourrait se retrouver.

Calmement, le garçon observa les étales et découvrit des tissus d’une rare qualité mais évidemment les prix étaient quelques peu élevés ; certains marchants ne démordaient pas et ne baissaient pas les prix, malgré des négociations de la part des clients. Bayel songea aussi à essayer de se trouver des vêtements typiques des autres régions, il y aurait bien un marchand Nalcien ou Mizuhanien dans le coin ! Pour les Flamenois, c’était peu probable étant donné les récents conflits entre les deux nations anciennement alliées… Que c’était dommage de perdre un précieux allié mais c’était ça, la politique et le pouvoir avait tendance à rendre les gens avare de posséder plus. Marchant tranquillement dans les allées prévues, le garçon dénicha une tunique traditionnelle de Mizuhan pour les hommes ; sa finition n’était pas parfaite mais c’était quand même de la bonne qualité et le prix lui sembla aborda pour la pièce. Mais il hésita : allait-il réellement se rendre à Mizuhan prochainement ? Surtout qu’il n’avait pas eu non plus énormément d’ennuis à Nalcia malgré ses habits terrosiens… Alors était-ce raisonnable de dépenser pour ça ? Le marchand se frotta les mains en voyant le Terrosien regarder sa marchandise mais fit la tronche quand le garçon s’en alla. Peut-être une tenue plus Nalcienne ?

Bayel continua son petit tour et remarqua que son acolyte semblait avoir trouvé quelque chose d’intéressant. Sans pour autant s’y mêler, il ne resta pas bien loin en cherchant quelque chose d’intéressant sur les étales voisines. Puis après quelques secondes, Bayel fut rejoint par l’inconnu qui lui expliqua la situation.

« Je me disais aussi… vous êtes revenus les mains vides… » soupira-t-il. Dire qu’il voulait que cette histoire se termine rapidement… « Hum… oui, voyons voir ce que ce marchand a à me proposer… » lâcha-t-il en récupérant l’unique sou des mains de l’inconnu.

Un peu dépité qu’il soit entraîné dans cette nouvelle histoire, le Terrosien se rapprocha du marchand et constata le fameux vêtement qui était au centre du débat. Avec une seule pièce, il ne pouvait pas espérer mieux mais peut-être que si Bayel donnait une pièce en plus, son « ami » aurait mieux. Mais visiblement c’était ce manteau qu’il voulait et étant donné sa situation, peut-être qu’un vêtement plus cher pourrait lui attirer des ennuis. La ville grouillait de petits malfrats, ce serait dommage qu’il se fasse voler son bien direct… Bayel s’en fichait royalement mais il se sentirait coupable si cela lui arrivait.

« Bien le bonjour marchand ! » commença le gris, histoire de détendre l’atmosphère. « J’ai cru comprendre que vous vendriez ce manteau que si c’était moi qui payais ? » Mon dieu que la comédie n’était pas son truc… mais autant essayer.

Le vendeur acquiesça. Bon, on ne lui avait pas raconté de conneries à ce sujet, c’était donc bien le manteau pour deux pièces, pas plus. Maintenant restait plus qu’à savoir ce que ce type lui voulait. Pourvu que ce ne soit pas un truc chiant à faire, Bayel n’avait pas spécialement envie de perdre encore plus de temps…

« Voilà les pièces, » commença Bayel en lui tendant sa main mais d’un coup il referma ses doigts dessus et prit un air sérieux. « Cependant, j’aimerais savoir ce que vous attendez de moi. Apparemment, vous auriez une proposition à me soumettre ? Je vous écoute. »

Inutile de payer ce type si c’était pour de l’escroquerie ou autre. Bayel irait tout simplement acheter un manteau plus approprié à son « serviteur ». Au point où il était, autant débourser plus pour son prochain. Le vendeur semblait être très intéressé à la vente de son manteau, aussi Bayel avait bien remarqué son attention sur les pièces et son air troublé quand ce dernier avait refermé sa main dessus. Qu’est-ce que cette mascarade voulait dire ? Ce manteau semblait être trop louche…
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Message par Théodore Jagan Mar 29 Jan 2019 - 23:11

[Anniversaire d'Erasia, le post compte double !]

« Alors c’est vous le patron de cet homme ? Merci pour votre intérêt pour mes articles, ce manteau a déjà servi mais il a encore de beaux jours devant lui ! »

Et il posa le manteau sur son comptoir sans toutefois le donner ni à Théodore ni à son ami du jour.

« Voilà, je vous le réserve. Comme votre domestique vous l’a sûrement dit, j’accepte exceptionnellement de vendre cet habit a un prix modique en échange d’un petit service. Oh, trois fois rien pour un homme comme vous, j’en suis sûr ! »

Il désigna un étal situé quelques mètres à leur droite.

« Vous voyez l’étal tenu par le jeune homme habillé tout en vert ? C’est mon neveu ! Il vient de lancer son affaire et vend des vêtements de bien meilleure qualité que les miens ! C’est son père, mon beau-frère qui les fabrique, mais il n’est pas d’ici mais d’un village situé à cinquante kilomètres au sud de Seian. Son fils a donc eu l’idée d’exporter sa production, mais il n’est pas encore connu par ici. J’aimerais donc monseigneur que vous lui achetiez au moins deux articles et que vous en portiez un ! Ca lui fera de la publicité. Croyez-moi il le mérite, c’est un bon petit et ses marchandises sont de première qualité ! Allez donc voir par vous-même, je vous attends avec le manteau ! »

Comme tout bon serviteur selon l’idée qu’il se faisait de ce métier, Thoéodre se rendit en premier à l’étal indiqué où il observa attentivement le vendeur et ses biens, feignant de déterminer s’ils étaient dignes de son maître. Les habits exposés là étaient indéniablement de meilleure qualité que le manteau prisé par le rouquin. Ce n’étaient pas des habits de luxe mais des habits standards du quotidien d’excellente facture, typiquement terrosiens. Le genre d’oripeaux que son prétendu patron arborait déjà en fait. Mais avait-il besoin des chemises supplémentaires ? Et en avait-il les moyens ? Les prix semblaient assez abordables mais si son ami du jour avait déjà des placards remplis à ras bord… On verrait bien…

Théodore termina son passage en revu par l’examen du vendeur lui-même. Le jeune homme ne devait même pas avoir vingt ans. Un menton glabre, une figure enfantine pas encore marquée par les stigmates de l’âge adulte… Il semblait également assez nerveux, serrant ses doigts et les desserrant par réflexes et faisant manifestement de gros effort pour ne pas regarder Théodore dans les yeux.
L’ancien soldat avait certes retiré sa capuche pour paraître moins suspect, mais son apparence de Grahyena mouillé ne le rendait pas forcément plus avenant. Le jeune vendeur devait avoir autant confiance en Théodore que son oncle mais lui n’avait pas assez de courage pour lui demander de payer ou de déguerpir… Ah moins qu’il ne sût pas quelle attitude adopter ? Comme l’autre ne parlait toujours pas, c’était difficile à dire. A présent c’était ses lèvres qu’il serrait et desserrait par à-coup. Théodore comprit. Le jeune ne savait pas quoi dire. Aujourd’hui devait être son premier jour de vente. Eh bien, ce n’était pas comme ça qu’il allait attirer la clientèle. Il avait peut-être eu une bonne idée en allant vendre à Seian mais ce n’était pas avec cette attitude qu’il allait attirer la clientèle !
Enfin, le jeune homme en vert finit par se jeter à l’eau en bégayant à moitié :

« B-Bonjour monsieur… Qu’est-ce que vous voulez ?
-Moi, rien de spécial. J’attends simplement mon maître qui devrait arriver pour examiner ce que vous avez à vendre.
-Ah, très bien, très bien… N’hésitez pas si vous avez besoin de conseils hein ? Je connais ces étoffes par cœur, j’ai même participé à leur conception !
-Bien. Merci pour votre aide ».


Et Théodore observa de nouveau les étoffes, signifiant ainsi au jeune homme que l’entretien était provisoirement terminé. Comme il s’y attendait, l’autre ne relança pas. Le Flamenois l’imaginait parfaitement décrire toutes les merveilles de technologie textile que recelaient ses habits, mais le jeune vendeur ne semblait pas pour autant avoir la fibre commerciale. Ce talent n’était peut-être pas héréditaire en fin de compte. Bien. Il en savait assez à présent. Il pouvait retourner faire son rapport à son « maître » du jour. En bon éclaireur, il avait accompli sa mission d’information. Alors qu’il tournait les talons, l’autre l’apostropha :

« Vous partez déjà ?
-Je reviens. Je vais simplement confirmer à mon maître que ce que vous avez à vendre peut potentiellement l’intéresser. A tout de suite.
-Ah oui, oui, très bien ! A tout de suite monsieur. »


Théodore retourna donc vers son bienfaiteur et l’attira un peu à l’écart, loin des oreilles de l’oncle et du neveu. Puis il lui fit son compte-rendu :

« Les habits que vend ce gamin sont de bonnes qualité effectivement, ils sont assez semblables à ceux que vous portez en ce moment et pas trop chers pour ce qu’ils sont. Bref, ça pourrait vous intéresser. Et le neveu me semble être un bien moins bon vendeur que son oncle. Si vous n’avez pas de pitié en négociation, vous pourrez sans doute obtenir ses chemises pour une bouchée de pain.
Mais bon, vous m’avez déjà aidé à trouver ce marché et je ne vais pas vous en demander plus. Si vous refusez l’offre, je comprendrai. Je me débrouillerai pour obtenir par moi-même de quoi acheter cette cape »

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Message par Bayel Clonbork Jeu 7 Fév 2019 - 18:57

Tout en écoutant le marchand, Bayel garda le sourire mais il se força. Réellement. Et si sa pièce coincée dans la paume de sa main n’en avait été pas une, elle aurait été réduit en miette. Purée mais vends-le ton manteau pourri ! Comme si le gris n’avait que ça à faire de marchander ou de perde du temps ! Rester poli et regarder dans la bonne direction, voilà… Etant sûr que le marchand regardait les marchandises en face, le Terrosien adopta une mine dépitée ; dans quel merdier s’était-il mis ? Tout ça pour un manteau tout usé et qui a déjà servi ? Bon, c’était avant tout pour le jeune mendiant qu’il avait malencontreusement rencontré, mais pourvu que cela n’aille pas au-delà…  Mais lorsqu’il fallut reporter son attention sur lui, Bayel regagna son sourire forcé et son attitude de client -qui veut absolument ce manteau-.

« Je vois. » Cela ne semblait guère compliqué finalement. Bayel avait tout compris de travers en pensant à une magouille. « Très bien, j’accepte le défi ! » qui avait parlé de défi ? Peut-être que le monseigneur avait attiré l’attention de Bayel… « Cependant, si jamais les clients affluent vers le comptoir de votre neveu et achètent des vêtements suite à la publicité que nous lui ferons, je voudrais que vous offriez à mon domes-…  tiens il est où ? »

Faut croire que le « domestique » était parti à la rencontre du neveu du marchand. Alors celui-là… Oui certes il voulait quelque chose pour se mettre sur les épaules mais il ne pouvait pas attendre un peu ? Bayel resta donc à sa place et prit ça pour une « inspection ». C’était aussi l’occasion de réfléchir à la suite : pouvait-il réellement se permettre d’acheter des vêtements ? Il n’était pas spécialement dans le besoin mais à force de voyager avec les mêmes habits, ça ne sentait pas la rose… L’air songeur, Bayel évalua ses dépenses et ce qu’il avait réellement besoin pour la suite de son voyage. Après il pouvait faire des économies sur les transports : Guesserith et Vanflare étaient de parfaites montures terrestres comme volantes mais étant donné que des contrôles étaient présents entre les frontières mais aussi à l’entrée des cités, il serait plus judicieux de suivre la « route ». Remarque, il s’était déjà bien fait avoir à Eternara alors franchement…

Trouvant le temps un peu long pour que son « domestique » prenne connaissance des produits à vendre, le gris porta son attention sur lui et vit que ce dernier semblait se taper la tchatche avec le neveu… Heureusement, l’oncle avait trouvé une occupation comme mettre en avant ses vêtements de bonnes factures en avant ou bien de conseiller des clients. Ouais c’est ça, occupe toi, pensa Bayel, le laissant enfin seul. C’est alors que l’autre revint de sa mission de reconnaissance ! Alors que le Terrosien s’apprêtait à lui demander ce qu’il avait pu dénicher qu’il le prit un peu à l’écart. Quoi c’était si sérieux que ça ?

« Si ce gamin a dû mal à vendre, je vais éviter de lui faire baisser ses prix, je suis pas en manque et… » peut-être entrait-il dans un sujet délicat, aussi Bayel se reprit, « hum, pardon. De toute façon, il faut qu’on achète deux articles et que nous fassions de la publicité, mais en en portant qu’un… »  continua-t-il en pointant du doigt son acolyte. « C’est étrange d’ailleurs, pourquoi pas les deux ? » lança le gris songeur puis il reporta son attention sur son camarade de la journée « Qu’importe, non seulement tu auras ce manteau auquel tu as flashé mais si tu fais du bon travail, je t’offrirais le second que j’aurais acheté au gamin, ça te va ? »

Bayel ne s’était même pas rendu compte qu’il venait de le tutoyer, sûrement parce qu’il prenait trop à cœur cette situation de « maître et domestique ». Qu’il ne s’y habitue pas trop… Bon, maintenant il était de temps de choisir des articles pour eux et faire honneur à cette soi-disant qualité. Bayel se positionna devant l’étal et observa les vêtements ; en effet les tissus étaient bien brodés et semblait être de bien meilleure qualité que le précédent. Mais pourquoi vouloir faire de la pub pour son neveu ? Pourquoi les deux frères ne s’étaient-ils pas associés ? Décidément, les trucs de commerce, ce n’était pas son fort et si ça s’trouve, Bayel voyait tout simplement le mal partout !

Bon maintenant, il lui fallait trouver quelque chose à porter. Mais au fait, comment faire pour attirer du monde en portant un habit récemment acheté ? C’est alors que le jeune marchand vint à leur rencontre, ayant forcément reconnu le domestique. Tiens, d’ailleurs, il s’appelait comment ?

« Bonjour monsieur, » commença Bayel, essayant de se retenir de rire parce que franchement, le gamin ne faisait pas vraiment monsieur. « Mon ami que voici m’a dit que vous aviez de belles étoffes et de beaux vêtements à proposer, j’ai vraiment besoin d’une nouvelle veste de voyage et lui, d’un vêtement pour remplacer sa chemin tâchée. Pourriez-vous nous conseiller ? »

C’est alors que le jeune vendeur commença à venter ses qualités d’artisans en proposant différentes vêtements tous de très bonne qualité. Impossible de l’arrêter dans ses descriptions tellement c’était (et vraiment) intéressant. C’était comme si ces vêtements étaient ses enfants (façon de parler). Cependant, Bayel savait ce qu’il voulait pour la suite et pour son camarade.

« Je vais acheter cette veste, elle me semble très pratique et son tissu est agréable. » puis il se tourna vers le Flamenois « As-tu fait ton choix ? »

Qu’importe ce qu’il prendrait, Bayel allait payer. Lorsque les achats furent terminés, le gris salua le jeune marchand et entraîna son acolyte un peu plus loin. Maintenant, il ne restait plus qu’à faire la fameuse publicité et ils auront enfin fini avec cette histoire de veste !

« Ne dis rien, ne pose aucune question. » lâcha Bayel en sentant qu’il allait forcément demander pourquoi cette dépense si soudaine. « On va faire la meilleure publicité qui soit ! Et pour ça, je connais l’endroit parfait ! »

Bayel connaissait la Cité de Seian suffisamment pour connaître les bons « coins ». Aussi, le duo quitta la partie marchande pour s’engouffrer dans les rues et ruelles de la cité un peu plus « chaud ». Le quartier des bars avec quelques options pour les adultes...

« La plupart des nobles et des gens modestes viennent dans ce quartier pour se détendre, nous allons donc nous joindre à eux et leur parler de notre petit commerçant. Allons-y. »

Le premier bar où ils entrèrent était correct et offrait une déco très classique, cependant les prix des boissons et autres consommations étaient nettement plus chères, mais c’était de la bonne qualité. Bayel invita son camarade à s’assoir à une chaise ;

« Et non je ne dépense pas mon argent inutilement, si cela t’inquiètes. » commença le gris en s’asseyant. « J’ai vraiment envie de t’aider car plus je t’observe et plus je me dis que tu n’es pas celui que j’ai en face de moi. Tu as vraiment l’œil pour observer les gens qui t’entourent et ton langage est très soutenu. Que faisais-tu avant de devenir celui que tu es ? D’ailleurs, je ne connais même pas ton nom ! Moi c’est Bayel. »

Il y avait du brouhaha autour d’eux mais l’animation leur permettait de discuter. Par ailleurs, le Terrosien remarqua que des jeunes hommes bien habillés, sûrement de la classe modeste qui venaient dépenser leur argent pour le plaisir avaient pris place à une table plus à l’écart et dont quelques femmes vinrent à leur rencontre.


[ Hrp : vraiment, Bayel trouve ça bizarre cette histoire d’oncle et neveu (et moi aussi ><) mais bon, je me trompe sûrement ! en tout cas, on change d’endroit et bienvenue dans les quartiers animés de la ville ! j’espère que ça ira ]
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Message par Théodore Jagan Jeu 7 Fév 2019 - 21:37

Théodore haussa les épaules suite au questionnement de Bayel. Pour lui, il n’y avait pas de mystère là-dessous :

« J’imagine qu’il veut qu’on en achète deux parce que son neveu n’a pas l’habitude d’avoir des ventes pour le moment, du coup un client assez aisé pour lui acheter deux étoffes d’un coup ça devrait être intéressant ? Vous pensez que ce sont des articles de contrebande ou bien ? Et puis, est-ce que c’est vraiment important au fond ? »

Puis l’autre lui fit une offre. Un habit supplémentaire contre un peu de publicité ? Théodore n’était pas du genre sociable mais pour un salaire aussi élevé, il était tout à fait prêt à faire une exception.
Ils retournèrent ensuite devant l’étal du jeune vendeur, où Théodore choisit pour lui-même une chemise sombre à la demande de son « patron ». Le tissu semblait assez solide et adapté aux rudes conditions de vie, ce qui correspondait bien à la situation actuelle du jeune homme.

Ils repassèrent ensuite devant le stand de l’oncle qui accepta de leur céder le précieux manteau en échange de l’unique pièce de Théodore non sans avoir vérifié qu’ils avaient bien acheté des marchandises à son protégé. Bien évidemment, il n’hésita pas à rappeler l’engagement que tous les deux avaient pris.

Son « maître » proposa ensuite qu’ils se rendent dans un lieu fréquenté de la ville pour faire la promotion promise. Théodore pouvait-il refuser la proposition ? Il était toujours lié par sa promesse envers le marchand et ne pouvait tout de même pas remercier ainsi l’homme aux cheveux gris. Pour autant, il ne tenait pas vraiment à déambuler dans des lieux aussi fréquentés. Un marché en plein air était une chose, un bar ou une taverne close et enfumée en était une autre. Il n’y avait plus qu’à espérer que tout se passerait bien…

« D’accord, mais avant qu’on y aille, laissez-moi me changer, j’aurais l’air moins effrayant avec ces habits neufs et ce sera meilleur pour la publicité. »

Et il s’écarta dans une impasse voisine déserte où il défit sa cape de fortune qu’il remplaça par la chemise du neveu, surmonté du manteau rapiécé vendu par l’oncle. Il finit par remettre sa nouvelle capuche en place sur sa tête. Quant à la bâche qui lui avait servi de manteau jusque-là, il en découpa une lanière avec son vieux couteau rouillé ce qui lui procura une corde dont il se servit pour attacher le reste de son ancienne cape dans son dos. Elle pouvait toujours servir. Avec son pantalon presque dans un état médiocre et ses chiffons aux pieds, Théodore pouvait maintenant passer pour un bohémien, ce qui était un peu mieux qu’un clochard.

Puis il se laissa guider par son compagnon jusqu’aux quartiers dont ce dernier avait parlé un peu plus tôt. Apparemment, le jeune homme semblait savoir où il allait, ce qui rassura un peu Théodore sur la suite des événements. Enfin, les deux hommes finirent par entrer dans une taverne d’apparence assez propre. Théodore approuva. Quitte à ne pas avoir assez d’argent pour la moindre consommation, autant aller dans un lieu qui ne ressemblait pas à un coupe-gorge.

Une fois installés à une table, son « patron » finit par poser quelques questions à Théodore. Le moment que celui-ci avait tant redouté… S’il se taisait, l’autre pourrait très bien exercer une pression sur lui avec tout ce que le Flamenois lui devait. Et s’il lui déballait toute sa vie, cela pouvait lui attirer des ennuis. Qu’est-ce qui prouvait que son bienfaiteur n’avait pas perdu un frère par la faute de Flamen lors de la dernière guerre ? Il opta donc pour la solution : Il révéla une partie de la vérité sans tout dire.

« Je suis un simple paysan, fils de paysans, que la guerre a jeté sur les routes. Mais je n’ai jamais apprécié le travail de la terre, et j’ai profite de ce conflit pour essayer de recommencer ma vie ailleurs, en faisant autre chose. Si je parle bien, c’est parce que mon vocabulaire me vient des livres que j’ai lu. C’est également en lisant des ouvrages variés que j’ai appris à découvrir le monde qui m’entoure, et c’est grâce à ça que j’ai commencé à l’observer.

Sinon, je m’appelle Théodore et mon Arcko se nomme … Chhalaghan. »


La tuile ! Il avait complètement oublié le nom typiquement flamenois de son lézard ! Il n’y avait plus qu’à espérer que son bidouillage de dernière minute ne soit pas trop voyant ! Mais il n’eut pas le loisir d’attendre la réponse de Bayel car deux beautés firent irruption à leur table. L’une était blonde, l’autre brune et tous les deux semblaient très intéressées par de potentiels clients. La blonde s’approcha de son compagnon tandis que la brune fondit sur lui comme un Cornèbre qui aurait repéré sa proie…

Théodore n’avait jamais recouru aux services de fille de joie jusqu’ici car il n’avait jamais eu les moyens d’en payer une et un camp d’éclaireur n’était pas le meilleur endroit où faire travailler ce genre de civils. Mais il en avait suffisamment entendu parler que ce soit aux champs ou à l’armée pour en reconnaître une, surtout lorsqu’elle affichait un sourire aussi aguicheur ! Bayel n’aurait pas pu choisir un endroit moins… risqué ??

« Salut toi ! Moi c’est Tina et toi ? Tu sais que tu me plais ? C’est une jolie chemise que tu as là ? »

Après tout, pourquoi ne pas en profiter pour caser sa pub ? Théodore en profita donc pour enlever son manteau, révélant ainsi sa chevelure rousse en même temps que l’habit tant admiré.

« Vous trouvez ? Je l’ai acheté à un tisserand de talent sur le mar… »

Mais le jeune homme s’aperçut vite qu’il venait de se faire avoir : dès que le manteau eut quitté ses épaules et qu’il fut un peu plus présentable, Tina l’attrapa par le bras et le tira jusqu’aux escaliers de l’auberge. Le jeune homme lança alors un regard suppliant à son acolyte mais rien n’y fit, et il la suivi, comme hypnotisé par sa voix et sa beauté… Théodore avait aperçu ces marches en entrant, ils donnaient sur des portes assez rapprochées… qui étaient en fait des chambres. Enfin, chambre était vite dit pour qualifier un box qui était à peine assez grand pour contenir un lit pour deux personnes ! Une fois en haut, la voix de la fille fit sortir Théodore de sa torpeur. Voyant qu’il semblait réticent, la fille commença à déboutonner sa chemise en lui caressant le torse.

Et elle était intéressée par sa chemise hein ? Par ce qu’il y avait dessous oui ! Il s’était fait avoir comme un bleu, oui !

Il tenta alors de reprendre la parole :

« Mais je n’ai pas d’ar…
-T’en fais pas mon chou, on verra ça après ! Allez viens, tu vas voir, ça va te faire du bien ! »


Bon sang, elle était têtue celle-là ! Elle ne comprenait pas qu’il n’était pas intéressé ? Et pourquoi fallait-il qu'il soit réticent à frapper les femmes ? Et pourquoi alors qu’elle l’attirait vers le lit la seule chose à laquelle il pensait était les postures de combats qu’il avait apprises à l’armée, notamment celle permettant d’assommer un adversaire sans causer trop de dégâts ? Il se demanda aussi si Bayel avait eu plus de chance que lui…
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Message par Bayel Clonbork Mar 26 Fév 2019 - 17:40

Bayel voyait le mal partout depuis quelques temps. Non en fait il le voyait partout continuellement ! Sûrement parce qu’il avait été élevé par le pire des pères, par ce type qui n’inspirait aucune confiance et imposait sa propre façon de vivre à sa famille. Cela le perdra et pour le moment, il devait passer pour un pauvre type méfiant dès qu’on lui adressait la parole. Décidément, il n’arrivera jamais à se défaire de cette sale manie. Son acolyte du jour accepta l’offre et tous deux partirent en direction du stand du neveu où ils purent choisir de nouveaux vêtements. Maintenant, il ne restait plus qu’à faire de la pub et pour ça, quoi de mieux que des endroits fréquentés ? Après que le jeune homme se soit changé compte tenu de son état déplorable du à sa condition, les deux jeunes gens entrèrent dans un bar qui leur sembla correct. Ni trop bruyant, ni trop chic pour eux. Le type d’endroit où n’importe qui quelque soit sa condition sociale pouvait se rendre. Une fois installé, le Terrosien jugea qu’il était temps (et plus que nécessaire vu ce qu’ils avaient vécu et comptaient vivre encore) de faire les présentations. Attentif, Bayel écouta la réponse de son camarade de la journée. Il n’était pas très doué pour cerner les gens mais il savait reconnaître la valeur d’un homme et ce Théodore était quelque de bien qui malheureusement, la chance n’avait pas sourit, pour le moment.

« Je vois et c’est tout à faire remar- »

Bayel n’eut le loisir de finir sa phrase que deux jeunes femmes firent leur entrée à leur table et semblaient attendre quelque chose des deux jeunes hommes. Contre toute attente, la beauté de la jeune femme qui s’était agrippée à son bras ne lui fit ni chaud ni froid malgré la vue qu’il pouvait avoir sur sa poitrine. Cela ne semblait pas déconcerté la demoiselle qui s’approcha de plus en plus, jusqu’à coller sa poitrine contre le bras de ce dernier. Alors là, ce n’était pas du tout prévu et il ne pensait pas attirer ce genre « clientèle » au garçon du stand.

« Madame, vous nous dé- »

Bayel allait dire le fond de sa pensée mais lorsqu’il vit Théodore se faire complètement aguicher par l’autre demoiselle, il comprit sa bourde ; il ne s’était clairement pas attendu à ce genre de pub et franchement, là ça sentait mauvais ! Ils n’allaient quand même pas envoyer des filles de joie comme clientèle ?! Mais contre toute attente, son ami semblait tirer cette situation à leur profit et retira son manteau pour dévoiler sa belle chemise nouvelle acquise. C’était sérieux tout ça ? Bayel regarda Théodore tentant de faire la promotion de son bien mais malheureusement, la fameuse Tina l’entraîna vers le niveau supérieur où visiblement, un nouveau lieu les attendait. Tandis que le gris voulait aider son camarade, la demoiselle blonde le retint ;

« Vous préférez ma copine ? Je ne suis pas assez jolie pour vous ?  lança-t-elle avec la moue.

- Non c’est pas ça mais… » tenta de s’excuser le gris.

Oh et puis, pourquoi pas ? lança une petite voix dans sa tête. Son côté sombre semblait vouloir « découvrir » cette partie de lui et puis, ce serait juste une fois, il n’avait rien à perdre s’il prenait ses précautions ? Voyant que sa proie n’était plus sur la défense, la jeune femme enlaça langoureusement son bras et l’entraîna à son tour vers les étages supérieurs. Ce n’était clairement pas le genre d’endroit pour y passer une nuit complète mais juste quelques heures. La demoiselle entraîna le Terrosien dans une chambre (la sienne sûrement, pour le boulot) et lorsqu’ils furent tous les deux entrés, elle prit bien la peine de refermer derrière eux. S’en suit quelques caresses qu’elle lui offrit, caressant le doux tissu de la veste. D’ailleurs, elle semblait y prendre goût ;

« Quel joli vêtement ~ c’est rare de voir ce genre de tissu dans le coin.

- Sur vos clients, je suppose ?  répliqua le gris qui s’empressa d’attraper ses mains baladeuses, le regard sérieux.

- hihi, vous savez comment vous y prendre avec moi, j’adore. Continuez ~

- Et je pourrais combler vos désirs si en contre partie, vous m’aidez. Alors intéressée ? »

La demoiselle jugea le garçon et avec un sourire charmeur, se libéra gracieusement de sa poigne pour poser ses mains sur son visage.

« Comblez-moi, jeune homme et nous pourrons faire affaire. »

Espérons qu’il sache s’y prendre…

Quelques heures plus tard et Bayel sortait de la chambre, rhabillé évidemment ! Il n’avait jamais ressentit ça et franchement, il se demandait s’il était prêt à retenter l’expérience avec une femme comme ça. Mais visiblement sa prestation avait semble-t-il satisfait la demoiselle qui avait accepté de faire parler du petit vendeur et de ses marchandises à ses prochains clients. C’était déjà ça de fait mais le gris se doutait bien que certains de ses clients n’étaient peut-être pas le type que cherchait le neveu, aussi il fallait viser plus haut. Se massant l’épaule droite, le gris redescendit les escaliers et fit mine que rien d’anormal s’était passé devant le barman et le soi-disant « patron » de commerce. Pourvu que de son côté tout se soit bien passé pour Théodore, aussi Bayel s’installa à une table et commanda un verre en l’attendant.
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Message par Théodore Jagan Mer 27 Fév 2019 - 16:24

La jeune fille tirait maintenant Théodore pour l’attirer sur le lit tandis que ce dernier portait toujours sa chemise déboutonnée. Chhal ne pouvait pas l’aider puisqu’il était reparti dans sa ball. Son dresseur était donc seul face à la furie. N’y tenant plus, il réagit à l’instinct et repoussa la jeune fille de la paume de sa main d’un petit coup au plexus solaire. Il n’avait pas frappé assez fort pour lui faire le moindre mal mais suffisamment pour la faire lâcher prise et basculer sur le lit où elle poussa un petit cri de surprise. Puisqu’elle ne comprenait pas, il allait devoir hausser le ton. Il passa au tutoiement :

« Je t’ai dit non, et non, c’est NON ! Je n’ai pas de quoi te payer ! Qu’est-ce que tu comprends pas dans cette phrase ?
-J’en déduis que tu ne me rejettes pas parce que je ne suis pas à ton goût ? »
Sourit-elle.

Il était passé à deux doigt de la frapper vraiment et elle le prenait toujours de manière aussi cavalière ? Était-elle dotée d’un sang-froid à toute épreuve ou juste complètement inconsciente ? Sur quelle putain de putain était-il tombé ?
Voyant qu’elle l’avait pris au dépourvu, Tina enchaîna :

« Allez viens, je t’ai déjà dit que c’était pas un problème. Tu pourras me rembourser après…
-Je sais pas pour qui tu me prends, mais je suis loin de rouler sur l’or.
-Je parlais pas d’argent…
-Tu veux quoi alors ?
-T’es vraiment du genre méfiant toi hein ? Bon, très bien, je veux juste que quelqu’un me ramène Bandana !
-Ton bandana ?
-Non, ma Pashmilla qui s'est échappée ! Je l’appelle Bandana parce qu’elle porte toujours un bandana rouge sur sa tête !
-Et c’est quoi un Pashmilla ? Un Pokémon de Tenkei ? »


Depuis sa campagne natale, Théodore n’avait pas vraiment eu l’opportunité de côtoyer des espèces exotiques.

« Un croisement entre un Pikachu et un Teddiursa, de couleur grise avec une queue blanche et écharpe et un pelage tout doux ! Tu connais ces deux Pokémon au moins ?
-Hum ! Et qu’est-ce qui te fait croire que tu me reverras dès qu’on aura couché ensemble ? »


Enfin le sourire de la jeune femme disparut et elle lui répondit sur un ton bien moins jovial :

« Parce que j’ai pas vraiment le choix. Par ici, il existe deux types de prostituées : celles qui travaillent dans un bordel, comme moi et celles qui font le trottoir. Et je peux t’assurer que les professionnelles de ma catégorie ont une durée de vie bien plus longue que l’autre. Mais cette protection a un prix et la mère maquerelle insiste pour que je bosse parfois en journée, parfois en soirée. Et si je quitte les lieux avant la fin de mon service, je suis virée, pour ne pas dire morte ! Mais je veux que Bandana revienne ! »

On y était. Théodore comprenait mieux sa réaction. Pour avoir fréquenté des prostituées militaires qui suivaient l’armée, Théodore croyait son histoire. Mais il restait quelques points obscurs :

« Et pourquoi me faire confiance à moi ? J’ai une bonne gueule, c’est ça ? »

Tina sourit de nouveau avant de répondre :

« On peut dire ça comme ça. Tu n’avais pas l’air très à l’aise dans ce bar, donc tu n’es pas un de ces obsédés lubriques qui passent toute leur vie dans des bordels. Mais tu as l’air bien musclé – en disant cela, elle tendit la main et recommença à caresser le torse du jeune homme – donc tu sauras te défendre si tu croises des bandits dans ce quartiers, notamment des voleurs de Pokémon. Et puis, tu es plutôt mignon ! Alors, rassuré ?
-Oui. Mais ce n’est pas rien ce que tu me demandes là. Je pense qu’un tour de passe ne suffira pas. Je voudrais te demander autre chose.
-Et c’est quoi ?
-On en reparlera après… »


Et Théodore ôta enfin sa chemise qu’il plia soigneusement avant de faire de même avec son vieux pantalon et son manteau. Puis il rejoignit Tina dans le lit, qui l’accueillit avec un grand sourire. Il devait reconnaître que c’était bien plus agréable avec une fille jeune et jolie dans une belle demeure que sous la tente avec une vieille prostituée de guerre !

Quelques heures plus tard, il ressortit de la chambre bien habillé tandis que Tina y resta, attendant son client suivant. Il rejoignit Bayel qui l’attendait à une table et lui exposa le deal de Tina à tout hasard. Avisant une horloge pendue au mur, il se rendit compte qu’il avait passé bien plus de temps que prévu avec la jeune fille. Ca faisait quand même beaucoup de temps pour une dresseuse éplorée qui voulait par-dessus tout revoir son Pokémon chéri. Et puis, cette histoire de voleurs de Pokémon dans les rues… Pourquoi Tina avait parlé de ça spécifiquement ? Il y avait plein d’autres dangers dans ce genre de quartiers, Théodore était prêt à le jurer. Pour finir, il exposa ses craintes à son nouvel ami après avoir demandé un verre d’eau, boisson peu savoureuse mais gratuite pour les « clients » :

« Vous pouvez m’aider si le cœur vous en dit, même si je n’ai toujours rien à vous offrir. Mais en allant marchander avec Tina, vous pourrez peut-être obtenir un coup gratuit pour votre bonne action si ça vous intéresse. »

Il but une gorgée de son eau avant d’ajouter sur un ton beaucoup plus bas, couvert par le brouhaha ambiant :

«Même si vous ne comptez pas me suivre, si je vous disais que je soupçonnais que cette jeune fille soit chargée de m’attirer dans un piège mais qu’elle avait tenu à m’en avertir par des moyens détournés lors de notre conversation, vous en penseriez quoi ? »
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Message par Bayel Clonbork Jeu 7 Mar 2019 - 19:45

Cette nouvelle expérience l’avait un peu déstabilisé ; il n’était pas ignorant là-dessus puisque ses amis avaient déjà eu l’occasion de tester ça et ils s’en étaient forcément vantés devant le garçon mais il s’était attendu à quelque chose de mieux. Après, il s’agissait évidemment d’une première fois (et on a tous le droit à des erreurs quand on ne connait pas) mais Bayel ne se sentait pas satisfait, et encore plus honteux de l’avoir fait avec une putain. Pourvu que ce sacrifice ne soit pas vain et que la demoiselle fasse son boulot de son côté. Un peu irrité par la tournure que prenait cette affaire d’oncle et de neveu, le Terrosien attrapa d’une main ferme son verre et commença à boire le breuvage. Ouais, cette affaire puait maintenant. Pourvu qu’il ne connaisse personne dans le coin, qui sait comment sa famille pourrait prendre sa petite affaire… Remarque, Sandovan avait sûrement, dans sa jeunesse, eut un passage vers les putes de Seian ou d’Omatsu. Ouais mais l’idée que le garçon le ressemble de plus en plus n’arrangeait pas les choses et heureusement que Théodore vint à sa rencontre car sinon le verre aurait fini en morceaux !

« Personnellement, je me sens pas capable d’assurer un second round… » lâcha-t-il en soupirant lentement, en baissant la tête entre ses bras. « Et j’ai déjà donné pour sa copine en échange d’une petite pub pour notre ami. »

En espérant qu’elle fasse son boulot de son côté sinon Bayel aura donné de sa personne pour rien. Quel dégoût. Progressivement, le bar devint plus bruyant et de nouvelles têtes arrivèrent, jeunes hommes en quête de consolation ou pas, comme des filles faciles. Visiblement c’était l’heure de pointe. Les demoiselles en tenues courtes virent à leur rencontre et amorcèrent les conversations pour attirer leur proie. Par chance, Théodore et Bayel étaient déjà « marqués » et pas de seconde tournée pour eux visiblement. Profitant de cette nouvelle ambiance, Théodore se pencha légèrement en avant pour venir parler à voix basse, ce qui étonna le Terrosien mais bon, peut-être c’était-il passé quelque chose de honteux là-haut ? Ah non. Dommage pour lui, ça aurait été sympa de parler d’expériences entre hommes.

« Et on disait que j’étais parano avec l’oncle vis-à-vis de son neveu… » il se retint de rire voyant là le ton sérieux de son interlocuteur. « Ce serait un peu gros. Je veux dire, personne ici ne te connait et bon, jusqu’à présent tu étais dans la rue… »

Jusqu’à présent, Bayel avait mit de côté sa rancune face aux Flamenois parce qu’on l’avait éduqué comme tel depuis son plus jeune âge. Mais en y repensant, il n’avait jamais oublié pourquoi on lui avait mis cette idée en tête. Juste qu’il ne se sentait pas aussi concerné que Sandovan. Alors pourquoi ce souvenir si soudain ? Ça n’avait aucun sens.

« À moins que tu me caches quelque chose et que des personnes t’en veuillent. » Bayel croisa les bras, réfléchissant à ce que Théodore aurait pu faire pour supposer ça. « Hum… Dans ta campagne, je vois pas trop mais en ville… » il n’y arriverait pas, Théodore avait sûrement des raisons de cacher la vérité, comme Bayel avait des secrets également. « Mais vu tout ce qu’on a traversé, je vais pas t’abandonner maintenant. Et tu n’es pas obligé de m’offrir quelque chose, il y a d’autres moyens de me rembourser.* » termina-t-il en souriant.

Ils allaient donc bouger. Si comme le supposait Théodore que cette Tina était de mèche avec des ravisseurs, ils feraient mieux de quitter les lieux, mais est-ce que se serait une bonne idée ? Les femmes avaient déjà attaqué leur proie et beaucoup d’hommes se laissèrent au jeu, suivant les dames vers les étages supérieurs. Et si ce bordel n’était pas ce qu’il était… ? Etrangement, personne ne vint à leur table et Bayel se doutait bien que Tina et sa camarade de deux heures n’avaient pas eu le temps de converser avec leurs consœurs sur les deux jeunes hommes, donc normalement, ils auraient du être à nouveau en charmante compagnie. Ou alors il se faisait des films parce que Bayel était fatigué de tout ça… Qui sait ?


[ Hrp : * non, t’inquiètes, il te demandera pas ce à quoi tu penses XD Du coup, Bayel est prêt à te suivre et à te protéger évidemment si cela tourne mal x) ]
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Message par Théodore Jagan Ven 8 Mar 2019 - 17:10

Théodore hocha la tête devant les explications de Bayel. Elles tenaient la route. Il devait sans doute se faire trop d’idées. Après tout, comme l’avait dit le Terrosien, il ne possédait rien qui méritait d’être volé… A part peut-être son Pokémon justement ! Si son Arcko avait été capturé par et pour l’armée, alors les voleurs pouvaient déjà avoir un débouché pour un Pokémon volé assez rare et plutôt utile pour un conflit forestier… Ou peut-être s’emballait-il… Mais dans tous les cas…

« Tu as probablement raison. Je me fais des idées pour rien. Mais il reste cette histoire de Pashmilla au bandana à retrouver, voleur ou pas… Sauf si c’est un piège… Mais si je me fais des idées alors je ne vois pas pourquoi cette fille m’aurait raconté tout ça. Je vais aller jeter un coup d’œil dehors, on sait jamais… »

Ou alors il pouvait aussi remercier chaleureusement Bayel et ficher le camp d’ici. Son moi rationnel lui soufflait que, soit il s’agissait d’un piège et autant ne pas tomber dedans, soit il n’en était rien, et dans ce cas, il ne devait rien à cette prostituée, et il ne voyait pas pourquoi il perdrait du temps pour elle… Ah oui, pour la dédommager de son « service » rendu. Service pour lequel elle lui avait un peu beaucoup forcé la main. Enfin… Cela ne coutait rien de sortir et de demander aux passant s’ils n’avaient pas vu passer la fameuse Bandanna, ne serait-ce que pour s’assurer de l’existence de cette dernière.

Alors qu’il sortait du bar, il remarqua que pour la première fois, il avait tutoyé Bayel. Bah, après tout, ce dernier n’était ni son supérieur ni réellement son patron et puisqu’il se permettait de tutoyer l’ex-soldat, ce dernier pouvait bien faire de même !

Par chance, les rues adjacentes au bar étaient très animées et comptaient un bon nombre de marchands ambulants abrités derrière de modestes étals mobiles. Les trois premiers qu’il interrogea sur la Pashmilla lui demandèrent de l’argent en échange de ses informations, mais toujours aussi fauché, Théodore coupa là la conversation et partit voir ailleurs.

Enfin, la quatrième personne qu’il interrogea, une vieille dame qui vendait des fruits avec son Capidextre qui semblait aussi âgé qu’elle accepta de le renseigner gracieusement. Oui, elle connaissait bien ce Pokémon car elle s’installait ici pour vendre ses fruits tous les jours et ce dernier venait souvent lui rendre visite pour quémander les invendus, au grand dam de sa dresseuse ! Théodore apprit ainsi que c’était grâce à ce Pokémon que la vieille dame avait fait la connaissance de Tina qui devait venir jusqu’à elle pour récupérer son Pokémon fugueur. Avec le temps, la prostituée était même devenue une cliente régulière de la vendeuse.

Aujourd’hui, comme d’habitude, la chinchilla grise -mot que Théodore ne connaissait pas – était venue la voir pour grignoter un fruit et grapiller quelques caresses. La vieille dame ne repoussait jamais la jeune Pokémon car cette dernière savait ne pas insister quand on lui disait non, elle s’entendait bien avec son Capidextre et sa présence gaie et joyeuse mettait de l’animation sur le stand, ce qui avait tendance à attirer des clients potentiels. Mais le petit rongeur n’était pas resté très longtemps car il souhaitait explorer le quartier, comme cela lui arrivait souvent.

Avec un sourire, la vieille marchande ajouta qu’elle pensait que Bandana avait fini par connaître l’emploi du temps de sa dresseuse et qu’elle profitait justement des moments où elle savait que Tina serait occupée avec un client pour pousser ses promenades un peu plus loin, puisqu’elle savait que sa dresseuse ne pourrait pas venir la récupérer tout de suite ! Elle finit par indiquer au jeune homme la direction par laquelle la Pashmilla était partie. Apparemment, elle avait pris une petite ruelle qui faisait la jonction entre ce quartier et un autre, de réputation plus sinistre. Mais la vielle dame ne s’en était pas inquiété pour autant : elle savait le Pokémon assez malin et débrouillard pour s’en tirer.

Vraiment ? Théodore n’était pas convaincu par cette dernière phrase. Il remercia néanmoins la vieille dame pour son aide et se promit de repasser la voir dès qu’il aurait un peu d’argent pour lui acheter un fruit ou deux pour son prochain repas. Elle le méritait et ses marchandises avaient l’air vraiment bonnes.

Une fois arrivée dans la ruelle, la petite Bandana n’était nulle part en vue mais cela ne prouvait rien, elle avait largement eu le temps d’aller plus loin puisqu’elle avait quitté la vieille dame avant même que Bayel et Théodore n’arrivent au bar d’après cette dernière. Mais vu l’atmosphère malsaine de ce nouveau quartier, il n’était pas impossible que les voleurs ne soient pas loin… S’ils existaient. Pour le savoir, rien ne valait un bon appât.

Le jeune homme fit donc sortir Chhal de sa ball. Il était la proie idéale : petit, facile à embarqué mais malgré tout assez prisé pour sa rareté puisque d’après ce qu’on lui avait dit à l’armée, on ne trouvait des Arcko sauvage qu’à un seul endroit sur Erasia. Il ordonna donc à son lézard de partir en éclaireur dans les ruelles voisines en restant bien en vue. L’instant d’après, des éclats de voix puis des bruits de pas se firent entendre. Théodore compta trois paires de bottes, et les voix étaient masculines.

Il se rua pour rejoindre son Pokémon lorsqu’un cri retentit. Un cri de douleur. L’un des trois hommes hurla :

« Bordel, ce petit saligaud m’a envoyé une graine dans l’œil ! ».

L’instant d’après, Chha reparut devant son dresseur en courant à toute allure. Mais il n’était plus seul mais poursuivi par trois hommes d’allure sinistre. Les deux premiers étaient armés d’un simple bâton, et le troisième, qui semblait de fait être leur chef, portait une vilaine épée tachée de rouille au côté. Voyant les deux jeunes gens, l’un des brigands s’exclama : »Merde ! » avant de porter la main à sa ceinture ou pendait une Poké-ball mais son chef le reprit :

« Pas avec ton Rattata imbécile ! Tu vois bien qu’il fera pas le poids contre ces deux gamins ! Avec vos armes ! »

Et il sortit sa lame qu’il leva en l’air comme pour donner le signal de l’assaut. Les deux sbires se jetèrent alors sur Bayel et Théodore, suivis de près par leur chef. A les voir se déplacer, Théodore ne les jugeait pas très dangereux, mais il fallait malgré tout rester prudent : il n’avait pas d’arme et le chef cachait peut-être des Pokémon plus puissants en réserve ! Le problème de l’arme fut toutefois résolu par Chhal qui cracha une autre graine dans l’œil du bandit qu’il avait déjà touché. Ce dernier cria de nouveau et porta par réflexe la main à son œil. Théodore, qui était à portée, profita de sa position de faiblesse pour le déséquilibrer et lui arracher son arme. L’homme fila sans demander son reste. Ils étaient à présent à deux contre deux et tous armés. Voilà qui serait plus intéressant. Sans rien dire ni afficher aucune émotion sur son visage, Théodore invita simplement le second sbire à s’approcher de lui d’un signe de tête. Depuis son incarcération, il n’avait pas combattu et manquait de pratique ainsi cette petite rixe ferait office de remise en forme.

[Ca te dit un petit combat plutôt simple pour finir ? Je te laisse le chef puisque Bayel a des classes plus avancées, avec ou sans Pokémon, à toi de voir. Je pense que mon prochain post sera le dernier, on aura fait le tour de l'intrigue^^]
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Message par Bayel Clonbork Jeu 14 Mar 2019 - 16:21

Oui, il se faisait des idées pour rien. Comme le gris, en fait tout le monde se méfiait de tout le monde et voilà, point. Bayel soupira une nouvelle fois en attrapant son verre à moitié plein et décida de le finir. Ils avaient passé trop de temps dans ce bordel et ils pourraient être la proie à de nouvelles demoiselles qui n’auraient pas trouvé chaussures à leurs pieds. Un round, pas deux. Déjà que physiquement, Bayel ne se sentait pas capable d’assurer la scène mais moralement, il en avait pris un coup. Théodore se prenait sûrement la tête pour rien, surtout avec cette histoire de Pashmilla, aussi quand ce dernier entreprit de quitter le bar-bordel, Bayel se leva aussitôt pour ne pas le perdre de vue. Ils avaient encore un rôle à jouer !

À cette heure tardive de la journée, les rues étaient animées, bruyantes aussi. On pouvait voir de tout, des marchands installés là pour essayer de vendre leur marchandises comme des prostituées en quête d’un amant pour la soirée (et d’une bourse). Théodore bifurqua rapidement et commença sa petite enquête en questionnant les habitués de la rue. Soit. Bayel le laissa faire non sans le quitter du regard ; pour une raison étrange, ce jeune homme lui semblait bien plus mystérieux qu’un simple paysan venu en ville. Malheureusement une femme « habillée seulement où il fallait » lui obstrua la vue ;

« Salut mon garçon. On est tout seul ? Si tu veux moi-

- Si tu veux rien du tout, je suis pas intéressé, répondit sèchement Bayel, espérant ne pas avoir perdu de vu son acolyte.

- Hé mais alors j’ai ce qu’il te faut ! Miguella, viens voir ! »

La charmante demoiselle avait fait signe à une personne derrière Bayel, sûrement une de ses camarades de boulot. Ce dernier s’en fichait bien que ce soit une autre femme, il n’était pas prêt à recommencer et oh bordel !

« Salut mon mignon, moi c’est Miguella, alors comme ça, tu préfères les demoiselles comme moi ? » lâcha la fameuse amie en faisant un clin d’œil.

Bayel faillit perdre connaissance en voyant cette horreur se présenter devant lui ! Mais comment ça pouvait travailler ?! Et surtout avoir des clients ? Le garçon fit plusieurs pas en arrière quand cette ou ce dernier, bref c’était impensable, tentait de s’approcher du garçon, espérant sûrement l’attirer dans ses bras. C’était une catastrophe, sérieusement !

« Pas vraiment et je suis pressé ! »

Bayel parvint à s’extirper de ce merdier en se dirigeant vers la ruelle qu’avait pris Théodore. Mais c’est qu’il allait le perdre de vue avec ce bazar ! Le Terrosien se tapa un sprint pour fuir ce bordel et parvint finalement à retrouver son camarade. Essoufflé, il prit quelques secondes pour retrouver sa sérénité et lorsqu’il se redressa, l’atmosphère de ce quartier était totalement différente. Il semblait moins animé que celui d’avant, ou alors les habitués avaient une toute autre idée d’animation. Sur la défensive, Bayel se prépara à dégainer sa lance des fois qu’ils tomberaient sur des résidents peu enclins à ce que deux jeunots viennent fourrer leur nez dans le coin.

Ils progressaient doucement dans ce nouvel environnement et visiblement Théodore avait un plan pour débusquer les voleurs. Il avait sûrement obtenu des informations pendant que Bayel se faisait sauvagement agresser la vue par ces énergumènes. Pour le coup, il avait été à la ramasse mais qu’importe, les choses sérieuses reprenaient ! Ainsi, un Arcko sortit d’une des sphères de Théodore, ce qui attira la curiosité du Terrosien. Un ancien paysan avec une telle rareté ? Après, tout le monde pouvait avoir tel ou tel Pokémon, certains n’étaient pas forcément destinés à des plus nobles. Mais quand bien même…

La bestiole partit en éclaireur tandis que les deux jeunes gens progressaient à leur rythme. Puis des voix graves se firent entendre à deux pas plus loin ; visiblement la petite bête avait trouvé quelque chose de fort intéressant. Trois péquenauds en manque de baston ! Mais voilà la belle affaire !

« Ouais et je te dis pas dans quel état il se serait retrouvé ton Rattata ! » nargua Bayel qui pour le coup semblait bien motivé. « Allez, venez !! »

Le gris déplia son arme sous le regard étonné de leurs adversaires. Et oui les idiots, Bayel avait une sacrée arme et il était totalement excité de pouvoir la dégainer à nouveau ! L’Arcko permit à Théodore de récupérer une arme d’infortune et avait réussi à faire fuir un misérable du groupe.

Ainsi son adversaire était tout choisi ; le soi-disant chef se jeta sur le gris qui esquiva sans difficulté le coup latéral qu’il avait porté avec son épée. Trop prévisible. Bayel répliqua en lui donna un coup de manche dans le bide sans pour autant le blesser. Ce serait trop bête que le combat se termine aussi vite ! C’était tellement excitant de dominer son adversaire que Bayel ne se rendait pas compte de ce qu’il faisait. Sans s’en rendre compte, Go-rha était sortit de sa sphère et avait stoppé l’attaque de Bayel en maintenant la lance. Ce dernier ne s’était même pas rendu compte que son adversaire fût à terre et avait demandé d’arrêté le combat. Le gris mit quelques secondes avant de réaliser qu’il allait faire une grosse connerie. Le bout coupant était quoi, à même pas cinq centimètres du visage de l’homme terrorisé. Avisant son Pokémon, Bayel se redressa et rangea son arme.

« J’espère que ce n’était pas gratuit. » lança-t-il à Théodore qui venait sûrement d’en finir avec son adversaire.

Puis Bayel recula de quelques pas pour laisser faire Théodore ; c’était lui qui avait entreprit de chercher le Pokémon disparu. Le laissant régler ses affaires avec les bandits, le Scalproie dévisagea son dresseur ; dès qu’il s’agissait de combattre, ce dernier perdait tout ses moyens et devenait quelqu’un d’autre. Il fallait retravailler ça et le Pokémon était bien parti pour y remédier.


[ Hrp : baston ! Tout seul, il attendait ça depuis longtemps mon garçon ahaha ! Du coup, suivant ta réponse, je pense que ce sera mon dernier message (je te tiendrais au courant ^^). Du coup, c’était vraiment fun comme rp o/ ]
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Message par Théodore Jagan Dim 17 Mar 2019 - 10:47

Voyant que son adversaire était désormais armé, le bandit hésita à avancer. Cette tergiversation inutile lui couta un coup ascendant en plein dans le menton. L’instant d’après, du sang sourdait de l’endroit où Théodore venait de frapper.

Un simple coup d’œil lui avait suffi pour comprendre qu’il n’avait pas affaire à des rufians chevronnés. L’homme qui lui faisait face tentait maladroitement de lui rendre ces coups, mais il maniait son arme comme il aurait manié une épée ou une masse. Il n’avait même pas conscience de l’avantage principal du bâton, à savoir sa portée. L’homme était suffisamment leste pour esquiver quelques coups, mais Il ne savait pas manier son arme : ses coups ne portaient pas et il n’était pas capable de bloquer ceux de son adversaire avec son arme.

Enfin, un coup sur la tempe un peu plus violent que les autres mit fin au combat. Sonné, l’adversaire de Théodore tituba. L’instant d’après, un autre coup l’atteignit à la main, le forçant à lâcher son arme. S’il l’avait voulu, le Flamenois aurait pu rouer son adversaire de coups mais il se ravisa. Au lieu de cela, il demanda simplement à l’homme :

»La Pashmilla. Bandana. Elle est où ? »

Trop sonné pour parler, l’homme désigna simplement son chef du doigt, chef qui était en mauvaise posture face à Bayel, et prit la fuite. Voyant que son ami le tenait en respect sans pour autant avoir décidé de son sort, Théodore en déduisit que c’était à lui de trancher. Mettant fin au suspense, il assomma l’épéiste d’un bon coup sur la tête. Une fois l’homme à terre, Bayel demeura en retrait tandis que Théodore se penchait au-dessus du corps de l’homme inconscient. Il repéra rapidement une Poké-ball à la ceinture et l’ouvrit. Une créature grise à fourrure avec un Bandana rouge en sortit et le fixa de ses grands yeux.

Elle avait l’air assez effrayée et Théodore ne chercha pas spécialement à la rassurer. Il lui dit tout simplement :

« Ta dresseuse t’attend, tu ferais mieux de retourner chez toi ! Tu sais comment rentrer ? »

Le rongeur n’ajouta rien et fila sans demander son reste dans la direction par-laquelle Théodore et Bayel étaient arrivés. Apparemment il n’était pas perdu. Le jeune homme le suivi du regard jusqu’à ce qu’il tourne dans l’artère principale, puis il reporta son attention sur le corps du chef inconscient. Avisant qu’il portait aussi une maigre bourse à la ceinture, il la décrocha et la jeta à Bayel.

« Tu voulais être payé pour ton aide non ? Je te donne aussi ma part. Considère que c’est en dédommagement de toute l’aide que tu m’as apportée aujourd’hui. Merci. Au plaisir de te revoir »

Ils n’avaient plus rien à faire ici. Alors qu’il allait se retourner, Théodore se demanda s’il devait garder son bâton. Après tout, c’était plus un outil qu’une arme… Mais le gourdin était de mauvaise qualité, déjà entaillé à plusieurs endroits et le jeune homme n’avait pas envie qu’il cède au pire moment. Il le laissa donc choir sur le sol.

Il retourna ensuite au bordel. Là, il patienta au bar vingt minutes avant que Tina ne passe le voir entre deux clients. Elle était accompagnée de Bandana. Apparemment, tout s’était bien passé sur le chemin du retour. Là, Tina lui donna quelques explications supplémentaires : ces bandits avaient capturé son Pokémon puis lui avaient fait parvenir un message. Ils relâcheraient le Pokémon si elle leur envoyait ses « clients ». Ce drôle de partenariat avait peu de chances de marcher, sauf avec un client fauché comme Théodore. Le jeune homme fut soulagé d’avoir réussi à lire entre ses lignes. S’il s’était trompé, il se serait fait tomber dessus par surprise… Leur conversation ne dura pas car l’emploi du temps de Tina était très chargé. Utilisant la même astuce que Bayel, il demanda à Tina de bien vouloir faire un peu de publicité pour le vendeur de chemise. Tina accepta et lui donna même l’idée de laisser un échantillon dans sa chambre afin que tous ses clients puissent admirer le travail du tisserand. En échange, elle ne lui demanda que deux petites choses : un baiser, et sa promesse de revenir.

Elle rêve, pensa alors le jeune homme, avec ma situation, je ne vais certainement pas pouvoir m’offrir ses services tous les jours. Lisant dans ses pensées, la jeune femme lui rétorqua en riant qu’elle n’avait jamais parlé d’argent…

[Et voilà fini pour moi ! Merci pour ce rp cool, qui s'est révélé bien complet au final ! Si tu veux conclure, vas-y, sinon je te laisse faire la demande de nota !]
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