[ Clos ] Azura [ Solo / Contrainte ]

[Eden Sovial]

[ Contrainte n°5 : faire intervenir un objet particulier ]

« Franchement quelle plaie ! Nous voilà contraint de voyager comme avant alors que moi, j’irais encore plus vite que cette charrette !

-Mon jeune ami, vous pouvez continuer à pieds si vous voulez, qui sait vous iriez plus vite ohohoh. »

Eden se retint de rire en voyant son compagnon se faire réprimander par le paysan qui avait la gentillesse de les conduire jusqu’à la cité de Sian sur sa charrette. Par chance, le temps était superbe et le climat beaucoup plus agréable qu’à Flamen, tu m’étonnes qu’il y ait eu la guerre. Evidemment, le jeune Mizuhanien avait dû faire une petite traversée via la mer pour éviter la zone « encore sous conflit » qu’était la Forêt d’Agata. Eden sortit la lettre de sa poche, restée dans l’enveloppe et ne put s’empêcher de sourire en la regardant.

« Tu vas la regarder encore longtemps ? se plaignit Yalda’

- Je suis vraiment content d’avoir de ses nouvelles mais aussi de la revoir. »

Sous le regard désespéré de son Gijinka, le blond sortit la lettre de son enveloppe et ne put s’empêcher de relire ce qu’il était écrit. Cela faisait des mois qu’il n’avait pas eu de nouvelles d’Azura, sa jeune Riolu et là, elle était parfaitement guérie de son traumatisme, si bien qu’Eden avait reçu une lettre d’invitation de la part du Champion en personne, Gareth pour venir la récupérer.

« Nous y voilà jeunes gens ! »

La capitale de Terros, la plus grande ville du pays ! Eden et Yaldabaoth étaient tous deux émerveillés de voir une telle cité. Dommage que leur séjour ne sera qu’écourté mais ils en prenaient plein les yeux ! Le noble paysan les déposa et accepta la petite sacoche du blond bien qu’il ne s’attendait à rien. Vu la petite somme qu’il s’était faite à Cosmo Canyon, il ne manquait de rien. Un brin pressé par son compagnon, le blond se mit en route pour retrouver l’arène. Evidemment, ils se perdirent et demandèrent à plusieurs reprises leur chemin. Certains ne croyaient pas qu’un gringalet comme lui était convié par le Champion en personne mais sans modestie, Eden montra la fameuse enveloppe avec le cachet qui signalait bien que cette dernière avait été envoyée par Gareth. Alors là, les gens se comportaient un peu mieux envers lui et l’aidèrent à se retrouver dans ce dédale de cité.

« Voilà, nous y sommes. Impressionnant, hein ? »

Eden observa les lieux ; c’était la seconde fois qu’il se rendait dans une arène, et bien qu’il ne fasse pas la quête des badges, c’était toujours aussi angoissant d’entrer dans un tel lieu. Des maîtres en Combats Pokémon se trouvaient derrière ces portes, des Eleveurs, des connaisseurs… bref, l’élite dans ce domaine. Eden avala une dernière fois sa salive avant de pénétrer dans les lieux. On l’interpella quelques pas plus loin concernant sa visite. Evitant tout malentendu, le Mizuhanien montra à nouveau la lettre qu’il avait toujours soigneusement rangée dans sa veste car il savait que la signature du Champion l’aiderait ; il était avant tout un homme reconnu et respecté dans son pays, avoir sûrement une autorisation de sa part était un must.

On l’emmena jusqu’à la pension du maître des lieux et Eden découvrit alors un tout autre lieu ; c’était totalement différent de l’entrée principale ! Bien qu’il s’agisse d’une pension d’intérieur, l’aménagement avait été fait pour que les Pokémon se sentent en totale liberté et dans un environnement se rapprochant le plus de la nature. À peine le blond fut-il un pas qu’une boule de poils se jeta dans ses bras. Azura avait de suite reconnu l’aura de son dresseur. La Riolu était tellement contente de retrouver Eden qu’elle ne le lâcha plus. On lui expliqua les progrès qu’elle avait faits auprès du Champion mais aussi avec les autres pensionnaires. Mais Eden s’en fichait un peu que sa petite Riolu soit devenue plus forte, tout ce qu’il voulait, c’était la revoir en bonne santé et qu’elle ne soit plus effrayée.

Eden salua une dernière fois la personne qui l’avait accueillit et raccompagné jusqu’à la sortie de l’arène. Evidemment, il avait payé les frais pour la pension. Maintenant, il était temps pour lui de regagner le pays de l’eau et de remettre les choses en ordre. Il rangea la missive dans son sac, dans une petite pochette où il rangeait ses objets de valeurs. Une lettre écrite par un Champion pour lui et lui seul, franchement, ça avait une certaine classe !