[ Clos ] [Event] Lorsque les Dieux perdent la raison[Mizu/Kiel/LIBRE]

[Mizuki Ana]

La trêve avait duré peu de temps, très peu de temps. Déjà les troupes se replaçaient, d’un coté comme de l’autre. Bien que la plupart des corps des soldats aient été enterrés, c’était à peine si on pouvait marcher dans les plaines sans craindre de piétiner le cadavre d’un homme – allié, ami, parent, ou ennemi – ou d’un pokemon, mort pour sa patrie quelques heures plus tôt, et l’odeur des macchabés était écœurante.

Les combattants Nalciens et Mizuhanais avaient subi beaucoup de perte, par rapport aux soldats Terrosiens ou Flamenois. Mais toutes les armées marchaient d’un pas décidé, comme un seul homme, en direction des ennemis. Parmi ces hommes se trouvaient deux enfants Nalciens. Deux apprentis élémentalistes, bien qu’un d’entre eux soit plus expérimentés que l’autre.

Kiel et Mizuki avaient suivis les soldats de Nalcia lorsque ceci avaient été rappelés sur le champ de bataille ; Artikodin et Sulfura étaient réapparus, ce qui signifiait une reprise de la guerre. La jeune fille était retournée un peu à contre-cœur dans les plaines ensanglantées. Elle ne se sentait pas redevable envers l’oiseau des glaces pour risquer ainsi sa vie pour lui, mais elle savait que Kiel aurait repris les armes, avec ou sans elle. Elle préférait ne pas le laisser seul.

Grace à lui, elle pouvait désormais maitriser comme elle le souhaitait son élément. Bien sur, comme le garçon le lui avait dit, il ne fallait pas espérer de miracle avant la reprise des combats ; Néanmoins, après de nombreux essais, Mizuki commençait à se familiariser avec ses dons. Elle espérait toujours ne pas avoir à s’en servir, mais il ne fallait pas non plus se leurrer.

"C'est pour bientôt..."

Mizuki leva les yeux vers le ciel. L’air était lourd, comme si un orage allait bientôt éclater. Haut, dans les nuages, les deux oiseaux légendaires se faisaient face. Pour le moment, ils ne faisaient que se défier du regard.

Puis, comme chacun s’y attendait, tous les deux s’attaquèrent. Ce fut le signal : autour d’eux, les flèches recommencèrent à tomber, les coups d’épées à tinter, les cris des morts à se faire entendre. Les Nalciens se mirent à marcher, courir presque, bousculant les deux enfants. Si seulement… Je pouvais faire tout exploser… Stopper tout le monde… Les faire revenir à la raison… Mais ça signifierait une perte de contrôle de mon pouvoir… Et j’ai demandé à Kiel de m’apprendre à le maitriser… Bousculée de tous les cotés, Mizuki se concentrait pour le moment à ne pas perdre Kiel de vue, et à ne pas être séparée de lui. Elle avait déjà réussi à le retrouver deux fois, la veille. Aujourd’hui, elle n’aurait peut-être pas cette chance.

Mais c’était peine perdue ; la marée humaine avait emporté le jeune garçon. Plutôt que de perdre du temps et de l’énergie à essayer de le suivre, la jeune fille choisit d’utiliser son élément pour se protéger et protéger les personnes autour d’elle. Il s’agissait de créer un bouclier d’air au dessus de leur tête, qui empêcherait la plupart des projectiles tels des flèches ou des javelots de les atteindre. Ca ne les protégerait que partiellement, et pas forcément très longtemps, mais c’était mieux que rien. Le rôle que Mizuki s’était donné était de repousser le maximum d’attaques ennemies. Ensuite, quand les hommes autour d’elle se seraient dispersés, elle partirait chercher Kiel.


Du sommet d’une colline proche de la bataille, un petit pokemon regarde le carnage des humains. Il a du mal à comprendre. Mais, de là où il est, il est à l’abri de toutes attaques, loin des flèches et hors de portée des élémentalistes. Mais bon, il n’est pas là pour ça. Sa maîtresse l’a chargé d’une mission. Il doit retrouver un autre pokemon, qui a disparu depuis quelques temps. Il s’était eclipsé du camp et n’est toujours pas revenu. Aussi, il détourne son regard du champ de bataille, et commence à chercher, regardant tout autour de lui des traces de passages du pokemon manquant. Il s’en fiche un peu que ce pokemon ne soit plus là, après tout ils ne sont pas vraiment amis, pour ne pas dire qu’ils se méprisent. Mais sa maîtresse s’inquiète. Et le dresseur de l’autre aussi.

Lui, ce qui l’inquiète, c’est de savoir si les deux humains vont bien. Ils sont partis se battre, au milieu des humains. Pourquoi ? Le pokemon ne sait pas vraiment. Il espère quand même qu’ils seront toujours vivants lorsqu’il reviendra…

Continuant à chercher, le Miaouss se remet à marcher…

[Pas eu trop d'idées pour le nom ^^"]

[Kiel Wind]

La guerre avait repris. Déjà… et en même temps, enfin… Kiel n’en pouvait plus d’attendre qu’une trêve aussi courte se finisse : c’était comme attendre sa propre mort, sauf qu’il avait une petite chance d’y survivre. Mais il n’y croyait pas, même s’il ne le montrait pas, il n’avait aucun espoir en lui, il n’avait rien qui l’aidait à tenir… il se sentait déjà perdu avant d’avoir combattu. De plus, il se sentait mal d’avoir entrainé Mizuki dans cette horreur, elle n’était sur le champ de bataille que par sa faute. D’ailleurs il l’avait déjà perdue de vue… où était-elle ? Et ses pokemons ? Où étaient-ils encore tous passés… le flot de soldats les avait emportés, il avait beau les chercher du regard, il ne les trouvait toujours pas.

Une flèche frôla son visage, éraflant sa joue et rappelant l’enfant à la raison : il était en plein milieu d’une guerre, il ne pouvait pas se permettre de rêver. Il devait quand même sauver sa vie, même s’il ne voyait pas à quoi bon. L’enfant se concentra, fermant les yeux quitte à se prendre une épée dans le corps, et s’accroupit pour éviter d’être une cible facile pour un quelconque archer de l’armée d’en face : le vent tourbillonna autour de lui, prêt à frapper quiconque s’approcherait de lui, et surtout à servir d’arme à Kiel. Mizuki cherchait à apprendre à sa défendre avec son élément, mais Kiel en était incapable, même s’il le voulait… il ne pouvait qu’attaquer, que massacrer, et aller jusqu’à tuer avec son élément. Il n’avait jamais compris pourquoi, mais c’était ainsi : cela lui rappelait parfaitement cette expérience qu’il avait fait avec Lv… avec cette feuille qu’il avait protégée d’une flamme… la réduisant en miette avec le vent qu’il avait créé.

Un soldat de Flamen réussit à atteindre Kiel une épée à la main, voyant probablement l’enfant comme une proie facile, malheureusement l’air qui tourbillonnait autour de Kiel se déplaça en direction de l’homme, entourant totalement l’humain qui commençait à regretter son geste : Kiel se relevait, tendant une main vers cet homme sur qui il avait le droit de vie ou de mort. D’un simple geste, il pouvait trancher son corps à tous les endroits non protégés du soldat : ses mains, ses poignets, son cou, son visage… il pouvait même faire s’engouffrer l’air dans son armure, et le blesser de l’intérieur, il pouvait également le balancer comme une vulgaire poupée sur la lame d’un de ses partenaires… les choix étaient multiples, et tous aussi efficaces. L’homme tremblait, il voyait sans doute toute sa vie défiler devant lui, sentant sa fin arriver.

« Désolé… je ne voulais pas… »

Kiel détourna le regard, quelques larmes commençant à couler sur ses joues, tandis qu’il refermait sa main en la rabattant sur la droite brutalement. Il ne vit rien, mais le cri de l’homme accompagné de quelques gouttes de sang qui atteignirent son visage suffirent pour lui faire comprendre ce qu’il venait de faire. Devant lui, l’homme s’effondrait, se vidant de son sang par les veines ouvertes de son cou et de ses poignets. Kiel regarda le résultat effrayé, se prenant la tête entre les mains : l’enfant tomba à genoux, hurlant de rage comme s’il s’était blessé lui-même, il espérait que Mizuki ne l’avait pas vu faire une telle chose… ni Démolosse… ce n’était pas lui qui venait de faire ça, c’était impossible… il ne pouvait pas tuer !

Plusieurs personnes s’approchèrent de l’enfant Nalcien : était-ce pour l’aider ou pour l’achever ? Quoi qu’il en soit, il les repoussa tous sans distinction d’un coup de vent, formant ensuite une boule d’air dans sa main gauche qu’il envoya sur un soldat de Terros : lorsque la sphère entra au contact du corps de l’homme, cela eut le même effet qu’une pluie de couteau, ouvrant plusieurs plaies sur ses jambes, faisant tomber l’homme au sol. Kiel venait en un instant de se transformer en un parfait soldat élémentaliste, à la différence près qu’un soldat n’a pas des larmes qui coulent continuellement le long de ses joues, du moins pas visiblement. Il n’avait rien pour le calmer, sa haine grandissait, et il se défoulait sur ses ennemis : mais celui à qui il en voulait, c’était lui-même… et mine de rien, même s’il faisait du dégât dans les troupes ennemis, il ne cherchait pas à éviter ses alliés.




Du haut d’une colline, le Démolosse regardait cette marée d’humains qui s’affrontaient : il ne pouvait pas distinguer Kiel de là où il se trouvait, de toute façon il ne le cherchait pas. Il ne savait plus où était sa place, depuis qu’il avait quitté Kiel… il n’avait plus rien à faire ici, et lorsqu’il pensait à ici, c’était sur cette terre, pas seulement au milieu de cette guerre. Il était assit face au vide : en dessous de lui les hommes s’affrontaient… cela lui paraissait si loin, et pourtant tellement proche… il pourrait presque attaquer de là où il se trouvait, mais à quoi bon ? Kiel n’avait pas besoin de lui, il se portait bien mieux depuis qu’il était parti… l’enfant devait être avec Mizuki, et avec son père… avec sa famille. Il n’avait pas besoin d’un chien stupide qui ne faisait que lui causer des problèmes.
Pourtant, il n’arrivait pas à partir… c’était probablement de l’égoïsme, car après tout, il avait profité de Kiel tout ce temps, il ne voyait pas pourquoi il s’arrêtait maintenant… probablement parce qu’il avait ouvert les yeux en évoluant. Quoi qu’il en soit, il n’interviendrait pas dans ce conflit… il ne faisait parti d’aucun camp, il ne faisait plus partie des ces soldats qui s’affrontaient.
Il aurait bien aimé pleurer, mais il n’y arrivait pas. Pourtant il se sentait triste, il avait mal… mais son corps restait fier, comme si sa douleur n’était qu’une invention de son esprit…

[Mizuki Ana]

Désormais, il n'y avait plus seulement des soldats alliés autour de Mizuki; les couleurs de Flammen et de Terros s'étaient mélées aux hommes qui se battaient dans les environs. Tout en restant sur ses gardes, la jeune fille s'avança, comme invisible, parmi les soldats. Elle était toujours effrayée, mais se sentait moins perdue que lors de la premiere bataille dans les Plaines.

Une premiere volée de flèches arriva vers le groupe de combattants. Etaient elles envoyées par les alliés ou les ennemis, ça n'avait pas d'importance. Elles allaient tomber, perçant la chair sur leur passage, sans faire de distinction entre les Nations. Tuer, une fois de plus...

Mizuki ferma les yeux, visualisant dans sa tête un mur, une barrière de vent infranchissable. Aussitôt, l'air se mit à vibrer au dessus de sa tête, très faiblement. Le vent se mit à souffler, juste aux dessus des humains. Lorsque la premiere flèche arriva assez bas, sa trajectoire changea brusquement; elle vira vers une zone vide d'homme, se plantant dans l'herbe. Les dizaines d'autres ne tardèrent pas à suivre, une par une, finissant leur course meutriere dans la terre boueuse, sans blesser qui que ce soit. Se détendant, Mizuki rouvrit les yeux. Elle déambula autour des Nalciens et des Mizuhanais, repoussant d'une bourrasque les soldats ennemis qui s'approchaient trop près d'eux... ou d'elle même. Des fois même, discrètement, elle faisait voler à plusieurs mètres plus loin des alliés qui se montraient trop barbares, n'hésitant pas à tuer des hommes au sol, désarmés.

Jusqu'à présent, personne n'avait réellement fait attention à la jeune fille, qui semblait plus être là par hasard que pour défendre sa patrie face à une invasion. Mais, soudain, Mizuki sentit qu'une charge la jetait au sol, puis vit arriver des flammes brulantes vers elle. Mentarie ? Sans perdre un instant, la Nalcienne utilisa ses pouvoirs d'air pour dévier l'attaque autour d'elle. De nombreux soldats furent brulés vifs et tombèrent au sol, sous le regard désolé de la jeune fille; mais sa priorité pour le moment était de sauver sa propre vie. S'agissait-il, comme elle le pensait, d'une vengeance de l'élémentaliste de Flamen ? Après quelques secondes, les flammes s'affaiblirent avant de se dissiper. Mizuki fit disparaitre son bouclier d'air pour regarder son attaquant, et ouvrit des grands yeux étonnés. La personne en face d'elle... n'était pas Mentarie.

"Toi ?!"



Le Miaouss continue sa course dans les étendues boueuses des plaines de Flamen. Il veut contenter Mizuki et trouver le Démolosse, mais il ne sait pas vraiment par où chercher; si il avait eu du flair, comme le pokemon chien... La question ne se serait pas posée. Il soupire, relève la tête, et, ouvrant ses yeux et ses oreilles, cherche un signe de passage du pokemon Feu. Mais tout ce qu'il voit, ce sont des pokemon sauvages qui fuient la bataille des humains pour se réfugier ailleurs. Ces humains, ces horribles humains... Ils ont détruits leur habitat, blessé ou tué certains membres de leurs familles... Miaouss comprend ce que ressentent ces pokemon. Lui, il s'est retrouvé au coeur des combats, parce qu'il a choisi de suivre Mizuki; eux, personne ne leur a demandé leur avis...


Mizuki regarda d'un air d'incompréhension celui qui venait de l'attaquer. Ce n'était même pas un humain. C'était un Démolosse.

Le loup la regardait avec des yeux cruels, avides de tuer. La jeune Nalcienne ne connaissait qu'un seul Démolosse... Mais ça ne pouvait pas être lui... Non ? Le Démolosse de Kiel, pensait-elle, ne l'aurait pas attaquée, surtout pas sans être allé voir son maitre auparavant, et Mizuki n'imaginait pas le Nalcien donner l'ordre à son pokemon de s'en prendre à elle !

"Tu... n'es pas le Démolosse que je connais, je me trompe ?"

Sans répondre, le pokemon poussa un hurlement et cracha des flammes vers le ciel; puis, il se mit à bondir dans la direction de Mizuki, prêt à l'assaut. La jeune fille, appeurée, se mit alors à courir, repoussant hommes, femmes, pokemon qui se trouvaient sur son passage. Mais le grand chien, plus rapide qu'elle, la rattrapa sans peine, et lui bloqua le passage. Il ne restait plus d'échapatoire. Il allait falloir se défendre.

Mizuki se créa de nouveau un bouclier de vent, tandis que le Démolosse utilisait un Lance-Flamme sur elle. Profitant d'un instant de répit, protégée par son élément, Mizuki chargea dans sa main gauche une boule d'énergie, comme elle avait déja vue quelqu'un le faire. Pour le moment, elle ne se souvenait plus qui, mais c'était sans importance. Dès que les flammes commencèrent à perdre de la puissance, la jeune élémentaliste envoya sur le chien sa sphère d'Air, qui explosa à son contact en lames de vent trachantes, blessant et répoussant l'ennemi. Peu impressionné, le Démolosse ne répliqua pas immédiatement; il commença à lecher ses plaies, et, excité par le gout et l'odeur du sang, ne s'en trouva que plus dangereux. Ses deux attaques Feu avaient échoué, il n'avait plus qu'à attaquer de front. Le monstre montra les crocs, et grogna. Il allait attaquer d'un instant à l'autre...


Le Miaouss continuait ses recherches, quand il s'aperçut, intrigué, que de plus en plus de Pokemon l'épiaient. Ils s'étaient de plus en plus approchés de lui, et l'observaient avec curiosité pour certain, haine pour d'autre. Ce pokemon qui déambulait dans leur plaines sentait l'humain; les humains avaient détruits tout ce qu'ils avaient, c'étaient donc des ennemis; donc, ce pokemon était un ennemi, c'était aussi simple que ça.
Quelques Etourvol qui volaient au dessus du Chat commencèrent à perdre de l'altitude. Certains même piquerent du bec sur la tête du pokemon. L'un s'entre eux commença à utiliser l'attaque PicPic; les autres suivirent

"Mais... qu'est ce que..."

Miaouss c'était attendu à une réaction, mais pas à des attaques. Ignorant les coups de bec qui le blessaient, il se mit à courir. Trois Etourvol le poursuivirent, ainsi que deux Nidoran. Les oiseaux continuaient de la marteler de coup, les pokemon poisons sortaient leur dards empoisonnés. Miaouss se retourna et leur fit face. Ils n'avaient pas l'air bien fort, sans doute parviendrait-il à leur tenir tête.

"Bon, ça suffit, maintenant !"

Le petit Chat sortit ses griffes et sauta sur l'oiseau le plus proche de lui, le mordit à la tête. Surpris, celui-ci tenta de chasser cette masse qui l'entrainait vers la Terre, mais sans succès; il s'écrasa au sol, se blessa l'aile, et s'enfuit en sautillant précipitament. Après quelques coups de bec, les deux autres oiseaux s'enfuirent en portant le blessé sur leurs dos. Ne restait plus que les deux Nidoran, qui eux n'avaient pas l'air du genre à fuir.

Tous les deux lancèrent en même temps une attaque dard venin. Miaouss reçut les petites aiguilles de plein fouet, mais elles n'étaient pas beaucoup chargées en poison. D'un bond, il riposta d'une attaque combo-griffe sur le premier pokemon sauvage. Comme il le pensait, celui-ci n'était pas très fort, et tomba aussitôt au sol, le corps ensanglanté. Miaouss attaqua le deuxieme d'une attaque feinte, puis l'acheva d'un coup de griffe. Essouflé, le chat reprit sa respiration. Ses griffes étaient couvertes de sang et de boue. Il se frotta les pattes dans l'herbe, et se prépara à repartir lorsqu'il sentit une brulure dans son dos. Se retournant, il comprit que le premier Nidoran n'était pas mort immédiatement et avait eu le temps de lancer une ultime attaque Dard Venin à son ennemi. Effort qui avait achevé de le tuer. Miaouss arracha l'épine avec un gémissement de douleur, mais la brulure de partait pas. Au contraire, elle semblait se diffuser dans son corps. Empoisonné... quelle poisse ! Sachant qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps de conscience s'il ne trouvait pas de l'aide quelque part, le Miaouss se remit en marche, chaque pas lui arrachant une grimace de douleur.

[Invité]

|| Le bruit des combats, les cris des soldats, les hurlements des Pokémon en rage, et le duel spectaculaire des dieux déchaînant leur puissance. Tout n'était plus que boue et sang, haine et violence, mort et combats. Au milieu de tout cela, il y avait sans doute des inonscents, des enrôlés de force, des inofensifs, des meurtriers, des criminels, des gens normaux, simples, stupides, intelligents - quoique x3 -, des gens qui n'avaient rien demandé aux dieux légendaires qui commendaient. Mais parmi la foule des combattants, parmi le rafu des battailles, une jeune fille n'était là que pour une chose. Se battre. Tuer. Se faire plaisir ? Ses trois Pokémon étaient aux aguets. Elle cherchait quelqu'un. Non loin de l'endroit où elle se trouvait, un jeune garçon venait de tuer. de sang froid. Il pleurait. Il avait peur de ce qu'il avait fait. Un sourir narquois étira les lèvres de Mentarie. Un air de satisfaction éclaira son visage. Le brouahah étouffa son rire moqueur.

|| Elle se planta devant l'interessé, qui semblait être étranger à lui-même. Elle lui fit, mielleuse

« Alors ? Ca fait quoi de tuer ? - Elle laissa échapper un petit rire moqueur - Tu es en progrès, c'est bien... Mais maintenant, seras-tu capable de te battre pour de vrai ? Vous étiez plus nombreux la dernière fois. Combien étiez-vous en tout ? Les Pokémon d'Ishizu, ton imbécile de chien, Mizuki, ses Pokémon, et toi... Contre Vulcain, Demon, NIHT et moi. Ce n'était pas juste, n'est-ce pas ? Je vais te dire quelque chose : j'ai très envie de te voir mourrir grâce à moi. »


|| Elle tira l'épée d'améthyste de son fourreau.

« Une vie de plus, une vie de moins... Bonne chance... »


|| Un flot de flamme jaillit de sa main libre - sa main gauche. A ce même moment, Demon et Vulcain s'élençaient de part et d'autre de Kiel; le gamin n'avait plus aucun échappatoire.

« Ne t'inquiètes pas, c'est juste entre toi et moi. »


|| Et le combat débuta. NIHT surveillait les arrières de sa dresseuse, attentif à l'éventuelle apparition du Démolosse ou de Mizuki.

« Alors ? Ton sale cabot n'est pas là pour te défendre ? Tu veux ton doudou, peut-être ? »


|| La lame de Zar'kan fendit l'air comme l'Os Merang d'un Ossatueur. Finalement, avoir été un Osselait une nuit avait eut du bon. Le tranchant métal frôla de peu la joue du garçon, qui avait du reculer... Car Mentarie n'aurait pas pu râter ainsi sa cible, si ? Kiel allait-il enfin se battre ?

« Tu ne devrais pas pleurer parce que tu as débarasser la terre d'un imbécile. Au contraire, tuer est une source de réjouissances, tu ne penses pas ? Mpff. Débarasser le monde des êtres inutiles dans ton espèces... C'est un beau rêve, n'est-ce pas ? »


[Désolée, pas trop le temps en ce moment... x___x ]

[Kiel Wind]

Kiel resta figé durant toute l’intervention de Mentarie : il n’arrivait toujours pas à croire qu’il l’avait fait… et qu’il se sentait même capable de le refaire aussitôt… qu’était-il devenu en si peu de temps, lui qui n’était qu’un jeune gamin insouciant il y a quelques semaines de cela ? La seule chose qui le fit réagir fut la perturbation qu’il ressentit dans l’air lorsque la lame de Mentarie s’abattit dans sa direction : il eut à peine le temps de reculer, l’arme frôlant de peu sa joue. Mentarie n’avait pas l’intention de faire appel à ses pokemons… quand à lui, il ne comptait pas se laisser déranger : il leva la tête, regardant Mentarie droit dans les yeux tout en formant une sphère de vent dans sa main droite.

« Il est partit… je suis seul. »

Kiel plaqua la sphère de vent au sol devant lui, provoquant une bourrasque de vent tout autour de lui : tous furent soufflés de quelques mètres, les pokemons de Mentarie, les autres soldats, même les corps qui jonchaient le sol autour d’eux… seul l’auteur de cette attaque et Mentarie n’avaient pas bougé d’un centimètre : elle voulait le tuer de ses mains… et lui que voulait-il ? Vivre ? Non, il n’avait aucune raison pour désirer vivre, comme il n’en avait jamais eut… il était un gosse, et ce que voulait un gosse, c’était s’amuser. Sa réaction était probablement stupide, mais quoi de plus plaisant que de pouvoir se donner à fond pour une fois, sans craindre les conséquences ? Un sourire apparut sur le visage de Kiel, tandis qu’il essuyait ses larmes du revers de sa manche.

« En fait… je crois que j’ai toujours voulu faire ça. »

Kiel s’étonnait lui-même, mais finalement c’était logique avec l’enfance qu’il avait eut… il s’était toujours entrainé pour se battre mais n’avait jamais pu attaquer autre chose qu’un mannequin… voir ses adversaires en face de soi, sentir les coups qui vous sont portés, entendre le cœur de l’autre qui bat… peut être pour ses derniers instants. C’était le genre de chose qu’il n’avait jamais pu ressentir chez lui. Mentarie ne semblait s’intéressait qu’à la mort de son adversaire… Pour Kiel, tout le combat était un plaisir. Et c’est ce qui l’effrayait le plus…
Ils avaient de la place, ils n’étaient que tous les deux… le combat pouvait commencer, sérieusement cette fois-ci.




Quelque part dans les plaines de Flamen, non loin de l’affrontement des humains, un Miaouss avance avec difficulté, à la recherche d’un pokemon bien précis. Chaque pas semble être une torture, un poison douloureux se répandant dans tout son organisme… Jusqu’à ce qu’un pokemon lui saute dessus par derrière sans prévenir, plaquant le chat au sol d’une de ses pattes. Etait-il toujours conscient ? L’animal sombre qui venait de l’immobiliser n’en avait aucune idée, mais il devait faire vite, il n’avait pas le temps de s’occuper des détails. S’il était encore conscient, le Miaouss pourrait sentir une nouvelle douleur à l’endroit où il venait de se faire empoisonner, comme si sa plait venait d’être agrandie par les crocs d’un prédateur : c’était presque le cas au final, à la différence que le Démolosse ne lui voulait aucun mal… bien que le gout du sang empoisonné qui coulait dans sa bouche lui donnait envie de transformer ce pokemon blessé en repas improvisé, néanmoins le Démolosse retint ses pulsions et se contenta d’aspirer une bonne partie du poison avant qu’il ne se répande trop dans l’organisme du Miaouss. Après quoi, le chien cracha une petite flamme au niveau de la plaie du Miaouss pour le faire cicatriser plus rapidement : après tout ça, la blessure n’était pas belle à voir, et le pokemon avait du énormément souffrir sur le coup… mais dans quelques jours, il n’y en aurait plus aucune trace, et au moins la vie du Miaouss n’était plus en danger. Pourquoi avait-il fait ça ? Les deux pokemons étaient plutôt du genre à ne pas se supporter… mais il l’avait reconnu immédiatement et avait décidé de l’aider.
Un groupe de pokemons sauvages semblaient surveiller le Démolosse de près, mais un grognement de l’animal leur fit comprendre qu’ils n’avaient pas intérêt à s’approcher : il se plaça devant le chat, regardant le pokemon blessé. Il n’arrivait pas à ignorer le gout du sang dans sa bouche, il n’arrivait pas à être fier de ce qu’il venait de faire… il avait l’impression de devenir un peu plus un monstre à chaque instant qui passait. Le pokemon sombre détourna la tête pour ne plus regarder son ami blessé, pour pouvoir penser à autre chose… était-il conscient ? Il n’en savait rien, mais il parla quand même, quitte à parler pour lui-même.

« Pourquoi es-tu revenu… je suis sûr que Kiel ne m’a pas demandé depuis que je suis partis… il sait aussi bien que moi qu’il n’a pas besoin que je sois avec lui. »

C’était vrai, Kiel n’avait pas réclamé son ami depuis le début… mais le Démolosse n’avait aucune idée de ce qui se passait en ce moment même sur le champ de bataille. Jamais il n’aurait imaginé que son maitre changerait aussi facilement en son absence. Quand au Miaouss, il n’imaginait pas non plus ce que sa dresseuse affrontait en ce moment même.


Mizuki affrontait un autre Démolosse, beaucoup plus agressif que celui de Kiel : mais alors que la créature assoiffée de sang bondissait sur sa proie, un cyclone l’entoura, l’immobilisant en l’air. Le pokemon essaya d’attaquer Mizuki de loin, mais ses flammes ne faisaient que tourbillonner un moment autour de lui avant de s’estomper : le Démolosse se retrouvait totalement désarmé, mais ce n’était qu’un moment de répit pour Mizuki, simplement le temps que le cyclone disparaisse… un homme s’avança aux cotés de la jeune fille : il n’était pas dure de le reconnaitre, c’était la même personne qui l’avait accueillie lorsque Kiel s’était fait blesser, le père du garçon. Il écarta un homme qui s’approchait de lui une arme à la main d’un simple geste de son bras droit, propulsant le soldat dans les airs : l’air de rien, l’adulte se mit à discuter avec Mizuki, se contentant de repousser les quelques soldats téméraires qui s’attaquaient à lui.

« Si tu as besoin d’aide… restes près de moi. Mais je suis sûr que tu peux t’en sortir au moins aussi bien que Kiel. Essayes de sentir le vent qui t’entoure… ton élément est une partie de toi, tu ne dois pas seulement le commander, tu dois le sentir vivre en toi. Mais j’imagine que Kiel t’a déjà raconté tout ça… »

L’homme lâcha un sourire avant de reculer d’un pas : le Démolosse venait de se libérer, et il fixait Mizuki, l’air encore plus enragé que l’instant d’avant. L’adulte s’occupait d’éliminer quelques soldats de Terros et de Flamen autour de lui, tout en surveillant Mizuki : il la croyait capable de le faire… mais l’était-elle vraiment ? Connaissant son fils, il était capable du meilleur et du pire, même dans le choix de ses amis…




Kiel et Mentarie se battaient à nouveau, beaucoup plus sérieusement que lors de la première partie : aucun des deux ne semblait vouloir céder. Le combat devait être assez difficile à suivre de dehors, les éléments des deux combattants tournant constamment autour d’eux, mais pour Kiel, chaque courant d’air était contrôlé : principalement de petites bourrasques visant à déstabiliser Mentarie ainsi que des lames d’air aussi tranchantes qu’une lame qu’il envoyait directement sur son adversaire. Son bras droit était entouré d’une sorte de tourbillon, lui permettant de faire autant de dégâts qu’une lame… mais absolument pas de parer une attaque comme Mentarie pourrait le faire avec son arme. Au final, ce tourbillon autour de son bras semblait inutile puisqu’il essayait de garder ses distances, et que le peu de temps qu’il passait au corps à corps, il se contentait d’éviter les coups de Mentarie, ne cherchant pas à la frapper de son bras. Il attendait simplement une faille, totalement absorbé par le combat : plus rien d’autre n’importait pour le moment. Il se contentait de sourire, ne perdant jamais de vue son adversaire, prenant un malin plaisir à faire durer ce combat

[Mizuki Ana]

Les yeux pleins de haine, le Démolosse fixait toujours Mizuki. Celle-ci, bien que terrifiée, n’avait pas perdu son sang-froid et tentait de créer un cyclone autour de la bête, afin de l’isoler et de gagner du temps pour fuir. Oui, c’était une pensée lache. Mais la jeune Nalcienne répugnait à tuer, même pour sauver sa propre vie.

Mais tentative après tentative, le vent retombait immédiatement, tandis que la créature continuait d’avancer, pas à pas, vers elle. Mizuki sentait bien que ces essais étaient de moins en moins précis, de plus en plus désespéré. Voyant le loup s’approcher petit à petit, la jeune fille commençait à perdre la tête et à faire n’importe quoi. Dix mètres, neuf mètres… Mizuki tenta de s’éloigner précipitamment, comprenant qu’elle n’était pas de taille, mais elle trébucha. Six mètres, cinq mètres… Le Démolosse s’immobilisa, savourant d’ores et déjà sa victoire certaine, et se prépara à sauter sur sa proie, la gueule ouverte, montrant ses crocs, immenses et meurtriers.

Mizuki aurait voulu hurler, pleurer, mais elle était complètement pétrifiée. Kiel… Au secours… Une ultime fois, elle tenta de rassembler ses forces pour attaquer… De son coté, le loup sauta…

Et se retrouva enfermé dans une prison de vent. Une tornade d’une puissance inimaginable se trouvait au milieu des hommes. Mais ce n’était pas Mizuki qui l’avait créée… Cela ne se pouvait pas. La jeune fille se retourna, soulagée, pour regarder le visage de son sauveur. Avec un sursaut, elle vit le père de Kiel, l’homme de guerre qu’elle avait rencontré la veille.

« Si tu as besoin d’aide… restes près de moi. Mais je suis sûr que tu peux t’en sortir au moins aussi bien que Kiel. Essayes de sentir le vent qui t’entoure… ton élément est une partie de toi, tu ne dois pas seulement le commander, tu dois le sentir vivre en toi. Mais j’imagine que Kiel t’a déjà raconté tout ça… »

Acquiesçant, la jeune Nalcienne regarda le Démolosse se sortir du cyclone, et de nouveau se préparer à attaquer. Désormais sereine, calme, et concentrée, Mizuki ferma les yeux. Oui, l’air était son élément, depuis longtemps, très longtemps… Le loup bondit dans sa direction, et la jeune élémentaliste n’eut qu’un geste à faire ; le pokemon se retrouva au sol, ses quatre pattes ligotées par des liens invisibles d’air. Désormais immobilisée, la créature utilisa ses flammes pour attaquer. Une fois de plus, Mizuki créa devant elle et le père de Kiel un bouclier d’air, déviant le feu dans toutes les directions, mais les protégeant parfaitement. C’était dur pour la jeune fille de concentrer ses forces sur les liens et le bouclier en même temps, mais elle tenait bon.


Le petit Miaouss, qui continuait à explorer les plaines, avait perdu connaissance lorsque le Démolosse lui avait bondi dessus. Heureusement pour lui, car ce la douleur que lui avait fait subir le loup aurait été à la limite du supportable s’il l’avait sentie. Un remède pire que le mal.

Après quelques minutes de premiers soins, le Démolosse se mit à parler. Le Miaouss, alors dans un était de semi conscience, entendit quelques mots, mais comprit plus ou moins le sens de ce que venait de dire l’autre.

« Pourquoi es-tu revenu… je suis sûr que Kiel ne m’a pas demandé depuis que je suis partis… il sait aussi bien que moi qu’il n’a pas besoin que je sois avec lui. »

Le chat aurait bien voulu répondre, mais il était encore trop faible. Pourtant, il aurait un certain nombre de choses à dire… Mais pour cela… il devra attendre de reprendre des forces…

Le Démolosse s’éloigna, et revint quelques instants plus tard, portant quelques baies dans sa gueule, qu’il posa près du chat en lui disant de manger s’il le pouvait. Lorsque celui-ci bougea la patte pour le faire, son dos le brula vivement. Impossible de bouger dans cet état. Le loup soupira et mit directement les baies au niveau du museau du Miaouss, afin qu’il n’ait qu’à croquer dedans et avaler. Lentement, morceau par morceau, le Miaouss mangea les quelques baies. Il commença peu à peu à reprendre des forces.

[Bon, j'ai pas encore écrit tout ce que j'avais à mettre sur Word, mais je veux pas vous retardez trop non plus... Postez ce que vous avez à poster, je mettrais la suite plus tard (après vos posts ^^). Oui, j'ai trainé. C'est mal. Désolée. ]

[Kiel Wind]

[Vu que Mentarie ne répond pas, je post. Mentarie si tu passes, n'hésite pas à poster entre deux messages, de toute façon Kiel et Menta n'interviennent pas dans ce qui se passe à coté pour le moment.]

Voila qu’il s’occupait de ce Miaouss maintenant… alors qu’ils avaient passé leur temps à se disputer depuis qu’ils se connaissaient, semblant ne jamais s’apprécier. Et pourtant… il lui donnait directement ces baies dans la gueule, le chat n’ayant qu’à mâcher pour avaler ces fruits pleins d’énergie. Une fois que le pokemon eut mangé toutes les baies, le loup l’attrapa délicatement dans sa gueule, le soulevant du sol pour le déposer sur son dos : si Kiel n’avait pas besoin de lui… par contre Mizuki se sentirait vraiment mal si elle perdait ce Miaouss aujourd’hui. Il devait lui ramener, mais au milieu de ces combats le pokemon chat n’était pas en état de tenir. Bah… au pire il le protégerait jusqu’à ce qu’il soit en lieu sûr, après ce qu’il venait de faire il n’était pas à ça près.
Le Démolosse se mit à courir, repartant en direction du lieu des combats : il arriva en haut d’une butte, lui permettant de voir toute la scène. Il cherchait Mizuki des yeux au milieu de cette immense mêlée, et tourna finalement la tête vers le chat :

« Es-ce que tu peux voir ta maitresse au milieu de cette mêlée ? »

Il ne cherchait pas Kiel : de toute façon il ne l’aurait pas trouvé, les deux jeunes combattants s’étant entourés d’un dôme de vent et de flammes pour se battre tranquillement.

Au milieu de ce champ de bataille, le père de Kiel combattait au cotés de Mizuki, faisant particulièrement attention à ce que la jeune fille ne soit pas blessée pas un combat extérieur au sien : il s’intéressait beaucoup à son cas, non seulement parce qu’elle avait réussi à attirer l’attention de Kiel mais surtout parce qu’elle s’en sortait vraiment bien, malgré qu’elle n’ait jamais reçu d’entrainement… il se demandait toutefois où se trouvaient son fils et le Démolosse, sans pour autant être vraiment inquiet : Kiel s’en sortirait, c’était une certitude…

Alors qu’il se battait, l’adulte remarqua que les soldats alliés l’entourant se faisaient moins nombreux : l’équipe de Flamen venait de faire une percée au milieu de leurs troupes, et ils étaient quasiment entourés… ce n’était pas un problème pour lui, mais un peu plus pour Mizuki :

« Si tu te sens débordée, recule un peu vers nos troupes. Si tu souhaite suivre la voie d’une défenseuse élémentale, vérifie bien que tu as toujours quelqu’un à protéger autour de toi, je suis sûr que tu as un certain talent, ce serait dommage de le gâcher maintenant. »

Un soldat arriva en direction de Mizuki une lame à la main, la brandissant en direction de la jeune fille : l’adulte qui la protégeait tandis seulement une main dans la direction de l’homme qui se sentit transporté par un vent tranchant, repoussant l’homme tout en le saignant de toute part. Les pouvoirs de l’air étaient dévastateurs une fois maitrisés à haut niveau, et le père de Kiel le montrait à lui seul. Personne n’osait le défier en duel, certains cherchaient à l’avoir en traitre, en vain, mais la plupart cherchaient seulement à l’éviter : toutefois le nombre pouvait avoir raison de la force, même s’il ne se sentait pas réellement en danger il préférait éviter de prendre des risques pour le moment, il s’occupait principalement de sa sécurité et de celle de la fille, il ne cherchait pas encore à attaquer…

[Contenu sponsorisé]