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De l'aube claire jusqu'à la fin du jour [Solo]

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Message par Eeva Slanzar Dim 19 Sep 2021 - 23:26

[Anniversaire d'Erasia, le post compte double]

Dès qu’elle était sortie du domaine, le froid polaire l’avait saisie, malgré sa cape en fourrure de Typhlosion. Elle n’était plus sortie depuis des jours. Elle était seule, parfaitement seule, à des kilomètres à la ronde. Montée sur Hope, elle se dirigeait vers un bar clandestin connu de toutes les fripouilles du pays. Malgré la neige et le vent qui la chassait dans tous les sens, un véritable rideau épais, elle en retrouva le chemin sans difficulté et ce, même si elle ne fréquentait plus l’établissement depuis pas mal d'années. Submergé par la neige, quasiment invisible sous elle, seule la porte était encore à peine visible. La température descendait au fur et à mesure que le vent gagnait en force, Eeva commençant à avoir véritablement froid, se demandant jusqu’à quel degré sous zéro cela pouvait encore tomber. Elle poussa la porte avec facilité, car le vent souffla une rafale impressionnante. Eeva s’engouffra hâtivement, juste à temps pour échapper à un paquet de neige qui tomba du toit. le ciel était uniformément gris, sans aucune variation de teinte, signe que les chutes de neige allaient continuer toute la journée, peut-être même des jours. En cette période, il n’était pas étonnant que les premières grosses tempêtes frappent la région, plongeant les Mizuhaniens pour des semaines dans une blancheur immaculée.

La chaleur étouffante du bar clandestin happa agréablement Eeva. Comme elle l’avait toujours connu, le bar était bondé et très bruyant. Les voleurs et autres manants de la région s’étaient tous entassés se réchauffant entre des verres d’alcool, des rires gras, divers jeux d’argents, des bras de fer… Il ne fallut pas très longtemps à Eeva pour se replonger dans l’ambiance du vieux temps. Elle avait envie de se vider la tête, de ne plus penser à rien. Les heures qui suivirent, où le vent faisait trembler les vitres, où le froid dessinait des arabesques et que la grêle tapait sur toutes les fenêtres, les shots et les bouteilles s’entassaient sur la petite table crasseuse où elle s’était installée. Un mince filet d’air froid s’engouffra au travers d’une vitre cassée. Plus Eeva buvait, plus le volume sonore et plus l’intérêt vers la rousse augmentait. Depuis une heure environ, elle défiait en hurlant après tous les clients du bar. Son premier défi consistait en un concours de shot. Le voyou était toujours inconscient par terre, que d’autres forbans avaient poussé du pied pour arriver jusqu’à la table des défis.

Alors que le vent hurlait et s’engouffrait de plus belle dans la bâtisse, soufflant les lanternes une à une, Eeva se mesurait à un colosse dans un bras de fer musclé. Finalement, après dix minutes d’efforts et sous une houle de hurlements, elle écrasa l’énorme main de son adversaire sur la table. En hurlant avec les autres, Eeva se leva d’un bond et empocha ses pièces, provoquant les clients du bar. Soûle et aussi enfiévrée que l’atmosphère ambiante, la rouquine se laissa finalement retomber lourdement sur une chaise, poussant du pied un des voleurs qui s’était effondré à son tour. Une silhouette entra, laissant entrer une vague de froid qui secoua l’échine de la rousse. LE froid lui donna un coup de fouet, elle se leva d’un bond et menaça la silhouette qui vint s'asseoir, le visage caché par un chapeau.


« Hey ! C’est ma table ! Dégage, avant que je te vous casse la gueule à tous les trois !»
« J’arrive après la bataille… Dommage. »
« Uru ? Pourquoi tu es deux ? »
« Hola… Avant de parler, on devrait faire un tour dehors, avant que tu me vomisse dessus. »
« tu touches pas à mon or… Je l’ai gagné. Jlai ai.. Tous éclatés. »

Uru regarda Eeva. En temps normal, elle aurait participé à ce triste spectacle, mais à ce moment, elle le trouva plutôt triste. Eeve refusait de voir la réalité, ses problèmes et se voilait la face. Quelqu’un referma la porte d’un coup de pied. Il faisait bien moins chaud dans l’auberge et de la neige s’était entassé devant la porte. Cette fois, la chute de neige s’était transformée en tempête. Elle n’arrivait pas à croire qu’Eeva se retrouvait ici, toute seule et totalement ivre. Eeva partait à la dérive, mais Uru n’avait pas l’intention de la laisser se perdre. Le seul problème était de savoir comment la sortir de là. Et Uru était persuadée d’être la solution. Puisque Peter n’avait pas le bon sens de s’occuper de sa femme et de ne pas la laisser tomber, elle s’en occuperait elle-même. Elle allait récupérer Eeva, quoi qu’il en coûte.

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Message par Eeva Slanzar Sam 2 Oct 2021 - 11:49

Son visage émergea du tonneau d’eau glacé, les cheveux ruisselants qui se couvrirent de givre presque aussitôt. Eeva était frigorifiée et sentait son visage s’engourdir. Ce traitement à la dure avait eu l’effet escompté, ça et l’horrible breuvage qu’Uru lui avait quasiment fait avaler de force. La peau rougit par le froid, le regard encore un peu vitreux, elle ne se sentait pas très reluisante. Elle fut parcourue d’un violent frisson et Uru dû juger que c’était assez et que ses idées étaient redevenues claires, car elle la poussa à l'intérieur du bar clandestin. Le contact avec l’atmosphère fut désagréable, elle eut l’impression que sa peau brûlait, tant il faisait chaud. En tremblant, Eeva repoussa une mèche de cheveux d’un roux éclatant. La rouquine n’était pas fière de son état. Elle était contente de ne pas avoir de témoins pour la voir, les autres clients tous plus ivres-morts les uns que les autres, ne comptant pas.Elle n’était pas mécontente de la présence d’Uru, même si leur relation était ambiguë. Cette fois, Uru l’emmena vers une table du fond, abandonnant l’autre à la serveuse qui alla ramasser la montagne de verres et de bouteilles, tout en esquivant les clients endormis.

« Et sinon, qu’est-ce que tu es venue faire ici, à part me faire dessaouler ? » dit Eeva en se pinçant l’arrête du nez. Elle sentait un mal de tête venir.
« Non, c’est vrai. J’étais à peu près sûre de te trouver ici. »
« Pour quelle raison ? »

Eeva se servit un verre d’eau, tout en scrutant Uru. Cette dernière dissimulait une gêne, mais elle n’était visible que parce qu’elle la connaissait par coeur… Son regard s’était fait plus incisif, plus fixe.

« Parce que ta soeur et tes parents te cherchent, et qu’ils t’ont retrouvée. »

L’effet fut immédiat, Eeva recracha le contenu de sa bouche, évitant de peu d’arroser Uru.

« De quoi ? » s’exclama t-elle, les yeux grand ouverts. D’un coup, la brume qui envahissait son esprit s’était dissipée, ainsi que son mal de tête. « Qu’est-ce que tu racontes ? »

Eeva planta ses yeux bleus foncés dans ceux d’Uru, qui se voulait impassible. Celle-ci, qui était restée debout, vint s'asseoir.

« Un détective privé s’est présenté à moi. Il savait que je te connaissais et m’a demandé comment te retrouver, évidemment, c’est arrivé quand tu étais sur le Jolly Roger… Il a été chargé par tes parents de te retrouver. »
« Un détective privé ? » Mais son esprit s’était figé sur l’information.
« C’est un Mizuhanien, il s’appelle Rio Saeba. Il vit plutôt à Terros et c’est probablement là qu’à commencé son enquête. »

Le cerveau d’Eeva était paralysé. Ses parents ? Eeva était orpheline et on lui avait seriné toute sa triste enfance que ses parents étaient morts, exécutés car ils étaient des criminels. Elle avait toujours été une enfant difficile, elle avait volé, avant de se lancer dans la piraterie. Mais personne ne lui avait jamais donné de preuve, ou même quoi que ce soit d’autre… En fait, ils auraient pu être n’importe où et n’importe qui, elle n’avait aucun moyen de le savoir.

Uru avait bien des défauts, mais pas celui de mentir. Enfin, sauf quand il s’agissait d’argent. Elle resta un long moment silencieuse, ne sachant que répondre, ni même si elle devait croire Uru. Mais elle lui faisait confiance. Sur ce coup-là, du moins.


« Et qu’est-ce qu’il sait ? »
« Il te le dira lui-même.. »
« Quoi, il est là ? »
« Il ne va plus tarder. »
« Et ben, heureusement que tu as du tact. »

Pour toute réponse, Uru laissa échapper un petit rire. Eeva n’avait aucun moyen de fuite et elle ne pouvait disposer d’aucune préparation pour ce rendez-vous qu’elle n’avait pas demandé. Qu’allait-elle pouvoir bien faire ? Elle n’eut même pas le temps de se répondre à elle-même, un homme qui dénotait particulièrement avec le reste de la cientèle venait d’entrer, attirant le regard d’Eeva et d’Uru.

Il était bel homme. Grand, musclé, brun, il portait une chemise rouge, une veste bleue et un pantalon noir. Sa tenue était soignée et son air sérieux rencontra le sien. Il se dirigea aussitôt vers elle. Il venait sans aucun doute de reconnaître Uru et de facto, elle-même. Sûr de lui, il traversa le bar sans un regard pour le reste de la salle.


« Eeva Slanzar ? »
« Oui ? » répondit-elle, légèrement méfiante.

Il s’installa à leur table, sans un mot de plus. Malgré elle, le coeur battant, Eeva se surprit à être suspendue à ses lèvres, alors qu’Uru, un petit sourire aux lèvres, s’était mise à se balancer sur sa chaise.

« Ryô Saeba, j’imagine ? »
« Oui. Votre famille m’a mandaté pour vous retrouver. »
« Je n’ai pas de famille. »
« Je dois vous contredire, votre famille vous attend. »

Même si elle n’en montra rien, Eeva sentit l’affolement la gagner. Il n’avait quand même pas fait venir ces gens maintenant ? ici ?

« Quoi ? »

Comprenant sans doute qu’elle n’était pas prête à le croire sur parole, Ryô Saeba sortit de sa veste des portraits, montrant différentes personnes. Quatre en tout.
Il y avait une jeune femme, les yeux marrons, les cheveux châtains coupés au carré, qui avait le même air doux et simple que la femme. Elle, elle portait un bandeau jaune dans ses longs cheveux qui avait l’air de tirer d’osciller entre le même châtains que la fille et un roux foncé discret. Elle avait les yeux bleus, les mêmes qu’Eeva. Les deux autres portraits étaient masculin, un jeune homme qui ressemblait, si elle devait le croire, à son père. Ce fut ce portrait en particulier qui attira son attention. Bel homme, avec quelques rides, les cheveux longs et noirs, Eeva se reconnut immédiatement sur l’impression qu’il donnait, le détail qui la frappait le plus, c’était ces mèches rebelles, exactement les même que les siennes, qu’elle avait tant de mal à discipliner chaque matin. En dehors de sa rousseur, elle était le mélange parfait de l’homme et de la femme du portrait.

Mais elle n’arrivait pas à le croire. Eeva resta interdite. Son cerveau n’était pas capable d’admettre qu’elle avait sous ses yeux sa famille, pourtant, la preuve était là.

Il y eut un très long silence où personne ne parla. Puis, ce fut Ryô Saeba qui le rompit. il nomma une à une les personnes sur le portrait.


« Raine et Laguna Loire, Ellone et Squall. »

Les noms résonnèrent dans la tête d’Eeva et ses oreilles se mirent à bourdonner alors que le sang affluait dans ses tempes. Comment était-ce possible ? Ryô sembla lire dans ses pensées, car il lui répondit.

« Votre vrai nom est Amy Loire. »

Nouveau silence. Les yeux rivés sur le portrait de sa famille, elle ne releva même pas la tête et ne marqua aucune surprise. Amy… Évidemment, d’une manière ou d’une autre, on l’avait trouvé, et sans aucun moyen de connaître ses origines, on lui avait donné un nom au hasard. Mais elle avait l’impression qu’on lui parlait de quelqu’un d’autre.

« Comment êtes-vous certain de ne pas vous tromper de personne ? »
« Si votre amie n’a pas menti, vous avez une tâche de naissance savamment placée, qui pourrait vaguement faire penser à un Rayquaza. »

Eeva se retourna vivement vers Uru, dont le sourire s’était élargi et qui leva les mains en l’air, se dédouanant de ce qu’elle avait révélé. Ça n’aurait pas posé de problème, si seulement il n’y avait que deux personnes qui connaissaient l'existence de cette drôle tâche de naissance ! Elles étaient trois maintenant… Comme elle ne trouvait rien à répondre, Ryô en déduisit qu’il avait visé juste, comme toujours. La bouche sèche et toujours immobile, Eeva regardait quelque part au-dessus du portrait qu’elle n’avait pas lâché.

Une voix calme et sûre, pleine de douceur, féminine, les interrompit.


Interloquée, dès qu’Eeva reconnu la jeune femme du portrait, elle se leva malgré elle. Le reste du monde sembla disparaître.


« Amy ?»

Eeva vit à peine Ryô Saeba se lever, la veste sur l’épaule, son travail accompli. Elle ne sut pas non plus à quel moment Uru avait quitté le bar, mais Eeva se retrouva en tête à tête avec sa jeune soeur.


La jeune femme s’asseya là où se trouvait Ryô Saeba quelques instants plus tôt. Elle semblait heureuse et avait les larmes aux yeux. Eeva l’imita et se rassit.


« Nous nous retrouvons enfin ! »

Eeva demeura incapable de lui répondre, mais Ellone lui épargna cette peine.

« J’aurais peut-être dû attendre que M. Saeba t’en dise un peu plus, mais je ne pouvais plus attendre.

Nous attendions ce moment depuis tellement longtemps ! Tu dois absolument savoir que Papa et Maman, n’ont jamais cessé de te chercher.   Peu après ta naissance, leur navire a été attaqué par des pirates, tout près des côtes. Papa à tout fait pour vous protéger Maman et toi, mais le panier dans lequel tu étais est tombé à l’eau et le courant t’as emporté et...»


Sa voix se brisa. Sans crier gare, elle se leva d’un bond et prit Eeva dans ses bras, qui se raidit instinctivement, sans comprendre ce qui lui arrivait. Ellone avait parlé sans s’arrêter, comme si ce qu’elle venait de dire serait moins pénible.

« Des pirates ? »

La tête prête à exploser, elle nota néanmoins l’ironie du sort… Elle était devenue ce qui avait causé son malheur. Ellona la lâcha et constata la pâleur de son visage.

« Je suis désolée, c’est trop de choses d’un coup. »

« Comment ce détective à fait pour retrouver ma trace ? »
« Je ne sais pas. Mais on dit que c’est le meilleur pour faire l’impossible. »

Ellone avait l’air inquiet. Peut-être parce qu’elle ne se montrait pas cohérente, ni même heureuse. Eeva ne savait simplement pas quoi penser de tout ça.

« Et où sont-ils maintenant ? »
« Notre frère, Squall est en mission, il fait partie de l’armée de Mizuhan. Il enquête sur les personnes disparues, suite à l'apparition de l’étrange faille. Tu en as peut-être entendu parler. Nos parents… Ont disparu dans ces failles, mais Squall dit avoir retrouvé des traces de leur passage récent dans le pays. Ils seront bientôt de retour à l’auberge. »
« Une auberge ? »
« Maman est aubergiste dans un petit village. Papa à quitté l’armée il y a plusieurs années, c’est ce qui lui a permis de mener ses recherches et de faire appel à M. Saeba.»

Tandis qu’elle parlait, Eeva avait un regard vide posé sur le bar. Elle ne put s’empêcher de penser qu’elles n’avaient rien à faire là. Elle, c’était une chose, mais Ellone… Elle se leva brusquement. Ellone lui jeta un regard surpris.

« Sortons d’ici. »
« Où allons-nous ? »
« On va chez moi. »

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