[ Clos ] Jour d'interrogation. [Contrainte/Solo]

[Invité]

Contrainte n’5 Faire intervenir un objet particulier.

La vallée Chamarrée est accueillante et les odeurs sont encore plus invitantes. Après cette rencontre avec Abigaël la femme de métal qui est en fait un Pokémon caché, tu te sens plus forte et confiante en tes capacités. Toutefois, depuis votre séparation, tu te poses des questions. Tu comprends qu’il faudra te défendre, qu’il faudra défendre tes amies qui te suivent partout, mais en seras-tu capable ? Seras-tu capable de lever ta lance contre un ennemi ? Installé sur le dos, tu observes le ciel pendant que tes amies se reposent un peu. Quelques moutons de nuage laiteux traversent paresseusement le fond bleuté, te permettant de les compter.

Cependant, son esprit revient toujours vers les armes que tu as récupérées près des ruines ou tu as croisé cette femme habillée de noir. Les lames de la lance et la dague sont très similaires, voir identique en soit. Encore intriguée par le matériel, tu attrapes la dague et la soulèves devant tes yeux sur le fond clair du ciel. Au même moment, un nuage blanc passe et te permet d’étudier la lame sombre. Elle fait vaguement penser à ton collier, mais sans la brillance. Tu te doutes que les trois objets viennent du même endroit et qu’ils appartenaient à la même personne. La fabrication semble être la même. Ton esprit revient vers les marques rouges en V qui décore la lame de chaque côté comme des coups de griffes rouges. La poignée est confortable, on pourrait presque croire qu’elle a été faite pour ta main et elle est enroulée dans un vieil écrin rouge. Tu images qu’autrefois ce même tissu devait être d’un rouge éclatant.

Tu étires ton autre bras et tu attrapes la lance qui repose sur ton autre côté. La lame de la lance est presque identique, mais à la différence des deux V, l’un d’eux est une simple ligne à demi-égale. Le long manche est dans un bois est très solide sous la main, comme le manche de la dague. Un tissu rouge décor la fin de la lame et vole ensuite au vent. Quand tu frappes doucement les deux lames l’une contre l’autre, elles font un son clair comme si elles étaient des cristaux. Et pourtant, pour les avoir testées, tu sais que leur résistance est très présente, tu as frappé les armes contre le bois, puis la pierre puis le métal et pourtant elles ont résisté. Tu as remarqué que le son et diffèrent entre eux, ce qui t'a fasciné. Tu rapproches les lames de ton visage, scrutant les matériaux qui a servi à faire les lames. Sur le pommeau de la dague et le long du manche de la lance, tu retrouves des gravures identiques, mais des mots différents. Sur la dague, le mot Hideaki est finement gravé et sur la lance, le mot Astrid. Quelques rares mots semblent souligner une union ou un lien entre eux, comme une promesse éternelle…

Sous cette observation minutieuse, tu réalises qu’il y a une autre différence entre les armes. Même si c’est le même matériau, le coup de marteau et de roche qui a servi à les sculpter les armes est différents, les encoches sont dans des endroits non-identiques malgré cela la chose est minime, voire imperceptible pour un regard non habitué, mais tu réalises que ce n’est pas la même main qui est faite les deux armes. Tu soupires un peu, puis déposes les deux armes de chaque côté de toi. Tu poses à nouveau les yeux sur le ciel clair. Qui avait donc fait ses armes qui te semblent encore aliens malgré le fait que tu les utilises pour combattre. Même si tu as appris à le manier que depuis quelques semaines, tu te demandes si un jour, tu pourrais les utiliser convenablement… Tu te dis que seul le temps pourra te le dire.