[ Clos ] [Mission]Laine et boule de gomme ! [Killian/Orika/PNJ]

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Heartbeat

"C'est ici non ?"

Killian regardait les plaines entourés de clôture et les multiples ranch et fermes du coin du haut de la colline. Le vent imposait sa présence et soulevé les cheveux du garçon, en même temps, ce n'était pas très judicieux de se mettre en hauteur à cause des bourrasques. L'air était bon, bien que légèrement nauséabond, l'odeur du purin et des animaux de fermes se faisait largement sentir. Le garçon regardait dans le lointain avec un sourire léger alors que son Evoli se roulait en boule sur le sol, grattant son corps dans la poussière et la terre du sol. Le petit Pokémon semblait heureux, comme si quelque chose l'avait démangé tout ce temps. Killian tourna la tête en direction de son partenaire et resta là, complètement atterré. Il avait passé toute la nuit d'avant à brosser le pelage de son compagnon pour qu'il soit soyeux et qu'il n'y ait rien qui puisse s'emmêler dans les longs poils de sa bestiole, mais vu comme elle agissait, c'était comme si la créature le narguait et se fichait de son boulot. Le jeune homme essaya d'arrêter son fennec dans son action, il pouvait toujours arriver à le nettoyer facilement, mais il fallait stopper le Pokémon. L'Evoli fit une roulade sur le coté et s'éloigna de quelques pas, continuant son manège en lâchant des petits glapissements joyeux. Le garçon sauta sur sa boule de poil, et s'entama une petite chamaillerie entre eux deux, enfin, le garçon tenait simplement son Pokémon dans ses mains, se dernier se débattait et mordait tout ce qu'il pouvait attraper avec ses petites dents. Ils roulèrent boulèrent ainsi jusqu'à un début de pente, et le garçon cru voir ses dernières heures arrivés quand il se vit faire plein de roulade en descendant la colline. Il hurla plus parce qu'il était terrifié que par souffrance, des larmes de peur vinrent accompagner ce spectacle complètement pitoyable. Ainsi, ils déboulèrent comme ça jusqu'au plus bas de la pente, tombant dans une rivière, enfin, un seul des deux se mouilla, se fut l'humain. Le Pokémon avait eu la présence d'esprit d'arrêter sa descente avant de ne faire un petit plongeon.

La journée commençait bien ! Killian sortit la tête de l'eau, cracha de l'eau et toussa un peu. Il fixa d'un regard noir son Pokémon qui semblait le snober. D'un violent coup de ses mains, il lança une vague d'eau en direction de son Pokémon qui essaya de détaler en remontant la pente mais cette dernière était légèrement trop... pentue. L'Evoli sentit l'eau glacé toucher son pelage et sa peau, sa tête se crispa en un sourire dérangé, comme s'il voulait à la fois montrer que l'eau était froide et qu'il ferait payer ce coup au garçon. C'était sans compter voir une ombre lui obscurcir le soleil, ne pouvant voir qu'une créature, tel un macaque, à contre-jour. Killian tomba sur son Pokémon l'attrapa et le balança dans le cours d'eau, sautant à son tour dans le petit fleuve ou l'eau arrivait jusqu'à ses genoux.

L'Evoli remonta à la surface, les poils blancs autour de son cou, semblant agir comme une bouée, flottant autour de sa tête. D'ailleurs, sa bouche montrait clairement qu'il grommelait et qu'il promettait certainement de se venger. La poussière et la terre qui s'était accumulé dans ses poils pus enfin se dissiper, partant rejoindre les flots. Son petits corps flottait ainsi, se faisant aussi emporter par le courant, c'était sans compter que le garçon ne l'attrape par la peau du cou pour l'en sortir et le poser sur le sol. Dès qu'il put mettre pied à terre, l'Evoli s'ébroua, ébouriffant ses poils de toutes humidités, laissant ainsi sa pilosité telle une boule de coton duveteuse. Il tirait la langue et on aurait presque put le comparer à un caniche, voir un mouton, s'il n'avait pas eu les oreilles plus grandes. Killian serra ses vêtements et essaya d'essorer ses cheveux sans trop de succès. Son sac était remplis d'eau et tout ce qu'il contenait aussi. Tout ça prendrait du temps à sécher, et ce temps, ils ne l'avaient pas car il y à peu, des panneaux d'affichage ont était installés un peu partout dans le pays, et ont peut y trouver des requêtes, et c'est d'ailleurs la raison qui les à pousser à venir ici.

Le garçon et son Pokémon reprirent leurs marches  une distance respectable l'un de l'autre de cinq mètres, c'était le Pokémon qui semblait imposer cette condition, et chaque fois que Killian essayait de se rapprocher, le renard allongeait la distance. Foutu créature capricieuse. Pourvu qu'ils n'attrapent pas froids, s’ils devaient effectuer une mission avec un rhume, cela serait vraiment un comble. Que fallait-il faire déjà ? Retrouver des Wattouats non ? En somme, ce n'était vraiment pas gagner, surtout si l'on y participe avec un Pokémon désobéissant, quelle créature absurde. Ah ! Voila la ferme semble-t-il, en même temps, voir une jeune demoiselle s'affoler en tout sens avec un bâton de berger en main accompagner d'un Granbull, ce n'est vraiment pas difficile de reconnaitre le métier ou même le soucis qui semble prendre de plein fouet cette fille. Le garçon ne tarda pas à arriver devant la battisse, mais il fut assez surpris quand la bergère arriva pour le secouer, lui demandant, non, lui priant de lui retrouver ses pokémons laineux, elle semblait complètement affolés. Que quelqu'un sauve ce pauvre garçon ou il va tomber inconscient.

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Le temps était lourds, l'air semblait suspendu. Orika n'était pas habitué au calme plat de la météo, à Nalcia, on ne pouvait faire un pas sans se retrouver déstabilisé par la violence du vent qui soufflait continuellement, sans perdre en intensité. Il avait ôté sa veste de costard et la tenait d'une main recourbé sur son épaule. Oui, même si cela était différent, c'était tout de même très agréable. Il se trouvait dans une de ces phases où le sourire naissait sur ses lèvres et la joie courait en ses veines. Il passait donc inaperçu, et ce n'était pas plus mal. Son épopée en bateau s'était terminé par un affreux combat, son okéoké, bien que victorieux, s'en voyait encore très affaiblis, même après trois jours. Ce dernier reposait d'ailleurs sur la tête de son maître, les yeux fermés, gouttant à la douce tiédeur du pays.

Ils arrivèrent devant des champs où paressaient quelques Tauros. Ceux-ci ne levèrent même pas la tête à leur approche, se contentant de brouter paisiblement l'herbe verte. L'odeur du purins y était fraîche et dominé les lieux. Orika en fit abstraction, Okéoké ne sentait pas tous les jours la rose non plus. Débouchant sur la droite après une grande clôture, il arrivèrent au somment d'un micro-colline. En contrebas coulait une rivière, son courant étant tout de même assez fort, ce qui rendait le bruit de l'eau s'entrechoquant assez agaçant. Avec précaution, les deux compères descendirent la pente, se retrouvant assez vite au pied du tumulte. Orika longea le cours d'eau tout en appréciant chaque détails qui s'offrait à lui. Tout lui semblait pittoresque, à Nalcia ce n'était pas du tout la même chose. Il admira les arbres qu'on nommait chêne, les pins qui s'étendait au loin en une masse compacte. Il écoutait le gazouillement des Pijako et autres oiseaux chanteurs, des gazouillement souvent gâchés et couverts à Nalcia par l'intensité des bourrasques. Devant lui se dressait une ferme, l'étable prenait un quart de la surface du bâtiment, à côté s'entendait une petite maison rouge à un seul étage, une fenêtre ovale relativement grande laissait entrer le soleil dans le grenier. Les toitures étaient en chaumes, et une girouette s'agitait mollement sur leurs surfaces. Des tonnes d'odeurs se mélangeaient, emplissant les narines d'Orika de sensations nouvelles. Il ajusta son sabre à sa taille, glissant le petit sous le fourreau de l'autre, il ne fallait mieux pas effrayer la propriétaire. Donnant une caresse à son Pokémon, il franchit la grande barrière ouverte et se retrouva dans une cours assez vide, un puits trônait en plein milieu, ressemblant étrangement à celui qui lui permettait de boire pendant sa captivité. Chassant cette idée de sa tête, il se tourna vers les deux personnes et le Pokémon, un Grandbull, en grande conversation.

La femme semblait hystérique, elle secouait un garçon avec une coiffure de balai. Elle le secouait tellement fort qu'on aurait pu croire qu'elle voulait lui déboiter les bras, elle criait presque d'une voix pathétique. Le garçon hochait la tête frénétiquement en tentant de se dégager. C'est alors qu'Orika remarque un petit Evoli qui courant en tout sens, jappait quelques fois de protestation en regardant la jeune femme. Okéoké sauta de la tête de son maitre, s'avança vers le groupe qui ne le remarquèrent même pas. Okéoké ferma les yeux, une lueur violette entoura son corps, il murmura dans son langage une courte phrase puis, dans une explosion de violet, à en éblouir les plus aveugles, une force sépara violemment le garçon et sa bourreau. Ils furent projeté au sol, chacun attèrirent sur le dos. Okéoké éclata de rire et sautilla vers son maître pour se lover contre sa jambe.

Sous le regards incrédule de la fermière, Orika s'avança, il dégageait une sorte de charme mystique, où l'indifférence et le mystère prenait tout son envol pour mieux submerger la jeune femme. L'homme, sans reprimer un sourire moqueur en coin, s'adressa aux deux personnnes dans un monologue déconcertant. SA personnalité initiale avait pris le dessus, malheureusement pour ses interlocuteurs :

"Je suis Toayodo, inutile de savoir mon prénom, vous n'avez pas besoin de le connaitre. Je viens pour effectuer le job que vous proposez, et je ne m'attends pas à des centaines de louanges, remettez moi la récompense une fois la tâche effectuée et je m'en irais. Ne m'offrait pas le gîte pour la nuit, je refuserais aussi sec. Je ne suis pas là pour me faire apprécier, ça vaut aussi pour toi gringalet, si tu es là pour travailler aussi, comme je le suppose, ne t'attends pas à une quelconque amitié de ma part. Et comme les présentations sont faites puisque vous connaissez mon nom - Et inutile que je connaisse les vôtre, je m'en fiche souverainement - nous pouvons nous y mettre rapidement ? Et puis, au lieu de laisser votre postérieur à tout deux par terre en me regardant avec ces têtes d'ahuris, levez vous . "

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Qui pouvait bien être cette personne fraichement arrivé ? Et surtout, que c'était-il passé lorsqu'il se faisait martyrisé par la bergère ? Le garçon ne comprenait plus rien à ce qu'il advenait, à croire qu'il risquait le choc post-traumatique avec tout ce stress. Son cerveau risquait de le déconnecter de la réalité à tout moment. L'Evoli grognait la jeune femme car ici, il n'y à qu'un être qui peut faire mal à Killian, et c'est son propre Pokémon, personne d'autre !

"Effrayant !"

Dis le garçon pour lui-même en fixant celui qui se faisait appeler Toayodo. Killian ne savait pas quoi dire, peut-être parce que, justement, il n'avait rien à dire. La demoiselle n'avait rien d'autre à dire non plus, tout ce qu'elle avait fait, c'était leurs dires de lui ramener ses moutons, mais elle n'avait donné aucune indication, juste que ses Wattouats disparaissaient toujours en période d'orage, étrangement. Quelque chose attira l'attention du Flamenois. Pourquoi demandait-elle de l'aide alors qu'elle possédait un Granbull ? Son chien est trop flemmard pour s'occuper du sauvetage de sept moutons ? Il y à des moments où il ne vaut mieux pas se mêler des affaires qui ne nous regardent pas, on ne sait jamais les réactions que peuvent avoir les gens.
Alors Killian ne ferait pas cette mission tout seul ? Soit ! De toute manière, il préférait avoir quelqu'un que se retrouver seul, il n'y serait certainement pas parvenu seul. Il soupira de gêne, se demandant bien si ça se passerait bien car cet homme semblait être totalement antipathique. Comment pouvait-il compter sur une personne comme celle-ci ? C'était impossible, la confiance ne pouvait pas régner, et pourtant, il leurs faudrait bien y arriver ensemble, à moins qu'il ne fasse tout le travail et que le garçon ne puissent rien faire ? Ça ennuierait l'adolescent qui aimerait aider un peu, enfin, qu'il se sente utile quoi.

Le garçon mit la main au niveau de son torse, sentant la petite bourse contenant sa bague, il serra légèrement l'endroit, comme s'il essayait de se rassurer avec cet objet maudit. Quel perte de temps et d'espérance d'essayer de se raccrocher à ce bijou de famille, bien qu'il en va de sa vie s'il venait à le perdre.

Le temps se mit à gronder violemment, de gros moutons noirs et métallique assombrissaient le monde, ne laissant qu'une douce pénombre qui élargissait les ombres et donnait à la zone une ambiance lugubre et sordide. Il ne va pas tarder à faire relativement mauvais. Pourvus qu'ils puissent retrouver les boules de laine avant cela. Le jeune garçon se leva et s'épousseta légèrement, proposant son aide à la bergère, mais elle ne sembla pas accepter son aide, s'aidant de son bâton recourbé pour se relever. Le garçon fixa Toayodo, un nom compliqué et qui semble n'avoir aucune origine bien précise, c'est étrange et à la fois c'est ce qui est attirant puisque c'est quelque chose de différent, de nouveau. Enfin ! Qu'importe ! Leurs objectifs dès à présent c'est de retrouver les pokémons de cette demoiselle le plus vîtes possible, en espérant que l'orage ne frappe pas. Quoi qu'il ne faille parier de rien en ces temps trouble. Killian n'avait pas réussi à sécher encore, s'il venait à pleuvoir, ce serait vraiment embêtant.

Le garçon rehaussa son sac sur son épaule et se mit en marche vers les collines que montrait la bergère, car d'après elle, ses moutons devrait passer par là. Il n'attendit pas son compère car vu l'arrogance et la pertinence de ce dernier, il devait déjà le suivre, ou être parti dans une autre direction pour couvrir plus de terrain. L'adolescent n'en savait rien et ne préférait pas se retourner, cet homme était déjà assez effrayants, s'il croisait son regard alors qu'il était derrière lui, il ne survivrait certainement pas à la frayeur qu'il lui provoquerait. Cette quête semble se révéler plus compliqué que prévu, comme quoi, ramener de simples moutons n'est pas si simple.

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Bien que surprenante, ses paroles furent toutes aussi efficaces. La bergère bredouilla vaguement quelques chose et montra du doigts une colline qui montait vers les prairies, celles sans clôtures ni barrières. Tête à Balai avait pris les devants et avançait déjà vers la colline. Orika le suivit, sans pour autant le rattraper. Ils arrivèrent dans une petite prairie entourée de montagnes, il n'y avait pas âme qui vive, seul des touffes d'herbes qui ondulaient avec douceur sous la caresse du vent. La montagne principal s'étendait au ciel, son mont disparaissant au travers des nuages. Sa roche était noir sur la plupart de la surface, ce qui n'était pas commun. On aurait dit que la roche avait été brulée, carbonisée. Les deux autres montagnes, de biais par rapport à la principale, étaient toutes deux bien plus petites, on distinguait facilement leur pic et la couleur de la roche était d'un marron terne, un marron habituel.

L'homme se demanda où aurait pû filer ces foutus moutons. S'ils étaient passés par ici, il en résulterait qu'ils soient donc partis vers les montagnes. Mais pour y faire quoi ? Les montagnes de Flamen sont réputées pour leur masse volumique fait uniquement de pierre. Il n'y avait pas d'herbe pour brouter là-haut, uniquement un sol rigide. Alors bon sang, si les pokémons s'étaient échappés dans les montagnes, il allait falloir deviner laquelle, car il était hors de question de se tromper et d'y passer un nombre d'heure considérable. Saleté de malchance, lui qui pensait que ce serait si simple qu'il n'en aurait seulement pour une ou deux heures. Le temps de rejoindre la montagne centrale, une demi heure sera déjà passée. Orika sortit son sabre à lame courte de son fourreau, le posa sur une pierre plane. Il la fit tournoyer. Voyant le regard en coin de son voisin, il expliqua :

"Le temps est lourd comme tu vois, ma lame est très sensible vu sa finesse. Puisque qu'un orage va débuter, la foudre va agir comme magnétisme sur les matériaux aussi sensible. Donc ma lame va forcément s'arrêter vers le point culminant de la foudre, celui où le plus de particules se chargent. Cet endroit aura sans doute attirer les wattouats puisque qu'ils ne sortent qu'en cas d'orage."

La lame s'arrêta donc vers la montagne noire, se dressant tel un démon dans sa noirceur, dominant les autres monts. Okéoké commença à s'avancer vers la tour de roche quand Orika l'arrêta d'un geste. Il huma l'air et déclara à son compatriote de mission :

"La foudre va être très violente, d'une intensité rare. Il faut à tout prix se débarrasser de tout matériaux potentiellement dangereux. Si nous gravissons cette montagne, nous en serons d'autant plus exposer."

Il ramassa sa lame sur la pierre plane, la remit dans son fourreau. Il continua en ôtant ses deux fourreaux, les posant à terre. Il détacha sa ceinture en fer et la jeta par terre. Il ôta sa chaine autour du cou et, après une courte hésitation, la déposa près du reste. Il résolu ensuite de prendre ce qu'il avait laissé et de le mettre au coin d'un chêne qui se dressait plus loin. A l'aide de fougères, il camoufla ses armes et objets.

" Si cette arbre se fait comsummer par la foudre, j'espère que le vent soufflera du bon côté .."

Il se tourna vers le garçon pour voir ce qu'il allait faire, il ne fallait pas trainer, il pensait avoir été clair. A ce moment-là, un éclair titanesque déchira le voile des cieux, il éclaira le ciel sombre qui redoubla en noirceur, plongeant la plaine dans la pénombre. L'éclair éclaira la grande montagne qui imposait par sa taille, oui, la montée sera rude. Quelques gouttes vinrent à tomber, puis le déluge arriva. Les larmes de pluies martelaient le sol avec rage et détermination, comme si elles voulaient le percer. Okéoké se plaça rapidement sur la tête de son maitre et murmura quelques chose. Une aura violette recouvrit le pokémon et le dresseur. Ce fut alors comme si les gouttes ricochait sur eux, ils n'en reçurent aucune.

" Tu sais en quelle roche est faite cette montagne petit ? C'est la première fois que j'en voie une aussi sombre."

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KHR Op 5

"Je penserais à de la roche volcanique, voir du granit, mais je ne sais pas..."

Depuis quand il l'appelait petit ? Enfin, il ne préféra pas soulever ce point, plus par peur qu'autre chose.
Quand Il parla de se débarrasser de matériaux qui pourrait se révéler attirer la foudre, Killian crut avoir affaire à une blague, ce n'est qu'en voyant un éclair tomber sur la montagne qu'il crut au parole de Toayodo. Il voulait bien laisser son sac et sa ceinture a cause du ceinturon et d'autre petit objet métallique, mais il y à bien une chose dont-il ne pourra pas se séparer, et que, même s'il en à très envie, il ne peut pas le faire. S'il devait perdre la bague de la famille, il se ferait certainement tuer, ce n'est pas toujours facile d'être le fils d'un mafioso et d'avoir pour futur de devenir leader alors qu'on ne veut pas de cette place. Il posa ses affaires ainsi, tel un ballot, près d'un rocher. Si l'arbre prenait feu, il n'aimerait pas perdre tout ses biens, même s'il en à peu. Il ne savait pas s'il pouvait y avoir des risques de vol, mais pour l'instant, aucun Pokémons sauvages ne pouvaient toucher à ses affaires, un humain par contre...
Le garçon gardait toujours sa bourse de cuir contre son torse, attaché à son cou, sous ses vêtements. Cette bague, il l'emporterait dans la tombe, et elle pouvait l'y mettre qu'il la possède ou non. Ses chances de crever électrocuté sont bien moins importantes que celle d'abandonner son bien le plus précieux. Personne ne la lui enlèverait. Il ne pouvait laisser personne y toucher, cette dernière se ferait instantanément brûler au simple toucher de la poche de cuir. Cette bague appartenait à sa famille est le Vongola primo, ancien animiste, y avait enfermé son âme à l'intérieur et ne laissais que les personnes de la famille et apte à la porter à toucher le métal de ce bijou de famille. Killian pouvait la garder dans une bourse, c'était déjà ça, mais il n'avait pas la force suffisante pour supporter la douleur qu'infligeait cet objet. Enfin ! Qu'importe ! S'il devait la laisser, la bague le saurait, il ne devait pas s'en séparer, jamais.

Le garçon ne montra aucune détermination ou hésitation lorsqu'il déposa ses affaires, il ne devait pas faire connaitre l'existence de ce qui lui permet de survivre. Une fois qu'il eu enfin tout retiré, sauf ses vêtements bien sûr, Léon se mit à essayer de fouiller dans la calebasse de son maître, à la recherche de nourriture certainement, alors qu'il avait déjà mangé avant de venir, quel goinfre ! Mis sa besogne n'eut pas le temps d'être terminé, prit par la peau du cou par le jeune homme et l'entourant dans le col de son tee-shirt, au moins là, il ne bougerait pas.

"On y va !"

Ce n'était pas un ordre, mais c'était suffisamment clair pour être compris. Sa voix n'avait pas exprimé de timidité et ne s'était pas mis à trembler, même si au fond de lui, il avait une peur monstre. Voilà qu'il se rapprochait de la mort en se mettant ainsi en danger, alors qu'il n'avait encore rien vécu. Mais il se devait d'avancer, sinon il ne pourrait pas changer.

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Voilà qu’ils gravissaient cette géante noire depuis bientôt plus d'une demi-heure. Il valait mieux pour eux que ce soit la bonne montagne, car ils n’avaient aucun Pokémons assez rapides à pied ou en vol pour passer de monts à monts. De toute manière, s'ils essayaient de s'envoler, la foudre risquait de les frapper, il ne valait mieux pas essayer. Killian faisait néanmoins confiance à la technique utilisé par Toayodo, son sabre les avait certainement menés sur la bonne route, enfin, ils l'espéraient, surtout l'adolescent.
Les chemins étaient escarpés et souvent restreints au niveau de la largeur. Ne parlons pas des sentiers ou il fallait escalader des rochers que les moutons auraient sautés avec aisance alors que l'adolescent galérait à surpasser. L'autre personne était passé devant depuis un moment, non pas parce qu'il était rapide, peut-être bien, mais Killian n'était pas bien rapide ni très endurant, et pourtant, il n'abandonnait pas. L'adolescent se donnait du mal à la tache, et pour l'instant, la foudre n'avait pas encore frappé. Enfin ! Bien sur que si, mais pas vers eux. Elle semblait se concentrer sur un même et seul point culminant de cette montagne.
C'était plutôt long et fastidieux, et la notion du temps avait complètement disparu. Le pire dans tout cela était l'averse qui rendait toute escalade impossible. Killian glissait souvent et risquait de tomber n'importe quand, de même, les chemins empruntait laissait parfois à désirer.
Soudainement, le tonnerre frappa au-dessus de leurs têtes. De la roche se détacha des parois et commença à chuter dans leurs direction. Killian savait que dans ces conditions, il fallait rester coller contre la paroi, mais il pouvait toujours essayer de courir et d'éviter la zone de l'éboulement. D'ailleurs, cela semblait être la seule solution viable. Léon était restait dans le col du garçon et n'avait pas encore montré de signe de gêne, il semblait comprendre la gravité de la situation, suffisamment pour tenir en place. Killian se mit à courir sur l'étroit chemin. Il espérait simplement qu'il ne s'écroule pas ou qu'il ne se fasse pas écraser par les rochers.

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C'était long et fastidieux, cette montagne semblait avoir été formé par des vagues indécises, tout était escarpé et inégale. La montée se révélait encore plus pénible que prévu, et l'averse ne faiblissait pas. La roche noir luisait d'un étrange miroitement, l'eau coulait sur elle sans s'arrêter, et elle devenait de plus en plus difficile à gravir. Orika marchait devant le garçon qui l'accompagnait, il ne ralentissait pas l'allure ni ne regardait où en était la progression de son partenaire. Toujours protégé par le "voile miroir" de son pokémon, il n'avait pas les vêtements rendus lourds par l'accumulation de liquide sur le tissu. La foudre, quand à elle, se révélait très particulière. Elle ne tombait qu'à un seul endroit : Le pic de la montagne. Et c'était d'autant plus impressionnant qu'à chaque impact, la montagne entière s'ébranlait.

Il y avait là un chemin à peine praticable et très large qu'avait entrepris les deux dresseurs. La place était telle qu'Orika n'aurait pu écarter les jambes de quelques mètres sans crainte de finir aux racines de la montagne. Il avançait donc prudemment, s'efforçant de ne pas regarder le vide qui l'entourait. Cette impression de hauteur aurait pû lui faire perdre l'équilibre en désorientant ses sens. A un passage très difficile où il devait mettre les pieds l'un après l'autre pour ne pas tomber, la montagne s'ébranla viollamment. Orika eu à peine le temps de voir un éclair frapper un point quelques mètres au dessus d'eux qu'il perdit l'équilibre. Son corps bascula en arrière, il se rattrapa de justesse aux bords d'un rocher prêt à se détacher. Celui-ci s'effrita légèrement mais ne céda pas. L'homme vit le garçon et son évoli sautait d'un superbe saut le passage étroit , Ils ne l'avait pas vu ..

Ce fut comme se faire transpercer le coeur par une lame d'acier. On sait que la douleur ne s'arrêtera pas dans l'instant, mais on espère que la faucheuse viendra à nous dans l'instant présent. Or, elle ne vint pas pour Orika. La roche, d'abords écartait par le voile miroir de son pokémon, finit par briser le bouclier. Orika hurla à son pokémon de sauter à côté et de se protéger uniquement, ce qui lui demanderait moins d'effort. C'est ce qu'il fit. L'homme se reçu tout d'abords une roche de taille important sur le crâne, ce qui le sonna énormément. Puis, reprenant vaillance, il tenta de remonter sur la surface du sentier. Malheureusement, la roche continuait inlassablement de tomber, un pan entier de la montagne se désagrégeait. Une roche de masse importante percuta son bras gauche, qui flancha immédiatement. Suspendu avec seulement un seul bras valide, Orika ne tenta plus la remontée, mais seulement de rester accroché. Les roches lui tailladait la chair, faisait pousser des hématomes immédiat et douloureux, lui arrachant des cris de souffrances.

Et puis, ce fut comme un réveil brutal, les yeux d'Orika se dilatèrent, un sourire naquît sur ses lèvres. Il souffrait, il aimait ça et par dessus tout, il pouvait contrôler sa souffrance. Au prix d'un effort surhumain, et malgré la chute de rochers toujours aussi violente, il parvint à se hisser sur la petite plateforme. Pour éviter de sentir les coups de roche lui tombant dessus, il ramassa un gros rocher pointus et se l'enfonça dans la chair. Il cria de souffrance, et éclata de rire dans l'instant qui suivit. Il aimait cela, se sentir faible et incroyablement puissant à la fois. Il enfonçait toujours plus profondément la roche et se concentrait sur cette unique douleur. Alors, il entama la poursuite du trajet jusqu'à se trouver à couvert. Là, il s'effondra par terre, arracha dans un ultime cri la roche et la jeta dans le vide. Son Okéoké se blottit contre lui, à l'abri de l'éboulement et de la pluie, sous une petite arche de pierre.

Tête à Balai avait disparu, il savait qu'il se retrouverait au sommet de la montagne, si ce n'est avant. Pour l'instant, il entama l'action de se faire un garrot avec une manche de sa chemise qu'il déchira. Serrant fort contre sa poitrine, il réprimer des grimaces de souffrance. Il resta là, à somnoler à demi, reprenant ses forces. Il souriait béatement, jouissant de la souffrance qu'était la sienne. Tout ceci avait révéler une envie irrépréhensible chez lui : Il fallait qu'il montre à son partenaire la joie du Sadisme, il fallait que ce dernier souffre et comprenne ce qu'était la vrai noirceur de l'âme, et la jouissance qu'il en émanait. Il était venu au monde pour répandre sa pensée et n'en avait pas encore fait un traitre mot, il était temps désormais. Et, si le garçon ne survivait pas moralement comme physiquement vu son âge, ce ne serait qu'un détail . Se levant péniblement, il sortit de sa cachette, et entreprit la suite du voyage.

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Killian avait réussi à échapper à une mort assuré en remontant le chemin et sautant au dernier moment. Il n'avait pas eu le temps de jeter un regard en arrière lorsqu'il avait dépassé Toayodo, étant plus préoccupé pour sa propre survie qu'autre chose. Killian s'écrasa sur un chemin plus large et se recroquevilla sur lui-même en se collant à la paroi, de peur que d'autres rochers n'aient l'idée de réitérer la même chose. Le garçon attendit un certain moment que le calme revienne, et étrangement, il ne sentait plus aucunes gouttes tombaient sur lui. Il ouvrit les yeux, les mains sur sa tête comme s'il était apeuré, et vit quelque chose de noir en face de lui. Un énorme rocher était tombé juste en face de lui et ne pouvait passe poser complètement sur le sol parce que la paroi retenait une de ses arrêtes. Sur ce coup là, je garçon avait de la chance. Killian se mit à ramper enfin de sortir de cette situation avant que ça ne devienne inextricable. Soudain, un pan du rocher se détacha et tomba sur la cheville du garçon, coinçant ainsi son pied avant qu'il ne puisse totalement sortir. Léon sauta au sol, trempé depuis un moment lui aussi, afin de voir comment s'en sortirais le garçon, et peut-être bien l'aider, mais son petit corps ne pourrait pas aider à grand chose.
Le garçon essaya de tirer sur sa jambe, sans succès, il allait abandonner quand il entendit soudainement un cri horrible, puis des ricanements. La foudre frappa encore le pic de la montagne qui ne devrait plus être bien loin à présent, illuminant la zone. Killian prit soudainement peur, complètement affolé, il tira sur sa jambe de toutes ses forces. L'adrénaline fit qu'il put enfin sortir son pied, Evoli venant poussé le roc de toutes ses forces, il arracha son pied à l'étreinte de la terre, cette dernière lui laissa tout de même sa marque. Ainsi il avait le pied légèrement meurtri et saignant à cause des coupures, mais rien de grave, il était entier, c'était le principal.
Il repensa à l'autre personnage qui l'accompagnait. Si c'était lui qui avait hurlé, il devait être en danger, mais pourquoi avait-il rit juste après ? C'était étrange, et fou à la fois. Killian commençait à stresser et se demandait s'il devait vraiment revenir le chercher. Il pouvait très bien aller trouver les moutons et revenir sur le chemin avec pour l'aider par la suite. Quelque chose lui disait que s'il ne voulait pas souffrir, il avait intérêt à vite filer, car un homme qui hurle de douleur puis qui lance un rire dément, ce n'est pas un humain sans-danger. Et puis, si Toayodo était encore en vie et apte à marcher, il le rejoindrait. L'adolescent se dit qu'il était un lâche de laisser une personne derrière lui, mais il avait trop peur, il avait toujours trop peur.

"On fonce !"

Lança t-il à son Pokémon. Cette fois, Léon ne fit aucune objection, comprenant parfaitement que la situation n'était pas propice à jouer les trouble-fêtes. Ainsi, les deux compères se mirent à courir comme ils le purent vers le sommet, l'eau était traitre et les pas du garçon était peu sûr à cause de sa blessure légère, il ne boitait pas, mais la douleur le lançait un peu, c'était suffisant pour qu'il ne puisse pas poser tous son poids dessus. Contrairement au pied de la montagne, les hauteurs sont plus accessibles et simple à escalader.
Il fut bientôt arrivé à une nouvelle corniche ou il y vit une lumière suffisamment puissante pour croire que c'était là que la foudre tombait. Quand il réussit enfin à atteindre la plateforme, il y vit le groupe de moutons rassemblés là comme si de rien n'était, fixant le ciel. Soudain, un éclair zébra le ciel, et de son cri déchirant, frappa le groupe de moutons. Le garçon semblait ne pas croire ce qu'il voyait. généralement, un éclair disparait instantanément après son apparition, mais voilà que celui la durait déjà depuis quelques secondes et finit par se faire complètement aspiré par les boules de coton jaune. D'ailleurs, les Pokémons laineux semblaient posséder une toison remarquablement belle et fournie. Un bâton de lumière tomba encore une fois et les moutons continuèrent leurs petits manèges. C'était donc pour cela que ces Pokémons s’étaient enfuis. La foudre fait gonfler leurs toisons et capacités grâce à leurs capacités d'absorption, c'est ainsi plus revitalisant que de dormir ou de passer des jours à manger. Le garçon, après avoir vu ce spectacle, se demandait à présent comment obliger les moutons à redescendre dans la vallée sans se risquer de se faire électrocuter. Il remarqua que chaque coup de tonnerre qui essayait de se faufiler autre part était immanquablement redirigé, comme un objet métallique avec un aimant, vers le groupe de mouton. L'Éclair de tout à l'heure avait du leurs échapper, ou il s'était trouvé hors de leurs portée. Ou était donc l'autre participants ?

[Invité]

Orika avançait toujours aussi péniblement; sa poitrine, malgré le garrot efficace, protestait contre chaque mouvements effectués. Son pokémon ne pouvait rien faire mise à part repousser la pluie qui ne cessait de tomber. Le visage du dresseur saignait, sa joue avait été fendue de long et large et le liquide chaud ne cessait de se répandre sur sa chemise blanche. Son bras gauche toujours inerte ne cessait de le faire souffrir, il sentait ses muscles à l'abandon, comme si un formidable rocher écrasait de tout son poids son bras, l'empêchant d'en faire usage. Pendant un temps interminable il marcha dans un paysage morne et terriblement répétitif, les roches se ressemblaient toutes. Un éclair transperça les cieux et provoqua une gigantesque secousse sous les pieds d'Orika qui se coucha à terre, le chemin sur lequel il était n'avait pas la largeur pour avoir une équilibre suffisant. Tout son corps à terre, il sentit un coup d'jus au niveau de sa poitrine, ce qui lui provoqua un spame violent, la douleur envahi sa blessure. Il se tordit à terre, tel un chien battu recroquevillé. C'est alors qu'il comprit, cette roche si différente n'était autre que de la pyrite. Une roche conductrice d'électricité avec une couleur grise. La noirceur devait être dû aux violents éclairs qui devait avoir frappé cette montagne au fil du temps. Mais si cette roche avait tant souffert, la vie d'Orika et de son pokémon était plus qu'en danger.

Songeant d'abords à faire volte face et à descendre la montagne, Orika changea d'avis en repensant à Tête de Balai. Il se précipita vers le sommet, oubliant tous ses muscles endoloris et faibles. Le garçon n'avait pas à mourir bêtement pour de sales moutons. Des moutons électriques .. Mais oui ! Tout s'expliquait ! Les wattouats se rechargaient grâce à la foudre, et c'est bien pour cela que la montagne y était tant exposé, ces Pokémons l'attirait ! Il fallait faire vite, car si une foudre trop chargée venait à s'abattra et que les wattouats venaient à la pomper, la surdose d'énergie provoquerais une onde de choc telle que tout êtres vivants ne survivrait pas. Accélérant encore et toujours le pas, il arriva finalement au sommet. Il avait vu juste, les wattouats , en cercle et impassibles, levaient les yeux au ciel. Sur le coin, Orika aperçu le garçon et son évoli.

" Okéoké, tente de séparer les wattouats le temps que je prévienne cet inconscient ! N'hésite pas à faire une "rune protect" sur leur groupe pour que la foudre soit moins puissante quands ils l'attireront !"

Sur ceux, son Pokémon obéit et courut de ses petites pattes vers les wattouats. Le dresseur courut vers l'autre, et le héla de loin. A peine eut-il le temps d'hausser la voix que la terre sembla se séparer en deux. Trois éclairs simultanés frappèrent le groupe de wattouats, au lieu de se faire absorbé , l'électricité montait en l'air pour frapper une seconde fois. Les wattouats affolés déchargeait leur électricité inconsciemment. Le rond central du sommet ne cessait de se faire frapper par la foudre. Orika courut sans réfléchir vers son Okéoké paralysait par les secousses, il le prit entre ses bras et se plia en deux, le protégeant de tout son corps. Il resta là, alors que la foudre frappait en tout sens, le manquant parfois de quelques mètres ..

[Invité]

Le garçon ne remarqua qu'au dernier moment le jeune homme et son Okeoke, ce dernier étant trop occuper à créer un voile magique au-dessus de la tête des moutons. Toayodo commença à s'approcher de sa position et porta les mains à sa bouche pour que sa voix porte. Soudainement, tout se chamboula. Les Wattouats n'avaient pas suffisamment bien jaugés leurs limites d'absorption et voilà qu'une surcharge venait de se produire. Le garçon sentit des secousses de partout, voyant les éclairs remonter en direction du ciel pour retomber avec toujours plus de virulence. A présent, c'était quitte ou double. Soit il ne bougeait pas et la foudre frapperait peut-être à coté, soit il bougeait en craignant de se faire toucher à tout moment. C'est un véritable cataclysme qui s'abat ici, pire que toutes autres catastrophes naturelles. Le garçon devait séparer les moutons et les pousser à prendre les chemins, son compère essayait de protéger son Pokémon, Evoli lui était parti se cacher sous un caillou, même si cela ne servait pas à grand chose. Il était donc seul. Il devait tenter quelque chose. Il releva la tête, fixa le ciel et ferma les yeux. Il devait foncer ! Maintenant !
Quand il rouvrit les yeux il venait de faire un bond en avant, un éclair tombant à sa place initiale quelques secondes après son saut prodigieux. Il ne tarda pas à subir le contrecoup du choc électrique sur le sol, explosant le lieu et provoquant une onde sonique, une force invisible qui l'envoya bouler plus loin, ne laissant qu'un cratère comme lieu d'impact. Il se réceptionna tant bien que mal, faisant une roulade puis sautant pour se remettre sur pied. Il courut jusqu’aux moutons qui commençaient à s'agiter. Super ! il était arrivé à ne pas se faire tuer pour arriver jusqu'aux bestioles, mais maintenant, les touchers à main nues serait dangereux, voir mortelles. Il s'arrêta à deux mètres du groupe en essayant de réfléchir à ce qu'il pouvait faire quand de l'électricité se remit à zébrer le ciel et à retomber, se faisant une nouvelle fois absorbé. Le garçon ne devait pas s'attendre à ce que le groupe de Wattouats créer un disque d'électrons autour d'eux et le laisse se propager sur tous le terrain.

Killian vit au plus prés le cercle jaune s'agrandir et agir tel une scie le découpant en deux, traversant chaque particules de son abdomen pour ensuite le repousser plus loin. Le garçon retomba, sonné, la foudre tombant de plus belle sur cette plateforme de roches noires qui semblait absorber à son tour les charges positives et négatives de la foudre. Léon sortit soudainement de sa cachette pour rejoindre son dresseur, inquiet. Il donna un petit coup de tête contre le front du garçon, mais il ne réagit pas, respirait-il encore ? Il semblait que oui, mais son corps ne réagissait plus, comme s'il était incapable de bouger, vidé de toute énergie. L'Evoli se mit à glapir d'effroi et poussa un cri de lamentation qui sembla déchirer quelque chose. Quand la foudre essaya de toucher une nouvelle fois le corps du garçon, elle se vit dévier, comme si une lumière était réfléchit par une lumière, allant se perdre plus loin vers une autre montagne. Une lumière orangée émanait du torse du garçon, et dans un éclat soudain, quelque chose d'informe sortit de la bourse attaché à son cou. Un esprit venait de passer le portail de ce monde, un esprit ancré dans la bague depuis des générations. L'esprit du premier possesseur, un animiste qui n'a pas eu d'égal dans la famille Vongola : Primo.
Cette aura étrangère se mit à danser autour du corps du garçon et lorsque le tonnerre voulut frapper les moutons, il se fit aspirer par la fumée dorée qui s'en servit par la suite pour dévier ses prédécesseurs. L'être sans corps et sans formes réutilisé l'énergie fournie par un éclair pour repousser les autres, s'arrangeant pour les faire frapper autres parts.
Primo était connu pour sa maîtrise du feu mais aussi celle de la foudre, et si une partie de son âme est restait dans la bague de la famille, alors il doit certainement pouvoir en sortir lorsqu'il trouve la situation trop dangereuse, ou que le garçon semble en véritable danger. Son père lui avait dit que cette bague était vivante et qu'elle pouvait tout entendre, qu'elle pouvait savoir tout ce qu'il pouvait faire, il ne servait à rien de lui mentir. Il ne lui avait pas dis ni pourquoi, ni comment, les seules infos qu'il possédait était qu'elle pouvait révéler son pouvoir quand elle le voulait, bien que cela n'arrive que très rarement.

L'adolescent repris peu à peu conscience, la vision légèrement brouillé. La seule chose qu'il voyait s'était son Pokémon qui glapissait devant lui et le groupe de mouton qui étais tétanisés, ne savant pas quoi faire. Il failli retomber dans les vapes, mais la volonté de vouloir rester en vie, et celle de ramener ces Pokémons entier et en bonne santé animait son corps et lui donnait assez de forces pour bouger. Non ! Il ne pouvait pas abandonner, pas maintenant, pas tout de suites, il avait d'autres choses à accomplir, il avait d'autres projets, il ne mourrait pas aujourd'hui !
La lueur s'estompa bien assez vite, retournant à sa source, la bourse posée contre le torse de son possesseur, près de son cœur. Une flamme s'alluma au niveau du front du garçon et ses mains laissèrent un véritable brasier s'en échapper, commençant à dessiner un arc de cercle dont-il se trouvait être la tangente. Les moutons fixèrent le feu, et, dans un élan d'effroi, se mirent à bouger, finalement, de leurs position, cherchant un chemin à emprunter, ne souhaitant pas tomber dans le vide. Elles empruntèrent ainsi la route dont-ils s'étaient servis pour venir, bien qu'elles fussent en train de courir, elles semblaient connaitre bien mieux les lieux qu'eux. Quand le garçon put enfin les faire fuir, il relâcha la pression, laissant ses flammes s'éteindre et partirent en fumée avec les dernières étincelles. Sont corps chuta en avant, il n'arrivait plus à penser, et encore moins à bouger, sombrant soudainement dans l'inconscience. Toayodo pouvait très bien le laisser ici, ou l'aider, mais pour l'instant, ce dont avait besoin le garçon, c'était d'un peu de repos.

[Invité]

[ C'est dans l'aurore du premier matin, dans la flamme du premier regards, que s'étends l'amour que je porte à notre coeur. Le coeur commun qui nous relie, la souffle spirituel de nos ébauches, le reflet miroitant de notre sincérité. Et pour tout cela, pour la vie que je t'ai donné, je ne pourrais en permettre la tragédie .. Jamais.]

Orika faiblissait, les secousses ébranlait ses os, ses muscles et ses nerfs. Son coeur ne cessait de battre tel un tambour, lui martelant le torse. Mais il tenait, pour son pokémon. Pour ses convictions et pour sa tâche. Il avait en secret un sentiment d'impuissance qu'il n'extériorisait jamais. Seulement voilà, aujourd'hui il l'était, et personne n'aurait pu allait contre cette idée. Il se sentait lui même, perdu dans un vide emplis de rage, de foudre, de malheurs et d'incompréhension. Et d'amour ..

"Okéoké .. Je ne peut pas bouger. Vas."

Le petit pokémon se lova, tremblant de peur, contre son maître, il refusait de l'abandonner. Orika essaya de persuader son ami, il se ragea à s'en démettre l'esprit. Puis, comme le doux soleil qui revient après la tempête, une forte chaleur irradia les alentours. Levant les yeux vers la droite, Orika vu des traits de flammes dispersait , en premiers temps, les wattouats, qui se retrouvèrent finalement à devoir emprunté le seul et unique chemin qui menait au sommet. Alors voilà, les wattouats étaient en sécurité. Mais il en était rien de l'homme et de son pokémon. Il fallait trouver une solution .. Il fallait trouver un moyen de s'en sortir avec que la foudre ne s'abatte sur l'endroit où se blottissaient les deux compagnons. Le chemin qui dégageait vers la sécurité se trouvait à une centaine de mètres de lui, la foudre ne cessait pas et il fallait tenter le coup. Pendant qu'il se torturait l'esprit, Okéoké courut vers un rocher avoisinant. Orika sentit son coeur se vider, Okéoké partait, le laissant seul, à découvert, sans un au revoir. Fermant les yeux, il laissa s'échapper quelques larmes..

Une agitation sur sa droite attira son attention, son pokémon lui faisait signe en montrant un corps allongé au sol. C'était Tête de Balai ! Reprenant courage, Orika parvint à se relever, et parcourir les vingtaines de mètres qui le séparait du corps inerte. Celui-ci respirait, c'était un bon début, son pokémon jappait en sautillant nerveusement.

"Je ne vais rien pouvoir faire .. Il pleut, je ne pourrais pas atteindre le chemin avec lui sur le dos, tout glisse, donc la descente est impossible. Et je me refuse de l'abandonner .."

A peine eut-il prononcé ces paroles que le ciel se dégagea subitement, et il ne resta de la foudre que le bourdonnement du tonnerre qui l'accompagnait. Levant les yeux vers le centre du sommet, Orika constata le désastre. La roche avait volée en éclat un peu partout, des cratères s'était formé dû à la collision de la foudre. Des micro crevasses laissaient apparaître de la pyrite pur, argentée et brillante. Le constat était terrifiant, on se serait cru en pleine guerre. Mais il n'en était rien, et il fallait rentrer, laissant ce mauvais souvenir derrière soi.

Quand il entreprit la descente avec le corps du jeune garçon qu'il portait de son seul bras valide, Orika éprouva des difficultés monstrueuses, le gosse était petit, c'était déjà ça. Il s'arrêta plusieurs fois, reprenant son souffle et ses forces pour éviter une quelconque défaillances pouvant se révéler fatale. Il lui fallut 4heures pour redescendre, et le soleil commençait à disparaitre à l'horizon. Au bout d'un quart d'heure à traverser la plaine, il arrivèrent à l'arbre où Orika avait déposé ses armes. Il posa au sol délicatement le corps du garçon et remit ses affaires personnelles à leur place. Puis, toujours à bout de force, il amena le gosse à la rivière qui coulait en contre-bas. Elle serpentait entre les collines et les fermes et offrait un point d'eau incontournable aux bêtes. Prenant un seau laissait en bordure de la rivière, il le remplit à ras bords et le jeta sur le petit qui était loin d'être sec après les évènements récents.

"Reveille toi gamin, il nous faut encore allez chercher les wattouats sur la prairie d'au dessus. Et il y a aussi tes affaires alors ne perds pas de temps, ça bouffe tout et n'importe quoi ces bestioles, même de l'électricité, c'est pour dire .."

Okéoké n'en était pas sûr, mais il avait cru voir un clin d'oeil à l'adresse du garçon de la part de son maître. Etrange ..

[Invité]

Killian entrouvrit les yeux, vitreux, la vue embué et la bouche pâteuse. Il se sentait comme balloté, comme si quelque chose faisait un mouvement de vague avec son corps. Il crut que sa vue divaguait, allant de haut en bas, de gauche à droite, comme si sa tête se trouvait être instable. Il ne sentait plus son corps, juste une pression au niveau de la jambe, mais il ne sut pas déterminer l'origine de cette chose. Il sentit son esprit sombrer dans le sommeil encore une fois du à son épuisement.

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"Ou suis-je ?"

Dit-il d'une voix faiblarde alors qu'il venait de se réveiller en sursaut, engourdie et refroidie soudainement par quelque chose de liquide. Il pouvait entendre la voix d'une personne, mais il n'arrivait pas à encore à discerner de qui pouvait-elle bien provenir. Il commença à grelotter avant de finir par s'ébrouer. Il essaya de se relever, ses membres tremblaient légèrement et il ne pouvait pas encore tenir debout correctement. Relevant les yeux après avoir essuyé l'eau sur son visage, il remarqua que c'était le fameux monsieur Toayodo qui se trouvait là. Ils se trouvaient sur de l'herbe et non cette roche noire, l'avait-il porté jusqu'ici ? Il n'eut pas le temps de demander, son compère lui signifia qu'il fallait aller chercher les moutons dans la plaine supérieure, sans oublier d'aller récupérer ses affaires. En parlant d'affaires, il mit la main au niveau de son torse et sentit la petite bosse qui signifiait qu'il avait toujours en sa possession la bague. Il expira, soulagé de ne pas l'avoir perdue. Il regarda autour de lui et remarqua son Evoli couché dans l'herbe un peu plus loin, fixant le groupe de mouton plutôt que le réveil de son dresseur, mais l'intuition du garçon lui disait qu'il s'était inquiété pour lui. Il sourit et se tourna vers l'autre garçon pour le remercier, mais il n'était plus là. Et bien, il prenait vraiment ce boulot à cœur ma parole, a moins qu'il ne veuille récupérer ses affaires au plus vite ?
Killian inspira l'air frais et humide d'après-averse, cette odeur d'arbre mouillé, rafraichissante et vivifiante. Il n'était pas encore totalement reposé, mais il devait avoir assez d'énergie pour tenir debout le temps de ramener les Wattouats et de trouver un lit ou dormir dans une auberge ou un quelconque lieu agréable. Il se mit à marcher, sentant les coupures de ses chevilles lui faire subir le martyr, mais c'était largement supportable. Le soleil était revenu et l'orage s'était dissipé depuis un petit bout de temps. l'herbe humide restait glissante mais praticable. Au moins, le plus difficile était derrière eux. Le garçon se mit à la recherche de ses affaires, suivant l'homme qui l'avait sauvé, car c'est ainsi qu'il fallait le dire. Après un petit moment de recherche, il retrouva son sac, trempé certes, mais intact, et puis, étant donné qu'il était déjà tombé dans l'eau, le contenu ne risquait plus la dégradation pour être déjà trempe.

Le garçon aida par la suite à retrouver les boules de laine, suivis par Léon, ce dernier voulant savoir comment s'y prendrait le garçon, mais il n'avait qu'à agiter les bras comme un ahuri pour faire fuir les quadrupèdes en sens inverse. Le souvenir de cet garçon contrôlant les flammes avait du suffisamment marqué leurs esprits pour qu’elles n’aient pas à rechigner à suivre ces directives. Il rameuta ainsi trois d'entre elles vers les enclos de la ferme, il en manquait donc quatre, et il était presque certain que l'autre compère les retrouves, d'ailleurs, il pouvait voir arriver quatre créatures, il ne lui avait pas fallu bien longtemps pour réaliser cet exploit.

[Invité]

Orika était épuisé, il gravit la colline avec difficultés, tous ses membres, muscles et nerfs s'y opposait violemment, mais il devait continuer, ne serait-ce que pour garder sa fierté sous le regards du gosse qui se tenait à côté de lui. Pendant un court moment lui semblant interminable, où la douleur l'irradiait de toute sa force, il monta donc la butte. Une fois en haut, ils se séparèrent, et l'homme se laissa tomber sur l'herbe fraiche, encore humide de l'averse. Il caressa de ses doigts le parterre verdoyant et se laissa aller au rythme de ses pensées. Puis, il se releva et se dirigea vers un wattouats à l'écart de tous les autres. Il sortir sa grande lame de son fourreau, celle-ci brillait de milles feux au soleil, resplendissante de beauté, telle la flamme qui brille dans notre âme. Il fit quelques moulinets basiques et la pointa sur le wattouat. Ce dernier eu une mouvement de panique et partit vers le groupe de ses semblables. AU loin, des wattouats s'agitaient, sans doute le garçon qui les menaient en contre-bas, à la ferme. Une douleur lui scia le crâne, sa vue devint floue, ses membres mous et il sombra dans un coma d'une minute. A son réveil, son okéoké s'agitait de son petit corps sur le sien, complétement apeuré.

" J'ai besoin de repos, finissons-en rapidement avant que cela ne s'aggrave."

Le Okéoké acquiesça de la tête et attendit les instructions de son maître. Celui-ci lui demande, après s'être relevé péniblement, de faire une rune protect de chaque côté des wattouats pour en faire un chemin qu'ils suivront jusqu'au autres de leurs congénères. Ainsi, ils suivraient le premier groupe menait par Tête de balai et ce serait terminé de cette terrible mission. Okéoké s'exécuta, il fallut un certain moment aux wattouats pour comprendre le flux de magie qui circulait autour d'eux, d'abords curieux, ils devinrent dangereux les uns pour les autres tellement leur panique était grande. Orika fit de grands geste avec son sabre, ce fut d'abords le chaos, les moutons se rentraient dedans, perdus de toute marque, cette vallée devenait un court chemin, l'herbe un minuscule espace. Puis, ils finirent par se dirigeaient vers la même direction, et tout se passa pour le mieux. Une fois qu'ils eurent rejoint le groupe de Tête de Balai. Orika laissa ses moutons avec et partit en tête de la troupe. La ferme s'égouttait encore de l'averse, les gouttières débordaient d'eau, et la boue était telle qu'on aurait pu noyer une enfant sans qu'une seule touffe de cheveux en sorte. Il fallait être attentif et ne pas mettre les pieds n'importe où. Pendant que son compagnon de mission menait les moutons dans leur près bordait par des clôtures infranchissable, Orika se dirigea vers la femme qui les attendait, un sourire non dissimulé aux lèvres.

" Oh merci ! Merci de tout mon coeur ! Merci merci merci ! Je ne sais quoi dire , je .."

" En ce cas, ne dites rien, mes tympans vous en seront reconnaissant."

La bergère qui s'était avancée avec enthousiasme perdit toute sympathie, elle regarda d'un oeil froid l'homme.

" Et ce qui est pour l'hébergement, nous avons bravés plus de dangers que vous ne pouvez le croire. Et, même si j'avais décliné à l'avance une proposition de couchette pour ce soir, j'aimerais pouvoir rester ici cette nuit, en ayant le gîte et le couvert."

" Ce sera fait. J'attends votre ami pour votre récompense. Parlait moi de vos "dangers" comme vous dites."

Orika se lança donc dans un récit détaillé, a chaque moment dangereux, le fermière se crispait, comme si elle subissait les souffrances que les deux personnages avait enduraient. Pour finir, Orika conclut :

" En soi-même, ce que font vos moutons sont normal, ils rechargent leur batterie. Et c'est important qu'ils restent en contact avec leur élément premier, l'électricité. Mais ce à quoi ils s'exposent quand l'orage est aussi violent, ça pourrait bien leur couter la vie, comme cela à failli arriver tout à l'heure. Je sais que vos pokémons trouveront toujours le moyen de s'échapper, quelques soit l'obstacle infranchissable que vous dresserait devant eux. Leur instinct auront raison de tout. Alors je ne sais pas, expliquez leur qu'il ne faut pas y aller tous ensemble, mais en nombre réduit. Ce qui évitera tous dangers. Et si ils venaient à tous s'échappaient de nouveau par un temps de foudre, n'appelez pas à l'aide, cela couterait la vie de la personne qui viendrait vous porter secours."

Il soupira, ses forces étaient inexistantes, son coeur faible. Il se traina vers la porte, l'ouvrit avec difficultés et finit par se retourner, avant de sombrer dans l'obscurité naissante de la maison, que le soleil délaissait de sa lumière :

" Je vais dans ma chambre avant le diner qui , je l'espère, ne mettra pas trop de temps à arriver."

Et déjà au loin, Tête de Balai revenait avec son pokémon.

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