Re: [ Clos ] Un sombre lieu (Libre)

[Wilhelm Sena]

Après avoir soigné le Riolu, Wilhelm reçu une masse d'informations de la part du Zarbi. Belister ajouta même quelques explications sur leur façon de penser et traiter les données qui était très original, mais pas dénuée d'intérêt. Pendant tout le temps où le Pokémon et son dresseur/compagnon parlaient, Will hochait la tête en signe de compréhension. Puis Tétrocruchamoule lui indiqua même qu'il avait prévenu les siens de son intérêt pour la connaissance. Le jeune homme remercia vivement le Pokémon savant pour tout cela, en lui souhaitant également que la Multitude soit avec lui.

Lorsque Will questionna Ondine à propos de la disparition de son Pokémon, elle lui répondit avec tristesse.

-Franchement, je n'en sais rien du tout. Il agissait déjà bizarrement depuis quelques temps. Il ne m'écoutait, ne voulait plus que je lui fasse un câlin, le touche comme...comme un Pokémon sauvage. Évoli était pareil, mais elle s'est calmée depuis. J'ai pensé qu'il avait le mal du pays, donc je l'ai amené ici, sur cette île où on s'est rencontré en espérant qu'il irait mieux. Mais ça ne s'est pas arrangé. Je parlais avec mes Pokémon comme à mon habitude, Goinfrex ne me répondait même pas, puis il s'est mis à m'attaquer. Heureusement, Évoli est intervenue, ensuite il s'est enfui. Je n'ai pas le moindre explication à son comportement en fait".

Willl se mit à réfléchir activement. Le gentilhomme émit de son côté une hypothèse.

« Ce bruit de grincement ne pourrait-il pas être la cause de cette confusion ? Après tout, il est de notoriété publique que les Pokémon de cette île redoutent les grincements de Registeel. Il est vrai qu’ils me mettent moi-même mal à l’aise. En outre, depuis son combat contre Mewtwo, Registeel est affaibli et les grincements de douleur sont encore plus intenses à ce qu’on m’a dit. Peut-être que ses cris énervent les Pokémon, en particulier ce qui sont originaires de cette île, car ils craignent plus que les autres le colosse d’Acier. Comme Evoli n’y est pas née, cela pourrait explique pourquoi elle y est moins sensible que votre Goinfrex, mademoiselle Ondine. A moins que, sentant la détresse de leur protecteur, les Pokémon de cette île se dressent farouchement contre tous les étrangers, humains ou Pokémon, qu’ils considèrent comme un ennemi. Etiez-vous loin d’ici, mademoiselle, quand le comportement de votre Pokémon a commencé à changer ? Si mon hypothèse est vraie, alors le mieux que nous ayons à faire, une fois Goinfrex retrouver, c’est de le renvoyer dans sa Poké-Ball et de partir d’ici. Sur ce, je crois qu’il est temps de nous remettre à ta recherche. Yuko, nous te suivons.

Le jeune homme apprit à ce moment qu'ils se trouvaient dans le temple d'un Pokémon légendaire, dangereux envers les hommes. Il répondit :

- Non, je ne pense pas que ce soit ça. Si c'était dû à ces grincements, ce Riolu aurait dû être pris de la même folie. Or il a écouté lorsque ma Sabelette lui a parlé. Et, même s'il est sauvage, il s'est laissé faire. Mais je ne tiens pas à écarter totalement cette hypothèse. Il doit très certainement y avoir du vrai dans ce que vous venez de dire. Il se peut sans doute que ton Pokémon n'est pas heureux pour une raison ou pour une autre.

Il reprend très rapidement avant qu'Ondine ne soit blessée par cette remarque.

- Je ne dis pas que tu es une mauvaise dresseuse !! Au contraire, sinon ton Evoli ne t'aimerait pas non plus ! Non, je pense simplement qu'il y a un problème dans le lien que vous entretenez, toi et ton Ginfrex. J'espère que tu vois où je veux en venir. Pour comparer ça aux humains, on pourrait dire qu'il a une sorte de crise identitaire. Tu as dit qu'il est comme ça depuis quelques temps. Est-ce qu'il s'est passé quelque chose de particulier qui mérite d'être mentionné ? Un combat perdu, une déception, un intérêt pour quelqu'un, autre chose ?

Il rajouta aimablement.

- Voyons ça sur le chemin. N'hésite pas à me préciser tout détail le concernant, ça pourrait nous aider. De tout ce que j'ai pu entendre, Registeel et ses frères ne portent pas les humains dans leur coeur... Sortons vite d'ici.

[Ondine]

Ondine hausse un sourcil en voyant la réaction de Sylver suite aux explications qu'elle a donné à Will sur ce qu'il s'était passé avec Goinfrex. Après, il émet une hypothèse qui expliquerait le comportement de Goinfrex. Mais cela ne lui semblait pas possible vu que Goinfrex n'était pas sur cette île quand il a commencé à changer d'attitude. De plus, Goinfrex ne pouvait pas la considérer comme une ennemie vu qu'il l'a suivit de son plaine gré et qu'ils se côtoyaient tout les jours depuis un bon moment. Mais bon, elle répond tout de même à sa question.

"Oui, nous étions assez loin de cette île, au centre du pays plus exactement. Du coup, je doute que votre hypothèse soit possible. De plus, il n'aurait pas pu me considérer comme une ennemie, j'en suis sûre".

Elle soupire en pensant que c'était bien compliquée et qu'elle aurait bien du mal à comprendre ce qu'il s'était passé. Avant d'avoir indiqué à Yuko de poursuivre les recherches, il avait parlé d'enfermer Goinfrex dans sa pokéball, ce qui avait un peu gênée la jeune fille aux cheveux bleus car Goinfrec n'avait pas de pokéball et elle n'en avait pas du tout en sa possession.

"Heu...mais j'ai pas de pokéballs".

Cela devait être bizarre, mais c'était vrai. Après, d'un autre côté, depuis l'assassinat de ses parents adoptifs et son enlèvement par les bandit, elle n'avait plus d'argents, donc il était difficile de se procurer des pokéballs dans ces conditions. Ensuite, Will intervient dans la discussion pour donner son avis. D'ailleurs, quand il dit que son pokémon ne devait pas être heureux, Ondine se sentit mal car elle ne voyait pas comment cela pouvait se faire qu'il soit malheureux avec elle. S'en occuperait-elle mal? Évoli, lui, qui n'était pas d'accord avec le jeune garçon, lui lance un regard sévère en grognant légèrement, montrant bien qu'il n'avait pas aimé ce qu'il avait car il trouvait que Ondine rendait ses pokémons heureux. Elle ne savait pas comment cela faisait que elle -même avait agit bizarrement quelques semaines plus tôt, mais elle était certaine que ça n'avait rien avoir avec le fait d'être malheureux. Riolu, lui, étrangement, il semblait montré un peu de compassion en voyant le visage triste de la jeune fille et pose une de ses pattes avant sur son bras comme pour la consoler. Le garçon finit pour se rattraper, mais cela ne rassure pas plus la jeune fille. Elle ne voyait pas ce qui pouvait aller mal entre elle et Goinfrex. Elle l'a protégé lors de leur rencontre sur cette île et alors qu'elle allait partir il l'a tout simplement suivit et elle l'a accepté. De plus, il ne s'était rien passé de spéciale. Elle secoue alors doucement la tête négativement.

"Non, il ne s'est rien passé. Nous n'avons combattu personne en plus. Je...je ne comprends pas ce qui a pu arriver pour qu'il change ainsi".

Continuant de marcher, ne pouvant se retenir, elle se met à pleurer, désespérée. Elle tenait beaucoup à ses deux pokémons, rien que l'idée que l'un d'eux la détestait, la fuyait ou ne voulait plus la voir la rendait malade. Elle n'avait jamais ressentit une chose pareille depuis la mort de ses parents. Si Goinfrex ne voulait pas le voir, elle voulait au moins en connaître les raisons, avoir des explications à tout ça.

[Sylver Belister]

-C’est amusant, nota le Zarbi
-Qu’est-ce qui est amusant ?
-La manière dont votre orientation intellectuelle ressort dans vos propos et dans vos hypothèses, expliqua le Zarbi après que Will eut fini d’exposer sa théorie sur la fuite inexpliquée de Goinfrex. Vous, en tant que féru d’archéologie, vous avez immédiatement pensé à une cause extérieure, environnementale et venue d’un lointain passé tandis que notre jeune ami a, pour sa part, imaginé que la cause de ce comportement avait avoir avec le Pokémon lui-même, et la manière dont il était traité. Si j’avais eu encore des doutes à ce sujet, j’aurais su désormais lequel de vous deux se destine à l’archéologie et lequel se consacrera à la recherche Pokémon !
-Reste que son hypothèse est séduisante, à un détail près : je ne crois pas que l’Evoli serait restée avec la jeune fille si Ondine maltraitait ses Pokémon. Vu comment elle s’occupe de sa renarde, je ne la vois pas maltraiter son Goinfrex… Mais pour ma part, si mon hypothèse était vraie, alors elle n’expliquerait pas, comme l’a fort justement remarqué Will, l’attitude du Riolu…

Soudain, alors que Will expliquait sa théorie à la jeune fille, cette dernière se mit à pleurer, peinée par ses propos.

-Inutile d’être télépathe pour savoir que son chagrin est sincère, reprit le Zarbi. Même vous, vous pouvez vous en apercevoir !

Je m’en aperçus en effet mais ne répondis pas, trop occupé à consoler la jeune fille :

-Allons mademoiselle, ne pleurez pas. Nous allons retrouver votre Goinfrex et tirer au clair cette histoire. Il est inutile de chercher à en savoir plus sur la raison de son geste maintenant. Trouvons-le, et je suis sûr que nous comprendrons la raison de ces actes. Mais si je peux vous affirmer une chose, c’est que vu le soin que vous portez à votre Evoli, il m’étonnerait beaucoup que votre Goinfrex soit malheureux en votre compagnie.

De cette manière, je pouvais la rassurer sans offenser Will. Mes vieux réflexes de négociation étaient tenaces! Et nous n'avions plus de temps à perdre.

-Comme je dis toujours, intervins le Zarbi à mon attention, rien ne compte plus que les faits. Alors, Monsieur le Gastéropode, comptez-vous oui ou non sortir de ce sombre lieu un jour ?

De fait, le Zarbi avait rejoint Yuko, qui nous attendait devant la sortie. Elle avait temporairement relevé la tête et observait les trois humains en pleine discussion, ne comprenant visiblement pas pourquoi ils ne s’étaient pas déjà mis en chasse.

-J’arrive, conclus-je, et je sortis du temple.

Après avoir passé une bonne heure dans ce lieu sombre, lugubre et froid, revoir la lumière du jour me fit le plus grand bien. Mais je n’eus guère le loisir de m’extasier plus longtemps sur les joies de la nature que déjà Yuko s’élançait, la truffe au ras du sol, suivant une piste.

Une fois de plus, nous nous retrouvâmes en plein cœur de la forêt. Mais Goinfrex n’était visible pas là où Yuko s’était arrêtée. En revanche, de nombreux fruit Paopus avaient été éventrés, vidés de leur chair, puis leur peau avait été jetée sur le sol. Visiblement, quelqu’un avait fait un petit festin ici. Mais cela n’était pas nécessairement le Pokémon d’Ondine : tous les Pokémon de la forêt raffolaient des fruits Papou et le Goinfrex de la jeune Mizuhanenne était très loin d’être le seul à vivre dans cette forêt. Mais si Yuko nous avait conduit ici, alors le petit glouton avait dû, lui aussi, passer par là. Par bonheur, cette fois-ci, aucun Vortente ne nous avait pris pour cible. Du moins pas pour le moment… Mais le lieu semblait malgré tout inhospitalier : de nombreux fruits encore entiers étaient ouverts, répandus au sol, répandant une odeur nauséabonde pour avoir été trop longtemps au soleil et on voyait distinctement que l’herbe avait été piétinée par endroits…

Soudain, le petit Riolu, qui avait réussi à nous suivre sans trop de mal malgré ses blessures poussa un cri en brandissant son petit bras en direction d’un arbre. M’approchant, je pus constater que l’arbre Papou portait de nombreuses marques de griffures. Puis le petit Riolu d’un cri, attira de nouveau mon attention et me montra ses propres griffes. Je comprenais parfaitement où il voulait en venir mais je ne m’y connaissais malheureusement pas assez en Pokémon pour savoir si cela était possible. Par chance, un de mes compagnons était justement un spécialiste sur la question.

« Will ! Excusez-moi de vous poser cette question, mais… A votre avis, des griffes de Riolu auraient-elles pu causer de telles marques dans ce tronc ? »

Pendant ce temps, Yuko continuait de flairer e sol, mais, chose curieuse, elle commença à décrire des cercles. Par Sulfura, mais qu’avait-il donc pu se passer ici ?
Alors que j’étais perdu dans mes réflexions, une voix bien connue m’interrompit :

« Intéressant… Je pense que vous et vos compagnons seraient intéressés par ce que ce petit Riolu vient de m’apprendre avec son aura. Je subodorais quelque chose du genre mais rien de cette ampleur…
-En ce cas, voudriez-vous, je vous prie, nous faire profiter directement, à tous les trois, de cette découverte
-Si vous y tenez.

Il y eut un silence. Puis le Zarbi reprit :

« Bon, écoutez-moi bien, tous les trois, parce que je ne me répèterai pas. Ce petit Riolu vient de capter des choses très intéressantes avec son aura. Apparemment, il y a eu un affrontement ici il n’y a pas très longtemps. Une heure, peut-être deux, tout au plus. Ce combat opposait une bande de Riolu à une tribu de Goinfrex. Apparemment, les petits gloutons avaient commencé à envahir et à dévorer les réserves de fruit des Riolu. Du moins est-ce ce qu’en dit Riolu. Mais le combat a commencé à tourner au désavantage des petits loups qui étaient, et de loin, en sous-nombre, et c’est alors qu’il allait quérir du renfort que notre ami lupin ici présent s’est fait attaquer par les Vortente. Mais il vient de m’apprendre que l’aura de ses congénères, qu’il ressent, est très faible. Apparemment, ils ne sont pas sortis vainqueurs de cette confrontation. Et si la Caninos nous a conduits jusqu’ici, je laisse le soin à vos cerveaux sous-évolués de deviner qui se trouvait au beau milieu de la bataille… »

Je restais coi quelques instants, le temps d’analyser tout ce que je venais d’apprendre. Pas étonnant qu’avec tout ce qu’il s’était passé ici, Yuko ait du mal à trouver une piste ! Il devait y avoir trop d’odeurs différentes et semblables sur le sol. Et l’odeur des fruits pourrissants qui commençait à m’écorcher les narines ne devait pas aider. Les fruits… Toute cette désolation pour de la nourriture ? Mais si le jeune Riolu était capable de percevoir les auras de ses congénères, il pourrait alors nous guider jusqu’à eux et donc par voie de conséquence, jusqu’au Goinfrex d’Ondine, qui, avec un peu de chance, était resté parmi les siens.

Je fis part du fruit de ma réflexion à mes deux compagnons et leur demandai : « Alors, mes amis, que faisons-nous ? »

[je vous laisse choisir la suite, si mon scénario ne vous convient pas, MP-moi ]

[Wilhelm Sena]

[ça me va très bien =D]

Malheureusement pour Will, ses compagnons n'avaient pas saisi tout ce qu'il voulait dire. En effet, ceux-ci avaient juste compris que Will "affirmait" que les Pokémon de la jeune fille étaient malheureux. Or, il avait précisé, en effet, que son Evoli semblait heureux, puisqu'il était toujours avec elle. Mais il préféra ne rien ajouter pour ne pas aggraver les choses. D'ailleurs, la jeune fille se mit à pleurer. Aussi, ses deux compagnons la consolèrent.

-Allons mademoiselle, ne pleurez pas. Nous allons retrouver votre Goinfrex et tirer au clair cette histoire. Il est inutile de chercher à en savoir plus sur la raison de son geste maintenant. Trouvons-le, et je suis sûr que nous comprendrons la raison de ces actes. Mais si je peux vous affirmer une chose, c’est que vu le soin que vous portez à votre Evoli, il m’étonnerait beaucoup que votre Goinfrex soit malheureux en votre compagnie.

Will montra le sourire le plus amical qu'il gardait en réserve pour remonter à son tour le moral d'Ondine.

- Il a raison ! Je suis sûr que lorsqu'on l'aura retrouvé, on comprendra tout ce qui s'est passé ! Je suis certain que tout ira bien !

Quelques minutes plus tard, il quittèrent le lugubre temple de Registeel, pour retrouver Goinfrex.
Le caninos du gentleman guida le groupe en plein coeur de la forêt, en un endroit où une multitude de fruits Papou étaient ouverts, et laissait échapper une légère odeur de pourriture. Wilhelm fut étonné par la vitesse à laquelle la nature pourrissait dans un environnement aussi chaud et humide que cette île. Mais il n'était pas question de comprendre les prouesses de la nature. Il fallait d'abord retrouver le Pokémon perdu.

Le petit Riolu désigna de sa patte un arbre lacéré par d'innombrables griffures. Il voulait à coup sûr dire quelque chose.

« Will ! Excusez-moi de vous poser cette question, mais… A votre avis, des griffes de Riolu auraient-elles pu causer de telles marques dans ce tronc ? »

L'intéressé s'approcha du tronc, et en inspecta la surface en passant sa main dessus. Il remarqua qu'il y avait deux types de griffures. Les premières étaient composées de trois marques bien creuses, tandis que les secondes étaient composées de cinq "doigts" peu enfoncés dans l'écorce de l'arbre. Cela ne plaisait pas trop au jeune homme, qui pinça les lèvres malgré lui.

- Oui, mais pas que...

Puis le zarbi fit entendre sa voix à tout le monde.

« Bon, écoutez-moi bien, tous les trois, parce que je ne me répèterai pas. Ce petit Riolu vient de capter des choses très intéressantes avec son aura. Apparemment, il y a eu un affrontement ici il n’y a pas très longtemps. Une heure, peut-être deux, tout au plus. Ce combat opposait une bande de Riolu à une tribu de Goinfrex. Apparemment, les petits gloutons avaient commencé à envahir et à dévorer les réserves de fruit des Riolu. Du moins est-ce ce qu’en dit Riolu. Mais le combat a commencé à tourner au désavantage des petits loups qui étaient, et de loin, en sous-nombre, et c’est alors qu’il allait quérir du renfort que notre ami lupin ici présent s’est fait attaquer par les Vortente. Mais il vient de m’apprendre que l’aura de ses congénères, qu’il ressent, est très faible. Apparemment, ils ne sont pas sortis vainqueurs de cette confrontation. Et si la Caninos nous a conduits jusqu’ici, je laisse le soin à vos cerveaux sous-évolués de deviner qui se trouvait au beau milieu de la bataille… »

Will confirma intérieurement. Cela concordait parfaitement avec les différentes traces de griffe, et les fruits éparpillés. Belyster était navré que des Pokémon s'affrontent pour de la nourriture, et ne manqua pas de l'expliquer à ses compagnons, avant de demander :

« Alors, mes amis, que faisons-nous ? »

- Hum... A mon avis, il y a trois possibilités. Premier cas : ton Goinfrex, Ondine, était au courant de tout ceci depuis longtemps, et avait pour devoir envers son groupe de prendre part à la bataille quoi qu'il en coûte - y compris laisser tomber son dresseur. Deuxième cas : ton Goinfrex s'est trouvé là par hasard, et poussé par la gourmandise aurait commencé à manger les fruits du groupe de Riolu. D'autres Goinfrex présents dans les parages auraient entendu quelque chose -des cris, un affrontement peut-être ? - et seraient accourus pour l'aider. Troisième cas : le combat avait déjà lieu lorsque ton Goinfrex est arrivé, et il s'est retrouvé mêlé à quelque chose qui ne le concerne pas, et qui le dépasse peut-être.

Bien évidemment, rien ne nous dit qu'il s'est effectivement trouvé sur les lieux lors des affrontements. Il aurait très bien pu passer par là avant, ou après tout ceci. Quoi qu'il en soit, nous devrions retrouver ce groupe de Goinfrex. Avec un peu de chances, celui que nous cherchons se trouvera avec eux. Juste une chose : quoi qu'il arrive, on ne se mêle de rien. On pourrait aggraver la situation. Et on ne sait rien de la situation du Pokémon d'Ondine, alors évitons de faire quelque chose qui pourrait lui causer du tort. Vous êtes d'accord ?

En attendant la réponse des autres, et de voir la suite des événements, Will réfléchit un instant. Lorsque le groupe reprit la route, il énonça ses interrogations au Zarbi.

- Pardonnez moi, Tétro, pourriez-vous demander à ce Riolu si ce groupe de Goinfrex a déjà agit de cette façon auparavant ?

[Ondine]

Ondine est vraiment désespérée et c'est bien pour ça qu'elle pleurait. Quand bien même elle s'occupait bien de ses pokémons, cela n'expliquait pas du tout le comportement étrange de Goinfrex. Et encore, si ce n'était que ça, il l'avait attaqué tout de même et ils semblaient avoir oublié ce petit détail. Enfin, elle se range tout de même sur leur avis et pense qu'il valait mieux le trouver pour en savoir plus sur ce qu'il s'est passe. La fille aux cheveux se calme alors en séchant ses larmes et suit le groupe jusque dans la forêt, toujours Riolu dans ses bras pour le faire avancer. Ils finissent par se rendre dans un coin de la forêt où se trouvait des tas de restes de fruits Paopu. En sentant l'odeur nauséabonde, elle eut un haut le coeur, ayant envie de vomir, mais se retenant. Elle avait pleuré il y a quelques minutes devant des personnes qu'elle connaissait à peine, elle trouvait inutile de se faire plus remarquer encore. Soudain, Riolu saute des bras de la jeune fille, semblant aller beaucoup mieux, et montre un arbre où il y avait plusieurs traces de griffures et ce qui lui servait de main. Ondine montre un air intrigué, ne comprenant pas ce qu'il voulait dire. Puis, Sylver pose une question à Will par rapport à ces traces. Ondine demande alors : "Mais qu'est-ce que cela à avoir avec mon Goinfrex?"

Évoli se mit juste à bailler, commençant un peu à fatiguer. Ondine prend alors le pokémon renarde dans ses bras pour qu'elle puisse un peu se reposer. Soudain, elle entend une voix dans sa tête, ce qui la fait sursauter sur le coup car elle ne s'y attendait pas du tout et qu'elle n'y était pas habituée. Il faut avouer qu'une personne, ou un pokémon dans ce cas-là, qui parle dans la tête des gens est assez peu commun. Comme elle aurait voulu pouvoir faire pareille avec ses pokémons pour mieux comprendre ce qu'ils voulaient lui dire. Mais bon, tout le monde a le droit de rêver comme on dit. En tout cas, suite à ces successions d'explications, elle comprenait un peu mieux la raison pour laquelle Goinfrex voulait revenir ici. Mais par contre, elle ne comprenait toujours pas la raison pour laquelle il l'avait attaqué elle. Après tout, elle n'avait rien avoir avec tout ça.

"Bon, je suis d'accord, mais par contre, je ne comprends toujours pas la raison pour laquelle il m'a attaqué toute à l'heure. Avouez que, guerre ou non entre les Riolus et les Goinfrexs, ce qu'il a fait n'est pas normal. Il aurait très bien pu se contenter de partir et non m'attaquer juste avant".

Ondine espérait avoir rapidement des explications. En tout cas, en faisant part de sa réflexion à tout le monde, une idée germa dans son esprit. Peut-être qu'il voulait juste l'inciter à ne pas le suivre et à ne pas se mêler de cette affaire qui était une affaire personnelle pour lui. Elle n'en savait rien en vérité et n'en était pas du tout certaine. Enfin, elle en sera un peu plus peut-être quand Tétro répondra à la question de Will.

[Sylver Belister]

-Hum, oui, je vois… Pour répondre à votre question, Will, commença Tétro, sachez que si les Goinfrex raffolent de ces fruits, comme pas mal d’espèces indigènes d’ailleurs, ce sont indubitablement les plus gourmands de tous les Pokémon de cette île. C’est la première fois qu’ils font usage de violence pour s’en emparer. Jusqu’ici ils se montraient plutôt pacifiques envers les autres espèces et n’attaquaient pas, à moins qu’un ennemi voulût s’en prendre explicitement à leur tribu. Mais il y a quelques jours, tous les Pokémon de cette forêt ont ressenti une forme de malaise, qui les a rendus furieux et les a poussés à se battre entre eux pour obtenir ces fruits. Tous sauf les Archéomire. Mais pour la plupart d’entre eux, cela n’a pas duré plus de cinq minutes. Ce Riolu se propose également pour nous conduire auprès de ses amis, pour que nous les secourions… Comme si nous n’avions que ça à faire… Enfin, il faut bien sauver la grosse boule de poil… Apparemment, les Goinfrex les ont assommés puis emmenés avec eux pour une raison inconnue… Je puis affirmer sans grand risque d’erreur que c’est ce phénomène qui a frappé la petite renarde, mais aussi votre glouton. Etrangement, les boules de poils ont été bien plus sensibles que les autres à cette folie…

Donc quelque chose avait contaminé, semblait-il, les Pokémon de cette île, les poussant à s’entre-déchirer pour ces fruits. Mais pourquoi l’effet ne se prolongeait-il que chez les congénères du Pokémon d’Ondine… Et quel en était la cause ? L’émergence d’une menace ? Un son ? Une odeur particulière ? Un esprit malfaisant qui hanterait cette île ? Et pourquoi diable les vainqueurs avaient-ils fait prisonniers les vaincus ?! Cette pratique n’était guère courante chez les Pokémon… Non, décidément, tout ceci ne me plaisait pas. Quelque chose clochait.

A ce moment-là, Yuko revit vers moi, la queue entre les jambes, dépitée. Pour elle, la piste s’arrêtait là. C’était la première fois qu’elle échouait. Pourtant, je savais qu’elle avait fait de son mieux. Et ses efforts n’avaient pas été vains, puisque grâce à elle, nous étions sur le point de découvrir le fin mot de toute cette histoire. Pour lui montrer ma satisfaction, je lui offris une baie Tamato qu’elle accepta malgré sa surprise. Quelques caresses supplémentaires suffirent à lui faire comprendre que son aide nous avait été précieuse.

« Au fait, mademoiselle, lança soudain Tétrocruchamoule à l’attention d’Ondine, bien que Will et moi l’entendions aussi, le Riolu n’aurait jamais accepté de nous guider si vous n’aviez pas proposé de le soigner, tout à l’heure. Vous avez eu une excellente intuition… On fera quelque chose de vous mademoiselle, on fera quelque chose de vous… »

Puis il partit le premier à la suite de notre petit guide, suivi par nous autres.
Nous marchâmes sur environ deux kilomètres dans un environnement de plus en plus étouffant. La température ne cessait d’augmenter. L’air était de plus en plus saturé d’humidité. Ma pauvre Yuko, pourtant habituée à la chaleur, tirait la langue pour se rafraîchir ; Cette dernière était aussi sèche qu’un Hippopotas en pleine Tempetesable ! J’espérai simplement que cette excursion forcée était moins pénible pour mes jeunes compagnons qu’elle ne l’était pour moi. En outre, plus nous approchions de notre destination, plus l’odeur qui flottait dans l’air se faisait tenace, se transformant peu à peu en un parfum un peu trop envoutant…
Finalement, nous arrivâmes en vue d’une immense clairière qui semblait bien remplie. Faisant signe à mes compagnons de garder le silence, je me dirigeai, suivi de Yuko, vers le buisson le plus proche. Il me fournirait une couverture assez efficace, tout en me permettant de regarder la scène. Et il y avait effectivement quelque chose à voir en ce lieu. Comme l’avait prédit Tétro, les Riolu, cinq individus tous mal en points, étaient encerclés par un groupe de Goinfrex à l’air hostile. Mais ce n’était pas le détail le plus surprenant de ce tableau, loin de là. En effet, d’autres goinfres, une petite dizaine, étaient en train d’apporter des fruits Paopou au pied de ce qui semblait être un arbre immense, situé au beau milieu de la clairière. Normalement, il n’aurait pas dû pouvoir pousser en ce lieu : les seuls arbres de l’île étaient des arbres fruitiers et visiblement, celui-là ne produisait aucun fruit, puisque les gloutons lui en apportaient… Il était de taille normale, pour un arbre de cette île, soit environ 7 mètres de haut, mais son tronc avait une curieuse couleur bleu nuit et ses branches feuillues renvoyaient une étrange couleur rouge… De plus, ces dernières semblaient aussi plates qu’un Démenta. Mais ce n’était pas tout. Les branches décrivaient également une sorte de cercle au sommet de l’arbre, dont le tronc était parfaitement cylindrique. L’ensemble évoquait un immense pylône surmonté d’une hélice…
Soudain l’arbre étrange fit la dernière chose à laquelle je m’attendais : il commença à manger-non, à dévorer- les fruits que les Goinfrex lui avaient apportés !

Non… Ce n’était pas… Cela ne pouvait pas être… L’ « arbre » était en réalité un Rafflésia géant ! Je compris aussitôt d’où provenait l’odeur entêtante qui n’avait cessé d’envahir nos narines au fur et à mesure que nous approchions de ce lieu. C’était tout simplement le pollen de cette fleur ! Pollen dont les Goinfrex qui avaient apporté les « offrandes » à la fleur immense semblaient maintenant se délecter, le géant ayant secoué ses pétales pour en faire tomber un petit tas sur le sol. Rien d’étonnant à ce que ce nectar attirât autant les Pokémon poilus : il était identique à celui des fruits mais en bien plus suaves. Mais il devait également voir un pouvoir hypnotique, c’était la seule explication possible aux actes de violence des Goinfrex. La fleur les utilisait pour se nourrir. Et comme les Goinfrex étaient encore plus friands de ses fruits que les autres Pokémon, le pollen devait avoir encore plus d’effet sur eux…
Et dire que Will, quand nous l’avions rencontré, Ondine et moi, nous avaient mis en garde contre les Rafflésia et leur pollen…

Je posai alors une question à chacun de mes deux compagnons : « Mademoiselle, reconnaîtriez-vous par hasard votre Goinfrex parmi ceux-ci ? »
Et à l’attention du futur chercheur :
« Dites-moi, Will, il semblerait que ce pollen soit la source de tout ce déchaînement de violence. Pourtant, il ne semble avoir eu aucun effet ni sur Sabi, ni sur Mister T, ni sur Yuko. C’est on peut plus logique pour Mister T, qui n’a pas de nez, mais Yuko et Sabi ont toutes les deux un odorat très développé… Je pense que si nous trouvons la répse à cette question, nous serons en mesure de mettre un terme à cette folie. »
Tandis que je prononçais ces mots, je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter pour le sort des Riolu, et je voyais bien que leur congénère blessé n’état lui non plus pas tranquille. Je ne pouvais cesser de me répéter intérieurement : « elle ne va quand même pas les manger, si ? »

[et on continue l'intrigue^^! Si souci, MP-moi ]

[Wilhelm Sena]

Après que Tétro lui ai fait une explication claire et précise sur l'état ayant touché tous les Pokémon sauf les archéomire, le groupe suivait le caninos, jusqu'à ce qu'il perde la piste olfactive. Celui-ci semblait attristé par la situation, mais son maître gentleman le récompensa d'une caresse une par une baie Tamato. Tétrocruchamoule interpella la jeune fille.

« Au fait, mademoiselle, le Riolu n’aurait jamais accepté de nous guider si vous n’aviez pas proposé de le soigner, tout à l’heure. Vous avez eu une excellente intuition… On fera quelque chose de vous mademoiselle, on fera quelque chose de vous… »

Will ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il entendit ceci. Le Pokémon mena alors la marche, le reste groupe suivant de près. Pour chaque mètre parcouru, la chaleur augmentait, ainsi qu'une odeur très particulière. Elle ressemblait grandement à celle des fruits écrasés au sol un peu plus tôt, bien que plus sucré. Will se posait des questions à propos de cette odeur, et émettait un doute immense quant à son origine. L'avancée était difficile tant pour les humains que pour les Pokémon. Les deux personnes accompagnant Will semblaient tous deux inquiets pour leurs Pokémons. Le jeune homme avait un sentiment similaire quant à sa sabelette. Le Riolu, quant à lui, semblait de plus en plus instable et impatient. Après deux kilomètres deux marche, le petit groupe arriva à la scène du crime. Ils se cachèrent derrière un buisson et observèrent le drame qui se déroulait sous leurs yeux.

Les Riolus disparus se trouvaient là, blessés et fatigués, entourés de nombreux Goinfrex. Certains de ces Pokémon gourmands amenaient de nombreux fruits au pied d'un arbre immense, mais très étrange compte tenu des variétés d'arbres présentes sur cette île. Un coup d'oeil détaillé mais rapide permirent au futur chercheur de comprendre ce qu'était en réalité cet arbre : un rafflésia géant ! Il était ébahit par ce Pokémon, mais également abasourdi par sa taille. Comment un tel spécimen peut-il exister ? Il n'en avait jamais vu de tels, ni entendu parler... Puis, Sylver exprima à haute voix ce que pensait le jeune homme, avant d'ajouter quelques questions.

« Dites-moi, Will, il semblerait que ce pollen soit la source de tout ce déchaînement de violence. Pourtant, il ne semble avoir eu aucun effet ni sur Sabi, ni sur Mister T, ni sur Yuko. C’est on peut plus logique pour Mister T, qui n’a pas de nez, mais Yuko et Sabi ont toutes les deux un odorat très développé… Je pense que si nous trouvons la répse à cette question, nous serons en mesure de mettre un terme à cette folie. »

L'intéressé, toujours fasciné par ce qu'il voyait, réfléchit en même temps à la question. Cette fois-ci, il était troublé.

- Je... n'en sais rien... Rien du tout... Cela me dépasse. Pour le moment, tout ce que je peux vous dire, c'est que les Goinfrex font partie des créatures ayant le meilleur odorat et instinct gustatif au monde. C'est pour cela que vous trouverez des chercheurs ont à leur côté un Goinfrex, ou un Ronflex. Ceci étant, je pense que ce n'est pas la seule raison. Comme vous l'avez dit, ni Sabi ni Yuko ne sont attirées. Peut-être que cela est dû à des goûts différents ? Peut-être que la gourmandise des Goinfrex leur a fait perdre la raison ? A moins qu'il n'y ait quelque chose dans le pollen de ce rafflésia qui est adapté à ces Pokémons ? La dernière possibilité est que les Pokémon de cette île ont quelque chose en commun ; quoi, je ne sais pas, mais cela expliquerait pourquoi les Riolu ont également été touchés.

Il se tourna vers Ondine pour observer le Riolu, et celui-ci se débattait. Il semblait perdre à nouveau la raison, non seulement par le pollen, mais aussi par le fait que ses camarades soient enchaînés.

- Ondine, lâche-le ! Il va te blesser sinon ! Il n'est plus lui-même !

Wilhelm remarqua le regard inquiet du gentleman et le rassura.

- Ce rafflesia ne mangera pas ces Riolu si c'est ce qui vous inquiète. Ou du moins je ne pense pas. Ces Pokémon sont végétariens. A moins qu'il ne soit lui-même complètement fou, il n'y a pas de raison qu'il les dévore.

Une fois-ceci dit, le jeune homme réfléchit aussi vite que possible à un moyen d'empêcher le pollen de s'éparpiller davantage dans l'air. Il regarda autour de lui, et remarqua de lourdes branches, auxquelles étaient attachées de grandes feuilles. Il confia Sabi à ses compagnons, et lui disant de ne pas s'inquiéter, et rebroussa chemin. Lorsqu'il fut assez éloigné, il grimpa le long d'un tronc, le plus haut possible.Il se déplaça ensuite de branche en branche, jusqu'à atteindre le bord de la clairière. Il se cacha derrière des branches, ramassa un fruitet se servit de branches plus fines pour s'en servir comme lance-pierre. Will s'apprêta à la lâcher, lorsqu'un Goinfrex, perché un peu plus haut que lui le remarqua, et se laissa tomber jusqu'à lui. Le chercheur en herbe ne l'avait pas remarqué, aussi il fut entraîné dans sa chute avec le Pokémon, excita par la folie. Par chance, la branche fut lachée dans le même temps, et le fruit vola jusque dans l’œil du Rafflésia. Celui bougea, et fut pris d'une colère sans nom. Les choses avaient dérapées plus vite que ce à quoi avait pensé Wilhelm... Comment allaient réagir ses compagnons ?

[si ce que j'ai écrit ne vous plaît pas, dites moi, je changerai mes actions ]

[Ondine]

Ondine est assez intriguée par la réponse du Zarbi. Ok, le fait que Goinfrex se soit montré agressif sur cette île s'explique, mais que Évoli et lui se soient montrer étranges en-dehors de l'île, là elle ne comprenait pas.

"Mais, si tout ce qui se passe est à cause de quelque chose sur cette île, normalement, Goinfrex aurait dû retrouver un comportement normal et Évoli n'aurait rien eu du tout quand nous étions loin d'ici, non? Désolée si je vous parais sûrement stupide, mais je trouve cette histoire de plus en plus compliquée".

Et elle se doutait que cette histoire n'en avait pas finit à devenir compliquée. Ce qui était à la base une simple recherche d'un pokémon en fuite s'est transformé en enquête sur ce qu'il se passait avec les pokémons de cette île. La fille aux cheveux bleus espérait qu'après tout ça elle atteindrait son objectif principal du moment, retrouver Goinfrex en espérant qu'il voudra venir avec elle. Par contre, Yuko semble avoir perdu la piste. Ondine perd un moment espoir, mais ce fut de courte durée car Riolu voulait les guider. La jeune fille eut alors un regard compatissant vers le pokémon. Elle fut cependant surprise pas les paroles de Tétro car ce n'était pas par intérêt qu'elle était venue en aide au Riolu, mais parce qu'elle se préoccupait du bien être des autres, y compris des pokémons, donc cela l'insupportait de le voire partir blessé. Enfin, pensant qu'il devait s'agir d'un compliment, elle dit : "Heu...merci, même si à la base, je voulais juste rendre service".

Au bout d'un très long moment, ils finissent par arriver dans une clairière où étaient réunis tout un groupe de Goinfrex gardant prisonniers les Riolus. Il y avait une très forte odeur assez insupportable. Parmi les Goinfrexs, il y avait un Raflésia géant. Bah tien, voilà quelque chose de pas banale. Il faut dire que ce n'est pas le genre de chose qu'on voyait souvent. Ondine avait presque l'impression de se trouver dans un livre d'aventures où ils se retrouvent dans un village d'indigènes s'apprêtant à offrir leur prisonniers en sacrifice à leur dieu. Car d'après ce qu'elle venait de voir, on dirait que les Goinfrexs considéraient ce Raflésia géant comme tel. Elle sort de sa pensée quand Sylver s'adresse à elle pour lui poser une question. Elle regarde les différents Goinfrexs, les détaille bien, mais, ne sachant pas comment, elle ne reconnu aucun d'eux comme son Goinfrex. Elle secoue donc doucement la tête.

"Non, c'est bizarre...on dirait qu'ils traitent ce Raflésia comme une divinité ou un chef, un roi, enfin, vous m'avez compris".

Puis, alors que Will et Sylver discutent, Riolu sembla changer de réaction et s'énerver d'abord, puis, il tien sa tête comme s'il essayer de résister à quelque chose. Quand Will demande à Ondine de le lâcher, celle-ci dit : "Mais je ne le touche même pas là. On dirait qu'il essaie de résister. Vous pensez que ce Raflésia aurait des pouvoirs hypnotique pour contrôler le comportement des pokémons de cette île ou un truc du genre?"

Puis, elle voit ce que fait Will et retient sa respiration sur le coup car elle trouvait sa tentative de elle ne savait quoi stupide parce qu'il risquait de les faire remarquer.

"Will, arrête. On est sensé rien faire pour le moment".

Mais il était trop tard et ce qu'elle craignait arriva, ils se font remarqué. Ondine ne put s'empêcher de s'énerver et cri : "Espèce d'idiot! T'es content? On s'est fait repérés! On est sensés faire quoi maintenant?"

Oui, Ondine ne savait pas quoi faire et elle n'aimait pas les regards mauvais des pokémons sauvages. Évoli non plus et se cache derrière les jambes de la jeune fille.

[Sylver Belister]

Par Suflfura, nous étions repérés ! Nous n’eûmes même pas le temps de nous retourner que déjà une meute grrimaçante de Goinfrex se jetait sur nous, la bouche grande ouverte. Je compris leur intention lorsque trois langues râpeuses me frôlèrent en même temps. Ils tentaient de me paralyser avec cette attaque ! Apparemment, mes compagnons n’avaient pas un sort plus enviable. Au pied de son malheureux observatoire, Will se faisait attaquer par le petit monstre qui l’avait repéré. Quant à Ondine, pas moins de six Goinfrex s’approchaient d’elle et de son Evoli de façon méthodique, l’encerclant et resserrant leur piège petit à petit… Pour ma part, avec l’aide de Yuko et de Tétro, je ne m’en sortais pas trop mal. Mes flammèches suffisaient à effrayer les adversaires que mes Pokémon ne parvenaient pas à mettre en déroute avant qu’ils ne m’atteignissent. Mais bien vite, l’évidence s’imposa à mes yeux : les Goinfrex étaient trop nombreux pour nous…

Hélas ! Contrairement à notre échauffourée avec les Vortente, cette fois-ci, nous étions éloignés les uns des autres. Il nous serait donc impossible de fuir une nouvelle fois vers le temple tous ensembles. Je pouvais toujours mettre le feu à la clairière, mais cela risquait de mettre tous les êtres qui s’y trouvaient, à commencer par mes deux compagnons en danger… Et puis, il y avait de bonnes chances que les gloutons ne fussent pas responsables de leur état. Dans ces conditions, il aurait été profondément injuste de les priver de leur habitat…

Tandis que je repoussais tant bien que mal les attaques de mes opposants poilus, je réfléchissai à toute vitesse. Bien vite, je m’aperçus que la maîtrise du feu ne me suffirait pas pour repousser ces créatures. Je n’avais pas le choix… J’agrippai ma fidèle canne qui ne me quittait jamais au niveau du pommeau et avec mon index, enclenchai le mécanisme caché. La lae se révéla au grand jour, juste à temps pour stopper un Goinfrex qui me sautait dessus. Mais même avec le renfort de mon arme, ma situation était loin d’être reluisante…

Le Rafflésia semblait pris de furie sanguinaire depuis qu’il nous vit aperçu : il paraissait hurler des ordres à l’attention de ses soldats, qui lui obéissaient au doigt et à l’œil. De temps en temps, il lançait li même une pluie de pétales tranchants dans notre direction mais heureusement, Yuko ou moi-même les faisions brûler avant qu’elles n’atteignissent quelqu’un. Mais ces attaques Danse-Fleur étaient redoutables. J’ignorai combien de temps j’allais encore pouvoir tenir à ce rythme.

Malgré le fait que mes flammes étaient bien plus adaptée que mon épée pour gérer cette masse hurlante qui menaçait de nous submerger, j’étais bien plus rompu à l’escrime qu’à la maîtrise des éléments : j’enchaînais les séquences d’attaques et de défenses les plus basiques sans même réfléchir. Fort heureusement, le pollen hypnotique semblait voir fait perdre tout sens de la cohésion à mes adversaires. Leurs attaques groupées étaient désordonnées, brouillonnes et ils se gênaient mutuellement bien plus qu’ils ne renforçaient leurs assauts. Hélas, ce répit, je le savais fort bien, n’était que provisoire. Dès que le Rafflesia, qui contrôlait les Goinfrex, se rendrait compte de son erreur, il réorganiserait la formation des petits monstres et s’en serait fini de nous tous… Mais, Sulfura soit loué, il était trop énervé par la simple vue des flammes pour penser à changer de stratégie. Sans cette colère salvatrice, nous aurions sans doute tous été tués depuis un moment… Mais ce Pokémon, malgré sa taille gigantesque, était loin d’avoir l’intelligence et la puissance criminelle de Rizer…

Le Riolu qui nous avait servi de guide était auprès d’Ondine et faisait de son mieux pour la protéger, mais à cause de ses blessures, il n’était guère efficace. Mais pourquoi ces Pokémon nous attaquaient-ils ? Pensaient-ils que nous allions leur voler leurs fruits si précieux ? Que nous voulions du mal à leur chef fleuri ? Mais vu leur état avancé de fureur, autant vouloir essayer de raisonner avec une meute de Nidoking déchaînés.

Le combat durait depuis maintenant plus de dix minutes. Malheureusement, j’étais loin d’avoir les capacités, et particulièrement l’endurance, de ma jeunesse. Mes vieux membres peinaient de plus en plus à soulever et à faire virevolter ma lame, qui devenait de plus en plus lourde. Mais jambes étaient de moins en moins mobiles, de plus en plus engourdies et finalement, un des Goinfrex parvint à déjouer ma vigilance et celle de Yuko et il me mordit la cuisse gauche. Cela me fit chanceler et tous les autres Goinfrex profitèrent de l’ouverture pour se jeter sur moi. Je n’eus la vie sauve que grâce à l’intervention Salvatrice de Tétro qui les envoya bouler trois mètres plus loin d’une bonne décharge psychique bien placée. Jusqu’ici, ses pouvoirs de prescience, sa petite taille et sa capacité à léviter lui avaient permis d’esquiver les coups. Mais alors qu’au début de l’affrontement, il discutait avec moi pour essayer de trouver une voie de sortie ; à présent, il se contentait de me prévenir lorsqu’un des petits montres tentait une attaque par derrière sur ma personne. Mais il avait été incapable de me prévenir de l’attaque de celui qui m’avait mordu. Lui aussi faiblissait…
Soudain, alors que j’étais à moitié aveuglé par la sueur qui coulait dans mes yeux, mon champ de vision fut envahi par un éclat jaune… Je réalisai bien vite ce dont il s’agissait : le pollen. Plus la fleur géante se mettait en colère, plus elle en répandait. Et ce dernier allait se coincer entre les poils des Goinfrex. Le pollen… Le pollen qui avait la même odeur que les fruits. Les fruits et si c’était à cause de leur odeur que… Oui, j’avais lu un livre à ce sujet il y a fort longtemps ! C’était leur méthode de chasse ! Ca y est ! J’avais enfin un plan pour nous sortir de ce mauvais pas.

« Tétro, j’ai besoin de votre aide ! Transmettez mon plan au Riolu s’il vous plaît !
-C’est de a folie, seigneur Belister, haleta le Zarbi entre deux coups, mais ça pourrait marcher !
Comme je le lui avais demandé, Tétrocruchamoule expliqua la situation au jeune loup.
-Alors, acceptez-vous de nous aider, eructais-je tandis que je contr attaquai un Goinfrex un peu trop audacieux pour son bien ! Vous savez comment vous y prendre ? »

Le petit Riolu poussa un cri et se frappa la poitrine de son petit poing. Il avait une idée derrière la tête. Sans attendre, il se précipita sur le premier Goinfrex à sa portée, s’agrippa à ses poils et, dans le même mouvement, il se jeta au sol sur le dos, son adversaire au-dessus de lui, maintenu par ses petits bras puissants, tandis qu’il lui décochait un formidable coup du pied droit. Ma foi, c’était là une attaque Projection parfaitement lancée. Puis, sans attendre, le Pokémon lui prit la fuite, poursuivi par deux gloutons.
Pourvu que je ne me fusse pas trompé.

Soudain, quelques minutes plus tard, alors que j’allais m’écrouler d’épuisement, un bruit se fit entendre dans les fourrés, près de nous, là où le petit Pokémon avait disparu. Ca y est ! Ils arrivaient ! Ce pollen que portaient les Goinfrex dégageait une odeur similaire à celle des Vortente que nous avions croisés plus tôt. C’était de cette manière qu’elles attiraient leurs proies. Mais également grâce à cette odeur qu’elles les repéraient, puisque tous les Pokémon de la forêt qui avait ses chances e figurer sur leur menu en mangeait!. Oh bien sûr, les plantes carnivores n’auraient jamais pris le risque d’affronter autant de glouton à la fois. Mais un simple Riolu égaré… Ce dernier surgit d’un buisson, coursé par une horde de plantes affamées. Mais les Goinfrex et surtout le Rafflesia n’allaient pas laisser passer une telle intrusion ! Dès qu’il les aperçut, le mastodonte végétal, se désintéressa de nous et lança son armée sur le groupe de plantes aux dents acérés.

« Venez, criai-je, c’est le moment de nous mettre à l’abri ! »

[Wilhelm Sena]

Voilà. A cause de données que Will n'avait pas suffisamment envisagées, le groupe entier se retrouve en proie au Rafflésia et aux Goinfrex. Lui, il tombe. Les autres, eux, se débrouillent comme ils peuvent. Les deux humains utilisent leur élément, tandis que les Pokémon se défendent comme ils peuvent. Tous, sauf un : Sabi.

Will tombe salement le dos contre le sol, avec un Goinfrex enragé sur le torse, prêt à le mordre. Alors que Ondine exprime avec vigueur son mécontentement - qui est, rappelons le, tout à fait légitime - Will se défend de son agresseur par un coup de boule. Bien qu'il soit intéressé par les recherches dans les Pokémon, son expérience de casse-cou lui a bien appris qu'il ne fallait pas se laisser faire non plus face à des Pokémon. Surtout lorsque ceux-ci sont pris de folies sanguinaires. Ainsi, le jeune homme se débarrasse tant bien que mal de son agresseur, et cours affolé en direction de son Pokémon.

- SABI !!!!

Il se jette sur la petite créature, et la protège de son corps avant qu'elle ne se fasse attaquer. Le futur chercheur se fait donc attaquer par quelques Pokémon poilus enragés, qui le mordent et le griffent avec force. Heureusement, ses compagnons l'aident à se débarrasser d'eux, et une fois à nouveau debout, il tente de se défendre à son tour à l'aide de coups de pieds (puisqu'il protège farouchement de ses bras sa sabelette).

Le temps passe, et le petit groupe commence à fatiguer. Vient alors à l'esprit du gentleman une idée brillante, qui Wilhelm comprend au moment même où il voit sortir la première tête de Vortente, derrière le petit Riolu. A cet instant même, la bataille entre Pokémon devint bien plus féroce.

« Venez, c’est le moment de nous mettre à l’abri ! »

Will suivit en courant ses compagnons. A cause de l'adrénaline, il ne ressentait pas encore ni la douleur ni la fatigue qui l'accablaient. Ils coururent un bon moment, avant de ralentir et s'arrêter ; en s'assurant bien sûr qu'aucune créature ne les suivait. Le jeune chercheur s'empressa de s'excuser.

- Je suis vraiment désolé ! C'est de ma faute ! J'étais persuadé que tous les Goinfrex étaient en bas, à cause du pollen du rafflésia. Je ne sais pas du tout ce que celui là faisait en haut... Il m'a surpris...

Il regarda alors Ondine.

- Et j'espère sincèrement que ton Pokémon ne se trouvait pas dans la mêlée...

[Ondine]

En voyant des Goinfrexs les encercler, Ondine et Évoli ont eut comme premier réflex de reculer, mais en remarquant que des Goinfrexs étaient aussi derrière eux et avançaient, elles ont stoppé et regardaient autour d'elles à la recherche d'une échappatoire. Il n'y en avait aucun malheureusement et la fille aux cheveux bleus se doutait que Évoli ne tiendrait pas longtemps face aux nombreux Goinfrex, surtout que son combat précédent contre les Vortentes l'avait un peu affaiblie déjà. Bien que c'était à contre coeur, la jeune fille savait qu'elle n'avait plus d'autre alternative pour sortir de cette situation dangereuse. Elle allait devoir utiliser ses pouvoirs pour se battre contre les pokémons gourmands. Se rappelant du peu de ce qu'un jeune garçon qu'elle avait rencontré lui avait appris à faire avec ses pouvoirs, elle décide d'utiliser ceci pour se battre. Elle n'aimait pas se battre elle-même contre des pokémons car elle ne supportait leur faire du mal, mais là, malheureusement, elle n'avait pas le choix. Se concentrant, elle utilise ses pouvoirs pour créer des tentacules d'eau autour d'elle et de son pokémon pour frapper les pokémons gloutons. Pendant plusieurs minutes, tout le monde combattait pour se protéger. Mais les ennemis étaient trop nombreux et la jeun fille commençait à fatiguer. Comment une simple recherche de pokémon s'est transformé en champ de bataille? Ça, elle ne le comprendrait jamais. Puis, Sylver réussit avec Riolu et Zarbi de créer une diversion pour leur permettre de s'enfuir. Ondine allait les suivre, mais remarque que le Goinfrex qui était tombé sur Will était son Goinfrex à elle. Elle ne savait pas comment, mais elle le reconnaissait et elle le ressentait. De plus, il ne combattait pas contre eux, mais avec eux, comme pour retenir ses congénères et les empêcher de les poursuivre. Se refusant de l'abandonner, sans lui laisser le temps de faire quoi que ce soit, elle le prend dans ses bras et court à la suite de ses compagnons avec Évoli. Quand ils s'arrêtent assez loin, la fille aux cheveux bleus se laisse tomber à genoux, dos au jeune garçon et au gentleman. Will s'excuse alors pour ce qu'il s'est passé et dit à Ondine qu'il espérait que son Goinfrex ne s'y trouvait pas. Ayant repris son souffle, Ondine relève la tête et dit : "Si, c'est lui qui t'es tombé dessus, je l'ai retrouvé".

D'un bond, Goinfrex se libère des bras de Ondine qui se relève et le regarde. Goinfrex ne semblait pas du tout contente de ce qu'elle avait fait.

"Goinfrex...j'ai fait ça pour te sauver, je ne voulais pas du tout t'abandonner".

Goinfrex croise ses bras et lui tourne le dos. Évoli s'approche pour essayer de lui parler et Goinfrex décroise alors ses bras et baisse tristement  la tête. Ondine sentait alors que quelque chose n'allait pas.

"Goinfrex, dis-nous ce qu'il se passe, s'il te plait. Le Zarbi qui est là peut communiquer avec nous et nous traduire tes paroles".

Goinfrex la regarde, comme s'il était résigné, et se met à parler.

[Sylver Belister]

-Hum d’accord… Oui, je vois, marmonna le Zarbi à notre intention. Bien, le plus simple est que je vous rapporte fidèlement ce que cette boule de poil vient de me dire. Voici ses mots exacts :
« "En fait, il y a longtemps, j'ai été le chef de ce groupe de Goinfrex, mais Rafflésia est arrivé et s'est autoproclamé chef. Je l'ai combattu pour conserver ma place, mais il m'a battu. J'ai donc été banni et il a utilisé le pouvoir de ses spores hallucinogènes pour me faire tout oublier. Pendant ce temps, il obligeait les Goinfrex de mon peuple à voler la nourriture des autres clans pour qu'ils la lui donnent. Tous ceux qui lui mettaient des bâtons dans les roues étaient capturés et torturés. Ce Pokémon est un vrai cinglé. Ensuite, je t'ai rencontré Ondine, tu m'as éloigné de cet endroit et cela a dissipé l'hallucinogène et je me suis souvenu de tout. J'ai donc tout fait pour revenir pour sauver mon peuple. Comme j’ai entendu parler de Pokémon devenant fou, j'ai simulé les mêmes symptômes. Je t'ai attaqué sans intention de te blesser, mais pour te faire peur afin que tu t'éloignes et ne sois pas mêlée à tout ça. Je suis monté sur l'arbre pour observer et attendre un moment opportun pour intervenir. J'ai vu alors le garçon, cela m'a surpris, j'ai perdu du coup l'équilibre et suis tombé bêtement".
Mais vous remarquerez, du moins si votre intellect humain limité vous le permet, que son récit ne répond pas à toutes vos questions…


Voilà qui expliquait le comportement étrange du Pokémon d’Ondine. Mais cela n’éclairait toujours pas la mystérieuse résistance de Yuko et de Sabi à ses spores, et cela expliquait encore moins pourquoi Evoli avait été affectée, elle. Nous étions déjà à quelque distance du lieu de la bataille entre les gloutons et les plantes carnivores. D’ici, je voyais parfaitement le Rafflesia expulser ses spores quasiment en continu. Spores qui devaient d’ailleurs être très denses puisqu’elles retombaient presque aussitôt sur le sol.
Cette remarque me fit tiquer : si les spores restaient aussi peu de temps en suspension, il était impossible qu’elles aient pu se répandre et envahir toute la forêt d’elles-mêmes ! Mais cela expliquait aussi pourquoi ni Evoli, ni Yuko, ni Sabi ni le Riolu n’avaient été affecté lors de notre bataille contre les Goinfrex. Ils étaient tout simplement à bonne distance de l’éruption de spores. Mais de fait, quelque chose avait forcément dû les transporter à travers la forêt. Normalement, le vent se chargeait d’une telle manœuvre. Mais Evoli avait forcément été affectée par les spores lorsqu’elle avait attaqué Ondine, puisqu’elle n’avait pas de raison d’attaquer sa dresseuse. Et à ce moment-là, il n’y avait pas un souffle de vent sur l’île. Et le Rafflesia ne semblait pas être le type de Pokémon qui sortait souvent de son repaire. Il préférait de loin envoyer ses sbires à sa place. De plus, des spores aussi denses n’auraient pas pu être disséminées aussi loin. Non, il existait un autre mode de propagation.

L’illumination me vint lorsque mon regard se porta à nouveau sur le Goinfrex d’Ondine. Celui que Tétro appelait parfois « boule de poils » avec dédain. Les poils ! Et si tout simplement les spores de Rafflesia se coinçaient entre les poils des Goinfrex ? Ces derniers écumant la forêt pour rapporter de la nourriture à leur gourou, les autres Pokémon se feraient alors contaminer lors de la bataille. Le pollen du Rafflesia avait un effet accru sur les Goinfrex, comme nous l’avions déjà deviné. Mais son influence sur les autres Pokémon était suffisante pour les affaiblir lors du combat, ce qui assurait à coup sûr la victoire aux Goinfrex. Donc, en suivant ma logique, le glouton d’Ondine devait forcément avoir encore ses spores sur lui, sinon Evoli n’aurait pas été affectée… Mais pourquoi ne l’était-il pas, lui ?

La seule explication qui me venait à l’esprit était que son corps avait appris à résister à cette toxine à force d’y être exposée… Mais dans ce cas, pourquoi tous les Goinfrex n’y étaient-ils pas devenus insensibles, depuis le temps qu’ils y étaient exposés ?
La réponse s’imposa à moi : parce qu’ils revenaient à chaque fois vers la fleur géante, qui répandait à nouveau sur eux ses spores toxiques. Spores qui devaient forcément être légèrement différentes des précédentes, de telle sorte que les Goinfrex ne pussent jamais s’y accoutumer ; et elles perpétuaient ainsi leur état hypnotique. Soudain, un détail m’alarma. Si j’avais raison, alors :

« Yuko, quoi qu’il arrive, reste éloignée du Goinfrex d’Ondine. Will, je vous conseille de faire de même avec Sabi. »

Mais Yuko était à mes côtés, à cinq bons mètres du Goinfrex et visiblement, elle n’avait pas l’intention de bouger.
Yuko et Sabi n’avaient pas encore étaient exposées à ce pollen, elles y étaient donc vulnérables. Et même si l’effet n’était que temporaire, nous étions déjà suffisamment en mauvaise posture comme cela. En revanche, Evoli et le Riolu devaient logiquement y être immunisés.

« Ecoutez, repris-je, j’ai une théorie sur ce qu’il se passe sur cet île ».

Et je leur révélai le résultat de ma réflexion.

« Alors, qu’en pensez-vous ? Bien sûr, cela reste une théorie, mais je pense que c’est tout ce que nous avons pour le moment, à moins que vous n’ayez autre chose à proposer ? Si elle se trouve être fondée, alors le mieux que nous ayons à faire pour enrayer cette folie est d’attirer les Goinfrex à nous, un à un, puis de les débarrasser des spores dissimulés dans leurs poils. Une fois que nous aurons sauvé ces Pokémon, nous aviserons sur la manière de stopper ce Rafflésia géant. Qu’en pensez-vous ? Auriez-vous un plan en tête ? »

[Wilhelm Sena]

Le Pokémon qui était tombé sur Will était en réalité le Goinfrex d'Ondine ! Le jeune homme en fut étonné et s'excusa auprès du Pokémon de l'avoir frappé. Puis, Tétro traduisit en langage humain les paroles du Pokémon. En résumé, cela était dû tout simplement à ce rafflésia et à ses spores. Mais comme le faisait pertinemment remarquer le Zarbi, cela n'élucidait pas toutes les questions.

Wilhelm savait de ses lectures que les spores de Rafflesia étaient puissantes. Par cela même, la folie des Pokémon de la forêt s'expliquait. Pourtant, Sabi et Yuko, le caninos du gentleman, auraient déjà dû avoir succombé au même mal. Mais ce n'était pas le cas. Par ailleurs, l'Evoli de la fille aux cheveux bleus avait connu le même mal. Comment expliquer cela ?

Sylver proposa alors une théorie. Selon lui, cela était dû au pollen qui se collait aux poils des Pokémon gourmands. A cause de la densité des spores et de l'absence de vent, ils ne pouvaient voler bien loin. Les Goinfrex étaient donc le moyen de transport. De même, comme le Goinfrex d'Ondine n'y était plus exposé, il avait développé une immunité, tout comme son Evoli. Mais si les spores du Rafflesia changeaient régulièrement pour que les Pokémon sauvages ne soient jamais habitués, comment ceux de la jeune fille pourraient-ils l'être ? Avec les modifications, l'immunité n'existe plus. Will fit part de ses doutes au reste du groupe.

- Pour moi, il manque quelque chose à votre raisonnement... Et cela se passe sûrement par autre chose... Et si... Et si c'étaient les fruits qui accentuaient le pouvoir des spores ?! Après tout, tout à l'heure, lorsque nous avons croisés tous ces fruits écrasés et vidés, il régnait une forte odeur ! Et sur la route, nous nous sommes tous sentis nauséeux, avec cette sensation de chaleur.

Il marqua une légère pause.

- Il faut que je vérifie quelque chose. Prenez Sabi. Prévenez moi s'il se passe quelque chose. Cette fois-ci, je sais ce que je fais.

Will se mit donc à escalader un arbre. Il monta jusqu'à atteindre une branche assez solide pour supporter son poids, et sur laquelle se trouvaient les mêmes fruits que mangent les Pokémon de cette île. Il en pris deux, en lança une à ses compagnons, et garda l'autre contre lui. Puis il redescendit pour rejoindre le groupe. Il sortit son couteau de son sac, et ouvrit le fruit. Le même parfum que la dernière fois, quoi qu'un peu plus fruité, s'en échappa. Will prit bien le temps de le sentir. Une légère sensation d'ivresse le prit au bout de quelques secondes.

- C'est ça. Le fruit a un parfum très particulier. On dirait une sorte d'alcool, ou un fruit avec des effets... soporifiques, ou stupéfiants.

Il trempa son doigt dans la chair gluante, le ressortit, et la porta à sa bouche.

- On a la même sensation quand on le mange. Et pour être exact, ça confère une certaine sensation de plaisir, en plus d'être nourrissant. Je comprends pourquoi les Pokémon du coin en ont fait leur aliment de base. Et en ce qui concerne ton Evoli, dit-il en regardant Ondine, il y a aussi une raison pour laquelle il a aussi été affecté par ce pollen. Comme l'a dit Monsieur Belister, les spores sont très probablement transportés grâce aux poils des Goinfrex. Pourtant, l'effet seul ne suffirait pas à modifier le comportement d'Evoli. J'imagine que votre Pokémon n'avait jamais goûté ce fruit auparavant. Peut-être durant votre premier passage, mais je ne pense pas que ce soit suffisant.

Wilhelm ouvrit alors en grand le fruit. La substance gluante coula sur le sol, et avec elle, un bon nombre de petites graines.

- Vous voyez, dans ce fruit on remarque une quantité très impressionnante de ces petites graines. A mon avis, lorsque les Pokémon mangent ces fruits, cette matière gluante reste collée à leur poils, et sèche. Restent alors des graines qui se sont retrouvées piégées avec. Je mettrai ma main à couper que cette substance fini par sécher, mais ne perd pas pour autant cette odeur. Et l'odeur que nous avons senti tout à l'heure est celle qui remplace celle-ci lorsque le fruit sèche. à certains endroits où les fruits étaient éparpillés en morceaux, il y avait des empalcements où il n'y avait qu'un peu de chair avec cette graine. Mais l'odeur était forte malgré tout. Donc soit cela vient de cette matière gluante lorsqu'elle sèche, soit cela vient des graines. En tout cas, cela expliquerait pourquoi votre Evoli a aussi été concerné : même sans fruit, l'odeur de ce fruit est toujours présente. Mais avec le temps, seuls les Pokémon peuvent la sentir.

Il regarda un instant le fruit, puis les Pokémon d'Ondine.

- Mouai, ça me semble assez probable en fait.

[Ondine]

Ondine écoute attentivement le récit de Goinfrex, comprenant un peu mieux les réactions qu'il a eu ces derniers temps. Mais bon, il est vrai que cela n'expliquait pas su tout la réaction de Évoli quand ils étaient en-dehors de cette îles. C'est alors que Sylver la surprend en demandant à Sabelette et à Yuko de ne pas s'en approcher. En entendant ça, Goinfrex n'était pas du tout content, ce que Ondine comprenait un peu, personne n'aimait être traité comme un pestiféré. Après, le gentleman explique la raison de sa réaction, qui était compréhensible d'un côté. En l'écoutant, Goinfrex ne semblait pas très d'accord, ce qui fait qu'il lançait un regard noir au vieil homme et faisait la mou. Will donne son hypothèse à son tour, pensant que cela soit lié aux fruits. Quand il parle du comportement de Évoli et du fait qu'il devait avoir des spores dans ses poils, Goinfrex se frappe la tête avec la patte qui lui sert de main. La jeune fille le regarde alors en haussant un sourcil.

"Qu'y-a-t-il Goinfrex, tu penses qu'ils se trompent".

Goinfrex pointe Évoli en hochant la tête et se montre lui.

"Tu penses qu'ils se trompent au sujet de Évoli et de toi?"

Goinfrex hoche la tête.

"Mais qu'est-ce qui explique le comportement de Évoli alors selon toi?"

Goinfrex se met alors à se tortiller les doigts et Évoli lève les yeux au ciel d'un air gêné. La fille aux cheveux bleus écarquille alors les yeux sur le coup, puis ses sourcils froncent, comprenant un peu mieux. Elle affiche un regard sévère, met ses mains à sa taille et dit : "Non, mais j'y crois pas! Vous étiez complices! Évoli était au courant de tout ça! Et vous m'avez laissé me demander le pourquoi du comment et à m'inquiéter?!"

En voyant qu'elle s'emportait, ses pokémons sursautent car ils ne s'y attendaient pas du tout, puis ils baissent la tête comme des enfants qu'on grondait car ils avaient fait une bêtise. Ondine n'était pas du tout contente de ce qu'ils avaient fait. Elle aurait préféré qu'ils cherchent à tout lui expliquer de suite plutôt que monter cette sale comédie. Elle prend une bonne expiration pour se calmer et dit : "Bon, ça va, mais je vous demande juste de ne pas recommencer. Si vous avez des problèmes, je veux être au courant pour pouvoir vous aider. Goinfrex, même si tu ne dois pas avoir l'habitude de demander de l'aide ou que tu voulais me protéger, ce n'est pas une raison. Je suis ton amie et on ne cache rien à ses amis. Promettez-moi de ne plus jamais me refaire un coup pareil".

Goinfrex et Évoli relèvent la tête en même temps pour la regarder et hochent la tête. Puis, elle regarde Will et dit : "Bon, pour en revenir à ton explication, une chose ne colle pas. J'en ai déjà mangé de ces fruits et je me sens tout à fait normal. Ils ont très bon goût, mais ne font rien. Vous pensez que quelque chose les modifie?"

Goinfrex en ramasse, le renifle, puis, le jette au sol avant de parler à l'intention de Zarbi pour qu'il traduise directement.

[Sylver Belister]

Si Will semblait assez d’accord avec ma théorie au point de vouloir la compléter, le Goinfrex d’Ondine n’était pas de cet avis puisqu’il ne cesse de grogner, comme s’il tenait à porter à notre connaissance un élément que nous ignorions encore. Soudain, Tétrocruchamoule reprend la parole et nous dit :

« D’après ce que vient de m’apprendre ce petit glouton aux longs poils, je puis vous assurer que vos théories sont certes très intéressantes, mais également erronées. En même temps, cela ne m’étonne pas. Vous ne pouvez pas outrepasser les limites intellectuelles naturelles de votre race…
Enfin, voici ce qu’il vient de me révéler au mot après :
« "Bon, d'abord, je n'ai plus de spores dans les poils car Ondine m'a fait prendre plusieurs bains quand je l'ai suivi, ce qui l'a fait partir et c'est l'une des raisons pour laquelle je me suis rappelé de tout. Ensuite, ces fruits-là, ce ne sont pas des fruits Paopous, mais des fruits Kaokus. Ils se ressemblent beaucoup, mais sont différents. Si les fruits Paopous sont inoffensifs, les Kaokus, eux, rendent dingues. Mais ils sont rares, heureusement d'ailleurs. Par contre, allez savoir comment Rafflésia s'en procure".

Oui, cela semblait assez logique : puisque Evoli a avoué de son propre chef avoir fait semblant de sombrer dans la folie pour protéger sa dresseuse, ma théorie sur l’éventuelle « contamination de longue durée » du Goinfrex ne tenait plus.
Je me devais d’ailleurs de lui présenter mes excuses.

« Goinfrex, lui dis-je, je tiens à m’excuser sincèrement pour tout ce que j’ai pu dire à ton sujet. Je ne savais pas pour cette histoire de deuxième fruit, et j’ai eu peur pour mes Pokémon. J’espère que tu me comprends. Encore une fois, je suis désolé."

Donc il existait une deuxième espèce de fruits… En ce cas, une autre question devenait prédominante : quels étaient donc les fruits qui étaient rapportés par l’armée du Rafflésia à leurs maîtres ? Les Paopous ou les Kaoku ? Vu leur état, il était presque sûr que les semblables du Pokémon d’Ondine se nourrissaient des fruits hallucinogènes… Mais leur chef, lui, ne prenait certainement pas le risque d’ingérer de tels aliments. Il devait donc manger les autres fruits…Mais les Kaoku devaient être extrêmement rares sur cette île, du moins en temps normal, car je n’en avais jamais entendu parler, à l’inverse des Paopous, dont la renommée était mondiale. Et visiblement, les spores du Rafflésia avaient le même effet que les Kaoku sur l’organisme des Goinfrex.

Un horrible doute m’envahit. Et si… et si le Rafflésia produisait non pas des spores mais des graines de Kaokus, qui allaient ensuite essaimer dans toute la forêt, transportées par ses sbires poilus ? En ce cas, la fleur géante transformerait en quelques sortes les fruits sains en fruits hallucinogènes… Mais il y avait pire, car actuellement, comme le montrait le sort des Riolu, personne parmi les indigènes ne semblait en mesure de l’arrêter. Cela expliquait d’ailleurs pourquoi Rafflésia avait besoin des Goinfrex pour répandre sa semence : des graines étaient bien lus lourdes que de simples spores et vu la taille de ce Pokémon, il était certain que sa semence ne pouvait être transportée par un simple souffle de vent… apparemment, le Kaoku, tel une drogue, avait un effet puissamment addictif sur l’organisme des Goinfrex, au point de leur faire oublier leur amour pour les Paopous, puisqu’ils les rapportaient tous à leur chef…

Mais comment faisait ce Rafflésia pour produire ces fruits ? Et comment enrayer la folie des Goinfrex ? Le mystère restait entier… A moins que… « Leur amour des fruits Paopou… ». Il était de notoriété publique que si deux personnes mangeaient le même fruit, elles seraient unies à jamais… J’avais d’ailleurs fait quelques recherches au sujet de cette légende et avais trouvé un vieux manuscrit qui en retraçait les origines… Mais s’agissait-il seulement d’une légende, ou ces fruits avaient-ils vraiment le pouvoir, grâce à l’attirance qu’ils provoquaient de neutraliser les effets du Kaoku ?

« Pardonnez-moi de vous importuner à nouveau avec mes questions, mademoiselle Ondine, mais c’est de la plus haute importance, Lorsque vous avez rencontré Goinfrex, avait vous partagé un fruit Paopou avec lui ?"

Si la réponse était positive, alors il y avait de bonnes chances pour que ce fruit soit un antidote au Kaoku… Voire son rival dans le règne végétal de cette île… Auquel cas, il suffirait d’attirer les Goinfrex vers les Paopous et de les forcer à en manger. Si la réponse était non, alors les graines avaient elle aussi un pouvoir stupéfiant, comme les fruits…
Mais une des hypothèses ne cadrait tout de même pas avec ma nouvelle théorie : comment expliquer le fait que TOUS les Pokémon de cette forêt eussent été influencés, même brièvement par ces fruits, comme nous l’avait expliqué Tétro… Je n’eus pas à réfléchir longtemps pour trouver une réponse probable, car Will l’avait déjà donnée : l’odeur. Le simple fait de sentir ces fruits provoquait un état second, certes passager mais dangereux pour celui qui respirait ce parfum et ceux qui l’entourait. Heureusement, comme Will venait de le montrer à son corps défendant, cet effet ne semblait pas affecter les humains.
De fait, toute mon hypothèse sur un état hypnotique de courte durée que Rafflésia se devait de renouveler souvent était fausse. Donc, si le Paopou n’était pas un antidote naturel à ce fruit maudit, alors la seule solution pour soigner les Goinfrex serait de… Encore une fois, un de mes compagnons avait déjà trouvé la réponse à cette question. Mais cette-fois-ci, il s’agissait d’Ondine ! Il suffirait de leur donner un bain pour chasser l’odeur ! J’avais maintenant un schéma assez cohérent en tête pour exposer ma nouvelle stratégie à mes deux jeunes amis.

« Vous en avez mis du temps, commenta sardoniquement Tétro
-Parce que vous, vous aviez déjà compris ? »

Le Zarbi ne répondit pas.
Une fois mon explication terminée, je conclus :

« Voilà. Si ma théorie se révèle exacte, il nous sera relativement facile de libérer les Goinfrex de leur état hypnotique. En revanche, j’ignore totalement comment neutraliser cette plante géante… Qu’en pensez-vous ? »

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