[ Clos ] Route vers le sud; Itineraire de Sil.[RP :Sil, Yun, autres?]

[Invité]

Le soleil était haut dans le ciel, approchant du zénith, lorsque Sil décida de prendre une pause. C’était son deuxième jour de voyage, et elle se portait comme une grâce. Retrouver le monde du voyage lui plaisait encore plus qu’elle ne l’aurai crue. Eral, qui avait dormi la majeur partie de la matinée, était dorénavant posté sur l’épaule de la jeune humaine, scrutant l’horizon, a la recherche d’un point d’ombre ou dormir. Ils n’avait jusque la pas rencontré une faune très impressionnante, ce qui confirmait les souvenir de la voyageuse. Tout en marchant, elle se remémorait son passé, et a chaque pas qu’elle faisait, elle y mettait toujours plus d’entrain, malgré la chaleur et la route moyennement dégagé.

Le jour précédent, elle avait analysée la carte, et choisi un itinéraire. Bien que peu précis, certain points fixes restaient sur le chemin. Elle entreprenait l’itinéraire suivant : descendant vers le sud, elle trouverait, conformément a ses souvenirs, l’auberge Sasabe, aussi indiqué sur sa carte de voyage. Puis, bifurquant vers l’est, elle avait repéré il y a 3 ans, lors de son dernier passage, un petit port de pêche, point de départ d’une frégate reliant Terros à Tarouga, à Flamen. Un voyage long mais faisable, puisqu’elle l’avait déjà fait dans le sens inverse. Elle se souvenait surtout de se voyage a cause d’une attaque contre le bateau, qui fut lamentablement écrasée. Elle estima ce voyage a un mois de bateau. Heureusement, le bateau faisait escale tout le long de la cote, ce qui permettait a Sil de gagner sa vie. Arrivé la bas, elle avait planifié de passer les marais brumeux dans un groupe, assurant sa sécurité. Mais elle doutait que ce système soit encore en place, vu que le groupe dont elle faisait parti est arrivé avec la moitié de son effectif total, a cause d’une erreur d’itinéraire. Toutefois, en longeant la côte, elle se dit qu’elle ne rencontrerait pas trop de problèmes. Le but de ce long trajet étant de revoir la mer méridionale, mais aussi de se rendre au désert, une escale d’elle n’avait pas faite lors du dernier voyage, et elle avait regretté cette impasse. Apres cette destination, elle comptait se rendre vers l’est, mais rien n’était sûr.

Pendant que Sil repensait aux évènements du soir dernier, qui l’avait amené à veillé jusqu'à pas d’heure, Eral lui fit signe de regarder au sud-ouest. En effet, un attroupement de gens se trouvait devant une petite maison en chaume, qu’elle désigna comme une petite auberge après s’être rapprochée. Une quarantaine de personnes étaient assis devant le baraquement, à des tables, buvant, et jouant a des jeux divers. une serveuse tournait autour des tables pour essayer de satisfaire tout ce monde plus ou moins excité. Quelques charrettes était entreposées à quelques pas, et elle fit rapidement le lien avec la foule et la taverne bondée. Une caravane s’était simplement arrêté la pour se restaurer.

Parfait endroit pour amasser de quoi payer le logement de ce soir. Oh les parfait pigeons !

Elle repéra en effet une table de joueurs, misant de l’argent sur un jeu facile basé sur le bluff, dans un coin. Apres quelques minutes d’analyse entrant et sortant pour se faire discrète, elle estima leur niveau a celui de « parfait pigeon ». Elle s’approcha, et s’assit à la table, saluant les occupant d’un sourire. Un des joueurs paru troublé par cette présentation un peu bancale, mais les autres ne furent pas gênés. Avoir une femme à sa table n’était jamais contesté par ce genre de porcs. La partie se finissant, la jeune femme prit la parole innocemment.

« Je joue aussi ? »
« Comme tu veux », répondit un petit gros. « Tu sais jouer »
« Oui », répliqua t’elle, dans pour autant en dire plus sur son niveau à ce petit jeu.

Apres une rapide mise au point sur les règles, ils enchaînèrent plusieurs parties qui rapportèrent rapidement une somme rondelette à la joueuse. Les pauvres hommes, démunis, ne misèrent pas tout ce qu’ils possédait, voyant qu’ils ne faisait pas le poids.

Décidément, j’ai perdu la main. J’y suis allé un peu fort… On va réessayer avec les autres !

Les hommes à la table étaient en effet remplacé par d’autres, affublant leurs prédécesseurs d’adjectifs dénigrants. La rencontre de cette caravane était un très bon début pour récupérer une somme de réserve une fois sur le bateau. Bien que les sommes de mises soient peu élevés, le nombre de parties et les joueurs affluant de toutes les tables étaient des facteurs qui rendait les affaires très fructueuses. Elle voulait juste éviter qu’un de ces débiles ne s’énerve, elle gardait des mauvais souvenir de ce genre d’expérience…

[Yûn]

Yûn et Uroko avaient marché pendant plusieurs jours, côte à côte. Désormais, les Chaînes Célosia étaient loin derrière eux. On ne les distinguaient qu'à peine, en plissant les yeux, et c'était tout juste si l'on pouvait voir les sommets les plus hauts. Mais, la jeune fille s'efforçait de ne pas y faire attention, sentant que sa détermination d'atteindre Nalcia serait ébranlée si elle jetait ne serait-ce qu'un coup d'oeil sur la route qu'ils venaient de faire. Ce qu'elle ne pouvait se permettre. Après tout, Uroko avait accepté de l'accompagner justement pour ça, parce que lui aussi souhaitait voler.
Le Draby commençait à traîner de la patte. Après autant de jours à marcher, il était un peu fatigué. Aussi, la jeune fille le prit dans ses bras.

"T'inquiète pas, je pense qu'on va bientôt trouver un endroit où se reposer."

Et en effet, quelques minutes plus tard, ils virent un attroupement, près d'une auberge. De nombreuses personnes s'étaient rassemblées autour d'une table. Etant trop petite pour voir ce qu'il se passait, elle ne pouvait qu'entendre les commentaires des autres spectateurs.

"Bon sang, elle est imbattable!"
"C'est clair! Elle a déjà eu la moitié d'entre nous! C'est pas possible d'avoir autant de chance!
"Non, cette fois, c'est le gros Luc qui joue. Avec lui, impossible de gagner. A part si elle triche..."

[Ishizu Yggdrasil]

La guerre avait était froide, bon, il fallait dire qu'elle s'était passé à Mizuhan, donc cela restait relativement normal, mais glaciale dans le sens ou elle fut sanglante et horrible. Comme toute les guerres d'ailleurs, Ishizu avait participé à une autre avant celle-ci, mais il n'avait pas vécu les mêmes horreur, il n'avait pas vu les mêmes choses, il ne l'avait pas fini. En vérité, la seconde bataille était semblable à la fin de la première, lui montrant toute les choses les plus abject du monde, encore qu'il lui restait encore beaucoup de choses immondes à voir.

La il retournait à Flamen, à pied, Hasamu ayant fait un voyage direct entre le pays du feu et celui de l'eau, il n'y avait aucun doute sur l'épuisement du scorpion planeur. Il n'avait pas retiré son armure, c'était celle qui lui était attitré, et puis elle était légère, mais très robuste, et l'on n'est jamais trop prudent ou à l'abri d'une embuscade. L'arc était assortit à la protection rouge et noir du jeune homme aux cheveux blanc entouré dans un turban pour ne pas le déranger, ses yeux rubis était assortit avec son accoutrement, ce qui le rendait très guerrier, ce qu'il était, un archer, et un bon, d'élite. Tout son corps ne laissait aucune ouverture, outre sa visière relevé pour laisser son visage marqué par les rudesses des affrontements. Ses pieds était chaussé de grèves de métal couleurs aciers, jambiers et autre protège tibia, la total, une ceinture, non pas un simple bout de cuir, mais une taille, entourant le bassin et armé de plaques d'acier vermillon et jais. Les gants, la cotte, le casque, tout semblait assortis pour que la personne qui porte cette armure semble imposante et effrayante, d'ailleurs tout ce qui composait l'armure semblait être des écailles et du cuir de gros lézard.

Treshan, son fidéle Typhlosion, marchait à ses cotés, ce qui n'était pas rare, l'ours de feu ne quittait jamais son maître dresseur, plutôt mourir. Gyoosei, le Staross, ne se complaisait guerre sur la terre ferme à l'air libre, donc l'étoile de mer à double corps s'était recluse dans sa ball. En ce qui s'agissait de Yume Mugen, cette dernière, et bien c'est à dire qu'elle disparaissait pour un oui ou pour un non, quel erreur de ne pas l'avoir enfermé dans une ball, mais après tout, si elle souhaitait avoir une liberté d'action, tant mieux pour elle. Cette Gardevoir, toujours à partir à droite et à gauche sans jamais resté à la place qui lui ais du. Ce n'était pas grave, elle ne risquait rien, elle savait parfaitement se défendre, et ne se montrerais pas inconsciemment à des inconnus quelconque, de toute manière, on l'a prendrait pour une femme portant des vêtements blanc, ayant des cheveux verts et des yeux écarlates. Quant-au Scorvol, trop épuisé pour simplement planer dans les airs, enfin, c'est ce que supposait le jeune homme, il prenait soin de ses pokémon et les laissait agir à leur guise.

Il réfléchit un instant, il avais quatre compagnons de route, mais le scorpion était une monture, même s'il compté comme un pokémon normal, donc il lui restait encore trois autres nouveaux amis à capturer, mais au vus des longues absences de la Gardevoir, il pensait peut-être à la remplacer si elle souhaitait faire certaine chose à sa guise.
Lequel serait le plus approprié ? A vrai dire il ne savait pas, et ne le saurait seulement si, et seulement si, il découvrait l'élu en face de lui. Mais pour l'instant, il devait rentrer à Flamen, il devait retrouver sa famille à Omashu, mais il était nullement pressé. S'il pouvait faire quelque petit détour, cela l'arrangerait bien.

Avançant sur les petits chemins de campagne, de la terre battues, au flanc d'une colline, Ishizu et son gros animal pouvait facilement distinguer une troupe de caravanes qui s'était arrêtés pas trop loin. Au vus des cris et des exclamations, ils devaient bien s'amuser. Le garçon ne passa pas par quatre chemins, il voulait prendre son temps non ? Et bien autant voir un peu de ce monde, peut-être découvrirait-il quelqu'un ou quelque chose d'intéressant. Il se sentait léger, il fallait avouer que son sac de cuir n'était pas bien lourd, il contenait quelques objets, dont les cadeaux de multiples missions, fêtes ou découvertes, et de quoi subsister dans l'environnement sauvage de ce monde.
Il avait quelques images qui lui passaient devant les yeux, il savait déjà ce qu'il voulait, ou croyait savoir, mais il ne trouverait pas ses nouveaux compagnons ainsi, il devrait voyager, cela le renforcerait.

"Hoy !"

Il fit un signe de main amicale à plusieurs personnes attroupés près d'une table ou semblait jouer de multiples personnes, des badauds pour la plupart, s'ils se rebellaient, le garçon avait son arc et des flèches semblables à des épées. Il est vrai que ces flèches était plus de longue lame entreposé dans un carquois traversant son dos plutôt que de petit bout de bois empenné de plume et de métal. Ce que tirait Ishizu était de véritables épées, une seule de ses dits flèches était un projectiles plus que meurtriers, bon il n'était pas le meilleur des épéistes s'il devait s'en servir comme tel, mais il n'aurais pas trop de mal à s'en sortir, et un Typhlosion d'un mètre 80 de hauteur n'était jamais un ennemi à prendre à la légère.
Habituellement, le garçon n'aurait pas montré ses atouts, mais il lui restait Staross, et une Gardevoir qui devait se téléportait à droite et à gauche, ainsi que beaucoup de ressource et sa maîtrise du feu. Pour une des rares fois de sa vie, le garçon était "voyant" de par son armure qui laissait perplexe et l'ours qui le suivait. En temps normal, il n'aurait pas montré ses richesses, et il ne devait pas en montré plus, mais comment caché son armure ? Elle était trop imposante et elle aurait produit trop de cliquetis. Le garçon prenait le risque de se faire détrousser, mais il n'était pas dupe, et était peut-être un peu trop fier de lui, mais pas méchant.

[Invité]

Sil enchaînait les parties a une vitesse prodigieuse. S’amusant comme une enfant, la terrane prenait plaisir a dépouiller ses victimes. Eral n’avait même pas a utiliser de Prescience, ces hommes étaient tout simplement faibles. Elle rangea l’argent gagné des dix dernières parties, et sorti une somme en pièces d’une plus grande valeur, pour amener d’autres de ces amateurs. Quand elle laissa tomber sur la table la lourde bourse, les regards se tournèrent vers la table.

Ca marche toujours, ces vieux trucs. Décidément, les gens ne changent pas…

« Bon sang, elle est imbattable! »
« C'est clair! Elle a déjà eu la moitié d'entre nous! C'est pas possible d'avoir autant de chance! »
« Non, cette fois, c'est le gros Luc qui joue. Avec lui, impossible de gagner. A part si elle triche... »

Ca s’annonçait bien : le monde affluait ! La « célébrité locale » arrivant, les gens se penchèrent pour mieux voir se match décisif. Un petit gros vint s’asseoir à la table, en face de Sil, et lui lança :

« Moi c’est Luc. J’ai jamais perdu, et c’est pas aujourd’hui que ça arrivera. Finissons-en !

Sil analysa rapidement l’attitude de Luc, et a sa manière de tenir les cartes, elle sut qu’il n’était pas comme les autres nullards. Elle s’avança sur la table, et tendit le bras vers son jeu, précédant un regard de défi. Prenant les cartes, elle se prépara à détruire une réputation !

La partie dura plus longtemps que prévu, et l’atmosphère était a son plus haut point de tension. Gros Luc faisait durer la partie, comme pour admettre qu’il ne pouvait gagner. Puis, Sil sentie quelque chose sous la table, très brièvement. Les fois suivantes, l’évènement se répéta avec plus d’intensité. Ce n’est qu’en sentant le gros pied poilu de son adversaire sur sa jambe, et en découvrant son regardeur de voyeur obsédé, qu’elle comprit a qui elle avait a faire. Amusé pas la scène, elle profita de la situation pour conclure sur cette partie.
Prenant une voix embêtée, elle déclara avec une timidité forcée, et à voix basse, que seul Luc pu entendre.

« Ce serait bien de me laisser gagner, non ?… »

Se penchant sur la table pour piocher dans le tas de cartes, elle révéla un peu de ses arguments de femme, ce qui fit s’empourprer Luc. Sa technique marcha a merveille, s’analysa t’elle, après avoir gagné par abandon la seconde suivant se coup de maître. Gros Luc parti, déçu, mais sans montrer sa véritable motivation a ses compagnons.
D’autres de présentèrent, mais un tintement interpella tout de même Sil, derrière elle. Elle jeta un coup d’œil derrière elle, et remarqua une présence imposante, en armure.

« Oh la boulette ! »

Elle cessa ses activités, et rangeant ses affaires prestement.

« Désolé les gars, une autre fois peut être. »

La foule se dispersa peu à peu, laissant Sil voir le guerrier en armure, avec un soulagement. Si c’était de la milice du village Kamiki, ça aurai bardé. En effet, elle se souvenait que ce village avait rendu les jeux d’argent illégales sur leur territoire. Dans le doute, elle s’avança, et questionna l’arrivant. Elle fut impressionné d’emblée pas le typhlosion qui le suivait, mais prit la parole malgré cela.

« Bien le bonjour à vous, guerrier de notre patrie. Que faites vous dans un trou comme ici. Y aurai t’il un problème… »

Elle se résolue à être plus direct, évitant le baratin, voyant qu’il avait déjà repéré ses affaires.

« Etes vous de Kamiki ? »

[Yûn]

Enfin, la foule se dispersa un peu, permettant à Yûn de voir celle qui avait suscité autant l'attention. C'était une jeune fille, plus âgée et grande qu'elle, aux beaux cheveux blonds noués en une natte. Vu l'air satisfait qu'elle arborait, elle avait certainement dû obtenir une somme alléchante...
Yûn se dirigea vers l'intérieur de l'auberge, souhaitant se reposer un peu de son voyage. Mais, alors qu'elle poussait la porte, elle percuta quelqu'un. Le choc la fit tomber en arrière, entraînant Uroko dans sa chute. Elle releva la tête, qui lui tournait encore un peu, et distingua, devant elle, un homme à la corpulence enveloppée, surtout au niveau du ventre.
L'homme la prit par le bras, et le releva, la soulevant comme une plume.

"Salut, toi. Tu sais que t'es mignonne? Ca te dirait qu'on fasse un peu mieux connaissance, dans ma chambre?"
"Que... Quoi? Mais... Non!"

Voyant sa dresseuse en mauvaise posture, le petit Draby tenta de lui faire lâcher prise, en lui mordant la jambe de ses petits crocs. Cela n'eut pour effet que de mettre en rogne le gros homme, qui l'envoya balader d'un coup de pied.

"Sale garce! Tu vas voir...!"
"Laissez-moi tranquille! Vous me faîtes mal!"

[Ishizu Yggdrasil]

Le soldat Flamenois arriva au lieu ou devait se passer quelques jeux d'argent, choses qui n'était généralement pas illicites, enfin, ce que pensait le garçon, connaissait-il seulement le mot poker ? En tout cas, la seule chose qu'il faisait, était d'avancer droit devant lui, histoire de détourner de sa route. Jamais il n'aurait cru qu'il rencontrerait une jeune demoiselle complétement confuse et lui demande s'il venait de ce coté du pays. Elle ne voyait pas que son armure était rouge ? Enfin, cela ne voulait rien dire, un Mizuhanais n'était pas obligé de porter du bleu et un Nalcien du blanc, mais généralement le rouge et le noir représentait Flamen. Le monde autour d'eux allait rentrer dans la petite auberge de campagne légèrement trop vétuste. Le jeune homme se stoppa net, il semblait, dans cet accoutrement, dangereux, alors qu'il était tout autre, enfin, si on n'essayait pas d'atteindre à sa vie ou à celle d'un compagnon.

"Je suis un habitant de Flamen ! Ne t'agaces pas sur des fioritures inutile !"

Direct, cela suffisait largement pour que la demoiselle se dispense de tout soupçon sur son sujet. Elle devait avoir peur qu'il était de la milice ou d'autre force de l'ordre ou armée. Ishizu était légèrement étonné de la réaction de la demoiselle, il ressemblait tant que ça à un homme de lois ? Cela avait du bon dans un sens, mais il ne devait pas utiliser cette image à mauvais escient.
Il entendit des cris, une demoiselle en détresse, non pas qu'il était le héros d'une fois, mais s'il pouvait se rendre utile.

Il arriva au niveau d'un gros lourdeau et d'une jeune fille qui semblait crier à l'aider, ou plutôt, c'est ce qu'elle faisait, inconsciemment. L'homme en armure attrapa le bras de l'homme et le serra légèrement, sa visière était baissé, on aurait dit un démon sortit de nulle part.

"Lachez-la !" Rien n'y fit, il s'enragea bien plus. "Lachez ou brûlez ! Votre choix ?"

L'homme prit d'une soudaine peur relâcha son étreinte et ses poings aux doigt boudines volèrent vers le garçon. Le coup était à prévoir, l'homme n'avais que deux alternatives, lâcher et rien faire, ou se débattre, la deuxième option venait de s'accomplir. Ishizu claqua des doigts et des gerbes de flamme azur mirent le feu au hauts de ses atours, ce qui le fit danser sur place et courir ensuite un peu partout. Le Flamenien tendit une main vers la demoiselle qui se trouvait à terre après avoir était lahé par l'homme, comme c'était ce dernier qui l'avait relevé.

"Puis-je vous aider ?"

Aucune avance quelles qu'il soit, c'était dans son naturel et dans son éducation d'œuvrer pour la bonne cause, mais avait-il vraiment sauvés une gentille demoiselle ?

[Invité]

[L’avatar est trompeur, Ishi !]

"Je suis un habitant de Flamen ! Ne t'agaces pas sur des fioritures inutile !"

Sil était plutôt frustrée… Elle s’était inquiété au plus haut point, en croyant voir un garde de Kamiki, et voilà que l’interlocuteur venait de lui banaliser sa peur en un instant. Elle resta sur place un instant, et se décida après un instant a se retourner, suite au cri féminin typique de la victime. Elle suivi le dialogue entre les deux hommes se disputant une femme, « scène classique », pensa t’elle. Regardant la bataille du mâle dominant avec une grande attention, le gagnant était pourtant évident. Apres que le guerrier ai brûlé les drapés du pauvre bougre, il détala ce qui fit rire Sil de bon cœur. Elle se souvenait de sa tête, un gros, qui avait presque tout perdu au jeu contre elle. Ce débutant ne connaissait même pas les coups de base.

Lui, il aura pas fait long feu, et elle fit interieurement de son jeu de vaseux...

Elle s’intéressa ensuite à l’affaire en cours. La jeune fille était vraisemblablement étonné de se faire agressé par un porc comme celui la, et elle l’était encore plus de voir son prince charmant la secourir au moment opportun. Faut avouer qu’il était pas mal… enfin passons. Elle se décida a agir, avançant vers le lieu du conflit, dont l’air était encore chaud, du fait des flammes. Cette démonstration de puissance lui avait plu, plus qu’elle n’avait été impressionné. Bien que l’homme fut intéressant, son regard se pencha vers la victime de l’agression. Cette dernière était sale, étant tombée dans la terre, mais ne semblait pas s’être blessée. Elle remarqua le Draby, qui faisait ridicule à coté de l’arsenal de son sauveteur. Tout en scrutant la bête, elle se rapprocha de lui sans vraiment y faire attention.

La foule, impressionnée, s’était reculée, et observait la scène. Sil se démarqua de la foule, entrant dans le cercle de personnes, et d’un pas semi courant, vint s’accroupir près de la jeune femme. Elle jeta un regard meurtrier aux obsédées qui observait la fille, au passage une des seuls avec elle et quelques autres, à l’auberge. Qu’est ce qui l’avait poussée a agir ainsi ? Sans doute le fait de s’être déjà trouvé dans une telle situation… Oui, ce devait sûrement être cela. Elle tourna son regard vers la fille et, volant la vedette au héros Flamen, elle tendit la main a la fille, l’incitant à la prendre pour se relever.

"Lève toi, Jeunotte, et assume ta féminité ! Depuis quand on voyage seul sans défense ? Et puis comme gagne pain, tu mérite mieux que la prostitution, tu ne pense pas ? "

[Yûn]

Yûn accepta l'aide de la jeune femme, et se releva. Elle n'avait rien, mis à part quelques bleus et le fait que son bras était un peu rouge à l'endroit où le lourdaud d'homme l'avait saisie. Elle se massa cette partie du bras, la douleur sourde qu'elle ressentait disparaissant petit à petit. Par contre, elle fut drôlement étonnée et vexée par la remarque que venait de lui faire la jeune femme à la natte blonde. Se prostituer, elle? Non mais, et puis quoi encore!!!

"Mais non!" Protesta-t-elle. "Ce n'est pas du tout ce que tu crois! Je voulais simplement rentrer dans l'auberge, et je l'ai bousculé! C'est lui qui m'a agressé!"

Elle se rappela alors qu'Uroko, qui avait tenté en vain de prendre sa défense, s'était pris un mauvais coup de pied. Un peu paniquée, elle le chercha du regard. Et fut rassurée en le voyant arriver vers elle. Le prenant dans ses bras, elle serra le petit dragon bleu contre elle.

"Ca va Uroko? Il ne t'a pas fait mal? Je suis vraiment désolée, c'est entièrement ma faute! La prochaine fois, je te promets de regarder devant moi!"

Le jeune Draby leva les yeux au ciel. Décidément, Yûn ne changerait jamais, elle resterait toujours aussi maladroite...
Yûn se rappela qu'elle n'avait pas remercié les deux personnes qui l'avaient aidée. Aussi, elle se tourna vers eux, le visage reconnaissant.

"Merci de m'avoir aidé. Je ne sais pas ce que j'aurais fait, si vous n'étiez pas intervenu... Je m'appelle Yûn, et voici Uroko."

Le Draby les salua d'un mouvement de la patte. Lui aussi, il était soulagé que quelqu'un l'ai aidée.

[Ishizu Yggdrasil]

[ OSEF, on va dire qu'il t'a vraiment pris pour une blonde XD, et deux nattes sur ton vava, pas une, deux x) ]

Ishizu releva sa visière et retira son casque. Il n'était pas lourd, mais comme il faisait beau et qu'il y avait un beau soleil, il devenait pesant et lui donnait chaud. Il dénoua le turban orange qu'il avait autour de la tête, relâchant ses cheveux blanc légèrement court, et essuyant son début de sueur par la même occasion. Le monde il est pas tout beau tout propre, faut bien suer des fois. La journée n'était pas caniculaire, mais chaudes, et même les Flamenois peuvent suer, chose incroyable, n'est-ce pas ? Il restait tout de même son armure, il devait porter une quinzaine de kilos sur lui, ce n'était pas énormes ni trop léger, c'était simplement plus leste que la plupart des autres armures. En même temps, il valait mieux pour un archer de ne rien porter de trop lourd, après tout dépend de sa future vocation, mais un bon tireur sait que s'il ne veut pas être gêné le mieux est d'être nus. La situation actuelle ne le permettait pas, et puis il fallait toujours quelque chose pour parer éventuellement une attaque. Il parait qu'un peuple de femme, uniquement, se couperait le sein droit pour le tir à l'arc, ce sein les gênerais à première vus, elles devaient certainement posséder des poitrines trop proéminente.

Le pauvre garçon, se retrouvait avec deux demoiselle, jouer le preux chevalier et se faire voler la vedette par une de ces dames. Encore qu'il se fichait bel et bien de cela, il n'aimait pas la gloire et ne cherchait pas à être connu, qu'elle parfait bonhomme. Enfin, pas si bien que ça, c'est aussi un grand maladroit et un étourdi de première mesure, et il lui arrive rarement de comprendre les intentions des gens, un peu simplet sur les bords, mais gentil bonhomme.
Celui qui maîtrise son destin doit avoir des idées bien saugrenus, mais, le destin d'un homme est-il régit par une force supérieur ? A priori, l'on pourrait penser que oui à cet instant présent, mais le jeune homme ne pensait guère à la religion et ne croyait en aucune entité supérieur, soit, il agissait, agit et agira toujours comme son l'instinct lui dictera. Le destin est-il prédéfini par quelqu'un ? Ne nous perdons plus en analyse. Le bonhomme albinos avec deux jeunes demoiselles, que l'on pourrait aussi nommé pucelle mais cela serait péjoratif, ne semblait prêter aucune attention aux atours et aux formes de la gente féminines.

"Ce n'est rien ! Tout personne ayant reçu une bonne éducation aurait fait la même chose ! Ishizu, Ishizu Yggdrasil, soldat de Flamen. Et lui..." En pointant du doigt le monstre aux airs pataud, dont-il ne fallait pas se fier aux apparences. "... c'est Treshan ! Et j'en possède trois autres mais le moment est mal choisis pour vous les présenter !"

Petit Candide va, naïf, niais, mais il à un bon fond, enfin, c'est ce que l'on se laisse à croire ou à penser. Cacherait-il ses véritables intentions derrières un masque ? Cela ne lui ressemblerait pas, il n'est pas bon menteur et n'est pas non plus très fort quand il s'agit d'inventer des excuses, il reste donc sincère et franc en toute circonstances.

"Je ne sais pas pour vous, mais mon voyage me mène à mon pays natal ! Non pas que je sois pressé, mais j'aimerais partir de ces lieux ! Il semblerait que le goujat qui vous a agressez ne soit pas n'importe qui, il pourrait rameuter du monde, je n'aimerais pas me retrouver en face d'un groupe désorganiser d'humains furieux. Surtout si je me trouvais être une douce fleur dont la fraicheur doit encore s'épanouir !"

L'allusion étaient pour elles, il ne cachait pas qu'il trouvait ces deux filles très belles et charmantes, mais loin de lui l'idée d'essayer de leur faire les beaux yeux, surtout dans ce moment si peu propice à la rencontre. Une auberge du troisième age, d'anciens habitués des lieux, des joueur de jeux d'argents, en somme, ils devaient quasiment tous se connaitre et ne devaient pas apprécier les étrangers. Le jeune soldat de Flamen se retourna, casque sous le bras, foulard de la couleur du soleil couchant autour du cou. Il partait tranquillement avec son Typhlosion comme compagnon, les deux marchait d'un pas lent et tranquille, peu pressé, se fichant bien de ce qui pourrait bien leur arrivés, ils vivaient au jours le jours. En fait, le garçon appréhendait l'entrainement que lui ferait subir son père une fois retourner à Omatsu, et puis cela ne changerait rien, même s'il mettait un an pour revenir ou quelques jours, son père ne serait pas indulgent. Être fils d'un militaire plutôt reconnu n'était pas quelque chose de forcément très plaisant, surtout quand on est le maillon faible de la famille qui doit toujours se surpasser, une douleur morale lancinante qui assaille sans cesse Ishizu.

[Invité]

[Dans ma présentation, il est écrit « NatteS », et puis d’ou « Pucelle » ? T’en sais rien d’abord ! Pour Yun, ok mais moi…^^]

"Ce n'est rien ! Tout personne ayant reçu une bonne éducation aurait fait la même chose ! Ishizu, Ishizu Yggdrasil, soldat de Flamen. Et lui c'est Treshan ! Et j'en possède trois autres mais le moment est mal choisis pour vous les présenter !"

Impressionné par cet état de confiance sans faille qu’émanait le guerrier, elle fixa son regard du le sien, pour mieux le cerner. La foule s’était vite désintéressée de l’affaire, et elle trouvait cela préférable. Ishizu…un nom a retenir… En Flamen, les connaissances sont d’un grande utilité. L’homme rentrait très certainement de la guerre, ce qui rappela a la voyageuse a quelle point ce genre d’activité était douloureux… autant sur un point de vue physique que morale. Ce dernier désagrément fut d’ailleurs la chose qui l’avait le plus marquée. Les souvenir de jets de flammes zébrant le ciel noir, du fait des divers techniques militaires de dissimulation. Elle avait été « engagé », se souvenait elle, dans un groupe de « volt », sensé faire exploser des Voltorbes et Electrodes sans état d’âme dans le camp ennemi. Elle avait don pris deux bêtes, et s’était engagée. Les images gravées dans sa mémoire étaient floues, mais elle se souvenait très nettement d’une chose : au moment de passer à l’acte, elle s’était dégonflé ! tout d’abord, elle avait surpris un Libegon, qu’elle avait explosé a l’aide de l’une de ses grenades, dans le dos, et quand vint le tour d’un Posipi, elle ne put s’empêcher de jeter l’éponge. Son dresseur avait reçu d’elle les premiers soins, et il s’en était sûrement sorti. Néanmoins, elle restait ce qu’elle était devenu : un déserteur. Elle avait ensuite fui, et ne s’était pas fait remarqué, se cachant dans un village perdu.

Ces souvenirs était remonté comme un geyser remonte a la surface, elle l’avait fait avoir un temps de pause, pour se remettre les idées en place. Le guerrier s’était déjà remis à parler.

"Je ne sais pas pour vous, mais mon voyage me mène à mon pays natal ! Non pas que je sois pressé, mais j'aimerais partir de ces lieux ! Il semblerait que le goujat qui vous a agressez ne soit pas n'importe qui, il pourrait rameuter du monde, je n'aimerais pas me retrouver en face d'un groupe désorganiser d'humains furieux. Surtout si je me trouvais être une douce fleur dont la fraîcheur doit encore s'épanouir !"

Et il avait raison, elle le savait pertinemment. C’était tout a fait le genre de la maison. Sa proposition tenait donc la route, et semblait même intéressante. Une protection était toujours la bienvenue. Et un homme aussi, entre autres. Avec cela, si l’autre fille venait, elles aurai le temps de discuter, et dieu sait qu’une compagnie humaine lors d’un voyage est toujours la bienvenue. Par contre, la dernière allusion du dénommé Ishizu n’avait rien de dénigrant, mais savait toutefois irriter Sil. Elle ignora toutefois la remarque, et ne s’offusqua pas. Elle se rapprocha de l’homme, faisant signe a la fille de la suivre dans son mouvement, pour éviter de discuter avec tant d’oreilles ouvertes aux alentours.

« Ishizu, c’est bien cela ? Je me nomme pour ma part Sil Salematra, et voici Eral. » Elle désigna le Togepi sur son épaule, qui répondit d’un sourire . « Et bien sachez que je suis de votre avis. Nous ne devrions pas traîner ici trop longtemps. Le mouvement permanent est une très bonne couverture. Quelle itinéraire souhaitez vous prendre. J’avais envisagé le bateau, dans un petit port, au sud ouest d’ici, où des frégates maintiennent une connexion permanente entre ce lieu et les ports Flamen. Bien évidement, elle fait escale a maintes reprises sur la cote, mais n’est pas très cher. » elle se tourna ensuite vers la demoiselle. « Et pour vous, ce voyage intègre t’il vos objectifs ? Si c’est le cas, je me voie ravie de vous avoir à nos cotés. »

Une compagnie, pourquoi pas. Apres tout, ces jeunes gens ne semblait pas atteints de problèmes graves, ou de troubles obsessionnels, ce qui les rendait apte à voyager a coter de Sil, sans que cette dernière n’en décide autrement, de manière radicale. Elle remballa donc ses affaires, jetant son balluchon sur son dos, et pointa vers le sud ouest :

« Partant? »

[EDIT : Compris, on continu, dis moi quand tu veux cloturer ishi. Moi ca peut duirer jusque quand tu veux^^]

[Ishizu Yggdrasil]

"Enchanté de vous connaitre Sil Salematra ainsi que votre compagnon Eral !"

Un nom pas trop compliqué, est Sil était relativement court et simple à dire comme prénom. L'aventure qui allait se produire serait certainement des plus plaisantes et attrayantes, oui, le petit groupe qui venait de se former allait certainement vivre quelques aventures palpitantes. La petite troupe s'éloigna vite fait bien fait de ces lieux, évitant à tout prix les représailles du gros bonhomme, ce dernier ayant ramené quelques amis. Heureusement ! Ishizu et les deux demoiselles était déjà passé derrière une colline, se rendant invisible à la vue de ces personnes bourrus.

Plusieurs pokémon vivait en ces lieux, et beaucoup courraient si et la en petit attroupement restreint, des troupeux composé uniquement de la famille ou des amis. Des rats et autre rongeurs ou ratons, des marsupiaux, des chiens, des oiseaux. La faune et la flore était légèrement verdoyante, pas des plus luxuriante mais ce n'était pas non plus un paysage de désolation. C'est ainsi que commença à se former un lien entre les trois personnes, ce lien n'étant pas forcément fort, un simple lien de groupe. Ishizu protégerait ces dames quoi qu'il en coute puisque maintenant, ils se trouvaient dans la même galère. En parlant de bateau...

"Ce que cela coûtera m'importe peu, tant que je suis sur que le bateau en question peu tenir sur l'eau et voguer un certain temps cela me va, à condition que ce sont de bons et honnête gens à qui nous nous adresserons. Beaucoup de malfrats utilise se moyen pour renflouer leur bourse vide, je propose de nous adresser à des marchands, ils ne sont pas foncièrement mauvais et on peut marchander un bon prix. Je peux aussi leur proposé mes services de soldat."

Le jeune homme disait cela sous un ton un peu trop solennel, à vrai dire la guerre l'avait touché en plein cœur et cela l'avait endurci. La douceur qui animait auparavant sa voix était maintenant remplacé par un ton strict et calme, comme quelqu'un qui sait ce qu'il fait et ce qu'il veut. Oui ! Il avait muri, un peu trop peut-être, il n'était plus un enfant, à 17 ans tout de même. Certes il ne se prenait pas pour de la fiente de pokémon, mais il ne mettait pas non plus en valeurs ses talents, ainsi il gardait une petite modestie sans vraiment y faire attention. Il se savait fort, non pas un homme surpuissant, mais fort par l'esprit, ce n'était pas un lâche et encore moins un traitre. Peut-être faudrait-il que quelqu'un lui dégrise son cœur, ou peut-être pas. Seul le temps pourra nous le dire.

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